Blognotice 28.4.2012

la mer, le cap – vue sur la mer depuis le Cap Leucate, © C. Neff 16.6.2011

En complément de ma dernière blognotice voici les résultats du premier tour des élections présidentielles à Leucate (voire Tab. 1). D’ailleurs, je ne sais pas pourquoi les services du monde (ou les modérateurs WordPress) avaient fermé les commentaires de cette petite blognotice électorale. A Leucate Nicolas Sarkozy dépasse largement sa moyenne nationale, – mais en comparant aux résultats de 2007 il perd presque 6 %.  Néanmoins Leucate est certainement un des fiefs de l’UMP dans L’Aude. Leucate c’est surtout le fief du président départemental de l’UMP Michel Py.  Michel PY est le maire UMP de Leucate et il est candidat à la députation sur la 2e circonscription de l’Aude (Narbonne-Sigean) aux prochaines élections législatives. François Hollande obtient à peu près le même nombre de voix que Ségolène Royal en 2007. Marine Le Pen gagne à peu près 10,5% de voix de plus que son père en 2007, -et c’est elle en en fait la grande gagnante du premier tour des élections présidentielles à Leucate.

TAB. 1 résultats des élections présidentielles du 22.4.2012 à Leucate

 %Voix
Nicolas Sarkozy  (UMP)29,67987
François Hollande (PS)24,23806
Marine Le Pen (FN)23,90795
Jean-Luc Mélenchon (Front de Gauche)10,24341
François Bayrou (MOUVEMENT DÉMOCRATE)6,76225
Eva Joly (EUROPE ECOLOGIE LES VERTS)2,40 80
Nicolas Dupont-Aignan (Debout la République)1,2642
Philippe Poutou  (NOUVEAU PARTI ANTICAPITALISTE)0,9030
Nathalie Arthaud (LUTTE OUVRIÈRE)0,3913
Jacques Cheminade (SOLIDARITÉ ET PROGRÈS)0,248

INSCRITS  4 106, ABSTENTIONS 725 (17,66%), VOTANTS  3381 (82,34%), BLANCS ET NULS 54 (1,32%), EXPRIMÉS 3327 (81,03%) Source : Services le Monde Elections présidentielles 2012 23.4.2012 (http://www.lemonde.fr/resultats-election-presidentielle/leucate,11370/)

Concernant le score du Front national aussi bien au niveau local qu’au niveau national, ce n’était pas une grande surprise. Le matin du dimanche 22.4.2012 j’ai téléphoné avec une ancienne dirigeante de la social-démocratie franco- allemande en lui annonçant en très fort score pour le FN – bien au-dessus des estimations des « sondeurs » – oui que je craignais même « And who knows – perhaps today we will have a « Wiedersehen » avec le 21.4.2002”. Que les sondeurs aient systématiquement sous-estimé le vote du Front national est une chose. Mais qu’une grande partie de la classe politique ait été tellement surprise par les résultats de Marine le Pen, cela montre à quel point une grande partie des élus se sont éloignés des soucis quotidiens des français. De mes voyages, – de mes observations des paysages français – de mes lectures – j’ai l’impression d’être le témoin d’un important changement de la « géographie de la France » (voir aussi le billet  « La vie à la « campagne-galère », une lecture géographique du vote Le Pen » du Blog Sucy – en – Brie Terminus Pavillion), mais ce changement profond de la géographie français, les élites politiques françaises ont apparemment encore du mal à le percevoir  .  A propos lectures  un ouvrage  qui aide à déchiffrer cette nouvelle géographe française, à comprendre le vote du 22.4.2012 est le livre du géographe Christophe Guilluy « Fractures françaises ». Et pour finir, cet instructif chapitre « cultiver son jardin » sur les changements profonds qu’ont subi les paysages agricoles français depuis les années 1960 dans le nouveau livre de Eric Fottorino « Mon tour du Monde » (les pages 92-106).

Ouvrages cités :

Fottorino, Éric (2012) : Mon Tour du « Monde » – récit. Paris, (Gallimard), ISBN 978-2-07-013419-9

Guilluy, Christophe (2010) : Fractures françaises. Paris, ( François Bourin Editeur), ISBN 978-2-84941-201-5

