„Die Liebe höret nimmer auf“ – découvrir les paysages sonores du „ Royaume du Wurtemberg“ avec Katharina Eickhoff

Die Liebe höret nimmer auf[1]“ – « L’amour ne cessera jamais »  ce sont les mots que Guillaume Ier (roi de Wurtemberg) fit gravir sur le portal de la  Grabkapelle auf dem Württemberg pour son épouse Catherine Pavlovna de Russie qui décéda beaucoup trop jeune. Histoire tragique qu’on peut découvrir dans l’émission radiophonique  « Grüss Gott Herr König: Expeditionen ins Königreich Württemberg (Bonjour Monsieur le Roi – Expéditions dans le royaume de Wurtemberg[2])» produite et présentée par Katharina Eickhoff. Et on  y découvre beaucoup plus, que cette histoire de la mort tragique de Catherine Pavlona. Ce sont les paysages sonores du petit royaume de Wurtemberg  qui, a a peine existé plus d’une centaine d’année, s’étalent devant l’oreille attentive de l’auditeur. On y découvre aussi des merveilles oubliés comme par exemple le Concerto pour violoncelle n° 3 en la mineur de Nikolaus  Kraft.

Un petit B – moll peut être – il manque la chanson «Auf de schwäbsche Eisebahne   (sur les chemins de Fer souabes) », chanson populaire souabe qui traduit à quel point le chemin de Fer a transformé  les paysages du royaume du Wurtemberg et bouleversé la vie de la population rurale.  La chanson décrit le voyage tragique d’un paysan avec sa chèvre de Stuttgart à Friedrichshafen en train juste après l’inauguration de la Württembergische Südbahn. La petite chèvre ou le bouc de chèvre acheté aux marché de bétail de Stuttgart par le pauvre paysan souabe n’arriva jamais à sa destination à Friedrichshafen sur le lac de Constance[3].

L’auditeur littéraire pourra approfondir la rencontre avec les paysages du Württemberg, en lisant le livre « Wundersame blaue Mauer – die schwäbische Alb in Geschichten und Gedichten » édité par Wolfgang Alber, Brigitte Bausinger et Hermann Bausinger. Dans le livre on rencontra beaucoup de personnes dont Katharina Eickhoff nous parla pendant son émission « Grüss Gott Herr König: Expeditionen ins Königreich Württemberg ». 

C’est d’ailleurs déjà le deuxième billet dans paysages qui est consacré à une émission présentée par Katharina Eickhoff. En octobre 2021 j’avais écrit « C’est si bon de « redécouvrir » « Yves Montand » avec Katharina Eickhoff ».  Je me demande pourquoi on ne trouve pas d’article Wikipédia consacré à Katharina Eickhoff  – car il faut savoir que la plupart des modérateurs/modératrices de la chaine radio SWR3 ont leur article dans la Wikipédia allemande. Peut-être est-il exacte que la « culture » – est un peu le parent pauvre de la Wikipédia. Par exemple sur Nikolaus Kraft le violoncelliste et compositeur autrichien on retrouve quelques petites lignes dans la wikipedia.en, – mais à part cela le personnage et l’œuvre de Kraft semble être totalement tombé à l’oubli. 

Espérons au-moins, – que les auditeurs de la chaine radio SWR2 – pourront encore longtemps partir en « expédition » a traves les divers paysages sonores avec la fabuleuse Katharina Eickhoff !

Et pour finir, j’ajoute ce petit clin d’œil personnel – mon arrière grand père Wilhelm Schramm, qui fonda la « Expédition ferroviaire » Wilhelm Schramm à Saulgau au début du vingtième siècle, cette compagnie transformé en «compagnie  transport de meubles[4] », et disparu durant les années 2000, – fût nommé Wilhelm, d’après le dernier roi du Wurtemberg, – Wilhelm II. C’est au moins l’histoire que me fût racontée pendant mon enfance durant mes visites chez mes grands-parents à Saulgau dans le « Oberland » profond de l’ancien royaume du Wurtemberg, – l’Oberland ou Oberschwaben qui fût la partie catholique de l’ancien royaume du Wurtemberg. Le Wurtemberg du Roi Wilhelm II de Wurtemberg était la partie la plus libérale du Reich, – l’industrie prospérait, – et les idées socialistes aussi. En 1907 se tenait le Internationaler Sozialistenkongress à Stuttgart dans la Liederhalle, où on pouvait côtoyer Jean Jaures, Clara Zetkin, Rosa Luxembourg, Vladimir Ilitch Lénine et peut être même un certain Léon Bronstein nommé Trotzki[5]. Le Wurtemberg était une Monarchie constitutionnelle, un état libéral ou n’avait même pas peur des idées socialistes & révolutionnaires. Le internationale Sozialistenkongress de 1907 fut d’ailleurs le seul congrès de la Internationale ouvrière sur « terre allemande ».

Les cinq parties de l’émission radiophonique « Grüß Gott, Herr König! – Expeditionen ins Königreich Württemberg (1–5)“ sont a (re) ecouter pendant un an, cela veut dire jusque à la fin janvier 2023. »

Scans :

Scan de la page de l’emission „Grüß Gott, Herr König! – Expeditionen ins Königreich Württemberg (1–5)“ sur SWR2

Scan de la coverture du livre : Wundersame blaue Mauer – Die schwäbische Alb in Geschichten und Gedichten

Bibliographie:

Alber, Wolfgang; Bausinger, Brigitte; Bausinger, Hermann (Eds.)(2017): Wundersame blaue Mauer – Die schwäbische Alb in Geschichten und Gedichten. Tübingen,  Klöpfer & Meyer, ISBN 978-3-86351-460-0

Christophe Neff, écrit le Dimanche 13.02.2022 à Grünstadt, publié le 14.02.2022


[1] 1 Corinthiens 13,1-13,  – die « Liebe höret nimmer auf (l’amour ne cessera jamais)“ est la version originale de la Bibel de Luther  „Hohelied der Liebe (1. Korinther 13)“ .

