« Willy Hahn – Aïcha et les 40 lecteurs – Scènes d’une vie de libraire » notices de lecture, voyages et souvenirs d’un habitué de la librairie « à Livre ouvert » à Wissembourg

Chaque fois que je retourne dans la librairie «  à livre ouvert » à Wissembourg[1], – la librairie de « Willy Hahn » je me demande si je vais retourner encore une fois chez « Willy Hahn » ? Grand lecteur, que je suis, – comme beaucoup de « grand lecteur » je ne sais plus ou ranger me livres – et songe même à m’acheter une liseuse, – un « E-Book-Reader » comme on dit en allemand. Je pense donc de me procurer une liseuse « Tolino » dans les prochaines semaines. Le système « Tolino » permet d’acheter ses livres numériques , – d’une part chez les chaines de libraires allemand comme par exemple « Hugendubel », « Osiander » – mais aussi chez de librairies indépendantes allemands. Avec un « Tolino » je pourrais donc acheter mes livres allemands, chez mon libraire à Grünstadt la librairie « Frank  (Buchhandlung Frank)» ou j’ai  acheté une très grande partie de mes livres allemands – ou n’importe quelle autre librairie allemande associée au système « Tolino ». A ma connaissance, malheureusement à une telle liseuse, associant les librairies indépendantes, n’existe pas en France.

Mais naturellement je pense, – car même avec un « Tolino » je continuerais de venir à Wissembourg chez Willy Hahn, déjà pour ma collection « Bibliothèque de la Pléiade » – et en plus je continuerais certainement à lire et acheter de rareté bibliographique & bibliophile, des beaux livres, – comme par exemple le magnifique livre écrit par Charles Schlosser « Le charbonnier, une longue histoire » – sur l’histoire du charbon de bois – et des charbonnier dans les Vosges du Nord. Et en plus, – « Willy Hahn » – qui avant de devenir « libraire », était « facteur d’orgues », et aussi devenue « écrivain » – comme le témoigne le livre « Aïcha et les 40 lecteurs » ou il décrit sa vie de librairie à Wissembourg en « Outre-Forêt ».

La librairie « à livre ouvert à Wissembourg » je l’découvert en mars 2014, pendant un de mes cours pratique de géobotanique & et d’écologie terrestre. Même si la « Unterhaardt » entre Bad Dürkheim et Grünstadt est considérée comme la « Toscana allemande[2] » – le printemps arrive normalement toujours quelques jours plutôt que dans la « Unterhaardt » – et en plus comme « Wissembourg » et beaucoup plus près de Karlsruhe et du KIT, c’est déjà plus pratique pour mes étudiants.  Et en plus comme j’aime toujours combiner, écologie du paysage, géographie physique et géographie humaine et histoire contemporaine –  dans mes cours pratiques[3] –  « Wissembourg & les paysages d’Outre-Foret » sont particulièrement bien adaptés à de telles cours pratiques de « géographie ».  Je me permets dans ce contexte de citer quelques phrases du « chapitre 5 un voyage en outre forêt » de « L’Alsace des écrivains » écrit par Gilles Pudlowski : « La découverte éblouie de Wissembourg est le couronnement d’un voyage en Outre-Forêt. Cette petite cité, la plus septentrionale d’Alsace est aussi la plus alsacienne, sans nul doute, et la plus fidèle à son image d’antan. Il y a là toute une région en réduction. Le quai Anselmann, les rives de la Lauter, le mince barrage qui régule son débit, le quartier de la Petite Venise qu’on nomme ici le Schlupf, l’Hôtel de ville que reproduit Hansi, et son parvis verglacé en hiver où tous les fêtards noctambules du Nouvel An se cassent joyeusement la figure dans Mon village…. Voilà l’Alsace des livres des images (Pudlowski, 2016, p. 50 & 51). » .

C’est ainsi le 07 mars  2014 que je découvris la libraire de Willy Hahn pendant un de mes cours de géographie et j’achetai le livre « Medium » écrit par Philippe Sollers.  Depuis ce jour de printemps de l’année 2014, – une très grande partie des livres imprimés en français – je les ai achetés chez Willy Hahn dans librairie « à livre ouvert »  – un des derniers fut d’ailleurs « le coup d’état permanent »  ce fameux essai de François Mitterrand, publié en 1964, et qui depuis le 17.05.2022 fait partie de ma bibliothèque[4].

Aïcha et les 40 lecteurs. Scènes d’une vie de libraire, fait donc partiede ma collection de livre, depuis le 25.03.2022  – et j’ai beaucoup aimé la lecture des scènes d’une vie d’un libraire d’Outre- Forêt. J’apprends que Monsieur Hahn passe a peu près le même temps que moi en voiture pour rejoindre son lieux de travail, – pour moi c’est Grünstadt –Karlsruhe presque tous les jours, – pour lui c’est là quel part à l’extrémité nord de la Route des vins d’Alsace vers Marlenheim et Wissembourg, – qu’il parcourt les paysages du Nord de l’Alsace que ce soit par l’autoroute ou par les petites routes de campagnes – si sa « bagnole » ne le lâche pas – comme celà lui arrive de temps en temps ! D’ailleurs comme on l’apprend sur la « continuation » du livre sur Facebook, – « les carnets de Aicha » – sa bagnole, disons l’alternateur a lâché une fois de plus ! Les scènes de vie d’un libraire – très beaux petit morceaux littéraires, – en allemand on dirait « Kabinettstückchen » – d’ailleurs je pense, que certain d’eaux pourraient bien être lu par des classes de français en Allemagne. On pourrait enfin espérer que les professeurs de français en Allemagne découvrent « Aïcha et les 40 lecteurs » et laisse découvrir leurs élevés allemand apprenant le français la vie d’un libraire en Outre-Forêt.

La lecture du chapitre « Aïcha, soi fière de ton père » – m’a rappelé que le rêve de mon grand-père – d’une France meilleure – ou le réussite scolaire, les livres, la lecture et tout ce qui va avec, – aller permettre de construire une France plus juste –  où toutes les filles ou fils de France soit enfants de déporté, de résistant rescapé, de pied-noir, de Harkis, d’ immigrés d’un autre continent, de mineur de fond du Pays-Haut, de viticulture du Midi rouge, de paysan alsacien catholique, de paysan protestant cévenol   – pourrait trouver leur place dans cette nouvelle France  – et même accéder au plus haute fonction d’état par la réussite scolaire[5], [6]!

Pour finir je parle d’un livre, que je n’ai pas acheté chez Willy Hahn. La « Flore d’Alsace d’après Issler, Loyson, Walter » – que j’ai acheté- si je me souviens bien –  chez la librairie Kléber ou la librairie Oberlin durant l’année 1993 à Strasbourg, – c’est avec cette flore dans ma poche (ou dans mon « rucksack de travail [7]») – qui est devenue depuis une rareté bibliophile.  Belle, reliure un cuire, belle cartographie, – avec un index des noms populaire qui inclut les noms alsacien des plantes –que j’ai découvert à la librairie « à livre ouvert » en 2014 à Wissembourg. C’est d’ailleurs avec cette flore, que au début de ma carrière professionnelle, je rêvais de retracer l’histoire du paysage de Waldersbach et du Ban de la Roche – à partir (et depuis)  les écrits du pasteur Jean-Frédéric Oberlin. Ceci est resté un rêve, – mais les empreintes que Oberlin a laissé dans le paysages, sont encore visible de nos jours, comme par exemple l’allée des Tilleuls plantés par ses soins à Waldersbach qui est connue sous le nom d’’allée des fiancés …. Et c’est peut-être pour cela que je regarde toujours attentivement les nouveautés dans le rayon des « alsatiques » dans la librairie « à livre ouvert » ….

Concernent Willy Hahn – Aïcha et les 40 lecteurs j’espère que le livre sortira aussi en version poche, et surtout en format EPUP pour les liseuses !

Le dernier chapitre du livre est un peu triste, – Willy Hahn anticipe son dernier jour de libraire dans sa librairie à Wissembourg, – peut être aura il trouvé un repreneur ou une repreneuse pour sa librairie – peut-être pas – qui sait ? Cela ne doit pas être facile de tenir une librairie indépendante dans une petite ville de province.

J’espère que l’aventure de Willy Hahn pourra se prolonger longtemps, que je pourrais encore trouver de la place pour les livres acheté dans la libraire « à livre ouvert » à Wissembourg chez moi à Grünstadt. Est-ce que la librairie existera encore, – quand j’aurai entamer ma retraite en 2031, – car en Allemagne à partir de la classe d’âge de 1964 nous seront obligés de travailler jusqu’à 67 ans, – et j’appartiens bien à cette classe d’âge – un véritable boomer « dévoreur » de livres – qui devra travailler encore au moins neuf ans !

« Il me faut aussi envisager que À livre ouvert meure de sa belle mort, au terme de notre chemin de vie commune. Ainsi va la vie. La liste est longue de celles qui ont succombé bien avant elle et comprend de véritables institutions y compris dans les grands centres urbains. Je me souviens des librairies que je fréquentais enfant, où ma mère m’achetait des Sylvain et Sylvette, mes premiers Tintin ou Astérix. Souvenirs magnifiés par la distance et le regard de l’enfance.Dans vingt ou trente ans, un de ces enfants qui venaient farfouiller dans mes rayons s’en souviendra peut-être et en parlera avec amour et émotion à ses propres rejetons en passant devant la vitrine de qui fut dans sa jeunesse À livre ouvert. Rien que pour cela, le jeu en valait la chandelle. Hahn, W. (2022, 234) »

Très beau paragraphe à la fin du livre Aicha – cela me rappelle le souvenir de la libraire Klaus Simon à Schramberg-Sulgen[8]. Petit gamin je feuilletais les livres dans cette petite librairie-papeterie de village, – sorte de librairie qui disparait de plus en plus des paysages ruraux allemand et français. La maison de la presse Fetsch, – la libraire Fetsch à Lauterbourg, que je fréquente aussi de temps en temps, est encore une telle librairie d’un autre temps, – ou on trouve des articles de presse, des livres – avec très beau raillons d’alsatique, – mais aussi du tabac et des articles de pêche. La librairie-papetière Simon à Schramberg – Sulgen était une telle librairie comme la librairie Fetsch à Lauterbourg ou la librairie Adamus à Leucate dont je parlais dans mon dernier billet, ou trouvait un peu de tous, – ou j’aimais bien feuilleter les livres, et parfois même mes parents m’offrait un des livres que j’avais découvert dans la « Buchhandlung Klaus Simon » – et dont quelques livres se trouvent encore aujourd’hui dans ma bibliothèque.  

Les BD je les ai découvertes avec mes cousins dans la « grotte » de mon oncle Jean Pierre[9] à Strasbourg. Jean Pierre était évêque de Église vieille-catholique, auteur de poèmes alsatique, traducteur français-allemand, alsacien et anglais, – journaliste, globetrotteur – et assidues de BD. C’est là que je découvri le royaume du journal de Spirou, et de suite Spirou et Fantasio, Yoko Tsuno, Les Belles Histoires de l’Oncle Paul,  Les Schtroumpfs, et naturellement Lucky Luke. Et en plus mes grands-parents français d’abord à Eckbolsheim et puis après leur déménagement dans le Midi – à Aubord dans le Gard, eux aussi nous offriront pleines d’Album des BD, – Tintin, Astérix le Gaulois, mais aussi Blueberry, – Les Aventures de Tanguy et Laverdure – à point que nous la branche « allemande » de la famille, nous avions l’impression que la BD, – c’était quelque choses de très français, car chez Klaus Simon à Schramberg- Sulgen on trouvait que des « Fix und Foxi », parfois la quelques Mickey-Mouse et les traduction allemandes successive d’Astérix. Je n’ai donc presque pas de souvenirs d’enfance de librairie française, à part les « Bahnhofsbuchhandlungen », les libraires de gare de Strasbourg, Nîmes, Perpignan et Narbonne – que je fréquentais avec le dit oncle Jean-Pierre, mes grands-parents et mes parents. Jusque à l’âge des dix ans, – disons jusque à l’entrée au lycée, le « Gymnasium Schramberg »  ma libraire fut ce petite libraire de village à Schramberg – Sulgen dans la Saulgauer Strasse de Klaus Simon, qui depuis  longtemps a disparu comme beaucoup d’autre librairies de villages, de petite et moyennes villes, – que ce soit en Allemagne ou en France. Cette librairie m’avait tellement marqué, que je me souviens encore de l’emplacement des rayons des livres, des jouets, de la papeterie, et le petit rayon de presse. Et je suis sure que dans vingt ou trente ans, une femme ou un homme se souviendront, comment ils découvrirent les livres et le monde de lecture chez Willy Hahn dans la libraire à livre ouvert, 4 rue du Marché aux Poissons à Wissembourg.

Willy Hahn passe à la télé, à la radio, – en français, en alsacien[10] (mais pas encore en Hochdeutsch) – il est devenue au fil des âges un personnage incontournable du monde culturel du Bas Rhin, de l’Alsace du Nord, – et maintenant après avoir écrit Aicha il fait aussi partie du Monde de l’Alsace des écrivains ! On se demandé à quand la Wikipedia.fr. découvre « Willy Hahn » et l’intègre dans son encyclopédie. On ne peut qu’espérer que d’autres texte & livres sortiront de sa plume …. Que « Aïcha et les 40 lecteurs » serait simplement le début d’une carrière d’écrivain – libraire, après avoir déjà passé une vie comme facteur d’orgues !

Et pour finir enfin ce billet de blog, – pendant le premier confinement COVID, – le confinement vraiment dur (Mars 2021) – ou la frontière franco-allemande fut presque fermée, sauf pour les personnelles soignantes travaillant dans les cliniques allemandes et autres transfrontaliers indispensable pour l’économie allemande, -– en m’envoyant un colis avec mes commandes de livres – me permit de continuer à lire mes lectures de livres en français, sans être obligé de passer par amazon ou la Fnac. Willy Hahn qui passa sa petite enfance dans la langue de Goethe, qui est en fait sa langue maternelle, avait ainsi permis à un franco-allemand vivant en Allemagne, de maintenir le cordon ombical avec sa langue maternelle français[11] !

Bibliographie :

Hahn, Willy (2022) : Aïcha et les 40 lecteurs. Scènes d’une vie de libraire / Willy Hahn ; illustrations, Jack Koch ; préface, Frédérique Deghelt ; postface, Dominique Ehrengarth. Barr, le beau Jardin, ISBN 978-2-35970-051-0

Migliori, Jean-Pierre (1971) : Serviteur de la connaissance – Jeshounandadev. Strasbourg.

Mitterand, François (2021) : Le coup d’état permanent. Deuxième tirage. Préface de Jean – Michel Guieu & Georges Saunier. Paris, © les Héritiers de François Mitterand 2010, © 2021, pour la présente édition, Société d’Éditions Les Belles lettres, premier tirage 2010, ISBN 978-2-251-20003-3

Pudlowski, Gilles (2016) : L’Alsace des écrivains. Paris, Éditions Alexandrine, ISBN 978-2-37089-025-2

Schlosser, Charles (2021) : Le charbonnier, une longue histoire. Der Köhler. Bernardswiller, I. D. l’Édition (Images & Découvertes), ISBN 978-2-36701-232-2

Société d’Étude de la Flora d’Alsace, Institut de Botanique – Strasbourg (1982) : Flore d’Alsace. Plaine rhénane, Vosges, Sundgau. D’après Issler, Loyson, Walter (1952), 2eme édition 1982, Actualisée et présente par la Société d’Étude de la Flora d’Alsace. Strasbourg

Sollers, Philippe (2014): Médium, Paris, Gallimard, ISBN 978-2-07-013760-2

Christophe Neff, écrit  fin juin 2022/début juillet 2022, publié le 09.07.2022 à Grünstadt.


[1] Ce n’est pas la premier fois que la librairie « à livre ouvert » est mentionnée dans le blog paysages, je pense avoir écrit sur la libraire la premier fois en 2015, dans le billet « Vue de Grünstadt 02.04.2015: Vue sur le paysage urbain de Grünstadt», et dernièrement dans cette notice « Blognotice 23.04.2022: Demain Dimanche 24.04.2022 deuxième tour de l‘Élection présidentielle »

[2] Voir aussi les billets « Beginn des Hochsommers im Leiniger Land/ Début du plein été dans le Leininger Land » et « Finalement les premières neiges de l’hiver 2019/20 sont arrivées à Grünstadt et la Unterhaardt le Jeudi 27.02.2020 ».

[3] Voir aussi le billet « Blognotice 16.06.2022: Retour à Leucate – des vagues de la méditerranée qui se brisent au Cap Leucate jusques aux neiges du massif du Carlit – récit d’un cours de géobotanique en juin 2022 »

[4] Voir aussi le billet: « Blognotice 23.04.2022: Demain Dimanche 24.04.2022 deuxième tour de l‘Élection présidentielle ».

[5] De cette France je parle aussi dans un des mes premiers billet « Villa Jasmin – quelques pensées personnelles en vagabondant sur le téléfilm de Férid Boughedir » écrit en Juin 2009.

[6] Comme par exemple Élisabeth Borne l’actuelle Première ministre, qui est une des filles de Joseph Borne, né Bornstein, résistant rescapé des camps de concentration nazis d’Auschwitz et de Buchenwald, et naturellement il y d’autre exemples, – Nine Moati dont je parle dans « Les belles de Tunis sont en deuil »,  « Rima Abdul-Malaket » et beaucoup d’autres ….

[7]Rucksack“ ou „Havresac“ était durant les années 1960, 1970 encore utilisée dans le français parle en Alsace-Moselle pour désigner le « Sac à dos ».

[8] De la libraire Klaus Simon j’ai déjà parlé un peu dans les billets « Nachtrag zum Mannemer Dreck – Mannheims Bücherwelten (21.7.2009) » et « Blognotiz 12.01.2014: „Blick auf die alte und die neue St. Laurentiuskirche auf dem Sulgen“ – Zeitreise durch die Bergvorstadt Sulgen – anhand einer Neujahrspostkarte von Uwe Rettkowski“.

[9] Jean – Pierre Migliori, 1943 – 1977 fut entre autre  auteur du recueil de poèmes « Serviteur de la connaissance – Jeshounandadev » édite en 1971. On retrouve les traces du livre dans la BNF.

[10] Par exemple dans « Bas-Rhin : Willy Hahn, libraire à Wissembourg, dévoile des scènes de vie de sa librairie dans son premier ouvrage » sur FR3, présenté & écrit par Edith Jung, à revoir ici !

[11] Voir l’émission „GsunTheim“ du 26.06.2022, présente par Christian Hahn, ou Willy Hahn parle aussi de son enfance alsacienne (à revoir ici https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/emissions/gsuntheim?) à Birlenbach.

