Blognotice 26.03.2022: Vue sur la crise sismovolcanique de São Jorge/ View on the seismovolcanic crisis of São Jorge

Capture d’écran/Screenshot de l’ Instituto de Investigação em Vulcanologia e Avaliação de Riscos  –  Crise Sismovulcânica de São Jorge,  Activités sismiques sur Sao Jorge 26.03.2022,
© Instituto de Investigação em Vulcanologia e Avaliação de Riscos, Centro de Informação e Vigilância Sismovulcânica dos Açores

Au milieu de l’Atlantique sur la petite île de São Jorge de l’archipel des Açores une crise sismovolcanique (Crise Sismovulcânica de São Jorge en portugais) est actuellement en cours. Je suis cette crise depuis Grünstadt sur les pages web  de l’ Instituto de Investigação em Vulcanologia e Avaliação de Riscos du gouvernement des Açores. Il y une page dénommée « Crise Sismovulcânica de São Jorge » avec une carte qui montre l’activité sismique sur île de São Jorge.  Le niveau d’alarme à l’heure où j’écris ces lignes est à V4. Cela veut dire que d’après l’échelle d’alarme en vigueur sur l’archipel des Açores on se situe en phase prééruptive volcanique[1].  Je ne suis ni géologue, ni vulcanologue, – mais un simple géographe-géobotaniste de terrain, mais je pense que la probabilité d’une éruption volcanique sur l’île de São Jorge semble actuellement très élevée. Géographe-géobotaniste, que je suis, je fais des recherches géobotaniques depuis plus de vingt ans sur une des îles voisines à peine une vingtaine de kilomètre de vols d’oiseaux de São Jorge sur l’île de Faial. J’étudie la végétation pionnière sur le volcan du Capelinhos, la dynamique végétale sur champs de cendres de Capelo[2]. Le Capelinhos est ce volcan, qui sortit des vagues de l’atlantique en Septembre 1957, à quelques centaines de mètres devant la partie occidentale de île de Faial. La dernière éruption sur ile de  São Jorge fut l’éruption du « Vulcão da Urzelina » en 1808. Donc 214 années après cette dernière éruption volcanique sur l’ile de São Jorge on pourrait voire réapparaitre des coulées de laves à São Jorge. D’ailleurs São Jorge est une des rares îles des Açores  que je ne connais pas. Je n’y ai jamais mis le pied. C’est aussi, d’après mes infos le seul endroit en Europe où on trouve des plantations de Café. J’espère que les autorités açoriennes ont pris toutes les mesures nécessaires pour protéger la population de São Jorge !

In the middle of the Atlantic Ocean on the small island of São Jorge in the Azores archipelago a seismovolcanic crisis (Crise Sismovulcânica de São Jorge in Portuguese) is currently underway. I follow this crisis from Grünstadt on the web pages of the Instituto de Investigação em Vulcanologia e Avaliação de Riscos of the government of the Azores. There is a page called „Crise Sismovulcânica de São Jorge“ with a map that shows the seismic activity  on the island of São Jorge.  The alarm level at the time of writing is V4. This means that according to the alarm scale in force in the Azores archipelago we are in the pre-eruptive volcanic phase[3].  I am not a geologist, nor a vulcanologist, but simply a geographer & fieldbotanist, but I think that the probability of a volcanic eruption on the island of São Jorge seems to be very high. As a fieldecologist, I have been doing geobotanical research for more than twenty years on one of the neighboring islands, only twenty kilometers from São Jorge on the island of Faial. I study the pioneer vegetation on the volcano of Capelinhos, the vegetation dynamics on ash fields of Capelo[4] . The Capelinhos is the volcano, which emerged from the Atlantic waves in September 1957, a few hundred meters in front of the western part of Faial island. The last eruption on the island of São Jorge was the eruption of “Vulcão da Urzelina” in 1808. So 214 years after this last volcanic eruption on the island of São Jorge we could see lava flows reappear in São Jorge. By the way, São Jorge is one of the few islands of the Azores that I don’t know. I have never set foot there. According to my information, it is the only place in Europe where you can find coffee plantations. I hope that the Azorean authorities have taken all the necessary measures to protect the population of São Jorge!

Capture d’écran/Screenshot de l’ Instituto de Investigação em Vulcanologia e Avaliação de Riscos  –  Crise Sismovulcânica de São Jorge,  Activités sismiques sur Sao Jorge 26.03.2022

Christophe Neff,  Grünstadt 26.03.2022


[1] Voir ici (en portugais) : Escala de alertas cientificos a carcaterizacao do estado de actividade sismovulcanica na regiao dos Açores.

[2] Voir: Neff, C. : Observations de la dynamique végétale sur le Volcan des Capelinhos (Île de Faial, Açores, Portugal). Finisterra, 56(117), pp.107- 126 . doi.org/10.18055/Finis18523

[3] See (in Portugese) : Escala de alertas cientificos a carcaterizacao do estado de actividade sismovulcanica na regiao dos Açores.

