Samedi, le 15.04.2023 fut certainement un jour historique, car l’Allemagne a mis fin à l’utilisation de ses centrales nucléaires pour la production de l’électricité. Les centrales atomiques Neckarwestheim 2, Emsland, Isar 2 ont donc cessé de produire de l’électricité. Ainsi s’achève un long combat d’une partie de la société civile allemande contre l’industrie nucléaire. Il débutait ainsi dire, au milieu des années 1970 pas loin de la frontière française, – à quelques encablures du Rhin dans le petit village de Wyhl am Kaiserstuhl. Et au début de ce mouvement antinucléaire allemand naissant dans le petit village de Whyl fut fortement « épaule » par les militants écologistes alsaciens. Sans la « Radio Verte Fessenheim/Dreyekland [1]» donc pas de « Ausstieg » du nucléaire en Allemagne le 15.04.2023. En France ce fait est carrément oublié, – et même en Allemagne on ne trouve que des vestiges de cette histoire. Mais quand même dans l’article de wikipedia.de sur l’histoire de la mouvance antinucléaire « Anti-Atomkraft-Bewegung in Deutschland » on en parle[2].
Et c’est pour cela que hier j’ai beaucoup pensé à cette fameuse « Marguerite » antinucleaire sur fond bleu, qui existait en affiche, en autocollant, etc. – et qui faisait un peu partie du paysage alsacien durant les années 1970. De nos jours cette affiche est presque oubliée, – mais dans un certain sens cette marguerite alsacienne signait le début de la fin du nucléaire allemand. Et j’ai en plus aussi de souvenirs très personnelles de cette « marguerite » – on la trouvait sur la caravane, sur les voitures de ma famille alsacienne, – ma tante Chantal et son mari Édouard qui ont « trimbalée » cette fameuse marguerite avec leur caravane un peu partout en Europe. Malheureusement décédés depuis quelques temps, ils n’ont pas eu la chance, – de se réjouir de la fin du nucléaire civile en Allemagne.
Personnellement comme je l’ai déjà écrit dans le billet « Fukushima pays de neige – Souvenirs du Vendredi 11 Mars 2011 » je ne me considère pas comme un antinucléaire stricte, – plutôt comme un nucléaire sceptique ! Je pense, qu’on aurait aussi pu, attendre une ou deux années, – pour émettre un peu moins de Co² – pour éteindre un plus tôt une de ces fameuses centrales électrique à lignite, – mais globalement je suis d’accord avec l’abandon de l’énergie électrique nucléaire par l’Allemagne. Néanmoins je pense que la recherche nucléaire en Allemagne doit continuer, – et j’espère que l’Allemagne n’abandonne pas ses réacteurs nucléaires de recherche – et j’espère même qu’un nouveau réacteur nucléaire de type plus moderne sera construite dans un proche future.
Et en France ? La France était et est tellement aveugle par le tout nucléaire qu’elle a tout simplement raté le changement envers des énergies renouvelables. En plus elle a complètement laissé dégrader son réseau de chemins de fer[3], – à tel point qu’à peu près de 90% du territoire national il est impossible de se passer de sa voiture pour mener une vie correctement[4]. Même si cela n’intéresse pas grand monde, – la France est en train de perdre sa souveraineté énergétique[5] et elle rate complétement sa transition écologique. Et même si en ce moment en matière des énergies décarbonées, la France a encore un avantage considérable face à l’Allemagne, – cet avantage risque être de courte durée, vue les efforts en cours en Allemagne. Vue ce que la France hérite de sa « géographique physique » – elle a vraiment un potentiel énorme en énergie solaire et éolienne comparé à l’Allemagne – mais malheureusement ces ressources naturelles ne sont guère prises en considération pour produire de l’énergie renouvelable. Inscrite sur les listes électoral de Leucate[6], – le pays leucatois – est un pays de soleil et de vents – qui pourrait être « autosuffisante » en matière énergétique et même exporter de l’énergie électrique. Mais en France on préfère croire au mirage de l’énergie nucléaire – jusqu’au jour où les centrales nucléaires françaises devront réduire considérablement leur production électrique par manque d’eau de refroidissement – et ceci grâce aux conséquences des changements climatiques. Au moment où j’écris ces lignes – l’Agly et la Têt sont plus ou moins complétement à sec – et je me demande si en France on est vraiment conscient de la crise écologique qui s’annonce ici avec les changements climatiques. Les premiers incendies de forêt ont d’ailleurs déjà dans le Roussillion[7].
Je pense en matière de transition écologique et de souveraineté énergétique l’Allemagne, même si on peut longtemps discuter sur certains détails, a pris les bonnes décisions énergétiques vue les changements climatiques qui nous attendent !
Et finissons par la remarque que la « Marguerite antinucléaire alsacienne » avait déjà débarquée à Port Leucate longtemps avant qu’on parle des changements climatiques, – c’était dans les années 1970 ou en envisageait de construire une centrale nucléaire à Port la Nouvelle – la petite « Marguerite antinucléaire alsacienne » séjournait tranquillement comme autocollant sur la caravane de ma famille alsacienne au Camping rives des Corbières de Port Leucate.
Christophe Neff, écrit le Dimanche 16.04.2023 à Grünstadt, publié le 16.04.2023
P.S.: Pour les lecteurs de ce billet comprenant l’allemand je suggère d’écouter sur SWR2 les deux émissions radio produite par Gábor Paál avec l’historien Joachim Radkau sur l’histoire de l’énergie nucléaire en Allemagne.
„Von der intakten Welt zu erzählen mag in diesen Tagen ein wenig daneben wirken – aber im besten Sinne. Hier berichten 22 Schriftstellerinnen und ZEIT-Autoren von Orten, an denen für sie noch alles in Ordnung ist: Von einem Hotel in Neapel und einem Dorf in Oberbayern, einem Kurhaus an der Nordsee, einem geheimen Strand auf Kreta, einer Hundewiese in Leipzig, einem Kampfsportstudio in Berlin und einem Bett bei Hamburg. Es sind Rückzugsräume, Aufladestationen, Hideaways, Verstecke auf dem Land und in der Großstadt. Solange wir solche Orte haben, ist nichts verloren[1]“ – se ressourer – würde man wohl das Ganze auf Französisch bezeichnen. Nachdem ich die 22 Texte in der Zeit vom 14.07.2022 gelesen hatte, von denen mir einige sehr gut gefallen, mit anderen ich dagegen gar nichts anfangen konnte, musste ich spontan daran denken, dass es mir einfach reicht, am frühen Sommertagmorgen übern „Berg[2]“ zu rennen, und dann danach in der Sonntagsstille ein gutes Buch zu lesen, und einen guten Rosé aus der „Pfalz“ oder dem „Midi“ zu trinken. Oder mit ein paar meiner Freunden aus Studentenjahren in Mannheim, manche kenne ich schon seit meiner Schulzeit am Schramberg Gymnasium, durch den Schwarzwald wandern, und abends nachdem Essen „les feuilles mortes/ Autumn Leaves[3]“, „Aline[4]“ oder den „Krankenschwesternblues“ wie einst auf unseren studentischen Wanderungen vor über dreißig Jahren durch den Schwarzwald oder die Pfalz zu singen[5]. Schwimmen[6], – in einem einsamen Bergsee, im Sommer in der Früh im Schwimmbad von Hettenleidelheim (Hettrum wie man hier sagt), oder auch im Klosterweiher von St. Georgen, wo ich leider schon lange nicht mehr war, – oder in den Fluten des Atlantik im Felsenbad von Porto Comprido auf Faial. Ich muss auch die Örtlichkeit „Porto Comprido“ nicht kompliziert „verklausulieren“ wie Jackie Thomae in „ein geheimer Strand südliches Kreta“. Wieso sollte ich auch, – Faial hat nur einen kleinen Verkehrsflughafen, darüber hinaus regnet es außer im Hochsommer, immer irgendwo auf der Insel – und das manchmal mehrmals am Tag. Massentourismus wird es dort wohl nie geben, weil es kaum richtige Badestrände gibt, – und die wenigen die es gibt, sind auch noch schwarze „Lavastrände“. Und in den Natur & Felsenbädern von Faial muss man schon richtig schwimmen können, – und selbst dann kann man sich nur ins Wassers wagen, wenn der Atlantik einen guten Tag hat, ansonsten wird man von der Brandung zerschlagen[7].
Angetan war ich vom kleinen „Amrum“ Text von Iris Radisch, – da könnte ich doch auch ein paar Tage Urlaub verbringen. Sehr schöner Text von Volker Weidermann über die Neckarauen – der bei mir Erinnerungen an mein Studium in Mannheim weckte und wie ich die „Studienfreunde“ in Heidelberg besuchte, – mit dem Fahrrad von Mannheim nach Heidelberg durch die Neckarauen radelte, hin und wieder in den Anker am Schwabenheimer Hof[8] am Neckarufer einkehrte. Tatsächlich die gleichen Freunde mit denen ich noch manchmal durch den Schwarzwald wandere, – oder hier und da ein Museum, wie zuletzt die Kunsthalle Mannheim. Im Schloßpark von Neckarhausen, nicht weit von der Neckarfähre nach Ladenburg befindet sich übrigens die „Brutstätte“ der grünen Papageien, der Halsbandsittiche, die von dort aus sowohl Heidelberg, Mannheim und Ludwigshafen „kolonisierten“. Inzwischen sieht man die grünen Vögel schon hin und wieder durch Grünstadts Gärten fliegen. Gern gelesen habe ich auch die Beschreibung von Dmitrij Kapitelman über den Thai-Imbiss Manam in München. Gefallen hat mir auch der Text „Ostseebad Binz“ von Hendrik Bolz. Erinnerte mich an einen schönen Kurzurlaub in Thiessow, dem Thiessower Hacken, Klein Zicker vor inzwischen zwanzig Jahren. Damals war Rügen wohl noch nicht so überlaufen wie jetzt. Beim Lesen der Zeilen über den Heimatkundeunterricht den Hendrik Bolz erleben durfte, das Erklären der „Wiesenblumen“ und „Dünenvegetation“ beim „Wandertag“ – fragte ich mich welche Lehrerin, welcher Lehrer denn das heute überhaupt noch so könnte. Ich hatte sowohl in der Grundschule als auch im Gymnasium noch solche Lehrer – die so etwas noch konnten. Meine Biologielehrer konnten noch mit einer Handflora, sei es der Schmeil-Fitschen oder der Rothmaler[9] umgehen, – sie kannten noch die wesentlichen Bestandteile des Pflanzenkleides und der Tierwelt ihres „Schulortes“, also ihres schulischen Wirkungskreises. Ob das heute noch so ist, wage ich doch zu bezweifeln.
Schön auch der Text von Eckhart Nickel „Wirtschaft Gemaltes Haus, Frankfurt am Main“. Weckt die Sehnsucht nach einem richtige guten „Wurstsalat“ wie man ihn eigentlich nur im Schwarzwald in der Raumschaft Schramberg findet, – im Eselbach[10] in Aichhalden, – oder auch im Adler auf dem Fohrenbühl[11]. Über beide „Wirtschaften“ könnte ich eigentlich gleich ein ganzes Büchlein schreiben.
Sehr eindrücklich auch „das Dach des les Corbusier-Gebäudes Unite d’Habitation, Marseille“ von Thomas Meinecke. Vielleicht war es ja gerade dieser Text, der mich zum Schreiben der nachfolgenden Zeilen animierte! Richtig wissen, tue ich es auch nicht, – vielleicht wollte ich auch einfach ein paar Zeilen über meine „Ruheorte“ niederschreiben.
Ich möchte nun folgend, sozusagen als Ergänzung zu den Schriftstellerberichten in der Zeit noch über einen Ort berichten, – den ich schon seit Kindheitstagen kenne, – und an dem ich tatsächlich immer wieder hingekommen bin um mich zu „ressourcer“ also auszuruhen und aufzutanken – bestimmt kein Zufluchtsort, aber ein Ort an dem, man außerhalb der Hochsaison, eigentlich ich alles fast alles machen kann um „aufzutanken“, „lesen, schwimmen, rennen“ …..
Es handelt sich um den kleinen Badeort Leucate an der französischen Mittelmeerküste. Eigentlich um Port Leucate[12], der nouvelle unité touristique Leucate-Le Barcarès (oder Port Leucate – Port Barcarès) die in den 1960 Jahren auf einer unbewohnten Sandinsel im Lidobereich zwischen Leucate und Le Barcarès im Rahmen der Mission Racine auf den Plänen des franco-griechischen Architekten und le Corbusier Schülers Georges Candilis aufgebaut wurde. Am Reißbrett von Georges Candilis entworfen und auf einem „Nichts“ aus Sand und ein paar verkrüppelten Tamarisken geboren, entstand eine neue Ferienstadt an den Ufern des Mittelmeers für die „neuen Mittelschichten“ der „Trente Glorieuses“. Meine Großeltern, die damals in Eckbolsheim bei Strasbourg wohnten, kauften Ende der 1960er Jahre in Port Leucate in der Griffoulière ein Ferienhaus als „Sommerfrische“. Die Griffoulière waren mit den „les Carrats“, dem „Kyklos“ die ersten „Ferienanlagen“ in Port Leucate[13]. Meine Großeltern kauften sich dieses Ferienhaus unter anderem deshalb, weil sie den drückend heißen und vor allem sehr schwülen Sommern in Strasbourg entfliehen wollten. Denn Sommertage mit Temperaturen über dreißig Grad, kamen im windigen Port Leucate damals so gut wie nicht vor. Nachdem meine Großeltern dann in den 1970 Jahren nach Aubord in den Gard bei Nîmes zogen, war natürlich die Sommerfrische in Port Leucate, – denn damals zählte Nîmes zu der Großstadt mit heißesten Sommertemperaturen Frankreichs, – natürlich noch weit mehr angesagt . Schwül-heiße Sommertage, wie wir sie im Oberrheingraben, sei das nun in Strasbourg, Karlsruhe, Mannheim oder auch eben Grünstadt an der Unterhaardt relativ häufig haben, waren und sind immer noch selten in Port Leucate[14]. Nun komme ich also seit wohl 54 Jahren zurück an den langen Sandstrand von Port Leucate. Erst als Kind mit meinen Eltern, dann als Jugendlicher und Student mit meinen „Flammen“, – später als Familienvater mit eigenen kleinen Kindern, die dort unter anderem Segeln und Windsurfen lernten. Meine inzwischen erwachsenen Kinder, kommen immer noch ab und zu nach Port Leucate, am liebsten in den Monaten Juli und August. Das ist tatsächlich der Zeitraum den ich zu vermeiden versuche, -von ersten Juli bis ca. 15/20 August, ist Hochsaison in Leucate, – und da ist mir absolut zu viel los. Zu viel Lärm, zu viel Trubel, zu viele Menschen – und zu wenig Ruhe und Abgeschiedenheit.
