La Marsa, le TGM et mes souvenirs tunisiens de Claudia Cardinale

Je me réveille tôt ce matin, sous une pluie battante. Il fait encore nuit quand j’apprends, dans Le Monde : « Claudia Cardinale, égérie du cinéma italien, est morte à l’âge de 87 ans. » Une partie de mon univers cinématographique s’éteint avec elle, mais ses œuvres et sa vie resteront à jamais gravées dans ma mémoire.

Je repense aux bruits sourds des premières motrices glissant sur les rails encore humides de la rosée nocturne, celles du TGM quittant La Marsa-Gare[1] en direction de Carthage, La Goulette, Tunis… Le jour se lève, et l’appel à la prière du matin résonne sur La Marsa et ses environs.

 Durant mes années tunisiennes[2], on pouvait encore çà et là, dans la rue ou dans certains cafés entre Tunis et La Marsa, entendre des bribes de mots siciliens ou italiens noyés dans des phrases aux résonances franco-arabes[3]. Ce monde disparu, on en retrouve l’écho dans « Un été à La Goulette » de Férid Boughedir, où Claudia Cardinale incarne son propre rôle.

C’est aussi durant mes années tunisiennes que j’avais pu observer Férid Boughedir et son équipe tourner le téléfilm « Villa Jasmin » – car plusieurs scènes du film ont été tournées à l’hôtel Sidi Bou Saïd, à Sidi Dhrif, où je séjournais habituellement pendant mes séjours en Tunisie. En écrivant ces lignes, je me demande si le journal « Il Corriere di Tunisi » existe encore : pendant mes années tunisiennes, cette voix italienne en Tunisie était encore présente.

En dehors de cette « séquence tunisienne » et de mes souvenirs très personnels, j’ajouterais que, jeune enseignant-chercheur à l’université de Mannheim, je tenais un cours sur les paysages méditerranéens, avec un chapitre analysant le rôle du paysage dans le cinéma, plus particulièrement les paysages dans le néoréalisme italien et au-delà… Dans ce chapitre, je parlais aussi de Rocco et ses frères, du Guepard de Luchino Visconti, de Claudia Cardinale et d’Alain Delon. Mais au-delà, il me reste le souvenir inoubliable de ses rôles dans « Il était une fois dans l’Ouest », « Fitzcarraldo [4]», « Mayrig » et « 588, rue Paradis ». Comme par coïncidence, dans mon dernier billet dans paysages, en partie consacré à l’œuvre de Werner Herzog, je parle aussi de Fitzcarraldo – qui reste l’un de mes films préférés depuis plus de 40 ans.

Le Monde vient de republier le remarquable entretien que Annik Cojean avait mené avec Claudia Cardinale, en mai 2017 : « Claudia Cardinale au « Monde » : « Ce métier m’aura offert une foule de vies »», où l’actrice évoque entre autre sa jeunesse française en Tunisie : « Oui. Mes ancêtres avaient quitté la Sicile pour la Tunisie, alors protectorat français. Et mes parents, comme moi-même, avons donc été élevés dans la langue française. J’ai eu beaucoup de chance, car ils formaient un couple éternel… Ma langue maternelle est le français… »

Ce petit billet de blog met en lumière la couverture de son livre « Ma Tunisie », une évocation à la fois cinématographique et nostalgique d’un monde méditerranéen aujourd’hui disparu. Je le conclus avec cette citation, extraite de l’ouvrage : « Un été à La Goulette en 1995. Je joue mon propre rôle. Ce tournage n’était pas prévu : de passage à Tunis, j’avais croisé le réalisateur Férid Boughedir, qui me demanda de faire une apparition dans le film. Il m’a convaincue. À Carthage, où avait lieu le tournage, il m’a fait une magnifique surprise : il m’a dit d’aller sur le balcon… et j’ai découvert toute la population de la ville réunie pour m’applaudir. C’est un souvenir fantastique, et un cadeau unique ! » (Cardinale, Claudia, 2009, p. 85).

