Fleurs de Novembre « Courir toujours plus loin pour un brin de liberté – pour les courageuses femmes iraniennes » / Novemberflowers  « Running further and further for a bit of freedom  – – for the brave Iranian women »

Prunus subhirtella Miq. en fleurs d’automne à Grünstadt, © Christophe Neff 23.11.2022 

Je reprends ici mon poème « Courir toujours plus loin pour un brin de liberté – pour les courageuses femmes iraniennes » que j’ai publié  dans le dernier billet, en ajoutant une traduction anglaise et persan. Ces traductions sont l’œuvre d’une amie iranienne. Pour des raisons de sécurité elle préfère l’anonymat.

I am reprinting my poem „Running further and further for a bit of freedom – for the brave Iranian women I published“ in the last post, adding an English and Farsi translation. These translations are the work of an Iranian friend. For security reasons she prefers to remain anonymous.

Courir toujours plus loin pour un brin de liberté

(pour les courageuses femmes iraniennes)

Courir toujours plus loin …..

Courir sur une plage déserte

Sentir le vent

Pour voir les premiers aurores

Toujours plus

Sentir

Le premier souffle du jeune matin

dans tes longs cheveux

Courir dans le sable

Pour une simple mèche

Qui brille

Dans les premières lumières du jour naissant

Toujours plus

Ne jamais s’arrêter

Semer l’espoir

D’un matin meilleur

Le chant des premiers oiseux

Caresse les mèches des femmes iraniennes

Qui rêvent d’un jour meilleur

Courir

Sentir le vent

Entendre les vagues silencieuses

Les vagues silencieuses qui ne cesseront jamais de chanter

La liberté

Courir toujours plus loin

Écrit pour les courageuses femmes iraniennes, durant un samedi soir de novembre 2022

Courir toujours plus loin pour un brin de liberté – Courir toujours plus loin pour un brin de liberté Running further and further for a bit of freedom – for the brave Iranian women

Always run further…..

Running on a deserted beach

Feel the wind

To see the first dawns

Always more

Feel

The first breath of early morning

In your long hair

Run in the sand

For a single strand

Shining

In the first light of dawn

Always more

Never stop!

Sowing hope

Of a better morning

The song of the first birds

Strokes the (hair) strands of Iranian women

Who dream of a better day

To run

Feel the wind

Hear the silent waves

The silent waves that will never stop singing

Freedom

Run ever further



(تقدیم به زنان شجاع ایرانی)

به دویدن ادامه بده

دویدن در یک ساحل خلوت

برای احساس باد

برای دیدن اولین سحر
ادامه بده

اولین نفس صبح جوان را در موهای بلندت احساس کن

برای قدم زدن در میان ماسه ها

برای یک رشته (تار) باریک که می درخشد

در اولین چراغ های سپیده دم

ادامه بده

هیچگاه توقف نکن

امید را به فردایی بهتر بکار

به آواز پرندگان

به رویای یک روز بهتر
که تار موهای زنان ایرانی را نوازش می کند

بدو

باد را احساس کن

امواج خاموش را بشنو

امواج خاموشی که هرگز از آواز خواندن دست بر نمی دارند

آزادی

به دویدن ادامه بده …

Photo : Prunus subhirtella Miq. en fleurs d’automne à Grünstadt /automn flowers of Prunus subhirtella Miq. in Grünstadt © Christophe Neff 23.11.2022 

Christophe Neff, Grünstadt le 23.11.2022

Courir toujours plus loin pour un brin de liberté

Courir toujours plus loin pour un brin de liberté

(pour les courageuses femmes iraniennes)

Courir toujours plus loin …..

Courir sur une plage déserte

Sentir le vent

Pour voir les premiers aurores

Toujours plus

Sentir

Le premier souffle du jeune matin

dans tes longs cheveux

Courir dans le sable

Pour une simple mèche

Qui brille

Dans les premières lumières du jour naissant

Toujours plus

Ne jamais s’arrêter

Semer l’espoir

D’un matin meilleur

Le chant des premiers oiseux

Caresse les mèches des femmes iraniennes

Qui rêvent d’un jour meilleur

Courir

Sentir le vent

Entendre les vagues silencieuses

Les vagues silencieuses qui ne cesseront jamais de chanter

La liberté

Courir toujours plus loin

Écrit pour les courageuses femmes iraniennes, durant un samedi soir de novembre 2022

J’ai écrit ce petit poème le soir du samedi 19 novembre sous l’impression des courageuse iraniennes et iraniens que font face à une répression sanglante de la part du régime des mollahs de Téhéran. Que peut-on faire comme simple citoyen pour exprimer son soutien, sa sympathie pour ces courageuses femmes. Ecrire un poème pour avoir au moins une lueur d’espoir. Dans ma jeunesse entre 15 ans et 30 ans, – j’en écrivais assez souvent dans des petit cahiers – on retrouve un petit vestige d’essai littéraires dans le billet « Les premières neiges de l’hiver 2009/10 sont arrivées à Grünstadt ». Et la situation politique en Iran ma toujours inquiété, bouleversé – d’ailleurs  un de mes billet dans paysages, écrit en juin 2009 « F comme Freidoune – et ouvrons-leur nos portes quand ils en auront besoin » n’a pas perdu en brin d’actualité ! Les moyens d’un simple citoyen pour venir à l’aide d’iraniens qui se battent à mains nue contre la terreur sanglante sont assez limités, mais nous gouvernement pourraient faire un effort. Il y a en France, en Allemagne, en Suisse, en Belgique etc. des jeunes doctorants, des post doc – qui vivent sous la menace permanant de devoir retourner dans le pays des Mollahs, – après la fin du  financement du doctorat, du post-doc.  Là nos gouvernements pourraient faire beaucoup plus  ……  en fait parfois j’ai même le sentiment qu’ils ne se rendent pas compte ce qui se passe là bas dans les villes du Kurdistan iraniens.