Aber wenn man von diesem Zeitraum absieht – kann man am Strand von Port Leucate ungestört seine Runden drehen, bestimmt auch von Mai bis Ende Oktober im Meer schwimmen. Als hartgesottener Schwimmer kann man das auch den Rest vom Jahr. Und Sonne gibt es sowieso fast das ganze Jahr. Es ist wohl in Deutschland kaum bekannt, aber die Gegend um Leucate, zählt zu den trockensten in ganz Europa. Die Klimastation Leucate, die es seit dem Jahr 2000 gibt, weist für den Zeitraum 2000 bis 2020 einen Jahresdurchschnittsniederschlagswert von 323,9mm aus[15]. Dieser geringer Niederschlag und die hohe Sonnenscheindauer hat natürlich ihren Preis, – und das ist die Tramontane – ein berüchtigter Fallwind, der außer im Hochsommer, sehr sehr oft in „Sturmstärke“ bläst. Mediterrane Temperaturen, gibt es zwischen November und April nur im „Windschatten“ – und der will erstmal gefunden werden. Im Februar 2012 hat der kalte Hauch der Tramontan bei einem Kälteeinbruch dazu geführt, dass es im Hafen von Port Leucate und auch in Teilen des Etang de Leucate zu einer regelrechten „Packeisbildung“ kam[16]. Und selbst im Sommer kann es passieren, dass man am Strand von Port Leucate von der Tramontan regelrecht „sandgestrahlt“ wird. Im Windschatten, hinter einer Mauer, kann man auch in den Wintermonaten durchaus „hemdsärmelig“ ein Buch lesen und ein Glas Rosé dazu trinken. Wer in Leucate im Winter, „wintermildes Wetter“ sucht, wird es dort nicht finden, da fährt man besser an die Côte d’Azur, Sizilien, die Algarve oder Südspanien, denn zwischen Herbst und dem Frühjahr ist die Tramontan ein stetiger Begleiter. Ich möchte auch nicht verschweigen, dass ich auch aus beruflichen Gründen nach Leucate komme, – ich führe hier seit fast schon dreißig Jahren „geographische Geländepraktikas & geobotanische Kartierpraktikas“ durch. Dies schon seit meiner Assistentenzeit an der Universität Mannheim. Ich habe darüber kürzlich auch einen längeren reich bebilderten Blogbeitrag auf Französisch verfasst „Retour à Leucate – des vagues de la méditerranée qui se brisent au Cap Leucate jusques aux neiges du massif du Carlit – récit d’un cours de géobotanique en juin 2022“. Es gibt außer der Sierra Nevada in Andalusien, dem Ätna Massiv in Sizilien, kaum eine Gegend in Europa, die solch einen Höhengradienten besitzen, wie Leucate und Umgebung , die südlich angrenzende Ebene des Roussillon , der Côte Vermeille –und dementsprechend eine sehr reichhaltiges Pflanzenkleid besitzt. Der Artenreichtum in dieser Gegend des „Midis“ ist wirklich einzigartig für Europa. Wenn man es will, kann man sich an einem Tag „morgens mit mediterraner Vegetation und nachmittags mit Hochgebirgspflanzen“ befassen, – soweit das die Wetterverhältnisse in den Pyrenäen erlauben. Der fast 3000 hohe Pic Carlit (exakt 2921m), liegt ca. 100 km Luftlinie von Leucate entfernt, – der 2785m hohe Pic du Canigou, dessen schneebedeckte Bergflanken man bestimmt 4-6 Monate von Leucate aus sehen kann, befindet sich nicht einmal 50 Kilometer Luftlinie von Port Leucate entfernt.
Ob Port Leucate schön ist, da kann man sich wahrlich lange darüber streiten. Wahrscheinlich entspricht diese nicht den in Deutschland gewöhnlichen ästhetischen Konventionen. Aber auf jeden Fall ist es Georges Candilis gelungen einen Ferienort zu schaffen, – an dem viele französische und bestimmt auch ein paar nichtfranzösische Familien mit Kindern einen bezahlbaren Sommer und Badeurlaub am Mittelmeer verbringen konnten. Abgesehen davon, war die „Station“ Port Leucate, – insofern seiner Zeit weit voraus, denn man kann, soweit man keine weiteren Ausflüge plant, eigentlich vollkommen auf das Auto während des Urlaubes verzichten. Wobei die Anfahrt ohne Auto nach Port Leucate sich doch als recht schwierig gestaltet, da der Bahnhof Leucate – La Franqui ca. 15km weit von Port Leucate entfernt liegt. In der Hochsaison gibt es eine mehr weniger regelmäßige Busanbindung an die Züge die im Bahnhof Leucate – La Franqui halten, – außerhalb der Hochsaison gibt es in der Regel nicht mehr als drei Busse – einer morgen, einer Mittags und eines Abends die Port Leucate mit dem Bahnhof Leucate la Franqui verbinden. Bei den Planungen der nouvelle unité touristique Leucate-Le Barcarès hatte man es schlichtweg versäumt an eine Bahnverbindung dieser Orte zu denken, alle Ideen und Planungen dies „nachzuholen“ sind bisher im Sande verlaufen[17].
Unabhängig davon, ob „Port Leucate“ nun nach ästhetischen Konventionen, – schön oder nicht schön sein mag, – ich kann mich dort sehr gut erholen – und werde bestimmt solange eben möglich – dort immer wieder hin zurückkehren. Den stahlblauen, von der Tramontan blankgefegten Himmel zu bewundern, – die Fahlseglern im Abendlicht bei ihren „Flugkünsten“ zu bewundern. Die Fahlsegler die hin und wieder auch in Leucate und Umgebung überwintern.
Und dennoch, auch wenn ich gern reise[18], – was ich aus verschiedenen beruflichen und privaten Gründen leider immer weniger tue, brauche nicht wegfahren um mich zu erholen. Nicht einmal nach Leucate. Nirgendwo hin, auch nicht in den Schwarzwald!
Schlicht in den Garten setzten, im Frühsommer den „Mauerseglern“ zuzuschauen, und dem Ruf des Wespenbussard der immer wieder zwischen Grünstadter Berg, Sausenheim und dem „Westring“ am Sommerhimmel über Weinbergen und den Dächern von Grünstadt segelt – ein Glas Rosé trinken und ein paar gute Bücher lesen. Als ich noch Student war, und ich noch keinen eigenen Garten besaß, – ich wohnte in Mannheim – Neuostheim[19] – bin ich regelmäßig mit einem Buch in der Hand auf die Maulbeerinsel gegangen, – und habe dort einfach unter den Maulbeerbäumen sitzend gelesen , – und hin und wieder den Zügen auf der Riedbahnbrücke hinterhergeträumt, und hier und da auch mal einem Eisvogel im Neckar oder im Neckarkanal beim „Fischen“ zugeschaut.
Wie meine Tochter schon während des ersten Coronalockdown einmal über mich zu Freunden sagte und hier in diesem Blog schon einmal auf Französisch veröffentlicht wurde – „Papa ne souffre pas trop du confinement – comme il vit avec ses livres, il parle avec les fleurs, les arbres et les oiseaux“ – „der Papa leidet nicht allzu arg unter dem Corona Lockdown, – er lebt mit seinen Büchern und spricht mit den Blumen, Bäumen und Vögeln“ ! Ich denke , dass wenn ich einen Platz finde, an dem man noch etwas Stille findet, Blumen blühen, Bäume wachsen und Vögel fliegen, – und ich die Ruhe finde ein Buch zu lesen, – gelingt es mir immer mich zu erholen – ohne eine lange Reise antreten zu müssen. „ Se ressourcer a l’écoute du chant du vent et des oiseau / sich erholen und dem Gesang des Windes und der Vögel lauschen“ – letztlich brauche ich wohl nicht viel mehr!
Als ich inmitten der „Hitzewellen“ des Juli 2022 begann diesen „Text“ zu verfassen, wollte ich erst etwas literarisches über „Ruhe & Krafträume“ schreiben. Aber dann entglitt mir das Thema beim Schreiben immer mehr. Einen schönen literarischen Text, über verlorene „Ruheräume“ kann bei Schneckinternational unter dem Titel „Kannten, bis ich was sagte“ finden. Geschrieben habe ich wohl mehr ein literarisch-geographische Reiseskizze über persönliche Ruheräume, Reisen und Bücher, – manchmal erinnert mich das ganze an das kürzlich erschienene Buch von Olivier Rolin „Vider les lieux“ – (die Orte leeren) – eine „literarisch – geographische Reiseskizze“ in Buchform, die es bestimmt verdienen würde ins Deutsche übersetzt werden. Als ich begann den Text niederzuschreiben, drehten die „Mauersegler“ noch ihre abendlichen Runden über den Dächern von Grünstadt. Inzwischen sind sie „weggezogen“, haben ihre Heimreise Richtung Süden angetreten, am 28.7 also vier Tage früher als letztes Jahr. Vielleicht ruhen sie sich ja einige Zeit in Port Leucate aus, bevor sie nach Afrika weiterziehen.
Abgesehen davon, kann ich mich auch beim Schreiben, losgelöst von allen beruflichen und anderen Zwängen, „erholen“ und „Kraft tanken“.
Amiel, Christiane; François, Michèle ; Barrès, Renaud (2016): Le village des Carrats. Une utopie sociale et architecturale. Sigean. Les Cahiers du Parc N.7, ISBN 978-2-919202-21-8.
Daveau, Suzanne; Belo, Duarte (2021)(Ed.): Atlas Suzanne Daveau. Museo da Paisagem. Lisboa. ISBN 978-989-54497-4-3
Die Zeit (verschiedene Autoren)(14.07.2022): Hier wird die Seele gesund – Wo ist ihre Welt noch heil, Entdecken, Zeit nr. 29 14. Juli 2022, S. 55 -62. Im Internet für Zeitabonnenten hier unter „Wo ist ihre Welt noch heil“ abrufbar.
Menget, Lucas (2022): Nages Libres. Paris, Éditions des Equateurs, ISBN 978-2-3828-4334-5
Neff, C. (1998): Kulturlandschaftswandel, Fremdenverkehr und Biodiversität auf der Halbinsel Leucate (Dept. Aude/ Frankreich). In: Fremdenverkehrsgebiete des Mittelmeerraumes im Umbruch. Beiträge der Tagung des Arbeitskreises „Geographische Mittelmeerländer- Forschung“ vom 11.-13. Oktober 1996 in Regensburg. Regensburger Geographische Schriften, H. 27, 99-135, Regensburg. (ISBN 3-88 246-193-4)
[8] Den Anker am Schwabenheimer Hof direkt am Neckarufer, gibt es übrigens immer noch, wie ich beim Schreiben dieses Textes, bemerkte – ich selbst war schon bestimmt über zwanzig Jahre nicht mehr dort, hier findet man den Internetauftritt der Gaststatte – „Landgasthof zum Anker – Schwabenheimer Hof“.
[12] Es gibt derzeit noch keinen eigenen Artikel über Port Leucate in der deutschsprachigen Wikipedia, deshalb hier den Verweis auf den französischsprachigen Artikel „Port Leucate“.
[13] Über die Entstehungsgeschichte der Griffoulière habe ich keinerlei „Material“ gefunden. Hingegen gibt es über das Viertel „les Carats“ ein kleines interessantes Büchlein names „Le village des Carrats à Port Leucate“ (Amiel et a. 2016), – und weiterhin im Internet u.a. die auf Englisch verfasste Dokumentation „Geogres Candilis < les Carrats, 1969“.
[17] Siehe u.a.: Neff, C. (1998): Kulturlandschaftswandel, Fremdenverkehr und Biodiversität auf der Halbinsel Leucate (Dept. Aude/ Frankreich). In: Fremdenverkehrsgebiete des Mittelmeerraumes im Umbruch. Beiträge der Tagung des Arbeitskreises „Geographische Mittelmeerländer- Forschung“ vom 11.-13. Oktober 1996 in Regensburg. Regensburger Geographische Schriften, H. 27, 99-135, Regensburg. (ISBN 3-88 246-193-4)
[18] Zum „Reisen“ kann man auch das neue von Christian Schüle verfasste Buch „Vom Glück unterwegs zu sein“ lesen.
Chaque fois que je retourne dans la librairie « à livre ouvert » à Wissembourg[1], – la librairie de « Willy Hahn » je me demande si je vais retourner encore une fois chez « Willy Hahn » ? Grand lecteur, que je suis, – comme beaucoup de « grand lecteur » je ne sais plus ou ranger me livres – et songe même à m’acheter une liseuse, – un « E-Book-Reader » comme on dit en allemand. Je pense donc de me procurer une liseuse « Tolino » dans les prochaines semaines. Le système « Tolino » permet d’acheter ses livres numériques , – d’une part chez les chaines de libraires allemand comme par exemple « Hugendubel », « Osiander » – mais aussi chez de librairies indépendantes allemands. Avec un « Tolino » je pourrais donc acheter mes livres allemands, chez mon libraire à Grünstadt la librairie « Frank (Buchhandlung Frank)» ou j’ai acheté une très grande partie de mes livres allemands – ou n’importe quelle autre librairie allemande associée au système « Tolino ». A ma connaissance, malheureusement à une telle liseuse, associant les librairies indépendantes, n’existe pas en France.
Mais naturellement je pense, – car même avec un « Tolino » je continuerais de venir à Wissembourg chez Willy Hahn, déjà pour ma collection « Bibliothèque de la Pléiade» – et en plus je continuerais certainement à lire et acheter de rareté bibliographique & bibliophile, des beaux livres, – comme par exemple le magnifique livre écrit par Charles Schlosser « Le charbonnier, une longue histoire » – sur l’histoire du charbon de bois – et des charbonnier dans les Vosges du Nord. Et en plus, – « Willy Hahn » – qui avant de devenir « libraire », était « facteur d’orgues », et aussi devenue « écrivain » – comme le témoigne le livre « Aïcha et les 40 lecteurs » ou il décrit sa vie de librairie à Wissembourg en « Outre-Forêt ».
La librairie « à livre ouvert à Wissembourg » je l’découvert en mars 2014, pendant un de mes cours pratique de géobotanique & et d’écologie terrestre. Même si la « Unterhaardt » entre Bad Dürkheim et Grünstadt est considérée comme la « Toscana allemande[2] » – le printemps arrive normalement toujours quelques jours plutôt que dans la « Unterhaardt » – et en plus comme « Wissembourg » et beaucoup plus près de Karlsruhe et du KIT, c’est déjà plus pratique pour mes étudiants. Et en plus comme j’aime toujours combiner, écologie du paysage, géographie physique et géographie humaine et histoire contemporaine – dans mes cours pratiques[3] – « Wissembourg & les paysages d’Outre-Foret » sont particulièrement bien adaptés à de telles cours pratiques de « géographie ». Je me permets dans ce contexte de citer quelques phrases du « chapitre 5 un voyage en outre forêt » de « L’Alsace des écrivains » écrit par Gilles Pudlowski : « La découverte éblouie de Wissembourg est le couronnement d’un voyage en Outre-Forêt. Cette petite cité, la plus septentrionale d’Alsace est aussi la plus alsacienne, sans nul doute, et la plus fidèle à son image d’antan. Il y a là toute une région en réduction. Le quai Anselmann, les rives de la Lauter, le mince barrage qui régule son débit, le quartier de la Petite Venise qu’on nomme ici le Schlupf, l’Hôtel de ville que reproduit Hansi, et son parvis verglacé en hiver où tous les fêtards noctambules du Nouvel An se cassent joyeusement la figure dans Mon village…. Voilà l’Alsace des livres des images (Pudlowski, 2016, p. 50 & 51). » .
C’est ainsi le 07 mars 2014 que je découvris la libraire de Willy Hahn pendant un de mes cours de géographie et j’achetai le livre « Medium » écrit par Philippe Sollers. Depuis ce jour de printemps de l’année 2014, – une très grande partie des livres imprimés en français – je les ai achetés chez Willy Hahn dans librairie « à livre ouvert » – un des derniers fut d’ailleurs « le coup d’état permanent » ce fameux essai de François Mitterrand, publié en 1964, et qui depuis le 17.05.2022 fait partie de ma bibliothèque[4].