[4] See: Neff, C. : Observations de la dynamique végétale sur le Volcan des Capelinhos (Île de Faial, Açores, Portugal). Finisterra, 56(117), pp.107- 126 . doi.org/10.18055/Finis18523

Blognotice 22.03.2022: encore l’angoisse de l’Aube

L’aube à Grünstadt 22.03.2022, © Christophe Neff 22.03.2022

L’angoisse de l’Aube, depuis le début de cette guerre en Ukraine, qui entre dans sa quatrième semaine. Le matin vingt-quatre février 2022, c’était un jeudi, les troupes du tsar Poutine attaquaient l’Ukraine. Depuis, la mort et la désolation règnent sur Kiew, Odessa, Kharkiv et surtout Marioupol. Et Poutine semble avoir décidé que Marioupol devrait partager le sort de Grozny et d’Alep !  L’angoisse de l’aube, – les matins quand je me lève je pense aux villes et paysages ukrainiens, – aux cris de blessés sous les décombres après les bombardements russes – et je fais de photos des premiers rayons de soleil sur Grünstadt, sur la plaine du Rhin qui s’étend entre le Odenwald et le Pfälzerwald[1]. Depuis le début de l’invasion russe j’ai pris une photo de presque chaque « Aube » s’étendant sur les toits de Grünstadt.

Je constate que le Tsar Poutine n’a pas encore totalement réussi la « Gleichschaltung »  de la société civile russe. Je pense au geste héroïque de Marina Ovsiannikova, qui en brandissant lors du journal télévisé du soir Vremia, une pancarte « No War, ne croyez pas à la propagande, on vous ment ici. Russians against war » pour manifester son opposition à la guerre en Ukraine – et montrant ainsi au Monde entier que la société civile russe n’est pas encore totalement assommé par la férule de Monsieur Poutine ! Marina Ovsiannikova n’est pas la seule – des centaines, des milliers de russes, qui osent de dire non à la guerre, qui vont faire le chemin silencieux vers les prisons, les «  Lagers », des autres qui essayent de fuir chez nous vers la liberté! Je retiens aussi l’interview de Wladislaw Inosemzew dans le spiegel qui compare Poutine à Mussolini [2]!

Graffiti montrant Salgueiro Maia à Lisbonne, source wikipedia.commons

Parfois je pense aussi à Salgueiro Maia, ce capitaine qui avec ces frères d’armes fut tombé la   dictature salazariste pendant la Révolution des Œillets en avril 1974. De jeunes officiers portugais que ne voulaient plus combattre dans les guerres coloniales atroces que le Portugal menait en Afrique ! Car dans un certain sens la guerre que les troupes du Tsar Poutine mènent en Ukraine, est aussi une guerre coloniale ! Parfois je me mets à rêver en espérant, que des jeunes capitaines de l’armée russe, aient le courage de Salgueiro Maia et de ces jeunes officiers portugais de la Révolution des Œillets, pour mettre fin à cette guerre néocoloniale que l’empire russe mènent en Ukraine ! Parfois aussi comme je l’ai écrit dans trois de mes derniers billets publiés en allemand, – j’espère tous simplement que l’Europe[3], – et spécialement l’Allemagne, car l’Allemagne est le pays où je vis et où je paie mes impôts cesse enfin d’importer du pétrole russe[4] !

Le soleil printanier a pris possession de l’Unterhaardt, les amandiers et les abricotiers sont en fleur. Le printemps débute ici, je relis Romain Gary, quelques lignes de la Promesse de l’aube

« Il y a aussi Filoche, le dieu de la petitesse, des préjugés, du mépris, de la haine- penché hors de sa loge de concierge, à l’entrée du monde habité, en train de crier « Sale Américain, sale Arabe, sale Juif, sale Russe, sale Chinois, sale Nègre»- c’est un merveilleux organisateur de mouvements de masses, de guerres, de lynchages, de persécutions, habile dialecticien, père de toutes les formations idéologiques, grand inquisiteur et amateur de guerres saintes, malgré son poil galeux, sa tête d’hyène et ses petites pattes tordues, c’est un des dieux les plus puissants et les plus écoutés, que l’on trouve toujours dans tous les camps, un des plus zélés gardiens de notre terre, et qui nous en dispute la possession avec le plus de ruse et le plus d’habileté[5] 

Le printemps est arrivé dans la Unterhaardt, – l’Ukraine pleure ses morts, et se prépare encore à tenir une journée de combat de plus ! J’aimerais tant voir des « Capitães de Abril »[6] russes finir la guerre sanglant coloniale que l’armée russe mène en Ukraine ! La dernière fois que des officiers russes osent de se opposer au « pouvoir », fut d’ailleurs  « Insurrection décabriste »  en décembre 1825 !

 On peut toujours rêver des jours meilleurs au début du printemps !

