C’est en lisant « le cartographe des absences » que je découvris les paysages de la « Baía de Sofala » et sa mangrove, le Rio Búzi, le Rio Púnguè et naturellement la ville de Beira et son arrière -pays. J’ai d’ailleurs déjà parlé de ce livre dans un de mes derniers billets « Une liseuse „Tolino“ pour délester ma bibliothèque ». Et grâce à cette liseuses « Tolino » que j’ai lu la version intégrale du livre dans la merveilleuse traduction d’Elisabeth Monteiro Rodrigues et partiellement dans la version originale en portugais mozambicain. C’était une belle expérience ! J’ai appris le portugais il y a plus de trente à l’université de Mannheim, dans les cours de portugais de Madame Hundertmark. La même Maria Teresa Hundertmark Santos Martins qui a aussi édité une grammaire portugaise[1] et autres manuels pour les étudiants allemands en langue portugais! Par manque de pratique je ne parle pas couramment le portugais, – mais je le lis encore assez bien. Est-ce que pendant les cours de Madame Hundertmark durant les années 1980 dans la belle ambiance du « Mannheimer Schloß », – j’avais pensé de lire une fois, même partiellement un roman portugais ? Non, je ne crois pas !
Donc je me permets d’écrire que la traduction Elisabeth Monteiro Rodrigues est un véritable chef d’œuvre, – même si j’aurais traduit « Essa enorme língua de areia era marginada por uma floresta de mangal / Cette grande langue de sable était bordée par une forêt de manguiers » par « cette grande langue de sable était bordée par une forêt de mangrove »! Et les forêts de mangrove sont une des éléments caractéristique de la « Baía de Sofala »[2].
Mais il faut dire que j’ai aussi lu le livre comme un livre de géographe qui me permet de découvrir les paysages de la province de Sofala, mais aussi de déchiffrer les paysages intérieures de l’auteur Mia Couto. Comme Gladys Marivat, c’est d’ailleurs par la lecture de sa critique dans le Monde qui j’ai découvert le roman[3], je pense que Mia Couto, pourrait un jour recevoir le prix de Nobel de littérature. Ceci serait un belle récompense pour l’œuvre de Mia Couto, mais aussi un récompense pour la langue portugaise, la lusophonie et aussi naturellement pour la littérature et les auteurs africains !
« Le lendemain, une fois la tempête passée, mon père m’avait demandé d’ouvrir les fenêtres. Comme je tardais, il s’était levé, avait débloqué les verrous en cuivre et ouvert grand les battants. Il faisait cela comme s’il ne l’avait jamais fait auparavant, comme si la fenêtre était une invention très récente. Il avait regardé le jour lumineux, inspiré profondément et dit :
– Viens, mon fils, viens voir le monde pour la première fois.[5]»
La lecture du « Cartographe des absences » m’a replonge dans mes premiers lectures des grands roman de la « Weltliteratur » pendant ma jeunesse à Schramberg, à Aubord, à Leucate …. . J’ai l’impression de redécouvrir le monde « pour la première fois » comme Diogo, après que la tempête ayant balaye la ville de « Beira ».
Comme je découvris dans la traduction allemand de Curt Meyer-Clason « les Cent Ans de solitude » de Gabriel García Márquez[6], – comme je filais dans le bureau de mon père pour y déchiffrer ce Monde lointain et inconnu avec l’aide de ses livres, les atlas géographiques et historiques et surtout sa grande Brockhaus Enzyklopädie en 24 volumes. Les temps ont bien changé, – et j’utilise Internet, ma bibliothèque personnelle durant mes lectures pour y déchiffrer mes « livres & lectures » – de réunir imaginaire littéraire et réalité géographique. Et c’est ainsi que je découvre aussi « Fernando Leite Couto » le père de Mia Couto, – car dans Adriano Santiago on découvre bien l’âme et les souvenirs du père de Mia Couto. A Maputo il y d’ailleurs une fondation, la Fundação Fernando Leite Couto, qui a aussi le but de transmettre l’héritage culturel de Fernando Leite Couto. Peut-être un jour je pourrais aussi faire le voyage au Mozambique pour découvrir de mes propres yeux les paysages de la « Baía de Sofala », visiter le petit centre culturel de la Fundação Fernando Leite à Maputo.