[2] La traduction littérale de « Grüß Gott » en français est « Dieu te salue/Dieu t’embrasse ou même puisse Dieu te rencontrer avec bienveillance »  – donc en utilisant cette traduction littérale on devrait écrire : Dieu vous salue Monsieur le Roi – Expéditions dans le royaume de Wurtemberg »

[3] L’interpretation « classique » de la « Schwäbische Eisenbahnen » par Willy Reichert, peut etre ecouter ici sur youtube.  

[4] Wilhelm Schramm Möbeltransporte, denommé „ der Schramm“ à Saulgau! Voir aussi „Ein paar Tage im November 1989: Erinnerung zum Mauerfall aus Südwestdeutschland“ et „Blognotiz 16.11.2014: Novembererinnerungen an Saulgau – Gedanken zum Volkstrauertag 2014“

[5] Pour Léon Trotzki je ne suis pas sur si il a vraiment participe aux internationaler Sozialistenkongress de Stuttgart, – on ne le trouve pas sur les listes des orateurs – mais je pense qu’il a au moins contribuer a organiser ce evenement memorable a la Liederhalle de Stuttgart en aout 1907.

Meine Erststimme für Isabel Mackensen-Geis!

Vor vier Jahren veröffentlichte ich einen kurzen französischsprachigen Blogbeitrag über mein Wahlkampfengagement für Isabel Mackensen-Geis  –  « Blognotice 21.09.2017: en campagne électorale pour Isabel Mackensen (SPD) ». Wahlkampf habe ich bei dieser Bundestagswahl keinen für Isabel  gemacht, aber das lag u.a. auch daran, dass Corona bedingt ein Großteil meiner Geländelehrveranstaltungen in den Spätsommer/Herbst gelegt werden musste, und ich seit Mitte andauernd August fast ununterbrochen  ja teilweise auch an den Wochenende unterwegs war und ich eigentlich schon wieder auf dem Sprung mitten in den Atlantik auf die Azoren bin.  Aber selbst wenn ich bei dieser Bundestagswahl keinen Wahlkampf für Isabel Mackensen-Geis gemacht habe, – meine Stimme hat sie schon bekommen.  Ich habe mit meiner Erststimme für Isabel Mackensen-Geis gestimmt, weil ich finde, dass sie den Bundestagswahlkreis Neustadt – Speyer sehr gut vertritt. Darüber hinaus fühle ich mich ihr auch politisch näher als dem 2017 direkt gewählten CDU Kandidaten Johannes Steiniger. Wer weiß, vielleicht schafft es Isabel ja sogar das Direktmandat zu erobern! Das wäre unabhängig vom Gesamtausgabe der Bundestagswahl schon eine kleine politische Sensation. Statt Straßen Wahlkampf für Isabel Mackensen-Geis zu machen, reproduziere ich hier in meinem „paysagesblog“ eben eines der „ Wahlkampfplakate“ für Isabel!

Politisch fühle ich mich den „Grünen“ eigentlich schon viel näher als der SPD,  – obwohl ich ja immer noch SPD Mitglied bin. Das Wahlkampfprogramm der Grünen überzeugt mich auf jeden Fall mehr als das der SPD. Aber letztlich wählte  ich dann doch auch mit meiner Zweitstimme SPD, denn ich denke, dass die Grünen in einer Jamaikakoalition nur Bruchteile ihres Wahlprogrammes umsetzten werden können.  Eine sozialökologische Wende wie ich sie mir wünsche – ist wohl nur mit einem Kanzler Olaf Scholz erreichbar.  Mehr „Güter“ auf die Bahn, mehr Schienenverkehr, – das ist wohl nur mit einem grünen Verkehrsminister sei das nun  Matthias Gastel, Anton Hofreiter oder Cem Özdemir in einer rotgrünen Koalition oder auch Ampelkoalition machbar.  Hier muss endlich umgesteuert werden! Dass dies möglich ist zeigt übrigens vorbildlich unser südlicher Alpennachbar die Schweiz.

Christophe Neff, Grünstadt den 18.09.2021

Blognotice 04.12.2017 : Dimanche, le trois décembre 2017, les premières neiges arrivent à Grünstadt

Arbutus unedo sous la neige, Grünstadt 03.12.2017, © Christophe Neff

L’hiver 2017-18 vient d’atteindre Grünstadt, les premiéres neiges couvrent Grünstadt et les paysages de vignobles de la Unterhaardt. Est-ce que cela va durer ? Durant l’hiver 2016-17 nous avons eu quelques jours de neige début janvier 2017, mais à part cela, ce fut plutôt un hiver sans neige.

Pour finir ce petit billet de neige  –  je rappelle ici les dates des premières chutes de neiges à Grünstadt depuis 2009,  – en 2012 la neige est arrivée à Grünstadt le 27.10.2012, en 2011 le 18.12.2011, en  2010 vers la fin novembre, et en 2009 dans la nuit du 12 au 13.decembre 2009. L’hiver 2013-2014 fut un hiver sans neige à Grünstadt, les premières neiges de l’hiver 2014-15 tombèrent le 2 décembre 2014. Les premiers neiges de l’hiver 2015/16 sont déjà apparue en Octobre, c’est-à-dire le 14 Octobre 2015, – mais à part cette apparition assez précoce de  neige, l’hiver 2015-2016 fut plutôt un hiver où les apparitions de flocons de neiges furent un évènement éphémère – et d’ailleurs le printemps débuta déjà en janvier 2015 avec les floraisons de premiers amandiers sur la Unterhaardt. A voir ce que donnera l’hiver 2017-2018 à Grünstadt et sur la Unterhaardt.

premières neiges à Grünstadt, Dimanche 03.12.2017, © Christophe Neff

Est-ce qu’il y aura encore un peu de neige ? Est-ce que nous aurons un nouveau gouvernement en Allemagne avant la fin de l’hiver ? Est -ce qu’Angela Merkel pourra encore forger un nouveau gouvernement avant le printemps 2018 ? Quel virage prendra la Social-démocratie allemande, –  « die alte Tante  SPD » – la vielle tante SPD – cet hiver s’annonce particulièrement dur pour la SPD qui devra prendre des choix   où elle ne peut que perdre – nouvelle grande coalition avec la CDU d’Angela Merkel, ou tolérer un gouvernement minoritaire de la CDU avec Angela Merkel siégeant à la chancellerie, – ou simplement  s’affronter à des nouvelles élections fédérales – élections qui pourraient peut être devenir un véritable fiasco électoral pour la SPD. L’hiver 2017-18, devrait indépendamment des chutes de neiges sur la Unterhaardt, où la neige reste un phénomène météorologique plutôt rare, devenir un hiver politique assez rude pour l’Allemagne politique.

