In the middle of the Atlantic Ocean on the small island of São Jorge in the Azores archipelago a seismovolcanic crisis (Crise Sismovulcânica de São Jorge in Portuguese) is currently underway. I follow this crisis from Grünstadt on the web pages of the Instituto de Investigação em Vulcanologia e Avaliação de Riscos of the government of the Azores. There is a page called „Crise Sismovulcânica de São Jorge“ with a map that shows the seismic activity on the island of São Jorge. The alarm level at the time of writing is V4. This means that according to the alarm scale in force in the Azores archipelago we are in the pre-eruptive volcanic phase[3]. I am not a geologist, nor a vulcanologist, but simply a geographer & fieldbotanist, but I think that the probability of a volcanic eruption on the island of São Jorge seems to be very high. As a fieldecologist, I have been doing geobotanical research for more than twenty years on one of the neighboring islands, only twenty kilometers from São Jorge on the island of Faial. I study the pioneer vegetation on the volcano of Capelinhos, the vegetation dynamics on ash fields of Capelo[4] . The Capelinhos is the volcano, which emerged from the Atlantic waves in September 1957, a few hundred meters in front of the western part of Faial island. The last eruption on the island of São Jorge was the eruption of “Vulcão da Urzelina” in 1808. So 214 years after this last volcanic eruption on the island of São Jorge we could see lava flows reappear in São Jorge. By the way, São Jorge is one of the few islands of the Azores that I don’t know. I have never set foot there. According to my information, it is the only place in Europe where you can find coffee plantations. I hope that the Azorean authorities have taken all the necessary measures to protect the population of São Jorge!
L’angoisse de l’Aube, depuis le début de cette guerre en Ukraine, qui entre dans sa quatrième semaine. Le matin vingt-quatre février 2022, c’était un jeudi, les troupes du tsar Poutine attaquaient l’Ukraine. Depuis, la mort et la désolation règnent sur Kiew, Odessa, Kharkiv et surtout Marioupol. Et Poutine semble avoir décidé que Marioupol devrait partager le sort de Grozny et d’Alep ! L’angoisse de l’aube, – les matins quand je me lève je pense aux villes et paysages ukrainiens, – aux cris de blessés sous les décombres après les bombardements russes – et je fais de photos des premiers rayons de soleil sur Grünstadt, sur la plaine du Rhin qui s’étend entre le Odenwald et le Pfälzerwald[1]. Depuis le début de l’invasion russe j’ai pris une photo de presque chaque « Aube » s’étendant sur les toits de Grünstadt.
Je constate que le Tsar Poutine n’a pas encore totalement réussi la « Gleichschaltung » de la société civile russe. Je pense au geste héroïque de Marina Ovsiannikova, qui en brandissant lors du journal télévisé du soir Vremia, une pancarte « No War, ne croyez pas à la propagande, on vous ment ici. Russians against war » pour manifester son opposition à la guerre en Ukraine – et montrant ainsi au Monde entier que la société civile russe n’est pas encore totalement assommé par la férule de Monsieur Poutine ! Marina Ovsiannikova n’est pas la seule – des centaines, des milliers de russes, qui osent de dire non à la guerre, qui vont faire le chemin silencieux vers les prisons, les « Lagers », des autres qui essayent de fuir chez nous vers la liberté! Je retiens aussi l’interview de Wladislaw Inosemzew dans le spiegel qui compare Poutine à Mussolini [2]!
Parfois je pense aussi à Salgueiro Maia, ce capitaine qui avec ces frères d’armes fut tombé la dictature salazariste pendant la Révolution des Œillets en avril 1974. De jeunes officiers portugais que ne voulaient plus combattre dans les guerres coloniales atroces que le Portugal menait en Afrique ! Car dans un certain sens la guerre que les troupes du Tsar Poutine mènent en Ukraine, est aussi une guerre coloniale ! Parfois je me mets à rêver en espérant, que des jeunes capitaines de l’armée russe, aient le courage de Salgueiro Maia et de ces jeunes officiers portugais de la Révolution des Œillets, pour mettre fin à cette guerre néocoloniale que l’empire russe mènent en Ukraine ! Parfois aussi comme je l’ai écrit dans trois de mes derniers billets publiés en allemand, – j’espère tous simplement que l’Europe[3], – et spécialement l’Allemagne, car l’Allemagne est le pays où je vis et où je paie mes impôts cesse enfin d’importer du pétrole russe[4] !
Le soleil printanier a pris possession de l’Unterhaardt, les amandiers et les abricotiers sont en fleur. Le printemps débute ici, je relis Romain Gary, quelques lignes de la Promesse de l’aube
« Il y a aussi Filoche, le dieu de la petitesse, des préjugés, du mépris, de la haine- penché hors desa loge de concierge, à l’entrée du monde habité, en train de crier « Sale Américain, sale Arabe, saleJuif, sale Russe, sale Chinois, sale Nègre»- c’est un merveilleux organisateur de mouvements demasses, de guerres, de lynchages, de persécutions, habile dialecticien, père de toutes les formationsidéologiques, grand inquisiteur et amateur de guerres saintes, malgré son poil galeux, sa têted’hyène et ses petites pattes tordues, c’est un des dieux les plus puissants et les plus écoutés, quel’on trouve toujours dans tous les camps, un des plus zélés gardiens de notre terre, et qui nous endispute la possession avec le plus de ruse et le plus d’habileté[5].»
Le printemps est arrivé dans la Unterhaardt, – l’Ukraine pleure ses morts, et se prépare encore à tenir une journée de combat de plus ! J’aimerais tant voir des « Capitães de Abril »[6] russes finir la guerre sanglant coloniale que l’armée russe mène en Ukraine ! La dernière fois que des officiers russes osent de se opposer au « pouvoir », fut d’ailleurs « Insurrection décabriste » en décembre 1825 !
On peut toujours rêver des jours meilleurs au début du printemps !