Concernant le « Le Cartographe des absences/ O Mapeador de Ausências » je pense que le livre mériterait bien une traduction anglaise et pourquoi pas allemande ? Et je me demande pourquoi ces traductions ne sont pas déjà présentes pour les lecteurs anglophones voire allemanophones ?
Et la traduction française de Elisabeth Monteiro Rodrigues est un véritable chef d’œuvre comme je l’écrivais déjà plus haut dans le texte, – rien que pour lire la traduction du poème de la sorcière Maniara (Parole de la femme qui enterre ses enfants) – le « Cartographe des Absence » mérite une lecture approfondi ! Et si par hasard une réédition de la traduction française serait envisagée, je pense une belle carte de la Baía de Sofala & de la province de Sofala serait la bienvenue, pour mieux pouvoir accompagner la voyage de Diogo Santiago à travers le temps et l’espaces des paysages et les brumes de l’océan et les nuages de la mer !
Pour tous les aficionados du « réalisme magique » – et tous les inventeurs de l’oubli – la lecture du « Cartographe des absences » devient une expérience inoubliable !
Et n’oublions pas, comme le dit Mia Couto lui-même, – le « Mapeador de Ausências » est le roman le « plus autobiograhique » de l’auteur[7] !
Ich sollte Anfang Oktober zu einem Phototermin zum Photographen Albert Drescher nach Bad Saulgau fahren, – um Autorenbilder für ein Buchkapitel in einem Zeitzeugenbuch über das Kriegsende in Saulgau machen zu lassen. Über das eigentliche Buchprojekt findet man auch ein paar Sätze in schon erwähntem Blogbeitrag aus dem Frühjahr 2022.
Ich habe natürlich das Ende des zweiten Weltkrieges in Saulgau nicht selbst erlebt, da ich erst 1964 in Tübingen geboren wurde. Aber der zweite Weltkrieg war eigentlich immer präsent bei den Familienbesuchen in der Karlstraße gegenüber dem Saulgauer Bahnhof, so lebensnah, dass ich sie bis heute nicht vergessen konnte. Eigentlich wollte ich mich vor der dieser Reise in meine „oberschwäbische Vergangenheit“ noch etwas einlesen, – und suchte nach einem „gescheiten“ Reiseführer über Oberschwaben, musste aber leider erkennen, dass es solch einen Reiseführer der meinen Erwartungen entspricht so wohl nicht mehr gibt. In meiner kleinen Privatbibliothek, befindet sich noch ein Baedecker aus dem Beginn der 2000er Jahre mit dem Titel „Bodensee – Oberschwaben“ (Buness et al. 2003), und in diesem Reiseführer finden sich fast alle Ortschaften und Sehenswürdigkeiten, die ich als Kind bei Saulgau besuchte und die ich mit Oberschwaben verband, also die zahlreichen Klöster, der Bussen, Bad Buchau mit dem Federsee, Riedlingen, Ravensburg, Mengen, der Bodensee, – nur Munderkingen fehlt. Letztlich las ich dann zur Vorbereitung der Reise nach Saulgau ein paar Kapitel in dem Federseeführer von Hans Günzl (2007), und zur Nachbereitung ein paar Kapitel in dem geographischen Saulgauführer von Eck & Höhfeld ( 1989) – letztgenanntes Buch hatte ich schon als Student gelesen. Rückblickend muss ich sagen, dass der geographische Führer „Saulgau – Stadt und Landschaft“ von Eck & Höhfeld (1989), immer noch das Beste ist, was ich über Saulgau lesen konnte. In diesem „geographischen Führer“ finden sich Blockbilder zur Landschaftgenese der Landschaft rund um Bad Saulgau, wie man sie so heute kaum noch macht.