Photos: toutes © Christophe Neff 03.12.2017

Christophe Neff, Grünstadt le 04.12.2017

Blognotice 21.09.2017: en campagne électorale pour Isabel Mackensen (SPD)

Wahlkampf für Isabel Mackensen am 16.09.2017
Wahlkampf für Isabel Mackensen am 16.09.2017/ l’auteur de paysages faisant campagne pour Isabel Mackensen dans la zone piétonnière de Grünstadt (© Christophe Neff 16.09.2017)

L’Allemagne est en pleine campagne électorale. Le 24.09.2017 le prochain Bundestag sera élu. Etant membre du SPD j’ai moi-même participé (un peu) à cette campagne électorale en essayant de soutenir  la campagne d’Isabel Mackensen, candidate de la SPD pour la circonscription de Neustadt – Speyer (Bundestagswahlkreis Neustadt – Speyer, Wahlkreis Nr. 208). Faire campagne pour la SPD en ce moment est assez difficile[1], – et personnellement je crains de voir la SPD en dessous de 19%. Par contre je pense que l’AFD peut très bien atteindre les 15%. Comme je l’ai déjà écrit le 26.06.2017 Madame Merkel va probablement devenir la prochaine chancelière. Mais avec qui va -t-elle gouverner,- quelle coalition portera Madame Merkel dans le « Kanzleramt » ?  Ce sera une équation difficile à résoudre.

Pour Isabel Mackensen, la jeune candidate du SPD, les chances d’être élue sont assez minimes. Mais elle essaie quand même d’y croire. On la voit partout – le matin sur les quais des gares servir un premier café aux employées de la BASF faisant la navette entre la Weinstrasse et la BASF à Ludwigshafen, – le Strassenwahhlkampf, – les fêtes de Vins, les Kerwe ……  Isabel Mackensen semble être partout, infatigable. Parfois sa campagne électorale éveille en moi le souvenir d’une vielle Chanson de Patricia Kaas « Quand Jimmy dit „What’d I say I love you baby“  (paroles Didier Barbelivien / Francois Bernheim) » –  Jimmy apparemment n’avais jamais pu quitter Montbéliard pour Paris pour devenir une star – mais Isabel, même si elle restera probablement casée à Niederkirchen pour cette échéance électorale, – pourra peut-être réussir aux élections du Bundestag en 2021 (ou2022 ?). Elle est jeune, elle a du talent, – et de plus elle semble être infatigable, – donc avec une longue haleine elle pourrait peut-être un jour décrocher un mandat électoral, – une place dans le Landtag ou au Bundestag –qui sait ?

Photo : l’auteur de paysages faisant campagne pour Isabel Mackensen dans la zone piétonnière de Grünstadt (© Christophe Neff 16.09.2017)

Christophe Neff, le 21.09.2017

[1] Voir aussi l’essai de Dorothea Bohnekamp « La campagne inaudible du SPD allemand » dans le Monde du Mercredi 20.9.2017, (dans le Monde.fr publiée sous le titre « L’immobilisme économique ne pourra être une option pour le futur ou la futur(e) chancelier(e) »)

Huit ans de blog paysages sur le Monde.fr

en sicilie 1 entre Capizzi, Gangi et Petralia Sottana 27.05.2017, © Christophe Neff

« IL timbro cromatico era quello degli sterminati semineri attorno a Donnafugata, Estatici, imploranti clemenza sotto la tirannia del sole: anche in questa sala come nei feudi a metà agosto, il raccolto era stato compiuto da tempo, immagazzinato altrove e, come là, ne rimaneva soltanto il ricordo nel colore delle stoppie; arse d’altronde e inutili. Il valzer le cui note traversavano l’aria calda gli sembrava solo una stilizzazione di quell’incessante passaggio dei venti che arpeggiavano il proprio lutto sulle superfici assetate, ieri, oggi, domani, sempre, sempre, sempre (Tomasi di Lampedusa,  2011, p. 282.)

en sicilie 2 entre Capizzi, Gangi et Petralia Sottana 27.05.2017, © Christophe Neff

« Le timbre des couleurs lui rappelait les champs de blé sans fin à Donnafugata en extase,  implorant  grâce face à la tyrannie du soleil ;  dans cette salle comme sur les fiefs de la mi-août la moisson était déjà récoltée depuis longtemps, emmagasinée ailleurs. Reste le souvenir des couleurs des chaumes brulées et inutiles. La valse dont les notes traversaient l’air chaud ne lui semblait qu’un lointain souvenir du passage éternel des vents qui font des arpèges de leur deuil sur les surfaces assoiffées, hier, aujourd’hui, demain, toujours, toujours, toujours [1]» (traduction C.Neff)

en sicilie 3 entre Capizzi, Gangi et Petralia Sottana – Vue sur Gangi 27.05.2017, © Christophe Neff

J’ai pensé à ces phrases de Giuseppe Tomasi di Lampedusa, dans le Guépard, quand j’ai pris ces photos, pendant la tournée Sicile 2017 de l’association forêt méditerranéenne, quelque part entre Capizzi, Gangi et  Petralia Sottana. La Sicile éternelle comme elle est décrite par Tomasi di Lampedusa,- des paysages à perte de vue …. la tyrannie du soleil, – la tyrannie du climat, des feux de forêts,  –  voyant les images qui me parvenaient de l’Incendie de Pedrógão Grande …. J’ai souvent pensé aux mots de Tomasi, ses descriptions des paysages siciliens, paysages méditerranéens… ces paysages marqués par les lumières du soleil, maudit par ses sècheresses, ses inondations. il ne parle pas d’incendies de forêt dans son roman, car la Sicile de Tomasi di Lampedusa n’était pas une terre de forêts. Mais les brûlures du soleil sur les paysages siciliens sont omniprésentes dans le Guépard.

