Après de longues hésitations, j’ai donc acheté une liseuses Tolino chez la libraire Frank à Grünstadt (Buchhandlung Frank Grünstadt). Longues hésitations, dont je parlai entre autre dans le billet « « Willy Hahn – Aïcha et les 40 lecteurs – Scènes d’une vie de libraire » notices de lecture, voyages et souvenirs d’un habitué de la librairie « à Livre ouvert » à Wissembourg ». Mais finalement je l’ai fait, – car il faudra un jour se délester d’une partie des ma bibliothèque, – car je ne sais plus où et comment stocker tous ces livres qui m’appartiennent. Des milliers de livres stockés dans des étagères à livres, des « boites en plastiques », – qui on tendances à envahir pièce après pièce. Le grand lecteur, – a déjà besoin du temps pour la lecture, – mais aussi de la place pour tous ces livres lus, – mais aussi tous les autres livres qui attendent la lecture, la relecture et ainsi va la vie des livres dans une étagère à livres. Tous ce livres ont aussi leur propre histoire, – histoire de lecture, de voyage, de souvenirs. Pierre Assouline nous a récemment parlé des écrivains qui se séparant de leur bibliothèques dans le billet « Quand un écrivain se sépare de sa bibliothèque» de la République des livres. Notons en plus que le billet suivant de la RDL est consacré à une sorte de bibliothèque du future au parfum postapocalytique ! Naturellement je ne suis pas « écrivain », mais simplement un géographe, bloggeur du week-end et lecteur régulier de livres, de textes, journaux etc. – qui aux fils des années s’est vu déborder par ses « livres » envahissants les lieux d’habitations. Au début de l’été dernier, en lisant « Vider les lieux » – je me suis déjà préparé mentalement a me séparer d’une partie de ma bibliothèque, – mais en même temps en lisant ce livre étonnant de Olivier Rolin j’ai encore découvert plein de livres – que je devrais un jour découvrir, lire – mais peut être plus – ou en tout cas pas toujours lire en forme de livre traditionnel[1].
Etant en congé maladie après une intervention chirurgical, – je me suis donc mis à utiliser et tester cette fameuse « liseuse Tolino » – qui est d’ailleurs quasiment inconnue en France. Achat de deux livres epub en allemand chez la librairie Frank à Grünstadt (Iglhaut/Poesie und Politik), un en français (Le Cartographe des absences) et en portugais (O Mapeador de Ausências) chez la FNAC, – et un livre anglo-américain chez Lehmanns (the Nethanyhus). Je découvre que le marché pour les epub aux Etats – Uni est minuscule, le marché des livres électroniques est dominé par le « Kindle » d’Amazon. En France, comme je l’ai déjà décrit – le système Tolino, – qui entre autre fédère les librairies indépendantes allemandes– et leur permets de vendre les livres epub est quasiment inconnue. Donc je peux acheter mes livres epub allemands chez mon librairie à Grünstadt la librairie Frank. Dommage qu’un tel system n’existe pas en France, – j’ai donc acheté deux eBook chez la FNAC – un en français, – et un en portugais. J’ai mis assez de temps de comprendre l’Univers de ma liseuse Tolino, – et j’ai l’impression que je ne suis pas encore à l’abri de mauvaises surprises. Mais j’ai bien commencé à lire des livres sur la liseuse – et déjà la lecture d’un livre m’emporte vers un univers étrange, – et paysage lointains, – comme pendant mes premiers lectures d’enfance. En fait, souvent malade pendant mon enfance, collé au lit – j’ai aussi découvert le Monde par mes lectures – et je suis devenu aussi un grand lecteur dévoreur de livres, de paysages. « Le Cartographe des Absences » de Mia Couto m’a – d’une certaine façon – allumé comme mes premières lectures, et en plus je me suis mis à lire certains chapitres dans la version originale portugaise !
Magnifique traduction d’Elisabeth Monteiro Rodrigues qui transporte le rythme du texte original écrit en portugais mozambicain, mais qui nous ouvre aussi les paysages intérieurs des protagonistes du roman. Mais est-ce que c’est vraiment un roman ? Après avoir lu à peu près 70 pages de la traduction françaises et une trentaine de pages de l’original portugais on pourrait aussi bien avoir l’impression qu’on lit un livre de géographie. Je m’arrêterai ici, – car je n’ai pas encore lu le livre entier. Dans le Monde on trouve un très beau récit sur « le Cartographe des Absences » et son auteur Mia Couto sous le titre « Le rêve mozambicain de l’écrivain Mia Couto » écrite par Gladys Marivat. En plus sur YouTube « MIA COUTO – LE CARTOGRAPHE DES ABSENCES » une rencontre animée par Gladys Marivat avec Mia Couto et sa traductrice Elisabeth Monteiro Rodrigues publié par la Maison de la Poésie. Peut-être je reviendrai un jour sur le livre « le cartographe des absences » dans paysages.
Donc la liseuse Tolino m’a permis de lire en parallèle «O mapeador de ausências » et la traduction française « Le Cartographe des absences » – vue qu’il est très difficile d’acquérir des livres portugais en Allemagne cela aurait été quasiment impossible en livre traditionnel. Ce n’est déjà pas si mal pour un premier début.
Donc une première expérience, disons positive avec la liseuse Tolino, – on verra bien que ce donnera – et puis ceci pourrait peut-être libérer un peu de place dans mes étagères de livres.
Ce billet, qui a pris un peu de retard, le mois d’anniversaire de paysages c’est bien le mois de mai, – je l’ai finalement écrit, après mon entré dans le Monde de Mastodon (voir mon dernier billet) – et vue à quel point la blogosphère se rétrécit – comme une sorte de contribution à l’histoire de la blogosphère -ou de l’histoire des vestiges de la blogosphère.
Donc dans le Tableau 1 on trouve les articles les plus consultés depuis la reprise de paysages sur wordpress.com le 16 juin 2019 et dans le Tableau 2 la liste des origines géographiques des lecteurs de paysages du 16 juin 2019 au 16 juin 2022. Notons aussi, que paysages est blog, autofinance, sans aucune publicité, – dont naturellement une version moderne et digital d’autopublication & auto-édition.
Vue l’importance des lecteurs allemands (et anglophones) – suivent ici en dessous les traductions allemandes (et anglaises)!
In der Tabelle 1 finden Sie die am häufigsten aufgerufenen Artikel seit der Neustart von paysages auf wordpress.com am 16. Juni 2019 und in Tabelle 2 die Liste der geografischen Herkunft der Leser von paysages vom 16. Juni 2019 bis zum 16. Juni 2022. Ich möcht auch darauf hinweisen, dass paysages ein Blog ist, der sich selbst finanziert, ohne jegliche Werbung, d.h. den der Verfasser finanziert – und damit natürlich eine moderne digitale Version des Self-Publishing ist.