Christophe Neff, le 28.4.2012

Blognotice: 22.4.2012 – un dimanche électoral en France

le marché de Leucate - village le vendredi 22.07.2011 © C. Neff

La France entame son premier tour des élections présidentielles. Ce matin je découvre dans la RDL, un billet avec le titre  « Abstention, piège à cons ! ». Bon titre mais parfois les réalités de terrain sont un peu plus complexes ! Dans ce billet de la RDL, où on trouve entre autre aussi les intentions de vote, de soutien de divers écrivains, romanciers et intellectuelles de tout bord, j’ai laissé le commentaire suivant. «  Très bon billet ! Mais pour les français vivant à l’étranger, les expats ce n’est pas toujours si facile. Quand est ce qu’on aura enfin en France un droit de vote moderne, avec la possibilité de vote par correspondance, comme en Allemagne ou aux Etats-Unis ? En Allemagne cela s’appelle « Briefwahl » ! En France c’est inexistant, il y a que le vote par procuration – on se croirait aux « Paléolithique supérieur électoral ». Et en plus – le réseau consulaire se rétrécie de plus en plus – (au moins en Allemagne) ! Que je prends un billet d’avion pour Berlin (ambassade française) – ou billet d’avion pour Perpignan pour voter à Leucate– cela reviens au même. Dans le pays-leucatois il y au moins le soleil en plus ! RDV peut – être dans deux semaines ! And who knows – perhaps today we will have a « Wiedersehen » avec le 21.4.2002”. Il s’agit ici, d’un point d’un citoyen franco-allemand (binational) – qui a encore des fortes attaches en France. Peut-être le Président gagnant de ces élections présidentielles peut entamer enfin le chemin pour un droit de vote par correspondance comme dans les autres grandes démocraties occidentales. A noter que la wikipedia.fe ne connait pas le terme de vote par correspondance, mais dans la wikipedia.de on trouve Briefwahl et dans wikipedia.en Postal voting.

Je pense, que les expats, devraient s’ils ont encore de fortes attaches vers un commune, un pays en France, – devraient avoir la possibilité de voter dans leurs point d’attache sans le détour via la vote par procuration. Pour moi ce point d’attache, c’est depuis quelques années la commune de Leucate dans l’Aude. Avant pendant presque vingt ans c’était le petit village d’Aubord, entre Vistrenque et Costières dans le Gard. Mais à vrai dire, – le pays Leucatois – je le connais depuis bien plus que 40 ans. Je participe (un petit peu) à la vie associative, j’achète mon vin dans la coopérative viticole locale, je fréquente la messe du dimanche dans la nouvelle église de Port Leucate, participe ici et là, quand j’ai l’occasion de descendre au « pays » aux divers élections, – et naturellement j’y profite du vent et du soleil ! En fait c’est le pays du vent et du soleil. Le vent et le soleil – c’est un peu l’or du pays leucatois et des Corbières maritimes. Et parfois même, je passe même des vacances, en famille dans ce pays de soleil et de vent. Pourquoi  voterai-je donc dans un consulat lointain, à Berlin – ou à Frankfurt – si ces attaches « territoriales » sont encore si fortes. Je pense, que la France devrait enfin se procurer d’un droit électoral moderne y inclut la possibilité du « droit de vote par correspondance ».

Concernant les débats électoraux, même si je suis en partie d’accord avec l’analyse de Mathieu von Rohr(2012) « auf dem Mond (sur la lune) » paru dans le Spiegel, qu’un vrai débat sur la politique économique et sociale a manqué, – cette élection m’a permis de découvrir une nouvelle géographie sociale de la France. Je pense ici au livre de géographie – Fractures françaises – de Christophe de Guilluy. Je ne sais pas si le livre est comparable au « Tableau politique de la France de l’Ouest sous la Troisième République » d’André Siegfried, dont nous trouvons l’éloge dans le dernier livre d’ Éric Fottorino « Je n’avais pas tant retenue l’auteur du célèbre «Tableau politique de la France de l’Ouest sous la Troisième République », usant avec génie de la géologie le vote des départements du seigle et de la châtaigne, que le voyageur, l’observateur, l’homme de savoir et de méthode (Fottorino, E. 2012, 59). Mais le livre de Christophe de Guilly est instructif – et il permet de comprendre en partie le vote des couches populaires et des classes moyennes dans les élections précédentes. Et qui sait, peut-être le livre, pourrait nous aussi donner des indications précieuses pour ces élections présidentielles de 2012. Concernant les reportages de « voyages électoraux » – dont la lecture peut compléter la lecture des fractures françaises je pense au reportage de Gerow von Randow « Rache der Kleinen  – Viel versprochen, nichts gehalten – Frankreich hat nicht nur von seinem Präsidenten genug. Ein politischer Reisebericht aus dem Nachbarland. » Paru dans la Zeit – et a l‘impressionnante prise de vue – Une vie dans un vote –  paru dans le blog Avallon N 6, km 220 de Pascale Robert – Diard.

Ouvrages et livres citées :

Fottorino, Éric (2012) : Mon Tour du « Monde » – récit. Paris, (Gallimard), ISBN 978-2-07-013419-9

Guilluy, Christophe (2010) : Fractures françaises. Paris, ( François Bourin Editeur), ISBN 978-2-84941-201-5

Von Rohr, Matthieu (2012) : Auf dem Mond. Am Sonntag findet in Frankreich der erste Teil der Präsidentschaftswahlen statt, nach einem eigenartigen Wahlkampf, in dem viel von Personen, aber wenig von Wirtschaftsproblemen die Rede war. In: Der Spiegel, 16/2012, 94-95.