Wintereinbruch und Aprilschnee im Leiningerland

Grünstadt, Westring im Aprilschnee, © C. Neff 08.04.2022

In der Nacht vom letzten Freitag auf Samstag (8 auf 9.4.2022) kam es im Leiningerland und in der Unterhaardt zu einem Wintereinbruch. Einen Wintereinbruch mit beeindrucken Schneemassen, – und dies nicht nur im Leiningerland und in der Unterhaardt, sondern wie man danach in der Rheinpfalz lesen konnte, in weiten Teilen der Pfalz. Die Autobahn A 6 war in dieser Nacht zwischen Grünstadt und Kaiserlautern voll gesperrt, viele Nebenstraßen waren durch Schneebruch unpassierbar geworden, und selbst im Bahnverkehr kam es zu Verspätungen. Ich wohne nun seit mehr als zwanzig Jahren in Grünstadt in der Pfalz, aber solch einen Wintereinbruch mitten im Frühling habe ich so hier noch nie erlebt.  Ich kannte so etwas nur aus meinen Kindheitstagen. In der Raumschaft Schramberg im Schwarzwald, in der ich aufgewachsen bin, konnte es durchaus vorkommen, dass es bis Anfang Mai zu Schneefällen kam. Ein richtiges Frühjahr wie man es in der Pfalz kennt, gab es damals während meiner Kindheit in den 1970 Jahren im Schwarzwald nicht, – während auf dem Fohrenbühl und auf der Bergvorstadt  Sulgen wo wir damals ja lebten,  noch Schnee lag, blühten zwischen Gengenbach und Fischerbach schon die Kirschbäume. Ich habe diese langen Winter den 1970er Jahren in der Raumschaft Schramberg  ja auch u.a. zuletzt in dem Beitrag „Wie einst Maria Chapdelaine in Péribonka“ beschrieben.

Der Wintereinbruch den ich letztes Wochenende hier rund um Grünstadt erlebt habe, hat mich wohl deshalb so beeindruckt,  da ich am Vorabend erst  von einem geobotanischen Kartierpraktikum an der Algarve zurückkam. Größer könnte der landschaftliche Kontrast kaum sein, – das Blütenmeer der frühlingshaften Landschaften der Algarve – und hier im Leiningerland Schneelandschaft mit querstehenden Lkws auf der A 6 und Stromausfall in den Dörfern des Eckbachtales.

Das „Titelphoto“ zeigt den Westring in Grünstadt am Abend des  8 Aprils. Ich kam gerade von Frankenthal,  wo ich eines meiner Kinder am Bahnhof abholte, da es ja auch an diesem besagten Abend zu erheblichen Behinderungen im Bahnverkehr kam. Abenteuerliche Fahrt, sozusagen eine  „Nachtschneefahrt“ über die Dörfer Obersülzen, Dirmstein und an Hessheim  vorbei nach Frankenthal und auf dem gleichen Wege wieder zurück nach Grünstadt. Im Grunde genommen war ich so gut wie alleine auf der Straße. Im Schwarzwald aufgewachsen, tausche ich die Winterräder gegen die Sommerräder in der Regel erst Ende April/Anfang Mai aus.  Auch wenn ich nun seit über zwanzig Jahren in der Unterhaardt lebe, die oftmals als „Toskana“ Deutschlands bezeichnet wird[1], – die Kindheitserinnerungen an die langen Winter und Wintereinbrüche Ende April /Anfang Mai im Schwarzwald sind noch immer so prägend, dass ich den Wechsel von Winter auf Sommerräder doch meist recht spät im Frühjahr vollziehe!

Palmenblätter im nächtlichen Aprilschnee, © C. Neff 08.04.2022

Bilder alle © Christophe Neff. Freitag 8.4.2022

Christophe Neff, 13.04.2022


[1] Siehe u.a. : „Beginn des Hochsommers im Leiniger Land/ Début du plein été dans le Leininger Land“.

Wie einst Maria Chapdelaine in Péribonka: Erinnerungen an Birthe Geitmann’s Zeit  im Lärchenweg in Schramberg – Sulgen – mit Vorwort vom 30.01.2022

Vorwort

Nachfolgenden Text habe ich am 3.6.2021 für den achtzigsten Geburtstag von Birthe Geitmann[1] verfasst. Der Text ist Bestandteil eines Geburtstagsbuches welches die Kinder von Birthe und Roland ihrer Mutter zum achtzigsten Geburtstag geschenkt haben.

Mein Textbeitrag für dieses Geburtstagsbuch ist dieser persönliche Rückblick auf die 1970 er Jahre in Schramberg. Ich habe diesen Text sozusagen in einem „Atemzug“ an Fronleichnam 2021 heruntergeschrieben. Ich habe bei der Familie Geitmann zu Anfang des Jahres 2022 nachgefragt, ob ich den Text auch in meinem Paysagesblog veröffentlich dürfte. Diese Genehmigung liegt inzwischen vor.

Im Text selbst habe ich ein paar kleinere redaktionelle Änderungen vorgenommen. Davon abgesehen, entsprechen Text und die Bilder im Wesentlichen dem im Juni 2021 verfassten Original.

Was mich dazu bewog diesen doch sehr persönlichen und auch subjektiven Text, der gar nicht für eine größere Öffentlichkeit bestimmt war, hier in meinem Blog zu veröffentlichen?

Gute Frage, dies sich nicht so einfach beantworten lässt.

Vielleicht war es ja die Diskussionen um die Wiedereröffnung der Bahnstrecke Schiltach – Schramberg, die mich dazu bewogen haben. Denn die im Text erwähnte Rhododendronblüte im Stadtpark Schramberg war ja der Grund für die letzten Personenzüge die Schramberg erreichten, – Sonderzüge zur Rhododendronblüte.

Es war vielleicht auch die Lektüre des Textes „Nachhaltigkeit und Geographie – Eine autobiographische Notiz[2]“ und hier das Unterkapitel „Entfremdung“– meines Kollegen Hans-Jürgen Böhmer im Oktober 2021, über die Entwicklung des Faches, welches ich studierte, – und in dem auch jetzt noch zuhause bin. Ja, so wie Hans Jürgen Böhmer habe ich auch das Gefühl, dass sich Geographie, Landschaftsökologie, Feldökologie und Geobotanik immer mehr vom „Gelände“ entfernen. „Feldökologen“ alten Schlages, wie ich auch selbst zweifelsohne einer bin, scheinen eine „aussterbende Art“ zu sein[3], oder wie ich es einmal vor Jahren in einem Interview äußerte, ein „Dinosaurier im deutschen Universitätsbetrieb[4]“. Landschaften verändern sich und die Wissenschaft nimmt es oftmals immer weniger wahr.

Der nachfolgende Text entstand ja auch nach einem Geländeaufenthalt in der Raumschaft Schramberg im Schwarzwald im Juni 2021. Im gewissen Sinn auch eine persönliche geographische Rückblende auf die Landschaften in Schramberg und der Raumschaft Schramberg in den 1970ern, frühen 1980 er.

Christophe Neff, Grünstadt den 30.01.2022

Wie einst Maria Chapdelaine in Péribonka: Erinnerungen an Birthe Geitmann’s Zeit  im Lärchenweg in Schramberg – Sulgen[5]

Von Christophe Neff[6] (einem ehemaligen Lärchenwegler)[7]!

Blick auf die Waldbrandfläche Schiltach-Kirchberg. Zustand am 01.06.2021. Waldbrand vom August 2018. Man beachte die blühenden Besenginster.

Die email von „Didi[8]“ erreichte mich wohl gerade auf der Waldbrandfläche „Kirchberg“ in Schiltach. Bemerkt hatte ich es aber erst später, als ich Mittagspause auf dem Fohrenbühl machte. Im Kirchberg kletterte ich mit Studierenden in der Waldbrandfläche vom Waldbrand 2018 herum, weil ich dort für meine letzten Jahre am KIT „Dauerbeobachtungsflächen“ einrichten wollte. Dauerbeobachtungsflächen zur Beobachtung  – oder auf „Neudeutsch“  -Monitoring  der Vegetationsdynamik dieser Waldbrandfläche. Später kam noch der Förster Holger Wöhrle[9] vorbei und wir unterhielten uns darüber, ob ich mit Mitte/Ende Sechzig überhaupt noch in der Lage wäre auf allen vieren zu den „Dauerbeobachtungsflächen“ hinaufzuklettern.  Die Beobachtungsflächen sollten einerseits möglich repräsentativ sein, aber andrerseits auch für nachfolgende „Studierendengenerationen“ und „Wissenschaftler“ wieder auffindbar und ohne „Kletterei“ erreichbar sein. Gar nicht so einfach in einem Steilhang!

Der Verfasser in der Waldbrandfläche Schiltach – Kirchberg bei einer Arbeitspause, 01.06.2021

Später bin ich dann noch nach Schramberg gefahren um ein paar Fotos von der Rhododendronblüte im Stadtpark, der jetzt Park der Zeiten heißt, zu machen. Die „Rhododendronblüte“ im Schramberger Stadtpark, – das war für mich als Kind das Zeichen, dass der Sommer naht, – und die dunkle graue Winterzeit nun endlich zu Ende war. Ja früher gab es ja sogar Sonderzugfahrten zur Rhododendronblüte im Schramberger Stadtpark, – so ein bemerkenswertes Ereignis war das noch Anfang der 1970er Jahre[10]. Ein richtiges Frühjahr, wie man es in der Pfalz kennt, das gab es ja in Schramberg in den 197ern in diesem Sinne gar nicht. Es war ewig Winter, – und dann sozusagen fast schlagartig kurz nach der Rhododendronblüte  Sommer und die Zeit der Gewitter und Unwetter[11]

Rhododendronblüte im Stadtpark Schramberg, 01.06.2021

Anschließend bin ich dann hoch auf den Fohrenbühl zur großen Weidbuche,  um dort Mittagspause zu machen – und dort bemerkte ich die mail von Didi respektive Anja. Hatte ich mich noch vorher auf der Kirchberg Brandfläche darüber unterhalten, ob ich mit Mitte sechzig,  in nicht einmal zehn Jahre noch in der Lage wäre meine Geländearbeiten im Schwarzwald und vor allem auf dem Capelinhos auf den Azoren durchzuführen[12], – so warf mich das Lesen dieser email viele Jahrzehnte zurück in unser Wohnzimmer in den Lärchenweg.

Wahlkampfzeiten ! Es muss wohl 1973 oder 74 gewesen sein – und ab und zu wohnte der „Roland“ bei uns im Lärchenweg – und manchmal kam an den Wochenenden die „Birthe“ auch bei uns vorbei – und spielte auch mit uns, den Neff Kindern. Daran kann ich mich noch erinnern. Eine junge, etwas schüchterne sehr sehr blonde Frau. Ja und dann geschah das „Ungeheuerliche“ – der „Roland“ hatte es tatsächlich geschafft die Wahl zu gewinnen, das schwarze Schramberg  den „Schwarzen“ zu entreißen. Ungeheuerlich weil man in diesem Teil des Schwarzwaldes wie ich früher oft im Scherz sagte „schwarz geboren, schwarz gelebt, und schwarz gestorben“  und die „CDU Herrschaft“ quasi ein inhärenter Landschaftsbestandteil der Raumschaft Schramberg war. Nicht nur in der Raumschaft Schramberg, – der ganze Südweststaat war fest in CDU Hand, – der Ministerpräsident hieß Hans Filbinger –  und ein Ministerpräsident  der nicht von der CDU gestellt wurde – erschien undenkbar – und von den Grünen sprach damals niemand, – denn die gab es noch nicht! Der Südweststaat, das war der CDU Staat in Reinform,  politische Ämter wurde geradezu „weiter vererbt“. Ja und nach gewonnener Wahl zogen die Geitmann’s dann auch in den Lärchenweg, – sie wohnten ein paar hundert Meter weiter östlich von uns, d.h. kurz vor dem Beginn Atriumhäusersiedlung im Lärchenweg[13].

Roland hat in meiner Erinnerung viel in Schramberg bewegt, aber die „Schwarzen“ haben es ihm nicht verziehen, dass er ihnen die „Wahl geraubt hatte“. Die Schramberger Jahre, das  müssen soweit meine Erinnerung, auch sehr harte Jahre für Roland und Birthe gewesen sein. Leserbriefschlachten, Verleumdungen, persönliche Angriffe gegen die Familie, – diese unrühmliche Phalanx gegen die Geitmanns wurden vom Trommelfeuer des Chefredakteur der Lokalausgabe der Schwäbischen Zeitung Julius Viel angeführt. Viele Jahre später stellte sich heraus, dass Viel ein Kriegsverbrecher war, – und er wurde im Ravensburger Kriegsverbrecherprozess zu einer langen Haftstrafe verurteilt. In meiner Erinnerung führten Viel und seine Weggefährten einen regelrechten Kreuzzug gegen Roland und seine Familie.

Das ist natürlich alles schon sehr sehr lange her, – und wahrscheinlich schon längst vergessen. Aber mir hat sich das eingeprägt, weil ich das Ganze als sehr verletzend für Roland und Birthe wahrgenommen habe. Ich habe mich auch damals immer gefragt wie die beiden es schaffen, – diese „bleierne, aggressive ja fast  feindliche Stimmung“ von ihren Kindern fernzuhalten. Irgendwann stand dann die Wiederwahl an, – aber das war nicht mehr zu gewinnen – so ist es dann auch gekommen, – die Schramberger holten sich den Bernd Reichert in den Schwarzwald aber mit dem wurden sie dann erst recht nicht glücklich. Vielen Schramberger wurde eigentlich erst unter „Bernd Reicherts“ Regentschaft klar was, sie an Roland Geitmann hatten, aber da war es schon zu spät. Und irgendwann waren die Geitmanns dann auch weg aus dem Lärchenweg und sind nach Kehl gezogen.

Abgesehen vom gesellschaftlichen Umfeld, – war das Schramberg der 1970er auch eine Welt mit wenig Farben. „Keine Welt ohne Farben“, wie es der Kinderbuchautor Eric Carle einmal beschrieben hat[14], – aber zumindest eine Welt mit wenig Farben. Ein langer oft grauer Winter, – kein nennenswerter Frühling, – in den dunklen Tannenwälder musste man die Farben schon suchen. Farbenfroh waren da vor allem die schon erwähnte Rhododendronblüte im Stadtpark, fast zeitgleich blüht der Besenginster, – und taucht hier und da die Weidfelder in leuchtendes Gelb. Diese gelben Farbtupfer in der Schwarzwaldlandschaft waren ein beliebtes Motiv des Schwarzwaldmalers Wilhelm Kimmich, deshalb wurden ja die gelb blühenden „Besenginsterweidfelder“ zwischen Windkapf, Fohrenbühl und Moosenmättle auch gern als „Kimmichginster“ bezeichnet. Ja und wenn man genau in die Wiesen schaute, – sich an der Blütenfarben orientierte, dann gab es auch hier und da interessante Farbspiele – ich kann mich noch an Trollblumen, Arnika, Wiesenbocksbart und Wiesenschaumkraut  erinnern – die man in den Wiesen in den 1970er rund um Schramberg  noch antreffen konnte, – die man sehen konnte wenn man „sehend  war“.  Ich schreibe sehend, denn ich bin immer wieder erstaunt, wie wenige Studierende bei meinen „feldökologischen Exkursion“ sehen können. Farbnuancen in einer Blumenwiese sehen, – und dann mit dem „Schmeil-Fitschen“ die blühenden Pflanzen bestimmten – das scheint doch eine aussterbende Kunst zu werden. Aber vielleicht braucht man das als angehender Feldökologe unabhängig ob man nun Geographie, Geoökologie oder Biologie studiert auch nicht mehr. Vielleicht macht das auch irgendwann alles „Plantnet“, wer weiß[15]? Die Hoffnungen, die Pflanzenidentifikation im Feld per „Barcoding“ durchzuführen, haben sich jedenfalls bisher nicht erfüllt, – man wird zumindest in den nächsten Jahren wohl immer noch mit einer wie auch immer gearteten Feld & Exkursionsflora  im Gelände arbeiten müssen.

Hat Birthe Geitmann das Farbenspiel der Blumenwiesen rund um Schramberg auch erkannt, vielleicht sogar gemalt ? Denn in meiner Erinnerung hat sie ja auch gemalt. Aber vielleicht täuscht mich die Erinnerung auch. Die Blumenwiesen rund um Schramberg sind nicht verschwunden, – nur Trollblumen und Arnika gibt es nicht mehr – aber ansonsten gibt es sie noch diese Blumenwiesen aus meinen Kindheitstagen. Ich habe diese „Blumenwiesen“ als ich die email von Didi las noch auf dem Fohrenbühl gesehen, ja regelrecht „gerochen“ – denn hier und da wurde ja schon „Heu gemacht“.

In der Erinnerung waren die 1970er Jahre in Schramberg doch schon eine sehr raue Welt. Ein langer, oft auch sehr schneereicher (und oft auch sonnenreicher) Winter, ein fast nicht vorhandenes Frühjahr – ein kurzes Sommer, ein etwas längerer Herbst, – mit den „Kilbesängern“ erstarrten die Wiesen im weißen Rauhreif, – und der erste Schnee war nicht mehr fern. Das war der Lauf der Jahreszeiten wie ich ihn als Kind und Jugendlicher im Lärchenweg wahrnahm, – und es war auch die Zeit in der die Geitmanns im Lärchenweg wohnten.

Deshalb musste ich, als die email von Didi oben auf dem Fohrenbühl las, an Maria Chapdelaine in Péribonka denken. Birthe Geitmann, viel zu Zart für diese raue Schramberg Welt, sucht ihren Weg durch die „Schramberger Schneewinter[16]“ wie Maria Chapdelaine  im Titelbild von Gilbert Raffin auf meiner Taschenbuchausgabe von „Maria Chapdelaine“[17].  Als Birthe nach Schramberg kam war sie ja noch eine junge Frau Anfang dreißig, aber mir kam sie damals und auch jetzt in der Erinnerung doch viel viel jünger vor, und vor allem so zart und verletzlich!

Für Birthe Geitmann zum 80 Geburtstag auf Anregung von Anja Geitmann am 1 Juni 2021 auf dem Fohrenbühl aus der Erinnerung gehoben, niedergeschrieben an Fronleichnam (03.06.2021) in Grünstadt!

Bilder alle © Christophe  Neff 01.06.2021

Buchcover der Taschenbuchausgabe  von Hémon, Louis (1954): Maria Chapdelaine, récit du Canada français. Paris (Grasset, le livre de Poche).

Christophe Neff, Grünstadt den 03.06.2021


[1] Birthe Geitmann, in Hamburg geboren, wohnhaft in Kehl ist die Witwe des ehemaligen Schramberger Oberbürgermeisters Dr. Roland Geitmann.  In dieser Zeit als Roland Geitmann Oberbürgermeister von Schramberg war, wohnten die Familie Geitmann im Lärchenweg auf dem Sulgen, – so wie der Verfasser dieser Zeilen.

[2] Böhmer, Hans-Jürgen (2021): Nachhaltigkeit und Geographie – Eine autobiographische Notiz. In: Dickel, Mirka; Böhmer, Hans-Jürgen (Hrsg): Die Verantwortung der Geographie : Orientierungen für eine reflexive Forschung. Bielefeld, pp. 173- 188.

[3] Hierzu siehe auch (auf französisch) – „Flâneries d’un phytogéographe sur le billet « Les fleurs qui rendent immortel » du blog « l’Aventura – le BD blog scientifique de Fiamma Luzzati » “

[4] Siehe „Schramberger Auswärts: Wissenschaftler Christophe Neff, Feuer und Flamme für Waldbrände“  -von Martin Himmelheber am 06.10.2017 für den Schramberger Stadtwerker verfasst.

[5] Für Birthe Geitmann zum 80 Geburtstag auf Anregung von Anja Geitmann am 1 Juni 2021 auf dem Fohrenbühl aus der Erinnerung gehoben, niedergeschrieben an Fronleichnam (03.06.2021) in Grünstadt!

[6] Geograph, Wochendblogger auf „Paysages“, jetzt in Grünstadt in der Unterhaardt wohnhaft, arbeitet als Wissenschaftler am KIT in Karlsruhe.