Bibliographie :
Gary, Romain (2018) : la promesse de l’aube. Folio/Éditions Gallimard, Paris, 2018, ISBN 978-2-07-036373-5
Im Gegensatz zur in Deutschland veröffentlichen Meinung war ich deshalb auch nicht so überrascht über den Überfall der russischen Truppen auf die Ukraine. Ich habe das an anderer Stelle ja schon geschrieben. Was mich hingegen schon überrascht war die Blindheit der Expertenmeinungen, der Sicherheitsexperten, der Russlandexperten etc. Befanden sich diese etwa jahrelang in einer Form von intellektuellem Tiefschlaf?
Diese fast schon „akademische Rückschau“ hilft der Ukraine jetzt natürlich wenig bis nichts. Aber diese Expertenblindheit gegen Putin und seiner aggressiven Politik sollte doch irgendwann einer tiefergehenden zeitgeschichtlichen wissenschaftlichen Analyse unterzogen werden. Denn seine Absichten hat er eigentlich nie verborgen!
Helfen würde der Ukraine jedoch bestimmt wenn wir möglichst rasch auf russische Ölimporte verzichten würden. Ich weiß, dass das vor allem für Deutschland, nicht einfach sein wird. Ich habe das u.a. in meine letzten beiden Blogbeiträgen ja schon thematisiert[3].
[2] Natürlich ist ein werbefreier Blog auf der Hostingplattform WordPress.com auch eine gewisse Form von „Selfpublishing“! Man generiert keine Werbeeinnahmen, sondern zahlt für die Möglichkeit zu „Bloggen“! Auch wenn das Blog kein Buch ist, sei in diesem Zusammenhang auf die hörenswerte Sendung im SWR2 Forum „Das gedruckte „Ich“ – Warum boomen Selfpublisher?“ vom 4 März 2022 verwiesen!
Ich habe am vergangenen Montagabend (14.03.2022) per livestream an der Veranstaltung „Ukraine im Krieg“ des Literaturhauses Stuttgart teilgenommen. Es war eine sehr interessante und bewegende Veranstaltung. Die Veranstaltung wurde auch aufgezeichnet und man wird diese auch eine Zeitlang Nachhören und Nachsehen können[1]. Bewegende Statements von Christian Neef und Karl Schlögel. Sehr viele interessante aber auch aufwühlende Texte und Diskussionen. Eine sehr gelungene Abendveranstaltung des Literaturhauses Stuttgart.
Tanja Maljartschuk hat mich mit einer Aussage besonders beeindruckt, besonders zum Nachdenken angeregt. „Ich glaube der dritte Weltkrieg wird die Ukraine auch nicht retten[2]“.
Zweifelsohne hat Tanja Maljartschuk Recht. Aber ich stelle mir die Frage, wie man der Ukraine helfen kann, ohne in einen dritten Weltkrieg zu rutschen. Schwierige Frage, auf die es keine einfachen Antworten gibt.
Ein Baustein zur Beantwortung dieser Frage könnte die massive Verlagerung des Straßenverkehrs also des Personenverkehrs und des Güterverkehrs auf die Schiene sein. Beim Güterverkehr ließe sich auch bestimmt einiges auf die Binnenschifffahrt verlegen. Das würde auch bei der bei der Bewältigung der Klimakrise helfen. Aber kurzfristig, wie ich es ja schon an ein paar Einzelbeispielen in meinem letzten Blogbeitrag darlegte, wird man das nur sehr schwer durchführen können, weil man in den letzten Jahrzehnten die Bahninfrastruktur so massiv abgebaut hat, dass bei der Bahn in der Fläche einfach die Kapazitäten hierfür fehlen. So ließe sich sehr viel russisches Öl einsparen – und man müsste auch nicht auf andere „despotische Ölquellen“ zurückgreifen. Wie gesagt, nur ein Baustein um der Ukraine zu helfen, der gleichzeitig aber auch hilft die klimaökologische Wende zu beschleunigen.
Den ukrainischen Schriftstellern kann man immerhin etwas helfen, indem man ihre Bücher kauft und liest!
Dieses Wochenende habe ich mein Buchkapitelmanuskript „Der Schramm, der Bahnhof und der Krieg – Kindheitserinnerungen an Tischgespräche in der Karlstraße in Saulgau“ bei den Herausgeberinnen des Buchprojektes „Aus dem Grau des Krieges – Geschichte hinter der Geschichte. Buchprojekt. Stadtarchiv Saulgau“ Conny Scheck und Maria Gelder eingereicht[1], [2]. Verfasst habe ich das Manuskript am Wochenende vom 6. auf den 7. März. Ich wollte es eigentlich gleich nach dem Wochenende bei den Herausgeberinnen einreichen, doch leider wurde ich von einem heftigen grippalen Infekte erwischt. Kein Homeoffice, ein paar „Krankenbettlektüren“, – nachmittags kurz in eine Decke gehüllt im Garten die ersten Frühlingssonnenstrahlen genossen. Den hundsgemeinen grippalen Infekt, den hat man ja vor lauter Corona fast vergessen, aber den gibt es ja immer noch. Hier und da noch ein paar Details am Buchkapitelmanuskript in der „Erkältungswoche“ hinzugefügt, aber letztlich wurde das Ganze, am letzten Wochenende in einem Guss heruntergeschrieben.
Wie ich gestern bei einem Telefongespräch mit der pensionierten Geschichtslehrerin Christa Störk aus Bad Saulgau erfuhr, habe ich wohl gleich ein wichtiges Detail vergessen – die Brückenwaage vom Schramm in der Karlstraße, nicht weit von der evangelischen Kirche. Aber der Text ist natürlich auch keine Firmenchronik der Spedition Wilhelm Schramm, sondern eine subjektive Rückblende auf die Kindheitstage, die ich bei meinen Großeltern Anton und Blanka Neff in der Karlstrasse in Saulgau[3] verbrachte. Die Firmenchronik der Spedition Wilhelm Schramm muss erst noch geschrieben werden. Das wäre bestimmt eine interessantes Thema für eine wirtschaftshistorische oder verkehrsgeographische Abschlussarbeit (Bachelor/Masterarbeit je nach Themenstellung) , da die Geschichte der Firma „Wilhelm Schramm“ und ihres Vorläufers der Firma „Güterbeförderer August Schramm“ mit der Geschichte der Eisenbahn und des Bahnhofs in Saulgau verwoben ist[4].