Christophe Neff, le 22.4.2012

Commentaire sur le «Guide des plantes invasives» de Guillaume Fried (20.4.2012)

couverture guide plantes invasives friedLe «Guide des plantes invasives» de Guillaume Fried est certainement une première pour la France métropolitaine. A ma connaissance même pour le reste de l’Europe un tel guide n’existe pas. Pour l’Allemagne j’en suis sûr, – actuellement il n’existe pas d’ouvrage sur les « plantes invasives » en Allemagne – la « Feldflora  zu den invasiven Pflanzenarten Mitteleuropas » attend encore sa naissance. Le livre de Guillaume Fried, – préfacée par Jacques Maillet nous présente sur 272 pages cent seize espèces invasives ou potentiellement invasives en France (France métropolitaine + Corse) et pays limitrophes. Le guide s’adresse au grand public. Après une petite introduction – les 116 espèces reconnues comme invasives ou potentiellement invasives sont décrites  dans des fiches de deux pages avec photos d’indentification. La fiche des plantes comprend 5 sections : impact, origine, répartition, habitat & risque de confusion.  Ces fiches sont relativement détaillées. Ils comprennent tous les informations nécessaires pour identifier ces « plantes exotiques » sur le terrain. L’introduction d’une dizaine de pages est une sorte de « review article » pour le grand public – où l’auteur nous rassemble les connaissances  actuelles de la recherche internationale sur les plantes invasives – et surtout les transpose aux réalités géographiques & environnementales de France métropolitaine et des pays limitrophes. Ainsi l’auteur nous présente une définition très utiles et applicables pour l’écologiste de terrain pour un premier « diagnostique de terrain » des « plantés invasives ». Je cite : « Une part plus restreinte des plantes introduites parvient à se reproduire de façon autonome et à persister sans intervention humaine. Après vingt-cinq ans de présence, elles sont considère par les botanistes comme naturalisées. Les plantes invasives sont un sous-ensemble de ces plantes naturalisées qui sont capables d’étendre rapidement leur aire de distribution ou elles sont introduites. Cette extension ce manifeste souvent par des populations de taille importante, qui s’accompagnent parfois d’impacts environnementaux ou économiques (Fried, 2012, 9). L’introduction finit par un remarquable chapitre final dénommé « Faut–il lutter contre les plantes invasives ? ».  Ce chapitre est un résumée sur notre responsabilité envers les écosystèmes – et il n’a rien à voir avec la « hystérie » de certain mouvement écologiste envers les  « néophytes invasives/invasive Néophyten » en Allemagne durant la décennie entre 1990 et 2000 – cette hystérie « anti néophytes » qui fut remarquablement bien analysé par Ute Eser dans son livre « Der Naturschutz und das Fremde » – bien au contraire. Je cite « En réalité, tout le monde s’accorde pour reconnaître que la grande majorité des introductions ont été bénéfiques. Il suffit de penser aux nombreuses plantes alimentaires tellement présentées dans notre quotidien que l’on oublie parfois qu’elles ont un jour été introduites (Tomates, Pomme de terre, Noyer etc.). Inversement, on peut noter qu’il existe aussi des plans de lutte contre des espèces indigènes comme la Fougère-aigle ou le Prunellier, qui peuvent envahir les milieux ouverts suite à l’abandon d’activités pastorales (la nécessité de lutter contre la fermeture naturelle des milieux est un autre débat … ). Cela montre bien que le critère déclenchant une intervention n’est pas le caractère étranger de la plante, mais bien son impact (mesurable) sur les milieux (Fried, 2012, 28).

Au niveau de plantes traitées, je crois que l’auteur a vraiment le mérite de décrire presque toutes les plantes invasives ou potentiellement invasives de France métropolitaine et des pays limitrophes. Je pense qu’en considérant que le guide s’adresse en partie aussi au pays francophones européens – (partie francophones de la Belgique, Luxembourg, Suisse romande, Val d’Aoste en Italie) – ou aux pays où le français est encore pratiqué par une partie considérable de la population – je pense au Tessin (suisse italienne) – il manque au moins le palmier de Chine (ou palmier à chanvre) (Trachycarpus fortunei). D’ailleurs dans le langage courant le palmier de Chine est aussi dénommée Palmier du Tessin. Concernant mes propres recherches dans le midi méditerranéen français je pense qu’il faudrait rajouter aux espèces traitées par Guillaume Fried – Phormium tenax, Saccharum spontaneum, Nicotiana glauca (Neff 2003), Aptenia cordifolia et Caesalpinia gilliesii (Neff & Scheid 2005). Ces espèces pourraient certainement être introduites dans une deuxième édition révisée et augmentée de l’ouvrage de Fried, édition qui serait certainement « une bienvenue ».