Il y maintenant un peu plus de huit ans, débutait le 24.05.2009 avec le post  «  I. Un blog sur les paysages : un petit début – ou quelle langue choisir» le blog paysages sur le Monde.fr /les blogs le Monde. Depuis 401 articles ont vu le jour, la plupart écrits en français, occasionnellement en allemand et  très rarement des articles publiés en anglais [1]. 401 articles, lus par approximativement 199.520 lecteurs[2]. Huit ans de billets et petites notices écrits entre Rhin et Danube, Seine et Neckar, Aude, Moselle et Kinzig, sur les rives de la Méditerranée[3]  ….. Lectures de paysages et des livres ….. Souvenirs personnels franco-allemands – le temps passe et les paysages changent – et en France les présidences se suivent. Depuis que j’ai écrit mes premiers mots sur paysages, j’ai vécu la présidence de Nicolas Sarkozy, de François Hollande, et maintenant c’est le début du règne d’Emmanuel Macron. En Allemagne, Madame Merkel est chancelière depuis le 22 novembre 2005, et il semble – c’est au moins ce que je perçois,  qu’elle pourrait encore gagner les Élections fédérales allemandes le 24 septembre 2017 et remporter un quatrième mandat. Une grande majorité d’allemands ont le sentiment que ça va bien en Allemagne, –  et sauf si une nouvelle crise d’immigration – une nouvelle Flüchtlingskrise – se dessinait durant l’été/automne 2017 – Angela Merkel a toutes les chances de gagner les prochaines « Bundestagswahlen ».

éoliennes et champs de blé sur le Grünstadter Berg 25.06.2017, © Christophe Neff

Personnellement je préférerais que Martin Schulz gagne les prochaines élections fédérales, – mais je ne vois pas comment il pourrait persuader une majorité d’allemands de voter pour la SPD, même si le SPON dans un commentaire de Horand Knaup publie aujourd’hui dimanche 25.06.2017 pense que Martin Schultz et la SPD peuvent encore l’emporter. Pour finir, – Angela Merkel est souvent perçu comme la chancelière éternelle – où  le « weiterso » domine – mais sous sa « regnance » les paysages allemands changent, – le Atomaustieg (sortie du nucléaire) – la transition énergétique vers les énergies renouvelables laisse des traces  dans les paysages allemands, – la photo des éoliennes sur le Grünstadter Berg sont une image parlante, car depuis le « Atomaustieg » décidé par Angela Merkel après les évènements de Fukushima, l’ Accident nucléaire de Fukushima – les éoliennes sont devenues dans diverses parties de l’Allemagne un trait marquant du paysage. Pas partout, mais par endroit ici et là les éoliennes en Allemagne sont un élément bien visible du paysage allemand. Cette « floraison » sur une partie des paysages allemands c’est pour ainsi dire une trace bien visible de la politique énergétique des deux derniers gouvernements d’Angela Merkel.

Sources :

Servoise, Sylvie (2016) : „La scène du bal dans « Le Guépard » ou le début de la fin“ (VI, 225-251). Revue Silène. Centre de recherches en littérature et poétique comparées de Paris Ouest-Nanterre-La Défense. http://www.revue-silene.com/f/index.php?sp=comm&comm_id=181

Tomasi di Lampedusa, Giuseppe (2011) : Il Gattopardo. Reclam Universal Bibliothek. ISBN 978-3-15-019799-8

Photos : Toutes © Christophe Neff

Christophe Neff, (écrit le 25.06.2017), publié le 26.06.2017

P.S.: Pour préparer/revoir la tournée Sicile 2017 de l’association forêt méditerranéenne j’avais lu  le Gattopardo dans la version de la Universalbibliothek Reclam. C’est le texte intégral en italien, avec dans chaque page une explication du vocabulaire clefs (5-10 mots par page) – et en fin du livre une postface écrite et éditée par Kerstin Marfordt.  Cette version est seulement distribuée en Allemagne, Autriche et en Suisse.

[1] Cette citation est extrait de la « parta sesta » – la fameuse scène du bal dans le Guépard. Concernant cette scène on lira avec intérêt «“La scène du bal dans « Le Guépard » ou le début de la fin“ (VI, 225-251) » de Sylvie Servoise (2016) .

[2] D’après Google Analytics  les cinq articles les plus consultés depuis le 14.09.2013 date sont: « Blognotice 12.2.2012: la banquise bloque le Port de Port Leucate », « Blognotice 28.07.2014: Bientôt le souvenir de l’église catholique chaldéenne et des églises syriaques (orthodoxes & catholiques) sera plus qu’un souffle de vent chaud dans le désert », « 1949 – l‘incendie meurtrier dans la Forêt des Landes », « Lundi 11 octobre 2010 – la mer se déchaîne sur la plage de Port Leucate », « Das Biafrakind »

[3] Voir aussi « Sept ans de blog paysages sur le Monde.fr »

Blognotice 01.02.2016: Profession socialiste – pour des raisons de droits concédés à France Télévision, cette vidéo n’est pas disponible depuis votre position géographique

J’aurais bien aimé voir « Profession socialiste » film de Henry Marquis et Jean-Baptiste Predali, dont j’ai retrouvé les traces durant mes lectures du week-end du Monde dans une critique du film par Antoine Flandrin intitulé « Le PS désavoué par ses électeurs ». Dans cette critique je retrouve le post de blog de Michèle Delaunay « Le tunnel, ou comment faire carrière sans mettre un pied dans la vraie vie », post de blog que j’avais mis à la une de mon compte Google + le 14.09.2014. Mais malheureusement, depuis l’Allemagne il m’est impossible de visionner ce film – sur l’écran s’affiche le titre « pour des raisons de droits concédés à France Télévision, cette vidéo n’est pas disponible depuis votre position géographique ». Ce n’est pas la première fois que cela m’arrive. Je ne suis pas un grand fan de la télévision, – les rares émissions que je regarde régulièrement hors les infos sont Thalassa[1], la Grande librairie …. Peut être ici ou là une émission scientifique ou historique, – je préfère largement la lecture à la télé. Parfois il m’arrive de louper une émission de Thalassa, et mes essais de revoir une émission se heurtent toujours à cette phrase que je retrouve sur francetv pluzz « pour des raisons de droits concédés à France Télévision, cette vidéo n’est pas disponible depuis votre position géographique ». Mêmes les bandes d’annonces de Thalassa sont depuis quelques temps invisibles depuis le Web en Allemagne.