[7] Der Lärchenweg in Schramberg – Sulgen, also oben in der Bergvorstadt Sulgen, wurde in den 1970 Jahren auch als geheimes Regierungsviertel von Schramberg bezeichnet, – siehe u.a. „Blognotiz 14.12.2011 – Erinnerung an die fünf Platanen vom Schramberger Rathausplatz“ Blogbeitrag vom 11.12.2011 in „Paysages: paysages et livres – Landschaften und Bücher – Landscapes and Books.

[8] Klaus-Dieter Ströhle, – auch einer aus dem Lärchenweg. Wir sind sozusagen Tür an Tür zusammen im Lärchenweg aufgewachsen – und haben trotz großer „geographischer“ Distanz immer noch Kontakt.

[9] Holger Wöhrle hat so wie ich selbst seine Schulzeit auf „Gymi“ in Schramberg, also dem Gymnasium Schramberg verbracht

[10] Siehe auch „Schramberg             – Park der Zeiten feiert Geburtstag“, von Stephan Wegener, Schwarzwälder Bote.

[11] Siehe auch: „Über den Zuaven vom Pont d’Alma in Paris und Kindheitserinnerungen an Unwetterereignisse in Schramberg“, Blogbeitrag vom 25.06.2021 in „Paysages: paysages et livres – Landschaften und Bücher – Landscapes and Books“ .

[12] Zu meinen Geländearbeiten auf dem Vulkan Capelinhos auf den Azoren siehe auch“ Souvenirs de vingt ans de voyage de recherche à Capelo (Île de Faial/Açores)“, Blogbeitrag vom 3.11.20219 in „Paysages: paysages et livres – Landschaften und Bücher – Landscapes and Books“.

[13] Zu den Atriumshäusern im Lärchenweg siehe auch: „Erinnerungen an die „märklinModerne“ , Blogbeitrag vom in Paysages: paysages et livres – Landschaften und Bücher – Landscapes and Books.

[14] „In meiner Kindheit gab es keiner Farben – Kinderbuchautor Eric Carle“ , SWR Produktion 2004 von Ursula Junk (Zweitausstrahlung 28.5.2021)

[15] Über den Bedeutungsverlust der Feldökologie siehe u.a.:  „Flâneries d’un phytogéographe sur le billet « Les fleurs qui rendent immortel » du blog « l’Aventura – le BD blog scientifique de Fiamma Luzzati », Blogbeitrag vom 23.12.2021 in „Paysages: paysages et livres – Landschaften und Bücher – Landscapes and Books“.

[16] Die Wintermonate Dezember 2019/Januar 2020 erinnerten mit ihrem Schneereichtum deutlich an die „Schneewinter“ in Schramberg, in den 1970 Jahren. Siehe auch: „Schramberg Janvier 2021 – pays de neige / Schramberg Januar 2021 – Schneeland“, Blogbeitrag vom 8.02.2021 in „Paysages: paysages et livres – Landschaften und Bücher – Landscapes and Books“

[17] Das Titelbild dieser Taschenbuchausgabe von Maria Chapdelaine habe ich im Blogbeitrag  « Feux de forêts et lectures de paysages méditerranéens: (Écologie et biogéographie des forêts du bassin méditerranéen ; The Nature of Mediterranean Europe – an Ecological History ; Le feu dans la nature – mythes et réalité) » reproduziert.

Pour saluer Martin Graff/Erinnerungen an den Gedankenschmuggler Martin Graff

Sous le titre « Auf Wolkengang »[1] Dagmar Gilcher a écrit une mémorable nécrologie dans la Rheinpfalz pour Martin Graff qui vient de décéder à Soutlzeren dans son domicile le mercredi 4 aout[2]. Die Rheinpfalz, widmet ihm dem Autor der Zungenknoten, eine ganze Erinnerungsseite in der Wochenendausgabe des siebten August 2021. J’ai rencontré Martin Graff pour la première fois dans le costume du réformateur Jean Geiler de Kaysersberg survolant l’Alsace en Montgolfière au début des années 1990. Et depuis je suivais ses pérégrinations alsaciennes, franco-allemandes, européennes. En français, auf Hochdeutsch und auf elsässisch. Parfois même j’ai commenté ses „Zungenknoten“ paru dans la Rheinpfalz, dans paysages wie beispielsweise in „Dixit Martin Graff dans les Zungenknoten du 20.02.2016: „Nicht an allem ist Frau Merkel schuld /non Madame Merkel n’est pas coupable pour tous[3]. Im Sinne von Sprache ist die einzige Heimat, – hatte Graff, – wie ich auch selbst mehrere Heimaten. Also nicht einzig und alleine die deutsche Sprache wie beim in Paris lebenden Publizisten Stefan Troller sondern das Französische und das Deutsche[4]. Wahrscheinlich war es diese Mehrsprachigkeit die mich so mit Martin Graff verband und über den Tod hinaus verbindet. Ma langue maternelle c’est le français, c’est un fait indéniable, et les faits sont têtus, aber meine Zweitsprache war und ist das Deutsch, obwohl es natürlich längst meine Erstsprache geworden ist. Mein Deutsch das war eigentlich das Schramberger Schwäbisch, – in seiner Sulgener Ausprägung[5]. Also soweit ich weiß genau umgekehrt wie bei Martin Graff, seine Muttersprache war das in den Südvogesen gesprochen sehr alemannisch gefärbte Elsässisch des Münstertals . Aber die kindliche Mehrsprachigkeit umfasste in meiner Kindheit auch die italo-romagnolische Dialektausprägung des italienischen , – pour comprendre le „nonno[6]“ – mon arrière-grand-père franco-italien il fallait bien que j’apprenne quelque notions de romagnol. Car pour suivre les récits de voyage du « Nonno » à travers la naissance de l’Italie et l’immigration italien dans le Pays Haut et à Hussigny – j’étais bien obligé de comprendre le romagnol. Le « Nonno » parlait ni l’italien, ni le français –  non il parlait un curieux mélange de italo-romagnol et de français – une sorte de langue qu’on parlait à Hussigny-Godbrange et ses environs, – et dont certains vestiges se retrouvent dans le roman autobiographique « Les derniers Jours de la classe ouvrière »   de Aurélie Filippetti . C’est l’héritage plurilinguistique et pluriculturelle européen que je partage avec Martin Graff, – et c’est pour cela bleibt er mir ein unvergesslicher literarischer Wegbegleiter !

In diesem Sinne wiederhole ich die Worte aus seinem immer noch lesenswerten Text zum 40 Jubiläum des Elyseevertrages der in der Wochenzeitung die Zeit im Januar 2003 veröffentlicht wurde „Der Tanz der Sprachen öffnet die Seele und ermöglicht es uns, mit der Mentalität verschiedener Völker zu denken.[7]

Lire les textes et essayes de Martin Graff, – c’est aussi les souvenirs des chants du Feurenmoos de mon enfance[8], – das Singen der Schwarzwaldwälder wenn der Sturmwind aus dem Westen durch die Tannenwipfel fegte ….

 Christophe Neff, Grünstadt 08.08.2021


[1] Dagmar Gilcher „Auf Wolkengang – NACHRUF: Fast 25 Jahre hat er die Leserinnen und Leser der RHEINPFALZmit seinen zweisprachigen Texten daran erinnert, dass auch sie, wie die Elsässer, in einem Land mit Grenzen leben. Grenzen, die er so nie akzeptieren wollte. Ob als Schriftsteller, Filmautor oder Kabarettist hat er sie listig überwunden. Aber nun müssen wir ohne ihn lernen, wie man Gedanken schmuggelt.“ In, Die Rheinpfalz, Nr. 181, Balkon: Über Grenzen, Die Rheinpfalz, Samstag  7. August 2021.

[2] Voir «Martin Graff, poil à gratter saute-frontière » nécrologie de Olivier BRÉGEARD dans les Dernières Nouvelles d’Alsace.  

[3] Andere Kommentare zu den in der Rheinpfalz veröffentlichten Zungenknoten bzw. zu Martin Graff finden sich u.a. in „Blognotice 10.12.2011“, „Blognotice 30.12.2012: Réflexions sur « les Zungenknoten – ungebetene Gäste» de Martin Graff“, „Blognotice 21.02.2013: „Du bist schön Frollein“ – „tu es belle Mademoiselle“, « Blognotice 16.06.2017: Pierre-Yves Le Borgn’ député d’Allemagne et Europe centrale mène un courageux combat pour sa réélection ! »

[4] Georg Stefan Troller: „Sprache ist die einzige Heimat“  – in SWR2 Zeitgenossen, Sendung vom 08.08.2021

[5] Siehe auch : « I. Un blog sur les paysages : un petit début – ou quelle langue choisir ? ».

[6] „Nonno“ – grand père en italien. Mon arrière grand père italien François Migliori (Francesco Migliori) était originaire du hameau de Montebello à Torriana en Italie. D’apres mes souvenirs il a été naturalise francais durant les années 1930  !

[7]Je t’aime moi non plus – „Das Schweigen“ in München und ein nächtliches Schlittern auf dem Tegernsee. Der elsässische Grenzgänger Martin Graff erinnert sich an seine erste Deutschlandreise“ Die Zeit, 16. Januar 2003.

[8] Das Feurenmoos – der „Urwald“ meiner Kindheit – la forêt primaire de mon enfance –  ist ein Waldgebiet im Süden der Bergvorstadt Sulgen, – eine kleine Beschreibung dieses Waldes wurde von Erwin Wagner am Beginn der 1990 Jahre verfasst. Wagner, E.  Stützung der Auerwildpopulation im Raum Schamberg. In: Weiss, H. et al. (1990): Auerwild in Baden-Württemberg, Rettung oder Untergang? : Ergebnisse der 3. Arbeitsgruppe Auerwild, Schriftenreihe  LFV  Baden-Württemberg, 70,  23 – 27. Stuttgart.

Schramberg Janvier 2021 – pays de neige / Schramberg Januar 2021 – Schneeland

Voyant les paysages enneigés de  Schramberg et de la Raumschaft Schramberg, qui me parvenaient via Facebook et d’autres voies de communication durant le mois de janvier 2021, me réveillèrent les souvenirs d’enfance, ma scolarité au Gymnasium Schramberg. Des images d’hiver ressemblant aux hivers de Forêt-Noire des années 1960,70 et 80 comme je l’ai connue durant les années d’enfance et de jeunesse à Schramberg. Ici à Grünstadt par contre le mois de janvier fut plutôt marqué par le « Dauerregen » pluies et grisailles plus ou moins permanentes.

La transformation du paysage par les chutes de neiges de janvier 2021 fut d’une telle intensité que la ville de Schramberg a même ouvert un concours de photos sur Facebook – « Winter in Schramberg ». Sur cet album « Facebook » on trouve des photos des paysages de neiges qui semblent ressurgir d’un passé lointain !

Je reproduis ici sur paysages deux photos selectionées de Rainer Langenbacher publié par la ville de Schramberg sur Facebook. Voyant ces photos, – je me replongeais dans mon enfance, je reprenais mon chemin d’écolier des hauteurs du Sulgen à la Talstadt Schramberg à travers les forêts de Sapins couvertes par un épais manteau de neige. Je descendais le Steighäusle pour rejoindre le Gymnasium Schramberg, en face le Schlossberg couvert de neige, les sapinières élançant leurs cimes blanches argentées dans le ciel limpide d’hiver bleu azur. Les photos de Rainer Langenbacher ne reproduisent pas le regard que j’avais comme écolier descendant le Steighäusle et la Charlottenhöhe vers la ville basse de Schramberg, – mais ils me replongent dans les souvenirs de l’atmosphère de long hivers de Forêt-Noire, des forêts et des paysages de neiges l Les deux photos de Rainer Langenbacher que je reproduis ici sur paysages montrent pour la premier le Schloßberg avec la ruine Hohenschramberg et des Pins sylvestres et Sapins couverts de neige, la deuxième est une vue sur le Sulgen avec son Wasserturm (château-d’eau) caractéristique et en arrière-plan  le Château de Hohenzollern.

Der Anblick der Schneelandschaften in Schramberg und der der Raumschaft Schramberg, welche mich via Facebook und über andere Wege während des Januar 2021 erreichten, weckten Kindheitserinnerungen, Erinnerungen an die Schulzeit im Gymnasium Schramberg. Diese Winterbilder erinnerten mich an die Schwarzwaldwinter die ich in den 1960,70 und 80 Jahre während meiner Kindheits und Jugendjahre in Schramberg erleben konnte. In Grünstadt war der Januar 2021 hingegen von Dauerregen und grauem Winterwetter geprägt.

Die Verwandlung der Landschaften durch den Januarschnee rund um Schramberg hat die Stadt Schramberg sogar dazu bewegt einen Photowettbewerb namens „Winter in Schramberg“ auszurufen. Auf diesem „Facebookalbum“ findet man Bilder von Schneelandschaften die wie aus einer fernen Vergangenheit auferstanden zu sein scheinen. Ich gebe hier auf paysages ein paar ausgewählte Bilder von Rainer Langenbacher die von der Stadt Schramberg auf Facebook veröffentlicht wurden wieder. Als ich diese Photos sah, tauchte ich in meiner Kindheit ein, – ich begann meinen Schulweg von den Höhen des Sulgens durch die tief verschneiten Tannenwälder in die Talstadt Schramberg. Ich lief das Steighäusle hin ab Richtung Gymnasium Schramberg, und auf der anderen Talseite gegenüber breitet sich der Schloßberg mit seinen Tannen aus. Tannen deren silbrig weiße Wipfel in den klaren azurblauen Winterhimmel ragten. Die Bilder von Rainer Langenbacher haben nicht den „Regard“, den Blick den ich als Schüler auf dem Schulwegs über Steighäusle über die Charlottenhöhe in die Talstadt Schramberg hatte, – und doch haben sie in mir die Erinnerung an die Atmosphäre der langen Schwarzwaldwinter geweckt, Erinnerungen an tief verschneite Wälder und Schneelandschaften. Die beiden Bilder von Rainer Langenbacher, die ich hier in paysages wiedergebe, zeigen zum einen den Schloßberg mit der Ruine Hohenschramberg und schneebedeckten Kiefern und Tannen, zum anderen einen Blick auf den Sulgen mit seinem charakteristischen Wasserturm und im Hintergrund die Burg Hohenzollern.

Photos: toutes/alle © Rainer Langenbacher/ Autorisation obtenue le 29.01.2021 par courrier électronique. Genehmigung am 29.1.2021 per email eingeholt.

Ein paar Tage im November 1989: Erinnerung zum Mauerfall aus Südwestdeutschland

Novemberblick auf die Grünewaldstraße in Mannheim - Neuostheim 02.11.2019
Novemberblick auf die Grünewaldstraße in Mannheim – Neuostheim 02.11.2019, © Christophe Neff

Im Jahr als die Mauer fiel, war ich Student der Geographie an der Universität Mannheim[1]. Ich wohnte damals in der Grünewaldstraße in Mannheim-Neuostheim. Grünewaldstraße 44, das war mein studentisches Domizil, – von Anfang des Studium bis zum Beginn meiner Assistentenzeit am Geographischen Institut der Universität Mannheim, d.h. bis zum Eingang des ersten Assistentengehaltes im Jahre 1994, dann bin ich ins Niederfeld gezogen, in eine weitaus komfortablere Wohnung mit Aussicht aufs Großkraftwerk Neckarau. Einen Teil des 9. Novembers verbrachte ich wohl mit einer Freundin, soweit lässt sich das aus meinem Tagebuch rekonstruieren[2]. Den anderen Teil des 9. Novembers wenn man so will, d.h. so ab 19:30 abends, habe ich damit verbracht den Ereignissen an der Berliner Mauer zu folgen. Ich habe in diesen Jahren ein Tagebuch geführt, – und gelegentlich tue ich das heute noch. Meistens nur persönliche Eintragungen, -und hier und da eine „politische/zeitgeschichtliche Notiz“.  Ja, und ab besagten Abend erhielt ich dann gegen 19:30 einen Anruf  von Martin.

Christophe, Christophe weißt du es schon, – die Mauer wird geöffnet, der Schabowski, der Schabowski, – ich habe es gerade im ZDF in den Heute Nachrichten gesehen“.

Ich war einerseits etwas erstaunt, andrerseits erschien mir nichts unmöglich, angesichts der sich überstürzenden Ereignisse in der DDR. Ich hatte ja keinen Fernseher, bzw. hatte ich ein altes Gerät, welches mir ein Schulfreund geschenkt hatte, welches ich aber vor allem als Buchablage nutzte, – als Fernseher habe ich den Apparat wohl fast nie benutzt. Las viel Zeitung, ging oft ins Kino, – der Fernseher fehlte mir an für sich nicht. Außer vielleicht an diesem Abend, dem Abend des neunten November neunzehnhundertneunundachtzig. Damit ich auch was von diesem historischen Ereignis mitbekam, verabredeten wir uns im „Welde“ – in „Johann’s Welde Reale Bierwirtschaft“ in der Dürerstraße ein paar Ecken weiter. Ins „Welde“ eine kleine Wirtschaft mit schöner Terrasse auf der Dürerstraße, inzwischen ist die Kneipe wohl auch verschwunden, ging ich als Student abends doch öfter mal hin, – kurz was essen, Spiegelei mit Fleischkäse, Wurstsalat mit Pommes, Tagesschau „gucken“. Wenn ich mich recht erinnere bekam  man einen gebratenen Fleischkäse  mit Bratkartoffeln und Spiegelei + zwei Pils für unter 10 Mark.  Ich saß also dort am Tresen, – schaute dort die „Tagesschau“ – und irgendwann trudelte auch der „Martin“ ein. Martin wohnte in Heidelberg, – studierte in Mannheim Jura – irgendwann hat er dann auf Geschichte in Heidelberg umgesattelt, – während meiner Assistentenzeit am Geographischen Institut der Universität Mannheim[3], haben wir uns dann irgendwie aus den Augen verloren. Es war also unzweifelhaft, – die DDR würde also die Grenzen öffnen, – die Mauer würde fallen.  An diesem Abend diskutierten wir noch lang, ob das Öffnen der Mauer auch eine Wiedervereinigung bedeuten würde.

Offensichtlich erschien uns, dass die Montagsdemos in Leipzig, in Dresden, die große  Demonstration auf dem Berliner Alexanderplatz am 4 November 1989, in der damaligen DDR weitgehend friedlich, d.h. ohne größeres Blutvergießen  verliefen, – das lag daran dass die Sowjettruppen nicht intervenierten, – und auch weil Moskau offensichtlich die schlimmsten Bluthunde in der SED zügelte, – aber würde man in Moskau, würde Gorbatschow auch einer Wiedervereinigung zustimmen? Wie würde man die Wiedervereinigung in London, aber vor allem in Paris bejahen. Ich konnte mir damals durchaus vorstellen, dass es in der französischen Regierung „Vorbehalte“ gegenüber einer „Wiedervereinigung“ Deutschland geben würde. Die Wunden die der zweiten Weltkrieg, die Nazibesatzung und die Kollaboration in Frankreich hinterlassen hatte waren tief, sehr tief und sie reichten bis in meine eigene Familie hinein[4]. Der Barbie Prozess im Frühsommer 1987 in Lyon hatte die gesamte französische Gesellschaft nochmals tief aufgewühlt. Dennoch glaubte ich, dass François Mitterrand, letztendlich doch einer „Wiedervereinigung“ zustimmen würde, aber sicher war ich mir natürlich nicht. An diesem Abend des 9.11.1989 konnte man noch nicht wissen, dass es letztlich und vor allem so schnell zur „zur Wiedervereinigung „ kommen sollte. Ich habe Helmut Kohl nie gewählt, aber er hat die Gunst der Stunde zu nutzten gewusst, und es geschafft die vier Siegermächte (Sowjetunion, USA, Großbritannien, Frankreich)  von der „Alternativlosigkeit“ der deutschen „Einigung“ zu überzeugen – und damit mit dem „Zwei-plus-Vier-Vertrag“ nicht nur deutsche „Einigung“ vollzogen sondern auch die völlige staatliche Souveränität Deutschlands wiedererlangt. Obwohl ich Helmut Kohl nie gewählt habe, bin ich ihm wohl, für das war er zwischen dem 9.11.1989 und dem 12. September 1990, d.h. der Tag an dem „Zwei-plus-Vier-Vertrag“ in Moskau unterzeichnet wurde, bis auf den heutigen Tage dankbar.