Rang
Pays/Land/state
%
1
Allemagne/Deutschland/Germany
53,82
2
France/Frankreich
20,65
3
États-Unis d’Amérique/ USA
12,88
4
Suisse/Schweiz
1,04
5
Canada
1,00
6
Portugal
0,97
7
Tunisie
0,94
7
Belgique
0,94
8
Chine/China
0,83
9
Corée du Sud/South-Corea/Südkorea
0,58
10
Royaume-Uni/United Kingdom/Vereinigtes Königreich
0,54
Tableau 2 : Liste des origines géographiques des lecteurs de paysages du 16 juin 2019 au 16 juin 2022
Table 1 shows the most accessed articles since paysages was relaunched on wordpress.com on June 16, 2019, and Table 2 shows the list of geographical origins of paysages readers from June 16, 2019 to June 16, 2022. I would also like to point out that paysages is a blog that is self-funded, without any advertising, i.e., funded by the author – and thus, of course, a modern digital version of self-publishing.
Michon, Pierre (2010) : Le roi vient quand il veut. Propos sur la littérature. Textes réunis par Agnès Castigione avec la participation de Pierre Marc de Biasi. Paris, Le livre de Poche/Albin Michel, ISBN 978-2-253-13434-3
C’était dernièrement, – jeudi douze Mai déjeuner de travail aux « badische Weinstuben im botanischen Garten Karlsruhe », – avec des collègues de Oregon State University. Très beau cadre au milieu du Jardin botanique de Karlsruhe (en allemand, Botanischer Garten Karlsruhe). Très belles collections d’arbres exotiques, – et en discutant sur les divers arbres de cette collection – je racontais aux collègues américains que dans mon jardin à Grünstadt il y avait des palmiers en plein terre, – dont certains portait cette année leurs premières inflorescences, une petite collection de plantes méditerranées dont plusieurs Arbousiers[1] – et trois « Yuzus ». Un des collègues américain, – me répliquait que c’était intéressant, – marié à une japonaise- ils avait nommé leur fille « Yuzu » – et me demandait comment j’avais découvert le « Yuzu », car aux Etats-Unis les « Yuzus » étaient quasiment inconnues !
Et donc je me mis à raconter l’histoire des « Yuzu » dans mon jardin à Grünstadt, en ajoutant qu’en Allemagne, les « Yuzus » sont quasiment inconnues, mais en France, il y a des petites cultures commerciales, destinées à la « haute gastronomie ».
Il y a à peu près dix-huit ans, après ma « Verbeamtung comme akademischer Rat» j’avais surpris le Professeur Meurer – en disant que, – si je gagnai une fois une grande somme aux Lotto, – je quitterais le système universitaire allemand, – et deviendrais « Privatgelehrter (Chercheur indépendant)» et je me mettrais à collectionner et cultiver les agrumes, – peut être dans le midi français dans le pays leucatois, dans les environs de Leucate, – ou peut être sur l’ile de Faial à Capelo[2] – et naturellement continuer mes recherches geóbotaniques[3].
A mes débuts au KIT, la dérive du système universitaire allemand, vers un système « hyper concurrentielle », avec une productivité énorme, mais aussi une précarisation systématique de doctorants et post-docs, j’avais déjà commencé, – avec le « Wissenschaftszeitvertragsgesetz » – et depuis les conditions de travail pour les jeunes chercheurs se sont considérablement détériorée[4]. Les initiatives comme dernièrement #IchBinHanna n’ont jusqu’à présent pas changé grand-chose aux dérives de ce système hyper productive. Personnellement, j’avais eu beaucoup de chance, d’avoir réussi d’atterrir sur une Dauerstelle aux KIT avant le début de mes quarantaines. Actuellement une très grande partie des « Post-docs » dans le système allemand, – n’auront pas cette chance. En fait cela semble plutôt se détériorer d’année en année !
Comme je ne joue que très rarement au Lotto, – et qu’en plus je n’ai jamais gagné – je n’ai donc jamais vraiment songé à devenir « Privatgelehrter » et « cultivateur d’Agrumes » et en plus j’ai une très belle position d’enseignant – chercheur au KIT[5]. Mais l’intérêt pour les « agrumes » a persisté et je me suis mis à rechercher les espèces d’agrumes résistant au froid potentiellement cultivables en pleine terre autre que « Ponicirus trifoliata » dans la « Unterhaardt » – et d’essayer leur culture dans notre petit jardin à Grünstadt. Et c’est donc ainsi que je suis tombé sur le « Yuzu », après avoir essayé les Kumquats longs (Fortunella margarita) et les mandarines Satsuma (Citrus reticulata subsp. unshiu) sans succès. J’ai acheté mes premiers deux Yuzus, issus de semis, dans une pépinière spécialisé en France. Malheureusement ils ont subi une attaque à la tondeuse à gazon de un de mes enfants, – mais par chance – les deux Yuzus ont repris de souche – et j’espère que dans quelques années mes deux « Yuzus de semis » porteront leurs premiers fruits. J’ai un troisieme exemplaire, que j’ai acheté dans un « garden center » allemand durant l’été de l’année dernière, – qui semble être greffé – mais qui visiblement ne semble pas avoir bien réussi !
A noter qu’un Calamondin (Citrus mitis), que nous avons oublié dans son pot au jardin, a très bien survécu le dernier hiver, – hiver dans lequel on nous n’avions que quelques journées de moins de sept dégrés.
Je finis cette petite notice sur le Yuzu un peu anecdotique avec un petit conseil de lecture. Pour ceux qui s’intéressent à la culture des agrumes résistant au froid en pleine terre – je conseille l’excellent livre « Agrumes résistant au froid à cultiver en pleine terre » écrit par Olivier Biggio et Bertrand Londeix et publié aux éditions Ulmer. Je mettrai toutefois un petit bémol concernant la carte des zones climatiques, – je pense que certains vallées traversant les collines sous-vosgiennes comme par exemple la valle noble à Soultzmatt[6], – ou certaines régions particulière comme la Unterhaardt dans le Palatinat, – la Unterhaardt qui est d’ailleurs souvent décrite comme la « toscana allemande [7]» pourraient très bien entrer dans la catégorie 8a. Pour tous amateurs d’« agrumes » vivant au Nord de Loire, – ce petit manuel sur les Agrumes – est un véritable « must ». On trouve vraiment presque toutes les infos nécessaires pour s’attaquer à la culture des Agrumes dans les régions non méditerranées de l’Europe de l’ouest et en partie le versant occidental de l’Europe central/Mitteleuropa. Et si par hasard il y aurait une deuxième édition augmentée du livre, – je suggère aux auteurs d’y ajouter la suisse romande, car les bords du lac Léman, du lac de Neuchâtel, et du lac de Bienne – sont tous susceptibles à la culture de bon nombre des espèces d’agrumes décrit dans ce livre merveilleux!