Wahrscheinlich musste ich auch deshalb beim Schreiben des Manuskriptes an meine letzte Zugfahrt nach Saulgau denken. Ich fuhr am Mittwoch, den 17. März 2010 zur Beerdigung meines Onkel Ewald Neff, dem letzten Geschäftsführer der Wilhelm Schramm Möbelspedition, mit der Bahn nach Saulgau. Aus dem fahrenden Zug, einem HZL Regioshuttle, machte ich bei der Einfahrt in den Saulgauer Bahnhof Bilder – und war damals regelrecht erschrocken über den Rückbau der Gleisanlagen im Bahnhof. Es war nicht mehr viel übrig geblieben von den einst recht großflächigen Gleisanlagen in Saulgau. Immerhin der „Bautz“ – der ja jetzt schon viele Jahrzehnte lang „Claas“ heißt, hatte noch einen Gleisanschluss. Der Gleisanschluss der WLZ (Württembergische landwirtschaftliche Zentralgenossenschaft), jetzt BayWa war genauso verschwunden wie das Anschlussgleis der Stadtwerke auf dem früher die „Gaskesselwagen“ entladen wurden. Immerhin gibt es, wie ich beim Verfassen des Buchkapitelmanuskriptes beim „Googeln“ erfuhr, in Saulgau immer noch Güterverkehr. So wird u.a. das Claaswerk von der HzL bedient. Die Gleisanlagen wurden wie ein Blick auf Googleearth verrät, seit 2010 nochmals erheblich reduziert, aber immerhin sind die Folgen von „MORA C“ für die Strecke Herbetingen-Aulendorf und damit auch den Bahnhof von Saulgau einigermaßen glimpflich verlaufen. Den Rückbau der Bahninfrastruktur, nicht nur in Saulgau, sondern in ganz Deutschland, werden wir noch teuer bezahlen – sowohl in klimaökologischer als auch in geostrategischer Hinsicht.
Die klimaökologische Verkehrswende wird, d.h. die mittelfristige Umlagerung des Verkehrs von der Straße auf die Schiene kein leichtes Vorhaben werden, weil man in den vergangenen Jahrzehnten erhebliche Mengen an Schieneninfrastruktur, Gleisanschlüsse etc. aufgegeben hat, die man nun mit viel Mühen wieder aufbauen muss. Die vorhandene Bahninfrastruktur wurde in den vergangen Jahrzehnten in einem solchen Maße abgebaut, dass eine kurzfristige Teilumlagerung des Straßengüterverkehrs, wie sie jetzt eigentlich sinnvoll wäre um auf russisches Öl verzichten zu können, schlichtweg nur mit sehr sehr großen Anstrengungen, wenn nicht gar zumindest kurzfristig, unmöglich sein wird. In Grünstadt, der Stadt in der ich lebe, gibt es kein „Ladegleis“ mehr. In Schramberg, der Stadt in der aufgewachsen bin, gibt es schon seit Jahrzehnten keine Eisenbahn mehr, auch wenn es seit kurzem wieder Pläne zur Reaktivierung der Bahnstrecke Schiltach – Schramberg gibt. Das sind hier nur ein paar wenige „Einzelbeispiele“, aber das gilt im Grunde für ganz Deutschland.
Der Krieg in der Ukraine, der Überfall auf die Ukraine, hat natürlich das Schreiben des Buchkapitels am vergangenen Wochenende auch begleitet. Als wir meinen Onkel Ewald im März 2010 beerdigten, hätte ich mir nicht vorstellen können, dass in Europa wieder „Städte im Bombenhagel“ untergehen würden, wie einst Guernica, Warschau, Coventry, London, Hamburg, Dresden, Pforzheim etc. oder wie Ulm und Friedrichshafen, – von Saulgau aus konnte man im zweiten Weltkrieg den Flammenschein der Bombennächte in Ulm und Friedrichshafen sehen – wie ich im Buchkapitelmanuskript berichte. Hingegen war mir schon vor einigen Wochen klar, dass Putin, man kann das hier in diesem Blog nachlesen, die Ukraine angreifen würde[5].
Anbei in Kursiv ein paar kurze Auszüge aus dem eingereichten Buchkapitelmanuskript. Lektoriert und redigiert, wird sich die Endversion des Buchkapitels, bestimmt vom eingereichten Manuskript unterscheiden.
„An einem kalten aber sonnigen Frühlingstag im März 2010 habe ich zum letzten Tag das Haus in der Karlsstraße gesehen. Ich war mit dem Zug zur Beerdigung meines Onkels Ewald nach Saulgau gekommen. Von Mannheim, über Stuttgart, Ulm, Aulendorf – Aulendorf – „Zentrum der Welt“ für meinen Vater, nach Saulgau. Habe sogar aus dem in den Saulgauer Bahnhof einfahrenden Zug Bilder gemacht. Saulgau hießt ja inzwischen Bad Saulgau. Erinnerte mich daran, wie der Opa mit mir an der Hand die Karlsstraße kurz nach vier nachmittags querte um mit mir die Zugeinfahrt des „Eilzug“ nach München, des Kleberexpress anzuschauen…..
Ich erinnerte mich auch daran, wie wir in unserem grauen VW 1600 Variant durchs Donautal von Schramberg nach Saulgau kurvten, der Vater vor jedem Tunnel hupte, und er uns die Geschichte von Schloss Werenwag und Burg Wildenstein und die des Kloster Beuron erzählte. Und er uns den Soldatenfriedhof zwischen Fridingen und Beuron zeigte, dort wo österreichischeSoldaten aus den napoeleonischen Befreiungskriegen begraben sind. Einer der ältesten deutschen Soldatenfriedhöfe, über den es bisher nicht einmal einen Wikipediaartikel gibt. Von diesem Friedhof, vom „Rundtempel“ hat man einen wunderbaren Blick aufs Donautal und die Klosteranlagen von Beuron.