Critiques – en fait je ne trouve pas beaucoup de point de critique. On aurait pu ci et là – nommer les synonymes de certains noms scientifique – car si le livre est destiné au grand public il faudrait peut-être aussi faire apparaitre les synonymes scientifiques sous lesquelles les espèces sont peut être connues d’un plus grand public. Je pense par exemple au « Cyano »  Acacia cyanophylla Lindley – qui nous e présente sous « Acacia saligna (Labill.) H.L. Wendl.  Ce qui est certainement correct d’après la nomenclature botanique actuelle en service – mais le grand public – est-il vraiment au courant de cette nomenclature botanique? Et ne parlons pas – du nom vernaculaire utilisé pour Acacia saligna, – le Mimosa bleuâtre –  mais peut-être j’ai simplement trop longtemps travaillé en Afrique du Nord – ou disons-le – l’espèce c’est tout le simplement « le Cyano ». Mais tout ça, ce sont, comme par exemple le fait de traiter les cinq espèces de PhyllostachysPhyllostachys aurea, Phyllostachys viridiglaucens, Phyllostachys nigra, Phyllostachys pubescens et Phyllostachys bambusoides dans un seul fichier ne tache guerre l’impression très positives de l’ouvrage. Concernant Phyllostachys – je crois les diffèrent espèces de bambous  (Phyllostachys spec.) – très difficile à déterminer pour les non spécialistes sont peut-être les espèces avec un « potentiel invasive » sous- estimé. C’est mon impression que je rapporte aussi bien du Tessin, du pays de Gex, de l’Alsace (Neff 2007) et du Pays de Bade. Autre petit b-Moll que je rajouterai, – c’est la petite Bibliographie d’une page que je considère comme largement insuffisante. Un ouvrage grand public devrait aussi donner une orientation bibliographique plus large. Le nouveau Kowarik (2010)  « Biologische Invasionen – Neophyten und Neozoen in Mitteleuropa »  la soi-disant bible pour les espèces invasive en Moyenne Europe (Mitteleuropa) – devrait y être mentionnée – c’est une référence qui avec une bibliographie d’une cinquantaine de pages est une véritable mine d’or pour l’analyse des espèces invasives en Europe Centrale. Même si le livre est écrit en allemand – et les connaissances d’allemand se rétrécissent de plus en plus en France – je crois que l’ait encore assez de « botanistes de terrain » avec de solides connaissances d’allemand. Même chose pour le nouvel ouvrage de Rotherham & Lambert (2011) sur la perception des espèces invasives par l’homme. Je pense aussi que l’un ou l’autre article scientifique aurait certainement enrichit la bibliographie du livre. Vue de la médiatisation de L’ Ambrosie (Ambrosia artimisiifolia) en France (et en Suisse romande) – on aurait certainement y inclure l’article de Bruno Chauvel & Émilie Cadet « Introduction et dispersion d’une espèce envahissante : le cas de l’ambroisie  à feuilles d’armoise (Ambrosia artemisiifolia L.) en France » paru dans Acta botanica gallica. Mais ces petit b-Moll ne tache guerre l’impression positive du guide des espèces invasives écrit par Guillaume Fried.

Ce petit livre, – qui a aussi le mérite d’être « léger » et de trouver de la place dans un équipement de travail de terrain – est une prestigieuse aide pour le « géographe, botaniste, écologue  » professionnels travaillant (encore sur le terrain)  – ou tout simplement un bon guide de terrain pour toute amateur de la nature désirant savoir un peu plus sur les milieux qu’il fréquent.

Le guide s’adresse au grand publique de la France métropolitaine et des pays limitrophes – (partie francophones de la Belgique, Luxembourg, Suisse romande, Val d’Aoste) – ou au pays où le français est encore pratiqué par une partie considérable de la population – mais je pense que ce « guide & livre » peut très bien être utilisé en Espagne et au Portugal et même en Italie. Même chose pour le Maghreb. Connaissant assez bien la Tunisie, – je pense que c’est un guide idéal pour travailler sur l’impact des plantes invasives sur les écosystèmes tunisiens. Concernant la Suisse alémanique, – et considérant qu’en Suisse alémanique – les connaissances de français sont encore assez bonne – ce guide peut être une bonne aide de terrain pour des prospections de terrain sur les espèces invasives. Le guide de Guillaume Fried, peut aussi servir dans la partie Sud de l’Allemagne – (Baden-Würrtemberg, Rheinland –Pfalz, Hessen, Bayern) – peut-être même dans la partie septentrionale de Nordrhein Westfalen. Sachant bien que la connaissance du français en Allemagne sont en pleine dégringolade – je considère néanmoins – que le guide avec « ausreichenden Schulfranzösischkenntnissen » – faute d’une « Feldflora  zu den invasiven Pflanzenarten Mitteleuropas » actuellement disponible – peut être un aide précieuse pour la « Feldarbeit » – le travail de terrain.

Je résumé- le „Guide des plantes invasives „ de Guillaume Fried est une première pour la France métropolitaine (et peut-être pour une grand partie du reste de l’Europe). Je pense que ce petit livre est une vraie réussite, et qu’il vaut largement le prix de 18,90 Euro.

 

Fried, Guillaume (2012): Guide des plantes invasives.