Weiterhin las ich dann noch das kleine Heftchen von Barbara Wiedemann (2017) über die literaturgeschichtliche Bedeutung der Kleberpost in Saulgau. In einem gewissen Sinne war Saulgau, durch die Bedeutung des Hotels Kleberpost für die Gruppe 47, eine Zeitlange eine der „geheimen Literaturhauptstädte“ Deutschlands. Zumindest solange, wie sich in den Räumen der Kleberpost, die Mitglieder der Gruppe 47 trafen. Die „wechselvolle“ und teilweise auch „tragische“ Geschichte der Kleberpost in Saulgau würde es bestimmt auch einmal verdienen „verschriftlicht“ zu werden[2]. Weiterhin beendete ich kurz nach dieser Reise auch noch die Lektüre von Huby’s Lehrjahren (2020). Hubys journalistische Lehrjahre, die ja nicht weit von Saulgau in Blaubeuren stattfanden, und die Huby in diesem autobiographischen Roman nochmals Revue passieren lässt. Was beim Romanwerk Hubys auffällt, hier meine ich vor allem die „Bienzle“ Kriminalromane, die ich alle gelesen habe, dass diese alle in „Altwürttemberg“ spielen, – nach „Oberschwaben“ kommt der „Bienzle“ wohl nie. Oberschwaben, die alten Donaustädte liegen offensichtlich zu weit von Stuttgart, dem „Wirkungskreis“ des Bienzle entfernt.
Wenn man sich die zeitgenössische Lebenswelt Oberschwabens, also die Lebenswelt des Oberlandes vom Ende des zweiten Weltkrieges bis heute, annähernd erlesen will, dann denke ich, kommt man an dem Romanwerk von Arnold Stadler nicht vorbei. Mein letzter Stadler, das war seine Reise an den Kilimandscharo, – sozusagen Oberschwaben – Kilimandscharo und zurück – geographisch und historisch. Im Umfeld der Lektüre des Reiseromans Stadler entdeckte ich schon im März 2021, den tansanischen Schriftsteller Abdulrazak Gurnah, so dass mir Werk und Autor nicht unbekannt waren, als Gurnah den Literaturnobelpreis im Oktober 2021 verliehen wurde. Da hatte ich dem deutschen Feuilleton dann schon etwas voraus, als Gurnah der Literaturpreis verliehen wurde, war er für mich zumindest kein „Unbekannter“ mehr. So kann man die Welt mit Stadler bereisen und entdeckt dabei nicht nur Oberschwaben.
Bei der nächsten Oberschwabenreise packe ich mir dann wieder einer meiner „Stadler“ mit ins Reisegepäck, denn Stadler ist sowohl schreibender Fernreisender als auch aufmerksam scheibender „Maler“ des schwäbischen Oberlandes. Vielleicht auch der letzte „Zeuge“ des katholischen Landlebens in Oberschwaben, seinen Wirtschaften, seinen Stammtischen, seinen Legenden ….
Abgesehen von den Lektüren, sind da noch die Erinnerungen an zwei Exkursion die ich als Student durch Schwaben machten durfte. Einmal war da überhaupt meine erste mehrtägige Exkursion als Geographiestudent überhaupt, die „Schwaben Exkursion“ mit Besuch der Städte Ulm, Augsburg und Nördlingen, – Exkursion die von Professor Christoph Jentsch und seiner damaligen Assistentin Barbara Hahn geleitet wurde, – die zwar die Landschaften des alten Landkreises Saulgau nur streiften, aber die mir dennoch unvergesslich geblieben ist, denn wir „bekamen mit“ und verfolgten quasi live im Busradio die Ankunft der radioaktiven Wolke aus Tschernobyl. Das war der Beginn des Sommersemesters 1986, nach Bundeswehr und Beginn der Reserveoffiziersausbildung, hatte ich gerade begonnen in Mannheim Geographie zu studieren. Was wir damals im Exkursionsbus noch nicht wussten, – die Nuklearkatastrophe von Tschernobyl leitet den Zerfall der Sowjetunion ein. Der russische Überfall auf die Ukraine ist letztlich auch nur ein verzweifelter Versuch diesen Zerfall in Teilen Rückgängig zu machen.