Ich habe den ersten Entwurf dieses Textes am Wochenende 5/6. März 2022 verfasst. Ich hätte mir als Kind und vor allem als Jugendlicher nie träumen lassen, das man in Europa wieder Städte brennen sehen würde, wie einst Ulm, Friedrichshafen – die man nachts wenn die Fliegerbomben fielen von Saulgau aus brennen sah. Jetzt, wenn ich diese Zeilen schreibe, brennen Charkiw, Mariupol und Kiew. Und die Kinderlähmung, bei uns in Europa inzwischen eigentlich eine vergessene Krankheit, von der ich hier in diesem Erinnerungstext weiter oben berichtete, ist als stetige Begleiterin des Krieges, auch wieder in der Ukraine aufgetaucht. Am Donnerstag den 24 Februar überfiel die Truppen der neuen Zaren „Putin“ die Ukraine[6].
Als Kind in der Karlstrasse in Saulgau erschien mir der Krieg durch die Erzählungen der Neffs und Schramms so nah und gleichzeitig so unendlich fern“.
Auszug aus: „Der Schramm, der Bahnhof und der Krieg – Kindheitserinnerungen an Tischgespräche in der Karlstraße in Saulgau“ , Buchkapitelmanuskript für „Scheck, C., Gelder, M. (2022): „Aus dem Grau des Krieges – Geschichte hinter der Geschichte. Buchprojekt. Stadtarchiv Saulgau“
Die Bilder, die ich hier in diesen Blogbeitrag eingestellt habe, sind bis auf eine Ausnahme von mir am 17.3.2010 auf der Zugfahrt nach Saulgau bzw. der Rückfahrt nach Mannheim aufgenommen worden. Das Bild mit dem „historischen Möbelwagen“ der Firma Schramm vor der evangelischen Kirche in der Karlstraße stammt aus dem Familienbesitz. Es wird wohl in der Zwischenkriegszeit, also zwischen erstem und zweitem Weltkrieg aufgenommen sein. Weiterhin verwende ich mit freundlicher Genehmigung von Conny Scheck und Ursula Werner den Buchcoverentwurf für das Buchprojekt „Aus dem Grau des Krieges – Geschichte hinter der Geschichte“. Unabhängig davon, dass ich dazu einen Beitrag liefere, halte ich das für ein sehr wichtiges Projekt, denn es geht zu viel an historischem Wissen verloren, wenn wir nicht gegensteuern. Ich wünschte mir auch in dieser Hinsicht ein solches Buch für die Stadt in der ich lebe. Aber die Stadt Grünstadt hat ja nicht mal einen hauptamtlichen Stadtarchivar, wie beispielweise die Große Kreisstadt Schramberg (und so viele andere Städte in Baden-Württemberg) in der ich aufgewachsen bin.
Abschließen möchte ich mit einer Erinnerung an eine Sprache, an Ausdrücke die schon fast aus dem Sprachgebrauch entfallen sind, – „s’pressiert, Trottoir, sapperlot – und den berühmten „Heilandzack“ – und auch des „Seggele“ – und mir beim Verfassen des Buchkapitelmanuskript immer wieder eingefallen sind[7]. Man konnte diese Worte sowohl in Saulgau als auch in Schramberg wo ich aufgewachsen bin, ganz alltäglich in den 1960 und 1970 Jahren, ganz einfach „uf dr Gass“ hören!
Fischer, Monika (2022): Zeitzeugen erzählen ihre Erinnerungen. Das Buchprojekt von Conny Scheck nimmt Gestalt an. Schwäbische Zeitung Bad Saulgau, Montag 14 Februar 2022.
Neff, C. (2022): Der Schramm, der Bahnhof und der Krieg – Kindheitserinnerungen an Tischgespräche in der Karlstraße in Saulgau. In: Scheck, C.; Gelder, M. (2022) „Aus dem Grau des Krieges – Geschichte hinter der Geschichte“, Buchkapitelmanuskript, 12 Seiten ohne Abbildungen. Stadtarchiv Saulgau, unveröffentlicht.
Störk, C., Gelder, M. (2019): „150 Jahre Bahnanschluss Saulgau 1869-2019-Wissenswertes aus dem Stadtarchiv. In: Stadtjournal – Amtliches Mitteilungsblatt der Stadt Bad Saulgau, Nr. 30, Donnerstag 25 Juli 2019, S. 4-5.
P.S. (14.03.2022): Von Herrn Dr. Edwin Ernst Weber wurde ich darauf hingewiesen, dass es sich bei den Soldaten aus den Napoleonischen Befreiungskriegen im Soldatenfriedhof Beuron um österreichische Soldaten handelt. Ich habe das korrigiert, da ich von russischen Soldaten geschrieben hatte!
[1] Mehr zum Buchprojekt in Fischer, Monika (2022): Zeitzeugen erzählen ihre Erinnerungen. Das Buchprojekt von Conny Scheck nimmt Gestalt an. Schwäbische Zeitung Bad Saulgau, Montag 14 Februar 2022.
[3] In meinen Kindheitstagen hieß Bad Saulgau ja auch ganz einfach „Saulgau“ – das Thermalbad gab es noch nicht – deshalb verwende ich hier auch einfach den Namen Saulgau.
[4] Zur Geschichte des Saulgauer Bahnhofs siehe auch Störk, C., Gelder, M. (2019): „150 Jahre Bahnanschluss Saulgau 1869-2019-Wissenswertes aus dem Stadtarchiv. In: Stadtjournal – Amtliches Mitteilungsblatt der Stadt Bad Saulgau, Nr. 30, Donnerstag 25 Juli 2019, S. 4-5.