Comme j’écrivais déjà en juin 2009 «  Espérons le meilleur pour le mouvement de liberté qui bouleverse l’Iran en ce moment – et ouvrons quant à nous nos portes quand ils en auront besoin » !

Ich habe dieses kleine (siehe oben) auf Französisch verfasste Gedicht am Samstagabend, dem 19. November, unter dem Eindruck der mutigen Iranerinnen und Iraner geschrieben die versuchen der blutigen Repression durch die Mullahs zu trotzen. Das Gedicht selbst habe ich nicht übersetzt, man müsste es wohl nochmals auf Deutsch nachdichten. Es handelt von jungen Iranerinnen, die an einem menschenleeren Strand, zum Tagesanbruch durch den Sand rennen, ihre Kopfbedeckung abwerfen … und der Freiheit entgegen eilen.

Was kann man als einfacher Bürger tun, um seine Unterstützung, seine Sympathie für diese mutigen Frauen auszudrücken? Ein Gedicht schreiben, um wenigstens einen Hoffnungsschimmer zu haben. Ich habe in einer früheren Lebensphase, so zwischen meinem fünfzehnte und dreißigstem Lebensjahre eine Menge von Gedicht in kleine Schreibhefte geschrieben, ein kleines Überbleibsel dieser literarischer Versuche befindet sich in „« Les premières neiges de l’hiver 2009/10 sont arrivées à Grünstadt „.

Die politische Situation im Iran hat mich schon immer beunruhigt und erschüttert – übrigens hat einer meiner Blogbeiträge  in paysages , der im Juni 2009 geschrieben wurde, “ Espérons le meilleur pour le mouvement de liberté qui bouleverse l’Iran en ce moment – et ouvrons quant à nous nos portes quand ils en auront besoin“, nichts von seiner Aktualität verloren! Die Mittel eines einfachen Bürgers, um den Iranern zu helfen, die mit bloßen Händen gegen die blutigen Staatsrepression kämpfen, sind ziemlich begrenzt, aber unsere Regierungen könnte sich schon etwas mehr bemühen, da gibt es noch Luft nach oben. In Frankreich, Deutschland, der Schweiz, Belgien usw. gibt es junge Doktoranden und Postdoktoranden, die unter der ständigen Bedrohung leben, in das Land der Mullahs zurückkehren zu müssen, wenn die Finanzierung des Doktorats oder des Postdoktorats ausläuft.  Hier könnten unsere Regierungen viel mehr tun …… Manchmal habe ich sogar das Gefühl, dass sie sich nicht bewusst sind, was in den Städten im iranischen Kurdistan vor sich geht.

Wie ich bereits im Juni 2009 schrieb: “ Espérons le meilleur pour le mouvement de liberté qui bouleverse l’Iran en ce moment – et ouvrons quant à nous nos portes quand ils en auront besoin / Hoffen wir das Beste für die Freiheitsbewegung, die den Iran derzeit erschüttert – und öffnen wir unsere Türen, wenn sie es brauchen„!

Christophe Neff, Grünstadt 21.11.2022

P.S. (22.11.2022 20:00): Hieranbei der Versuch der Übertragung/Nachdichtung des Gedichtes „Courir toujours plus loin pour un brin de liberté“ aus dem Französischen.

Immer weiter laufen für ein Stückchen Freiheit

(für die mutigen iranischen Frauen)

Immer weiter laufen…..

An einem einsamen Strand rennen

Den Wind zu spüren

Um die erste Morgenröte zu sehen

Immer weiter

Den ersten Atemzug des jungen Morgens fühlen

in deinem langen Haar

Durch den Sand zu laufen

Für eine einzige Strähne

Die glänzt

In den ersten Lichtern des beginnenden Tages

Immer mehr

Niemals aufhören

Die Hoffnung säen

Auf einen besseren Morgen

Der Gesang der ersten Vögel

Streichelt die Strähnen der iranischen Frauen

Die von einem besseren Tag träumen

Rennen

Den Wind spüren

Die stillen Wellen hören

Die stillen Wellen, die nie aufhören werden zu singen.

Die Freiheit

Immer weiter laufen

N’oubliez jamais Zhang Zhan, Loujaïne Al-Hathloul , Nasrin Sotoudeh! Never forget Zhang Zhan, Loujaïne Al-Hathloul , Nasrin Sotoudeh!