Aber das konnten wir natürlich Ende April 1986 alles noch nicht wissen. Genauso unvergesslich die Oberschwabenexkursion von Rainer Loose, der von seinem damaligen Assistenten Sebastian Lentz begleitet wurde. Rainer Loose[3], eigentlich ein „Humangeograph“ und „historischer Landeskundler“ konnte quasi in einem Atemzug die Vereinödung und Agrarmelioration durch Maria Theresia in Oberschwaben, die Federseefällung, die Reliefgestaltung Oberschwabens durch den Bodenseegletscher, die Entstehung des Federsee’s im Gelände erklären. Man steht auf dem Bussen, und man sieht vor dem geographischen Auge die Landschaftsgenese „Oberschwaben“ quasi in Zeitlupe vor sich abspielen. Solche geographischen Exkursion, soweit meine Erfahrung, sind heut zu Tage weitgehend aus dem universitären Curriculum herausgefallen, – was ich persönlich für schade halte. Hingegen bleibt das „Wirken“ der Kaiserin Maria Theresia im Oberland unvergesslich, – und auf dem Marktplatz von Bad Saulgau, findet man ja ein schönes Denkmal das an Maria Theresia und die vorderösterreichische Zeit in Oberwaben erinnert.
Der eigentliche Phototermin im Photostudio von Albert Drescher am Samstag den 08.10.2022 war sehr interessant, – und neben dem eigentlichen „Photomachen“ erfuhr ich auch noch vieles über die neuere und ältere Geschichte von Bad Saulgau. Im Grunde genommen könnte man wohl mit dem Wissen von Albert Drescher einen ganzen „Bild & Geschichtsband“ über die Karlstraße in Bad Saulgau erstellen. Wenn man mit Albert Drescher die Karlstraße auf und ab läuft, hat man das Gefühl, dass er wirklich über fast jedes Gebäude eine Geschichte erzählen kann. Ja und dann hat er mich mit meiner Arbeitskamera, einer „hosentaschentauglichen“ Allroundkamera (Panasonic DMC-TZ71), die mich seit Jahren, im Gelände, bei Exkursion fast überall begleitet, zusammen mit meiner Frau vor der Karlstraße 15 photographiert. Die Karlstraße 15, das war das Wohnhaus meiner Großeltern, – und lange Zeit auch Firmensitz der Wilhelm Schramm Spedition. Bis zum Tod meines Großvaters[4], der auch Geschäftsführer dieser Spedition war, waren wir die Neff Geschwister aus Schramberg, doch relativ oft in der Karlstraße, gegenüber den damals noch sehr großflächigen Gleisanlagen des Bahnhofes Saulgau.
Natürlich habe ich an diesem Wochenende auch selbst ein paar Photos gemacht. Ich hatte ja nicht nur meine kleine Arbeitskamera, sondern auch meine „große Vollformat“ Kamera von Canon. Nicht alle sollen hier veröffentlicht werden, das würde den Rahmen des Blogbeitrages bei weitem sprengen. Ein Bild vom Gedenkstein für den amerikanischen Jagdfliegerpiloten Lt. Theodore D. Nielsen der am 9. August 1944 von einem SS Schergen am Haidemer Stöckle ermordet wurde. Geschichte, die ich meinem Vater, der sie mir immer wieder und wieder in verschiedenen Variationen erzählte, nie richtig glauben wollte. In besagtem Buchkapitel gehe ich etwas näher auf diese tragische Geschichte ein. Und natürlich Photos vom Saulgauer Bahnhof, – von der Karlstraße aus photographiert – also quasi aus dem Blickwinkel meiner „Kleinkinderinnerung“.