Bibliographie :

Gary, Romain  (2018) : la promesse de l’aube. Folio/Éditions Gallimard, Paris, 2018, ISBN 978-2-07-036373-5

Photos :

La photo de la graffiti montrant Salgueiro Maia provient de de wikimedia commons, source originale : https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Salgueiro_Maia_graffiti.jpg

La Photos montre l’aube à Grünstadt le mardi 22.03.2022, © Christophe Neff 22.03.2022

Christophe Neff, Grünstadt le mardi 22.03.2022


[1] Comme par exemple la ville de Mykolaïv, voir le reportage  de Emmanuel Grynszpan du mardi 22.03.2022 : « Dis aux autres que désormais on tirera sans sommation » : à Mykolaïv, la vie sous la menace des armes russes »

[2]„ »Putin ähnelt Mussolini« – Der russische Ökonom und Politologe Wladislaw Inosemzew hält den Kremlchef für einen faschistischen Herrscher. Der Krieg könne nur beendet werden, indem der Westen die Moskauer Führung spaltet. Wie soll das gelingen?. Interview  Ann-Dorit Boy 20.03.2022.

[3] Voir aussi „Öl und Gas aus Russland Warum ein Embargo Putins Krieg beenden könnte. Ein Gastbeitrag von Sergej Gurijew und Oleg Itskhoki“ dans Spiegelonline du 22.03.2022

[4] Voir „Blognotiz 13.03.2022: Erinnerungen an eine Bahnreise nach Saulgau im März 2010“ et „Blognotiz zur Veranstaltung des Literaturhauses Stuttgart – Ukraine im Krieg“ et enfin „Blognotiz 20.03.2022: Notizen zur aktuellen Linkreparatur in Paysages“.

[5] Citation de Romain Gary „la promesse de l’aube », p.19 de version poche, folio, Paris, 2018, ISBN 978-2-07-036373-5

[6] « Capitães de Abril » est aussi un film franco-portugais de Maria de Medeiros retrace la Révolution des Œillets.

Blognotiz 20.03.2022: Notizen zur aktuellen Linkreparatur in Paysages

Den verlorenen Links und Bilder von paysages habe ich ja schon zu Anfang dieses Jahres einen französischsprachigen Beitrag namens „Blognotice 11.01.2022 : les liens perdus du blog paysages“ gewidmet. Die Umstellung von den „Blogs abonnées du Monde.fr“ auf ein bei WordPress.com gehostetes, werbefreies Blog, verlief leider nicht so problemlos wie ich mir das erhofft hatte[1], [2]. Eine Vielzahl von Links und Bildern ging mit dieser Umstellung verloren. Immer mal wieder mache ich mich daran, die Links und die Bilder von einzelnen alten Beiträgen aus der Zeit als „Paysages“ noch ein Abonnentenblog bei le Monde.fr.  war zu restaurieren. So begegnete mir heute Morgen beim Reparieren der Links des Beitrag „Blognotiz 18.02.2018: Rückblick auf das Paysagesblog im Jahr 2017“ der Artikel „Blognotiz 08.02.2015: Rückblick auf das Paysagesblog im Jahr 2014“. Im Februar 2015 schrieb ich u.a. anderem folgende Zeilen „Ich gehe davon aus, dass „Monsieur Poutine“ versuchen wird das alte zaristische imperiale Russland in Grenzen von 1914 wiederherzustellen. Oder wie der französische Geograph Michel Foucher (2014) es in einem Interview + Karte im Le 1 darstellte, Rußland in den Grenzen des „Patriarcat de Moscou et de toute la Russie“ d.h. dem Einfluß der Russisch-Orthodoxe Kirche, wieder aufleben zu lassen. Ich mache mir da keinerlei Illusionen

Im Gegensatz zur in Deutschland veröffentlichen Meinung war ich deshalb auch nicht so überrascht über den Überfall der russischen Truppen auf die Ukraine. Ich habe das an anderer Stelle ja schon geschrieben. Was mich hingegen schon überrascht war die Blindheit der Expertenmeinungen, der Sicherheitsexperten, der Russlandexperten etc. Befanden sich diese etwa jahrelang in einer Form von intellektuellem Tiefschlaf? 

Diese fast schon „akademische Rückschau“ hilft der Ukraine jetzt natürlich wenig bis nichts. Aber diese Expertenblindheit gegen Putin und seiner aggressiven Politik sollte doch irgendwann einer tiefergehenden zeitgeschichtlichen wissenschaftlichen Analyse unterzogen werden. Denn seine Absichten hat er eigentlich nie verborgen!

Helfen würde der Ukraine jedoch bestimmt wenn wir möglichst rasch auf russische Ölimporte verzichten würden. Ich weiß, dass das vor allem für Deutschland, nicht einfach sein wird. Ich habe das u.a. in meine letzten beiden Blogbeiträgen ja schon thematisiert[3].

Auf die Frage, die ich mir ja schon im letzten Blogbeitrag stellte  -„ wie man der Ukraine helfen kann, ohne in einen dritten Weltkrieg zu rutschen“ gibt es wie gesagt keine einfachen Antworten! Aber ein schneller Verzicht auf russische Ölimporte könnte der zentrale Baustein für solch eine Antwort sein!