Hier matin, en finissant ma revue de presse personnelle virtuelle internationale, comme presque chaque matin, – après avoir lu l’article du Guardian sur le verdict du procès de la journaliste Zhang Zhan[1], – quatre ans de prison ferme pour avoir osé d’apporter un peu de lumière sur les évènements de Wuhan, le lock down, le confinement de Wuhan au tout début de la pandémie de la COVID-19. Je partage l’article du Guardian avec les mots « Never forget Zhang Zhan ! That’s real live in China! Freedome and Liberty are unknown words in contemporary China! (N’oubliez jamais Zhang Zhan ! C’est la vraie vie en Chine ! Libération et liberté sont des mots inconnus dans la Chine contemporaine) ».

Quelques heures après avoir lu l’article du Guardian sur Zhang Zhan je découvre dans le Monde l’article sur le verdict du procès de la militante saoudienne des droits de la femme Loujaïne Al-Hathloul , 5 ans de prison ferme[2] ! Je partage l’article sur mon mur Facebook avec les mots « Espérons que le Monde libre n’oublie pas Loujaïne Al-Hathloul ! Let’s hope that the Free World does not forget Loujaïne Al-Hathloul! » . En partageant l’article sur la condamnation de Loujaïne Al-Hathloul sur mon mur Facebook  je pense aussi à Nasrin Sotoudeh avocate iranienne, spécialiste des droits de l’homme, qui croupit quelque part dans une prison iranienne, qui peut être ne reverra jamais plus la liberté. Nasrin qui peut être ne pourra jamais revoir le lever du soleil sur la mer, l’air fraîche de l’aube sur une plage, comme homme libre, comme femme libre !

Trois noms, trois femmes – n’oubliez jamais Zhang Zhan, Loujaïne Al-Hathloul , Nasrin Sotoudeh! J’espère qu’elles pourront sortir vivant de leur prisons, et j’espère aussi que la France et les pays du monde libre, proposent l’asile politique à ces trois femmes et leurs proches. Asile et sécurité pour ces trois courageuses combattantes pour la liberté et les droits de l’homme ! Et que les pays occidentaux, nos dirigeants, nos gouvernements ouvrent enfin les yeux sur la réalité des droits de l’homme en Chine, en Arabie saoudite et en Iran. Personnellement je considère les gouvernements  de ces trois pays comme étant certainement un des plus répressives du monde actuel concernant les droits de l’homme. Triste palmarès !

Il me reste que de finir avec les mots :

N’oubliez jamais Zhang Zhan, Loujaïne Al-Hathloul , Nasrin Sotoudeh !

Liberté pour Zhang Zhan, Loujaïne Al-Hathloul , Nasrin Sotoudeh !

Yesterday morning, while finishing my personal virtual international press review, as I do almost every morning, – after reading the Guardian article on the verdict of the trial of the journalist Zhang Zhan[3] , – four years in prison for having tried to shed some light on the events of Wuhan, the lock down, the confinement of Wuhan at the very beginning of the COVID-19 pandemic. I shared the Guardian article with the words “Never forget Zhang Zhan ! That’s real live in China! Freedome and Liberty are unknown words in contemporary China!”.

Dawn on the beach of Port Leucate/ Aube sur la plage de Port Leucate 18.09.2020; © Christophe Neff 18.09.2020

A few hours after reading the Guardian’s article on Zhang Zhan I discovered in Le Monde the article on the verdict of the trial of the Saudi women’s rights activist Loujaïne Al-Hathloul, 5 years in prison[4]! I share the article on my Facebook wall with the words “Espérons que le Monde libre n’oublie pas Loujaïne Al-Hathloul ! Let’s hope that the Free World does not forget Loujaïne Al-Hathloul! “ . As I share the article on the conviction of Loujaïne Al-Hathloul on my Facebook wall I also think of Nasrin Sotoudeh, an Iranian lawyer and human rights specialist, who is languishing somewhere in an Iranian prison, who may never see freedom again. Nasrin who may be will never be able to see the sunrise over the sea, the fresh air of dawn on a beach, as a free human, as a free woman!

Three names, three women – never forget Zhang Zhan, Loujaïne Al-Hathloul, Nasrin Sotoudeh! I hope that they will be able to leave their prisons alive, and I also hope that France and the countries of the free world offer political asylum to these three women and their relatives. Asylum and security for these three courageous fighters for freedom and human rights! And that Western countries, our leaders, our governments finally open their eyes to the reality of human rights in China, Saudi Arabia and Iran. Personally, I consider the governments of these three countries to be certainly one of the most repressive in the world today regarding human rights. Sad record!

All that remains for me to do is to finish with the words:

Never forget Zhang Zhan, Loujaïne Al-Hathloul , Nasrin Sotoudeh !

Freedom for Zhang Zhan, Loujaïne Al-Hathloul , Nasrin Sotoudeh !

Screenshots from my Facebook timeline/Capture d’écran de mon mure Facebook.

Photo: Dawn on the beach of Port Leucate /Aube sur la plage de Port Leucate  © Christophe Neff 18.09.2020

Christophe Neff, écrit et publié le mardi 29.12.2020/ Christophe Neff, written and published on Tuesday 29.12.2020


[1] Davidson, Helen: “Wuhan Covid citizen journalist jailed for four years in China crackdown – Prosecution of 10 Hong Kongers detained in mainland China after allegedly attempting to flee to Taiwan also began on Monday” . The Guardian, 28.12.2020

[2] « La militante des droits humains saoudienne, en détention provisoire depuis plus de deux ans, a été condamnée lundi à cinq ans de prison ». Le Monde, 28.12.2020 mise à jour le 29.12.2020 à 3H11.