Paris.  (Éditions Belin), 272 pages.  ISBN 978-2-7011-5793-1

Prix : 18,90 Euro

 

Literature et ouvrages citées :

Chauvel, Bruno; Cadet, Émilie (2011) : Introduction et dispersion d’une espèce envahissante : le cas de l’ambroisie  à feuilles d’armoise (Ambrosia artemisiifolia L.) en France. In : Acta Botanica Gallica, 158 (3), 309-327, 2011.

Eser, Ute (1999): Der Naturschutz und das Fremde. Ökologische und normative Grundlagen der Umweltethik. Frankfurt/New York (Campus Verlag). ISBN 3-593-36250-3.

Fried, Guillaume (2012): Guide des plantes invasives. Paris (Éditions Belin), 272 pages.  ISBN 978-2-7011-5793-1

Kowarik, Ingo (2010): Biologische Invasionen. Neophyten und Neozoen in Mitteleuropa. Mit Beiträgen von Wolfgang Rabitsch. 2. Wesentlich erweiterte Auflage. Stuttgart, (Eugen Ulmer), ISBN 978-3-8001-5889-8

Neff, C. (2003): Les Corbières maritimes – forment-elles un étage de végétation méditerranéenne thermophile masqué par la pression humaine ? In: Fouache, E. (Ed.): The Mediterranean World Environment and History. IAG Working Group on Geo-archeology, Symposium Proceedings. Environmental Dynamics and History in Mediterranean Areas, Paris, Université de Paris – Sorbonne 24 – 26 avril 2002. Paris, 191 – 202, (Elsevier France, ISBN 2-84299-452-3).

Neff, C. (2007) : Naturkundliche Beobachtungen in Munchhausen (Frankreich) Sauerdelta und Laurophyllisation in Munchhausen.. In: VOGT, J., D. BURGER, T.K. BUTTSCHARDT, A. MEGERLE (Eds): Karlsruhe, Stadt und Region. Ein Landeskundlicher Führer zu bekannten und unbekannten Exkursionszielen. Karlsruhe, Regionalwissenschaftlicher Fachverlag, p. 201 – 215, ISBN 978-3-9811189-2-6

Neff, C., Scheid, A. (2005): Der mediterrane Süden Frankreichs. Vegetationsdynamik und Kulturlandschaft im Languedoc- Roussillon. In: Geographische Rundschau, 57, Heft 9, 38-44.

Rotherham, I.D., Lambert, R.A. (Eds) (2011): Invasive & Introduced Plants & Animals. Human Perceptions, Attitudes and Approaches to Management. London, (Earthscan), ISBN 978-1-84971-071-8

Christophe Neff, le 20.4.2012

Blognotiz 18.4.2012: Kommentar zu Dirk Kurbjuweit „Die Freiheit der Wölfe – Wird das Internet zu einer neuen Schule der Barbarei?“

Es gibt Debattenbeiträge, denen wünscht man eine große Aufmerksamkeit. Sie verdienen es diskutiert zu werden. Zu diesen Beiträgen zählt der Beitrag von Dirk KurbjuweitDie Freiheit der Wölfe – Wird das Internet zu einer neuen Schule der Barbarei?“ welcher bisher nur in der aktuellen Printausgabe des Spiegel (Der Spiegel 36/2012 p.24-25) abgedruckt wurde.  Sascha Lobo hat am 17.4.2012 einen lesenswerten Beitrag über die (aktuelle) Bedeutung der deutschsprachigen Blogszene geschrieben. Bemerkenswerterweise wird dem Essay von Kurbjuweit über die Freiheit im Internet, über den Freiheitsbegriff der Piratenpartei, soweit man von einzelnen Beiträgen wie  z.B. dem von Klaus Bethge absieht, in der deutschsprachigen Blogszene kaum Beachtung geschenkt.  Das ist schon merkwürdig, wenn man bedenkt, dass sich der Essay Kurbjuweits mit dem Kern des Freiheitsbegriffes der Piratenpartei auseinandersetzt. „Als neue Partei der Bürgerrechte gelten die Piraten. Ihr großes Wort ist mein großes Wort: Freiheit. Aber viele Piraten und große Teile der Internetgemeinde meinen damit etwas, das ich nicht meine. Sie versuchen gerade dieses Wort, eines der wichtigsten der Menschheitsgeschichte, mit ihren Deutungen zu besetzen. Sollte ihnen das gelingen, wären die alten Freunde der Freiheit tatsächlich die neuen Freunde der Unfreiheit.“ Die totale Freiheit, so Kurbjuweit führt zur „Tyrannei der Starken gegenüber den Schwachen“ – und dabei zitiert er Isaiah Berlin mit den Worten „Die Freiheit der Wölfe ist der Tod der Lämmer.“