19erzählerAm Wochenende nach diesem historischen Abend, d.h. dem Wochenende 11/12.11.1989 bin ich wohl wieder zu den Eltern nach Schramberg gefahren. Ich fuhr während des Studiums in den Herbst und Wintermonaten sehr oft über die Wochenenden nach Hause, um den Mannheimer Nebeltagen, der Mannheimer Luft, die mir allzu oft Migräneattacken bescherte, zu entgehen. Auch wenn es im Schwarzwald meist erheblich kälter war als in Mannheim, auf den Höhen sei es nur auf dem Sulgen wo die Eltern wohnten, auf dem Fohrenbühl, oder auf anderen Schwarzwaldhöhen, – schien doch meist die Sonne, herrschte Licht[5]. Und an diesem besagten Wochenende, kam wohl mein Vater der Geschichts- und Französischlehrer an der Schule war an der ich auch mein Abitur abgelegt hatte, von einer Klassenfahrt aus dem Gebiet der ehemaligen DDR zurück.  In meinem Tagebuch findet sich zwar davon keine Notiz, aber meine Mutter hat vor 10 Jahre auf den Blogs Le Monde einen sehr schönen eindringlichen Text auf Französisch dazu verfasst „Vingt ans, déjà vingt ans….“, der u.a. auch diese „Schulfahrt“ in die ehemalige DDR im Herbst 1989 beschreibt, den man auch heute noch im Webarchiv  finden kann. Es erschien klar, dass uns gewaltige Veränderungen bevorstanden.  Wohin die Reise gehen würde, wusste an diesem Wochenende vom 11/12.11.2019 wohl niemand sehr genau. Ich erinnerte mich daran, wie ich ein Jahrzehnt vor der Öffnung der Mauer nach einem Norwegenurlaub mit den Eltern Westberlin besuchte. Wir kamen von Lübeck über Mecklenburg und Brandenburg über die alte Transitrecke Lauenburg – Ludwigslust –Berlin Staaken der Fernverkehrstraße 5 also die einzige Transitroute nach West Berlin die bis in die 1980 Jahre nicht als Autobahn ausgebaut war.  Man fuhr auf einer einfachen Landstraße durch die DDR. Zonengrenze, Landstraße durch ein graues, abgewracktes Land, Dörfern ohne Farbe, mit unendlichen Getreide und Kartoffelfelder die an Nordfrankreich erinnerten, die Seen die mir etwas erscheinen wollten wie die Glücksteiche aus Günter de Bruyn Erzählung „Fedezeen[6], im Westen Mecklenburgs großartige Buchenwälder und dann gegen Ost in Brandenburg also sozusagen gen Westberlin  immer mehr lichte Eichen und Kiefernwälder und dann die Mauer und endlich Westberlin. Aus meiner „jugendlichen Perspektive“ erschien mir die Landschaft um die Fernstraße 5 wie ein großes graues Gefängnis ohne Farben.  Ich war übrigens als Schüler, Jahre nach dieser ersten Begegnung mit dem Osten,  mit dem Geschichts-LK in der Jahrgangstufe 12 eine Woche in Berlin. Das war im Winter 1983, – die Mauer, Ostberlin das erschien mir immer noch so grau (und dazu noch kalt) wie Jahre als 14 Jähriger zuvor. Die Berlinfahrten meiner Schule, des Gymnasium Schrambergs, das war ja quasi fester Bestandteil des Lehrplanes (zumindest der Geschichts- und Sozialkunde Lk’s, aber auch schon der klassischen Oberstufen vorher) während der deutschen Teilung. Aber das galt wohl damals für viele traditionsbewusste Gymnasien im deutschen Südwesten. Außerdem wurden diese „Berlinfahrten“, soweit ich mich erinnere,  ja auch sehr großzügig von der Bundeszentrale für politische Bildung bezuschusst. Mein Vater der ja an der gleichen Schule Geschichte, Sozialkunde und Französisch unterrichtete, war fast sein ganzes Schulleben an dieser Schule Begleiter und Organisator dieser Oberstufenberlinfahrten[7].

An der Mauer entdeckte ich die Kreuze, die Gedenkstätten,  – bis heute unvergessen wie ich dort als wohl 14 jähriger das Schicksal von Peter Fechter (und vieler anderer Maueropfer) entdeckte. Besonders beeindruckte damals mich das große „Todeskreuz“ für Heinz Sokolowski. Mit meiner kleine Revuekamera die ich Jahre vorher für das erfolgreiche Übertreten ins Gymnasium geschenkt bekommen hatte, – das sogenannte kleine Abitur der Grundschule in Baden-Württemberg, die Probearbeiten, machte ich ein Bild dieses drei Meter großen Gedenkkreuz für Sokolowski. Das Bild befindet sich noch heute in meiner Diasammlung. Sollte ich es irgendwann einscannen oder einscannen lassen werde ich es nachträglich in diesen Blogbeitrag einstellen.

Was war das für ein Staat, der seine Einwohner, die doch nur die Freiheit wollten, wie die Kaninchen abschoss, sie jämmerlich wie damals Peter Fechter an der Mauer verbluten ließ. Was ich damals als 14 Jähriger nicht wusste, dass diese Mauer, noch für so viele andere oftmals sehr junge Menschen zur Todesfalle werden sollte. Ein paar Jahre nach unserem Familienbesuch in West Berlin wurde Marienetta Jirkowsky an der Mauer erschossen, – und noch im Februar 1989, also sieben Monate bevor die „Mauer“ fiel wurde Chris Gueffroy erschossen. Was mir damals als Schüler sofort bewusst wurde war, dass ich mit meinem „Freiheitsdrang“ sehr viel Glück hatte in Westdeutschland geboren zu sein, – wer weiß ob ich nicht drüber geboren, mit meinem Freiheitsdrang auch versucht hätte in den Westen zu kommen, vielleicht dann auch an der Mauer gescheitert oder in der Ostsee erfroren und ertrunken wäre[8]. Vielleicht sind mir auch noch deshalb einige der Namen der Maueropfer noch so präsent.

Auch wenn man an dem Wochenende vom 11/12.11.1989 noch nicht so genau wusste, was aus den beiden deutschen Staaten werden sollte, – ich war mir sicher, dass zumindest das „Morden“ an der Mauer ein Ende haben würde.

Ich dachte auch daran, wie ich ein paar Monate vorher, als ich meinen Reserveoffizierslehrgang an der Offiziersschule des Heeres Hannover absolvierte, und wir in Omnibussen an die Zonengrenze gebracht wurden, und wir irgendwo zwischen Schladen (östlich von Salzgitter)  und Bad Harzburg, mit dem Feldstecher, die Dienstgrade der  NVA Grenztruppen gegenüber von uns auf den „Grenztürmen“ identifizieren mussten[9]. Wir hätten ja auf einander schießen müssen im Ernstfall – und wir hätten wohl auch auf einander  geschossen, da bin ich sicher. Der dritte Weltkrieg, von dem in der zweiten Hälfte der 1980 Jahre sooft die Rede gewesen war, – da war ich mir doch an diesem Wochenende im November 1989 sicher –rückte mit einem Mal in eine weite Ferne[10]!

Auch das würde, so dachte ich mir  diesem Wochenende im November 1989, die Kriegsängste würden  bald der Vergangenheit angehören. Was ich mir damals aber nicht vorstellen konnte, war dass man die OSH in Hannover nach Dresden verlegen würde. Das erschien im Herbst 1989 noch wahrlich unvorstellbar.

JahrestageINach dem besagten Wochenendaufenthalt in Schwarzwald habe ich mir wohl „Johnson’s Jahrestage“ gekauft. Die Monate zwischen November 1989 und Sommer 1990, diese schicksalshafte Zeit, als die Wegmarken für das geeinte Deutschland gelegt wurde, verbrachte ich u.a. mit der Lektüre des Lebens der Gesine Cressphal. Als ich den Band 4 der Jahrestage im Sommer /Herbst 1990  zu Ende gelesen hatte, war Deutschland wieder ein vereinigter  Staat. Inwiefern das Land heute, d.h. im Jahre 2019, wirklich alle Gräben der Teilung überwunden hat ist eine andere Frage. Von den vielen Bilder, den Fernsehbildern die ja heute überall zirkulieren, habe ich übrigens wenig mitbekommen, – ich hatte ja keinen funktionierenden Fernseher,  – meine Wahrnehmung über den Mauerfall und die daraus JahrestageIIfolgende Wiedervereinigung, das waren vor allem Radiobeträge und die Zeitungsberichterstattung, sowie die Gespräche im Freundeskreis und in der Familie in Schramberg und in Aubord (Frankreich).  Familie in der DDR hatten wir übrigens nicht. Manches bekam ich auch einfach gar nicht mit, -vom Cellospiel von Rostropowitsch am Checkpoint Charlie las ich erst viel Jahre (1997) durch einen Artikel von Annick CojeanBerlin, 1989 : le maestro et le Mur“ im Le Monde, also 12 Jahre später .

Meinem Vater, der im Januar 1992 an einem  Krebsleiden verstarb blieb es noch vergönnt die deutsche Einheit zu erleben. Noch vor dem Krieg, 1938 in Saulgau in geboren, in Oberschwaben aufgewachsen, hatte er immer von der deutschen Einheit geträumt, aber wohl bis zum Sommer 1989 nicht daran geglaubt, dass er die „Einheit“ je erleben würde[11].

Mutmassungen über JacobIch habe diesen Text aus meiner „Erinnerung“ an einem nebligen Novembersonntag verfasst. Als Grundlage dienten mit vor allem meine persönlichen Erinnerungen, meine sehr dürftigen Tagebuchnotizen von damals. Auf andere Quellen habe ich beim Schreiben dieses Textes kaum zurückgegriffen. Die Heute Nachrichtensendung von 19:00 vom 7.9.1989 nochmals auf Youtube angeschaut, – die hatte ich ja damals wie weiter beschrieben gar nicht gesehen. Die Jahrestage von Johnson nochmals aus dem Bücherregal gegriffen, auch wieder in Johnsons „Mutmassungen über Jacob“ geschaut und nochmals durch de Bruyn’s „Feedezen“ geblättert. Annick Cojean Artikel „Berlin, 1989 : le maestro et le Mur“ aus dem Monde habe ich beim Schreiben nochmals zur Hand genommen.

Schramm Möbelwagen in Saulgau (1950 Jahre)
Schramm Möbelwagen in Saulgau (1950 Jahre), Photo aus dem Eulenalbum meines Vaters  Winfried Neff

In meines Vaters Photoalbum, dem sogenannten „Eulenalbum“  aus den 1950 Jahren geblättert. Mein Vater hatte uns von einer Reise in den Osten, d.h. in die SBZ, erzählt und ich hoffte vielleicht Bilder von dieser Reise in dem Photoalbum zu finden.  Die Reiseerinnerungen meines Vaters aus den 1950 Jahren waren übrigens die Begründung dafür, dass wir in den 1970 Jahren von Norwegen und Dänemark kommend, den Weg über die Fernstraße 5 von Lauenburg nach Westberlin wählten[12]. Aber im „Eulenalbum“ des Vaters, da sind nur Bilder aus Saulgau, aus Oberschwaben, einer Alpenquerung mit dem Fahrrad nach Südtirol zu finden.  Und Bilder vom Bruder meines Vaters, dem Reinhard, der 1957 als vierjähriger an der Kinderlähmung verstarb. Vielleicht trügt mich ja auch die Erinnerung, und mein Vater hat als Jugendlicher nie eine solche Reise in den Osten unternommen. Es war übrigens in den 1950 Jahren durchaus noch möglich, in den „Osten“ in die SBZ zu reisen – und auch wieder heil zurück nach Westdeutschland zu kommen.  Übrigens sehr schön beschrieben in dem Roman „Nächstes Jahr in Berlin“ von Astrid Seeberger. Ja es gab sogar vereinzelt Menschen die freiwillig von West nach Ost gezogen sind, – wie Beispiel zum Horst Kasner der Vater von Angela Merkel der 1954 von Hamburg aus in den „Osten“ zog um eine Pfarrstelle in Quitzow bei Perleberg in Brandenburg anzutreten. Oder Wolf Biermann zog auch in den 1950ern von Hamburg aus den Osten. Natürlich verließen sehr viel mehr Menschen den Osten Richtung West, – diese andauernde Republikflucht Richtung Westen in den 1950 Jahren – war ja wohl die Begründung für den Mauerbau und die „Grenzbefestigungen“ an der Zonengrenze – man wollte den andauernden, nie versiegenden Strom von Ausreisenden,  die Ausreisenden die man auch „Republikflüchtlinge“ nannte in die „Bundesrepublik Deutschland“ in den 1950 Jahren ein für alle Mal beenden.

Der vorliegende Text ist also als ein „erweitertes Gedächtnisprotokoll“ über vier Tage im November 1989 die Welt bewegten zu lesen. So wie ich aus der Erinnerungen die Tage um den Mauerfall, also den 9. November, die folgenden 10,11 und 12 November in Mannheim und Schramberg im Jahre 1989 erlebte.

Zu den eingestellten Bildern:

Blick vom Feuerbachplatz auf die Häuserreihe der Grünewaldstraße in Mannheim – Neuostheim mit dem Gebäude Hausnummer 44 in welchem ich als Student wohnhaft war, aufgenommen am Nachmittag des 2 November 2019.

Bildscan eines Möbelwagens der Firma Wilhelm Schramm, Saulgau – von meinem Vater in den 1950 Jahren in der Karlstraße in Saulgau aufgenommen. Das Bild stammt aus dem „Eulenalbum“ meines Vaters. Als das Bild aufgenommen wurde, war die Zonengrenze die Deutschland teilte noch etwas durchlässig.

Weiterhin noch ein paar Scans von Buchtiteln an die ich mich beim Schreiben dieses Textes erinnerte – oder die ich tatsächlich wieder in die Hand nahm und daraus auch wieder ein paar Sätze las.

Bilder außer die Buchtitelscans alle © Christophe Neff bzw. Winfried Neff

Literatur:

Bruyn, Günter de (1982): Feedezen. In: Schmitt, Hans – Jürgen (Hg.): 19 Erzähler der DDR.  Frankfurt am Main, Fischer Taschenbuch Verlag, ISBN 3-596-21210-3.

Johnson, Uwe (1988): Jahrestage : aus dem Leben von Gesine Cresspahl. Frankfurt am Main: Suhrkamp, ISBN 3-518-11500-6, kart. in Kassette.

Johnson, Uwe (1962): Mutmassungen über Jakob. Roman. Frankfurt a.M. ; Hamburg : Fischer Bücherei. 113-122. Tsd. Januar 1969

Neff, Winfried (1950-1959): Eulenalbum. Unveröffentlichtes Photoalbum über die Jugendjahre in Saulgau, Oberschwaben und Südtirol. (im Privatbesitz des Verfassers des „paysagesblog“)

Neff, Christophe ( 1989-1990): Tagebuchaufzeichnungen 21.03.1988- 11.1.1990. Unveröffentlichtes Tagebuch. Mannheim-Neuostheim/Schramberg- Sulgen.

Seeberger, Astrid (2016): Nächstes Jahr in Berlin. Roman. Aus dem Schwedischen von Gisela Kosubek, Zürich, Arche Literatur Verlag. ISBN 978-3-7160-2751

Seiler, Lutz (2014): Kruso. Roman. Berlin, suhrkamp, ISBN 978-3-518-42447-6

Tellkamp, Uwe (2010): Der Turm. Geschichte aus einem versunkenen Land. Roman. suhrkamp Taschenbuch 4160. Frankfurt am Main 2010. ISBN 978-3-518-46160-0

Christophe Neff, geschrieben in Grünstadt am Sonntag den 10 November 2019, veröffentlicht am Donnerstagabend des 14. Novembers 2019

P.S: Zum zwanzigsten Jubiläum des Mauerfalls verfasste ich am 10.11.1999 in paysagses den Text „Hinweis auf drei deutsch-französische Innenansichten zum 9. November“.

[1] Über meine Studenten und Assistentenzeit in Mannheim siehe auch den Blogbeitrag „Mannemer Dreck- traumhafte Zeiten – eine autobiographische Zeitreise mit Musikbegleitung nach Mannheim“sowie in Teilen der zweisprachige Post (dt./frz.) “ Mannheim les palmiers – photos sur le vif d’un paysage urbain particulier

[2] Tagebucheintrag vom 09.11.1989:   „9.11.1989 Mannheim-Neuostheim Donnerstag. Ein bemerkenswert schöner Tag. Letzte spätherbstliche Stunden mit …., – und Nachts fällt dann die Mauer.“

[3] Zur Geschichte des Faches Geographie an der Universität Mannheim, siehe auch „Das Fach Geographie an der Mannheimer Hochschule

[4] Siehe u.a. auch « Blognotice 22.01.2013: pensées personnelles franco-allemandes sur le cinquantième anniversaire du Traité de l’Elysée », « Quoi qu’il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas (18.06.1940 – 18.06.2010) », « Blognotice 6.5.2011 : – souvenir d’une longue attente pour un enfant du Pays-Haut mort en déportation »,

[5] Siehe auch das Kapitel „Das Licht des Fohrenbühles – die Wiederentdeckung des heimatlichen Schwarzwaldes und der Raumschaft Schramberg aus Mannheimer Perspektive“ im Blogbeitrag „Mannemer Dreck- traumhafte Zeiten – eine autobiographische Zeitreise mit Musikbegleitung nach Mannheim.

[6] Die Erzählung „Fedezeen“ von Günter de Bruyn hatte ich in dem Band „19 Erzähler der DDR“ welcher von Hans-Jürgen Schmitt herausgeben wurden, gelesen. Buch was ich als Oberstufenschüler mir 1982 gekauft hatte, und welches ich dann regelrecht verschlungen hatte. Wobei eine Vorgängerausgabe dieses Buches sich wohl auch schon in der Bibliothek meines Vaters befand, was ich dann wohl auch vor der Reise mit den Eltern durch Mecklenburg und Brandenburg gelesen hatte. Aber da ich mir schon in jungen Jahren eine eigene „Bibliothek“ aufbauen wollte, hatte ich mir später ein eigenes Leseexemplar gekauft.

[7] In der Diasammlung meines Vaters gibt es auch eine umfangreiche Bilddokumentation dieser Berlin – und DDR- Oberstufenfahrten des Gymnasiums Schramberg.

[8] Vielleicht hatte mich viele Jahrzehnte später die Lektüre des Romanes „Kruso“ von Lutz Seiler so berührt.

[9] Zu meiner Reserveoffiziersausbildung bei der Bundeswehr siehe u.a. „Ottmar Schreiner – Sozialdemokrat, Fallschirmjägeroffizier und Katholik (21.04.2013)

[10] Was man in dieser Zeit, als ich mich in der Bundeswehr zum Reserveoffizier habe ausbilden lassen, erleben konnte, kann man sehr gut in Tellkamps Roman „der Turm – Geschichte aus einem versunkenen Land“.