[3] Davidson, Helen: “Wuhan Covid citizen journalist jailed for four years in China crackdown – Prosecution of 10 Hong Kongers detained in mainland China after allegedly attempting to flee to Taiwan also began on Monday” . The Guardian, 28.12.2020

[4] « La militante des droits humains saoudienne, en détention provisoire depuis plus de deux ans, a été condamnée lundi à cinq ans de prison ». Le Monde, 28.12.2020 mise à jour le 29.12.2020 à 3H11.

Blognotice 18.11.2012: Et Hossein Derakhshan ? And Hossein Derakhshan ? Oublié? Forgotten?

En écrivant ma dernière Blognotice «13.11.2012: Sattar Beheshti – torturé à mort pour avoir osé critiquer le régime de Téhéran sur Facebook », – je me posais la question – et Hossein Derakhshan, il devient quoi ? Il périt comme beaucoup d’autres prisonniers politiques en Iran dans une prison inconnue – avec encore 18,5 d’années de prison devant lui, mais en réalité nous ne savons pas grand-chose sur lui. En me demandant ce qu’est devenu  Hossein Derakhshan je suis tombé sur un article de Jillian C. York  «The forgotten bloggers  (les bloggeurs oubliés)»publié sur Aljazeera, qui nous rappelle le triste destin des bloggeurs emprisonnés  (et des  autres prisonniers politiques) à Téhéran, à Damas, au Bahreïn. En écrivant mon dernier post, je me suis demandé si cela sert à quelque-chose, si un bloggeur-du-week-end élève sa voix pour un bloggeur torturé à mort dans une prison d’Iran  comme ce fut le cas pour Sattar Beheshti – si il essaie de rappeler le destin tragique d’un Bloggeur qui a encore devant lui presque 20 ans de prison, comme c’est actuellement le cas pour  Hossein Derakhshan. Oui je crois que cela peut servir à quelque chose – briser le silence et l’oublie– car l’oubli et le silence sont un des pires ennemis des prisonniers politiques. Ou comme l’écrit  Jillian C. York «We must continue to help raise their voices to ensure they are not forgotten. (On doit continuer de les aider de à se faire entendre pour s’assurer qu’il ne soit pas oublié) ». Briser le silence pour combattre l’oubli, c’est peut – être la seule chose  que nous puissions faire pour Hossein Derakhshan  et les autres prisonniers politiques iraniens et dans ce sens je pense  que la petite voix d’un bloggeur franco-allemand  qui normalement écrit principalement sur les paysages et les livres, parfois aussi sur les relations franco-allemandes, oui je pense qu’elle  peut servir à quelque chose.

As I wrote my last Blognotice  « Sattar Beheshti – torture to death for having risked criticizing the Tehran regime on Facebook » I asked myself – and Hossein Derakhshan – how is he? At the moment he perishes altogether with other political prisoners in Iran an unknown prison, facing 18, 5 years of prisons – but in fact we don’t know much about him at current time. As I tried to answer this question I discovered an article “The forgotten bloggers” written by Jillian C. York   and published on Aljazeera, a text remembering us the sad destiny of bloggers imprisoned (and other political prisoners) in Tehran, Damascus and Bahrain. When I wrote my last Blognotice I asked myself if it benefits for anyone if a week-end blogger rise up his voice to remember a blogger tortured to death as it was the case for Sattar Beheshti – or if he tries to remember the sad destiny of a blogger who has to spent the next twenty years in prison as it is the case of Hossein Derakhshan.

Yes that could be of use, breaking the silence and combatting forgetfulness – because silence and forgetfulness are one of the worst enemies for political prisoners. As Jillian C. York writes “We must continue to help raise their voices to ensure they are not forgotten.”

Breaking the silence and combatting the forgetfulness, that’s perhaps the only thing we can do for Hossein Derakhshan and other political prisoners in Iran (and elsewhere) , – and in this sense I think that the voice of franco-german week-end blogger, who mainly writes on landscapes and books, sometimes also on the French-German relations, could be useful at all!

Christophe Neff, le 18.11.2012

Blognotice 13.11.2012: Sattar Beheshti – torturé à mort pour avoir osé critiquer le régime de Téhéran sur Facebook/ Sattar Beheshti – torture to death for having risked criticizing the Tehran regime on Facebook

Le mardi 6. Novembre Sattar Beheshti fut torturé à mort à la prison d’Evin pour avoir osé critiquer le régime des mollahs à Téhéran. Cela rappelle un peu  Zahra Kazemi – cette photographe irano -canadienne morte des suites des tortures infligées à la prison d’Evin en juillet 2003. Zahra Kazemi avait osé  photographier les familles de détenus de la prison d’Evin qui manifestaient devant ce centre de torture qui est la prison d’Evin.

Il y avait dernièrement dans le Monde un éditorial intitulé – N’oublions pas la dissidence iranienne –  qui nous  a rappelé que le parlement européen avait décerné à Nasrin Sotoudeh et Jafar Panahi  le prix Sakharov 2012.