Comme je n’ai pas vu le film « Profession socialiste » je ne peux pas écrire de commentaire sur le film, – mais la situation qui était décrite dans le post de blog « Le tunnel, ou comment faire carrière sans mettre un pied dans la vraie vie » existe aussi en Allemagne, – peut être un peu moins qu’en France, mais cela existe aussi, – et le phénomène ne se limite pas aux partis de gauche. Dernier exemple est le jeune Mdb Johannes Steiniger de la CDU, qui n’a même pas fini sa formation de professeur de Lycée (Studienrat) il lui manque le « zweite Staatsexamen ». C’est vraiment le cas d’école que Michèle Delaunay décrit dans blog, un député qui n’a aucune expérience professionnelle, qui n’a même pas fini sa « Berufsausbildung (formation professionnelle) », car en Allemagne la Berufsausbildung pour devenir professeur de Lycée est seulement terminée avec le zweite Staatsexamen. Naturellement des cas semblables se trouvent aussi dans les autres partis présents au Bundestag, – par exemple le député SPD Michael Hartmann, – qui n’a jamais fini ses études – et qui n’a jamais travaillé hors de la planète SPD, il est depuis 2002 député (MDB) au Bundestag. Si un parti politique, que ce soit en Allemagne ou en France, est trop dominé par des élus loin de la vie réelle, des élus sans vraie expérience professionnelle hors du monde politique, la chance est grande qu’ un jour ce parti découvre avec stupéfaction que ses électeurs s’éloignent de plus en plus !

Concernant la phrase « pour des raisons de droits concédés à France Télévision, cette vidéo n’est pas disponible depuis votre position géographique »[2] j’aimerais bien que les élus, membres de l’Assemblée nationale – je pense particulièrement aux Députés représentant les Français établis hors de France, s’occupent du problème, car je pense que ce problème concerne certainement une très grande partie d’expats français désirant voir ou revoir une émission de télévision dont France Télévision détient les droits !

Image : screenshot « Replay profession socialiste »

Christophe Neff, le 01.02.2016

[1] Les billets suivants dans paysages on été consacre à une émission Thalassa; Quelques remarques sur Thalassa à Lisbonne (émission du 11.9.2009) et la littoralisation du Cap Saint – Vincent (Cabo de São Vicente) , Quelques remarques sur Thalassa : escale à Tunis (émission du 16.10.2009), Quelques mots sur le reportage « la route australe » d’Emilio Pacull dans l’émission Thalassa du vendredi 26.11.2010, Des paysages à l’infini – « Algérie, la mer retrouvée » – sur l’émission Thalassa du 03.04.2015,

[2] Dans le dernier paragraphe du billet « Blognotice 26.04.2015: retour sur le vieil homme – le Pico do Fogo » j’avais déjà thématiser l’impossibilité de voir ou de revoir certains émission de télévision depuis l’étranger.

Blognotice 04.12.2014: Et finalement la neige arriva le soir du 2.12.2014 à Grünstadt

Arbousier et neiges de decembre, Grünstadt 03.12.2014
Arbousier (Arbutus unedo) et neiges de décembre à Grünstadt © C.Neff 03.12.2014

Après une absence de presque deux ans, l’hiver 2013-14 à Grünstadt était un hiver sans neige, – les premiers flocons de neige arrivaient donc avec la tombée du soir, le mardi 2.12.2014. Et la neige tomba toute la nuit du mardi au mercredi, – la ville de Grünstadt se réveilla le 3. Décembre 2014 couvert avec un léger manteau de neige. A la radio, – comme toujours – quand les premiers neiges apparaissent dans une grande partie de l’Allemagne du Sud – les habituelles bouchons et accidents due au chutes de neiges – parfois lors de ces début d’hiver on a l’impression que le  Süddeutschland aurait tout simplement oublie que l’hiver dans l’Allemagne du Sud, c’est aussi un pays de neige (au moins dans les Mittelgebirge) – avec des chutes de neige, qui parfois même peuvent être abondant – et donc provoquer des difficultés de circulation sur le réseaux routier[1]. C’est peut – être une coïncidence mais ce matin même je découvrait sur « Facebook »  l’album « „Winter und Weihnachten in Schramberg(Hiver et Noël à Schramberg)„» – Album édite par la rédaction Facebook de la ville de Schramberg – a partir d’une conférence de Werner Klank[2]  – et les photos du Archiv  Kasenbacher. Comme je l’avais décrit déjà antérieurement, la Raumschaft Schramberg, – petit pays de Forêt – Noire  dans lequel que j’ai grandi, fut jusque vers les années 1980 un véritable pays de neiges. L’album « Winter und Weihnachten in Schramberg » donne une très belle impression ce qui fut l’hiver à Schramberg (des années 1938 jusqu’à maintenant), – et même de nos jours – ce type d’hiver se rencontre assez couramment à Schramberg et dans les environs. On pourrait peut-être prendre cet Album  comme base pour un livre –  « Winterlandschaften in Schramberg » –  car qui sait combien de temps « Facebook » durera – et je pense que ces photos des paysages d’hiver de Schramberg ont d’une part une valeur comme document des changements de paysages à Schramberg et ses environs – mais d’une autre part aussi une certain valeur artistique.