Scan : Couverture du livre : Agrumes résistant au froid. À cultiver en pleine Terre
Bibliographie :
Biggio, Olivier; Londeix, Bertrand : Agrumes résistant au froid. À cultiver en pleine Terre. Paris, les éditions Ulmer 2022, ISBN 978-2-37922-205-4
Christophe Neff, écrit le 15.05.2022, publié le 15.05.2022
P.S. (16.05.2022 : 8 :00) : En complément de ce billet de blog sur les agrumes, je renvoie à cet article de la Wikipedia.fr „Agrumes japonais“ très instructive, dans lequel on trouve aussi certaines espèces d’agrumes susceptible d’être cultive en pleine terre en France – et dans les régions viticoles allemandes !
[6] C’est d’ailleurs à Soultzmatt, que j’ai decouvert durant les années 1990, mes premier Eucalyptus et mes premiers Kumquats en plein terre au nord de la « Loire ».
Demain dimanche 24.04.2022 deuxième tour de l‘Élection présidentielle ! Je voterai pour Emmanuel Macron, – mon choix électoral, – je l’ai déjà décrit dans mon dernier billet « Le 24 avril 2022, chaque vote comptera ! ». D’après les derniers sondages[1], le président sortant devrait gagner, – mais personnellement je ne suis pas trop optimiste ! Peut-être un peu moins pessimiste qu’au début de la semaine, – mais je pense que naturellement Marine Le Pen peut encore l’emporter. Tant d’électeurs qui ne vont pas aller voter car ils pensent que Macron va en tout cas gagner. Une autre partie qui pense bien faire en émettant en bulletin de vote « blanc ». Comme je l’écrivais dans mon dernier billet, – si Marine Le Pen est réellement élue « le réveil du lendemain de l’élection présidentielle sera un réveil difficile, amer et douloureux »[2] pour une très grande partie de la France, et aussi pour le reste de l’Europe, – et surtout en Allemagne.
Je suis aussi assez consterné de voir à quel point beaucoup d’électeurs, qui se pensent être de gauche, – ne connaissaient pas la constitution de la Cinquième République! Il ne semble pas connaitre le fameux livre de François Mitterrand « le coup d’état permanent» – livre que j’ai découvert» dans la bibliothèque de mon grand-père Jean Migliori à Aubord. J’ai lu le livre à l’âge de 16/17 ans, vers la fin des années 1970, début des années 1980. Même constat pour la génération étudiante. Elle ne semble pas cerner que dans la constitution de la V. République il n’y a pas beaucoup de garde fous pour stopper la dérive autoritaire d’une présidence, d’un gouvernent. Naturellement on peut court-circuiter le Parlement, c’est déjà arrivé en 1962 et 1969[3] – et je ne vois pas pourquoi Marine Le Pen ne le ferait pas !
Je pense que la constitution de Ve. République est telle – que Marine le Pen – pourra gouverner sans réelle contre-pouvoir si elle est élue – cela sera un amer surprise pour beaucoup de Monde – car la France se transformera à vitesse de TGV (transition autoritaire à très grand vitesse) en état autoritaire. Beaucoup plus vite que la Pologne, la Hongrie ou la Turquie. La constitution de Ve république n’a malheureusement pas les « contrepouvoirs institutionnelles forts» de la démocratie américaine, – qui ont réussi d’endiguer au moins les pire dérives autoritaires de l’ancien président Donald Trump!
Demain je voterai pour Emmanuel Macron, – vote par procuration dans la petite station balnéaire de Leucate ou je suis inscrit sur les listes électorales ! J’espère que le « train » électoral demain roulera dans la bonne direction, c’est à dire pour Emmanuel Macron[4]. Et le livre de Mitterrand « le coup d’état permanant » – que j’avais trouvé dans la bibliothèque de mon grand-père à Aubord il y plus de quarante ans, – je devrais le relire un de ces jours – et ceci indépendamment du résultat du deuxième tour de l’élection présidentielle. Je vais donc le commander, à la librairie « à livre ouvert » chez Willy Hahn à Wissembourg, pour qu’il trouve sa place dans ma bibliothèque personnelle!
In der Nacht vom letzten Freitag auf Samstag (8 auf 9.4.2022) kam es im Leiningerland und in der Unterhaardt zu einem Wintereinbruch. Einen Wintereinbruch mit beeindrucken Schneemassen, – und dies nicht nur im Leiningerland und in der Unterhaardt, sondern wie man danach in der Rheinpfalz lesen konnte, in weiten Teilen der Pfalz. Die Autobahn A 6 war in dieser Nacht zwischen Grünstadt und Kaiserlautern voll gesperrt, viele Nebenstraßen waren durch Schneebruch unpassierbar geworden, und selbst im Bahnverkehr kam es zu Verspätungen. Ich wohne nun seit mehr als zwanzig Jahren in Grünstadt in der Pfalz, aber solch einen Wintereinbruch mitten im Frühling habe ich so hier noch nie erlebt. Ich kannte so etwas nur aus meinen Kindheitstagen. In der Raumschaft Schramberg im Schwarzwald, in der ich aufgewachsen bin, konnte es durchaus vorkommen, dass es bis Anfang Mai zu Schneefällen kam. Ein richtiges Frühjahr wie man es in der Pfalz kennt, gab es damals während meiner Kindheit in den 1970 Jahren im Schwarzwald nicht, – während auf dem Fohrenbühl und auf der Bergvorstadt Sulgen wo wir damals ja lebten, noch Schnee lag, blühten zwischen Gengenbach und Fischerbach schon die Kirschbäume. Ich habe diese langen Winter den 1970er Jahren in der Raumschaft Schramberg ja auch u.a. zuletzt in dem Beitrag „Wie einst Maria Chapdelaine in Péribonka“ beschrieben.
Der Wintereinbruch den ich letztes Wochenende hier rund um Grünstadt erlebt habe, hat mich wohl deshalb so beeindruckt, da ich am Vorabend erst von einem geobotanischen Kartierpraktikum an der Algarve zurückkam. Größer könnte der landschaftliche Kontrast kaum sein, – das Blütenmeer der frühlingshaften Landschaften der Algarve – und hier im Leiningerland Schneelandschaft mit querstehenden Lkws auf der A 6 und Stromausfall in den Dörfern des Eckbachtales.
Das „Titelphoto“ zeigt den Westring in Grünstadt am Abend des 8 Aprils. Ich kam gerade von Frankenthal, wo ich eines meiner Kinder am Bahnhof abholte, da es ja auch an diesem besagten Abend zu erheblichen Behinderungen im Bahnverkehr kam. Abenteuerliche Fahrt, sozusagen eine „Nachtschneefahrt“ über die Dörfer Obersülzen, Dirmstein und an Hessheim vorbei nach Frankenthal und auf dem gleichen Wege wieder zurück nach Grünstadt. Im Grunde genommen war ich so gut wie alleine auf der Straße. Im Schwarzwald aufgewachsen, tausche ich die Winterräder gegen die Sommerräder in der Regel erst Ende April/Anfang Mai aus. Auch wenn ich nun seit über zwanzig Jahren in der Unterhaardt lebe, die oftmals als „Toskana“ Deutschlands bezeichnet wird[1], – die Kindheitserinnerungen an die langen Winter und Wintereinbrüche Ende April /Anfang Mai im Schwarzwald sind noch immer so prägend, dass ich den Wechsel von Winter auf Sommerräder doch meist recht spät im Frühjahr vollziehe!