[11] Zu meinen Saulgauer, jetzt Bad Saulgau genannt Erinnerungen, siehe u.a. „Blognotiz 16.11.2014: Novembererinnerungen an Saulgau – Gedanken zum Volkstrauertag 2014

[12] Das war soweit meine Erinnerungen korrekt sind der Sommer 1978.

De Schramberg à Paris en vélo – souvenirs de ma première rencontre avec « Notre – Dame de Paris»

Detail Notre-Dame -de-Paris (Westportal)

Je venais juste d’avoir dix-sept ans. J’arrivais en vélo, depuis Schramberg en Forêt-Noire,  après avoir traversé la Forêt-Noire, les Vosges via le Col de la Steige, la Lorraine en passant par Colombey les Deux Églises. En fait c’était un pari avec mes camardes cavaliers du club d’équitation de Schramberg  du Beschenhof à Schramberg-Sulgen, – que j’arriverais  à faire le trajet « Schramberg- Paris » en trois jours en vélo. La nuit tombant, longeant la Seine, Quai de la Tournelle, Quai de Montebello je découvris la silhouette de la Cathédrale Notre-Dames de Paris. J’en fu ébloui, et ébloui je continuais à forcer les pédales, j’avais encore  les Champs-Élysées  devant moi, avant d’enfin arriver à la Place de l’Etoile. En fait, je ne me rappelle plus très bien si les frères et sœur Laetitia & Bruno M., m’avaient cherché en voiture  avec leur père, à la Place de l’étoile ou à la Porte Maillot, mais je pense que ce fut la Porte Maillot. Mais je me rappelle encore très bien les pavés des Champs-Élysées, j’étais crevé il faisait nuit, et comparé à la Haupstrasse de Schramberg, il y avait une circulation assez dense.

Laetitia et Bruno, que je les ’avais connus au camping de Mus, dans le Gard pas loin de Vergèze. C’est au camping du Mus, ce camping qui longeait la voie ferrée Nîmes – Montpellier, qu’on avait passé l’été 1980 en famille avec la tante et l’oncle alsacien, – mon grand-père Jean Migliori était malade, mourant – et nous passions les journées soit à l’hôpital à Nîmes, soit chez la grand-mère à Aubord, – soit parfois à la plage au Grau – du – Roi ou à La Grande Motte, ou simplement à la petite piscine de Calvisson. C’était en 1980 et il y avait encore des trains de marchandise sur la ligne de Chemins de Fer Nîmes- Sommières -Le Vigan. On pouvait voir passer le train du soir vers Le Vigan, en fin d’après-midi depuis la piscine de Calvisson.  D’une part ce fut un été triste, car je perdais mon grand-père, – mais le chagrin n’était pas trop douloureux, grâce aux amitiés de vacances de camping comme Bruno et Laetitia. Donc en été 1981 je leurs rendis visite en faisant le trajet Forêt-Noire – Paris en vélo.

Voyant « Notre Dame » en flammes, ce soir du lundi 15 avril 2019 sur mon écran notebook, je me suis souvenu comment j’ai aperçu dans les derniers rayons de soleil d’un soir d’été en 1981 depuis mon vélo la vielle « Dame ». Mes visites de « Notre Dame », la première tout de suite après avoir débarqué à vélo à Paris, où j’avais entre autres visité une partie de la charpente, cette forêt de poutres. Je suis revenu plusieurs fois depuis rendre visite à la vielle dame, la dernière fois je pense ce fut durant un congrès en 2002[1]. En fait je  ne logeais qu’à quelques pas de l’Île de la Cité , le congrès se tenait à la Sorbonne. C’était d’ailleurs aussi la dernière fois que je mis les pieds à Paris intra-muros. Depuis j’ai vu assez souvent Notre Dame et aussi la tour Eiffel depuis l’avion traversant le ciel de Paris, les avions reliant Francfort à Lisbonne survolent assez souvent Paris. Et naturellement beaucoup de changements d’avion à CDG ou à Orly, sans mettre les pieds en dehors de l’aéroport. Le contact avec Bruno & Laetitia s’endormit pendent mon bac, le service militaire, -mes stages d’application d’officier de réserve à la Bundeswehr etc. Les flammes de Notre Dame ont fait ressurgir les souvenirs de ma première rencontre avec Notre Dame en 1981, de l’été passé chez Laetitia & Bruno – et ceci après presque 38 longues années.

Voyant la toiture de Notre Dame dévorée par les flammes j’avais l’impression que le cœur de la France éternelle saignait. Notre Dame de Paris n’est certainement pas la seule église avec laquelle j’ai disons un lien affectif spécial. La Cathédrale de Strasbourg certes, – pour diverses raisons familiales & personnelles, mais aussi historiques comme par exemple le serment de Koufra « « Jurez de ne déposer les armes que lorsque nos couleurs, nos belles couleurs, flotteront sur la cathédrale de Strasbourg » ou pour ainsi dire où souvenirs personnels et histoires convergent, – pour ma grand-mère Germaine Migliori, qui décéda en 2011, c’était certainement son église, sa cathédrale. Dans mes souvenirs d’enfance[2] – la cathédrale de Strasbourg fut certainement la plus grande, la plus impressionnante et certainement la plus belle des Cathédrales.

Ou la petit église St.Nickolaus à Buchenberg (Königsfeld), église presque millénaire, certainement une des plus anciennes églises de Forêt – Noire, qui est tellement inconnue, dont on ne trouve même pas d’article Wikipédia, et je parle ici de wikipedia.de. Perdue au fond de la Forêt – Noire elle attend d’être découverte par le pèlerin à la recherche d’églises romanes dans le Sud de l’Allemagne. Ou par exemple les vitraux de la Cathédrale Saint-Paul d’Abidjan m’ont laissé un souvenir inoubliable. Ou  le silence du Prieuré de Serrabone sur les contreforts du Canigou,- mais apparemment je dirais que dans ma géographie imaginaire- Notre Dame de Paris et l’Ile de la Cité est le cœur de la France éternelle – ou le centre de ma géographie imaginaire de la France.

En voyant les blessures et les séquelles que l’incendie de dimension dantesques a laissées derrière soi, je disais à ma fille Viola, que je ne pensai pas voir de mon vivant la Cathédrale de Notre Dame reconstruite, – en tous cas pas la « forêt » de la charpente de la toiture. Dans ce contexte les annonces du gouvernement, de reconstruire la cathédrale en cinq ans, me semble être très ambitieuses, et parfois je me demande si en dehors des travaux de stabilisation et de sécurisation où la vitesse s’impose,- il  ne serait peut-être pas nécessaire de prendre plus de  temps de réflexion, à réfléchir à ce que l’on veut reconstruire[3]. La reconstruction d’un bâtiment millénaire, où l’histoire, l’imaginaire[4], le temps et même divers architectes on laissé leurs traces[5], nécessite je pense un temps d’analyses, de réflexion. Consolider avant de rebâtir à la hâte, me semble être une meilleure option[6].

Peut-être me suis-je trompé en disant à ma fille que je ne verrai pas de mon vivant Notre Dame de Paris reconstruite. Je ne le sais pas. Je sais par contre, que grâce à la formidable action des pompiers de Paris, le pire a été évité, – « Fluctuat nec mergitur » – battue par les flots de l’histoire elle ne sombre pas !

La Cathédrale de Notre Dame en flammes m’a fait ressurgir le souvenir, de l’été 1981 – une aventure en bicyclette entre Schramberg et Paris, l’Île de la Cité, le quai de Montebello, la  charpente dite la « forêt »  de Notre Dame. En 1981, c’était déjà un monument très apprécié par les touristes, mais l’affluence n’était en aucun cas comparable aux masses de touristes de nos jours. On pouvait encore, après avoir gravi les 387 marches pour attendre le sommet de la tour sud paisiblement regarder les flots de la Seine s’écoulant sous le petit pont, les bouquinistes sur les quais de la Seine, –  c’était un peu le paysage – dont nous parlait notre livre de français au Gymnasium Schramberg. Le livre s’appelait « Salut »,  et entre 1975 -1985 de milliers de lycéens allemands du Bade-Wurtemberg apprenaient leurs premiers mots de français, dans un paysage imaginaire que ce livre d’apprentissage de français dessinait  entre « Boul  Mich » et l’Île de la Cité. C’était très loin de l’image du roman de Victor Hugo sur Notre Dame de Paris. Mais ce fut aussi une découverte des paysages de Paris. La plupart de mes collègues bacheliers ont surement découvert « Notre Dame de Paris », comme d’ailleurs moi-même par le film de  Jean Delannoy  sur le scenario de Jean Autrèche et de Jacques Prévert se basant sur le roman de Victor Hugo avec l’interprétation inoubliable de Gina Lollobrigida dans le rôle d’Esméralda[7].  Plus tard j’ai lu des extraits du livre dans la bibliothèque de mes grands-parents à Aubord. C’était un volume des Œuvres complètes de Victor Hugo du Club français du livre édité par Jean Massin. Peut-être un jour relirai- je le roman de Victor Hugo – sûrement en version poche – car Œuvres complètes de Victor Hugo du Club français du livre édité par Jean Massin dans leurs reliures rouges si caractéristiques semble avoir disparu dans les méandres du temps de l’héritage familial.

Et naturellement je reviendrai sur les lieux de ma jeunesse, pour voir comment progressent les travaux de reconstruction de « Notre-Dame de Paris », et pour me souvenir d’un voyage en vélo de Schramberg à Paris à travers la Forêt – Noire et les Vosges, l’ascension du Col de la Steige. C’était 1981, quelques semaines après l’élection de François Mitterrand, le peuple de gauche fêtait la victoire (on a gagné !!!)[8]  – et moi j’étais jeune – et je fêtais surtout ma jeunesse.

Quelques 15 années plus tard je suivais les obsèques de Mitterrand à Notre Dames de Paris à la télé[9], – la voix de Barbara Hendricks, les mots du Cardinal Lustiger,  les larmes de Helmut Kohl résonnaient dans Notre Dame et sur nos écrans de téléviseurs et ceci même en Allemagne….[10]

Photo(s) prise(s) par ma fille, Viola Veronika durant une visite de Notre Dame, en aout 2015  (© V.V. Neff 2015, © blog paysages 2019)

 

Sources & Ouvrages citées :

Filippetti, Aurélie (2003) : Les derniers Jours de la classe ouvrière. (Stock – Le Livre de Poche), ISBN 2-253-10859-6

En plus différentes versions de « Notre-Dame de Paris. 1482 » de Victor Hugo.

Christophe Neff, écrit pendant la semaine sainte 2019, publie le Samedi 20.04.2019

P.S. : C’est certainement un des derniers billets de paysages dans sa formule « Les Blogs Le Monde ». Comme je l’ai déjà décrit dans le précédent billet, le Monde va fermer les blogs abonnés le 5. Juin 2019.

[1] Ce fut la participation au Congrés „Environmental dynamics and history in Mediterranean areas, Paris, Universite de Paris-Sorbonne, 24-26 avril 2002

[2] Avant de déménager à Aubord dans le Gard, mais Grand-parents habitait à Eckbolsheim près de Strasbourg, – et je passais beaucoup de temps chez eux, voir aussi : « Les cloches de Pâques introuvables sur Wikipedia.fr (24.4.2011) » et « Blognotice 22.01.2013: pensées personnelles franco-allemandes sur le cinquantième anniversaire du Traité de l’Elysée ».

[3] Voir aussi le tweet d’Aurélie Fillipetti  « Reconstruire…bien sûr. Mais pourquoi tant de hâte? Pour nous rassurer de quoi? Serions-nous incapables d’accepter une part d’irrémédiable? Même refaite à l’identique NotreDame ne sera jamais la même; cet incendie est inscrite dans son histoire. Prenons le temps de la tristesse. »

[4] Voir aussi par exemple Anne-Marie Thiesse « Avec Hugo, Notre-Dame est devenue la cathédrale de la nation » dans le Monde (MERCREDI 17 AVRIL 2019,p.14) (version électronique ici), ou Raphaëlle Leyris « Une « cathédrale de poésie » devenue source d’inspiration pour la littérature  D’innombrables écrivains, à la fois français et étrangers, ont chanté dans leurs écrits les louanges du majestueux édifice, à l’image de Victor Hugo »  (MERCREDI 17 AVRIL 2019,p.13) (version électronique ici).

[5] Voir aussi l’article de Laurent Carpentier « Viollet – le – Duc, restaurateur de mythes. L’architecte français réinventa Notre Dame de Paris au XIXe siècle, en se référant à un Moyen Age revisité » dans le Monde, SAMEDI 20 AVRIL 2019, p.24, version électronique voir ici.

[6] Dans se contexte je suggere de lire « Notre-Dame : pour une cathédrale du XXIe siècle », l’editorial du Monde du 18.04.2019 (Éditorial du Vendredi 19 avril 2019,p.30 dans la version imprimée du Monde)

[7] Sur le rôle du cinéma dans l’imaginaire de Notre Dame, voir aussi « Au cinéma, le joyau gothique piégé dans le rôle que lui a écrit Hugo La cathédrale parisienne doit l’essentiel de sa carrière – essentiellement hollywoodienne – au roman de l’écrivain » de Thomas Sotinel dans le Monde du MERCREDI 17 AVRIL 2019, p.13.

[8] Très belle description de l’ambiance festive après la victoire de François Mitterrand en 1981 dans le chapitre« Le Grand Soir » du roman autobiographique « les derniers jours de la classe ouvrière » de Aurélie Filipetti. Au début de paysages j’avais déjà écrit quelques mots sur ce roman dans les billets «I. Un blog sur les paysages : un petit début – ou quelle langue choisir ? », «  Blogroll : Aurélie Filippetti »,  et puis pour la sortie de la traduction allemande du livre ceci « Blognotice 03.12.2014: La traduction allemande de « La fin de la classe ouvrière » d’Aurèlie Filippetti dans les 20 livres à lire du Literaturherbst 2014 du Spiegel-online ».

[9] Sur le rôle de Notre Dame dans l’histoire de France voir par exemple « Une cathédrale dans l’histoire Construit il y a plus de 850 ans, l’édifice a été témoin des grands événements qui ont marqué le pays » le récit de Jérôme Gautheret dans le Monde (MERCREDI 17 AVRIL 2019, p.12)(version électronique ici)

[10] Document Ina sur les obsèques de François Mitterrand à la Cathédrale Notre-Dame de Paris. A voir ici !

Erinnerungen an die „märklinModerne“

märklin moderne buchdeckelDas Buch die „märklinModerne – vom Bausatz und zurück/From Archtecture to Assembly KIT and Back again“ habe ich durch den Artikel „Avantgarde H0 Mythos Alltag: Modelleisenbahnträume und ihre Wurzeln in der Wirklichkeit – Eine Ausstellung „Märklin Moderne[1] im Deutschen Architekturmuseum in Frankfurt“ von Markus Clauer in der Rheinpfalz entdeckt[2], [3]. Schon die Lektüre des Artikels von Clauer ließ in mir Kindheitserinnerungen an unsere Märklinbahn im Lärchenweg auf dem Sulgen[4], aufsteigen. Lange, lange ist das alles her – aber die Märklinbahn[5] zumindest die Lokomotiven, das Wagenmaterial ist immer noch da. Verpackt und dennoch quasi betriebsbereit, steht die Bahn  in unserem Keller bzw. auf der Bühne. Immer mal wieder zur Winterzeit, wird sie kurz als „Parkett & Teppichbahn“ wieder zum Leben erweckt. Die Ausstellung im Architekturmuseum habe ich noch nicht gesehen, hingegen habe ich mir das Buch gekauft und gelesen – und damit meine kleine Sammlung von „Ausstellungskatalogen“ wieder etwas vergrößert.

Als mein Bruder und ich in den Wintermonaten der 1970 Jahre, im Hobbykeller des neu gebauten Atriumhauses im Lärchenweg auf dem Sulgen mit unserer Eisenbahn spielten, welches wir im Winter 1971/72 bezogen hatten, hätten wir uns wohl nie träumen lassen, dass es einen Zusammenhang zwischen Architektur und Modelleisenbahn gäbe. Aber unsere Bahn war mehr eine Spiel- und Betriebsbahn. Tischtennisgroße Spanplatte, zwei Stromkreise, – eine angedeutete Gebirgsbahn – ein paar Fallerhäuschen, – aber eine richtige Landschaft hatten wir nie. Mein Bruder begann schon früh an den Loks herumzuschrauben, – da waren wohl schon die ersten Anlagen zu seinem Beruf gelegt, er ging ins technische Metier – wurde Feingeräteelektroniker. Ja, und eine Märklinbahn hat er auch noch. Man könnte ihn auch im Gegensatz zu mir als einen Märklinisten bezeichnen. Im vorliegenden Buch, wird ja Märklin als Synonym für „Modellbahn“ und „rollendes“ Material verwendet. Einerseits ist das für große Teile Süddeutschlands korrekt, andererseits gab es und gibt es auch andere Hersteller von Modelleisenbahnen. In meinen Schramberger Kinderjahren, gab es auch Buben die hatten eine Fleischmann oder eine Arnold-Rapido im Kinderzimmer oder Hobbykeller stehen. Beim „Eisenschweizer“ in der Haupstrasse konnte man die Märklin, aber auch ausgewählte Roco oder Liliput Modelle erwerben. Beim „Kosel“ in der Lauterbacherstrasse Fleischmann und Arnold-Rapido.  Fleischmann oder Arnold-Rapido hatten die Nachbarsbuben, deren Väter vom „Diehl“ nach Schramberg versetzt wurden, nachdem die damalige Firma Diehl die Junghanswerke Ende der 1960 Jahre erworben hatte. Nürnberg, – das war auch einmal eine Modelleisenbahnmetropole – wenn man nur an die Marken Arnold-Rapido, Bing, Fleischmann, Trix,   – denkt. Aber das ist ja inzwischen fast schon Modelleisenbahngeschichte. Was auch wohl Modelleisenbahngeschichte ist, dass damals bei den meisten Buben (zumindest in meinem Kindheitsumfeld) eine Modellbahn im Kinderzimmer stand, meistens war es eine Märklin, aber eben nicht immer. Hingegen kann ich mich nicht daran erinnern, irgendwo in einem dieser Kinderzimmer eine richtige „Modelleisenbahnlandschaft“ gesehen zu haben. Das waren dann wohl eher „Erwachsenanlagen“ – oder eben die mobilen Schauanlage die hier und da mal im Albert Schweizer Saal in der Talstadt Schramberg zu sehen waren[6]. Die einzige Modellbahnanlage aus Kindheitstagen, in der eine es richtige Landschaft zu bestaunen gab, an die ich mich erinnern kann, war die „Schwarzwaldanlage“ – des Freizeitpark Hardt. Eine richtige Märklinbahn mit Landschaft, Siedlung und Gebirge, die man auch noch heute besuchen kann. In diesem Sinn auch schon Modelleisenbahngeschichte, weil diese Modellbahn schon Jahrzehnte vor den großen Modelleisenbahnschauanlagen 2000 Jahre wie z.B.  in Hamburg das Minaturwunderland in Hamburg oder die etwas weniger bekannte, aber durchaus bewundernswerte Schwarzwald-Modellbahn von Thomas Panzer in Hausach[7], im Jahre 1975 „auf dem Hardt“ das Licht der Welt erblickte[8]. Dem Minaturwunderland wurde im Buch „Märklin-Moderne“ unter Titel dem „Hamburger – Modelle – was bleibt vom City-Hof?“ ein ganzes Kapitel gewidmet, – die „Schwarzwaldbahn“ von Thomas Panzer wird leider ausgespart.