En 2009 pendant que le régime de Téhéran écrasait les hommes et les femmes du „printemps iranien“ de 2009 – j’avais écrit dans paysages – « et ouvrons quant à nous nos portes quand ils en auront besoin ». Ce peut être la seule chose que nous puissions faire pour ces courageux hommes et femmes qui osent  faire face à la barbarie du régime de Téhéran et qui, pour une grande partie, croupissent à Evin ou dans des autres prisons: ne pas les oublier  et si par chance ils auront la possibilité de quitter les prisons iraniennes vivants, de quitter l’Iran, de les accueillir chez nous, – en France, aux Etats – Unis, etc. dans tous les pays où les mots « liberté & démocratie » ne sont pas de vaines paroles. Le 6 Novembre 2012 un homme est mort sous la torture simplement parce qu’il avait osé  critiquer sur Facebook le régime de Téhéran …. Il se nommait Sattar Beheshti : ne l’oublions pas!

On Tuesday the 6 November Sattar Beheshti was tortured to death in the Evin prison for having risked criticizing the Mullah regime of Tehran on Facebook. It’s a perhaps similar to the case of the irano -Canadian photographer Zahra Kazemi who died after having been tortured heavily in the Evin prison.  Zahra Kazemi risked taking pictures of protesting family members of Evin prisons political prisoners.

Some days ago the French newspaper Le Monde published an editorial “N’oublions pas la dissidence iranienne (Do not forget the Tehran dissidents)” an editorial which remembers us the current political situation in Iran and the fact that two dissidents,  Nasrin Sotoudeh and Jafar Panahi  have been awarded with the Sakharov price 2012 by the European parliament. In 2009 while the Tehran regime overruns brutally the Iranian spring I wrote in paysages “«we should open our doors when they will be knocking and ask for our help». Do not forget them – perhaps it’s the only think we could do for the courageous men and women who face the barbaric regime of Tehran. Most of them are currently suffering in Evin or other Iranian prisons, – and if by chance they could leave  prison alive , leave the Iran, provide them a safe haven – in France, the U.S.A., and all other countries where liberty and democracy are not only hot air. On November the 6.2012 a man has been tortured to death for having risked criticizing the Tehran regime on Facebook … his name was Sattar Beheshti – we should not forget him!

Sources:

Deghan, Saeed Kamali (2012): Iran accused of torturing blogger to death – Sattar Beheshti’s family told of his death in prison a week after he was arrested for criticising Iran on Facebook. The Guardian, Thursday 8 November 2012 18.03 GMT.

Le Monde/Le Monde.fr (2012): Éditorial 28.10.2012 – N’oublions pas la dissidence iranienne.

Reza, Assal (2012): Un blogueur critique du régime meurt en prison sous la torture. Nouvelles d’Iran – un blog de la rédaction le Monde.

Christophe Neff, le 13.11.2012

Quelques mots sur le reportage „la route australe“ d’Emilio Pacull dans l’émission Thalassa du vendredi 26.11.2010

Même si l’émission est passée sur l’écran il y a maintenant déjà plus d’une semaine je consacre quelques mots  à ce beau reportage de Emilio Pacull sur la Carretera Austral. Par mes obligations professionnelles je suis obligé de voyager beaucoup, et je serais prêt à travailler dans la plupart des pays, sauf dans les pays où je juge que le régime politique est vraiment inadmissible du point de vue de leur « gestion des droits de l’homme » comme par exemple actuellement l’Iran ou la Corée du Nord – et naturellement les pays qui sont simplement trop dangereux comme en ce moment la Somalie etc. Donc voyage professionnel  pour ce que le « Dienstherr » ou le « Drittmittelprojektgeber »  finance. Pour mes voyages privés je n’ai pas beaucoup de destinations de rêve. J’aime l’Allemagne, la France, la Suisse & Mitteleuropa – le monde méditerranéen – le mare nostrum – der altweltliche Mittelmeerraum dans le sens large incluant aussi le Portugal et les iles macaronésiennes mais en dehors de cela je n’ai pas beaucoup de destinations de rêve. Peut être que j‘ aimerais  refaire le voyage que j’ai fait comme étudiant à travers la Cote d‘ Ivoire en hiver-printemps 1990 – mais j‘ aimerais refaire ce voyage à travers ces magnifiques paysages de forêts et de savannes dans un pays démocratique et libre où les vieux démons de l‘ Afrique ne seraient qu‘ un malheureux souvenir lointain. Vu les actuels événements à Abidjan, – l’auto proclamation de Laurent Gbagbo comme président de la République de la Côte d‘ Ivoire – je crains vraiment le pire pour ce pays que j’ai connu étant la perle de Afrique de l’Ouest.