Aïcha et les 40 lecteurs. Scènes d’une vie de libraire, fait donc partiede ma collection de livre, depuis le 25.03.2022 – et j’ai beaucoup aimé la lecture des scènes d’une vie d’un libraire d’Outre- Forêt. J’apprends que Monsieur Hahn passe a peu près le même temps que moi en voiture pour rejoindre son lieux de travail, – pour moi c’est Grünstadt –Karlsruhe presque tous les jours, – pour lui c’est là quel part à l’extrémité nord de la Route des vins d’Alsace vers Marlenheim et Wissembourg, – qu’il parcourt les paysages du Nord de l’Alsace que ce soit par l’autoroute ou par les petites routes de campagnes – si sa « bagnole » ne le lâche pas – comme celà lui arrive de temps en temps ! D’ailleurs comme on l’apprend sur la « continuation » du livre sur Facebook, – « les carnets de Aicha » – sa bagnole, disons l’alternateur a lâché une fois de plus ! Les scènes de vie d’un libraire – très beaux petit morceaux littéraires, – en allemand on dirait « Kabinettstückchen » – d’ailleurs je pense, que certain d’eaux pourraient bien être lu par des classes de français en Allemagne. On pourrait enfin espérer que les professeurs de français en Allemagne découvrent « Aïcha et les 40 lecteurs » et laisse découvrir leurs élevés allemand apprenant le français la vie d’un libraire en Outre-Forêt.
La lecture du chapitre « Aïcha, soi fière de ton père » – m’a rappelé que le rêve de mon grand-père – d’une France meilleure – ou le réussite scolaire, les livres, la lecture et tout ce qui va avec, – aller permettre de construire une France plus juste – où toutes les filles ou fils de France soit enfants de déporté, de résistant rescapé, de pied-noir, de Harkis, d’ immigrés d’un autre continent, de mineur de fond du Pays-Haut, de viticulture du Midi rouge, de paysan alsacien catholique, de paysan protestant cévenol – pourrait trouver leur place dans cette nouvelle France – et même accéder au plus haute fonction d’état par la réussite scolaire[5], [6]!
Pour finir je parle d’un livre, que je n’ai pas acheté chez Willy Hahn. La « Flore d’Alsace d’après Issler, Loyson, Walter » – que j’ai acheté- si je me souviens bien – chez la librairie Kléber ou la librairie Oberlin durant l’année 1993 à Strasbourg, – c’est avec cette flore dans ma poche (ou dans mon « rucksack de travail [7]») – qui est devenue depuis une rareté bibliophile. Belle, reliure un cuire, belle cartographie, – avec un index des noms populaire qui inclut les noms alsacien des plantes –que j’ai découvert à la librairie « à livre ouvert » en 2014 à Wissembourg. C’est d’ailleurs avec cette flore, que au début de ma carrière professionnelle, je rêvais de retracer l’histoire du paysage de Waldersbach et du Ban de la Roche – à partir (et depuis) les écrits du pasteur Jean-Frédéric Oberlin. Ceci est resté un rêve, – mais les empreintes que Oberlin a laissé dans le paysages, sont encore visible de nos jours, comme par exemple l’allée des Tilleuls plantés par ses soins à Waldersbach qui est connue sous le nom d’’allée des fiancés …. Et c’est peut-être pour cela que je regarde toujours attentivement les nouveautés dans le rayon des « alsatiques » dans la librairie « à livre ouvert » ….
Concernent Willy Hahn – Aïcha et les 40 lecteurs j’espère que le livre sortira aussi en version poche, et surtout en format EPUP pour les liseuses !
Le dernier chapitre du livre est un peu triste, – Willy Hahn anticipe son dernier jour de libraire dans sa librairie à Wissembourg, – peut être aura il trouvé un repreneur ou une repreneuse pour sa librairie – peut-être pas – qui sait ? Cela ne doit pas être facile de tenir une librairie indépendante dans une petite ville de province.
J’espère que l’aventure de Willy Hahn pourra se prolonger longtemps, que je pourrais encore trouver de la place pour les livres acheté dans la libraire « à livre ouvert » à Wissembourg chez moi à Grünstadt. Est-ce que la librairie existera encore, – quand j’aurai entamer ma retraite en 2031, – car en Allemagne à partir de la classe d’âge de 1964 nous seront obligés de travailler jusqu’à 67 ans, – et j’appartiens bien à cette classe d’âge – un véritable boomer « dévoreur » de livres – qui devra travailler encore au moins neuf ans !
« Il me faut aussi envisager que À livre ouvert meure de sa belle mort, au terme de notre chemin de vie commune. Ainsi va la vie. La liste est longue de celles qui ont succombé bien avant elle et comprend de véritables institutions y compris dans les grands centres urbains.Je me souviens des librairies que je fréquentais enfant, où ma mère m’achetait des Sylvain et Sylvette, mes premiers Tintin ou Astérix. Souvenirs magnifiés par la distance et le regard de l’enfance.Dans vingt ou trente ans, un de ces enfants qui venaient farfouiller dans mes rayons s’en souviendra peut-être et en parlera avec amour et émotion à ses propres rejetons en passant devant la vitrine de qui fut dans sa jeunesse À livre ouvert. Rien que pour cela, le jeu en valait la chandelle. Hahn, W. (2022, 234) »
Très beau paragraphe à la fin du livre Aicha – cela me rappelle le souvenir de la libraire Klaus Simon à Schramberg-Sulgen[8]. Petit gamin je feuilletais les livres dans cette petite librairie-papeterie de village, – sorte de librairie qui disparait de plus en plus des paysages ruraux allemand et français. La maison de la presse Fetsch, – la libraire Fetsch à Lauterbourg, que je fréquente aussi de temps en temps, est encore une telle librairie d’un autre temps, – ou on trouve des articles de presse, des livres – avec très beau raillons d’alsatique, – mais aussi du tabac et des articles de pêche. La librairie-papetière Simon à Schramberg – Sulgen était une telle librairie comme la librairie Fetsch à Lauterbourg ou la librairie Adamus à Leucate dont je parlais dans mon dernier billet, ou trouvait un peu de tous, – ou j’aimais bien feuilleter les livres, et parfois même mes parents m’offrait un des livres que j’avais découvert dans la « Buchhandlung Klaus Simon » – et dont quelques livres se trouvent encore aujourd’hui dans ma bibliothèque.
Les BD je les ai découvertes avec mes cousins dans la « grotte » de mon oncle Jean Pierre[9] à Strasbourg. Jean Pierre était évêque de Église vieille-catholique, auteur de poèmes alsatique, traducteur français-allemand, alsacien et anglais, – journaliste, globetrotteur – et assidues de BD. C’est là que je découvri le royaume du journal de Spirou, et de suite Spirou et Fantasio, Yoko Tsuno, Les Belles Histoires de l’Oncle Paul, Les Schtroumpfs, et naturellement Lucky Luke. Et en plus mes grands-parents français d’abord à Eckbolsheim et puis après leur déménagement dans le Midi – à Aubord dans le Gard, eux aussi nous offriront pleines d’Album des BD, – Tintin, Astérix le Gaulois, mais aussi Blueberry, – Les Aventures de Tanguy et Laverdure – à point que nous la branche « allemande » de la famille, nous avions l’impression que la BD, – c’était quelque choses de très français, car chez Klaus Simon à Schramberg- Sulgen on trouvait que des « Fix und Foxi », parfois la quelques Mickey-Mouse et les traduction allemandes successive d’Astérix. Je n’ai donc presque pas de souvenirs d’enfance de librairie française, à part les « Bahnhofsbuchhandlungen », les libraires de gare de Strasbourg, Nîmes, Perpignan et Narbonne – que je fréquentais avec le dit oncle Jean-Pierre, mes grands-parents et mes parents. Jusque à l’âge des dix ans, – disons jusque à l’entrée au lycée, le « Gymnasium Schramberg » ma libraire fut ce petite libraire de village à Schramberg – Sulgen dans la Saulgauer Strasse de Klaus Simon, qui depuis longtemps a disparu comme beaucoup d’autre librairies de villages, de petite et moyennes villes, – que ce soit en Allemagne ou en France. Cette librairie m’avait tellement marqué, que je me souviens encore de l’emplacement des rayons des livres, des jouets, de la papeterie, et le petit rayon de presse. Et je suis sure que dans vingt ou trente ans, une femme ou un homme se souviendront, comment ils découvrirent les livres et le monde de lecture chez Willy Hahn dans la libraire à livre ouvert, 4 rue du Marché aux Poissons à Wissembourg.
Willy Hahn passe à la télé, à la radio, – en français, en alsacien[10] (mais pas encore en Hochdeutsch) – il est devenue au fil des âges un personnage incontournable du monde culturel du Bas Rhin, de l’Alsace du Nord, – et maintenant après avoir écrit Aicha il fait aussi partie du Monde de l’Alsace des écrivains ! On se demandé à quand la Wikipedia.fr. découvre « Willy Hahn » et l’intègre dans son encyclopédie. On ne peut qu’espérer que d’autres texte & livres sortiront de sa plume …. Que « Aïcha et les 40 lecteurs » serait simplement le début d’une carrière d’écrivain – libraire, après avoir déjà passé une vie comme facteur d’orgues !
Et pour finir enfin ce billet de blog, – pendant le premier confinement COVID, – le confinement vraiment dur (Mars 2021) – ou la frontière franco-allemande fut presque fermée, sauf pour les personnelles soignantes travaillant dans les cliniques allemandes et autres transfrontaliers indispensable pour l’économie allemande, -– en m’envoyant un colis avec mes commandes de livres – me permit de continuer à lire mes lectures de livres en français, sans être obligé de passer par amazon ou la Fnac. Willy Hahn qui passa sa petite enfance dans la langue de Goethe, qui est en fait sa langue maternelle, avait ainsi permis à un franco-allemand vivant en Allemagne, de maintenir le cordon ombical avec sa langue maternelle français[11] !
Bibliographie :
Hahn, Willy (2022) : Aïcha et les 40 lecteurs. Scènes d’une vie de libraire / Willy Hahn ; illustrations, Jack Koch ; préface, Frédérique Deghelt ; postface, Dominique Ehrengarth. Barr, le beau Jardin, ISBN 978-2-35970-051-0
Migliori, Jean-Pierre (1971) : Serviteur de la connaissance – Jeshounandadev. Strasbourg.
Pudlowski, Gilles (2016) : L’Alsace des écrivains. Paris, Éditions Alexandrine, ISBN 978-2-37089-025-2
Schlosser, Charles (2021) : Le charbonnier, une longue histoire. Der Köhler. Bernardswiller, I. D. l’Édition (Images & Découvertes), ISBN 978-2-36701-232-2
Société d’Étude de la Flora d’Alsace, Institut de Botanique – Strasbourg (1982) : Flore d’Alsace. Plaine rhénane, Vosges, Sundgau. D’après Issler, Loyson, Walter (1952), 2eme édition 1982, Actualisée et présente par la Société d’Étude de la Flora d’Alsace. Strasbourg
Sollers, Philippe (2014): Médium, Paris, Gallimard, ISBN 978-2-07-013760-2
Christophe Neff, écrit fin juin 2022/début juillet 2022, publié le 09.07.2022 à Grünstadt.
[7] „Rucksack“ ou „Havresac“ était durant les années 1960, 1970 encore utilisée dans le français parle en Alsace-Moselle pour désigner le « Sac à dos ».
[9] Jean – Pierre Migliori, 1943 – 1977 fut entre autre auteur du recueil de poèmes « Serviteur de la connaissance – Jeshounandadev » édite en 1971. On retrouve les traces du livre dans la BNF.
[10] Par exemple dans « Bas-Rhin : Willy Hahn, libraire à Wissembourg, dévoile des scènes de vie de sa librairie dans son premier ouvrage » sur FR3, présenté & écrit par Edith Jung, à revoir ici !
Sous le titre « Auf Wolkengang »[1] Dagmar Gilcher a écrit une mémorable nécrologie dans la Rheinpfalz pour Martin Graff qui vient de décéder à Soutlzeren dans son domicile le mercredi 4 aout[2]. Die Rheinpfalz, widmet ihm dem Autor der Zungenknoten, eine ganze Erinnerungsseite in der Wochenendausgabe des siebten August 2021. J’ai rencontré Martin Graff pour la première fois dans le costume du réformateur Jean Geiler de Kaysersberg survolant l’Alsace en Montgolfière au début des années 1990. Et depuis je suivais ses pérégrinations alsaciennes, franco-allemandes, européennes. En français, auf Hochdeutsch und auf elsässisch. Parfois même j’ai commenté ses „Zungenknoten“ paru dans la Rheinpfalz, dans paysages wie beispielsweise in „Dixit Martin Graff dans les Zungenknoten du 20.02.2016: „Nicht an allem ist Frau Merkel schuld /non Madame Merkel n’est pas coupable pour tous“[3]. Im Sinne von Sprache ist die einzige Heimat, – hatte Graff, – wie ich auch selbst mehrere Heimaten. Also nicht einzig und alleine die deutsche Sprache wie beim in Paris lebenden Publizisten Stefan Troller sondern das Französische und das Deutsche[4]. Wahrscheinlich war es diese Mehrsprachigkeit die mich so mit Martin Graff verband und über den Tod hinaus verbindet. Ma langue maternelle c’est le français, c’est un fait indéniable, et les faits sont têtus, aber meine Zweitsprache war und ist das Deutsch, obwohl es natürlich längst meine Erstsprache geworden ist. Mein Deutsch das war eigentlich das Schramberger Schwäbisch, – in seiner Sulgener Ausprägung[5]. Also soweit ich weiß genau umgekehrt wie bei Martin Graff, seine Muttersprache war das in den Südvogesen gesprochen sehr alemannisch gefärbte Elsässisch des Münstertals . Aber die kindliche Mehrsprachigkeit umfasste in meiner Kindheit auch die italo-romagnolische Dialektausprägung des italienischen , – pour comprendre le „nonno[6]“ – mon arrière-grand-père franco-italien il fallait bien que j’apprenne quelque notions de romagnol. Car pour suivre les récits de voyage du « Nonno » à travers la naissance de l’Italie et l’immigration italien dans le Pays Haut et à Hussigny – j’étais bien obligé de comprendre le romagnol. Le « Nonno » parlait ni l’italien, ni le français – non il parlait un curieux mélange de italo-romagnol et de français – une sorte de langue qu’on parlait à Hussigny-Godbrange et ses environs, – et dont certains vestiges se retrouvent dans le roman autobiographique « Les derniers Jours de la classe ouvrière» de Aurélie Filippetti . C’est l’héritage plurilinguistique et pluriculturelle européen que je partage avec Martin Graff, – et c’est pour cela bleibt er mir ein unvergesslicher literarischer Wegbegleiter !
[1] Dagmar Gilcher „Auf Wolkengang – NACHRUF: Fast 25 Jahre hat er die Leserinnen und Leser der RHEINPFALZmit seinen zweisprachigen Texten daran erinnert, dass auch sie, wie die Elsässer, in einem Land mit Grenzen leben. Grenzen, die er so nie akzeptieren wollte. Ob als Schriftsteller, Filmautor oder Kabarettist hat er sie listig überwunden. Aber nun müssen wir ohne ihn lernen, wie man Gedanken schmuggelt.“ In, Die Rheinpfalz, Nr. 181, Balkon: Über Grenzen, Die Rheinpfalz, Samstag 7. August 2021.
[6] „Nonno“ – grand père en italien. Mon arrière grand père italien François Migliori (Francesco Migliori) était originaire du hameau de Montebello à Torriana en Italie. D’apres mes souvenirs il a été naturalise francais durant les années 1930 !
[8] Das Feurenmoos – der „Urwald“ meiner Kindheit – la forêt primaire de mon enfance – ist ein Waldgebiet im Süden der Bergvorstadt Sulgen, – eine kleine Beschreibung dieses Waldes wurde von Erwin Wagner am Beginn der 1990 Jahre verfasst. Wagner, E. Stützung der Auerwildpopulation im Raum Schamberg. In: Weiss, H. et al. (1990): Auerwild in Baden-Württemberg, Rettung oder Untergang? : Ergebnisse der 3. Arbeitsgruppe Auerwild, Schriftenreihe LFV Baden-Württemberg, 70, 23 – 27. Stuttgart.