Blick auf Grünstadt, © Christophe Neff 20.03.2022

Photo: © Christophe Neff 20.03.2022

Christophe Neff, Grünstadt 20.03.2022


[1] Siehe u.a. „La fin du blog paysages sur les blogs LeMonde.fr – Das Ende des Blog « paysages » auf den Blogs von Le Monde.fr“ und „Nouveau départ pour le blog paysages “ sowie «  Paysages – douzième année d’existence sur la toile donc déjà deux ans sur wordpress.com (billet trilingues français, allemand, anglais) »

[2] Natürlich ist ein werbefreier Blog auf der Hostingplattform WordPress.com auch eine gewisse Form von „Selfpublishing“! Man generiert keine Werbeeinnahmen, sondern zahlt für die Möglichkeit zu „Bloggen“! Auch wenn das Blog kein Buch ist, sei in diesem Zusammenhang auf die hörenswerte Sendung im SWR2 Forum „Das gedruckte „Ich“ – Warum boomen Selfpublisher?“ vom 4 März 2022 verwiesen!

[3] Siehe u.a. „Blognotiz 13.03.2022: Erinnerungen an eine Bahnreise nach Saulgau im März 2010“ und „Blognotiz zur Veranstaltung des Literaturhauses Stuttgart – Ukraine im Krieg

Blognotiz zur Veranstaltung des Literaturhauses Stuttgart – Ukraine im Krieg

Ich habe am vergangenen Montagabend (14.03.2022) per livestream an der Veranstaltung „Ukraine im Krieg“ des Literaturhauses Stuttgart teilgenommen. Es war eine sehr interessante und bewegende Veranstaltung. Die Veranstaltung wurde auch aufgezeichnet und man wird diese auch eine Zeitlang Nachhören und Nachsehen können[1]. Bewegende Statements von Christian Neef  und Karl Schlögel. Sehr viele interessante aber auch aufwühlende Texte und Diskussionen. Eine sehr gelungene Abendveranstaltung des Literaturhauses Stuttgart.  

Tanja Maljartschuk hat mich mit einer Aussage besonders beeindruckt, besonders zum Nachdenken angeregt. „Ich glaube der dritte Weltkrieg wird die Ukraine auch nicht retten[2]“.

Zweifelsohne hat Tanja Maljartschuk Recht. Aber ich stelle mir die Frage, wie man der Ukraine helfen kann, ohne in einen dritten Weltkrieg zu rutschen. Schwierige Frage, auf die es keine einfachen Antworten gibt.

Ein Baustein zur Beantwortung dieser Frage könnte die massive Verlagerung des Straßenverkehrs  also des Personenverkehrs und des Güterverkehrs auf die Schiene sein. Beim Güterverkehr ließe sich auch bestimmt einiges auf die Binnenschifffahrt verlegen. Das würde auch bei der bei der Bewältigung der Klimakrise helfen. Aber kurzfristig, wie ich es ja schon an ein paar Einzelbeispielen in meinem letzten Blogbeitrag darlegte, wird man das nur sehr schwer durchführen können, weil man in den letzten Jahrzehnten die Bahninfrastruktur so massiv abgebaut hat, dass bei der Bahn in der Fläche einfach die Kapazitäten hierfür fehlen. So ließe sich sehr viel russisches Öl einsparen – und man müsste auch nicht auf andere „despotische Ölquellen“ zurückgreifen. Wie gesagt, nur ein Baustein um der Ukraine zu helfen, der gleichzeitig aber auch hilft die klimaökologische Wende zu beschleunigen.

Den ukrainischen Schriftstellern kann man immerhin etwas helfen, indem man ihre Bücher kauft und liest!

Christophe  Neff, Grünstadt 15.03.2022


[1] Auf dieser Seite des Literaturhauses Stuttgart!

[2] Tanja Maljartschuk bei 2H15 des Livestreams

Blognotiz 13.03.2022: Erinnerungen an eine Bahnreise nach Saulgau im März 2010

Buchcoverentwurf aus dem Grau des Krieges: © Conny Scheck &   Ursula Werner 2022

Dieses Wochenende habe ich mein Buchkapitelmanuskript „Der Schramm, der Bahnhof und der Krieg – Kindheitserinnerungen an Tischgespräche in der Karlstraße in Saulgau“ bei den Herausgeberinnen des Buchprojektes „Aus dem Grau des Krieges – Geschichte hinter der Geschichte. Buchprojekt. Stadtarchiv Saulgau“ Conny Scheck und Maria Gelder eingereicht[1], [2]. Verfasst habe ich das Manuskript am Wochenende vom 6. auf den 7. März. Ich wollte es eigentlich gleich nach dem Wochenende  bei den Herausgeberinnen einreichen, doch leider wurde ich von einem heftigen grippalen Infekte erwischt. Kein Homeoffice, ein paar „Krankenbettlektüren“, – nachmittags kurz in eine Decke gehüllt im Garten die ersten Frühlingssonnenstrahlen genossen. Den hundsgemeinen grippalen Infekt, den hat man ja vor lauter Corona fast vergessen, aber den gibt es ja immer noch. Hier und da noch ein paar Details am Buchkapitelmanuskript in der „Erkältungswoche“ hinzugefügt, aber letztlich wurde das Ganze, am letzten Wochenende in einem Guss heruntergeschrieben.