Im Gegensatz zur in Deutschland veröffentlichen Meinung war ich deshalb auch nicht so überrascht über den Überfall der russischen Truppen auf die Ukraine. Ich habe das an anderer Stelle ja schon geschrieben. Was mich hingegen schon überrascht war die Blindheit der Expertenmeinungen, der Sicherheitsexperten, der Russlandexperten etc. Befanden sich diese etwa jahrelang in einer Form von intellektuellem Tiefschlaf?
Diese fast schon „akademische Rückschau“ hilft der Ukraine jetzt natürlich wenig bis nichts. Aber diese Expertenblindheit gegen Putin und seiner aggressiven Politik sollte doch irgendwann einer tiefergehenden zeitgeschichtlichen wissenschaftlichen Analyse unterzogen werden. Denn seine Absichten hat er eigentlich nie verborgen!
Helfen würde der Ukraine jedoch bestimmt wenn wir möglichst rasch auf russische Ölimporte verzichten würden. Ich weiß, dass das vor allem für Deutschland, nicht einfach sein wird. Ich habe das u.a. in meine letzten beiden Blogbeiträgen ja schon thematisiert[3].
[2] Natürlich ist ein werbefreier Blog auf der Hostingplattform WordPress.com auch eine gewisse Form von „Selfpublishing“! Man generiert keine Werbeeinnahmen, sondern zahlt für die Möglichkeit zu „Bloggen“! Auch wenn das Blog kein Buch ist, sei in diesem Zusammenhang auf die hörenswerte Sendung im SWR2 Forum „Das gedruckte „Ich“ – Warum boomen Selfpublisher?“ vom 4 März 2022 verwiesen!
Ich habe am vergangenen Montagabend (14.03.2022) per livestream an der Veranstaltung „Ukraine im Krieg“ des Literaturhauses Stuttgart teilgenommen. Es war eine sehr interessante und bewegende Veranstaltung. Die Veranstaltung wurde auch aufgezeichnet und man wird diese auch eine Zeitlang Nachhören und Nachsehen können[1]. Bewegende Statements von Christian Neef und Karl Schlögel. Sehr viele interessante aber auch aufwühlende Texte und Diskussionen. Eine sehr gelungene Abendveranstaltung des Literaturhauses Stuttgart.
Tanja Maljartschuk hat mich mit einer Aussage besonders beeindruckt, besonders zum Nachdenken angeregt. „Ich glaube der dritte Weltkrieg wird die Ukraine auch nicht retten[2]“.
Zweifelsohne hat Tanja Maljartschuk Recht. Aber ich stelle mir die Frage, wie man der Ukraine helfen kann, ohne in einen dritten Weltkrieg zu rutschen. Schwierige Frage, auf die es keine einfachen Antworten gibt.
Ein Baustein zur Beantwortung dieser Frage könnte die massive Verlagerung des Straßenverkehrs also des Personenverkehrs und des Güterverkehrs auf die Schiene sein. Beim Güterverkehr ließe sich auch bestimmt einiges auf die Binnenschifffahrt verlegen. Das würde auch bei der bei der Bewältigung der Klimakrise helfen. Aber kurzfristig, wie ich es ja schon an ein paar Einzelbeispielen in meinem letzten Blogbeitrag darlegte, wird man das nur sehr schwer durchführen können, weil man in den letzten Jahrzehnten die Bahninfrastruktur so massiv abgebaut hat, dass bei der Bahn in der Fläche einfach die Kapazitäten hierfür fehlen. So ließe sich sehr viel russisches Öl einsparen – und man müsste auch nicht auf andere „despotische Ölquellen“ zurückgreifen. Wie gesagt, nur ein Baustein um der Ukraine zu helfen, der gleichzeitig aber auch hilft die klimaökologische Wende zu beschleunigen.
Den ukrainischen Schriftstellern kann man immerhin etwas helfen, indem man ihre Bücher kauft und liest!
Dieses Wochenende habe ich mein Buchkapitelmanuskript „Der Schramm, der Bahnhof und der Krieg – Kindheitserinnerungen an Tischgespräche in der Karlstraße in Saulgau“ bei den Herausgeberinnen des Buchprojektes „Aus dem Grau des Krieges – Geschichte hinter der Geschichte. Buchprojekt. Stadtarchiv Saulgau“ Conny Scheck und Maria Gelder eingereicht[1], [2]. Verfasst habe ich das Manuskript am Wochenende vom 6. auf den 7. März. Ich wollte es eigentlich gleich nach dem Wochenende bei den Herausgeberinnen einreichen, doch leider wurde ich von einem heftigen grippalen Infekte erwischt. Kein Homeoffice, ein paar „Krankenbettlektüren“, – nachmittags kurz in eine Decke gehüllt im Garten die ersten Frühlingssonnenstrahlen genossen. Den hundsgemeinen grippalen Infekt, den hat man ja vor lauter Corona fast vergessen, aber den gibt es ja immer noch. Hier und da noch ein paar Details am Buchkapitelmanuskript in der „Erkältungswoche“ hinzugefügt, aber letztlich wurde das Ganze, am letzten Wochenende in einem Guss heruntergeschrieben.
Wie ich gestern bei einem Telefongespräch mit der pensionierten Geschichtslehrerin Christa Störk aus Bad Saulgau erfuhr, habe ich wohl gleich ein wichtiges Detail vergessen – die Brückenwaage vom Schramm in der Karlstraße, nicht weit von der evangelischen Kirche. Aber der Text ist natürlich auch keine Firmenchronik der Spedition Wilhelm Schramm, sondern eine subjektive Rückblende auf die Kindheitstage, die ich bei meinen Großeltern Anton und Blanka Neff in der Karlstrasse in Saulgau[3] verbrachte. Die Firmenchronik der Spedition Wilhelm Schramm muss erst noch geschrieben werden. Das wäre bestimmt eine interessantes Thema für eine wirtschaftshistorische oder verkehrsgeographische Abschlussarbeit (Bachelor/Masterarbeit je nach Themenstellung) , da die Geschichte der Firma „Wilhelm Schramm“ und ihres Vorläufers der Firma „Güterbeförderer August Schramm“ mit der Geschichte der Eisenbahn und des Bahnhofs in Saulgau verwoben ist[4].