Les années « le Monde.fr » du blog paysages furent une aventure intéressante, enrichissante, – et je trouve dommage, que le Monde ferme ses blogs quasiment en catimini. Des blogs intéressants, comme « près, loin » de Paul Edel, que je suis depuis son début en 2008, vont peut-être disparaitre de la blogosphère francophone, – et on ne peut qu’espérer que des blogs comme « près, loin » pourront redémarrer sous un autre formule, sur une autre plateforme. D’ailleurs dans ce contexte, je suggère la lecture de « Virginia Woolf, sa dernière lumière d’été » de Paul Edel, un billet particulièrement réussi et peut-être le dernier billet de Paul Edel dans les blogs le Monde.
On peut toujours se demander pourquoi le Monde ferme-il ses blogs abonnés. Les raisons techniques (voir ici) données par le Monde ne me semblent guère convaincantes. Ce qui me semble sûr c’est que les blogs et la blogosphère ont énormément évolué depuis les débuts des blogs le Monde. Les réseaux sociaux, Facebook en première, ont sûrement changé une très grande partie du paysage médiatique francophone des dernières années. Pas seulement le paysage médiatique francophone, mais ceci est certainement un phénomène global, cela concerne d’autres pays, et aussi l’Allemagne – et concerne aussi tous les domaines de la presse écrite.
Le blog paysages prend fin sur le Monde.fr. On trouvera à la fin de ce petit billet (après la partie allemand) un tableau des cinq articles les plus consultés de paysages durant la période le Monde.fr. Après avoir sauvé le contenu de mon blog je tenterai de relancer « paysages » sur une autre plateforme durant les prochaines semaines.
Et pour finir, – après 10 ans de blogs paysages sur le Monde.fr, blog qui au moins au début voulait aussi témoigner des relations franco- allemandes, je constate que le fossé qui sépare la France et l’Allemagne, en dépit de tous ces discours de Dimanche (Sonntagsreden en allemand) sur l’importance de l’amitié franco-allemande, ne cesse de s’agrandir. J’ai l’impression qu’en fait, il ne fut jamais si grand qu’en ce moment. En écrivant mon dernier post sur ma première rencontre avec Notre-Dame de Paris en 1981, j’avais l’impression que c’était bien au temps de François Mitterrand et de Helmut Kohl que les relations franco-allemandes avaient certainement atteint leur sommet, et ce fossé culturel qui sépare la France de l’Allemagne était alors certainement beaucoup plus étroit que de nos jours. Parfois il me semble que de nos jours ce n’est pas un fossé culturel qui sépare l’Allemagne et la France, mais un océan d’incompréhension mutuelle.
Damit war paysages ein vorzugsweise französischsprachiger, ein francophoner Blog, in den ich meine persönlichen (manchmal politischen) Ansichten (prises de position), meine Ideen, meine Lektüren, meine Landschaften beschrieb und manchmal nur ein Bild eines durch eine Landschaft fahrenden Zuges zeigte. Am Anfang von paysages stand eigentlich die Idee, aus paysages ein deutsch-französischen Blog, einen zweisprachigen Blog zu gestalten, aber diese Idee konnte ich letztlich aus Zeitmangel (berufliche Zwänge, Familie etc.) nicht umsetzten. Einen Text in zwei Sprachen zu verfassen braucht einfach Zeit. Der letzte in Deutsch verfasste Beitrag auf paysages war „Erinnerungen an die „märklinModerne“.
Die Le Monde Jahre von paysages waren ein interessantes Abenteuer, eine bereichernde Zeit, und ich finde es schade, dass der Monde seine Blogs quasi im Verborgenen schließt. Lesenswerte Blogs wie beispielsweise « pres, loin » von Paul Edel, dem ich seit seinem Beginn 2008 folge, werden vielleicht von der frankophonen Blogosphäre verschwinden. Man kann eigentlich nur hoffen, dass Blogs wie « pres, loin » von Paul Edel unter einer anderen Form, auf einer anderen Plattform wiederauferstehen werden. In diesem Zusammenhang empfehle ich die Lektüre von „Virginia Woolf, sa dernière lumière d’été“ ein bemerkenswerter und vielleicht der letzte Blogbeitrag von Paul Edel auf le Monde.fr.
Die Frage wieso Le Monde.fr seine Blogs einstellt bleibt unbeantwortet. Die Gründe die Le Monde.fr angibt (siehe hier auf frz,), d.h. technische Gründe durch geplante Veränderungen in der Internetpräsenz von Le Monde.fr, erscheinen nicht überzeugend zu sein. Was sicher zu sein scheint ist, dass die Blogosphäre seit dem Beginn der Blogs auf Le Monde.fr sich sehr verändert hat. Die sozialen Netzwerke, insbesondere Facebook, haben die francophone Medienlandschaft erheblich verändert. Das betrifft, d.h. die Dominanz der sozialen Netzwerke, natürlich nicht nur die francophone Medienlandschaft, sondern auch andere Länder wie z.B. Deutschland. Es ist ein globales Phänomen, welches vor allen den Printmedien weltweit zu schaffen macht.
Die Zeit von paysages auf le Monde.fr geht zu Ende. Am Ende dieses zweisprachigen Blogbeitrages befindet sich eine Zusammenstellung der fünf Artikel von paysages die am häufigsten konsultiert, ja ggf. sogar gelesen wurden.
Ich werde in den nächsten Wochen versuchen die Inhalte von paysages zu erhalten – und paysages in anderer Form auf einer anderen Plattform neu zu starten.
Und am Ende noch eine Bemerkung zu den deutsch-französischen Beziehungen. Nach zehn Jahren paysages auf Le Blogs le Monde – und paysages wollte zumindest in den Anfängen auch ein deutsch französischer Blog sein – muss ich feststellen, dass der Graben der Frankreich und Deutschland trennt, trotz aller Sonntagsreden über die wichtige, gar lebensnotwendige Bedeutung der deutsch-französischen Beziehungen, noch nie so groß war wie heute. Als ich meinen letzten Blogbeitrag über meine erste Begegnungen mit Notre Dame de Paris im Jahre 1981, als ich mit dem Fahrrad von Schramberg fuhr, verfasste, kam ich zum Schluss, dass die deutsch-französischen Beziehungen in den Zeiten von Helmut Kohl und François Mitterrand wohl am besten gediehen, dass der Graben der beide Länder trennt, zu dieser Zeit wohl am engsten war. Zurzeit will es mir manchmal so erscheinen, als würde unsere beiden Länder Frankreich und Deutschland nicht von einem kulturellen Graben getrennt, sondern von einem Ozean von gegenseitigen Un- und Missverständnissen.
Et voici les cinq articles les plus lus sur paysages. Und hier die 5 am häufigsten gelesenen Artikel auf paysages
Je venais juste d’avoir dix-sept ans. J’arrivais en vélo, depuis Schramberg en Forêt-Noire, après avoir traversé la Forêt-Noire, les Vosges via le Col de la Steige, la Lorraine en passant par Colombey les Deux Églises. En fait c’était un pari avec mes camardes cavaliers du club d’équitation de Schramberg du Beschenhof à Schramberg-Sulgen, – que j’arriverais à faire le trajet « Schramberg- Paris » en trois jours en vélo. La nuit tombant, longeant la Seine, Quai de la Tournelle, Quai de Montebello je découvris la silhouette de la Cathédrale Notre-Dames de Paris. J’en fu ébloui, et ébloui je continuais à forcer les pédales, j’avais encore les Champs-Élysées devant moi, avant d’enfin arriver à la Place de l’Etoile. En fait, je ne me rappelle plus très bien si les frères et sœur Laetitia & Bruno M., m’avaient cherché en voiture avec leur père, à la Place de l’étoile ou à la Porte Maillot, mais je pense que ce fut la Porte Maillot. Mais je me rappelle encore très bien les pavés des Champs-Élysées, j’étais crevé il faisait nuit, et comparé à la Haupstrasse de Schramberg, il y avait une circulation assez dense.
Laetitia et Bruno, que je les ’avais connus au camping de Mus, dans le Gard pas loin de Vergèze. C’est au camping du Mus, ce camping qui longeait la voie ferrée Nîmes – Montpellier, qu’on avait passé l’été 1980 en famille avec la tante et l’oncle alsacien, – mon grand-père Jean Migliori était malade, mourant – et nous passions les journées soit à l’hôpital à Nîmes, soit chez la grand-mère à Aubord, – soit parfois à la plage au Grau – du – Roi ou à La Grande Motte, ou simplement à la petite piscine de Calvisson. C’était en 1980 et il y avait encore des trains de marchandise sur la ligne de Chemins de Fer Nîmes- Sommières -Le Vigan. On pouvait voir passer le train du soir vers Le Vigan, en fin d’après-midi depuis la piscine de Calvisson. D’une part ce fut un été triste, car je perdais mon grand-père, – mais le chagrin n’était pas trop douloureux, grâce aux amitiés de vacances de camping comme Bruno et Laetitia. Donc en été 1981 je leurs rendis visite en faisant le trajet Forêt-Noire – Paris en vélo.
Voyant « Notre Dame » en flammes, ce soir du lundi 15 avril 2019 sur mon écran notebook, je me suis souvenu comment j’ai aperçu dans les derniers rayons de soleil d’un soir d’été en 1981 depuis mon vélo la vielle « Dame ». Mes visites de « Notre Dame », la première tout de suite après avoir débarqué à vélo à Paris, où j’avais entre autres visité une partie de la charpente, cette forêt de poutres. Je suis revenu plusieurs fois depuis rendre visite à la vielle dame, la dernière fois je pense ce fut durant un congrès en 2002[1]. En fait je ne logeais qu’à quelques pas de l’Île de la Cité , le congrès se tenait à la Sorbonne. C’était d’ailleurs aussi la dernière fois que je mis les pieds à Paris intra-muros. Depuis j’ai vu assez souvent Notre Dame et aussi la tour Eiffel depuis l’avion traversant le ciel de Paris, les avions reliant Francfort à Lisbonne survolent assez souvent Paris. Et naturellement beaucoup de changements d’avion à CDG ou à Orly, sans mettre les pieds en dehors de l’aéroport. Le contact avec Bruno & Laetitia s’endormit pendent mon bac, le service militaire, -mes stages d’application d’officier de réserve à la Bundeswehr etc. Les flammes de Notre Dame ont fait ressurgir les souvenirs de ma première rencontre avec Notre Dame en 1981, de l’été passé chez Laetitia & Bruno – et ceci après presque 38 longues années.
Voyant la toiture de Notre Dame dévorée par les flammes j’avais l’impression que le cœur de la France éternelle saignait. Notre Dame de Paris n’est certainement pas la seule église avec laquelle j’ai disons un lien affectif spécial. La Cathédrale de Strasbourg certes, – pour diverses raisons familiales & personnelles, mais aussi historiques comme par exemple le serment de Koufra « « Jurez de ne déposer les armes que lorsque nos couleurs, nos belles couleurs, flotteront sur la cathédrale de Strasbourg » ou pour ainsi dire où souvenirs personnels et histoires convergent, – pour ma grand-mère Germaine Migliori, qui décéda en 2011, c’était certainement son église, sa cathédrale. Dans mes souvenirs d’enfance[2] – la cathédrale de Strasbourg fut certainement la plus grande, la plus impressionnante et certainement la plus belle des Cathédrales.
Ou la petit église St.Nickolaus à Buchenberg (Königsfeld), église presque millénaire, certainement une des plus anciennes églises de Forêt – Noire, qui est tellement inconnue, dont on ne trouve même pas d’article Wikipédia, et je parle ici de wikipedia.de. Perdue au fond de la Forêt – Noire elle attend d’être découverte par le pèlerin à la recherche d’églises romanes dans le Sud de l’Allemagne. Ou par exemple les vitraux de la Cathédrale Saint-Paul d’Abidjan m’ont laissé un souvenir inoubliable. Ou le silence du Prieuré de Serrabone sur les contreforts du Canigou,- mais apparemment je dirais que dans ma géographie imaginaire- Notre Dame de Paris et l’Ile de la Cité est le cœur de la France éternelle – ou le centre de ma géographie imaginaire de la France.
En voyant les blessures et les séquelles que l’incendie de dimension dantesques a laissées derrière soi, je disais à ma fille Viola, que je ne pensai pas voir de mon vivant la Cathédrale de Notre Dame reconstruite, – en tous cas pas la « forêt » de la charpente de la toiture. Dans ce contexte les annonces du gouvernement, de reconstruire la cathédrale en cinq ans, me semble être très ambitieuses, et parfois je me demande si en dehors des travaux de stabilisation et de sécurisation où la vitesse s’impose,- il ne serait peut-être pas nécessaire de prendre plus de temps de réflexion, à réfléchir à ce que l’on veut reconstruire[3]. La reconstruction d’un bâtiment millénaire, où l’histoire, l’imaginaire[4], le temps et même divers architectes on laissé leurs traces[5], nécessite je pense un temps d’analyses, de réflexion. Consolider avant de rebâtir à la hâte, me semble être une meilleure option[6].
Peut-être me suis-je trompé en disant à ma fille que je ne verrai pas de mon vivant Notre Dame de Paris reconstruite. Je ne le sais pas. Je sais par contre, que grâce à la formidable action des pompiers de Paris, le pire a été évité, – « Fluctuat nec mergitur » – battue par les flots de l’histoire elle ne sombre pas !
La Cathédrale de Notre Dame en flammes m’a fait ressurgir le souvenir, de l’été 1981 – une aventure en bicyclette entre Schramberg et Paris, l’Île de la Cité, le quai de Montebello, la charpente dite la « forêt » de Notre Dame. En 1981, c’était déjà un monument très apprécié par les touristes, mais l’affluence n’était en aucun cas comparable aux masses de touristes de nos jours. On pouvait encore, après avoir gravi les 387 marches pour attendre le sommet de la tour sud paisiblement regarder les flots de la Seine s’écoulant sous le petit pont, les bouquinistes sur les quais de la Seine, – c’était un peu le paysage – dont nous parlait notre livre de français au Gymnasium Schramberg. Le livre s’appelait « Salut », et entre 1975 -1985 de milliers de lycéens allemands du Bade-Wurtemberg apprenaient leurs premiers mots de français, dans un paysage imaginaire que ce livre d’apprentissage de français dessinait entre « Boul Mich » et l’Île de la Cité. C’était très loin de l’image du roman de Victor Hugo sur Notre Dame de Paris. Mais ce fut aussi une découverte des paysages de Paris. La plupart de mes collègues bacheliers ont surement découvert « Notre Dame de Paris », comme d’ailleurs moi-même par le film de Jean Delannoy sur le scenario de Jean Autrèche et de Jacques Prévert se basant sur le roman de Victor Hugo avec l’interprétation inoubliable de Gina Lollobrigida dans le rôle d’Esméralda[7]. Plus tard j’ai lu des extraits du livre dans la bibliothèque de mes grands-parents à Aubord. C’était un volume des Œuvres complètes de Victor Hugo du Club français du livre édité par Jean Massin. Peut-être un jour relirai- je le roman de Victor Hugo – sûrement en version poche – car Œuvres complètes de Victor Hugo du Club français du livre édité par Jean Massin dans leurs reliures rouges si caractéristiques semble avoir disparu dans les méandres du temps de l’héritage familial.
Et naturellement je reviendrai sur les lieux de ma jeunesse, pour voir comment progressent les travaux de reconstruction de « Notre-Dame de Paris », et pour me souvenir d’un voyage en vélo de Schramberg à Paris à travers la Forêt – Noire et les Vosges, l’ascension du Col de la Steige. C’était 1981, quelques semaines après l’élection de François Mitterrand, le peuple de gauche fêtait la victoire (on a gagné !!!)[8] – et moi j’étais jeune – et je fêtais surtout ma jeunesse.