Schramm Möbelwagen vor der evangelischen Kirche Saulgau (Scan Neff Familienbesitz), © Familienarchiv, C.Neff.

Wie ich gestern bei einem Telefongespräch mit der pensionierten Geschichtslehrerin Christa Störk aus Bad Saulgau erfuhr, habe ich wohl gleich ein wichtiges Detail vergessen – die Brückenwaage vom Schramm in der Karlstraße, nicht weit von der evangelischen Kirche. Aber der Text ist natürlich auch keine Firmenchronik der Spedition Wilhelm Schramm, sondern eine subjektive Rückblende auf die Kindheitstage, die ich bei meinen Großeltern Anton und Blanka Neff in der Karlstrasse in Saulgau[3] verbrachte. Die Firmenchronik der Spedition Wilhelm Schramm muss erst noch geschrieben werden. Das wäre bestimmt eine interessantes Thema für eine wirtschaftshistorische oder verkehrsgeographische Abschlussarbeit (Bachelor/Masterarbeit je nach Themenstellung) , da die Geschichte der Firma „Wilhelm Schramm“ und ihres Vorläufers der Firma „Güterbeförderer August Schramm“ mit der Geschichte der Eisenbahn und des Bahnhofs in Saulgau verwoben ist[4]

Wahrscheinlich musste ich auch deshalb beim Schreiben des Manuskriptes an meine letzte Zugfahrt nach Saulgau denken. Ich fuhr am  Mittwoch, den 17. März 2010 zur Beerdigung meines Onkel Ewald Neff, dem letzten Geschäftsführer der Wilhelm Schramm Möbelspedition, mit der Bahn nach Saulgau. Aus dem fahrenden Zug, einem HZL Regioshuttle, machte ich bei der Einfahrt in den Saulgauer Bahnhof Bilder – und war damals regelrecht erschrocken über den Rückbau der Gleisanlagen im Bahnhof. Es war nicht mehr viel übrig geblieben von den einst recht großflächigen Gleisanlagen in Saulgau. Immerhin der „Bautz“  – der ja jetzt schon viele Jahrzehnte lang „Claas“ heißt, hatte noch einen Gleisanschluss. Der Gleisanschluss der WLZ (Württembergische landwirtschaftliche Zentralgenossenschaft), jetzt BayWa war genauso verschwunden wie das Anschlussgleis der Stadtwerke auf dem früher die „Gaskesselwagen“ entladen wurden. Immerhin gibt es, wie ich beim Verfassen des Buchkapitelmanuskriptes beim „Googeln“ erfuhr, in Saulgau immer noch Güterverkehr. So wird u.a. das Claaswerk von der HzL bedient. Die Gleisanlagen wurden wie ein Blick auf Googleearth verrät, seit 2010 nochmals erheblich reduziert, aber immerhin sind die Folgen von  „MORA C“  für die Strecke Herbetingen-Aulendorf und damit auch den Bahnhof von Saulgau einigermaßen glimpflich verlaufen. Den Rückbau der Bahninfrastruktur, nicht nur in Saulgau, sondern in ganz Deutschland, werden wir noch teuer bezahlen – sowohl in klimaökologischer als auch in geostrategischer Hinsicht.

HZL216 in Aulendorf vor der Abfahrt nach Saulgau, © Christophe Neff 17.03.2010
Einfahrt bahnhof saulgau 17.03.2010, © Christophe Neff 17.03.2010
in Zufahrt auf den Bahnhof Saulgau März 2010 17.03.2010, © Christophe Neff 17.03.2010

Die klimaökologische Verkehrswende wird, d.h. die mittelfristige Umlagerung des Verkehrs von der Straße auf die Schiene kein leichtes Vorhaben werden, weil man in den vergangenen Jahrzehnten  erhebliche Mengen an Schieneninfrastruktur, Gleisanschlüsse etc. aufgegeben hat, die man nun mit viel Mühen wieder aufbauen muss. Die vorhandene Bahninfrastruktur wurde in den vergangen Jahrzehnten in einem solchen Maße abgebaut, dass eine kurzfristige Teilumlagerung des Straßengüterverkehrs, wie sie jetzt eigentlich sinnvoll wäre um auf russisches Öl verzichten zu können, schlichtweg nur mit sehr sehr großen Anstrengungen, wenn nicht gar zumindest kurzfristig, unmöglich sein wird. In Grünstadt, der Stadt in der ich lebe, gibt es kein „Ladegleis“ mehr. In Schramberg, der Stadt in der aufgewachsen bin, gibt es schon seit Jahrzehnten keine Eisenbahn mehr, auch wenn es seit kurzem wieder Pläne zur Reaktivierung der Bahnstrecke Schiltach – Schramberg gibt. Das sind hier nur ein paar wenige „Einzelbeispiele“, aber das gilt im Grunde für ganz Deutschland.