Un des voyage de j’aimerais bien faire en dehors de toute obligation professionnelle – c’est la Carretera austral – la route australe qui traverse la Patagonie chilienne du Nord au Sud. Naturellement je sais que la route australe a été un des projets phare du gouvernement de Pinochet. J’ai grandi dans un environnement de vieille tradition de gauche et dans notre demeure famille du Lärchenweg à Schramberg figurait en bonne place dans le salon un tableau de Uwe Rettkowski  en mémoire de Salvadore Allende. Le 11. Septembre 1973, j’avais juste 9 ans, m’avait terriblement marqué.  Cela m’avait tellement marqué  que 14 ans plus tard pendant mes études de géographie à Mannheim je me suis inscrit dans un séminaire de Ludwig Spielmann sur le putsch de Pinochet et les années Pinochet. Je me suis même mis à apprendre l’espagnol pour pouvoir lire les analyses et textes en version originale, car je voulais comprendre pourquoi le héros de mon enfance fut la victime d’un terrible putsch. Mais les plans de la route australe ne date pas des années Pinochet, – l’idée d’une route reliant le Sud du Chili a été déjà débattue durant les années 1950 à ce que je sache. Mais c’est le gouvernement de Pinochet qui réalisa enfin l’idée. Cela rappelle  un peu les Reichsautobahnen qui furent déjà projetées   et même partiellement construites durant la République de Weimar en Allemagne, mais qui fut un des grands succès de la Propagande du 1000 jährige Reich.

Cette  route australe, la nationale 7 chilienne qui traverse la Patagonie chilienne sur près de 1000 km est au centre du  reportage d‘Emilio Pacull de 37 minutes montré  dans l’émission du 26.11.2010 de Thalassa. Cette route, d‘ après ma géographie imaginaire qui se forge sur lectures et reportage & documentations de films, doit traverse un des plus magnifiques paysages du monde. Forêts, fjords, glaciers et volcans longeant les milles kilomètres de cette route à travers la Patagonie chilienne. Mais si on suit le reportage cette route qui amena progrès et civilisation dans cette partie de la Patagonie devient de plus en plus une menace pour ce formidable paysage (barrages hydroélectriques, prolifération des fermes d‘ élevage en mer, réchauffement climatique, changements globaux). Donc il faudrait plutôt faire vite pour réaliser  mon rêve de traverser  la Patagonie chilienne en empruntant la N.7, la ruta siete. Pas seulement la Patagonie chilienne, – mais en fait toute la Patagonie, – qu’elle soit Chilienne ou Argentine.  Donc pour conclure – ce reportage d’Emilio Pacull fut vraiment un des rares bijoux de la télévision publique. Un reportage qui renforçait mon désir de partir un jour en Patagonie pour découvrir ce paysage mystérieux.

« Une des images les plus impressionnantes  des Andes est la formidable ossature granitique du mont Fitz-Roy, en Argentine, semblable à une baleine qui sillonnerait le ciel, son dos ocre et neigeux émergeant des nuages. Les rayons des nuages dorent ses sommets, mais sur une des pentes les plus basses de la montagne, la nuit est tombée. Sa charge dramatique et son sens, cependant, ne viennent pas de l’écrasante puissance de  ce monde naturel, mais, par comparaison, de la fragilité  et de l’insignifiance  de l’être humain, cet invisible habitant d’un minuscule hameau surgissant, comme à la dérobée, au pied de la cordillère cyclopienne, sous la forme d’une trainée de maisons presque indiscernables, qu’on prendrait pour des flocons de neige tombés de la haut. Ce contraste est d’un grand effet plastique ; mais il souligne aussi quel esprit indomptable, quelle volonté de fer et quel héroïsme silencieux il a fallu aux êtres humains pour prendre racines dans les Andes. Et combien la vie, dans certaines régions andines, malgré les progrès de la modernité, demeure un combat  quotidien. » (Vargas Llosa, Mario (2005) : Dictionnaire amoureux de l’Amérique latine, Chapitre Andes, p. 40)

La route australe – progrès de la modernité – ou menace pour ces magnifiques et fragiles paysages  de la Patagonie ? Je n’ai pas de réponse !

Je ferme les yeux, – et je vois l’ossature de la baleine de Mario Vargas Llosa surgissant des nuages à l’horizon formant un étrange paysage de neige et de roches, comme une montagne magique.

Sources :

Vargas Llosa, Mario (2005) : Dictionnaire amoureux de l‘ Amerique latine. Paris (Plon), ISBN 978-2-259-202258-9.

Christophe Neff, Grünstadt le 5.12.2010

L’ affaire Clotilde Reiss finie ?

L’affaire Clotilde Reiss est finie. Le tribunal va acquitter d’ici dimanche ma cliente des charges qui pèsent contre elle„, a déclaré à Reuters Mohammad Ali Mahdavi-Sabet. Je viens de lire cette info sur Les dépêches le Monde.fr. . Espérons pour Clotilde Reis que l‘ affaire Reiss se termine enfin et quelle puisse retourner en France le plus vite possible. Mais n‘ oublions pas les autres iraniens victimes de leur régime moyenâgeux (p.e. Jafar Panahi et beaucoup d’autres personnes moins connus ) – dont encore beaucoup trop sont en train de crever dans la prison d‘ Evin – et ouvrons-leur nos portes quand ils en auront besoin. Dans ce contexte je pense a ce que je viens de lire dans le dernier Spiegel (Dahlkamp 2010) « Flüchtlinge – Sie schlugen mich halbtot » – 2000 oppositionels iraniens qui attendent quelque part en Turquie qu’un pays de la Communauté européenne veuille bien les accueillir comme refugiés politiques. Dans l‘ article du Spiegel nous apprenons que l‘ Allemagne serait prête à accorder à une vingtaine d’entre eux le statut de prisonniers politiques et de les accueillir en Allemagne. Et les 1980 restant – où iront ils ? Peu après que Clotilde Reiss soit heureusement revenue en France, un responsable politique se souviendra-t-il de ce qu’on aime tant proclamer  la France terres des droits d‘ hommes , terre d‘ asile  politique ! On pourrait accueillir les 1980 restants et tous les autres oppositionnels iraniens qui sont en danger de mort dans leur pays.