Kurbjuweit diskutiert auch den Zusammenhang zwischen Anonymität, Respektlosigkeit, Debattenkultur und Demokratie. Er nennt es erbärmlich in einem Land, in dem die Meinungsfreiheit gilt  sich bei Meinungsäußerungen hinter der Anonymität zu verstecken, sein Gesicht nicht zu zeigen. Kurbjuweit hat recht wenn er schreibt, dass in Deutschland die Meinungsfreiheit gilt – und fortfährt „ Das Netz ist voll von diesen Erbärmlichkeiten. Da wird massenhaft gezetert, geschimpft und beleidigt, ohne dass der Schreiber seinen wahren Namen nennt.“ Da kann man dem Spiegelautor nur recht geben, – auch ich habe da schon bisweilen leidvolle Erfahrungen machen müssen. Wobei schon Jaron Lanier darauf hinwies, dass man sich bei Internetpost nicht hinter seiner Anonymität verstecken sollte – „D’ont post anonymously unless you really might be in danger (Lanier, J. 2010, 21) (dazu auch auf Deutsch von Jaron Lanier das Spiegelinterview „Dynamik der Meute„).  In Deutschland gilt die Meinungsfreiheit – und man wird sich in den seltensten Fällen in eine Gefahrensituation begeben, wenn man offen und ehrlich seine Meinung darlegt und diese auch hinreichend begründet.

Zum Schluss des Beitrages zitiert Kurbjuweit noch Popper  – hier erlaube ich mir den ganzen Schlussabsatz des Spiegelessays wiederzugeben:  Der wahre Freund der Freiheit ist derjenige, der manche Unfreiheiten in Kauf nimmt. Es gilt, was der Philosoph Karl Popper schrieb: Uneingeschränkte Freiheit habe „das Gegenteil der Freiheit zur Folge; denn ohne schutz und Einschränkungen durch das Gesetz muss die Freiheit zu einer Tyrannei der Starken über die Schwachen führen.“ Zur Freiheit des Einzelnen gehört untrennbar die Verantwortung für die anderen (Kurbjuweit 2012).

Der Essay von Dirk Kurbjuweit ist ein wichtiger Debattenbeitrag über die Freiheit im Internet. Er legt den Finger tief in die Wunde einer Partei die sich als neue Partei der Freiheit, als die neue Bürgerrechtsbewegung deklamiert. Die „Wunde“ der Piratenpartei ist deren problematischer Freiheitsbegriff. Die Debatte um die „Urheberschaftsrechte“ wird dabei fast schon zur Marginalie.  Die Angst vor dem Shitstorm ist der erste Schritt in die Tyrannei des Kollektivs, – des Netzkollektivs. Man nennt das heute in euphemistischer Manier auch „Schwarmintelligenz“.

Zitierte Quellen:

Kurbjuweit, Dirk (2012): Die Freiheit der Wölfe – Wird das Internet zu einer neuen Schule der Barbarei? In:  Der Spiegel, 36/2012, p.24-25.

Lanier, Jaron (2010): You are not a Gadget – A Manifesto.  New York, Alfred A. Knopf, ISBN 978-0-307-26964-5

Christophe Neff, 18.4.2012

7 Apr 2011 to 7 Apr 2012: – one year of Clustrmaps in paysages. (16.4.2012)

ClustrMaps  is a hit counter map widget which allows showing the locations of the visitors of one specific site in a map. Geographer by education, I was interested to know, where the visitors of “Paysages” come from, so I installed the widget on 7 of April 2011. And since this date its running, providing me and the visitors of paysages nice maps with yellow and red dots. In one year Clustrmaps counted about 13877 readers visiting paysages. Most of the visitors of paysages come from France, followed by visitors from Germany and Tunisia. About more than 80 % of the visitors come from France, Germany, Tunisia, USA & Switzerland (Details see Tab 1.). The fact that a large part of the visitors came from France is not surprising, paysages is a francophone Blog, mainly written in French,  a blog written mostly for readers in the “francophone world”. Some articles are written in German, and very rarely paysages provides “posts” in English, – in fact this article is the tenth post written in English. To finish this blogostatistique – the mostly visited article – (as told by the wordpress – Le Monde dashboard) is – 1949 – l‘incendie meurtrier dans la Forêt des Landes. I have also written an English version of this post called “The Fatal Forest Fire – remembering the “1949 Mega fire” in the „Forêt des Landes” (South West France)” but this article has not got the audience of the “incendie meurtrier”, this perhaps due to the fact that the “drama of the 19 août 1949” is still present in the collective memory of France, – mainly in South West France. Concerning posts written in German, it seems that “Sturm Xynthia : Blick von der Unterhaardt auf La Faute-sur-Mer, L’Aiguillon und Port Leucate” and “Das Biafrakind” have got a broader audience.  Currently since the beginning of paysages – in May 2009 (first English article published on 29 of May 2009) – paysages received 76,477 visitors.