Der Krieg in der Ukraine, der Überfall auf die Ukraine, hat natürlich das Schreiben des Buchkapitels am vergangenen Wochenende auch begleitet. Als wir meinen Onkel Ewald im März 2010 beerdigten, hätte ich mir nicht vorstellen können, dass in Europa wieder „Städte im Bombenhagel“ untergehen würden, wie einst Guernica, Warschau, Coventry, London, Hamburg, Dresden, Pforzheim etc. oder wie Ulm und Friedrichshafen, – von Saulgau aus konnte man im zweiten Weltkrieg den Flammenschein der Bombennächte in Ulm und Friedrichshafen sehen – wie ich im Buchkapitelmanuskript berichte. Hingegen war mir schon vor einigen Wochen klar, dass Putin, man kann das hier in diesem Blog nachlesen, die Ukraine angreifen würde[5].

Anbei in Kursiv ein paar kurze Auszüge aus dem eingereichten Buchkapitelmanuskript. Lektoriert und redigiert, wird sich die Endversion des Buchkapitels, bestimmt vom eingereichten Manuskript unterscheiden.

„An einem kalten aber sonnigen Frühlingstag im März 2010 habe ich zum letzten Tag das Haus in der Karlsstraße gesehen. Ich war mit dem Zug zur Beerdigung meines Onkels Ewald nach Saulgau gekommen. Von Mannheim, über Stuttgart, Ulm, Aulendorf – Aulendorf – „Zentrum der Welt“ für meinen Vater, nach Saulgau. Habe sogar aus dem in den Saulgauer Bahnhof einfahrenden Zug Bilder gemacht. Saulgau hießt ja inzwischen Bad Saulgau.  Erinnerte mich daran, wie der Opa mit mir an der Hand die Karlsstraße kurz nach vier nachmittags querte um mit mir die Zugeinfahrt des „Eilzug“ nach München, des Kleberexpress anzuschauen…..

Ich erinnerte mich auch daran, wie wir in unserem grauen VW 1600 Variant durchs Donautal von Schramberg nach Saulgau kurvten, der Vater vor jedem Tunnel hupte, und er uns die Geschichte von Schloss Werenwag und Burg Wildenstein und die des Kloster Beuron erzählte. Und er uns den Soldatenfriedhof zwischen Fridingen und Beuron zeigte, dort wo österreichische Soldaten aus den napoeleonischen Befreiungskriegen begraben sind. Einer der ältesten deutschen Soldatenfriedhöfe, über den es bisher nicht einmal einen Wikipediaartikel gibt. Von diesem Friedhof, vom „Rundtempel“ hat man einen wunderbaren Blick aufs Donautal und die Klosteranlagen von Beuron.

Ich habe den ersten Entwurf dieses Textes am Wochenende 5/6. März 2022 verfasst. Ich hätte mir als Kind und vor allem als Jugendlicher nie träumen lassen, das man in Europa wieder Städte brennen sehen würde, wie einst Ulm, Friedrichshafen – die man nachts wenn die Fliegerbomben fielen von Saulgau aus brennen sah. Jetzt, wenn ich diese Zeilen schreibe, brennen Charkiw, Mariupol und Kiew. Und die Kinderlähmung, bei uns in Europa inzwischen eigentlich eine vergessene Krankheit, von der ich hier in diesem Erinnerungstext weiter oben berichtete, ist als stetige Begleiterin des Krieges, auch wieder in der Ukraine aufgetaucht. Am Donnerstag den 24 Februar überfiel die Truppen der neuen Zaren „Putin“ die Ukraine[6].

Als Kind in der Karlstrasse in Saulgau erschien mir der Krieg durch die Erzählungen der Neffs und Schramms so nah und gleichzeitig so unendlich fern“.

Auszug aus: „Der Schramm, der Bahnhof und der Krieg – Kindheitserinnerungen an Tischgespräche in der Karlstraße in Saulgau“ , Buchkapitelmanuskript für „Scheck, C., Gelder, M. (2022): „Aus dem Grau des Krieges – Geschichte hinter der Geschichte. Buchprojekt. Stadtarchiv Saulgau“

Die Bilder, die ich hier in diesen Blogbeitrag eingestellt habe, sind bis auf eine Ausnahme von mir am 17.3.2010 auf der Zugfahrt nach Saulgau bzw. der Rückfahrt nach Mannheim aufgenommen worden. Das Bild mit dem „historischen Möbelwagen“ der Firma Schramm vor der evangelischen Kirche in der Karlstraße stammt aus dem Familienbesitz. Es wird wohl in der Zwischenkriegszeit, also zwischen erstem und zweitem Weltkrieg aufgenommen sein. Weiterhin verwende ich mit freundlicher Genehmigung von Conny Scheck und  Ursula Werner den Buchcoverentwurf für das Buchprojekt „Aus dem Grau des Krieges – Geschichte hinter der Geschichte“.  Unabhängig davon, dass ich dazu einen Beitrag liefere, halte ich das für ein sehr wichtiges Projekt, denn es geht  zu viel an historischem Wissen verloren, wenn wir nicht gegensteuern. Ich wünschte mir auch in dieser Hinsicht ein solches Buch für die Stadt in der ich lebe. Aber die Stadt Grünstadt hat ja nicht mal einen hauptamtlichen Stadtarchivar,  wie beispielweise die Große Kreisstadt Schramberg (und so viele andere Städte in Baden-Württemberg) in der ich aufgewachsen bin.

