Le mardi 6. Novembre Sattar Beheshti fut torturé à mort à la prison d’Evin pour avoir osé critiquer le régime des mollahs à Téhéran. Cela rappelle un peu Zahra Kazemi – cette photographe irano -canadienne morte des suites des tortures infligées à la prison d’Evin en juillet 2003. Zahra Kazemi avait osé photographier les familles de détenus de la prison d’Evin qui manifestaient devant ce centre de torture qui est la prison d’Evin.
Il y avait dernièrement dans le Monde un éditorial intitulé – N’oublions pas la dissidence iranienne – qui nous a rappelé que le parlement européen avait décerné à Nasrin Sotoudeh et Jafar Panahi le prix Sakharov 2012.
En 2009 pendant que le régime de Téhéran écrasait les hommes et les femmes du „printemps iranien“ de 2009 – j’avais écrit dans paysages – « et ouvrons quant à nous nos portes quand ils en auront besoin ». Ce peut être la seule chose que nous puissions faire pour ces courageux hommes et femmes qui osent faire face à la barbarie du régime de Téhéran et qui, pour une grande partie, croupissent à Evin ou dans des autres prisons: ne pas les oublier et si par chance ils auront la possibilité de quitter les prisons iraniennes vivants, de quitter l’Iran, de les accueillir chez nous, – en France, aux Etats – Unis, etc. dans tous les pays où les mots « liberté & démocratie » ne sont pas de vaines paroles. Le 6 Novembre 2012 un homme est mort sous la torture simplement parce qu’il avait osé critiquer sur Facebook le régime de Téhéran …. Il se nommait Sattar Beheshti : ne l’oublions pas!
On Tuesday the 6 November Sattar Beheshti was tortured to death in the Evin prison for having risked criticizing the Mullah regime of Tehran on Facebook. It’s a perhaps similar to the case of the irano -Canadian photographer Zahra Kazemi who died after having been tortured heavily in the Evin prison. Zahra Kazemi risked taking pictures of protesting family members of Evin prisons political prisoners.
Some days ago the French newspaper Le Monde published an editorial “N’oublions pas la dissidence iranienne (Do not forget the Tehran dissidents)” an editorial which remembers us the current political situation in Iran and the fact that two dissidents, Nasrin Sotoudeh and Jafar Panahi have been awarded with the Sakharov price 2012 by the European parliament. In 2009 while the Tehran regime overruns brutally the Iranian spring I wrote in paysages “«we should open our doors when they will be knocking and ask for our help». Do not forget them – perhaps it’s the only think we could do for the courageous men and women who face the barbaric regime of Tehran. Most of them are currently suffering in Evin or other Iranian prisons, – and if by chance they could leave prison alive , leave the Iran, provide them a safe haven – in France, the U.S.A., and all other countries where liberty and democracy are not only hot air. On November the 6.2012 a man has been tortured to death for having risked criticizing the Tehran regime on Facebook … his name was Sattar Beheshti – we should not forget him!
Sources:
Deghan, Saeed Kamali (2012): Iran accused of torturing blogger to death – Sattar Beheshti’s family told of his death in prison a week after he was arrested for criticising Iran on Facebook. The Guardian, Thursday 8 November 2012 18.03 GMT.
Le Monde/Le Monde.fr (2012): Éditorial 28.10.2012 – N’oublions pas la dissidence iranienne.
Reza, Assal (2012): Un blogueur critique du régime meurt en prison sous la torture. Nouvelles d’Iran – un blog de la rédaction le Monde.
Christophe Neff, le 13.11.2012