Die Ladestraße, an der ich mit meinem Onkel Ewald die Güterwägen mit Kohle und teilweise auch Heizöl entlud[5], ist komplett verschwunden, die Gleise teilweise mit Sträuchern und Bäumen überwuchert. Der Stückgutschuppen verschwunden, – so wie ein auch ein Großteil der anderen Lade, Anschluss und Rangiergleise. Aber immerhin gibt es in Saulgau noch einen funktionierenden Bahnhof, – Personenzüge gibt es wahrscheinlich mehr als in meinen Kindheitstagen, hingegen ist vom einst florierenden Güterverkehr, außer der Bedienung des Claaswerkes[6] durch die HZL nicht mehr viel übrig geblieben. Soweit es nicht gelingt den Güterverkehr wieder zurück auf die Schiene zu verlagern, wird das mit der viel beschworenen klimaökologischen Verkehrswende nichts werden. Da nützten auch alle Lippenbekenntnisse nichts.
Ich erhielt dann an diesem Wochenende auch noch das Neff Familienarchiv von einer meiner Großtanten, – ich will sie mal so nennen. Darin befindet sich neben vielen persönlichen Photos, Feldpostbriefen aus dem ersten und zweiten Weltkrieg, – auch eine Festschrift zu 150 Jahren Eisenhandlung Josef Pischl[7], – eine alte Saulgauer Firma, – die auch viel mit meiner Familie[8] zu tun hatte, – und von der man ebenso wie von der Wilhelm Schramm Spedition im Saulgauer Stadtbild nicht mehr viel oder gar nichts mehr findet. Und soweit man heute jüngere Passanten in Bad Saulgau nach beiden Firmen fragt – oder auch den berühmten Dr. Google – so erfährt man eigentlich nichts mehr „nennenswertes“ über beide Firmen, – die einst doch das „Stadtbild“ und auch das „Wirtschaftsleben“ in Saulgau prägten. Der „Pischl“ – und der „Schramm“ – das ist in Saulgau längst vergangene und fast vergessene „Wirtschaftsgeschichte“.
Und dann eben der Krieg, eigentlich müsste man schreiben, die Weltkriege, – denn im Grunde genommen sind es Bilder, Briefe, Traueranzeigen aus beiden Kriegen, – aus denen man rudimentär die Geschichte eine Munderkinger Flaschnerfamilie[9] nachvollziehen kann. Bilder der Kinder von Josef und Augustine Neff, – die von Munderkingen aus in Welt aufbrachen, – und von denen einige dann vor und nach dem zweiten Weltkrieg in Saulgau landeten und dort Fuß fassten. Der Verfasser des „paysagesblog“ ist einer der vielen Urenkel von Josef und Augustine Neff aus Munderkingen. Und das „Neff’sche Familienarchiv“ – so will ich diese Bilder und Briefsammlung mal nennen, ist bei mir dem Verfasser des paysagesbloges gelandet, weil ich mich u.a. auch für diese „Familiengeschichte“ interessiere. Der Krieg, bzw. die beiden Weltkriege, die in diesem Familienarchiv omnipräsent sind, – waren auch oft Thema der Tischgespräche die ich in der Karlstraße als Kleinkind mitbekam. Diese Kriege, die Verletzungen, die Narben, die Erinnerung an die die nicht mehr zurückkamen, – waren 20 und 30 Jahre nach den Ende des zweiten Weltkrieges in der Karlstraße 15 allgegenwärtig. Und angesichts der Ereignisse in der Ukraine, den russischen Angriff auf die Ukraine am 26. Februar 2022, erwachen diese Erinnerungen wieder zum Leben[10].
Nach einem Besuch des Federsees, – einem Spaziergang über den „Federseesteg“ fuhren wir über Riedlingen, Honau und an Stuttgart zurück nach Grünstadt. Die Alb strahlte herbstlich golden wie einst in meinen Kindertagen. In Stuttgart standen wir dann lange im Stau auf der A 81 / A8 zwischen Stuttgarter Kreuz und Leonberger Kreuz. In einer besseren Welt, – d.h. in einer Welt in der die „klimaökologische Wende“ längst vollzogen wäre,- wäre ich mit dem Zug nach Bad Saulgau gefahren, – hätte mir dort ein E-Auto gemietet,- und wäre dann mit diesem nach dem Wochende entweder wieder über die Alb nach Tübingen oder Reutlingen, – und dann wieder mit dem Zug nach Grünstadt- oder eben mit dem E-Auto durchs Donautal an Burg Wildenstein und Schloss Werenwag vorbei, übers Kloster Beuron zum Soldatenfriedhof von Beuron, über den es bis jetzt immer noch keinen Wikipediaartikel gibt, nach Immendingen, – und von dort mit der Schwarzwaldbahn über Offenburg, Karlsruhe nach Grünstadt. Die letztgenannte Variante, wäre natürlich irgendwie auch eine „Erinnerungsfahrt“ an die fernen Kindheitstage gewesen, – denn mein Vater wählte oftmals diese Route, auf unseren Fahrten von Schramberg nach Saulgau und zurück.