Bibliographie :

Cardinale, Claudia (2004) : Du Lycée de Tunis à Hollywood. In : Tselikas, Effy & Hayoun, Lina (Eds.) : Les lycées français du soleil. Creusets cosmopolites du Maroc, de l’Algerie et de la Tunisie. Paris, les Éditions Autrement, ISBN 2-7467-0435-8, p. 201 – 207.

Cardinale, Claudia (2009) : Ma Tunisie. Boulogne sur Mer, 2009, Timée Éditions. ISBN 978-2-35401-082-9

Christophe Neff, écrit et publié à Grünstadt 24 Septembre 2025


[1] Gare aujourd’hui dénomme « La Marsa Plage »

[2] Voir aussi « Les belles de Tunis sont en deuil » et « Impressions du « Deuxième Symposium International de l’AGT : « Territoires, Changements globaux et Développement Durable», 12-17 novembre 2018, Hammamet –Tunisie » et naturellement « Villa Jasmin – quelques pensées personnelles en vagabondant sur le téléfilm de Férid Boughedir (PDF du Texte dans KITopen, DOI: 10.5445/IR/1000162896

[3] Cela ressemblait un peu a la  « chakchouka » de langues dont nous parle Claudia Cardinale dans le Chapitre « Du Lycée de Tunis à Hollywood » dans le livre les lycées français du soleil : « A` la maison,  nous parlions en français en mélangeant des mots d’arabe, d’hébreu, de sicilien une véritable chakchouka (Cardinal, C. 2004, p. 203)»

[4] Dans la nécrologie de Claudia Cardinale de Georg Seeßlen  « Sie war die Göttin der Zukunft  – Die Filme „Der Leopard“ und „Spiel mir das Lied vom Tod“ machten Claudia Cardinale unsterblich. Für Italien bedeutete die Schauspielerin aber noch viel mehr. Ein Nachruf» dans l’hebdomadaire allemand die Zeit les conditions de tournage difficile de Fitzcarraldo sont évoquées. Voir aussi la nécrologie de Christian Buß dans le Spiegel « Zum Tod von Claudia Cardinale Die größte Überlebenskünstlerin des europäischen Kinos In ihren Filmen erzählte sie von der Gewalt und der Ökonomie, denen der weibliche Körper ausgesetzt ist. Die Geschichte von Claudia Cardinale ist eine des Willens, der Würde und des Widerstands. »

Blognotiz 19.09.2025: Spätsommer & Herbstfahrten durch die Frankenthaler Terrasse – Windenergielandschaften und Radiobegegnung mit Werner Herzogs „paysages intérieures“

Blick auf den Windpark Dirmstein-Groß-Kleinniedesheim-Heuchelheim, © Christophe Neff 19.09.2025

Ich fahre, wie so oft, nach Frankenthal an den Bahnhof, um jemanden aus der Familie abzuholen. Angesichts der „Kettenverspätungen“ der Bahn ist das Umsteigen in die Regionalbahn nach Grünstadt in Frankenthal ein richtiges Glücksspiel – und wenn man Pech hat, wartet man eben „ewig“ auf den nächsten Anschluss. Diesmal hole ich meine Schwägerin und ihren Ehemann ab. Sie leben eigentlich in einem französischsprachigen Land, wo die Züge in der Regel pünktlich sind. Diesmal kommen sie jedoch aus dem Norden, aus der Hansestadt Hamburg, und haben bereits mehr als zwei Stunden Verspätung, als ich ins Auto steige.