L’angoisse de l’Aube, – je regarde a traves la fenêtre vers l’est en attendant que le soleil apparaît à travers les toits de Grünstadt. Kiew, Odessa, Kharkiv – ont encore eu une terrible nuit derrière eux – mais au matin six de l’attaque des troupes de Poutine l’Ukraine résiste encore, – le printemps arrive, l’Ukraine tremble, mais elle est encore debout, elle résiste. L’angoisse de l’aube, -cela rappelle un peu « la promesse de l’aube » de Romain Gary, je me rappelle les premiers pages de l’édition de Poche, que j’avais commencé à lire à l’aéroport de Strasbourg en revenant d’un voyage d’étude du Maroc, premières pages ou je fis la connaissance de Totoche, de Merzavka, et de Filoche……
L’angoisse de l’Aube car je sais, que c’est pendant l’aube que les bombardements, les attaques d’artillerie commencent, – et je crains pire, – je me souviens de Grozny, de Beslan, d’Alep, – les reportages de Natalie Nougayrède sur la guerre de Tchétchénie, la prise d’otages de Beslan dans le Monde, pour lesquelles elle a d’ailleurs reçu le prix Albert Londres en 2005. Je ne me fais aucune illusion sur la « guerre à la mode de Poutine » – au début des années 2000 j’avais acheté un petit livre de poche à la libraire Fetsch à Lauterbourg. Ce livre m’a ouvert les yeux sur beaucoup de choses. Ce livre s’appelle « Tchétchénie, le déshonneur russe ». Ecrit par Anna Politkovskaïa , traduit du russe et annoté par Galia Ackerman avec une préface d’André Glucksmann. Quand j’ai acheté le livre dans la librairie Fetsch à Lauterbourg, – Politkovskaïa était encore en vie, – elle fut assassinée le sept octobre 2006 – mais son message est plus que jamais d’actualité.
Je pense à un livre que j’ai lu dans trois langues (allemand, anglais, français) que nous parle d’un pays déchiré par la guerre civile durant les années 1930 – il s’agit du roman « pour qui sonne le glas ». Dans ce roman Ernest Hemingway a immortalisé les brigades internationales de la guerre civile d’Espagne à travers son héro Robert Jordan »[1],[2]. On aimerait tant voire des brigades internationales venir au secours des Ukrainiens qui se battent si héroïquement pour leur liberté, mais qui sont tellement seul devant la machine de guerre infernale de troupes d’invasion du Tsar Poutine !
La nuit tombe sur la Unterhaardt, – et demain à l’aube, toujours l’angoisse d’apprendre que l’Ukraine libre n’existe peut-être plus, Kiew tombé, Odessa détruit, Kharkiv bombardée ….. Demain matin, deux mars 2022, c’est le septième jour de guerre pour l’Ukraine !
Bibliographie :
Politkovskaïa, Anna (2003): Tchétchénie le deshonneur russe. Traduit du russe et anoté par Galia Ackerman. Préface d’Andre Glucksmann. Paris. Gallimard/Folio, ISBN 2-07-030551-1
Christophe Neff, le 01.03.2022, écrit le soir du 01.03.2022 à Grünstadt
[1] Dans le NYT on trouve une très belle nécrologie de Delmer Berg qui servait dans la brigade Linclob écrite par John McCain on nous retrouvons aussi les souvenirs de Robert Jordan l’héro de « pour qui sonne le glas » – John McCain: Salute to a Communist.
Wie schon in den Jahren zuvor (2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021) folgt hier eine kurze Notiz über das phänologische Frühjahrsgeschehen in Grünstadt, der Unterhaardt und dem Leiningerland. Den ersten blühenden Mandelbaum dieses Jahres entdeckte ich in Grünstadt in der Sausenheimer Strasse, Ende Februar und zwar am Samstag den 26.02.2022[1]. Dies ist etwas früher als im letzten Jahr. Daneben findet man hier und da auch schon erste Osterglocken. Eine blühende Kamelie ist mir bei meinen „Pflanzenbeobachtungspaziergängen“ auch schon begegnet, sowie andere interessante Naturerscheinungen wie beispielsweise die ersten Iris reticulata oder auch vereinzelte Halsbandsittiche in der Grünstadter Frühlingsluft.
Narcissenblüte Grünstadt 26.02.2022
Iris reticulata Grünstadt 26.02.2022
Comme déjà dans les années (2015, 2016, 2017, 2018 , 2019, 2020, 2021 ) voici quelques observations phénologiques sur le début du printemps à Grünstadt, la Unterhaardt et le Leiningerland. Mon premier amandier en fleurs je le samedi 26.02.2022 à Grünstadt dans la Sausenheimer Strasse[2]. C’est un peu plus tôt que l’année dernière. En outre, on trouve déjà ici et là les premières narcisses jaunes. J’ai également rencontré un camélia en fleurs lors de mes „promenades d’observation des plantes“, ainsi que d’autres phénomènes naturels intéressants, comme par exemple les premiers Iris reticulata ou encore des perruches à collier isolées dans l’air printanier de Grünstadt. .
Grünstadt, im Morgengrauen des 28.02.2022, à l’aube du 28 février 2022
Den folgenden Post hatte ich unter dem Titel „Blognotice 24.02.2022: les troupes du Tsar Poutine attaque l’Ukraine“ am Morgen des vierundzwanigsten Februar 2022 auf Französisch veröffentlicht, nachdem ich vom Einmarsch der russischen Truppen in der Ukraine am frühen Morgen dieses Februardonnerstag erfahren hatte. Es folgt anschließend nach dieser einführenden Vorbemerkung die Übertragung des Textes mit den Original sowie den Buch- und Quellenangaben ins Deutsche.