Tab. 1:  The geographical provenance of visitors of paysages from 7.4.2011 – 7.4.2012 (source Clustrmaps 7.4.2012)

Country Visitors absolute Visitors %
France

6450

46,47%

Germany

3003

21,64%

Tunisia

765

5,51%

USA

644

4,64%

Switzerland

504

3,63%

Belgium

477

3,43%

Canada

338

2,79%

Austria

160

1,15%

Algeria

142

1,02%

Netherlands

110

0,79%

total

91,07%

 

Pictures = screenshots from paysages-clustrmaps 7.4.2012

Christophe Neff,  16.4.2012

Adieu – grand bouleau (7.4.2012)

Nous avons été  obligés d’abattre le grand bouleau de notre jardin. C’est en face de cet arbre que j’avais commencé à écrire les premiers billets de paysages. Les suites d’un grave accident m’avaient collé pendant des semaines, des mois au lit  et mon angle de vision c’étaient les livres que je lisais, la république des livres, la radio et le manteau vert clair du grand bouleau. Même si on aime les arbres, on est parfois obligé d’en abattre un.  Je cite une phrase du petit livre que Francis Hallée a consacré aux Arbres « Je tiens à être très clair : malgré toute la sympathie que m’inspirent les arbres, malgré toute l’admiration que j’éprouve à leur égard, je serai toujours pleinement d’accord avec l’abattage d’un arbre devenu dangereux ; respecter l’arbre en Ville, ce peut être de l’abattre au bon moment, puisqu’il est là pour améliorer notre existence, pas pour nous tuer. (Hallée, F. 2011, 45)»

Notre bouleau, qui en partie dépérissait  déjà « côté sud » risquait par jour d’orage ou de tempête de  s’écraser sur un terrain de jeux d’enfants avoisinant. Une voisine avait déjà fait la remarque que le bouleau par temps de tempête avait tendance à se pencher dangereusement, à perdre de branches mortes.  Nous avons eu pendant quelques années un couple de Faucons crécerelle (Falco tinnunculus) qui nichait dans un ancien nid de pie dans la cime du « grand bouleau ». Le couple de Faucon a délaissé le nid l’été dernier,  et comme nous craignons la saison de orages  qui va bientôt débuter dans le « Oberrheingraben », – nous nous sommes résigné à abattre le grand bouleau avant qu’il ne s’écrase par jour de tempête sur l’espace jeux – ou tout simplement sur une partie de notre maison.

Mais en fin de compte c’est toujours triste de devoir abattre un arbre. Reste le souvenir d’un temps, -où j’étais collé au lit et à mes livres , ne sachant pas au moins pendant les premiers semaines – si je me remettrais véritablement  des suites de l’accident – une fracture de colonne vertébrale. L’accident se produisit le 2. Mai 2009, – cela m’avait procuré un voyage en hélicoptère à la clinique à Ludwigshafen (BG-Unfallklinik Ludwigshafen), – et le 24. Mai j’écrivais mon premier billet de paysages. Le grand bouleau, disons la vue que j’avais depuis ma chambre de malade, – j’en parlais dans un billet datant du premier juin 2009. Depuis presque 3 ans ont passé, – je me suis remis de l’accident ;à cette époque,pendant mes lectures , je faisais parfois des photos dont quelques unes furent même publiées ici dans paysages. Maintenant le grand bouleau a disparu, laissant un grand vide dans le jardin , une véritable « trouée ». Je ne sais pas pourquoi ce bouleau, les bouleaux en général me rappellent les paysages de Tolstoï et de Pasternak, me font parfois aussi penser  à Selma Lagerlöf.

Sources :

Halle, Francis (2011) : Du bon usage des arbres. Un plaidoyer à l’attention des élus et des énarques. Arles (Actes Sud), ISBN 978—2-330-00005-9.

Photos: toutes © C. Neff

1.) Vue sur le „grand bouleau“ 25.9.2011

2.) Vue automnale sur le „grand bouleau“  3.10.2011

Christophe Neff, le 7.4.2012

P.S : Une très belle chanson de Felix Léclerc « Notre sentier près du ruisseau » nous parle aussi d’un vieux bouleau!

Blognotice 4.4.2012

Les incendies d‘hêtraie-chênaie- pinède sont assez rare, – à ma connaissance on ne trouve quasiment pas de travaux scientifiques sur les conséquences écologiques  des feux de forêts dans les hêtraies-chênaies acidophiles. Pour de raisons professionnels j’ai donc prospecté avec le Garde Forestier Monsieur Grill (Revierförster Jägerthal/Revier Jägerthal) le site de l’incendie de forêt du 25.3.2012 (Jagdstein  Limburg- Dürkheimer Wald) d’ont je parlais hier.  J’étais assez étonné de constater, que la reprise végétale avait déjà débuté sur la surface incendie, – les plantules d’hêtres sortent de la terre incendie – et ceci à peine plus d’une semaine après le passage du feu. Sur les surfaces non brulées presque pas de plantules d’hêtres, – l’épaisse couverture du sol par les myrtilles et les feuilles d’hêtres semble freiner le développement des plantules d’hêtres. C’est peut être dû au simple hasard, mais l’observation me semble quand même intéressant. Notons aussi, que la pluie intense de la dernière nuit (3/4.4.2012) fût la première pluie depuis six semaines dans cet endroit, car les dernières semaines ici le temps fût sec et froid.