Wahrscheinlich musste ich auch deshalb beim Schreiben des Manuskriptes an meine letzte Zugfahrt nach Saulgau denken. Ich fuhr am Mittwoch, den 17. März 2010 zur Beerdigung meines Onkel Ewald Neff, dem letzten Geschäftsführer der Wilhelm Schramm Möbelspedition, mit der Bahn nach Saulgau. Aus dem fahrenden Zug, einem HZL Regioshuttle, machte ich bei der Einfahrt in den Saulgauer Bahnhof Bilder – und war damals regelrecht erschrocken über den Rückbau der Gleisanlagen im Bahnhof. Es war nicht mehr viel übrig geblieben von den einst recht großflächigen Gleisanlagen in Saulgau. Immerhin der „Bautz“ – der ja jetzt schon viele Jahrzehnte lang „Claas“ heißt, hatte noch einen Gleisanschluss. Der Gleisanschluss der WLZ (Württembergische landwirtschaftliche Zentralgenossenschaft), jetzt BayWa war genauso verschwunden wie das Anschlussgleis der Stadtwerke auf dem früher die „Gaskesselwagen“ entladen wurden. Immerhin gibt es, wie ich beim Verfassen des Buchkapitelmanuskriptes beim „Googeln“ erfuhr, in Saulgau immer noch Güterverkehr. So wird u.a. das Claaswerk von der HzL bedient. Die Gleisanlagen wurden wie ein Blick auf Googleearth verrät, seit 2010 nochmals erheblich reduziert, aber immerhin sind die Folgen von „MORA C“ für die Strecke Herbetingen-Aulendorf und damit auch den Bahnhof von Saulgau einigermaßen glimpflich verlaufen. Den Rückbau der Bahninfrastruktur, nicht nur in Saulgau, sondern in ganz Deutschland, werden wir noch teuer bezahlen – sowohl in klimaökologischer als auch in geostrategischer Hinsicht.
Die klimaökologische Verkehrswende wird, d.h. die mittelfristige Umlagerung des Verkehrs von der Straße auf die Schiene kein leichtes Vorhaben werden, weil man in den vergangenen Jahrzehnten erhebliche Mengen an Schieneninfrastruktur, Gleisanschlüsse etc. aufgegeben hat, die man nun mit viel Mühen wieder aufbauen muss. Die vorhandene Bahninfrastruktur wurde in den vergangen Jahrzehnten in einem solchen Maße abgebaut, dass eine kurzfristige Teilumlagerung des Straßengüterverkehrs, wie sie jetzt eigentlich sinnvoll wäre um auf russisches Öl verzichten zu können, schlichtweg nur mit sehr sehr großen Anstrengungen, wenn nicht gar zumindest kurzfristig, unmöglich sein wird. In Grünstadt, der Stadt in der ich lebe, gibt es kein „Ladegleis“ mehr. In Schramberg, der Stadt in der aufgewachsen bin, gibt es schon seit Jahrzehnten keine Eisenbahn mehr, auch wenn es seit kurzem wieder Pläne zur Reaktivierung der Bahnstrecke Schiltach – Schramberg gibt. Das sind hier nur ein paar wenige „Einzelbeispiele“, aber das gilt im Grunde für ganz Deutschland.
Der Krieg in der Ukraine, der Überfall auf die Ukraine, hat natürlich das Schreiben des Buchkapitels am vergangenen Wochenende auch begleitet. Als wir meinen Onkel Ewald im März 2010 beerdigten, hätte ich mir nicht vorstellen können, dass in Europa wieder „Städte im Bombenhagel“ untergehen würden, wie einst Guernica, Warschau, Coventry, London, Hamburg, Dresden, Pforzheim etc. oder wie Ulm und Friedrichshafen, – von Saulgau aus konnte man im zweiten Weltkrieg den Flammenschein der Bombennächte in Ulm und Friedrichshafen sehen – wie ich im Buchkapitelmanuskript berichte. Hingegen war mir schon vor einigen Wochen klar, dass Putin, man kann das hier in diesem Blog nachlesen, die Ukraine angreifen würde[5].
Anbei in Kursiv ein paar kurze Auszüge aus dem eingereichten Buchkapitelmanuskript. Lektoriert und redigiert, wird sich die Endversion des Buchkapitels, bestimmt vom eingereichten Manuskript unterscheiden.
„An einem kalten aber sonnigen Frühlingstag im März 2010 habe ich zum letzten Tag das Haus in der Karlsstraße gesehen. Ich war mit dem Zug zur Beerdigung meines Onkels Ewald nach Saulgau gekommen. Von Mannheim, über Stuttgart, Ulm, Aulendorf – Aulendorf – „Zentrum der Welt“ für meinen Vater, nach Saulgau. Habe sogar aus dem in den Saulgauer Bahnhof einfahrenden Zug Bilder gemacht. Saulgau hießt ja inzwischen Bad Saulgau. Erinnerte mich daran, wie der Opa mit mir an der Hand die Karlsstraße kurz nach vier nachmittags querte um mit mir die Zugeinfahrt des „Eilzug“ nach München, des Kleberexpress anzuschauen…..
Ich erinnerte mich auch daran, wie wir in unserem grauen VW 1600 Variant durchs Donautal von Schramberg nach Saulgau kurvten, der Vater vor jedem Tunnel hupte, und er uns die Geschichte von Schloss Werenwag und Burg Wildenstein und die des Kloster Beuron erzählte. Und er uns den Soldatenfriedhof zwischen Fridingen und Beuron zeigte, dort wo österreichischeSoldaten aus den napoeleonischen Befreiungskriegen begraben sind. Einer der ältesten deutschen Soldatenfriedhöfe, über den es bisher nicht einmal einen Wikipediaartikel gibt. Von diesem Friedhof, vom „Rundtempel“ hat man einen wunderbaren Blick aufs Donautal und die Klosteranlagen von Beuron.
Ich habe den ersten Entwurf dieses Textes am Wochenende 5/6. März 2022 verfasst. Ich hätte mir als Kind und vor allem als Jugendlicher nie träumen lassen, das man in Europa wieder Städte brennen sehen würde, wie einst Ulm, Friedrichshafen – die man nachts wenn die Fliegerbomben fielen von Saulgau aus brennen sah. Jetzt, wenn ich diese Zeilen schreibe, brennen Charkiw, Mariupol und Kiew. Und die Kinderlähmung, bei uns in Europa inzwischen eigentlich eine vergessene Krankheit, von der ich hier in diesem Erinnerungstext weiter oben berichtete, ist als stetige Begleiterin des Krieges, auch wieder in der Ukraine aufgetaucht. Am Donnerstag den 24 Februar überfiel die Truppen der neuen Zaren „Putin“ die Ukraine[6].
Als Kind in der Karlstrasse in Saulgau erschien mir der Krieg durch die Erzählungen der Neffs und Schramms so nah und gleichzeitig so unendlich fern“.