Pour finir ce petit billet de neige  –  je rappelle ici les dates des premiers chutes de neiges à Grünstadt depuis 2009,  – en 2012 la neige est arrivée à Grünstadt le 27.10.2012, en 2011 le 18.12.2011, en  2010 vers la fin novembre, et en 2009 dans la nuit du 12 au 13.decembre 2009. Le hiver 2013-2014 fut un hiver sans neige à Grünstadt, – on va voir ce  que nous apportera l’hiver 2014-15.

Photo: Arbousier (Arbutus unedo) et neiges de décembre à Grünstadt © C.Neff 03.12.2014

Sources:

Klank, Werner; Facebook-Redaktion der Stadt Schramberg ( 03.12.2014): „Winter und Weihnachten in Schramberg“, Stand: 03.12.2014, Kasenbacher-Archiv im Facebook der Stadt Schramberg Teil 2.

Christophe Neff, le 04.12.2014

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[2] Sur Werner Klank, – un des piliers de la Social-démocratie locale et régionale –  voire aussi le billet „Gedanken zur Lage der deutschen und französischen Sozialdemokratie – mit Fallbeispielen zur politischen Landschaft aus Schramberg und Grünstadt (en allemand)“. En plus Werner Klank est un ami de la famille Neff et il fut durant les années 1990 le médecin de la famille Neff, voir aussi le billet  « chutes de neige de fin novembre 2010 en Forêt Noire et dans la Raumschaft Schramberg »

Blognotice 03.12.2014: La traduction allemande de « La fin de la classe ouvrière » d’Aurèlie Filippetti dans les 20 livres à lire du Literaturherbst 2014 du Spiegel-online

En Allemagne nous avons le Bücherherbst ou Literaturherbst, – l’automne des livres. Cette saison de lecture débute avec la Frankfurter Buchmesse – et finit pendant l’Avent quand les journaux (quotidiens et hebdomadaires) nous inondent avec leurs pernicieux conseils pour les « livres-cadeaux » pour les fêtes de noël. D’ailleurs la Zeit a déjà fait un début cette année en publiant dans le dernier Zeit Literatur – 20 Schriftsteller empfehlen Bücher zu Weihnachten (20  écrivains nous recommandent des livres pour noël)(2014). Mais avant noël et pendant l’Avent il y a donc ce fameux Bücherherbst. A Grünstadt, – véritable trou de brouillard (Nebelloch) où pendant les mois d’automne le soleil  ne se montre que très rarement – cette saison est vraiment une saison particulièrement propice pour la lecture. Naturellement toute l’Allemagne n’est pas couverte  de brouillard pendant les mois, d’automne,  – personnellement la région où j’ai grandi la Raumschaft Schramberg dans la Forêt – Noire connaissait et connaît aussi pendant l’automne de belles éclaircies, – même parfois de véritables périodes de chaleurs automnales, pendant que la plaine rhénane, la vallée de la Kinzig sont couvertes  de brumes et de brouillards. Mais même dans cette  région plutôt ensoleille pendant l’automne, – le Bücherherbst invite le lecteur a la lecture.

C’est donc au début de ce Bücher & Literaturherbstes 2014 que je découvris début octobre 2014 dans l’article de Sebastian Hammelehle « Hits des Literaturherbstes: Die 20 wichtigsten neuen Bücher » du SPON  dans le 17 eme des 20 livres à lire pendant le Bücherherbst 2014 (d’après le SPON) la traduction allemande de       .  Der Untergang einer ganzen Welt, geschildert mit Pathos und Melancholie: In „Das Ende der Arbeiterklasse“ schildert Aurélie Filippetti am Beispiel der eigenen Familie den Niedergang der stolzen Französischen Linken. Lesen Sie hier die Rezension des Buches (La fin de tout  un monde,  nous est racontée  avec pathos et mélancolie. Dans « La fin de classe ouvrière » Aurélie Filippetti nous raconte à travers l’exemple de sa propre famille le déclin de la gauche française, de la fiiére gauche française (trad. C.Neff) »[1].

Donc je retrouve dans les critiques du SPON la traduction allemand du livre « la fin de la classe ouvrière » les souvenirs de mes premiers billets de paysages[2]  – dans lesquels le livre d’Aurèlie Filippetti et le monde qu’elle décrivait prenait une place considérable. Quand je lisais le livre d’Aurèlie Filippetti à la fin du printemps 2009, – débutant dans les blogs le monde, – encore traumatisé par un accident grave, – en mai 2009 je n’étais pas  sûr de retrouver mes capacités motrices pour enfin pouvoir  remarcher  de mes propres pieds.

Souvenirs de la mines et des mineurs sur les murs d’Hussigny, © C.Neff 8.5.2011

Dans le livre de Filippetti je retrouvais le monde dans lequel j’avais grandi,- ces histoires du Pays-Haut – de mineurs, de la minette, du fer – de l’Italie – même si tous ces paysages d’enfance  ne se passaient pas à Villerupt mais dans un village un peu plus à l’ouest, – à Hussigny-Godbrange, donc à peine quelques kilomètres près de Villerupt. Des autres noms, des autres villages de souvenirs en Italie, un décor  et des paysages semblables – mais le même monde, – qui était en train de disparaitre. En lisant la critique de Felix Bayer sur la traduction allemande du livre, je me disais qu’enfin je pourrais faire cadeau de ce livre à des amis, aux amis allemand de la Famille Neff, pour qu’ils découvrent ce monde, – dont on parlait aussi bien à Eckbolsheim, qu’à Aubord et à Port Leucate dans la famille des Migliori – et que ma mère avait importé  dans les profondeurs de la Forêt Noire et de l’aile gauche de la SPD à Schramberg, dans les Kreisverband Rottweil et même dans le « Landesvorstand » de SPD du Bade-Wurtemberg des années 1970. En quelque sorte les souvenirs de ce monde, – Hussigny – centre d’un paysage virtuel oublié – ressurgissait durant la lecture du livre de Filippetti – pendant le printemps 2009 – même si le centre littéraire du livre se situe plutôt entre Villerupt et Audun-le-Tiche.