Märklin als Synonym für Modelleisenbahn, einschließlich Rollmaterial, Gleis und Modellbahnlandschaft, ist durchaus auch in der Belletristik angekommen. In Tellkamps Turm[9], welches ich persönlich für einer besten deutschsprachigen Romane der letzten zwanzig Jahre halte, finden sich im Kapitel „Wolken im April 26“ folgende Zeilen: „»Glaubst du, dass es die Wahrheit gibt?« Verena zupfte den Pullover zu recht, dessen Ärmel sie über der Brust verknotet hatte. Siegbert ließ sich Zeit mit einer Antwort. Es war warm, der April schien Kredit beim Mai aufgenommen zu haben. Sie lagen im Gras eines Abhangs über dem Kaltwasser, Christian beobachtete die wechselnden, von Strömungen und Wind getuschten Schriften auf dem Apfelgrün der Talsperre. Am anderen Ufer tuckerte die Erzgebirgsbahn, klein wie ein Märklin-Spielzeug, setzte die Fichten an der Trasse unter Dampf[10].“ Christian Hoffmann, der hier die Erzgebirgsbahn unter den Fichten dampfen sieht, würde wohl eher an eine Pikomodellbahn gedacht haben, denn in der DDR war Märklin als Modellbahnhersteller gar nicht präsent. Als Tellkamp den Roman dann Jahre später verfasste, war wohl inzwischen in ganz Deutschland der Name Märklin zum Synonym für Modelleisenbahn geworden. Als ich vor Jahren diese Textstelle gelesen hatte, erinnerte ich mich an unsere Familienfahrten ins Elsass durchs Kinzigtal, die Großeltern wohnten bis Anfang der 1970er in Eckbolsheim bei Strasbourg, – damals konnte man dort noch auf der Kinzigtalbahn regelmäßig Dampfloks fahren sehen. Meistens waren es Tübinger oder Freudenstädter 38er. Man kann diese Szenerie im kürzlich erschienen Buch „Mit Dampf und Diesel durch den Schwarzwald“ von Heinrich Baumann im Kapitel Kinzigtal schön nacherleben. Man könnte es auch in einem „Modul“ oder Dioroma nachbauen – oder sich den Modellbahnhof „Halbmeil“ der Modell Eisenbahn Freunde Kinzigtal ansehen. Märklin war aber in den 50er und 60er Jahren weit mehr an als nur eine „Spielzeugeisenbahn“ – der Begriff Modelleisenbahn war wahrscheinlich damals noch gar nicht so gebräuchlich. Eine Märklinbahn im Kinderzimmer, gar noch mit einer Märklin V 200, das war das erlebte „Wirtschaftswunder“ in den eigenen vier Wänden[11]. Wie viele „Kriegerwitwen“, „Vertriebenenfamilien“ etc. haben sich in der Nachkriegszeit die „Spielzeugeisenbahn“  vom Munde abgespart [12]?

Ja, und da gab es noch die „Villa im Tessin“ – im Buch „märklinModerne“ sind der Villa im Tessin, – gleich mehrere Kapitel gewidmet, – die hing als Plakat von Klaus Staeck – jahrelang im Arbeitszimmer meines Vater. Meine Eltern waren überzeugte Sozialdemokraten – und so fand die Villa im Tessin von Klaus Staeck ihren Weg in unser Atriumhaus im Lärchenweg. Die Faller Ho Villa im Tessin hat nie auf unsere Modellbahnanlage im Lärchenweg gefunden. Unsere Familie wohnte ja damals selbst in den sogenannten „Studienratsvillen“ im Lärchenweg[13], – einer Siedlung von Artiumshäusern, die soweit meine Erinnerung korrekt ist, von der Schramberger Wohnungsbau Gesellschaft auf Grundlage der Pläne der Architekten Paul Gais und Georg Stollbert Anfang der 1970er Jahre im Neubaugebiet Eckenhof auf dem Sulgen erbaut wurde[14]. Da war der Wunsch nach einer „Villa im Tessin“ – auf der Modelbahnanlage wohl nicht so groß.  Wobei man bestimmt aus diesen Atriumshäuser oder Gartenhofhäuser am Lärchenweg wie die Häuser bei Baubeginn von der SWB benannt wurden,  gute „Ho/N“ Modellhäuser hätte machen können. Aus traurigem Anlass, der Vater eines Freundes aus Kindheitstagen war verstorben, ich war nach Schramberg zur Beerdigung nach Schramberg gefahren, unsere Eltern hatten gemeinsam im „Lärchenweg“ mit anderen Kollegen vom Gymnasium gebaut, hatte ich die Gelegenheit nochmals so ein Atriumshaus betreten zu können. Lichtdurchflutet, obwohl es ein Winternachmittag war – das Wohnzimmer – wahrlich für die damalige Zeit eine moderne Vorstellung von Wohnen. Als Kind hatte ich schon mal vorgestellt die Siedlung in Teilen nachzubauen und mit einem imaginären Eckenhofbahnhof zu ergänzen – und das ganze mit einem Nachbau der von Karl Hans Neumann entworfenen neuen St. Laurentius Kirche auf dem Sulgen zu erweitern. Also keine Untergrundbahn wie der Theobald in der Wochenendausgabe vom 18. März 1987 im Schramberger Lokalteil des Schwarzwälder Boten spottete , aber immerhin hätte es einen Modellbahnhof „Lärchenweg“ gegeben[15]. Mit etwas bastlerischen Geschick wäre es bestimmt möglich gewesen, aus dem Fallerbausatz Moderne Kirche B-235, die sich an der (Karin Berkemann Moderne Kirche 93 – 99) an der Kirche St. Katharina in Gütenbach orientiert, ein an der St. Laurentius angelehntes Ho-Modell zu basteln. Aber über dieses bastlerische Geschick habe ich nie verfügt, – was bestimmt auch einer der Gründe war, dass bei uns im Keller im Lärchenweg nie eine richtige Modelleisenbahnlandschaft entstand[16]. Und was die „Nachkriegsmoderne“ betrifft,  – im ländlichen Raum der 1960/70er Jahre der alten Bundesrepublik gab es natürlich weit weniger Vorbilder als in den urbanen Verdichtungsräumen. Deshalb werden Modelle, die die „Nachkriegsmoderne“  auf Eisenbahnmodellanlagen der 1970er, zumindest auf den, die den ländlichen Raum darstellen, natürlich auch weniger vorhanden gewesen sein. Darüber hinaus war es natürlich auch eine Platz- und Preisfrage ein solches Modell auf seiner Anlage zu platzieren.

Modellbahnlandlandschaften sind in einem gewissen Sinn eine Form von Umweltwahrnehmung und daraus folgend von Umweltdarstellung. Eine Modellbahnanalage könnte man auch als dreidimensionale mental Map begreifen. Wenn mir etwas an dem Buch „märklinModerne“ fehlt, ist dass die „märklinModerne“ eben nur in (West)Deutschland so entstehen konnte. In anderen Ländern gibt es auch Modelleisenbahnen. Großbritannien, Frankreich, Italien, Schweiz und vielen anderen europäischen Ländern gab und gibt es Modelleisenbahnen und gab oder gibt es noch Modelleisenbahnhersteller. In Frankreich jedoch, und hier kann ich es recht gut beurteilen, gab es kein Pendant zu Märklin oder Fleischmann, – und es gab auch kein französisches Pendant zu Faller oder Kibri. Jouef Champagnole, der letzte eigenständige französische Miniatureisenbahnhersteller der Großserien produzierte,  eine Marke die heute der britischen Firma Hornby gehört, und die als sie noch eigenständig war, Modellbahnzubehör wie Häuser/Bahnhofsanlagen produzierte, hatte auf den französischen Modelleisenbahnmarkt nie die Monopolstellung wie Märklin oder Fleischmann in den 1960/70er Jahren in Deutschland. Ein französischer Modelleisenbahner, der nicht auf die „Modellbahnhäuser“ von Jouef Champagnole zurückgeifen wollte, die bis ca. 2001 produziert wurden[17], konnte ggf. ein Fallermodell „französiieren“, oder musste eben selbst basteln. Faller hat zwar schon seit langem vereinzelt Modelle für den französischen Markt produziert, im Katalog 2017/18 sind das im Ho Bereich die Modelle „Bahnhof Aubance (190605)“, „Bahnhof Collenibbio (190620), sowie der „Bahnhof „Volgelsheim (110121)[18]. Ein französischer Modelleisenbahner, konnte und kann, soweit er auf seiner Modellbahnanlage eine wie auch immer geartete Französische Umwelt gestalten wollte, konnte eben nicht wie sein „deutscher Pendant“ auf die vielfältigen Produktepallette von Faller, Kibri etc. zurückgreifen. Das fängt im Grunde genommen schon beim „Bahnübergang“ an, und geht über die zwei Oberleitungssysteme (1,5kv/25kv[19]) etc.  weiter. So entstand in Frankreich eine riesige Modellbahnbastlerszene, mit Klein- und Kleinstserienherstellern sowohl für Bahnanlagezubehör als auch für rollendes Material, die es in  Deutschland in diesen Ausmaßen nicht gibt. Bemerkenswert am Rande, in diesem Markt hat sich auch die deutsche Firma Makette [20] [21] von Martin Klinger mit seinen „Wagonmodellen“ erfolgreich etabliert. Dieses Fehlen von ein oder zwei dominanten Modellbahnfabrikanten in Frankreich hat wohl auch dazu geführt, dass sich im Ho-Bereich der exakte Längenmaßstab von 1:87 bei rollenden Material durchgesetzt hatte, – wo Märklin und Fleischmann lange bei 1:100 und dann 1:93:5 bei den langen Reisewagen verblieben.

une vie en autorail BuchdeckelDen deutschen Modelleisenbahnern wurde ja oftmals vorgeworfen, sich mit der Modelleisenbahn in eine „heile Scheinwelt“ zu flüchten. Aber ähnliches kann man in Frankreich auch oft feststellen. In Frankreich konnte man und kann man bei Modelleisenbahnanlagen einen Hang zur Reproduktion des Eisenbahnverkehres der 1970er/Beginn 1980 Jahre feststellen. Nebenbahnidylle im ländlichen Frankreich am Kreuzungsbahnhof, der noch einen Gleisanschluss zur landwirtschaftlichen Cooperative verfügt. Eine Péniche, die im Kanalhafen oder am Flußhafen liegt, die auch über einen Gleisanschluss beladen wird. Eine einsame „Micheline“[22], die über eine Nebenbahn durchs ländliche Frankreich schaukelt. Eisenbahnszenen, die man im ländlichen Frankreich heutzutage lange suchen muss. Nebenbahnen, auf denen es regelmäßigen Personenverkehr und Güterverkehr gibt, sind im ländlichen Frankreich eine Seltenheit geworden[23]. Im Elsass gibt es noch ein relativ dichtes Eisenbahnnetz, welches auch den ländlichen Raum bedient, aber ansonsten findet man diese “Eisenbahnwelt“ vor allem auf den Modeleisenbahnanlagen der Modellbahner und in der Erinnerungsbänden und Bildbänden der Verlagsgruppe von la „Vie  du Rail“  (oder auch anderer Verlagsgruppen wiez.B. die Editions du Cabri). Stellvertretend sei hier das Buch „Une Vie en auto rail“ von Vincent Lalu genannt, welches dem Leser anhand von „Triebwagenbildern“ ermöglicht, eine Eisenbahnreise durch das ländliche Frankreich der „Trentes Glorieuses“ zu machen[24]. Die „Trentes Glorieuses[25]“ waren die französischen Wirtschafswunderjahre, in denen trotz permanenter „Croissance“ (Wachstum) die SNCF begann, systematisch unrentable Nebenbahnen zu schließen. Um noch mal auf das „Elssas“ zurückzukommen, das Elsass mit seinem Heritage „Alsace-Lorraine“, also dem Erbe der „Reichseisenbahnen in Elsaß-Lothringen“ ermöglicht es einem französischen Modelleisenbahner, soweit er seine Anlage nach eine Vorbild aus dem Elsass gestaltet, eine Vielzahl der Modellbahngebäude der großen deutschen Hersteller wie Faller ohne große Umbauten oder Retuschierungen zu verwenden. Wie bereits erwähnt, ein Kapitel über die „Modelbahnlandschaft und Modeleisenbahnarchitektur außerhalb Deutschlands, hätte das Buch „märklinModerne“ bestimmt bereichert. Weiterhin wäre es vielleicht auch sinnvoll gewesen, in einem weiteren Kapitel auf die Bedeutung der Kataloge einzugehen – ich denke hier in erster Linie an den Märklinkatalog, auf die „Entwicklung“ der Modellbahnarchitektur in Deutschland. Ich kann mir vorstellen, dass in „Vorinternetzeiten“, die in den Modellbahnkatalogen gezeigten „Modellbahnlandschaften“ durchaus Auswirkungen auf die Gestaltung einer Modellbahnanlage haben konnten. Die „Titelseite/Frontseite“ des aktuellen Märklinkatalog 2017-18 könnte übrigens ein französisches Landschaftsszenario darstellen – die Sncf 241 A 65, Vorbild ist 241 A des Eisenbahnmuseums Mulhouse (Märklin Artikel 39241), dampft mit ihrem Museumszug an der französischen Atlantikküste in die Ferne. Den Häusern, die man auf der Katalogfront sieht, könnte es sich ggf. um ein Motiv handeln, welches die bretonische Küste darstellt soll.

Schön wäre es bestimmt auch gewesen, wenn das Buch auf ein paar Seiten versucht hätte, der Frage nachzugehen inwiefern das „Bauen an der Modelleisenbahnanlage/die Landschaftsgestaltung für die Modellbahn“ im Kindesalter den Weg zum Architekturstudium vorgezeichnet hat. Zumindest mir sind aus meinem persönlichen Umfeld Beispiele bekannt, in den der Weg der aus dem „Eisenbahnmodellbahnbau“ den Weg ins Architekturstudium ebnete. Umgekehrt vielleicht auch inwiefern, trotz (oder gerade) wg. des Albert’schen Abstraktionsgebotes in der Architektur[26] sich auch in Architekturmodellen „Modelleisenbahnelemente“ finden lassen. Da fiele mir zum Beispiel das Projekt „Tiefbahnhof Stuttgart“ von Frei Paul Otto ein, welches auf den Seiten 404-405 des von Georg Vrachliotis  herausgegeben Bandes „Frei Otto – Denken in Modellen“ zu finden ist.

Abgesehen davon, halte ich das Buch „Märklinmoderne“, den Museumskatalog für ein schönes bereicherndes Buch, dass man auch sehr gut lesenkann, ohne die Ausstellung zu besuchen. Für alle diejenige die sich für den Zusammenhang zwischen Modellbahnlandschaft/Umweltperzeption/Architektur in Deutschland interessieren, ist dieses Buch bestimmt ein Werk an dem man nicht vorbeikommt.

Abschliessend noch zwei persönliche Randbemerkungen:

In Schramberg, der Stadt in der ich aufgewachsen, bin führte man „Auswärtsbesuche aus Ferne“ gern auf den Schloßberg, d.h. die Ruine Hohenschramberg von der man einen sehr schön Blick auf die Talstadt Schramberg und die Bergvorstadt Schramberg – Sulgen hat, danach ging es dann oftmals weiter zum Mittagessen auf dem Fohrenbühl (Turm, Adler, Schwanen, Cafe Lauble etc.). Von der Hohenschramberg aus gesehen sieht die Talstadt Schramberg aus wie eine kleine Modellbahnlandschaft. Architektonisch hatte die „Nachkriegsmoderne“ in der Talstadt kaum Spuren hinterlassen, Parkhaus, Citycenter und das von Godehard Schwethelm erbaute Krankenhaus, das inzwischen geschlossen wurde. Und ab 1973 der Neubau des Gymnasium Schramberg, an dem ich dann 1984 mein Abitur abgelegt hatte. Über den Purben, konnte man seinen Blick Richtung Auerhahn/Tennenbronn wenden (was man nicht sieht) und dort gab es (und gibt es immer noch) den Ferienpark Tennenbronn mit seinen Nurda Häusern. Die Faller Nurdahäuser werden im dem Buch „Märklinmoderne“, thematisiert und mit einem Vorbild aus dem Harz verglichen. Die Nurda Häuser im Ferienpark Tennenbronn, sind anscheinend vergessen worden, – als ich Kind war, waren die NURDA-Häuser im Ferienpark Tennenbronn etwas ganz besonderes, da kam man schon mal zum Sonntagsausflug von Stuttgart nach Tennenbronn gefahren um sowas anzusehen. Das war schon eine Sehenswürdigkeit. Soweit ich mich erinnern kann, hatte in diesem Park die sozialdemokratische Politikerin Antje Huber auch ein Ferienhäuschen. Und Schramberg hatte auch einen Bahnhof, den man teilweise vom Schloßberg aus sehen konnte. Die Bahnstrecke nach Schiltach wurde 1992 stillgelegt. Seitdem gibt es keine Eisenbahn mehr in Schramberg, aber dafür gibt es das „Eisenbahn Museum Schwarzwald“ in der „Auto & Uhrenwelt Schramberg“, – was ich ehrlicherweise noch nicht besucht habe. Und in Schramberg gibt es jetzt sogar einen professionellen Modelleisenbahnanlagenbauer – das ist die Firma „Modellbau Weber[27]“ die vor ca. 15 Jahren von Roland Weber gegründet wurde.

672-004-5 RIV B1 5.12.2014
Sommer 1989: Der 627-004-5 fährt durchs abendliche Kinzigtal von Hausach nach Eutingen. An Bord der Geographiestudent C.N. der in Schiltach austeigen wird. (Diorama J.J. Neff; Rivarossi AC Model der  DB-Baureihe 627)

Der vorliegende Blogbeitrag ist vielleicht etwas länger und ausführlich geworden, als sonst üblich. Nach Promotion und Post-doc an der Universität Mannheim, nicht wissend ob es eine berufliche Zukunftsperspektive in der Wissenschaft geben könnte, trug sich der Verfasser mit dem Gedanken, eine Modellbahn & Modellbahnzubehörfirma zu gründen. Es gab auch andere Projekte/Ideen wie z.B. Weinhändler, geopolitischer Berater für Afrika/vordere Orient, Consultant für „Waldbrandmanagement/Bioenergiegewinnung aus mediterranen/submediterranen Wäldern/Buschwäldern. Aber die Idee für die Modellbahnzubehörfirma war wohl am ausgereiftesten, Vorgespräche wurden auch schon geführt. Aber dann war letztendlich meine Bewerbung für akademische Ratsstelle an der damaligen Universität Karlsruhe doch erfolgreich. Im Fachbereich Geographie und Geoökologie sollte ich an der Seite von Professor Manfred Meurer die „Vegetationsgeographie & geographische Landschaftsökologie“ in der Lehre vertreten und im frankophonen Afrika & Mittelmeerraum Feldforschungen betreiben. Die Pläne für die „Modellbahnfirma“ verschwanden im Karton, oder sind sogar längst weggeschmissen. Vielleicht werde ich irgendwann mal etwas mehr über diese geplante Modellbahn& Modellbahnzubehör Firma in diesem Blog schreiben.