Weshalb habe ich den Originaltext auf Französisch verfasst? Französisch ist erst einmal meine Muttersprache, „paysages“ immer noch ein francophoner Blog, auch wenn die Leserschaft immer internationaler wird[1]. Daneben habe ich die meisten der angegebenen Quellen, in Französisch gelesen. Ich hätte da noch viele andere dazufügen können, wie z.B. das Büchlein „Tchétchenie le deshonneur russe[2]“ von Anna Politkowskaia. Für diese deutsche Übertragung halte ich auch wichtig auf das „grand œuvre“ von Karl Schlögel „Das Sowjetische Jahrhundert. Archäologie einer untergegangenen Welt“ hinzuweisen, – es befindet sich auch in den „orientations bibliographiques“ des Originaltextes. Diesem Buch hätte ich gerne eine große Leserschaft gewünscht, und ich meine es lohnt sich immer noch, es zu lesen oder es wieder zu lesen.
Weshalb ich den Text ins Deutsche übertragen?
Ich übertrage den Text ins Deutsche, ich schreibe übertrage, weil es sich nicht um eine wortwörtliche Übersetzung handelt, weil ich schon sehr erstaunt bin, wie viele Politiker hierzulande aber vor allem so viele deutsche Sicherheitsexperten so überrascht vom russischen Angriff auf die Ukraine waren. Ich war es nicht, und ich frage mich wieso ein „Gelegenheitswochenendblogger“ wie ich es einer bin, mehr Gespür für die Entwicklung der internationalen Sicherheitslage hatte, als so mancher Sicherheitsexperte, der ja damit sein Geld verdient.
Ja und dann gibt es ja noch den Zustand der Bundeswehr. Meine aktive Zeit als Reserveoffizier ist seit letztem Herbst beendet, – im Oktober 2021 habe ich meine Ausrüstungsgegenstände, Uniform etc. in Germersheim abgegeben. Behalten habe ich mein „Fallschirmjägerbarett aus Nagolder/Calwer Zeiten[3]“ – und meine „Oberstleutnant Schulterklappen“. Vielleicht schreibe ich ja auch irgendwann mal was über meine Erfahrung und Einblicke nach über 37 Jahre Wehrdienst und Reserveoffizierstätigkeit in diesem Blog. Den Aussagen von Generalleutnant Alfons Mais dem Inspekteur des Heeres kann ich nur beipflichten, das ist auch das Bild, das ich von meinen letzten Wehrübungen hatte, – sehr engagierte Kameraden, aber die „Truppe“ war strukturell kaputt gespart. Es fehlte an allen Ecken und Enden. Ich habe mich sowohl im Bekannten und Freundeskreis, aber auch öffentlich schon vor Jahren für mehr Geld für die Bundeswehr eingesetzt, man kann das u.a. auch hier nachlesen, – aber im Grunde genommen, wurde ich wenn es gut ging, nur milde belächelt. Man kann nur hoffen, dass Politik und Gesellschaft durch die Ereignisse in der Ukraine aufwachen, und die Bundeswehr endlich die Mittel bekommt, damit der ureigene Auftrag der Bundeswehr, die Landesverteidigung wieder mit „Aussicht auf Erfolg“ durchgeführt werden kann.
Seit dem Einmarsch der russischen Invasoren in der Ukraine, sind schon zwei Tage vergangen. Die Ukraine verteidigen ihr Land, ihre Freiheit mit bewundernswertem Mut! Ich bewundere auch diejenigen, die in Moskau und St. Petersburg den Mut hatten, gegen die kriegerische Aggression Russlands auf die Straße zu gehen. Es gibt also noch eine nicht gleichgeschaltete Zivilgesellschaft in Russland.
Leider befürchte ich, dass die Ukraine das Schicksal der Zweiten Spanische Republik teilt. Viel salbungsvolle Worte für die Spanische Republik, – aber letztlich hat man sie untergehen lassen. Hätte es nicht die Schriftsteller wie Hemingway[4], Orwell und andere Künstler wie beispielsweise Picasso[5] gegeben die das Geschehen verewigt haben, wäre das Schicksal der zweiten Spanischen Republik, aber auch das tragische Schicksal der internationalen Brigaden, vielleicht als Fußnote der Geschichte längst vergessen.
Ich hatte es schon sehr lange befürchtet[6], – und ich bin daher nicht allzu überrascht über den russischen Angriff auf die Ukraine. Ich habe mir schon lange keine Illusionen über die Ziele vom Zaren Putin gemacht. Manchmal habe ich mir sogar erlaubt, meine Befürchtungen über Putins Herrschaft zu äußern – es genügt einfach noch einmal einige meiner früheren Beiträge in Paysages über Herrn Putin und Russland nachzulesen[7].
Natürlich waren da die Bücher, die ich gelesen, überflogen und verschlungen habe, alle diese Bücher über die russische (präsowjetische) Geschichte, über Herrn Putin, von denen ich hier nur zwei Titel nennen möchte – „Dans la tête de Vladimir Poutine. Essay“ von Michel Eltchaninoff und „Mr. Putin – operativ im Kreml“ von Fiona Hill und Clifford G. Gaddy, zwei Bücher, die auch heute noch eine gründliche Neulektüre verdienen. Und natürlich die Werke russischer Schriftsteller und Romanautoren, von denen ich zwei nennen möchte, die der breiten Öffentlichkeit vielleicht unbekannt sind, die ich aber für ziemlich bedeutend halte, wie zum Beispiel Leo Tolstoi “ Les Récits de Sébastopol / Sevastopolskie rasskazy ) (Sewastopol-Zyklus)“ und “ Voyage de Pétersbourg à Moscou (Reise von Petersburg nach Moskau)“ von Alexander Radischtschew. Um die Geschichte Russlands und seiner Vorgänger, der berühmten „Rus„, ein wenig zu verstehen, reise ich immer noch gerne durch Michel Hellers “ Histoire de la Russie et de son Empire “ – ein Buch, das mir geholfen hat, die Botschaften und Ziele von Herrn Putin zu entschlüsseln.