La traduction d’Angela Sanman me semble être correcte, redonnant un peu le rythme du livre, même si personnellement je préfère la version originale écrite en français avec ces minuscules incursions en italien. D’ailleurs la traduction allemande contient un glossaire où les incursions italiennes sont traduites en allemand, et en plus quelques lieux géographiques et historiques sont expliqués au lecteur allemand. Bonne idée, mais on aurait pu un peu mieux détailler certaines explications. Dommage qu’on ne trouve pas de « Vorwort » ou de « Nachwort » d’Aurèlie Filippetti pour cette traduction.  Lisant régulièrement les blogs littéraires de Paul Edel et de Pierre Assouline, – on y rencontre assez souvent des discussions de commentateurs des deux blogs sur la qualité de traduction des œuvres littéraires. Je me demande, comment peuvent-ils juger sur la qualité littéraire d’une traduction – ont-ils lu la version originale et la traduction ? Comment pouvoir donner un jugement sans connaitre l’original et la traduction ? Cela me semble assez difficile.

En tous cas ce que me plaît beaucoup dans la RDL, c’est la version du traducteur , véritable coin du traducteur – car traduire un œuvre littéraire c’est un véritable art, qui n’ est malheureusement pas reconnu comme tel.  Là Pierre Assouline a eu une très bonne idée d’ouvrir son blog aux traducteurs littéraires.

Concernant la traduction du livre d’Aurèlie Filippetti j’ai le sentiment que c’est assez réussi et vais certainement faire cadeaux du livre (pour noël ? ou un anniversaire ?) à un de mes amis.

Pour finir, – personnellement j’aurais préféré voir Aurèlie Filippetti rester au gouvernement comme ministre de la culture. Je comprends ses raisons  d’avoir préféré retrouver de son siège de parlementaire – personnellement je suis plutôt favorable  au tournant social-libéral du nouveau gouvernement Valls II – même se je crains que le réseau ferré français, ce qu’ il reste des lignes de chemins de fers traversant les ruraux français auront un fort prix à payer –  oui je pense, que si le gouvernement ne change pas de politique  de transports – le chemin de fer va tout simplement disparaitre des paysages français, des campagnes françaises  –  combien de temps encore les trains circuleront encore sur la ligne des Causses  – est-ce que dans dix ans il y aura encore de trains empruntant le viaduc du Garabit pour simplement citer un exemple.

Le livre « la fin de la classe ouvrière » écrit par Aurèlie Filippetti il y a presque quinze ans est un peu tombé à l’oubli en France.  C’est un peu dommage – car ce livre est d’une part un voyage dans les paysages oubliés du Pays Haut « du Texas français, redevenu désert (Filippetti 2003, 11) » – d’une autre part la lecture de ce livre permet de mieux comprendre  les récentes choix politiques d’Aurélie Filippetti.

Notons à la fin de ce billet,  que la FAZ, quotidien allemand de tendance assez conservateur, nous livre une très bonne critique du livre par la plume de Lena Bopp – « Der Schatten eines Unterschiedes – In der Mine ist man solidarisch oder tot- : Wie die einstige französische Kulturministerin Aurélie Filippetti ihrer lothringischen Heimat ein Denkmal setzt (L’ombre d’une différence –  dans la mine on est solidaire ou on est mort – comment l’ancienne ministre de la culture française Aurélie Filippetti  a écrit un livre mémoire pour sa lorraine natale (trad. C. Neff).

Oui, on peut aussi lire ce livre, aussi bien dans sa traduction allemande comme dans l’originale français comme une géographie historique des paysages disparus du Pays Haut entre Longwy et Metz et partir en voyage.

Relire ce livre[3], personnellement pour moi, –  c’est une sorte de voyage de retour de à Hussigny, – dans le pays des mineurs de fer, le pays des hauts-fourneaux, le pays de de la petite Italie – encaisse entre la France et le Luxembourg –  un voyage que j’ai fait le 8.5.2011 en mémoire d’un lointain cousin mort en déportation à Bergen – Belsen ……. voyage que je referai certainement un jour – dans mes bagages le livre « Les Derniers Jours de la classe ouvrière » – qui m’accompagnera comme guide à travers les paysages oubliées du Pays Haut , et des ces hommes et femmes venue d’Italie pour en extraire de ses entrailles, le minerai de fer de la minette pour les besoins de l’industrie de l’acier français …..  Les paroles « Angelo, filio mio, quanto mi ha mancato ! sono fiero de te, sai, di tutto quel che hai fatto. Adesso, viene col babo, che ti aspetto da tanti anni ….. (Filippetti 2003, 47) » qui résonnent comme souvenir d’une lecture, d’un livre, – et la mémoire du gout des Gnocchi du Dimanche qui m’ont accompagné durant ma jeunesse à Eckbolsheim, à Aubord, à Port Leucate, à Schramberg-Sulgen ….

Sources :

Bayer, Felix (2014): Hollandes Ex-Ministerin als Romanautorin: Das letzte Hurra der Linken. Spiegel-online. 29.9.2014

Bopp, Lena (2014) : Der Schatten eines Unterschiedes – In der Mine ist man solidarisch oder tot- : Wie die einstige französische Kulturministerin Aurélie Filippetti ihrer lothringischen Heimat ein Denkmal setzt. In: Frankfurter Allgemeine Zeitung, Literatur 1.6, Samstag, 29. November 2014, Nr. 278

Filippetti, Aurélie (2003) : Les derniers Jours de la classe ouvrière. (Stock – Le Livre de Poche), ISBN 2-253-10859-6

Filippetti, Aurélie (2014) : Das Ende der Arbeiterklasse. Ein Familienroman. Aus dem Französischen von Angela Sanmann, S. Fischerverlag Frankfurt am Main, ISBN 978-3-10-002213-4

Zeit Literatur (2014): Schriftsteller empfehlen Bücher zu Weihnachten. N. 49, November 2014

Photos:  Souvenirs de la mines et des mineurs sur les murs d’Hussigny, Hussigny – Godbrange toutes © C.Neff  8.5.2011

Christophe Neff,  03.12.2014

Stadtratswahlen Grünstadt am 25.05.2014: Danke für das Vertrauen! (09.06.2014)

Ich danke allen meinen Wählern für das Vertrauen und für die 1472 Stimmen die ich bei den Stadtratswahlen in Grünstadt am 25.5.2014 gewonnen habe. Auch wenn ich letztlich nicht gewählt wurde, werde ich weiterhin versuchen mich innerhalb der SPD, dem OV – Grünstadt, für das Gemeinwohl zu engagieren!“ [1] Am Wahlsonntag war ich nicht in Grünstadt, sondern hatte ich mich auf eine längere Dienstreise ans  Mittelmeer begeben, deshalb kommt diese Mitteilung mit etwas Verspätung.