J‘ ai toujours essayé de suivre l‘ affaire Clotilde Reiss – et dans les divers Blogostatistiques ( Blogostatistique 9000 , etc.) rappelé  à mes lecteurs le sort de Clotilde Reiss – dont le dernier le Blogostatistique 10.000 fut publié le 23.11.2009.

Espérons donc pour Clotilde Reis que l‘ affaire Reiss se termine enfin !!!

Source :

Dahlkamp, J., Kaiser, S., Steinvorth, D (2010) : Flüchtlinge – Sie schlugen mich halbtot. In: Der Spiegel 19/2010, 90-91.

Christophe Neff, Grünstadt le 15.5.2010

P.S. (16.5.2010 7:35): Clotilde Reiss a quitté l’Iran et „fait route pour la France“
L’universitaire française, assignée à résidence à Téhéran depuis plus de neuf mois sous l’accusation d’espionnage et condamnée samedi à une simple amende, devrait arriver en France dimanche à la mi-journée, a annoncé ce matin l’Elysée dans un communiqué. Clotilde Reiss et sa famille seront reçues par Nicolas Sarkozy à l’Elysée „dès son arrivée à Paris, vers 13 heures“. (AFP) (Sources
dépêches Le Monde/AFP & Le Monde.fr  )

Mediale Deutsch-französische Wahrnehmungsdifferenzen: Clotilde Reiss und Loubna Ahmed al-Hussein

Es ist schon erstaunlich wie lange im Zeitalter von Twitter und Internet Nachrichten brauchen um von West nach Ost über den Rhein zugelangen – um dann auch bei uns in Deutschland wahrgenommen zu werden. Loubna Ahmed al-Hussein der ich unter Titel „Madame Courage: Loubna Ahmed al-Hussein “ am 30.7 ein deutschsprachiges Billet widmete brauchte nach meiner Wahrnehmung über eine Woche um in die deutschen Medien zu gelangen. Am Samstag den 8.8 konnte man in der Rheinpfalz auf Seite drei einen Beitrag mit dem Titel „Peitschenhiebe für Hosen tragende Frauen – Eine sudanesische Journalistin wehrt sich“ über die Sudanesin die dem Regime von Umar Hasan Ahmad al-Baschir Omar trotzt lesen. In der frankophonen Presse rund um den Globus war das Thema fast den ganzen Juli ein Dauerbrenner.

Gleiches gilt für Clotilde Reiss , auch wenn es weniger die frankophone Presse, als die französische Presse war, die sich der Affäre um die junge Doktorandin der Bildungsgeographie und Französischlektorin der Universität Isphan widmete. Die „Affäre Clotilde Reiss“ die schon Anfang Juli die französischen Medien beherrschte fand erst heute Eingang in die mediale Wirklichkeit der Bundesrepublik Deutschland. Der Plapperstorch hat das schön mit dem Titel „Medien entdecken Clotilde “ beschrieben. Das war gestern, Sonntag den 9 August 2009. Gestern habe ich auch meinen französischen Artikel mit dem Titel „les images qui se ressemblent “ – die Bilder die sich ähneln – über Clotilde Reiss verfasst. Ich habe dort die Bilder die uns aus dem iranischen Revolutionsgericht erreichten mit denen aus dem Volksgerichtshof verglichen. Heute war in der französischen Presse vor allem von stalinistischen Schauprozessen die Rede, – wie Beispielsweise der Geograph & Iranspezialist & Herausgeber des Atlas de l‘ Iran Bernard Hourcade in einem Interview in Le Monde.fr „“Clotilde Reiss n’est pas une espionne, ne cédons pas à la paranoïa “ sagte. Die deutschen Leitmedien haben fast einen Monat gebraucht um Clotilde Reiss zu entdecken, – immerhin gibt es ja seit gestern auch schon einen deutschsprachigen Wikipediaartikel über Clotilde Reiss . Aber angesichts der Löschwut in der deutschsprachigen Wikipedia kann man ja gespannt sein, wann dort der erste Löschantrag gestellt wird, – und ob der Artikel überlebt. Abgesehen von den Postings beim Plapperstorch war Clotilde Reiss in der medialen Wirklichkeit Deutschland bis heute weitgehend unbekannt. Aber wie ich schon im bei Madame Courage schrieb, – die Dienstwagenaffäre von Ulla Schmidt war bei uns in Deutschland einfach wichtiger. Der Rhein scheint, trotz Twitter und Internet eine tiefgreidender kulturgeographische bzw. mediengeographische Trennungslinie zwischen Frankreich und Deutschland dazustellen, die doch weit tiefer zu sein scheint als allgemein dargestellt. So stellt sich das jedenfalls in meiner Wahrnehmung dar, – zumindest lassen dass die aufgeführten Beispiele Loubna Ahmed al-Hussein und Clotilde Reiss vermuten.