Auszug aus: „Der Schramm, der Bahnhof und der Krieg – Kindheitserinnerungen an Tischgespräche in der Karlstraße in Saulgau“ , Buchkapitelmanuskript für „Scheck, C., Gelder, M. (2022): „Aus dem Grau des Krieges – Geschichte hinter der Geschichte. Buchprojekt. Stadtarchiv Saulgau“
Die Bilder, die ich hier in diesen Blogbeitrag eingestellt habe, sind bis auf eine Ausnahme von mir am 17.3.2010 auf der Zugfahrt nach Saulgau bzw. der Rückfahrt nach Mannheim aufgenommen worden. Das Bild mit dem „historischen Möbelwagen“ der Firma Schramm vor der evangelischen Kirche in der Karlstraße stammt aus dem Familienbesitz. Es wird wohl in der Zwischenkriegszeit, also zwischen erstem und zweitem Weltkrieg aufgenommen sein. Weiterhin verwende ich mit freundlicher Genehmigung von Conny Scheck und Ursula Werner den Buchcoverentwurf für das Buchprojekt „Aus dem Grau des Krieges – Geschichte hinter der Geschichte“. Unabhängig davon, dass ich dazu einen Beitrag liefere, halte ich das für ein sehr wichtiges Projekt, denn es geht zu viel an historischem Wissen verloren, wenn wir nicht gegensteuern. Ich wünschte mir auch in dieser Hinsicht ein solches Buch für die Stadt in der ich lebe. Aber die Stadt Grünstadt hat ja nicht mal einen hauptamtlichen Stadtarchivar, wie beispielweise die Große Kreisstadt Schramberg (und so viele andere Städte in Baden-Württemberg) in der ich aufgewachsen bin.
Abschließen möchte ich mit einer Erinnerung an eine Sprache, an Ausdrücke die schon fast aus dem Sprachgebrauch entfallen sind, – „s’pressiert, Trottoir, sapperlot – und den berühmten „Heilandzack“ – und auch des „Seggele“ – und mir beim Verfassen des Buchkapitelmanuskript immer wieder eingefallen sind[7]. Man konnte diese Worte sowohl in Saulgau als auch in Schramberg wo ich aufgewachsen bin, ganz alltäglich in den 1960 und 1970 Jahren, ganz einfach „uf dr Gass“ hören!
Fischer, Monika (2022): Zeitzeugen erzählen ihre Erinnerungen. Das Buchprojekt von Conny Scheck nimmt Gestalt an. Schwäbische Zeitung Bad Saulgau, Montag 14 Februar 2022.
Neff, C. (2022): Der Schramm, der Bahnhof und der Krieg – Kindheitserinnerungen an Tischgespräche in der Karlstraße in Saulgau. In: Scheck, C.; Gelder, M. (2022) „Aus dem Grau des Krieges – Geschichte hinter der Geschichte“, Buchkapitelmanuskript, 12 Seiten ohne Abbildungen. Stadtarchiv Saulgau, unveröffentlicht.
Störk, C., Gelder, M. (2019): „150 Jahre Bahnanschluss Saulgau 1869-2019-Wissenswertes aus dem Stadtarchiv. In: Stadtjournal – Amtliches Mitteilungsblatt der Stadt Bad Saulgau, Nr. 30, Donnerstag 25 Juli 2019, S. 4-5.
P.S. (14.03.2022): Von Herrn Dr. Edwin Ernst Weber wurde ich darauf hingewiesen, dass es sich bei den Soldaten aus den Napoleonischen Befreiungskriegen im Soldatenfriedhof Beuron um österreichische Soldaten handelt. Ich habe das korrigiert, da ich von russischen Soldaten geschrieben hatte!
[1] Mehr zum Buchprojekt in Fischer, Monika (2022): Zeitzeugen erzählen ihre Erinnerungen. Das Buchprojekt von Conny Scheck nimmt Gestalt an. Schwäbische Zeitung Bad Saulgau, Montag 14 Februar 2022.
[3] In meinen Kindheitstagen hieß Bad Saulgau ja auch ganz einfach „Saulgau“ – das Thermalbad gab es noch nicht – deshalb verwende ich hier auch einfach den Namen Saulgau.
[4] Zur Geschichte des Saulgauer Bahnhofs siehe auch Störk, C., Gelder, M. (2019): „150 Jahre Bahnanschluss Saulgau 1869-2019-Wissenswertes aus dem Stadtarchiv. In: Stadtjournal – Amtliches Mitteilungsblatt der Stadt Bad Saulgau, Nr. 30, Donnerstag 25 Juli 2019, S. 4-5.
Nachfolgenden Text habe ich am 3.6.2021 für den achtzigsten Geburtstag von Birthe Geitmann[1] verfasst. Der Text ist Bestandteil eines Geburtstagsbuches welches die Kinder von Birthe und Roland ihrer Mutter zum achtzigsten Geburtstag geschenkt haben.
Mein Textbeitrag für dieses Geburtstagsbuch ist dieser persönliche Rückblick auf die 1970 er Jahre in Schramberg. Ich habe diesen Text sozusagen in einem „Atemzug“ an Fronleichnam 2021 heruntergeschrieben. Ich habe bei der Familie Geitmann zu Anfang des Jahres 2022 nachgefragt, ob ich den Text auch in meinem Paysagesblog veröffentlich dürfte. Diese Genehmigung liegt inzwischen vor.
Im Text selbst habe ich ein paar kleinere redaktionelle Änderungen vorgenommen. Davon abgesehen, entsprechen Text und die Bilder im Wesentlichen dem im Juni 2021 verfassten Original.
Was mich dazu bewog diesen doch sehr persönlichen und auch subjektiven Text, der gar nicht für eine größere Öffentlichkeit bestimmt war, hier in meinem Blog zu veröffentlichen?
Gute Frage, dies sich nicht so einfach beantworten lässt.
Vielleicht war es ja die Diskussionen um die Wiedereröffnung der Bahnstrecke Schiltach – Schramberg, die mich dazu bewogen haben. Denn die im Text erwähnte Rhododendronblüte im Stadtpark Schramberg war ja der Grund für die letzten Personenzüge die Schramberg erreichten, – Sonderzüge zur Rhododendronblüte.
Es war vielleicht auch die Lektüre des Textes „Nachhaltigkeit und Geographie – Eine autobiographische Notiz[2]“ und hier das Unterkapitel „Entfremdung“– meines Kollegen Hans-Jürgen Böhmer im Oktober 2021, über die Entwicklung des Faches, welches ich studierte, – und in dem auch jetzt noch zuhause bin. Ja, so wie Hans Jürgen Böhmer habe ich auch das Gefühl, dass sich Geographie, Landschaftsökologie, Feldökologie und Geobotanik immer mehr vom „Gelände“ entfernen. „Feldökologen“ alten Schlages, wie ich auch selbst zweifelsohne einer bin, scheinen eine „aussterbende Art“ zu sein[3], oder wie ich es einmal vor Jahren in einem Interview äußerte, ein „Dinosaurier im deutschen Universitätsbetrieb[4]“. Landschaften verändern sich und die Wissenschaft nimmt es oftmals immer weniger wahr.