Quelques 15 années plus tard je suivais les obsèques de Mitterrand à Notre Dames de Paris à la télé[9], – la voix de Barbara Hendricks, les mots du Cardinal Lustiger, les larmes de Helmut Kohl résonnaient dans Notre Dame et sur nos écrans de téléviseurs et ceci même en Allemagne….[10]
Christophe Neff, écrit pendant la semaine sainte 2019, publie le Samedi 20.04.2019
P.S. : C’est certainement un des derniers billets de paysages dans sa formule « Les Blogs Le Monde ». Comme je l’ai déjà décrit dans le précédent billet, le Monde va fermer les blogs abonnés le 5. Juin 2019.
[1] Ce fut la participation au Congrés „Environmental dynamics and history in Mediterranean areas, Paris, Universite de Paris-Sorbonne, 24-26 avril 2002“
[4] Voir aussi par exemple Anne-Marie Thiesse « Avec Hugo, Notre-Dame est devenue la cathédrale de la nation » dans le Monde (MERCREDI 17 AVRIL 2019,p.14) (version électronique ici), ou Raphaëlle Leyris « Une « cathédrale de poésie » devenue source d’inspiration pour la littérature D’innombrables écrivains, à la fois français et étrangers, ont chanté dans leurs écrits les louanges du majestueux édifice, à l’image de Victor Hugo » (MERCREDI 17 AVRIL 2019,p.13) (version électronique ici).
[5] Voir aussi l’article de Laurent Carpentier « Viollet – le – Duc, restaurateur de mythes. L’architecte français réinventa Notre Dame de Paris au XIXe siècle, en se référant à un Moyen Age revisité » dans le Monde, SAMEDI 20 AVRIL 2019, p.24, version électronique voir ici.
[6] Dans se contexte je suggere de lire « Notre-Dame : pour une cathédrale du XXIe siècle», l’editorial du Monde du 18.04.2019 (Éditorial du Vendredi 19 avril 2019,p.30 dans la version imprimée du Monde)
[7] Sur le rôle du cinéma dans l’imaginaire de Notre Dame, voir aussi « Au cinéma, le joyau gothique piégé dans le rôle que lui a écrit Hugo La cathédrale parisienne doit l’essentiel de sa carrière – essentiellement hollywoodienne – au roman de l’écrivain » de Thomas Sotinel dans le Monde du MERCREDI 17 AVRIL 2019, p.13.
Das Buch die „märklinModerne – vom Bausatz und zurück/From Archtecture to Assembly KIT and Back again“ habe ich durch den Artikel „Avantgarde H0 Mythos Alltag: Modelleisenbahnträume und ihre Wurzeln in der Wirklichkeit – Eine Ausstellung „Märklin Moderne“[1] im Deutschen Architekturmuseum in Frankfurt“ von Markus Clauer in der Rheinpfalz entdeckt[2], [3]. Schon die Lektüre des Artikels von Clauer ließ in mir Kindheitserinnerungen an unsere Märklinbahn im Lärchenweg auf dem Sulgen[4], aufsteigen. Lange, lange ist das alles her – aber die Märklinbahn[5] zumindest die Lokomotiven, das Wagenmaterial ist immer noch da. Verpackt und dennoch quasi betriebsbereit, steht die Bahn in unserem Keller bzw. auf der Bühne. Immer mal wieder zur Winterzeit, wird sie kurz als „Parkett & Teppichbahn“ wieder zum Leben erweckt. Die Ausstellung im Architekturmuseum habe ich noch nicht gesehen, hingegen habe ich mir das Buch gekauft und gelesen – und damit meine kleine Sammlung von „Ausstellungskatalogen“ wieder etwas vergrößert.
Als mein Bruder und ich in den Wintermonaten der 1970 Jahre, im Hobbykeller des neu gebauten Atriumhauses im Lärchenweg auf dem Sulgen mit unserer Eisenbahn spielten, welches wir im Winter 1971/72 bezogen hatten, hätten wir uns wohl nie träumen lassen, dass es einen Zusammenhang zwischen Architektur und Modelleisenbahn gäbe. Aber unsere Bahn war mehr eine Spiel- und Betriebsbahn. Tischtennisgroße Spanplatte, zwei Stromkreise, – eine angedeutete Gebirgsbahn – ein paar Fallerhäuschen, – aber eine richtige Landschaft hatten wir nie. Mein Bruder begann schon früh an den Loks herumzuschrauben, – da waren wohl schon die ersten Anlagen zu seinem Beruf gelegt, er ging ins technische Metier – wurde Feingeräteelektroniker. Ja, und eine Märklinbahn hat er auch noch. Man könnte ihn auch im Gegensatz zu mir als einen Märklinisten bezeichnen. Im vorliegenden Buch, wird ja Märklin als Synonym für „Modellbahn“ und „rollendes“ Material verwendet. Einerseits ist das für große Teile Süddeutschlands korrekt, andererseits gab es und gibt es auch andere Hersteller von Modelleisenbahnen. In meinen Schramberger Kinderjahren, gab es auch Buben die hatten eine Fleischmann oder eine Arnold-Rapido im Kinderzimmer oder Hobbykeller stehen. Beim „Eisenschweizer“ in der Haupstrasse konnte man die Märklin, aber auch ausgewählte Roco oder Liliput Modelle erwerben. Beim „Kosel“ in der Lauterbacherstrasse Fleischmann und Arnold-Rapido. Fleischmann oder Arnold-Rapido hatten die Nachbarsbuben, deren Väter vom „Diehl“ nach Schramberg versetzt wurden, nachdem die damalige Firma Diehl die Junghanswerke Ende der 1960 Jahre erworben hatte. Nürnberg, – das war auch einmal eine Modelleisenbahnmetropole – wenn man nur an die Marken Arnold-Rapido, Bing, Fleischmann, Trix, – denkt. Aber das ist ja inzwischen fast schon Modelleisenbahngeschichte. Was auch wohl Modelleisenbahngeschichte ist, dass damals bei den meisten Buben (zumindest in meinem Kindheitsumfeld) eine Modellbahn im Kinderzimmer stand, meistens war es eine Märklin, aber eben nicht immer. Hingegen kann ich mich nicht daran erinnern, irgendwo in einem dieser Kinderzimmer eine richtige „Modelleisenbahnlandschaft“ gesehen zu haben. Das waren dann wohl eher „Erwachsenanlagen“ – oder eben die mobilen Schauanlage die hier und da mal im Albert Schweizer Saal in der Talstadt Schramberg zu sehen waren[6]. Die einzige Modellbahnanlage aus Kindheitstagen, in der eine es richtige Landschaft zu bestaunen gab, an die ich mich erinnern kann, war die „Schwarzwaldanlage“ – des Freizeitpark Hardt. Eine richtige Märklinbahn mit Landschaft, Siedlung und Gebirge, die man auch noch heute besuchen kann. In diesem Sinn auch schon Modelleisenbahngeschichte, weil diese Modellbahn schon Jahrzehnte vor den großen Modelleisenbahnschauanlagen 2000 Jahre wie z.B. in Hamburg das Minaturwunderland in Hamburg oder die etwas weniger bekannte, aber durchaus bewundernswerte Schwarzwald-Modellbahn von Thomas Panzer in Hausach[7], im Jahre 1975 „auf dem Hardt“ das Licht der Welt erblickte[8]. Dem Minaturwunderland wurde im Buch „Märklin-Moderne“ unter Titel dem „Hamburger – Modelle – was bleibt vom City-Hof?“ ein ganzes Kapitel gewidmet, – die „Schwarzwaldbahn“ von Thomas Panzer wird leider ausgespart.
Märklin als Synonym für Modelleisenbahn, einschließlich Rollmaterial, Gleis und Modellbahnlandschaft, ist durchaus auch in der Belletristik angekommen. In Tellkamps Turm[9], welches ich persönlich für einer besten deutschsprachigen Romane der letzten zwanzig Jahre halte, finden sich im Kapitel „Wolken im April 26“ folgende Zeilen: „»Glaubst du, dass es die Wahrheit gibt?« Verena zupfte den Pullover zu recht, dessen Ärmel sie über der Brust verknotet hatte. Siegbert ließ sich Zeit mit einer Antwort. Es war warm, der April schien Kredit beim Mai aufgenommen zu haben. Sie lagen im Gras eines Abhangs über dem Kaltwasser, Christian beobachtete die wechselnden, von Strömungen und Wind getuschten Schriften auf dem Apfelgrün der Talsperre. Am anderen Ufer tuckerte die Erzgebirgsbahn, klein wie ein Märklin-Spielzeug, setzte die Fichten an der Trasse unter Dampf[10].“ Christian Hoffmann, der hier die Erzgebirgsbahn unter den Fichten dampfen sieht, würde wohl eher an eine Pikomodellbahn gedacht haben, denn in der DDR war Märklin als Modellbahnhersteller gar nicht präsent. Als Tellkamp den Roman dann Jahre später verfasste, war wohl inzwischen in ganz Deutschland der Name Märklin zum Synonym für Modelleisenbahn geworden. Als ich vor Jahren diese Textstelle gelesen hatte, erinnerte ich mich an unsere Familienfahrten ins Elsass durchs Kinzigtal, die Großeltern wohnten bis Anfang der 1970er in Eckbolsheim bei Strasbourg, – damals konnte man dort noch auf der Kinzigtalbahn regelmäßig Dampfloks fahren sehen. Meistens waren es Tübinger oder Freudenstädter 38er. Man kann diese Szenerie im kürzlich erschienen Buch „Mit Dampf und Diesel durch den Schwarzwald“ von Heinrich Baumann im Kapitel Kinzigtal schön nacherleben. Man könnte es auch in einem „Modul“ oder Dioroma nachbauen – oder sich den Modellbahnhof „Halbmeil“ der Modell Eisenbahn Freunde Kinzigtal ansehen. Märklin war aber in den 50er und 60er Jahren weit mehr an als nur eine „Spielzeugeisenbahn“ – der Begriff Modelleisenbahn war wahrscheinlich damals noch gar nicht so gebräuchlich. Eine Märklinbahn im Kinderzimmer, gar noch mit einer Märklin V 200, das war das erlebte „Wirtschaftswunder“ in den eigenen vier Wänden[11]. Wie viele „Kriegerwitwen“, „Vertriebenenfamilien“ etc. haben sich in der Nachkriegszeit die „Spielzeugeisenbahn“ vom Munde abgespart [12]?
Ja, und da gab es noch die „Villa im Tessin“ – im Buch „märklinModerne“ sind der Villa im Tessin, – gleich mehrere Kapitel gewidmet, – die hing als Plakat von Klaus Staeck – jahrelang im Arbeitszimmer meines Vater. Meine Eltern waren überzeugte Sozialdemokraten – und so fand die Villa im Tessin von Klaus Staeck ihren Weg in unser Atriumhaus im Lärchenweg. Die Faller Ho Villa im Tessin hat nie auf unsere Modellbahnanlage im Lärchenweg gefunden. Unsere Familie wohnte ja damals selbst in den sogenannten „Studienratsvillen“ im Lärchenweg[13], – einer Siedlung von Artiumshäusern, die soweit meine Erinnerung korrekt ist, von der Schramberger Wohnungsbau Gesellschaft auf Grundlage der Pläne der Architekten Paul Gais und Georg Stollbert Anfang der 1970er Jahre im Neubaugebiet Eckenhof auf dem Sulgen erbaut wurde[14]. Da war der Wunsch nach einer „Villa im Tessin“ – auf der Modelbahnanlage wohl nicht so groß. Wobei man bestimmt aus diesen Atriumshäuser oder Gartenhofhäuser am Lärchenweg wie die Häuser bei Baubeginn von der SWB benannt wurden, gute „Ho/N“ Modellhäuser hätte machen können. Aus traurigem Anlass, der Vater eines Freundes aus Kindheitstagen war verstorben, ich war nach Schramberg zur Beerdigung nach Schramberg gefahren, unsere Eltern hatten gemeinsam im „Lärchenweg“ mit anderen Kollegen vom Gymnasium gebaut, hatte ich die Gelegenheit nochmals so ein Atriumshaus betreten zu können. Lichtdurchflutet, obwohl es ein Winternachmittag war – das Wohnzimmer – wahrlich für die damalige Zeit eine moderne Vorstellung von Wohnen. Als Kind hatte ich schon mal vorgestellt die Siedlung in Teilen nachzubauen und mit einem imaginären Eckenhofbahnhof zu ergänzen – und das ganze mit einem Nachbau der von Karl Hans Neumann entworfenen neuen St. Laurentius Kirche auf dem Sulgen zu erweitern. Also keine Untergrundbahn wie der Theobald in der Wochenendausgabe vom 18. März 1987 im Schramberger Lokalteil des Schwarzwälder Boten spottete , aber immerhin hätte es einen Modellbahnhof „Lärchenweg“ gegeben[15]. Mit etwas bastlerischen Geschick wäre es bestimmt möglich gewesen, aus dem Fallerbausatz Moderne Kirche B-235, die sich an der (Karin Berkemann Moderne Kirche 93 – 99) an der Kirche St. Katharina in Gütenbach orientiert, ein an der St. Laurentius angelehntes Ho-Modell zu basteln. Aber über dieses bastlerische Geschick habe ich nie verfügt, – was bestimmt auch einer der Gründe war, dass bei uns im Keller im Lärchenweg nie eine richtige Modelleisenbahnlandschaft entstand[16]. Und was die „Nachkriegsmoderne“ betrifft, – im ländlichen Raum der 1960/70er Jahre der alten Bundesrepublik gab es natürlich weit weniger Vorbilder als in den urbanen Verdichtungsräumen. Deshalb werden Modelle, die die „Nachkriegsmoderne“ auf Eisenbahnmodellanlagen der 1970er, zumindest auf den, die den ländlichen Raum darstellen, natürlich auch weniger vorhanden gewesen sein. Darüber hinaus war es natürlich auch eine Platz- und Preisfrage ein solches Modell auf seiner Anlage zu platzieren.
Modellbahnlandlandschaften sind in einem gewissen Sinn eine Form von Umweltwahrnehmung und daraus folgend von Umweltdarstellung. Eine Modellbahnanalage könnte man auch als dreidimensionale mental Map begreifen. Wenn mir etwas an dem Buch „märklinModerne“ fehlt, ist dass die „märklinModerne“ eben nur in (West)Deutschland so entstehen konnte. In anderen Ländern gibt es auch Modelleisenbahnen. Großbritannien, Frankreich, Italien, Schweiz und vielen anderen europäischen Ländern gab und gibt es Modelleisenbahnen und gab oder gibt es noch Modelleisenbahnhersteller. In Frankreich jedoch, und hier kann ich es recht gut beurteilen, gab es kein Pendant zu Märklin oder Fleischmann, – und es gab auch kein französisches Pendant zu Faller oder Kibri. Jouef Champagnole, der letzte eigenständige französische Miniatureisenbahnhersteller der Großserien produzierte, eine Marke die heute der britischen Firma Hornby gehört, und die als sie noch eigenständig war, Modellbahnzubehör wie Häuser/Bahnhofsanlagen produzierte, hatte auf den französischen Modelleisenbahnmarkt nie die Monopolstellung wie Märklin oder Fleischmann in den 1960/70er Jahren in Deutschland. Ein französischer Modelleisenbahner, der nicht auf die „Modellbahnhäuser“ von Jouef Champagnole zurückgeifen wollte, die bis ca. 2001 produziert wurden[17], konnte ggf. ein Fallermodell „französiieren“, oder musste eben selbst basteln. Faller hat zwar schon seit langem vereinzelt Modelle für den französischen Markt produziert, im Katalog 2017/18 sind das im Ho Bereich die Modelle „Bahnhof Aubance (190605)“, „Bahnhof Collenibbio (190620), sowie der „Bahnhof „Volgelsheim (110121)[18]. Ein französischer Modelleisenbahner, konnte und kann, soweit er auf seiner Modellbahnanlage eine wie auch immer geartete Französische Umwelt gestalten wollte, konnte eben nicht wie sein „deutscher Pendant“ auf die vielfältigen Produktepallette von Faller, Kibri etc. zurückgreifen. Das fängt im Grunde genommen schon beim „Bahnübergang“ an, und geht über die zwei Oberleitungssysteme (1,5kv/25kv[19]) etc. weiter. So entstand in Frankreich eine riesige Modellbahnbastlerszene, mit Klein- und Kleinstserienherstellern sowohl für Bahnanlagezubehör als auch für rollendes Material, die es in Deutschland in diesen Ausmaßen nicht gibt. Bemerkenswert am Rande, in diesem Markt hat sich auch die deutsche Firma Makette [20][21] von Martin Klinger mit seinen „Wagonmodellen“ erfolgreich etabliert. Dieses Fehlen von ein oder zwei dominanten Modellbahnfabrikanten in Frankreich hat wohl auch dazu geführt, dass sich im Ho-Bereich der exakte Längenmaßstab von 1:87 bei rollenden Material durchgesetzt hatte, – wo Märklin und Fleischmann lange bei 1:100 und dann 1:93:5 bei den langen Reisewagen verblieben.