 Ich hatte schon auf meinen Google+ Seiten am 29.05.2014 ein kleineres Statement  zum Ergebnis der Kommunalwahl abgegeben, wollte jedoch auch hier in meinem Blog meinen Wählern danken, da ich ja auch in diesem Blog zu meiner Kandidatur Stellung bezogen hatte.  Dem SPD-OV Grünstadt ist es gelungen die Talfahrt zu stoppen. Wir haben es sogar geschafft ein Mandat hinzuzugewinnen. Ich hoffe, dass es der neuen SPD-Fraktion im Grünstadter Stadtrat gelingt frischen Wind ins Grünstadter Stadtparlament zu bringen. Dass diese neue „Mannschaft“  in Zusammenarbeit mit den anderen Fraktionen im Stadtrat dafür zu sorgt, dass wir in Grünstadt ein finanzierbares Schwimmbad bekommen, das unsere Kultureinrichtungen wie z.B. Stadtbücherei und Musikschule auch in der Zukunft über eine ausreichende Finanzierung verfügen. Daneben gibt es natürlich auch andere „Baustellen“  in den sich die erneuerte SPD-Fraktion engagieren kann, – die Leerstände in der Innenstadt, der Bahnhofsbereich, etc…. es gibt viel zu tun! Ich wünsche der „erneuerten“  SPD – Fraktion viel Glück bei der Arbeit!

Christophe Neff, Grünstadt den 09.06.2014

Blognotiz 18.05.2014: In eigener Sache – Kommunalwahlen in Grünstadt am 25.5.2014

Blick auf Grünstadt November 12.11.2013
Blick auf Grünstadt November 12.11.2013 © C. Neff 2013

Nach fast 30 Jahren stiller Mitgliedschaft in der SPD –  als Student bin ich am 24.09.1986 in den OV Mannheim-Ost eingetreten –  habe ich mich entschlossen, mich als SPD-Kandidat für die nächsten Kommunalwahlen (25.5.2014) aufstellen zu lassen. Ich bewerbe mich für einen Platz im Grünstadter Stadtrat auf der SPD-Stadtratsliste (Listenplatz 10).

Eigentlich fühlte ich mich bislang viel eher für Europapolitische Fragen, Außenpolitik &  Umweltpolitik berufen als für die Kommunalpolitik, aber die skandalöse Art wie die „Stadtväter“ der Stadt Grünstadt, das Grünstadter Schwimmbad, das Allwetterbad versenkt haben, hat mich dazu bewogen, mich als Kandidat für die SPD-Liste zur Verfügung zu stellen. Was das Grünstadter Schwimmbad betrifft, das muss ich auch betonen, hat sich die SPD-Grünstadt in der Vergangenheit, um es diplomatisch auszudrücken, nicht immer mit Ruhm bekleckert. Aber man sollte nicht nur das Versagen der „Politikerkaste“ brandmarken, man kann auch versuchen es besser zu machen!

Die Wahrscheinlichkeit, dass ich gewählt werde ist eher gering, – aber sollte ich wider Erwarten doch in den Grünstadter Stadtrat gewählt werden, dann werde ich mich dafür einsetzen, dass wir in Grünstadt ein „finanzierbares Schwimmbad“ bekommen, d.h. dass aus 12 Mio. nicht 25. Mio. werden, und dass darüber hinaus auch die Stadtbücherei und die Musikschule erhalten und ausgebaut werden. Kurzum dass Grünstadt eine lebenswerte Stadt bleibt, – und in der Zukunft noch attraktiver wird.

Ich kandidiere auf der SPD – Liste weil ich schon seit fast dreißig Jahren SPD-Mitglied bin[1]. Innerhalb der SPD würde ich mich als „links-liberalen Freigeist“ bezeichnen, wobei ich glaube, dass auf Kommunaler Ebene Parteizugehörigkeiten nur eine untergeordnete Rolle spielen.  Kommunalwahlen sind ja auch immer Persönlichkeitswahlen – in diesem Sinne will ich mich dafür einsetzen, dass Entscheidungsprozesse im Grünstadter Stadtparlament transparenter werden und Entscheidungen auch plausibel begründet werden.

10245452_575073545945257_7206441331696484266_nAbschließend möchte ich bemerken, dass nicht nur ich ein „Neuer“ auf der SPD der SPD-Kandidatenliste für den Grünstadter Stadtrat bin, – nein auf dieser Liste sieht man viele neue Gesichter, – es ist quasi eine neue Mannschaft.  Diese neue SPD-Mannschaft wird viel frischen Wind in das Grünstadter Stadtparlament bringen, – und diesen neuen frischen Wind braucht die Stadt Grünstadt dringend!

Christophe Neff,  Grünstadt den 18.05.2014

 

 


[1] Zu Zeiten der Agenda 2010 Diskussion habe ich schwer mit meiner Parteizugehörigkeit gehadert, – habe sogar über ein Parteiausstritt nachgedacht – bin dann aber doch letztendlich in der SPD geblieben, siehe u.a. den Blogbeitrag „Ottmar Schreiner – Sozialdemokrat, Fallschirmjägeroffizier und Katholik (21.04.2013)“.