Blognotice 23.06.2013: «Johnny vu par Dagmar Gilcher»

Samedi le 15. Juin 2013 en feuilletant le journal « die Rheinpfalz » durant le petit déjeuner, je découvre sur le supplément Week-End de la Rheinpfalz l’article de Dagmar Gilcher « Immer noch da – Frankreichs Rock Idol Johnny Hallyday wird 70 – ein (fast) unerklärbares Phänomen (Toujours là – Johnny Hallyday le Rock’n Roller français atteint ses 70ans – un phénomène (presque) inexplicable. »  Même, si l’évènement date de déjà plus d’une semaine – cela mérite qu’on s’y arrête un peu.  Johnny , on en parle même en Allemagne. Cette France, qui semble pour beaucoup d’Allemands devenir de plus en plus une sorte de terrain extraterrestre lointain et incompris – de ces terres françaises est malgré tout  sorti le seule Rock‘ n Roller non anglophone qui a même réussi à  se faire connaitre en dehors  de l’espaces francophone. Dagmar Gilcher fonce à toute allure – et nous apprenons (écrit en gras & italique) que « Johnny » est devenu un vrai symbole français – « Johnny Hallyday verkörpert mittlerweile sein Land wie Rotwein, Baguette oder Musette Walzer … (Johnny Hallyday entretemps incarne son pays (la France) comme la bouteille de vin rouge, la baguette, la valse musette …).  Décidément Dagmar Gilcher semble aimer les chansons de Johnny, car son article qui couvre presque un tiers  de la page … finit par les mots « Monsieur Smet hat s’tatsächlich noch drauf  (Monsieur Smet, ca marche …  c’est encore un véritable Rock’n Roller) ».

Johnny on aime ou n’aime pas. Mais même si on n’aime pas il faut reconnaitre  qu’à sa manière il contribue aussi à une certaine image de la France, en dehors des frontières françaises. Dans l’article de Dagmar Gilcher c’est sûrement une image positive de la France, de Johnny, qui en  ressort.  Ce  n’est sûrement pas l’image de la France que les professeurs de français en Allemagne aiment transmettre dans leurs cours de Français ; de mon temps – au Gymnasium Schramberg – dans les cours de français, c’était Barbara, Brassens, Moustaki …. Mais surtout pas « Johnny ».  Mais qui en Allemagne se souvient se souvient encore de ces Dames & Messieurs, quelques vieux amoureux éternels  de la chanson française, – dont l’un ou l’autre lira peut être la biographie « Barbara » de Marie Chaix – biographie qui fut à l’honneur de la RDL dernièrement (« Barbara au coeur de sa nuit »).  Mais hors des inconditionnels amoureux de la chanson française …

Johnny par contre est encore bien présent en Allemagne,  entre autre grâce à sa musique et aussi grâce a des articles tels  que l’article de Dagmar Gilcher sur Johnny.

Johnny on aime ou  on n’aime pas, – personnellement cela rappelle ma jeunesse étudiante, quand je chantais « Johnny »,  accompagné par mon ami Thomas a la guitare, -quand dans les hauteurs du Fohrenbühl  résonnait « que je t’aime » ,quand les cimes des Sapinières de la Raumschaft Schramberg furent remuées  par les paroles de Diego, de Marie …. Ce ne fut pas seulement Johnny, (voir aussi Mannemer Dreck- traumhafte Zeiten), mais il  y avait beaucoup de Johnny….

Et pour finir, naturellement j’ai vu  la transmission télévisée de son concert de Bercy du 15.6.2013, – de ce concert – dont l’article de Dagmar Gilcher nous parlait le matin du 15 juin 2013. C’est peut être grâce à cet article de Dagmar Gilcher que je me suis mis devant le poste de télé ce samedi soir. Le jeudi 27, Johnny se produit aux arènes de Nîmes  malheureusement je n’ai pas encore droit à des vacances, les cours au KIT ne finissent que le 20 juillet, – car autrement qui sait, peut-être j’aurais pris le chemin vers les arènes de Nîmes pour voir Johnny  …

Johnny on aime ou n’aime pas  ….

 

Sources :

Chaix, Marie (2013) : Barbara-biographie. Paris, (libretto), ISBN 978-2-7529-0888-9

Gilcher, Dagmar (2013): Immer noch da – Frankreichs Rock Idol Johnny Hallyday wird 70 – ein (fast) unerklärbares Phänomen. In: Die Rheinpfalz, Nr. 136, – Ihr Wochenende – Balkon: Über Grenzen. Samstag 15. Juni 2013

Christophe Neff, le 23.06.2013

Blognotice 10.06.2013: Toujours cette pluie!

Et toujours cette pluie, – depuis des semaines une grande  partie de l’Allemagne subit des pluies incessantes, les inondations sont à l’ordre du jour. Le Danube entre Regensburg et Passau s’est transformé en lac gigantesque, – la petite ville de Deggendorf a été submergée par les flots du Danube. L’Elbe est en train de se transformer en véritable paysage lacustre, – la ville de Magdeburg a dû payer un lourd tribu des milliers d’habitants ont dû être évacués. Mais l’Allemagne n’est pas la seule à subir les conséquences de ces pluies incessantes, – une grande partie de l’Europe centrale est touchée par de gigantesques inondations.

Brûlis du Vogelskopf en Forêt Noire (Grindenschwarzwald) © C. Neff 8.6.2013

Normalement dans paysages, chaque années je publie une petite note annonçant le début de la saison des  feux de forêt en Europe de l’Ouest/Europe Centrale (France, Benelux, Suisse, Allemagne) mais cette année jusqu’ àprésent nous sommes encore loin du début de la saison des feux de forêts, c’est plutôt la saison des pluies incessantes et des inondations des grandes fleuves d’Europe centrale. L’année dernière la saison d’incendie de forêts débutait le 25. Mars, en 2011 vers la fin du mois d’avril, en 2010 vers le milieu du mois d’avril. Mais il faut toujours le rappeler (même en temps de crues – car le beau temps va bien revenir un jour), – les feux de forêts ce n’est pas limité aux écosystèmes méditerranéens, – cela peut aussi arriver aussi bien dans les Alpes suisses, les Vosges, ou en Forêt Noire. D’ailleurs Samedi dernier (8.06.2013), j’ai travaillé sur un tel brûlis âgé d’environ trois ans sur les bords de la Schwarzwaldhochstraße entre le Vogelskopf et le Schliffkopf. Beau site où on peut très bien observer  la reprise de la dynamique végétale après incendie. En plus ce samedi 8 juin le soleil était de retour (au moins sur la Schwarzwaldhochstraße) – attirant les randonneurs et les hordes de motocyclistes , profitant de cette journée presque estivale sur la Schwarzwaldhochstraße  pendant que je faisais, accompagné par une étudiante en écologie, une première  reconnaissance de la reprise végétale sur ce «petit lambeau de terre incendié » du « Grindenschwarzwald ».

Christophe Neff, le 10.06.2013