Abschließen möchte ich mit einer Erinnerung an eine Sprache, an Ausdrücke die schon fast aus dem Sprachgebrauch entfallen sind, – „s’pressiert, Trottoir, sapperlot – und den berühmten „Heilandzack“ – und auch des „Seggele“ – und mir beim Verfassen des Buchkapitelmanuskript immer wieder eingefallen sind[7]. Man konnte diese Worte sowohl in Saulgau als auch in Schramberg wo ich aufgewachsen bin, ganz alltäglich in den 1960 und 1970 Jahren, ganz einfach „uf dr Gass“ hören!

611 041 vor der Abfahrt in Richtung Aulendorf, Ulm im Bahnhof Saulgau, © Christophe Neff 17.03.2010

Quellen:

Fischer, Monika (2022): Zeitzeugen erzählen ihre Erinnerungen. Das Buchprojekt von Conny Scheck nimmt Gestalt an. Schwäbische Zeitung Bad Saulgau, Montag 14 Februar 2022.

Neff, C. (2022): Der Schramm, der Bahnhof und der Krieg – Kindheitserinnerungen an Tischgespräche in der Karlstraße in Saulgau. In: Scheck, C.; Gelder, M. (2022) „Aus dem Grau des Krieges – Geschichte hinter der Geschichte“, Buchkapitelmanuskript, 12 Seiten ohne Abbildungen. Stadtarchiv Saulgau, unveröffentlicht.

Störk, C., Gelder, M. (2019): „150 Jahre Bahnanschluss Saulgau 1869-2019-Wissenswertes aus dem Stadtarchiv. In: Stadtjournal – Amtliches Mitteilungsblatt der Stadt Bad Saulgau, Nr. 30, Donnerstag 25 Juli 2019, S. 4-5.

Photos : © Christophe Neff 17.03.2010 und Familienbesitz Neff

Buchcoverentwurf: © Conny Scheck &   Ursula Werner 2022

Christophe Neff, Grünstadt 13.03.2022

P.S. (14.03.2022): Von Herrn Dr. Edwin Ernst Weber wurde ich darauf hingewiesen, dass es sich bei den Soldaten aus den Napoleonischen Befreiungskriegen im Soldatenfriedhof Beuron um österreichische Soldaten handelt. Ich habe das korrigiert, da ich von russischen Soldaten geschrieben hatte!


[1] Mehr zum Buchprojekt in Fischer, Monika (2022): Zeitzeugen erzählen ihre Erinnerungen. Das Buchprojekt von Conny Scheck nimmt Gestalt an. Schwäbische Zeitung Bad Saulgau, Montag 14 Februar 2022.

[2] Die Herausgeberinnen sind wohl durch den „paysagesblog“ auf meine verwandschaftlichen Verbindungen nach Saulgau aufmerksam geworden, insbesondere durch die Artikel „Blognotiz 16.11.2014: Novembererinnerungen an Saulgau – Gedanken zum Volkstrauertag 2014“ und „Ein paar Tage im November 1989: Erinnerung zum Mauerfall aus Südwestdeutschland

[3] In meinen Kindheitstagen hieß Bad Saulgau ja auch ganz einfach „Saulgau“ – das Thermalbad gab es noch nicht – deshalb verwende ich hier auch einfach den Namen Saulgau.

[4] Zur Geschichte des Saulgauer Bahnhofs siehe auch Störk, C., Gelder, M. (2019): „150 Jahre Bahnanschluss Saulgau 1869-2019-Wissenswertes aus dem Stadtarchiv. In: Stadtjournal – Amtliches Mitteilungsblatt der Stadt Bad Saulgau, Nr. 30, Donnerstag 25 Juli 2019, S. 4-5.

[5] Vgl. « L’année 2021 sur le blog paysages – une rétrospective » und auch das Vorwort von „Die Truppen des Zaren Putin greifen die Ukraine an!“.

[6] Vgl. « Blognotice 24.02.2022 : les troupes du Tsar Poutine attaque l’Ukraine »

[7] Schreibweise angelehnt an meine Erinnerung, sowie hier auf der Seite „Schwäbisch Schwätze – Bruddla, brägela ond mokiera“ überprüft.