Ich hätte mir von der jetzigen Bundesregierung zumindest einen Einstieg in solch eine klimaökologisch nachhaltige Mobilität gewünscht, aber davon sind wir noch lange entfernt. Es gibt übrigens ein Land in unmittelbarer Nachbarschaft zu Deutschland, in welchem man die Form von nachhaltiger Verkehrsmobilität schon lange umgesetzt hat (nicht perfekt, aber erheblich besser als in Deutschland), das ist die Schweiz. Abgesehen davon erscheint einem Saulgau und das Oberland von der Kurpfalz aus gesehen, – völlig unabhängig davon ob man mit der Bahn oder dem Auto anreist schon irgendwie sehr weit weg, wie auf einem anderen Planeten. Eine kleine Provinzstadt in der Ferne von Schwäbisch-Mesopotamien[11].
Ein Freund und Kollege, ein Geograph der so wie ich selbst in einer schwäbischen Provinzstadt aufwuchs, fragte mich nachdem ich ihm von der Reise in die oberschwäbische Provinz berichtete, ob ich mir vorstellen könnte, dort in Saulgau zu wohnen und zu leben. Ich antworte ihm, wohl eher nicht, – die Württembergische Landesbibliothek in Stuttgart, die Universitätsbibliothek Tübingen, – erschienen mir doch recht weit weg von Saulgau. Im Nachhinein muss ich sagen, dass per Bahn München von Saulgau aus im Gegensatz zu Grünstadt recht gut und schnell erreichbar ist, – der Bodensee natürlich auch, – dann gibt es ja auch noch die von Jacques Coup de Fréjac nach dem zweiten Weltkrieg gegründete Kunstgalerie die Fähre[12]. Also so ganz im Windschatten von Kultur und Wissenschaften liegt dann Saulgau dann doch nicht. In Schramberg der Kleinstadt im Schwarzwald in der ich aufgewachsen bin gab es und gibt etwas Vergleichbares wie die Kunstgalerie die Fähre in Bad Saulgau nicht – und in Schramberg gibt es auch schon lange keine Eisenbahn mehr.
Ertle, Robert; Neff, Max (Hrsg.)(1953): 150 Jahre Eisenhandlung Jos Pischl Saulgau seit 1803. Festschrift der Eisenhandlung Josef Pischl. Eisenhandlung Josef Pischl, Druck Gebr. Edel Saulgau.
[5] Eigentlich begleitete ich meine Onkel Ewald mehr als das ich selbst die Kohlen aus dem Eisenbahnwagen entlud. Wobei die Kohle mit Selbstentladewagen (wahrscheinlich Eds 090) und dann per Förderband auf Laster geladen wurde, die die Kohle ins Lager der Firma Schramm brachte.
[6] Das Claaswerk in Saulgau hat seinen Ursprung im Bautzwerk der Josef Bautz AG die 1969 von Class übernommen wurde.
[7] Diese Festschrift ist unter dem Titel „Festschrift der Eisenhandlung Josef Pischl“ ist laut KVK u.a. in folgenden Bibliothek im Bestand aufgeführt : Stuttgart, Württembergische Landesbibliothek <24>, Mannheim, Universität Mannheim, Universitätsbibliothek <180>, Ruhr-Universität Bochum, Fakultät für Geschichtswissenschaft, Historische Bibliothek. In diesem Sinne ist die Pischl Festschrift schon eine bibliographische Rarität.