Photos: toutes © C. Neff

1.) Waldbrandfläche/Site de l’incendie de forêt Jagdstein 4.4.2012

2.) Plantules de Hêtre sur brûlis du site de l’incendie de forêt Jagdstein 4.4.2012

P.S. 5.4.2012 (10:15): Décidément en Allemagne la saison des feux de forêts a bien démarrée, – près d’Amorbach en Franconie un incendie de 24 ha a eu lieu les premiers jours d’avril, – un ami m’a fait parvenir ce lien.

La saison des feux de forêts 2012 vient de commencer

Apparemment la saison 2012 des feux de forêts vient de commencer avec un incendie dans le Pfälzerwald. Dans la nuit du 25 au 26 mars 1,5 ha de hêtraie-chênaie- pinède sont partie en flamme dans la Forêt du «Jagdstein-Kaisergärtchen» pas loin de Bad Dürkheim. Le journal la  Rheinpfalz (27.3.2012) y consacre un assez long article sous le titre « Waldbrand ganze Nacht über BAD DÜRKHEIM: Bis zu 120 Wehrleute mehr als sechs Stunden im Einsatz – Verdacht auf Brandstiftung (incendie de forêt pendant toute la nuit – Bad Dürkheim – pendant 6 heures 120 pompiers combattent le feu – soupçon d’ incendie volontaire). Comparé aux années précédentes (2011, 2010) la saison des feux de forêts 2012 semble donc débuter assez tôt.

Source :

Die Rheinpfalz – Bad Dürkheimer Zeitung (27.3.2012): Waldbrand ganze Nacht über BAD DÜRKHEIM: Bis zu 120 Wehrleute mehr als sechs Stunden im Einsatz – Verdacht auf Brandstiftung. Die Rheinpfalz – Bad Dürkheimer Zeitung, Nr. 74, Dienstag 27. Mär

Christophe Neff, le 3.4.2012

Blognotice 1.4.2012

Ce n’est malheureusement pas un poisson d’avril, – Kidal tombée, Gao abandonné, Tombouctou semble aussi partager le sort de Gao, – une junte militaire nébuleuse avec à sa tête un capitaine nébuleux sorti de nulle part et allant à nulle part, a pris le pouvoir à Bamako, – le Mali est en pleine désintégration. Est-ce que le Mali survivra-t-il cette crise majeure ? Cette crise, qui fut une crise annoncée depuis longtemps (voire aussi mes propres écrits : la malédiction jaune & retour-en-arrière-sur-les-évènements-de-Niamey   ) – dans ce contexte je renvoie à la carte publie dans le monde du 28.12.2012 – et surtout à l’analyse remarquable de Serge Michailof – concernant tout le Sahel, voire ce qu’autre fois le terme géographique du Soudan (bilād as-sūdān (بلاد السودان)) désignait, – donc une partie majeure de l’Afrique subsaharienne.  Le scenario d’une Afghanisation partielle du Sahel, voire du Soudan devient de plus en plus menaçant.  C’était prévisible, – l’état malien est en train de subir de plein fouet les conséquences de ces bouleversements géopolitiques annoncés. Au mieux les choses s’arrangent une fois de plus, – les tribus Touaregs gagneront un peu plus d’autonomie, – deuxième scenario serait de voire la naissance d’un état Touaregs indépendants sur le terroir nord d’un Mali en plein décomposition, – troisième scenario – une réelle afghanisation de la région sous la main mise de  AQMI. Ce troisième scenario serait un catastrophe, – donc les conséquences se ressentirai bien au-delà du Mali, au-delà de l’Afrique!

Concernant les dangers géopolitiques qui émergent des actuelles instabilités du Mali, je suis assez surpris, que les medias allemands sont quasiment muet sur la situation au Mali – on ne semble pas être trop concerné par la situation au Mali en Allemagne. Les medias anglophones par contre couvrent  la situation assez bien (voire : BBC  Mali rebels say they surround Timbuktu ; the Guardian  UK urges Britons to leave Mali amid coup chaos ; NYT Junta Leader in Mali Coup Vows to Keep Fighting Brief).

Observant la désintégration annoncée du Mali depuis la Unterhardt, – j’ai l’impression que le Monde occidentale semble déjà avoir abandonné le Mali. Constant amer – il me reste que de feuilleter le magnifique livre de Catherine et Bernard Desjeux « Fleuve Niger – Cœur du Mali » – et je me demande quand est ce que le Mali pourra vivre paisiblement au rythme du grand Fleuve – qui est le Cœur du Mali !

Ouvrages citées et consultées :

Desjeux, C. & B. (2011) : Fleuve Niger, Cœur du Mali. Brinon – sur- Sauldre (Grandvaux), ISBN 978-2-909550-73-2.

Lacoste, Y. (2011): Sahara : perspectives et illusions géopolitiques. In : Hérodote, revue de géographie et de géopolitique 142 — Géopolitique du Sahara.

Tisseron, A. (2011): Enchevêtrements géopolitiques autour de la lutte contre le terrorisme dans le Sahara. In : Hérodote, revue de géographie et de géopolitique 142 — Géopolitique du Sahara.

Christophe Neff, le 1.4.2012