94129 verläßt den Bahnhof Schiltach Richtung Schramberg (© Stadtarchiv Schiltach)
Ausfahrt der 94 129 aus dem Bahnhof Schiltach mit einem Personenzug in Richtung Schramberg. © Stadtarchiv Schiltach

Das Interesse an den großen und kleinen Zügen und alles was dazu gehört ist geblieben, wie ja dieser Blogbeitrag zeigt. Die Modellbahn ist zwar verpackt, und wartet darauf irgendwann wieder zumindest in der Form einer „Parkett & Teppichbahn“ wieder aufgebaut zu werden. Ja, und ab und zu wird auch eine Lok gekauft, zuletzt die 94.1 (Württembergische Tn) von Brawa in der AC[28] Version. Zwar keine Märklinlok, aber dennoch ein sehr schönes Modell. Die Stammstrecke der 94.1 war bis zur Ablösung durch Dieselloks der Reihe V60 und V100 zw. 1959 – 1961, das war die Eisenbahnstrecke „Schiltach – Schramberg[29].

Quellen und Bücher:

Baumann, Heinrich (2018): Mit Dampf und Diesel durch den Schwarzwald : Erinnerungen an P 8, V 200 und die Eisenbahn von damals : den alten Hausacher Eisenbahnern gewidmet. Hövelhof : DGEG Medien. ISBN 978-3-946594-09-3

Berkemann, Karin; Bartetzko, Daniel (HG./EDS)(2018): märklin Moderne. Vom Bau zum Bausatz und zurück. From Architectur to Assembly KIT and back again. Berlin, 2018, Jovis Verlag, ISBN 978-3-86859-518-5

Becker, Karin; Lixfeld, Gisela; Schaub, Cajetan: Schramberg, die fünfziger Jahre. Erfurt, 2003, Sutton Verlag, ISBN 3-89702-552-3

Eckert, Klaus (Hrsg): Die Legende lebt. Geschichte, Menschen, Modelle. 150 Jahre Märklin. Essen, 2009, Klartext Verlag, ISBN 978-3-8375-0129-2

Lalu, Vincent; Feunteun, Philippe; Pourrageaux, Guillaume : Une Vie en autorail. Paris 2011, Éditions la Vie du Rail, ISBN 978-2-918758-21-1

Tellkamp, Uwe: Der Turm. Geschichte aus einem versunkenen Land. Roman. suhrkamp Taschenbuch 4160. Frankfurt am Main 2010. ISBN 978-3-518-46160-0

Vrachliotis, Georg et al. (HRSG) : Frei Otto – Denken in Modellen. Leipzig 2017, Spector Books, ISBN 978-3-95905-075-3

Danksagungen :

Dem Stadtarchiv Schiltach und Herrn Dr. Andreas Morgenstern vom Stadtarchiv Schiltach danke ich für die Erlaubnis das Photo der aus dem Bahnhof Schiltach ausfahrenden 94 129 für diesen Blogbeitrag verwenden zu dürfen.

Christophe Neff,  Grünstadt 8. Juli 2018.

P.S. (16.07.2018) Ich bin in mehreren emails daraufhingewiesen worden, dass es Antje Huber war die im Ferienpark Tennenbronn ein Ferienhäuschen hatte, und nicht Annemarie Renger wie ich ursprünglich geschrieben hatte. Hier hatte sich wohl meine Erinnerung offensichtlich getäuscht. Dazu auch hier hier ein kleiner Artikel aus dem Schwarzwälder Boten „Schramberg: SPD vor Ort trauert um Antje Huber“ aus dem Jahr 2015.

Anmerkungen und Fußnoten:

[1] Ursprünglich in der Printversion, am Samstag 26. Mai erschienen, hier der Link zum Artikel auf Rheinpfalz.de.

[2] Inzwischen hat der SPON auch die „märklinModerne“ entdeckt. Katharina Cichosch schrieb mit „Deutsche Vorliebe für Modellbau – Avantgarde im Hobbykeller“ einen durchaus lesenwerten Essay.

[3] Auch lesenswert „Die Dampflok umfährt Klein-Gütenbach“ von Michael Hierholzer in der FAZ.

[4] Wie die „Märklinbahn“ ins Hause Neff fand ist u.a. hier beschrieben: „Blognotiz 16.11.2014: Novembererinnerungen an Saulgau – Gedanken zum Volkstrauertag 2014

[5] Zur Geschichte der Marke Märklin siehe auch das von Klause Eckert herausgebene Buch „Die Legende lebt. Geschichte, Menschen, Modelle. 150 Jahre Märklin.

[6] Das mich meine Erinnerung hier nicht allzu sehr täuscht, fand ich u.a beim Besuch der Webpräsenz der Modelleisenbahnfreunde „Kinzigtal“ bestätigt als ich u.a. folgendes las: „Die Märklin Nostalgie Anlage wird im Stil der 50 – 60 er Jahre gebaut. Minimalismus an Platz und Geld herrschte zu dieser Zeit, daher waren die Anlage eher etwas für die besser gestellten Leute.  Die meisten Anlagen in dieser Zeit wurden zu Festtagen auf dem Zimmerboden aufgebaut und am Ende wieder sauber in den Karton und Schrank geräumt.  Feste Anlagen, die über das komplette Jahr aufgebaut und aktiv waren, waren nur dort zu finden wo Platz und Reichtum vorhanden waren.“ (letzter Abruf 17.06.2018).

[7] Zur Geschichte der Schwarzwald-Modellbahn von Thomas Panzer in Hausach, siehe u.a. diesen Artikel aus dem Schwarzwälder Boten „Hausach -Panzer hat Hobby zum Beruf gemacht“,  sowie hier der Link zur Webpräsenz der Schwarzwald-Modellbahn. Die Schwarzwaldmodellbahn ist inzwischen in Gutach im Kinzigtal beiheimatet (C.Neff 12.02.2022)

[8] Webpräsenz der Märklin Schwarzwaldanlage des Freizeitpark Hardt = http://www.freizeitpark-hardt.de/maerklin-modelleisenbahn.html

[9] Zum Tellkamps Turm,  Geschichte aus einem versunkenen Land, d.h. zu den „Schneelandschaften“ in Tellkamps Roman mehr in (auf franz.) „Blognotice 06.01.2014: ces flocons de neiges qui manquent »

[10] Der Turm, S. 322 (Zitiert nach den Seitenzahlen der Taschenbuchausgabe)

[11] Auf Seite 100 des Bildbandes „Schramberg – Die Fünzfiger Jahren“ von Karin Becker, Barbara Lixfeld, Cajetan Schaub  welches ausgewählte Photographien des Fotoarchivs Kasenbacher der 1950 darstellen und kurz beschreibt wird eine „Modelbahnanlage der 1950“ Jahre dargestellt. Im Textteil kann man lesen „Ein beliebtes Weihnachtsgeschenk für Buben war die Eisenbahnanlage. Die Aufnahme stammt aus dem Jahre 1959“

[12] Hierzu auch Hagen von Ortloff „Die Märklin-Eisenbahn, so hieß damals eine elektrische Eisenbahn, war mein Traum. Ein Traum, den sich meine Eltern vom Munde abgespart hatten“ in dem von  Klaus Eckert herausgegeben Buch die Legende lebt (2009, S.54-55)

[13] Den Lärchenweg nannte man in den 1970 auch „Regierungsviertel von Schramberg“, dazu auch „Blognotiz 14.12.2011 – Erinnerung an die fünf Platanen vom Schramberger Rathausplatz“.

[14] Zur Geschichte des Neubaugebiets Eckenhof in Schramberg-Sulgen siehe auch  in der d’Kräz 30 und 31 (2010 + 2011) eine von Hermann Körner verfasste Dokumentation (Vierzig Jahre Wohngebiet Eckenhof; Ein Rückblick auf die Jahre des Baubooms in Schramberg ).

[15] Das wortwörtliche Zitat des Theobald kann man u.a. hier finden: „Blognotiz 14.12.2011 – Erinnerung an die fünf Platanen vom Schramberger Rathausplatz“.

[16] Port Leucate, die „nouvelle Station“ die von Georges Candilis konzipert wurde und dessen sich Zentrum sich das „Kyklos“ befand, hätte ich als Kinde als Kind gerne irgendwie nachgebaut, auch wenn es dort keine Eisenbahn gab (und gibt). Aber um alleine nur das „Kyklos“ zu reproduzieren, mußte man schon über ein erhebliches bastlerisches Geschickt verfügen, über das ich leider nicht verfüge. Unabhängig davon würde ein „Modellbahnkyklos“ wohl jeder Modellbahn eine besondere Aura verleihen. Zu Port Leucate und Georges Candilis siehe auch: « Blognotice 7.08.2013: Les cigales de Port Leucate ».

[17] Eine Produktinventar der Maquettes Jouef Chamapgnole befindet sich hier (auf französich)

[18] Der französische Eisenbahnmodellbahnverein „Souffel’modelisme“ ist gerade dabei eine Märklinanlage mit dem Fallerbausatz des Bahnhofs „Volgelsheim als Mittelpunkt zu erstellen. Siehe auch deren Facebookseite: https://www.facebook.com/souffelmodelisme67/posts/2175667625998583

[19] Der französische Modellbahnverein „Souffel’modelisme“ hat zusammen mit der bayrischen Firma „Hobbex“ ein 25kv Oberleitungssystem für die Spur Ho entwickelt. Mehr hierzu aus  http://souffel.chez.com/lesreseaux.htm.

[20] Aktuelle Homepage von Makette = http://www.makette.de/

[21] Makette in Anlehnung an Maquette dem französischem Wort für Miniaturmodell

[22] Micheline der französische umgangssprachliche Begriff für Triebwagen. Wurde ursprünglich nur für die reifenbespannten Triebwagen der  Firma Michelin benutzt.

[23] Zum Zustand der Eisenbahn im ländlichen Raum/bzw. der „France périphérique“ siehe auch „ Streckenbeobachtungen in der „France périphérique“ – ein geographischer Kommentar zur ersten Runde der Präsidentschaftswahlen 2017 in Frankreich

[24] Einen aktuellen Einblick über die französische Modellbahnerwelt, insbesondere die Anlagengestaltung,  ermöglicht der „Threat“  „Photos d’ambiance“ im Forum Loco Revue Presse unter http://forum.e-train.fr/viewtopic.php?f=2&t=20101&sid=d31f53f619293e79b2ae6252845d9c18

[25] Der Begriff „les trentes glourieuse“ wurde von Jean Fourastié in Anlehnung an die Julirevolution von 1830 ,die in Frankreich „Les Trois Glorieuses“ genannt wird, geprägt.

[26] Hierzu dass von Oliver Elser verfasste Kapitel „Architekturmodelle und Modellbahnhäuschen“ in „Märklinmoderne“ pp. 38- 45.

[27] Selbstdarstellung der Firma Weber auf der firmeneigenen Webseite: https://www.modellbau-weber.de/roland-weber.php

[28] AC = internationale Bezeichnung für das Mittelleiter-Gleissystem, quasi das Märklin Ho System, was oftmals fälschlicherweise als Dreileiter-Wechselstrom-System bezeichnet wird.

[29] Auf der Internetseite „Bahn Bus Bulldogbefindet sich eine eigene sehr gut dokumentierte „Seite“ zur Bahnstrecke „Schramberg-Schiltach“. Durch „anklicken“ des Wort „Artikel“ gelangt man auf regelrechtes kleines Pressearchiv zur Geschichte der ehemaligen Bahnstrecke durchs Schiltachtal.

Blognotiz 28.08.2017: ein Abend im „Aubord du Rhin“ in Lauterbourg

Gleisanlagen Bahnhof Lauterbourg 17.8.2017,  17H 44B1
Gleisanlagen Bahnhof Lauterbourg 17.8.2017, 17H 44B1

Wie der aufmerksame Leser bestimmt schon bemerkt hat, gibt es auf diesem Blog auch hin und wieder Eisenbahnbilder. Man könnte den Verfasser des „Paysagesblog“ durchaus als Gelegenheits – „Trainspotter“ bezeichnen.

Die Rheintalbahn war und ist ja wegen der durch den Tunnelbau des Rastatter Tunnels unabsichtlich erfolgten Gleisabsenkung in Rastatt schon seit 12.8.2018 gesperrt, und ich dachte mir, dass man trotz der strukturellen Unzulänglichkeiten der Strecke Wörth-Lauterbourg-Strasbourg, über die auch schon die Rheinpfalz berichtete[1], im Bahnhof von Lauterbourg mit seinen doch noch recht umfangreichen Gleisanlagen ggf. auf ein paar Umleitungsgüterzüge treffen würde. So fuhr ich am Donnerstag den 17.8.2017 nach Dienstschluss vom KIT durch die Stadt über die Wörtherbrücke nach Lauterbourg. Von den erhofften Umleitungsgüterzügen war nichts zu sehen, die umfangreichen Gleisanlagen im Bahnhof Lauterbourg waren, wie so oft in den letzten Jahren verwaist: Kein Güterzug weit und breit.  Nachdem ich meine Photos gemacht hatte, musste ich leider feststellen, dass eine Rückkehr in die Pfalz fast unmöglich geworden war. Wieder mal hatte ein Unfall auf der B9 zu einer Vollsperrung dieser von „Lastwagen“ gefluteten Grenzstraße geführt und ich saß in Lauterbourg fest[2]. Nach ein paar weiteren Photoshootings, u.a. von der Großbaustelle am im Bau befindlichen Containerhafen von Lauterbourg, der  ja übrigens auch einen Gleisanschluss bekommen soll, fuhr ich ans Rheinufer und setzte mich in den Biergarten des Restaurants „Aubord du Rhin[3]“. Man sitzt hier schön unter Platanen, mit Rheinblick und je nach Strömungsverhältnissen des Rheins, kann man in aller nächster Nähe die Schiffe passieren sehen. Besonders beeindruckend kann das werden, wenn ein großes Containerschiff der sogenannten JOWI-Klasse an einem vorbeifährt, was auch an diesem Abend der Fall war. Ich sitze gern im Bord du Rhin und sehe den Schiffe auf dem Rhein zu. Es erinnert mich etwas an meine Kindheit: an die Zeit als wir nach Eckbolsheim fuhren  und mein Grossvater[4] mir im Hafen von Strasbourg oder am Rheinufer spazieren ging, um mit mir die Rheinschiffe anzuschauen. Wir wohnten damals noch auf dem Schoren auf dem Sulgen und meine Eltern verbrachten, bevor die Großeltern nach Aubord ins mediterrane Südfrankreich zogen, doch recht viel Zeit in Eckbolsheim. So lernte ich u.a. die Rheinschifffahrt kennen. Ich saß also im „Aubord du Rhin“ , sah den Rheinschiffen hinterher und sinnierte darüber, wie es sein kann, dass die ideale Umleitungsstrecke für die Rheintalbahn bei einer Vollstreckensperrung dieser für große Teile Deutschlands und die Nachbarstaaten so wichtigen Lebensader, nicht benutzt wird. Denn, selbst wenn die Strecke zwischen Wörth und Lauterbourg eingleisig ist,  – zwischen Strasbourg und Lauterbourg ist die Strecke zweigleisig ausgebaut,  könnte diese Strecke doch einen erheblichen Teil des Güterverkehrs der Rheintalbal vorübergehend aufnehmen. Zwar ist die Strecke nicht elektrifiziert, aber im Grunde genommen reicht es, eine für das französische Streckennetz zugelassene Diesellok vorzuspannen[5]. Die Lok bespannten ICs zwischen Karlsruhe – Freiburg – Basel hätte man durchaus auch über diese Strecke leiten können.  Auf der Bahnstrecke Wörth – Strasbourg gab (und gibt) es auch hin und wieder grenzüberschreitenden Güterverkehr. Hiervon habe ich auch schon hier diesem Blog ein Bild veröffentlicht[6]. Bekannt in der Öffentlichkeit sind vor allem die Castortransporte, die auch über Lauterbourg geleitet werden.   Eine Zeitlang verkehrte auch über diese Strecke ein Chemie-Shuttle der BASF welches von und bis Ludwigshafen von Sncf Loks bespannt war, in der Regel waren das BB61000 der Sncf[7].

Rastatt - Umleiter mit 232-703-9 bei Horb-Mühlen 27.08.2017
Rastatt – Umleiter mit 232-703-9 bei Horb-Mühlen 27.08.2017, © Christophe Neff

Während auf der Strecke Tübingen –Rottenburg – Horb ein Großteil der Personenzüge für die „Umleitungsgüterzüge“ Platz machen muss, –  wird die ideale Umleitungsstrecke für die Rheintalbahn zwischen Karlsruhe und Offenburg augenscheinlich nicht genutzt. Wie kann das sein?  Ich habe inzwischen in der Rheinpfalz gelesen, dass im Laufe dieser Woche die CFL die Bahnstrecke zwischen Wörth und Strasbourg für Umleitungsgüterzüge nutzen will[8]. Aber ansonsten scheint sich im Umleitungsverkehr auf der Eisenbahnstrecke Wörth – Karlsruhe-Strasbourg nicht viel zu tun[9]. Eine weitere grenzüberschreitende Eisenbahnstrecke, die man ggf. als Umleitungstrecke hätte nutzen können, ist übrigens die Strecke Rastatt – Winterdorf – Roeschwoeg. Dieses Strecke ist zur Zeit zwar nicht betriebsbereit,  aber mit Einsatz von „Eisenbahnpionieren[10]“ wäre es durchaus möglich gewesen, diese Strecke in ein paar Tagen für den Güterverkehr zu reaktivieren.  Das Baden –Württembergische Verkehrsministerium hatte übrigens die Bedeutung dieser Bahnstrecke für den internationalen Eisenbahn erkannt und die Aufnahme in den Bundesverkehrswegeplan gefordert[11]. Geschehen ist wohl nicht viel,  die Bahnstrecke Rastatt- Roeschwoeg wiegt sich immer noch im Dornröschenschlaf.