Die Ziele des neuen Zaren sind glasklar und er hat sie auch nie verheimlicht. Wiederherstellung eines neuen Großrusslands innerhalb der Grenzen des Zarenreichs von vor 1917. Die neue russische Meistererzählung neu schreiben – und die Überreste des Leninismus auslöschen – wie zum Beispiel die Überbleibsel der unabhängigen Sowjetrepubliken. Ein umfangreiches Programm, welches von einem Großteil der „westlichen Sowjetologen“ nie entschlüsselt werden konnte, da für sie die russische Geschichte erst 1917 begann und 1991 mit dem Untergang der Union der Sozialistischen Sowjetrepubliken endete.
Zum Abschluss dieses Beitrags, der nach dem Angriff des russischen Militärs auf die Ukraine im Morgengrauen des 24. Februar 2022 „aus dem Stegreif“ geschrieben wurde möchte ich folgendes festhalten: Obwohl ich glaube, dass ich des Zaren Putin Willen schon lange genug entschlüsseln kann, – denke ich, dass es sehr schwierig sein wird, dauerhafte Lösungen zu finden, um den unermeßlichen Appetit des Moskauer Herrschers zu stoppen – denn er will weit mehr, als nur die Ukraine zu neutralisieren!
Eltchaninoff, Michel (2015): Dans la tête de Vladimir Poutine. Essai. Arles (Solin/Actes Sud), ISBN 978-2-330-03972-1
Heller, Michel (2015) : Histoire de la Russie et de son Empire. Préface de Marie-Pierre Rey. Traduit du russe par Anne Coldefy-Faucard. Plon et Perrins, tempus. Paris. ISBN 978-2-262-05163-1
Hill, Fiona ; Gaddy, Clifford G. (2015):Mr. Putin. Operative in the Kremlin. New and expanded. Brookings Institution Press, Washington D.C., ISBN 978-0-8157-2617-3
Radichtchev, Alexandre (2007): Voyage de Pétersbourg à Mouscou. Traduit du russe et présénte par Bernard Kreise. Éditions Payot & Rivages, Rivages Poches, petite Bibliotheque . ISBN 978-2-7436-1683-0
Schlögel, Karl (2017): Das Sowjetische Jahrhundert. Archäologie einer untergegangenen Welt. München, C.H. Beck, ISBN 978-3-406-71511-2
Tolstoï, Léon (2005): Lés récits de Sébastopol. Traduit du Russe par Louis Jousserandot. Éditions Payot & Rivages, petite Bibliotheque. ISBN 978-2-228-89967-3
Im Französischen Original, am Donnerstag 24.02.2022 verfasst.
[2] Politkovskaïa, Anna (2003): Tchétchénie le deshonneur russe. Traduit du russe et anoté par Galia Ackerman. Préface d’Andre Glucksmann. Paris. Gallimard/Folio, ISBN 2-07-030551-1
Naturellement les livres que j’ai lus, survolés, avalés tous ce livre sur l’histoire de Russie (praesoviétique), sur Monsieur Poutine, dont je ne citerai que deux titres ici – « Dans la tête de Vladimir Poutine. Essai » de Michel Eltchaninoff et « Mr. Putin – operative in the Kremlin » écrit par Fiona Hill et Clifford G.Gaddy, deux livres qui méritent encore de nos jours une relecture approfondie. Et naturellement les œuvres des romanciers et écrivains russe – dont je citerai deux œuvres peut-être inconnus du grand public – mais que je considère comme assez significative comme par exemple Léon Tolstoï « Les récits de Sébastopol» et « Voyage de Pétersbourg à Mouscou » de Alexandre Radichtchev. Pour comprendre un peu l’histoire de la Russie, et de ces prédécesseurs les fameux « Rus » j’aime encore voyager à traves l’ouvrage « Histoire de la Russie et de son Empire » de Michel Heller – livre qui m’a aidé de déchiffrer les messages et objectives de Monsieur Poutine.
Les objectives du nouveau Tsar sont clair comme la lune, il les a d’ailleurs jamais cachés. Rétablir la une nouvelle grande Russie dans les frontières de l’empire du Tsar avant 1917. Réécrire le nouveau roman national russe –et effacer les vestiges du léninisme – comme par exemple ce qui reste des républiques soviétiques indépendantes. Vaste programme qu’une très grande partie des « soviétologues occidentaux » n’ont jamais pu déchiffrer car pour eux l’histoire russe débutait en 1917 et finissait en 1991 avec la chute de l’Union des républiques socialistes soviétiques.
Pour finir ce billet, écrit « à chaud » après l’attaque de l’Ukraine par les forces militaires russes l’aube du jeudi 24 février 2022. Même si je pense être capable de déchiffrer la volonté du Tsar Poutine depuis déjà assez longtemps, – je pense qu’il sera très difficile de trouver des solutions durables pour stopper l’appétit féroce du régnant de Moscou – car il veut beaucoup plus que simplement neutraliser l’Ukraine !
Orientations bibliographiques :
Eltchaninoff, Michel (2015): Dans la tête de Vladimir Poutine. Essai. Arles (Solin/Actes Sud), ISBN 978-2-330-03972-1
Heller, Michel (2015) : Histoire de la Russie et de son Empire. Préface de Marie-Pierre Rey. Traduit du russe par Anne Coldefy-Faucard. Plon et Perrins, tempus. Paris. ISBN 978-2-262-05163-1
Hill, Fiona ; Gaddy, Clifford G. (2015):Mr. Putin. Operative in the Kremlin. New and expanded. Brookings Institution Press, Washington D.C., ISBN 978-0-8157-2617-3
Radichtchev, Alexandre (2007): Voyage de Pétersbourg à Mouscou. Traduit du russe et présénte par Bernard Kreise. Éditions Payot & Rivages, Rivages Poches, petite Bibliotheque . ISBN 978-2-7436-1683-0
Schlögel, Karl (2017): Das Sowjetische Jahrhundert. Archäologie einer untergegangenen Welt. München, C.H. Beck, ISBN 978-3-406-71511-2
Tolstoï, Léon (2005): Lés récits de Sébastopol. Traduit du Russe par Louis Jousserandot. Éditions Payot & Rivages, petite Bibliotheque. ISBN 978-2-228-89967-3
„Die Liebe höret nimmer auf[1]“ – « L’amour ne cessera jamais » ce sont les mots que Guillaume Ier (roi de Wurtemberg) fit gravir sur le portal de la Grabkapelle auf dem Württemberg pour son épouse Catherine Pavlovna de Russie qui décéda beaucoup trop jeune. Histoire tragique qu’on peut découvrir dans l’émission radiophonique « Grüss Gott Herr König: Expeditionen ins Königreich Württemberg (Bonjour Monsieur le Roi – Expéditions dans le royaume de Wurtemberg[2])» produite et présentée par Katharina Eickhoff. Et on y découvre beaucoup plus, que cette histoire de la mort tragique de Catherine Pavlona. Ce sont les paysages sonores du petit royaume de Wurtemberg qui, a a peine existé plus d’une centaine d’année, s’étalent devant l’oreille attentive de l’auditeur. On y découvre aussi des merveilles oubliés comme par exemple le Concerto pour violoncelle n° 3 en la mineur deNikolaus Kraft.