Abschließend noch – wer Clotilde Reiss unterstützen möchte – unter dem Titel „Soutien à Clotilde Reiss “ gibt es einen französischsprachigen Unterstützungsblog. Unter „Signons la pétition pour libérer Clotilde Reiss “ gibt es eine online-Petition zur Freilassung von Clotilde Reiss. Ich selbst habe die Onlinepetition als Nummer 4391 am 9.8.2009 unterschrieben.

Christophe Neff, Grünstadt le 10.8.2009

Les images qui se ressemblent

Comme les images se ressemblent – Clotilde Reiss devant ses juges – les victimes du nazismes (comme par exemple les martyres du 20.7.1944 , les martyres de la rose blanche ), devant le Volksgerichtshof . Nazak Afshar en pleurs, – Hossein Rassam en angoisse – et les aveux naturellement, ces fameux aveux .

Comme l’écrit Ulrike Putz « erst die Folter, dann der Prozess » d‘ abord la torture après le procès.Je ne sais pas s‘ il y a réellement eu torture, ou si ce sont « seulement » les circonstances particulièrement dures de la prison de Evin , les pressions psychologiques qui ont abouti aux aveux. La seule chose que je sais réellement , c’est que la peur et l’angoisse sur le visage de Clotilde Reiss et des autres détenus me rappellent étrangement les visages des victimes du Volksgerichtshof.

Pour les lecteurs qui aimeraient exprimer leur solidarité envers Clotilde Reiss je suggère de visiter le site soutien à Clotilde Reiss . En outre n’oublions pas les autres accusées du Volksgerichtshof iranien – comme je l’avais déjà écrit le 20.6.2009 « F comme Freidoune – et ouvrons-leur nos portes quand ils en auront besoin ». Et je crois sincèrement que les victimes de la répression du régime de Téhéran auront besoin de portes largement ouvertes en France, en Europe, au Canada, aux Etats-Unis :dans le Monde libre !

Christophe Neff, Grünstadt le 9.8.2009

P.S.: Et voici le site « Signons la pétition pour libérer Clotilde Reiss»

Some words in English concerning – « F comme Freidoune – et ouvrons-leur nos portes quand ils en auront besoin ».

One week ago I wrote this posting in French: « F comme Freidoune – et ouvrons-leur nos portes quand ils en auront besoin . » , which means basically translated « F like Freidoune – and we should open our doors when they will need us». It was a little text concerning my hesitation about the person of Mousavi, – the ignorance of the media concerning his political career as he was prime minister of the Iranian republic. But as John Simpson wrote recently , „I remember interviewing him in the 1980s, and I cannot say he impressed me then as being particularly liberal; rather the contrary. But he is certainly different now.“ (Concerning Moussavi I also wrote a short posting in French „moussavi héro malgré lui “ discussing the analyze of Ulrike Putz of Moussavi in Spiegelonline „Held wider Willen“). Perhaps Mousavi has changed now. Most of the part of the posting as the title describes it, was dedicated to consequences what we perhaps could call the week of the „green marching“ in Tehran last week. One week ago in my posting I feared that the green marching would end or in a bloody oppression (Que l’espoir de liberté en Iran soit coulé dans un bain de sang), or in cold repression and massive intimidation (simplement anéanti par une répression froide et une intimidation massive ) by the Iranian government, – and appealed to the European government , in fact „nos frontiers“ – means particularly France and Germany, countries where I live – to open the frontiers for the Iranian refugees that I expected to come.

I also remembered in this posting that in 1956, after the 1956 Budapest insurrection Austria, the small state of Austria opened their borders for 70.000 refugees from Hungary, – more than 200.000 transited Austria to gain mainly West-Germany, Canada and the U.S. Now a week has passed and the news coming from Tehran are not inspiring confidence, – I fear that what I wrote last week could become a real scenario – in the next days – or is a real scenario – . Marie Claude Decamps from Le Monde tells her « Vives inquiétudes en Iran sur le sort des victimes de la répression » sorrows concerning the victims of repression in Iran. One could read in Spiegelonline Ajatollha fordert Todesstrafe für Regimegegner that Ajatollha Ahmed Chatami claimed death penalty for the leaders of the mass protests in Iran. Actually massive repression is on the Agenda in Tehran.

No good news from Tehran, – exactly as I feared it last week. As I wrote last week – «ouvrons-leur nos portes quand ils en auront besoin »«we should open our doors when they will be knocking and ask for our help». We should grant them political asylum and also if necessary protect them, because I could be that they also will need our protection here in Europe, – just remember Shapour Bakhtiar and many others. I hope that France, Germany, the U.S. – the free states of the world will grant asylum to those who will flee the repression in Iran. I hope, but I am not sure – they will. Last week our media were celebrating the Teheran demonstrators as heroes, – but will anyone celebrating them – when they will stand at our borders and demand a safe haven and protection in our countries? I hope we will not forget them.

Christophe Neff, Grünstadt 28.6.2009