Den deutschen Modelleisenbahnern wurde ja oftmals vorgeworfen, sich mit der Modelleisenbahn in eine „heile Scheinwelt“ zu flüchten. Aber ähnliches kann man in Frankreich auch oft feststellen. In Frankreich konnte man und kann man bei Modelleisenbahnanlagen einen Hang zur Reproduktion des Eisenbahnverkehres der 1970er/Beginn 1980 Jahre feststellen. Nebenbahnidylle im ländlichen Frankreich am Kreuzungsbahnhof, der noch einen Gleisanschluss zur landwirtschaftlichen Cooperative verfügt. Eine Péniche, die im Kanalhafen oder am Flußhafen liegt, die auch über einen Gleisanschluss beladen wird. Eine einsame „Micheline“[22], die über eine Nebenbahn durchs ländliche Frankreich schaukelt. Eisenbahnszenen, die man im ländlichen Frankreich heutzutage lange suchen muss. Nebenbahnen, auf denen es regelmäßigen Personenverkehr und Güterverkehr gibt, sind im ländlichen Frankreich eine Seltenheit geworden[23]. Im Elsass gibt es noch ein relativ dichtes Eisenbahnnetz, welches auch den ländlichen Raum bedient, aber ansonsten findet man diese “Eisenbahnwelt“ vor allem auf den Modeleisenbahnanlagen der Modellbahner und in der Erinnerungsbänden und Bildbänden der Verlagsgruppe von la „Vie du Rail“ (oder auch anderer Verlagsgruppen wiez.B. die Editions du Cabri). Stellvertretend sei hier das Buch „Une Vie en auto rail“ von Vincent Lalu genannt, welches dem Leser anhand von „Triebwagenbildern“ ermöglicht, eine Eisenbahnreise durch das ländliche Frankreich der „Trentes Glorieuses“ zu machen[24]. Die „Trentes Glorieuses[25]“ waren die französischen Wirtschafswunderjahre, in denen trotz permanenter „Croissance“ (Wachstum) die SNCF begann, systematisch unrentable Nebenbahnen zu schließen. Um noch mal auf das „Elssas“ zurückzukommen, das Elsass mit seinem Heritage „Alsace-Lorraine“, also dem Erbe der „Reichseisenbahnen in Elsaß-Lothringen“ ermöglicht es einem französischen Modelleisenbahner, soweit er seine Anlage nach eine Vorbild aus dem Elsass gestaltet, eine Vielzahl der Modellbahngebäude der großen deutschen Hersteller wie Faller ohne große Umbauten oder Retuschierungen zu verwenden. Wie bereits erwähnt, ein Kapitel über die „Modelbahnlandschaft und Modeleisenbahnarchitektur außerhalb Deutschlands, hätte das Buch „märklinModerne“ bestimmt bereichert. Weiterhin wäre es vielleicht auch sinnvoll gewesen, in einem weiteren Kapitel auf die Bedeutung der Kataloge einzugehen – ich denke hier in erster Linie an den Märklinkatalog, auf die „Entwicklung“ der Modellbahnarchitektur in Deutschland. Ich kann mir vorstellen, dass in „Vorinternetzeiten“, die in den Modellbahnkatalogen gezeigten „Modellbahnlandschaften“ durchaus Auswirkungen auf die Gestaltung einer Modellbahnanlage haben konnten. Die „Titelseite/Frontseite“ des aktuellen Märklinkatalog 2017-18 könnte übrigens ein französisches Landschaftsszenario darstellen – die Sncf 241 A 65, Vorbild ist 241 A des Eisenbahnmuseums Mulhouse (Märklin Artikel 39241), dampft mit ihrem Museumszug an der französischen Atlantikküste in die Ferne. Den Häusern, die man auf der Katalogfront sieht, könnte es sich ggf. um ein Motiv handeln, welches die bretonische Küste darstellt soll.
Schön wäre es bestimmt auch gewesen, wenn das Buch auf ein paar Seiten versucht hätte, der Frage nachzugehen inwiefern das „Bauen an der Modelleisenbahnanlage/die Landschaftsgestaltung für die Modellbahn“ im Kindesalter den Weg zum Architekturstudium vorgezeichnet hat. Zumindest mir sind aus meinem persönlichen Umfeld Beispiele bekannt, in den der Weg der aus dem „Eisenbahnmodellbahnbau“ den Weg ins Architekturstudium ebnete. Umgekehrt vielleicht auch inwiefern, trotz (oder gerade) wg. des Albert’schen Abstraktionsgebotes in der Architektur[26] sich auch in Architekturmodellen „Modelleisenbahnelemente“ finden lassen. Da fiele mir zum Beispiel das Projekt „Tiefbahnhof Stuttgart“ von Frei Paul Otto ein, welches auf den Seiten 404-405 des von Georg Vrachliotis herausgegeben Bandes „Frei Otto – Denken in Modellen“ zu finden ist.
Abgesehen davon, halte ich das Buch „Märklinmoderne“, den Museumskatalog für ein schönes bereicherndes Buch, dass man auch sehr gut lesenkann, ohne die Ausstellung zu besuchen. Für alle diejenige die sich für den Zusammenhang zwischen Modellbahnlandschaft/Umweltperzeption/Architektur in Deutschland interessieren, ist dieses Buch bestimmt ein Werk an dem man nicht vorbeikommt.
Abschliessend noch zwei persönliche Randbemerkungen:
In Schramberg, der Stadt in der ich aufgewachsen, bin führte man „Auswärtsbesuche aus Ferne“ gern auf den Schloßberg, d.h. die Ruine Hohenschramberg von der man einen sehr schön Blick auf die Talstadt Schramberg und die Bergvorstadt Schramberg – Sulgen hat, danach ging es dann oftmals weiter zum Mittagessen auf dem Fohrenbühl (Turm, Adler, Schwanen, Cafe Lauble etc.). Von der Hohenschramberg aus gesehen sieht die Talstadt Schramberg aus wie eine kleine Modellbahnlandschaft. Architektonisch hatte die „Nachkriegsmoderne“ in der Talstadt kaum Spuren hinterlassen, Parkhaus, Citycenter und das von Godehard Schwethelm erbaute Krankenhaus, das inzwischen geschlossen wurde. Und ab 1973 der Neubau des Gymnasium Schramberg, an dem ich dann 1984 mein Abitur abgelegt hatte. Über den Purben, konnte man seinen Blick Richtung Auerhahn/Tennenbronn wenden (was man nicht sieht) und dort gab es (und gibt es immer noch) den Ferienpark Tennenbronn mit seinen Nurda Häusern. Die Faller Nurdahäuser werden im dem Buch „Märklinmoderne“, thematisiert und mit einem Vorbild aus dem Harz verglichen. Die Nurda Häuser im Ferienpark Tennenbronn, sind anscheinend vergessen worden, – als ich Kind war, waren die NURDA-Häuser im Ferienpark Tennenbronn etwas ganz besonderes, da kam man schon mal zum Sonntagsausflug von Stuttgart nach Tennenbronn gefahren um sowas anzusehen. Das war schon eine Sehenswürdigkeit. Soweit ich mich erinnern kann, hatte in diesem Park die sozialdemokratische Politikerin Antje Huber auch ein Ferienhäuschen. Und Schramberg hatte auch einen Bahnhof, den man teilweise vom Schloßberg aus sehen konnte. Die Bahnstrecke nach Schiltach wurde 1992 stillgelegt. Seitdem gibt es keine Eisenbahn mehr in Schramberg, aber dafür gibt es das „Eisenbahn Museum Schwarzwald“ in der „Auto & Uhrenwelt Schramberg“, – was ich ehrlicherweise noch nicht besucht habe. Und in Schramberg gibt es jetzt sogar einen professionellen Modelleisenbahnanlagenbauer – das ist die Firma „Modellbau Weber[27]“ die vor ca. 15 Jahren von Roland Weber gegründet wurde.
Sommer 1989: Der 627-004-5 fährt durchs abendliche Kinzigtal von Hausach nach Eutingen. An Bord der Geographiestudent C.N. der in Schiltach austeigen wird. (Diorama J.J. Neff; Rivarossi AC Model der DB-Baureihe 627)
Der vorliegende Blogbeitrag ist vielleicht etwas länger und ausführlich geworden, als sonst üblich. Nach Promotion und Post-doc an der Universität Mannheim, nicht wissend ob es eine berufliche Zukunftsperspektive in der Wissenschaft geben könnte, trug sich der Verfasser mit dem Gedanken, eine Modellbahn & Modellbahnzubehörfirma zu gründen. Es gab auch andere Projekte/Ideen wie z.B. Weinhändler, geopolitischer Berater für Afrika/vordere Orient, Consultant für „Waldbrandmanagement/Bioenergiegewinnung aus mediterranen/submediterranen Wäldern/Buschwäldern. Aber die Idee für die Modellbahnzubehörfirma war wohl am ausgereiftesten, Vorgespräche wurden auch schon geführt. Aber dann war letztendlich meine Bewerbung für akademische Ratsstelle an der damaligen Universität Karlsruhe doch erfolgreich. Im Fachbereich Geographie und Geoökologie sollte ich an der Seite von Professor Manfred Meurer die „Vegetationsgeographie & geographische Landschaftsökologie“ in der Lehre vertreten und im frankophonen Afrika & Mittelmeerraum Feldforschungen betreiben. Die Pläne für die „Modellbahnfirma“ verschwanden im Karton, oder sind sogar längst weggeschmissen. Vielleicht werde ich irgendwann mal etwas mehr über diese geplante Modellbahn& Modellbahnzubehör Firma in diesem Blog schreiben.
Das Interesse an den großen und kleinen Zügen und alles was dazu gehört ist geblieben, wie ja dieser Blogbeitrag zeigt. Die Modellbahn ist zwar verpackt, und wartet darauf irgendwann wieder zumindest in der Form einer „Parkett & Teppichbahn“ wieder aufgebaut zu werden. Ja, und ab und zu wird auch eine Lok gekauft, zuletzt die 94.1 (Württembergische Tn) von Brawa in der AC[28] Version. Zwar keine Märklinlok, aber dennoch ein sehr schönes Modell. Die Stammstrecke der 94.1 war bis zur Ablösung durch Dieselloks der Reihe V60 und V100 zw. 1959 – 1961, das war die Eisenbahnstrecke „Schiltach – Schramberg“[29].
Quellen und Bücher:
Baumann, Heinrich (2018): MitDampfundDieseldurchdenSchwarzwald : Erinnerungen an P 8, V 200 und die Eisenbahn von damals : den alten Hausacher Eisenbahnern gewidmet. Hövelhof : DGEG Medien. ISBN 978-3-946594-09-3
Berkemann, Karin; Bartetzko, Daniel (HG./EDS)(2018): märklin Moderne. Vom Bau zum Bausatz und zurück. From Architectur to Assembly KIT and back again. Berlin, 2018, Jovis Verlag, ISBN 978-3-86859-518-5
Becker, Karin; Lixfeld, Gisela; Schaub, Cajetan: Schramberg, die fünfziger Jahre. Erfurt, 2003, Sutton Verlag, ISBN 3-89702-552-3
Eckert, Klaus (Hrsg): Die Legende lebt. Geschichte, Menschen, Modelle. 150 Jahre Märklin. Essen, 2009, Klartext Verlag, ISBN 978-3-8375-0129-2
Lalu, Vincent; Feunteun, Philippe; Pourrageaux, Guillaume : Une Vie en autorail. Paris 2011, Éditions la Vie du Rail, ISBN 978-2-918758-21-1
Tellkamp, Uwe: Der Turm. Geschichte aus einem versunkenen Land. Roman. suhrkamp Taschenbuch 4160. Frankfurt am Main 2010. ISBN 978-3-518-46160-0
Vrachliotis, Georg et al. (HRSG) : Frei Otto – Denken in Modellen. Leipzig 2017, Spector Books, ISBN 978-3-95905-075-3
Danksagungen :
Dem Stadtarchiv Schiltach und Herrn Dr. Andreas Morgenstern vom Stadtarchiv Schiltach danke ich für die Erlaubnis das Photo der aus dem Bahnhof Schiltach ausfahrenden 94 129 für diesen Blogbeitrag verwenden zu dürfen.
Christophe Neff, Grünstadt 8. Juli 2018.
P.S. (16.07.2018) Ich bin in mehreren emails daraufhingewiesen worden, dass es Antje Huber war die im Ferienpark Tennenbronn ein Ferienhäuschen hatte, und nicht Annemarie Renger wie ich ursprünglich geschrieben hatte. Hier hatte sich wohl meine Erinnerung offensichtlich getäuscht. Dazu auch hier hier ein kleiner Artikel aus dem Schwarzwälder Boten „Schramberg:SPD vor Ort trauert um Antje Huber“ aus dem Jahr 2015.
[5] Zur Geschichte der Marke Märklin siehe auch das von Klause Eckert herausgebene Buch „Die Legende lebt. Geschichte, Menschen, Modelle. 150 Jahre Märklin.
[10] Der Turm, S. 322 (Zitiert nach den Seitenzahlen der Taschenbuchausgabe)
[11] Auf Seite 100 des Bildbandes „Schramberg – Die Fünzfiger Jahren“ von Karin Becker, Barbara Lixfeld, Cajetan Schaub welches ausgewählte Photographien des Fotoarchivs Kasenbacher der 1950 darstellen und kurz beschreibt wird eine „Modelbahnanlage der 1950“ Jahre dargestellt. Im Textteil kann man lesen „Ein beliebtes Weihnachtsgeschenk für Buben war die Eisenbahnanlage. Die Aufnahme stammt aus dem Jahre 1959“
[12] Hierzu auch Hagen von Ortloff „Die Märklin-Eisenbahn, so hieß damals eine elektrische Eisenbahn, war mein Traum. Ein Traum, den sich meine Eltern vom Munde abgespart hatten“ in dem von Klaus Eckert herausgegeben Buch die Legende lebt (2009, S.54-55)
[14] Zur Geschichte des Neubaugebiets Eckenhof in Schramberg-Sulgen siehe auch in der d’Kräz 30 und 31 (2010 + 2011) eine von Hermann Körner verfasste Dokumentation (Vierzig Jahre Wohngebiet Eckenhof; Ein Rückblick auf die Jahre des Baubooms in Schramberg ).
[16] Port Leucate, die „nouvelle Station“ die von Georges Candilis konzipert wurde und dessen sich Zentrum sich das „Kyklos“ befand, hätte ich als Kinde als Kind gerne irgendwie nachgebaut, auch wenn es dort keine Eisenbahn gab (und gibt). Aber um alleine nur das „Kyklos“ zu reproduzieren, mußte man schon über ein erhebliches bastlerisches Geschickt verfügen, über das ich leider nicht verfüge. Unabhängig davon würde ein „Modellbahnkyklos“ wohl jeder Modellbahn eine besondere Aura verleihen. Zu Port Leucate und Georges Candilis siehe auch: « Blognotice 7.08.2013: Les cigales de Port Leucate ».