Der nachfolgende Text entstand ja auch nach einem Geländeaufenthalt in der Raumschaft Schramberg im Schwarzwald im Juni 2021. Im gewissen Sinn auch eine persönliche geographische Rückblende auf die Landschaften in Schramberg und der Raumschaft Schramberg in den 1970ern, frühen 1980 er.
Christophe Neff, Grünstadt den 30.01.2022
Wie einst Maria Chapdelaine in Péribonka: Erinnerungen an Birthe Geitmann’s Zeit im Lärchenweg in Schramberg – Sulgen[5]
Von Christophe Neff[6] (einem ehemaligen Lärchenwegler)[7]!
Blick auf die Waldbrandfläche Schiltach-Kirchberg. Zustand am 01.06.2021. Waldbrand vom August 2018. Man beachte die blühenden Besenginster.
Die email von „Didi[8]“ erreichte mich wohl gerade auf der Waldbrandfläche „Kirchberg“ in Schiltach. Bemerkt hatte ich es aber erst später, als ich Mittagspause auf dem Fohrenbühl machte. Im Kirchberg kletterte ich mit Studierenden in der Waldbrandfläche vom Waldbrand 2018 herum, weil ich dort für meine letzten Jahre am KIT „Dauerbeobachtungsflächen“ einrichten wollte. Dauerbeobachtungsflächen zur Beobachtung – oder auf „Neudeutsch“ -Monitoring der Vegetationsdynamik dieser Waldbrandfläche. Später kam noch der Förster Holger Wöhrle[9] vorbei und wir unterhielten uns darüber, ob ich mit Mitte/Ende Sechzig überhaupt noch in der Lage wäre auf allen vieren zu den „Dauerbeobachtungsflächen“ hinaufzuklettern. Die Beobachtungsflächen sollten einerseits möglich repräsentativ sein, aber andrerseits auch für nachfolgende „Studierendengenerationen“ und „Wissenschaftler“ wieder auffindbar und ohne „Kletterei“ erreichbar sein. Gar nicht so einfach in einem Steilhang!
Der Verfasser in der Waldbrandfläche Schiltach – Kirchberg bei einer Arbeitspause, 01.06.2021
Später bin ich dann noch nach Schramberg gefahren um ein paar Fotos von der Rhododendronblüte im Stadtpark, der jetzt Park der Zeiten heißt, zu machen. Die „Rhododendronblüte“ im Schramberger Stadtpark, – das war für mich als Kind das Zeichen, dass der Sommer naht, – und die dunkle graue Winterzeit nun endlich zu Ende war. Ja früher gab es ja sogar Sonderzugfahrten zur Rhododendronblüte im Schramberger Stadtpark, – so ein bemerkenswertes Ereignis war das noch Anfang der 1970er Jahre[10]. Ein richtiges Frühjahr, wie man es in der Pfalz kennt, das gab es ja in Schramberg in den 197ern in diesem Sinne gar nicht. Es war ewig Winter, – und dann sozusagen fast schlagartig kurz nach der Rhododendronblüte Sommer und die Zeit der Gewitter und Unwetter[11].
Rhododendronblüte im Stadtpark Schramberg, 01.06.2021
Anschließend bin ich dann hoch auf den Fohrenbühl zur großen Weidbuche, um dort Mittagspause zu machen – und dort bemerkte ich die mail von Didi respektive Anja. Hatte ich mich noch vorher auf der Kirchberg Brandfläche darüber unterhalten, ob ich mit Mitte sechzig, in nicht einmal zehn Jahre noch in der Lage wäre meine Geländearbeiten im Schwarzwald und vor allem auf dem Capelinhos auf den Azoren durchzuführen[12], – so warf mich das Lesen dieser email viele Jahrzehnte zurück in unser Wohnzimmer in den Lärchenweg.
Wahlkampfzeiten ! Es muss wohl 1973 oder 74 gewesen sein – und ab und zu wohnte der „Roland“ bei uns im Lärchenweg – und manchmal kam an den Wochenenden die „Birthe“ auch bei uns vorbei – und spielte auch mit uns, den Neff Kindern. Daran kann ich mich noch erinnern. Eine junge, etwas schüchterne sehr sehr blonde Frau. Ja und dann geschah das „Ungeheuerliche“ – der „Roland“ hatte es tatsächlich geschafft die Wahl zu gewinnen, das schwarze Schramberg den „Schwarzen“ zu entreißen. Ungeheuerlich weil man in diesem Teil des Schwarzwaldes wie ich früher oft im Scherz sagte „schwarz geboren, schwarz gelebt, und schwarz gestorben“ und die „CDU Herrschaft“ quasi ein inhärenter Landschaftsbestandteil der Raumschaft Schramberg war. Nicht nur in der Raumschaft Schramberg, – der ganze Südweststaat war fest in CDU Hand, – der Ministerpräsident hieß Hans Filbinger – und ein Ministerpräsident der nicht von der CDU gestellt wurde – erschien undenkbar – und von den Grünen sprach damals niemand, – denn die gab es noch nicht! Der Südweststaat, das war der CDU Staat in Reinform, politische Ämter wurde geradezu „weiter vererbt“. Ja und nach gewonnener Wahl zogen die Geitmann’s dann auch in den Lärchenweg, – sie wohnten ein paar hundert Meter weiter östlich von uns, d.h. kurz vor dem Beginn Atriumhäusersiedlung im Lärchenweg[13].
Roland hat in meiner Erinnerung viel in Schramberg bewegt, aber die „Schwarzen“ haben es ihm nicht verziehen, dass er ihnen die „Wahl geraubt hatte“. Die Schramberger Jahre, das müssen soweit meine Erinnerung, auch sehr harte Jahre für Roland und Birthe gewesen sein. Leserbriefschlachten, Verleumdungen, persönliche Angriffe gegen die Familie, – diese unrühmliche Phalanx gegen die Geitmanns wurden vom Trommelfeuer des Chefredakteur der Lokalausgabe der Schwäbischen Zeitung Julius Viel angeführt. Viele Jahre später stellte sich heraus, dass Viel ein Kriegsverbrecher war, – und er wurde im Ravensburger Kriegsverbrecherprozess zu einer langen Haftstrafe verurteilt. In meiner Erinnerung führten Viel und seine Weggefährten einen regelrechten Kreuzzug gegen Roland und seine Familie.
Das ist natürlich alles schon sehr sehr lange her, – und wahrscheinlich schon längst vergessen. Aber mir hat sich das eingeprägt, weil ich das Ganze als sehr verletzend für Roland und Birthe wahrgenommen habe. Ich habe mich auch damals immer gefragt wie die beiden es schaffen, – diese „bleierne, aggressive ja fast feindliche Stimmung“ von ihren Kindern fernzuhalten. Irgendwann stand dann die Wiederwahl an, – aber das war nicht mehr zu gewinnen – so ist es dann auch gekommen, – die Schramberger holten sich den Bernd Reichert in den Schwarzwald aber mit dem wurden sie dann erst recht nicht glücklich. Vielen Schramberger wurde eigentlich erst unter „Bernd Reicherts“ Regentschaft klar was, sie an Roland Geitmann hatten, aber da war es schon zu spät. Und irgendwann waren die Geitmanns dann auch weg aus dem Lärchenweg und sind nach Kehl gezogen.