Blognotice 01.03.2022: L’angoisse de l’Aube

© Christophe Neff 01.03.2022, Vue sur les toits de Grünstadt à l’aube du premier mars 2022

L’angoisse de l’Aube, – je regarde a traves la fenêtre vers l’est en attendant que le soleil apparaît à travers les toits de Grünstadt. Kiew, Odessa, Kharkiv – ont encore eu une terrible nuit derrière eux – mais au matin six de l’attaque des troupes de Poutine l’Ukraine  résiste encore, – le printemps arrive, l’Ukraine tremble, mais elle est encore debout, elle résiste. L’angoisse de l’aube, -cela rappelle un peu « la promesse de l’aube » de Romain Gary, je me rappelle les premiers pages de l’édition de Poche, que j’avais commencé à lire à l’aéroport de Strasbourg en revenant d’un voyage d’étude du Maroc, premières pages ou je fis la connaissance de Totoche, de Merzavka, et de Filoche……

L’angoisse de l’Aube car je sais, que c’est pendant l’aube que les bombardements, les attaques d’artillerie commencent, – et je crains pire, – je me souviens de Grozny, de Beslan, d’Alep, – les reportages de Natalie Nougayrède sur la guerre de Tchétchénie, la prise d’otages de Beslan dans le Monde, pour lesquelles elle a d’ailleurs reçu le prix Albert Londres  en 2005. Je ne me fais aucune illusion sur la « guerre à la mode de Poutine » –  au début des années 2000 j’avais acheté un petit livre de poche à la libraire Fetsch à Lauterbourg. Ce livre m’a ouvert les yeux sur beaucoup de choses. Ce livre s’appelle « Tchétchénie, le déshonneur russe ». Ecrit par Anna Politkovskaïa , traduit du russe et annoté par Galia Ackerman avec une préface d’André Glucksmann. Quand j’ai acheté le livre dans la librairie Fetsch à Lauterbourg, – Politkovskaïa était encore en vie, – elle fut assassinée le sept octobre 2006 – mais son message est plus que jamais d’actualité.

Pas plus optimiste après avoir lu l’interview de Susanne Koelbl du Spiegel avec Hans-Henning Schröder intitulé « Welche Chance haben die Ukrainer, diesen Krieg zu gewinnen? »Keine« / (Quelles sont les chances des Ukrainiens de gagner cette guerre ? „Aucune“)“. Même sentiment après la lecture de la remarquable tribune d’André Markowicz « La guerre en Ukraine, non, ce n’est pas la Russie qui la fait mais les chars de Poutine » dans le Monde. Et dans cette tribune je rencontre encore les fantômes de Grosny, d’Alep …..

Il me reste des lectures et des livres, comme par exemple cette interview sur la littérature russe avec Max Lawton dans le untranslated – Interview with Max Lawton: on reading Russian literature, translating Sorokin, books in need of translation and retranslation, learning languages, and ambitious projects. Comme je ne suis pas russophone, je suis obligé de lire les auteurs russes en traduction, français, allemand, anglais. Dans un certain sens la culture russe me parle en français, –  pas toujours mais assez souvent

Je pense à un livre que j’ai lu dans trois langues (allemand, anglais, français) que nous parle d’un pays déchiré par la guerre civile durant les années 1930 – il s’agit du roman « pour qui sonne le glas ». Dans ce roman Ernest Hemingway a immortalisé les brigades internationales de la guerre civile d’Espagne à travers son héro Robert Jordan »[1],[2]. On aimerait tant voire des brigades internationales venir au secours des Ukrainiens qui se battent si héroïquement pour leur liberté, mais qui sont tellement seul devant la machine de guerre infernale de troupes d’invasion du Tsar Poutine !

Car comme l’écrit André Markowicz : « Poutine sait que l’Occident n’interviendra pas militairement (pas plus qu’en 1956 ou, au XIXe siècle, pendant les révoltes polonaises de 1830 et 1863). Il prépare la suite ».

La nuit tombe sur la Unterhaardt, – et demain à l’aube, toujours l’angoisse d’apprendre que l’Ukraine libre n’existe peut-être plus, Kiew tombé, Odessa détruit, Kharkiv bombardée ….. Demain matin, deux mars 2022, c’est le septième jour de guerre pour l’Ukraine !

Bibliographie :

Politkovskaïa, Anna (2003): Tchétchénie le deshonneur russe. Traduit du russe et anoté par Galia Ackerman. Préface d’Andre Glucksmann. Paris. Gallimard/Folio, ISBN 2-07-030551-1

Photo : © Christophe Neff 01.03.2022,  Vue sur les toits de Grünstadt à l’aube du premier mars 2022

Christophe Neff, le 01.03.2022, écrit le soir du 01.03.2022 à Grünstadt


[1] Dans le NYT on trouve une très belle nécrologie de Delmer Berg qui servait dans la brigade Linclob écrite par John McCain on nous retrouvons aussi les souvenirs de Robert Jordan l’héro de « pour qui sonne le glas » –  John McCain: Salute to a Communist.

[2] Des brigades internationales j’en parle aussi un peu dans le billet « Die Truppen des Zaren Putin greifen die Ukraine an! »