[17] Eine Produktinventar der Maquettes Jouef Chamapgnole befindet sich hier (auf französich)
[18] Der französische Eisenbahnmodellbahnverein „Souffel’modelisme“ ist gerade dabei eine Märklinanlage mit dem Fallerbausatz des Bahnhofs „Volgelsheim als Mittelpunkt zu erstellen. Siehe auch deren Facebookseite: https://www.facebook.com/souffelmodelisme67/posts/2175667625998583
[21] Makette in Anlehnung an Maquette dem französischem Wort für Miniaturmodell
[22]Micheline der französische umgangssprachliche Begriff für Triebwagen. Wurde ursprünglich nur für die reifenbespannten Triebwagen der Firma Michelin benutzt.
[25] Der Begriff „les trentes glourieuse“ wurde von Jean Fourastié in Anlehnung an die Julirevolution von 1830 ,die in Frankreich „Les Trois Glorieuses“ genannt wird, geprägt.
[26] Hierzu dass von Oliver Elser verfasste Kapitel „Architekturmodelle und Modellbahnhäuschen“ in „Märklinmoderne“ pp. 38- 45.
[28] AC = internationale Bezeichnung für das Mittelleiter-Gleissystem, quasi das Märklin Ho System, was oftmals fälschlicherweise als Dreileiter-Wechselstrom-System bezeichnet wird.
Gleisanlagen Bahnhof Lauterbourg 17.8.2017, 17H 44B1
Wie der aufmerksame Leser bestimmt schon bemerkt hat, gibt es auf diesem Blog auch hin und wieder Eisenbahnbilder. Man könnte den Verfasser des „Paysagesblog“ durchaus als Gelegenheits – „Trainspotter“ bezeichnen.
Die Rheintalbahn war und ist ja wegen der durch den Tunnelbau des Rastatter Tunnels unabsichtlich erfolgten Gleisabsenkung in Rastatt schon seit 12.8.2018 gesperrt, und ich dachte mir, dass man trotz der strukturellen Unzulänglichkeiten der Strecke Wörth-Lauterbourg-Strasbourg, über die auch schon die Rheinpfalz berichtete[1], im Bahnhof von Lauterbourg mit seinen doch noch recht umfangreichen Gleisanlagen ggf. auf ein paar Umleitungsgüterzüge treffen würde. So fuhr ich am Donnerstag den 17.8.2017 nach Dienstschluss vom KIT durch die Stadt über die Wörtherbrücke nach Lauterbourg. Von den erhofften Umleitungsgüterzügen war nichts zu sehen, die umfangreichen Gleisanlagen im Bahnhof Lauterbourg waren, wie so oft in den letzten Jahren verwaist: Kein Güterzug weit und breit. Nachdem ich meine Photos gemacht hatte, musste ich leider feststellen, dass eine Rückkehr in die Pfalz fast unmöglich geworden war. Wieder mal hatte ein Unfall auf der B9 zu einer Vollsperrung dieser von „Lastwagen“ gefluteten Grenzstraße geführt und ich saß in Lauterbourg fest[2]. Nach ein paar weiteren Photoshootings, u.a. von der Großbaustelle am im Bau befindlichen Containerhafen von Lauterbourg, der ja übrigens auch einen Gleisanschluss bekommen soll, fuhr ich ans Rheinufer und setzte mich in den Biergarten des Restaurants „Aubord du Rhin[3]“. Man sitzt hier schön unter Platanen, mit Rheinblick und je nach Strömungsverhältnissen des Rheins, kann man in aller nächster Nähe die Schiffe passieren sehen. Besonders beeindruckend kann das werden, wenn ein großes Containerschiff der sogenannten JOWI-Klasse an einem vorbeifährt, was auch an diesem Abend der Fall war. Ich sitze gern im Bord du Rhin und sehe den Schiffe auf dem Rhein zu. Es erinnert mich etwas an meine Kindheit: an die Zeit als wir nach Eckbolsheim fuhren und mein Grossvater[4] mir im Hafen von Strasbourg oder am Rheinufer spazieren ging, um mit mir die Rheinschiffe anzuschauen. Wir wohnten damals noch auf dem Schoren auf dem Sulgen und meine Eltern verbrachten, bevor die Großeltern nach Aubord ins mediterrane Südfrankreich zogen, doch recht viel Zeit in Eckbolsheim. So lernte ich u.a. die Rheinschifffahrt kennen. Ich saß also im „Aubord du Rhin“ , sah den Rheinschiffen hinterher und sinnierte darüber, wie es sein kann, dass die ideale Umleitungsstrecke für die Rheintalbahn bei einer Vollstreckensperrung dieser für große Teile Deutschlands und die Nachbarstaaten so wichtigen Lebensader, nicht benutzt wird. Denn, selbst wenn die Strecke zwischen Wörth und Lauterbourg eingleisig ist, – zwischen Strasbourg und Lauterbourg ist die Strecke zweigleisig ausgebaut, könnte diese Strecke doch einen erheblichen Teil des Güterverkehrs der Rheintalbal vorübergehend aufnehmen. Zwar ist die Strecke nicht elektrifiziert, aber im Grunde genommen reicht es, eine für das französische Streckennetz zugelassene Diesellok vorzuspannen[5]. Die Lok bespannten ICs zwischen Karlsruhe – Freiburg – Basel hätte man durchaus auch über diese Strecke leiten können. Auf der Bahnstrecke Wörth – Strasbourg gab (und gibt) es auch hin und wieder grenzüberschreitenden Güterverkehr. Hiervon habe ich auch schon hier diesem Blog ein Bild veröffentlicht[6]. Bekannt in der Öffentlichkeit sind vor allem die Castortransporte, die auch über Lauterbourg geleitet werden. Eine Zeitlang verkehrte auch über diese Strecke ein Chemie-Shuttle der BASF welches von und bis Ludwigshafen von Sncf Loks bespannt war, in der Regel waren das BB61000 der Sncf[7].
Während auf der Strecke Tübingen –Rottenburg – Horb ein Großteil der Personenzüge für die „Umleitungsgüterzüge“ Platz machen muss, – wird die ideale Umleitungsstrecke für die Rheintalbahn zwischen Karlsruhe und Offenburg augenscheinlich nicht genutzt. Wie kann das sein? Ich habe inzwischen in der Rheinpfalz gelesen, dass im Laufe dieser Woche die CFL die Bahnstrecke zwischen Wörth und Strasbourg für Umleitungsgüterzüge nutzen will[8]. Aber ansonsten scheint sich im Umleitungsverkehr auf der Eisenbahnstrecke Wörth – Karlsruhe-Strasbourg nicht viel zu tun[9]. Eine weitere grenzüberschreitende Eisenbahnstrecke, die man ggf. als Umleitungstrecke hätte nutzen können, ist übrigens die Strecke Rastatt – Winterdorf – Roeschwoeg. Dieses Strecke ist zur Zeit zwar nicht betriebsbereit, aber mit Einsatz von „Eisenbahnpionieren[10]“ wäre es durchaus möglich gewesen, diese Strecke in ein paar Tagen für den Güterverkehr zu reaktivieren. Das Baden –Württembergische Verkehrsministerium hatte übrigens die Bedeutung dieser Bahnstrecke für den internationalen Eisenbahn erkannt und die Aufnahme in den Bundesverkehrswegeplan gefordert[11]. Geschehen ist wohl nicht viel, die Bahnstrecke Rastatt- Roeschwoeg wiegt sich immer noch im Dornröschenschlaf.
Im Paysagesblog habe ich ja schon mehrmals über den beklagenswerten Zustand der Bahnstrecke Wörth –Lauterbourg – Strasbourg geschrieben, meist in auf französisch verfassten Beiträgen[12]. Ein Bild der verwaisten Bahnhofsanlagen von Lauterbourg befindet sich im Beitrag „Streckenbeobachtungen in der „France périphérique“ – ein geographischer Kommentar zur ersten Runde der Präsidentschaftswahlen 2017 in Frankreich“ – aber ich kann mich nicht erinnern, dass sich auch nur ein Bundestagsabgeordneter (oder te) aus den an Frankreich grenzenden Bundestagswahlkreisen für eine substantielle Modernisierung der Eisenbahnstrecke Wörth-Lauterbourg-Strasbourg, d.h. Elektrifiezierung sowie zweigleisiger Ausbau zwischen Wörth und Lauterbourg, so wie ich es in diesem Blog schon öfter gemacht habe, stark gemacht hätte. Von den Damen und Herren Thomas Gebhardt (CDU), Thomas Hitschler (SPD), Thomas Lindner (Büdnis 90/die Grünen) (alle Bundestagswahlkreis Südpfalz WK 211); Ingo Wellenreuther (CDU), Sylvia Kotting-Uhl (Bündnis 90/die Grünen)(alle Bundestagswahlkreis Karlsruhe-Stadt WK 271); Axel Fischer (CDU) (Bundestagswahlkreis Karlsruhe-Land WK 272); Kai Whittaker (CDU) , Gabriele Katzmarek (SPD) (Bundestagswahlkreis Rastatt WK 273) habe ich noch nie etwas zu den besagten Eisenbahnstrecken gehört. Ähnliches gilt auch fürFrédéric Reiss (Député de la 8e circonscription du Bas-Rhin / Abgeordneter des 8. Wahlkreises des Bas-Rhin) sowie für Claude Sturni (Député de la 9e circonscription du Bas-Rhin /Abgeordneter des 9. Wahlkreises des Bas-Rhin). Auch von diesen beiden französischen Parlamentariern habe ich zu den besagten Bahnstrecken in diesem Zusammenhang nie etwas gehört. Vielleicht täusche ich mich auch, aber sollten die angesprochenen Politiker sich doch für die „Modernisierung“ dieser Bahnstrecken eingesetzt haben, dann waren sie damit nicht besonders erfolgreich. Immerhin erscheint mir in diesem Zusammenhang erwähnenswert, dass Christian Jung, (FDP-Bundestagskandidat) in seinem Blog schon im Januar 2017[13], also schon ein paar Monate vor der Gleisabsenkung in Rastatt, ein Reaktivierung/Modernisierung der elsässischen Eisenbahnstrecken gefordert hat[14]. Eine Lehre aus der desaströsen Streckensperrung der Rheintabelle bei Rastatt sollte sein, dass man in „gesamteuropäischen Eisenbahnverkehrsnetzen“ denkt. Dazu gehört der Ausbau und die Modernisierung der deutsch-französischen Eisenbahnverbindungen, wie beispielsweise die erwähnten Eisenbahnstrecken Wörth – Lauterbourg-Strasbourg oder auch die Strecke Rastatt – Winterdorf – Roeschwoeg. In diesem Rahmen sollte auch endlich die Gäubahn modernisiert werden, d.h. zweigleisiger Ausbau von Horb bis Hattingen. Aber das Drama der Gäubahn (und ihrer Zubringer und Ergänzungsbahnen wie z.B. die Strecken Tübingen –Horb oder Rottweil – Villingen) das wäre schon ein eigenständiger Blogbeitrag, der den Rahmen dieser Betrachtungen sprengen würde[15]. Doch auch hier könnte man berechtigterweise fragen: Herr Kauder wie haben Sie sich für die Gäubahn engagiert? Herr Kauder ist seit 1990 der direkt gewählte Abgeordnete des Bundestagswahlkreis Rottweil – Tuttlingen (WK 285). Die Infrastruktur der Gäubahn hat sich seit der Elektrifizierung im Jahr 1977 zwischen Horb und Hattingen kaum zum Besseren verändert. Sollte sich Herr Kauder wirklich substanziell für die Modernisierung der Gäubahn eingesetzt haben, dann war es auf gut „schrambergerisch[16]“ „für d’Katz“ denn getan hat sich so gut wie nichts: es sind, u.a. als Folge von MORA-C, lediglich ein paar Gleisanschlüsse verschwunden [17].
Abschließend noch, weil dieser Verkehrsträger so oft vergessen wird, ein paar Worte zur Binnenschifffahrt: Ich hatte an diesem besagten Abend im „Aubord du Rhin“ das Glück, der beindruckenden Vorbeifahrt eines großes Containerschiffs der sogenannten JOWI-Klasse beizuwohnen. Die Binnenschifffahrt ist ein Verkehrsträger mit einer hervorragenden Umweltbilanz, die jedoch hierzulande ein ziemlich vergessenes Dasein fristet. Die Binnenschifffahrt fängt zur Zeit einen Teil des Güterverkehrs in die Schweiz ab, der zur Zeit nicht mit der Bahn verladen werden kann, und sorgt damit dafür, dass der Verkehr auf der A5 und den elsässischen Autobahnen nicht vollkommen zusammenbricht. Die Binnenschifffahrt hat aber darüber hinaus in Südwestdeutschland noch Potentiale und Kapazität. Zur Zeit, und dies relativ unbemerkt von der Öffentlichkeit, wird der Neckar von Mannheim bis Heilbronn für das 135 Meter Binnenschiff ausgebaut. Vielleicht sollte man aber darüber hinaus darüber nachdenken, historische Wasserwege in Süddeutschland und dem angrenzenden Frankreich für die Binnenschifffahrt zu reaktivieren. Dazu braucht es übrigens keine riesigen Containerschiffe. Mit den in Holland entwickelten Neokemp (neuer Kempenaar) ist es durchaus möglich auf kleineren Wasserstraßen Containerverkehr durchzuführen. Eine Reaktivierung der Schifffahrt auf dem Neckar bis Rottenburg oder gar Horb wäre da durchaus denkbar und machbar. Gleiches gilt für die Enz bis Pforzheim, die Murg bis Gernsbach, die Kinzig bis Wolfach oder gar Schiltach. In Frankreich ließe sich das ostfranzösische Kanalnetz und die Flussschifffahrt wie z.B. auf dem Doubs modernisieren, oder wie auf der Bruche oder der Ill wieder reaktivieren.
Man kann nur hoffen, dass die Verkehrspolitik aus der Totalsperrung der Rheintalbahn bei Rastatt lernt, endlich massiv in die Ausweichstrecken investiert und daneben auch noch die Binnenschifffahrt nicht vergisst.
Ich befürchte jedoch, dass, wenn die Streckensperrung Anfang Oktober aufgehoben wird, wir auch wieder eine neue Bundesregierung haben werden, dann in ein paar Monaten alles vergessen und nichts geschehen wird. Was übrigens tragisch wäre, denn der zunehmende LKW-Verkehr verstopft unsere Straßen immer mehr. Es ist wirklich an der Zeit verkehrspolitisch umzusteuern und mehr Güter auf die Eisenbahn und die Binnenschifffahrt zu verlagern. Ansonsten stehen wir alle bald im „Dauerstau“, weil unsere Straßen vom unaufhörlichen LKW-Verkehr regelrecht verstopft werden. Irgendwann geht nichts mehr.
P.S.: Zur Streckensperrung in Rastatt gibt es inzwischen eine Vielzahl von Kommentaren, Meinungen etc. Wirklich neues und relevantes findet man nur selten. Eine der wenigen Ausnahmen ist das Interview das der Verkehrsgeograph Heiner Monheim der Südwestpresse gab – „Interview mit Verkehrsexperte Monheim zur Sperrung der Rheintalstrecke – Stillgelegte Strecken, Denken nur im europäischen Rahmen, zu wenig Netze im Kleinen. Der Verkehrsexperte Heiner Monheim hält das Desaster für hausgemacht“. Verkehrspolitisch bemerkenswert erscheinen mir die Beiträge, die man auf der privaten Netzseite des Grünen Politikers Matthias Gastel findet – hier unter der Rubrik Schiene oder im Archiv Schiene. Einen hervorragenden Einblick in die Nachkriegsentwicklung des Eisenbahnnetzes entlang der Rheinschiene geben die Bildbände „Zeitreise durch Nordbaden[18]“ , „Zeitreise durch Südbaden[19]“ , die in der Reihe „Schienenwege gestern und heute“ erschienen sind. Die Geschichte des Eisenbahnnetzes im Südwesten Deutschlands (und auch im angrenzenden Elsass in Frankreich) ist eine Geschichte von Eisenbahninfrastrukturabbau, Streckenstilllegung und Streckenrückbau. Die Autoren haben dies in ihrer Bilddokumentation sehr schön dargestellt.