[8] Mein Großvater, der schon erwähnte Anton Neff, war u.a. von ca. 1935 bis 1945 Prokurist beim Pischl, – und in der schon erwähnten Festschrift ist u.a. die Rede von ihm. Aber auch andere weiter Geschwister meines Großvaters Anton Neff, waren eng verbunden mit der Eisenhandlung Pischl, wie zum Beispiel meine Großtante Veronika Neff genannt die „Vroni“.
Michon, Pierre (2010) : Le roi vient quand il veut. Propos sur la littérature. Textes réunis par Agnès Castigione avec la participation de Pierre Marc de Biasi. Paris, Le livre de Poche/Albin Michel, ISBN 978-2-253-13434-3
I am currently reading the travel narration “Les eaux glacées du Belomarkanal[2]” written by Anne Brunswic about her voyage along the shores of the “Belomarkanal”. Reading that book, I thought that Russian literature historically blossomed under authoritarian rule – so as we can “witness” more or less in real-time Russia’s way into another authoritarian age – perhaps we will also witness a rebirth of Russian literature and poetry. Perhaps Lyudmila Ulitskaya will be awarded this year’s Nobel Price in Literature. One never knows!
In fact I don’t have any ideas to whom will be awarded this year’s Nobel Prize in literature – but it would be certainly a positive sign for the rebirth of Russian literature if Lyudmila Ulitskaya (or another Russian /Russophone writer/novelist/poet) would be awarded the prize! Tomorrow Thursday 07.10.2021 at 13.00 we will know more!
Bookreference:
Brunswic, Anne (2009): Les eaux glacées du Belomorkanal. Arles, Actes Sud. ISBN 978-2-7427-8214-7
Christophe Neff, Grünstadt 06.10.2021
P.S.:. (07.10.2021 13:05): Finally Abdulrazak Gurnah was awarded with the Nobel Prize in Literature 2021.
[2] As I know the book was never translated into another language. So indeed “les eaux glacées du Belomorkanal (the frozen waters of the Belomorkanal)” would merit a translation into English to get a wider audience.
Next Thursday, 10 October, at 13:00 CET the Swedish Academy will announce the winner of the Nobel Prize in Literature 2018 and 2019. In the years as blogger on le Monde.fr I tried to make a forecast for the annual Nobel Prize in Literature[1], the last in 2017 – under the titel “Paysages forecast for Nobel Prize in Literature 2017”. Since them a long time has passed, – the paysagesblog on le Monde.fr disappeared, because in April 2019 le Monde decided to stop his subscribers blogs, blogs which were called “les blogs abonnées du Monde.fr” in French[2]. In Juin 2019 “paysages” was relaunched with the post “Nouveau départ pour le blog paysages” on wordpress.com. So I relaunch here my “Nobel Prize Forecast in Literature” on paysage, in continuation of what I wrote on paysages when it was hosted and edited on “les Blogs le Monde.fr”.
But frankly spoken I have no clear idea, – my personal favorite is the Portuguese novelist António Lobo Antunes. Just reading “Até Que as Pedras Se Tornem Mais Leves Que a Água” in the French translation «Jusqu’à ce que les pierres deviennent plus douces que l’eau » of Dominique Nédellec published by Christian Bourgois Éditeur in Paris, I think that Antunes would largely merit to get a Nobel prize in Literature. The book was also recently translated into English by Jeffe Love under the titel “Until Stones Become Lighter Than Water[3]” in the serie “The Margellos World Republic of Letters” published by Yale University Press.
P.S. (10.10.2019 13:25): Finally Olga Tokarczuk was awarded with the Nobel Prize in Literature 2018 and Peter Handke with the Nobel Price in Literature 2019.
P.S. (05.10.2017 13:20): The Nobel Prize in Literature 2017 was awarded to Kazuo Ishiguro.
[1] Pierre Assouline has dedicated his last notice in the République des livres to the entrance or Philip Roth in “Bibliothèque de la Pléiade” under the title “Les illusions de grandeur de Philip Roth”.
[2] “Compass”, translated by Charlotte Mandell, New Directions Publishing, 2017;