Im Paysagesblog habe ich ja schon mehrmals über den beklagenswerten Zustand der Bahnstrecke Wörth –Lauterbourg – Strasbourg geschrieben, meist in auf französisch verfassten Beiträgen[12]. Ein Bild der verwaisten Bahnhofsanlagen von Lauterbourg befindet sich im Beitrag „Streckenbeobachtungen in der „France périphérique“ – ein geographischer Kommentar zur ersten Runde der Präsidentschaftswahlen 2017 in Frankreich“  – aber ich kann mich nicht erinnern, dass sich auch nur ein Bundestagsabgeordneter (oder te) aus den an Frankreich grenzenden Bundestagswahlkreisen für eine substantielle Modernisierung der Eisenbahnstrecke Wörth-Lauterbourg-Strasbourg, d.h. Elektrifiezierung sowie zweigleisiger Ausbau zwischen Wörth und Lauterbourg, so wie ich es in diesem Blog schon öfter gemacht habe, stark gemacht hätte.  Von den Damen und Herren Thomas Gebhardt (CDU), Thomas Hitschler (SPD), Thomas Lindner (Büdnis 90/die Grünen) (alle Bundestagswahlkreis Südpfalz WK 211); Ingo Wellenreuther (CDU), Sylvia Kotting-Uhl (Bündnis 90/die Grünen)(alle Bundestagswahlkreis Karlsruhe-Stadt WK 271); Axel Fischer (CDU) (Bundestagswahlkreis Karlsruhe-Land WK 272); Kai Whittaker (CDU) , Gabriele Katzmarek (SPD) (Bundestagswahlkreis Rastatt WK 273) habe ich noch nie etwas zu den besagten Eisenbahnstrecken gehört. Ähnliches gilt auch fürFrédéric Reiss (Député de la 8e circonscription du Bas-Rhin / Abgeordneter des 8. Wahlkreises des Bas-Rhin)  sowie für Claude Sturni (Député de la 9e circonscription du Bas-Rhin /Abgeordneter des 9. Wahlkreises des Bas-Rhin). Auch von diesen beiden französischen Parlamentariern habe ich zu den besagten Bahnstrecken in diesem Zusammenhang nie etwas gehört. Vielleicht täusche ich mich auch, aber sollten die angesprochenen Politiker sich doch für die „Modernisierung“ dieser Bahnstrecken eingesetzt haben, dann waren sie damit nicht besonders erfolgreich. Immerhin erscheint mir in diesem Zusammenhang erwähnenswert, dass Christian Jung, (FDP-Bundestagskandidat) in seinem Blog schon im Januar 2017[13], also schon ein paar Monate vor der Gleisabsenkung in Rastatt, ein Reaktivierung/Modernisierung der elsässischen Eisenbahnstrecken gefordert hat[14]. Eine Lehre aus der desaströsen Streckensperrung der Rheintabelle bei Rastatt sollte sein, dass man in „gesamteuropäischen Eisenbahnverkehrsnetzen“ denkt. Dazu gehört der Ausbau und die Modernisierung der deutsch-französischen Eisenbahnverbindungen, wie beispielsweise die erwähnten Eisenbahnstrecken Wörth – Lauterbourg-Strasbourg oder auch  die Strecke Rastatt – Winterdorf – Roeschwoeg. In diesem Rahmen sollte auch endlich die Gäubahn modernisiert werden, d.h. zweigleisiger Ausbau von Horb bis Hattingen. Aber das Drama der Gäubahn (und ihrer Zubringer und Ergänzungsbahnen wie z.B. die Strecken Tübingen –Horb oder Rottweil – Villingen) das wäre schon ein eigenständiger Blogbeitrag, der den Rahmen dieser Betrachtungen sprengen würde[15]. Doch auch hier könnte man berechtigterweise fragen:  Herr Kauder wie haben Sie sich für die Gäubahn engagiert? Herr Kauder ist seit 1990 der direkt gewählte Abgeordnete des Bundestagswahlkreis Rottweil – Tuttlingen (WK 285). Die Infrastruktur der Gäubahn hat sich seit der Elektrifizierung im Jahr 1977 zwischen Horb und Hattingen kaum zum Besseren verändert. Sollte sich Herr Kauder wirklich substanziell für die Modernisierung der Gäubahn eingesetzt haben, dann war es auf gut „schrambergerisch[16]“ „für d’Katz“ denn getan hat sich so gut wie nichts: es sind, u.a. als Folge von MORA-C, lediglich ein paar Gleisanschlüsse verschwunden [17].

Abschließend noch, weil dieser Verkehrsträger so oft vergessen wird, ein paar Worte zur Binnenschifffahrt: Ich hatte an diesem besagten Abend im „Aubord du Rhin“ das Glück, der beindruckenden Vorbeifahrt eines großes Containerschiffs der sogenannten JOWI-Klasse beizuwohnen. Die Binnenschifffahrt ist ein Verkehrsträger mit einer hervorragenden Umweltbilanz, die jedoch hierzulande ein ziemlich vergessenes Dasein fristet. Die Binnenschifffahrt fängt zur Zeit einen Teil des Güterverkehrs in die Schweiz ab, der zur Zeit nicht mit der Bahn verladen werden kann, und sorgt damit dafür, dass der Verkehr auf der A5 und den elsässischen Autobahnen nicht vollkommen zusammenbricht. Die Binnenschifffahrt hat aber darüber hinaus in Südwestdeutschland noch Potentiale und Kapazität. Zur Zeit, und dies relativ unbemerkt von der Öffentlichkeit, wird der Neckar von Mannheim bis Heilbronn für das 135 Meter Binnenschiff ausgebaut. Vielleicht sollte man aber darüber hinaus darüber nachdenken, historische Wasserwege in Süddeutschland und dem angrenzenden Frankreich für die Binnenschifffahrt zu reaktivieren. Dazu braucht es übrigens keine riesigen Containerschiffe. Mit den in Holland entwickelten Neokemp (neuer Kempenaar) ist es durchaus möglich auf kleineren Wasserstraßen Containerverkehr durchzuführen. Eine Reaktivierung der Schifffahrt auf dem Neckar bis Rottenburg oder gar Horb wäre da durchaus denkbar und machbar. Gleiches gilt für die Enz bis Pforzheim, die Murg bis Gernsbach, die Kinzig bis Wolfach oder gar Schiltach.  In Frankreich ließe sich das ostfranzösische Kanalnetz und die  Flussschifffahrt wie z.B. auf dem Doubs modernisieren, oder wie auf der Bruche oder der Ill wieder reaktivieren.

Man kann nur hoffen, dass die Verkehrspolitik aus der Totalsperrung der Rheintalbahn bei Rastatt lernt, endlich massiv in die Ausweichstrecken investiert und daneben auch noch die Binnenschifffahrt nicht vergisst.

Ich befürchte jedoch, dass, wenn die Streckensperrung Anfang Oktober aufgehoben wird, wir auch wieder eine neue Bundesregierung haben werden, dann in ein paar Monaten alles vergessen und nichts geschehen wird. Was übrigens tragisch wäre,  denn der zunehmende LKW-Verkehr  verstopft unsere Straßen immer mehr. Es ist wirklich an der Zeit verkehrspolitisch umzusteuern und mehr Güter auf die Eisenbahn und die Binnenschifffahrt zu verlagern. Ansonsten stehen wir alle bald im „Dauerstau“, weil unsere Straßen vom unaufhörlichen LKW-Verkehr regelrecht verstopft werden.  Irgendwann geht nichts mehr.

Photos alle © Christophe Neff: 1 Blick auf die Gleisanlagen des Bahnhofes Lauterbourg am Abend des 17.8.2017; 2 Rastatt – Umleiter mit 232-703-9 bei Horb-Mühlen 27.08.2017

Christophe Neff, Grünstadt den 28.08.2017

P.S.: Zur Streckensperrung in Rastatt gibt es inzwischen eine Vielzahl von Kommentaren, Meinungen etc. Wirklich neues und relevantes findet man nur selten. Eine der wenigen Ausnahmen ist das Interview das der Verkehrsgeograph Heiner Monheim der Südwestpresse gab – „Interview mit Verkehrsexperte Monheim zur Sperrung der Rheintalstrecke – Stillgelegte Strecken, Denken nur im europäischen Rahmen, zu wenig Netze im Kleinen. Der Verkehrsexperte Heiner Monheim hält das Desaster für hausgemacht“. Verkehrspolitisch bemerkenswert erscheinen mir die Beiträge, die man auf der privaten Netzseite des Grünen Politikers Matthias Gastel findet –  hier unter der Rubrik Schiene oder im Archiv Schiene. Einen hervorragenden Einblick in die Nachkriegsentwicklung des Eisenbahnnetzes entlang der Rheinschiene geben die Bildbände „Zeitreise durch Nordbaden[18]“ , „Zeitreise durch Südbaden[19]“ , die in der Reihe „Schienenwege gestern und heute“ erschienen sind. Die Geschichte des Eisenbahnnetzes im Südwesten Deutschlands (und auch im angrenzenden Elsass in Frankreich) ist eine Geschichte von Eisenbahninfrastrukturabbau, Streckenstilllegung und Streckenrückbau. Die Autoren haben dies in ihrer Bilddokumentation sehr schön dargestellt.

© Christophe Neff 27.08.2017

[1] „Bahn- Baden voraussichtlich zwei Wochen lang nicht befahrbar – Auch BASF von Folgen betroffen“,  Die Rheinpfalz, Nr. 188, Dienstag 15.08.2017

[2] Zum besagten Unfall siehe auch „B9 nach Unfall vollgesperrt“, Die Rheinpfalz, Nr. 191 Kreis Germersheim, Freitag, 18. August 2017.

[3] Das Restaurant mit Terrasse hat auch eine Webpräsenz, siehe hier  http://www.au-bord-du-rhin.fr/www.au-bord-du-rhin.fr/Accueil.html .

[4] Siehe u.a. « Blognotice 22.01.2013: pensées personnelles franco-allemandes sur le cinquantième anniversaire du Traité de l’Elysée »

[5] Sncf Diesellok oder Sncf taugliche Dieselloks aus dem Bestand der Lokverleiher/Lokverleaser wie Akiem.

[6] Im Beitrag „Blognotice 15.07.2013: Images d’Outre-Forêt

[7] Einer der wenigen Bilder dieses „historischen Eisenbahngüterverkehrs“ zwischen Ludwigshafen und Lauterbourg kann man hier finden.

[8] Siehe „Wachsende Wut über Rheintalbahn-Ausfall. Die Schweiz sieht ihre Verkehrspolitik in Gefahr – Auf Umleitungsstrecken leidet teilweise der Regionalverkehr“, Die Rheinpfalz, Nr.194, Dienstag 22.  August 2017.

[9] Eckhard Buddruss von der Rheinpfalz hat sich in einem Kommentar für die vermehrte Nutzung der Strecke Lauterbourg – Strasbourg „für  umgeleitete Güterzüge etwa vom BASF-Kombiterminal nach Italien“ ausgesprochen. Siehe „Das Rastatt-Desaster – Der Ausfall der Rheintalstrecke ist so verheerend, weil es wegen verkehrspolitischer Versäumnisse keine adäquate Ausweichmöglichkeit gibt“ in die Rheinpfalz, Nr. 194, Dienstag, 22. August 2017.

[10] Bei der Bundeswehr gibt es keine Eisenbahnpioniere (und gab es auch nie welche). Die Französische Armee hält diese Fähigkeit (Eisenbahnbau etc.) im 19e régiment du génie in Besancon vor. Bis 2010 gab es in der französischen Armee sogar ein eigenes Eisenbahnpionierregiment, das  5e régiment du génie . Nach dessen Auflösung werden die „Eisenbahntechnischen Fähigkeiten“ vom 19e régiment du génie vorgehalten.

[11] Siehe Anmeldungen des Landes Baden-Württemberg für den Bundesverkehrswegeplan 2015 (BVWP 2015) – Langfassung – (download hier möglich). Hierzu S. 3 „Rastatt – Roeschwoog – (Vendenheim): Wiederinbetriebnahme der Rheinbrücke; Dt.-franz. Vereinbarung von La Rochelle vom 22.05.1992 (Art. 5 Abs. 4): Anschluss an die LGV Est-Europeen [Fertigstellung Ende 2015] in Vendenheim; zusätzliche Ergänzung zur POS Süd für Verkehre nach Südfrankreich und Spanien sowie Regionalverkehr zwischen Nordbaden und Nordelsass (evtl. TEN-Kernnetz)“

[12] Z.B. hier „BB 67422 traçant le TER 830734 entre Mothern et Lauterbourg », « Blognotice 12.6.2011 », « Blognotice 5.5.2012 : – la géographie le grand gagnant du scrutin des présidentielles 2012 », « Blognotice 01.09.2012: Commentaire sur la « modeste et provisoire » ristourne sur le prix des carburants », « Blognotice 15.07.2013: Images d’Outre-Forêt » , « Streckenbeobachtungen in der „France périphérique“ – ein geographischer Kommentar zur ersten Runde der Präsidentschaftswahlen 2017 in Frankreich ».

[13] Siehe hier: „Vor einer Güterzug-Neubaustrecke kommt eine Optimierung der Altstrecken

[14] Im Zuge der „Verkehrspolitischen Diskussion“ nach der Vollsperrung der Rheintalbahn hat Herr Jung dieses Memorandum auf seinem Blog veröffentlicht „Aktionsplan zur Zukunft der Rheintalbahn – Fünf Punkte für eine bessere Bahn-Infrastruktur

[15] Siehe auch: « Saint-Genis-Pouilly à bientôt – quelques réflexions sur l‘ après Copenhague – et quelques aspects de la politique des transports en Allemagne, en France et en Suisse »

[16] Schrambergerische Schwäbisch – die Mundart die man zu meiner Schulzeit und natürlich auch vorher schon in Schramberg gesprochen hat, und jetzt auch wohl immer noch spricht.

[17] Siehe auch: « Saint-Genis-Pouilly à bientôt – quelques réflexions sur l‘ après Copenhague – et quelques aspects de la politique des transports en Allemagne, en France et en Suisse 

[18] Wollny, B. et al (2017): Zeitreise durch Nordbaden. Schienenwege gestern und heute. Fürstenfeldbruck/Essen. ISBN 978-3-8375-1645-6

[19] Wollny, B. et al (2016): Zeitreise durch Südbaden. Schienenwege gestern und heute. Fürstenfeldbruck/Essen. ISBN 978-3-8375-1534-3

Blognotiz 22.03.2017: Rückblick auf das Paysagesblog im Jahr 2016

Vue sur le lido entre Leucate-Plage et Port Leucate 14.10.2016

Wie schon in den letzten Jahren (2015, 2014) , erfolgt auch nun hier ein kurzer Rückblick auf das vergangene Jahr im Paysagesblog, d.h. eine Aufzählung der Artikel des paysagesblog, welche im Jahr 2016 am häufigsten besucht oder gelesen wurden. Da ich schon im Beitrag « Rétrospectives sur le blog paysages en 2016 – les billets les plus lus de « paysages » en 2016  » eine ausführliche Retrospektive für das Jahr 2016 veröffentlich habe, werden die Artikel hier nur in Tabellenform wiedergegeben.

Titel Leseranteil
Blognotice 12.2.2012: la banquise bloque le Port de Port Leucate  10,23%
Blognotice 28.07.2014: Bientôt le souvenir de l’église catholique chaldéenne et des églises syriaques (orthodoxes & catholiques) ne sera plus qu’un souffle de vent chaud dans le désert    3,48%
Blognotice 13.10.2016: La mer déferle sur les plages leucatoises    2,12%
1949 – l‘incendie meurtrier dans la Forêt des Landes    1,92%
Lundi 11 octobre 2010 – la mer se déchaîne sur la plage de Port Leucate    1,78%
Commentaire sur « Le piège Daech – l’Etat islamique ou le retour de l’Histoire » de Pierre – Jean Luizard    1,70%
Blognotice 15.08.2015: Incendies de forêt à Schramberg en Forêt-Noire et processus de californisation du paysage     1,48%
Das Biafrakind    1,43%
Blognotice 7.6.2012: changements de paysages dans le pays Leucatois    1,36%
Über den Zuaven vom Pont d’Alma in Paris und Kindheitserinnerungen an Unwetterereignisse in Schramberg    1,32%
Summe :  26,82%

Wie schon hier (auf französisch) im Detail erläutert ist das Paysagesblog auch im Jahr 2016 ein Blog über das kleine Städtchen Leucate an der französischen Mittelmeerküste gewesen. Analog zum französischen Beitrag habe ich deshalb auch ein Bild ausgewählt  welches einen Blick vom Cap Leucate auf den Lido von Leucate Plage über Port Leucate nach Le Barcarès zeigt. Das Bild wurde einen Tag nach dem verheerenden Unwetter vom 13.10.2016 aufgenommen[1]. Es zeigt sehr gut die Fragilität des Lido’s der das offenene Mer vom Étang de Leucate abtrennt. Vor einigen Jahren, im März 2010, schrieb ich einen Beitrag für Paysages der die Gefahren die dem Lido, vor allem dem Teilort Port Leucate, durch Meereseinbrüche droht, relativ ausführlich darstellt[2]. Als ich diesen Blogbeitrag verfasste, war das Thema „Meereseinbrüche“ in Leucate und Umgebung, so noch nicht in der lokalen und regionalen Öffentlichkeit präsent, – aber inzwischen scheint man zu verstehen, dass das Meer bei außergewöhnlich starken Stürmen auch Gefahren für die Lidoküste birgt, vor allem für die Siedlung Port Leucate die ja auf einer Sandinsel im Lidobereich gebaut wurde.

Immerhin gab es 2016 zwei deutschsprachige Artikel unter den zehn am meist gelesen Beiträgen in Paysages, – beide Beiträge thematisieren Kindheits – und Jugenderinnerungen aus der Raumschaft Schramberg. Das Biafrakind, eigentlich „das Biafrakind vom Schoren“, ist ein Rückblick an meine Erinnerungen an die „Biafrakinder“, – die als wir noch auf dem Schoren in der Bergvorstadt Schramberg-Sulgen lebten in aller Munde waren. Der Artikel „Über den Zuaven vom Pont d’Alma in Paris und Kindheitserinnerungen an Unwetterereignisse in Schramberg“ beschreibt das Unwetter vom 24. Juli 1972 welches Schramberg heimsuchte, – Unwetter welches einen beträchtlichen Schaden vor allem in der Talsstadt hinterließ, wobei dieses historische Hochwasserereignis wie viele andere historische Unwetter in Südwestdeutschland heute fast schon vergessen ist.

Ich habe hier noch ergänzend, in der folgenden Tabelle, die fünf am häufigsten deutschsprachigen Artikel in Paysages aufgeführt[3]. Verglichen mit der in der ersten Tabelle aufgeführten Lesefrequenz der ersten zehn Artikel sind das dann doch eher bescheidene Zahlen. Wahrscheinlich entstammt ein Großteil meiner deutschsprachigen Leser doch eher dem erweiterten Freundes und Bekanntenkreis, während die französischsprachigen Artikel doch eine weit größere Reichweite erfahren, und wohl nicht nur in Frankreich gelesen werden, sondern wohl in der gesamten Frankophonie (In 2016 mit Schwerpunkten in Belgien, Tunesien, der französischsprachigen Schweiz, Algerien und Québec in Kanada  ).

Pos. Titel Leseranteil
07 Das Biafrakind  1,43%
10 Über den Zuaven vom Pont d’Alma in Paris und Kindheitserinnerungen an Unwetterereignisse in Schramberg 1,32%
12 Bonne année 2016 et bon voyage 2016 sur „paysages“[4] 1,10%
20 A propos[5] 0,78%
29 Blognotiz 01.03.2016: Phänologische Betrachtungen an der Unterhaardt/ Observations phénologiques dans la Unterhaardt (zweisprachige Blognotiz/billet bilingue dt./fr.) 0,53%
Summe 5,16%

BB426091 21.05.2016 Leucate -La Franqui

Abschließend und analog zum französischen Pendant des vorliegenden Artikels  noch ein Bild der SNCF BB 426091 vor einem Güterzug Richtung Spanien bei der Durchfahrt des kleinen Bahnhofes von Leucate-La Franqui.

Christophe Neff, 22.03.2017

[1] Im Blogbeitrag „Blognotice 13.10.2016: La mer déferle sur les plages leucatoises“  finden sich Bilder dieses denkwürdigen Ereignisses.

[2] Sturm Xynthia : Blick von der Unterhaardt auf La Faute-sur-Mer, L’Aiguillon und Port Leucate

[3] Der am häufigste englischsprachige Artikel ist „The Fatal Forest Fire – remembering the “1949 Mega fire” in the „Forêt des Landes” (South West France)“ (Pos 11; 1,3%)

[4] Bonne année 2016 et bon voyage 2016 sur „paysages“ ist eine dreisprachige (frz./engl./dt.) Neujahrskarte mit einem Triebwagen der Reihe 628  der DB  welcher in Herxheim am Berg fotografiert wurde  als Motiv.

[5]A propos“ ist eine dreisprachige (frz./engl./dt.) kurze Selbstdarstellung des Verfassers des Paysagesblog.