[7] Einer der wenigen Bilder dieses „historischen Eisenbahngüterverkehrs“ zwischen Ludwigshafen und Lauterbourg kann man hier finden.
[8] Siehe „Wachsende Wut über Rheintalbahn-Ausfall. Die Schweiz sieht ihre Verkehrspolitik in Gefahr – Auf Umleitungsstrecken leidet teilweise der Regionalverkehr“, Die Rheinpfalz, Nr.194, Dienstag 22. August 2017.
[9] Eckhard Buddruss von der Rheinpfalz hat sich in einem Kommentar für die vermehrte Nutzung der Strecke Lauterbourg – Strasbourg „für umgeleitete Güterzüge etwa vom BASF-Kombiterminal nach Italien“ ausgesprochen. Siehe „Das Rastatt-Desaster – Der Ausfall der Rheintalstrecke ist so verheerend, weil es wegen verkehrspolitischer Versäumnisse keine adäquate Ausweichmöglichkeit gibt“ in die Rheinpfalz, Nr. 194, Dienstag, 22. August 2017.
[10] Bei der Bundeswehr gibt es keine Eisenbahnpioniere (und gab es auch nie welche). Die Französische Armee hält diese Fähigkeit (Eisenbahnbau etc.) im 19e régiment du génie in Besancon vor. Bis 2010 gab es in der französischen Armee sogar ein eigenes Eisenbahnpionierregiment, das 5e régiment du génie . Nach dessen Auflösung werden die „Eisenbahntechnischen Fähigkeiten“ vom 19e régiment du génie vorgehalten.
[11] Siehe Anmeldungen des Landes Baden-Württemberg für den Bundesverkehrswegeplan 2015 (BVWP 2015) – Langfassung – (download hier möglich). Hierzu S. 3 „Rastatt – Roeschwoog – (Vendenheim): Wiederinbetriebnahme der Rheinbrücke; Dt.-franz. Vereinbarung von La Rochelle vom 22.05.1992 (Art. 5 Abs. 4): Anschluss an die LGV Est-Europeen [Fertigstellung Ende 2015] in Vendenheim; zusätzliche Ergänzung zur POS Süd für Verkehre nach Südfrankreich und Spanien sowie Regionalverkehr zwischen Nordbaden und Nordelsass (evtl. TEN-Kernnetz)“
[16] Schrambergerische Schwäbisch – die Mundart die man zu meiner Schulzeit und natürlich auch vorher schon in Schramberg gesprochen hat, und jetzt auch wohl immer noch spricht.
Je partage la constante de Guilly, qu’il existe une France, – France qu’il dénomme « France périphérique » – je dirais oubliée et parfois abandonnée à elle-même loin des préoccupations des élites politiques. Néanmoins je ne partage pas ses analyses et surtout ses conclusions comme dernièrement dans son Interview « Macron, le candidat de la France d’en haut[1] » dans le Monde qui d’après mon impression est plutôt un relook du concept des « luttes des classes ». La réalité sur le terrain me semble être plus complexe. Mais j’approuve le constat qu’il existe en France une France rurale, périurbaine, qui se sent à l’abandon et qui est aussi prête à apporter une grande partie de ses voix au FN durant les élections. Durant mes longues années de travaux de terrains, je me suis constitué une petite base de documentation sur le déclin des infrastructures ferroviaires en France. J’ai publié quelques-unes de ces photos dans mon dernier billet – (les deux premières photos de la ligne d’Arles à Lunel ont déjà été publiées dans le billet Gare de Gallician 27.09.2014 13 heures 20). Je reprends ces photos dans ce billet, et j’en rajoute une que j’avais déjà publiée dans le billet « Six ans de Blog paysages sur le Monde.fr (31.05.2015) » – cette photo montre le passage à niveau PN 14 à Sallèles-d’Aude sur la ligne de Chemins de Fer de Narbonne à Bize. Ces photos sont des images parlantes, qui montrent très bien à quel point les services publiques se rétrécissent de plus en plus dans la France rurale. C’est une image, pas plus – mais dans mon dernier billet écrit en allemand – j’ai aussi écrit que les bistros, les cafés disparaissaient de plus en plus – et j’aurais pu aussi ajouter – les bureaux de postes, les boucheries, les boulangeries ……
Dans mon texte en allemand j’écris entre autre – et le Front national va encore gagner, l’été va arriver, les cigales vont chanter – et une fois de plus on oubliera ces paysages – mais le jour où cette France rurale abandonnée se réveillera, ce réveil pourrait se révéler inconfortable. En sillonnant cette France rurale, que Christophe Guilluy surnomme la France périphérique, je découvre un territoire blessé, et souvent des électeurs qui sentent abandonnés et même trahis par une partie des élites politiques
actuelles. Je pense que les livres de Christophe Guilluy mériteraient un accueil international beaucoup plus important, – je crois même que ses travaux sont quasiment inconnus au niveau international – même si je ne partage pas ses conclusions beaucoup trop « lutte de classe »- et en plus je ne trouve dans ces travaux aucun concept pour améliorer le sort de cette France que je nomme oubliée[2].
Se sentant oubliés et même souvent trahis, une partie des électeurs de ses territoires ruraux votent de plus en Front national et cela ne m’étonne guère. Je pense que si les élus étaient vraiment à l’écoute de leurs électeurs le Front national aurait nettement moins de succès. Oui c’est difficile, et cela ne semble pas être à la portée de tous les élus. La dernière photo montre la PN 14 Sallèles-d’Aude de la ligne de Chemins de Fer de Narbonne à Bize. Est-ce que Marie-Hélène Fabre ou ses prédécesseurs députés de la Deuxième circonscription de l’Aude ont-ils une fois essayé de faire revivre cette ligne de chemins de Fer – par seulement faire revivre le chemin de fer, – mais d’utiliser cette infrastructure pour attirer des investissements industriels ou autres – pour enfin sortir un peu de la dépendance de la vigne et peut-être une fois pour toutes s’attaquer aux crues de L’Aude. De Sallèles d’Aude on parle surtout quand l’Aude sort de son lit, comme dernièrement en février 2017 – une fois la crue passée on oublie assez vite. C’est un exemple parmi d’autres – en parcourant la France du Sud au Nord, – de L’Ouest à l’Est – on pourrait aussi se demander pourquoi on a laissé crever le chemin de Fer à Bitche – reconnecter Bitche et au réseau ferroviaire – et surtout rétablir la liaison voyageur vers Strasbourg. Bitche et sa région pourraient certainement en profiter. Des exemples comme je les décris peuvent se trouver dans une grande partie de la France périphérique – il faut simplement ouvrir les yeux !
Et pour finir – en mai 2012 jusque après les présidentielles j’avais déjà consacré un billet qui ,entre autres ,parle des travaux de Christophe Guilluy – « Blognotice 5.5.2012 : – la géographie le grand gagnant du scrutin des présidentielles 2012» billet qui mérite encore de nos jours une relecture, et en plus ce billet nous rappelle que l’Alsace depuis 1995 est déjà pour ainsi – dire une « terre frontiste ».
Pour finir- le petit village de Gallician – village où j’ai photographié la gare en Septembre 2014 – appartient à la commune de Vauvert, commune où Marine le Pen a obtenu 37,02% des voix au premier tour des élections présidentielles le 23.04.2017. Dans les autres communes longeant l’ancienne ligne de chemin de fer Lunel- Le Cailar – St. Gilles – Arles le vote frontiste a atteint des sommets semblables. Mais en comparant le vote frontiste avec la cartographie des lignes Sncf abandonnées durant les trente dernières années je pense qu’on aurait des résultats similaires.
Une grande partie du territoire français a subi des changements profonds, personnellement je le situe au début des années 1970, – au niveau chemins de fer ce fut certainement la fermeture au trafic voyageurs de la « ligne de la rive droite du Rhône » Givors – Nîmes en 1973» – déconnectant le département de l’Ardèche du trafic voyageurs.
Amateurs de chemins de Fer, déjà trainspotter depuis ma jeune enfance j’observe le rétrécissement du réseau Sncf, disparitions des embranchements particuliers, désindustrialisation …… lignes fermées- et depuis les années 1990 j’observe professionnellement comment ces changements profonds des ruraux français redessinent le paysage, embroussaillement, fermeture du paysages, risques de feux de forêts croissant, la réapparition des loups – et cela, malheureusement, semble inciter une partie de ces « electeurs qui se sentent abandonnés » à apporter leurs voix au Front national.
Ces changement, que j’accompagner pendant des longues années on le retrouve aussi dans les reportages que le Monde a consacrés aux souvenir de jeunesse de ses journalistes (malheureusement seulement accessible aux abonnées du Monde), et surtout des lieux qui les ont marques – ces changements que je décrit on les trouve particulièrement bien raconte dans «Vu d’Auxerre, le mirage des « trente glorieuses » »de Benoît Hopquin et « A La Voulte-sur-Rhône, en Ardèche, le grand repli » de Christophe Ayad.
Bherer, Marc-Olivier (2016) : Entretien avec Christophe Guilluy « Macron, le candidat de la France d’en haut », Le Monde, Jeudi 27. Avril 2017, p.20 (Disponible pour les abonnes Le Monde sous le titre : Christophe Guilluy : « Macron, le candidat des métropoles mondialisées »)
Guilluy, Christophe (2015): La France périphérique. Comment on a sacrifié les classes populaires. Paris, Flammarion –Champs Actuel, ISBN 978-2-0813-4751-9
Guilluy, Christophe ( 2016 ): Le Crépuscule de la France d’en Haut. Paris, Flammarion, ISBN 978-2-0813-7534-5
Dans une grand partie de l’Europe l’été 2015 est caractérisé par des vagues de chaleurs successives[1], de la sécheresse prolongée, – des incendies de forêts (même en Allemagne)[2] – d’ailleurs la Wikipédia allemande y consacre un très bon article «Hitzewelle in Europa 2015 (vague de chaleurs en Europe 2015)». Les conséquences de cette sècheresse prolongée ont déjà laissé leurs traces dans le paysage, il suffit simplement de bien ouvrir les yeux. Cette sécheresse fait déjà penser ici et là à la sécheresse de 1976[3].
A Munchhausen[4], dans le Bas – Rhin, pas loin de la frontière allemande, par exemple le delta de Sauer est tombé à demi sec. Au même endroit, quand le Rhin est en crue – les eaux de la Sauer forment un véritable lac[5] d’une étendue assez considérable.
A noter que le matin de ce dimanche d’ été, quand je me baladais à travers le delta de la Sauer, – les Cigognes se rassemblaient sur les prés du Grosswoerth pour vraisemblablement se préparer à leurs migrations vers le Sud[6]. Et dans le Ciel on pouvait de loin apercevoir plus d’une centaine de Cigognes planant dans le ciel de Munchhausen, survolant le Delta de la Sauer. A vrai dire, je n’avais jamais vu une telle concentration de Cigognes. Qui aurait cru durant les années 1970, – en 1974 on ne comptait que 9 couples de Cigognes en Alsace – que l’on pourrait dans un proche futur voir réapparaitre des groupes de Cigognes d’une telle importance,- comme je l’ai vu planer au-dessus du Delta de la Sauer ce Dimanche 2 Aout 2015.
Ces Cigognes se préparant pour leur vol migratoire, m’ont rappelé le souvenir d’une image de film, d’une série de télévision. Dans le premier épisode de la série « Les Alsaciens ou les Deux Mathilde » on voit le petit Antoine interpeller l’instituteur Yerri Laugel « Storike sind fort – les cigognes, Monsieur, – elles sont parties, elles ne sont plus la ! » Dans le film, – l’image (d’ailleurs on ne voit pas de Cigognes durant cette scène) du départ précoce de Cigognes est censé nous annoncer le malheur qui tomba sur l’Alsace avec la « Guerre franco-prussienne de 1870 ». Cet été, le début de la phase migratoire des Cigognes ne peut certainement plus être utilisé comme annonciateur de malheurs, -mais en voyant ces centaines de Cigognes planer au-dessus des toits de Munchhausen et du Delta de la Sauer, je ne peux m’empêcher de penser aux guerres actuelles et des guerres, il y en a partout dans le Monde, – AQMI qui sévit dans le Sahel, – l’état islamique qui terrorise une grande partie de la Syrie et de l’Irak[7], Boko Haram qui contrôle (et terrorise) une grande partie du Nord du Nigeria (d’ailleurs les lycéennes de Chibok kidnappées par Boko Haram n’ont à ma connaissance jamais été retrouvées) : en fait nous vivons dans un Monde en guerre. L’image paisible de Cigognes planant au-dessus du Delta de la Sauer, par ce souvenir de la scène des Cigognes dans les deux Mathilde, – m’a rappelé que nous vivons dans un monde en guerre, – et la France fait bien partie de ces guerres, parfois on a trop tendance à l’oublier. Surtout en temps de vacances.
La grande chaleur (et la sécheresse qui l’ accompagne) qui sévit (ou sévissait les dernières semaines) dans le Oberrhein (Rhin Supérieur), les cours d’eau asséchés, les prés aux couleurs brun-jaune, – les petit feux de forêts ici et là – tout cela prend un peu l’air d’un paysage de Midi méditerranéen,- à une exception près – le chant des Cigales – ce concert si caractéristique des paysages du Midi, – que ce soit un paysages de forêts, de Maquis ou de Garrigues – ce chant magique des cigales – il manque tous simplement, – que ce soit dans la plaine d’Alsace,- ou les coteaux de la Unterhaardt – les Cigales sont inaudibles.
Parlant de canicule, de sécheresse, et des incendies dans ce billet de plein été – j’aimerais aussi rappeler qu’ il y a maintenant 40 ans, le 8 Aout 1975 débuta dans la Lüneburger Heide – le grand incendie de la Lüneburger Heide[8][9]. Ce fut une des plus grande catastrophes naturelles de l’Allemagne d’après-guerre avec un très lourd bilan (plusieurs morts – les chiffres exacts divergent). La France avait d’ailleurs envoyé plusieurs Canadairs pour donner un coup de main aux services de secours allemands – qui fut totalement débordés par l’incendie. De nos jours la mémoire collective allemande a totalement oublié l’évènement, – aucun article, aucune émission dans les medias de couverture nationale en Allemagne. Le Waldbrand de la Lüneburger Heide au niveau national allemand est de nos jours complètement tombé à l’oubli.
[1] En Allemagne des pics de chaleurs furent atteints, avec 40,3° C. à Kitzingen en Bavière le 4 juillet et le 7 aout, – ce qui est un record de température en Allemagne. Source : Article Wikipedia.de « Hitzewelle in Europa 2015 » dans sa version du 10.08.2015 07H :15.
[3] Voir aussi: Courtois, Cl., Van Eeckhout,L. « Canicule, sécheresse, incendies : le spectre de 1976 » dans le Monde, mardi 28. Juillet 2015, p. 5 (planète).
[6] L’importance du Delta de la Sauer pour les vols migratoire de Cigognes du Palatinat a été récemment décrit dans un article de la Rheinpfalz « „Rhenus“ hat es weit gebracht- der erst mit Sendern ausgerüsteten Jungstörche aus der Pfalz hat die Pyrenaen überquert » (Die Rheinpfalz, Mittwoch 5. August 2015, Südwestdeutsche Zeitung). Dans l’article de la Rheinpfalz la réserve naturelle du delta de la Sauer est d’ailleurs décrite comme « urwüchsiges Naturschutzgebiet ».