Abgesehen vom gesellschaftlichen Umfeld, – war das Schramberg der 1970er auch eine Welt mit wenig Farben. „Keine Welt ohne Farben“, wie es der Kinderbuchautor Eric Carle einmal beschrieben hat[14], – aber zumindest eine Welt mit wenig Farben. Ein langer oft grauer Winter, – kein nennenswerter Frühling, – in den dunklen Tannenwälder musste man die Farben schon suchen. Farbenfroh waren da vor allem die schon erwähnte Rhododendronblüte im Stadtpark, fast zeitgleich blüht der Besenginster, – und taucht hier und da die Weidfelder in leuchtendes Gelb. Diese gelben Farbtupfer in der Schwarzwaldlandschaft waren ein beliebtes Motiv des Schwarzwaldmalers Wilhelm Kimmich, deshalb wurden ja die gelb blühenden „Besenginsterweidfelder“ zwischen Windkapf, Fohrenbühl und Moosenmättle auch gern als „Kimmichginster“ bezeichnet. Ja und wenn man genau in die Wiesen schaute, – sich an der Blütenfarben orientierte, dann gab es auch hier und da interessante Farbspiele – ich kann mich noch an Trollblumen, Arnika, Wiesenbocksbart und Wiesenschaumkraut erinnern – die man in den Wiesen in den 1970er rund um Schramberg noch antreffen konnte, – die man sehen konnte wenn man „sehend war“. Ich schreibe sehend, denn ich bin immer wieder erstaunt, wie wenige Studierende bei meinen „feldökologischen Exkursion“ sehen können. Farbnuancen in einer Blumenwiese sehen, – und dann mit dem „Schmeil-Fitschen“ die blühenden Pflanzen bestimmten – das scheint doch eine aussterbende Kunst zu werden. Aber vielleicht braucht man das als angehender Feldökologe unabhängig ob man nun Geographie, Geoökologie oder Biologie studiert auch nicht mehr. Vielleicht macht das auch irgendwann alles „Plantnet“, wer weiß[15]? Die Hoffnungen, die Pflanzenidentifikation im Feld per „Barcoding“ durchzuführen, haben sich jedenfalls bisher nicht erfüllt, – man wird zumindest in den nächsten Jahren wohl immer noch mit einer wie auch immer gearteten Feld & Exkursionsflora im Gelände arbeiten müssen.
Hat Birthe Geitmann das Farbenspiel der Blumenwiesen rund um Schramberg auch erkannt, vielleicht sogar gemalt ? Denn in meiner Erinnerung hat sie ja auch gemalt. Aber vielleicht täuscht mich die Erinnerung auch. Die Blumenwiesen rund um Schramberg sind nicht verschwunden, – nur Trollblumen und Arnika gibt es nicht mehr – aber ansonsten gibt es sie noch diese Blumenwiesen aus meinen Kindheitstagen. Ich habe diese „Blumenwiesen“ als ich die email von Didi las noch auf dem Fohrenbühl gesehen, ja regelrecht „gerochen“ – denn hier und da wurde ja schon „Heu gemacht“.
In der Erinnerung waren die 1970er Jahre in Schramberg doch schon eine sehr raue Welt. Ein langer, oft auch sehr schneereicher (und oft auch sonnenreicher) Winter, ein fast nicht vorhandenes Frühjahr – ein kurzes Sommer, ein etwas längerer Herbst, – mit den „Kilbesängern“ erstarrten die Wiesen im weißen Rauhreif, – und der erste Schnee war nicht mehr fern. Das war der Lauf der Jahreszeiten wie ich ihn als Kind und Jugendlicher im Lärchenweg wahrnahm, – und es war auch die Zeit in der die Geitmanns im Lärchenweg wohnten.
Deshalb musste ich, als die email von Didi oben auf dem Fohrenbühl las, an Maria Chapdelaine in Péribonka denken. Birthe Geitmann, viel zu Zart für diese raue Schramberg Welt, sucht ihren Weg durch die „Schramberger Schneewinter[16]“ wie Maria Chapdelaine im Titelbild von Gilbert Raffin auf meiner Taschenbuchausgabe von „Maria Chapdelaine“[17]. Als Birthe nach Schramberg kam war sie ja noch eine junge Frau Anfang dreißig, aber mir kam sie damals und auch jetzt in der Erinnerung doch viel viel jünger vor, und vor allem so zart und verletzlich!
Für Birthe Geitmann zum 80 Geburtstag auf Anregung von Anja Geitmann am 1 Juni 2021 auf dem Fohrenbühl aus der Erinnerung gehoben, niedergeschrieben an Fronleichnam (03.06.2021) in Grünstadt!
Buchcover der Taschenbuchausgabe von Hémon, Louis (1954): Maria Chapdelaine, récit du Canada français. Paris (Grasset, le livre de Poche).
Christophe Neff, Grünstadt den 03.06.2021
[1] Birthe Geitmann, in Hamburg geboren, wohnhaft in Kehl ist die Witwe des ehemaligen Schramberger Oberbürgermeisters Dr. Roland Geitmann. In dieser Zeit als Roland Geitmann Oberbürgermeister von Schramberg war, wohnten die Familie Geitmann im Lärchenweg auf dem Sulgen, – so wie der Verfasser dieser Zeilen.
[2] Böhmer, Hans-Jürgen (2021): Nachhaltigkeit und Geographie – Eine autobiographische Notiz. In: Dickel, Mirka; Böhmer, Hans-Jürgen (Hrsg): Die Verantwortung der Geographie : Orientierungen für eine reflexive Forschung. Bielefeld, pp. 173- 188.
[5] Für Birthe Geitmann zum 80 Geburtstag auf Anregung von Anja Geitmann am 1 Juni 2021 auf dem Fohrenbühl aus der Erinnerung gehoben, niedergeschrieben an Fronleichnam (03.06.2021) in Grünstadt!
[6] Geograph, Wochendblogger auf „Paysages“, jetzt in Grünstadt in der Unterhaardt wohnhaft, arbeitet als Wissenschaftler am KIT in Karlsruhe.
[8] Klaus-Dieter Ströhle, – auch einer aus dem Lärchenweg. Wir sind sozusagen Tür an Tür zusammen im Lärchenweg aufgewachsen – und haben trotz großer „geographischer“ Distanz immer noch Kontakt.
[9] Holger Wöhrle hat so wie ich selbst seine Schulzeit auf „Gymi“ in Schramberg, also dem Gymnasium Schramberg verbracht