Un petit B – moll peut être – il manque la chanson «Auf de schwäbsche Eisebahne (sur les chemins de Fer souabes) », chanson populaire souabe qui traduit à quel point le chemin de Fer a transformé les paysages du royaume du Wurtemberg et bouleversé la vie de la population rurale. La chanson décrit le voyage tragique d’un paysan avec sa chèvre de Stuttgart à Friedrichshafen en train juste après l’inauguration de la Württembergische Südbahn. La petite chèvre ou le bouc de chèvre acheté aux marché de bétail de Stuttgart par le pauvre paysan souabe n’arriva jamais à sa destination à Friedrichshafen sur le lac de Constance[3].
L’auditeur littéraire pourra approfondir la rencontre avec les paysages du Württemberg, en lisant le livre « Wundersame blaue Mauer – die schwäbische Alb in Geschichten und Gedichten » édité par Wolfgang Alber, Brigitte Bausinger et Hermann Bausinger. Dans le livre on rencontra beaucoup de personnes dont Katharina Eickhoff nous parla pendant son émission « Grüss Gott Herr König: Expeditionen ins Königreich Württemberg ».
C’est d’ailleurs déjà le deuxième billet dans paysages qui est consacré à une émission présentée par Katharina Eickhoff. En octobre 2021 j’avais écrit « C’est si bon de « redécouvrir » « Yves Montand » avec Katharina Eickhoff ». Je me demande pourquoi on ne trouve pas d’article Wikipédia consacré à Katharina Eickhoff – car il faut savoir que la plupart des modérateurs/modératrices de la chaine radio SWR3 ont leur article dans la Wikipédia allemande. Peut-être est-il exacte que la « culture » – est un peu le parent pauvre de la Wikipédia. Par exemple sur Nikolaus Kraft le violoncelliste et compositeur autrichien on retrouve quelques petites lignes dans la wikipedia.en, – mais à part cela le personnage et l’œuvre de Kraft semble être totalement tombé à l’oubli.
Espérons au-moins, – que les auditeurs de la chaine radio SWR2 – pourront encore longtemps partir en « expédition » a traves les divers paysages sonores avec la fabuleuse Katharina Eickhoff !
Et pour finir, j’ajoute ce petit clin d’œil personnel – mon arrière grand père Wilhelm Schramm, qui fonda la « Expédition ferroviaire » Wilhelm Schramm à Saulgau au début du vingtième siècle, cette compagnie transformé en «compagnie transport de meubles[4] », et disparu durant les années 2000, – fût nommé Wilhelm, d’après le dernier roi du Wurtemberg, – Wilhelm II. C’est au moins l’histoire que me fût racontée pendant mon enfance durant mes visites chez mes grands-parents à Saulgau dans le « Oberland » profond de l’ancien royaume du Wurtemberg, – l’Oberland ou Oberschwaben qui fût la partie catholique de l’ancien royaume du Wurtemberg. Le Wurtemberg du Roi Wilhelm II de Wurtemberg était la partie la plus libérale du Reich, – l’industrie prospérait, – et les idées socialistes aussi. En 1907 se tenait le Internationaler Sozialistenkongress à Stuttgart dans la Liederhalle, où on pouvait côtoyer Jean Jaures, Clara Zetkin, Rosa Luxembourg, Vladimir Ilitch Lénine et peut être même un certain Léon Bronstein nommé Trotzki[5]. Le Wurtemberg était une Monarchie constitutionnelle, un état libéral ou n’avait même pas peur des idées socialistes & révolutionnaires. Le internationale Sozialistenkongress de 1907 fut d’ailleurs le seul congrès de la Internationale ouvrière sur « terre allemande ».
Scan de la page de l’emission „Grüß Gott, Herr König! – Expeditionen ins Königreich Württemberg (1–5)“ sur SWR2
Scan de la coverture du livre : Wundersame blaue Mauer – Die schwäbische Alb in Geschichten und Gedichten
Bibliographie:
Alber, Wolfgang; Bausinger, Brigitte; Bausinger, Hermann (Eds.)(2017): Wundersame blaue Mauer – Die schwäbische Alb in Geschichten und Gedichten. Tübingen, Klöpfer & Meyer, ISBN 978-3-86351-460-0
Christophe Neff, écrit le Dimanche 13.02.2022 à Grünstadt, publié le 14.02.2022
[2] La traduction littérale de « Grüß Gott » en français est « Dieu te salue/Dieu t’embrasse ou même puisse Dieu te rencontrer avec bienveillance » – donc en utilisant cette traduction littérale on devrait écrire : Dieu vous salue Monsieur le Roi – Expéditions dans le royaume de Wurtemberg »
[5] Pour Léon Trotzki je ne suis pas sur si il a vraiment participe aux internationaler Sozialistenkongress de Stuttgart, – on ne le trouve pas sur les listes des orateurs – mais je pense qu’il a au moins contribuer a organiser ce evenement memorable a la Liederhalle de Stuttgart en aout 1907.