Im Radio läuft auf SWR Kultur die Sendung „Der Soldat des Kinos – Ehrenlöwe für Werner Herzog“, ein SWR-Kultur-Forum unter anderem mit Rüdiger Suchsland als Mitdiskutant[1]. Suchsland ist so etwas wie der „Monsieur Cinéma“ des Südwestrundfunks. Früher, in meiner Jugend, war das Herbert Spaich. In meiner Oberstufenzeit weckte mich das Radio – mein damaliger Lieblingssender SWF3 – mit den Filmtipps von Herbert Spaich oder mit Gisela Eberles Gesundheitsansprache „Guten Morgen – positiv sollen Sie den Tag beginnen“. Irgendwann begann ich dann auch aufzustehen und lief dann das „Steighäusle“ vom Sulgen hinab in die Talstadt zur Schule ins Gymnasium Schramberg um dort irgendwann nach Schulbeginn auch anzukommen. Das war noch die Zeit, als der kürzlich verstorbene Frank Laufenberg den „Popshop“ in SWF3 moderierte.

Ich war damals – wie auch später während meines Studiums – ein richtiger Cineast, ein Kinogänger, der ein- bis zweimal pro Woche ins Kino ging. Lange Zeit war Fitzcarraldo einer meiner Lieblingsfilme, vielleicht ist er es sogar immer noch. Für „Fitzcarraldo“ bin ich sogar mit dem Fahrrad von Schramberg nach Paris gefahren[2]. Das ist lange her, und im Kino war ich seitdem Abschluss des Studiums nur noch selten. Zuletzt sah ich Anselm – Das Rauschen der Zeit von Wim Wenders und viele Jahre zuvor Die andere Heimat – Chronik einer Sehnsucht von Edgar Reitz, Film in dem Werner Herzog in einer Gastrolle den Alexander von Humboldt spielt.

In Grünstadt gibt es zwar einen sehr schönen Kinokomplex, „die Filmwelt Grünstadt“, doch meistens wird nichts gezeigt, das meinem Filmgeschmack entspricht. Filme in Originalfassung gibt es so gut wie nie. Im letzten Frühjahr hätte ich mir gerne das Original des brasilianischen oscarprämierten Films Ainda Estou Aqui (Für immer hier) angeschaut. Er wurde tatsächlich in einem Mainzer Kino gezeigt, doch die Komplikationen, die mit der „maladie de Mitterrand“ verbunden waren, verhinderten diese Kinofahrt nach Mainz. Kinofilme sehe ich mir meistens später im Fernsehen an – in den meisten Fällen auf Arte oder, wie zuletzt im ZDF, „An einem Tag im September“. Dieser Spielfilm berührt in gewisser Hinsicht meine eigene deutsch-französische Familiengeschichte[3].

Mein Fahrtweg ist gesäumt von Windkraftanlagen. Wegen der Komplikationen mit der „maladie de Mitterrand“ beschränkt sich mein aktueller räumlicher Radius auf Fahrten ans Klinikum Worms oder auf „familiäre Taxifahrten“ von oder zum Frankenthaler Hauptbahnhof. Die Landschaft, die ich durchquere, gehört laut der „Naturräumlichen Gliederung Deutschlands“ zur „Frankenthaler Terrasse“. Wie beim „Unterem Pfrimmhügelland“ gibt es auch hier keinen Wikipedia-Artikel über diesen Naturraum[4]. Die Funktionsweise eines Naturraums hat in Deutschland kaum noch gesellschaftliche Relevanz. Sonderbarerweise berufen sich die Proteste gegen den geplanten Windpark bei Dirmstein genau auf den Schutz des Naturraums zwischen Obersülzen und Dirmstein[5].

Das Windrad ist zum Symbol des Landschaftswandels, aber auch zum Symbol für „Nutzungskonflikte“ in der Landschaft Mitteleuropas geworden. Nicht umsonst ziert das Buchcover der Zweitauflage von „La théorie du paysage en France“von Alain Roger das Foto eines Windrads. Als ich mich vor Jahrzehnten auf der „Frankenthaler Terrasse“ in Richtung Grünstadt bewegte, konnte man nachts die hellerleuchtete amerikanische Raketenstellung auf dem Quirnheimer Berg sehen[6]. Die Raketenstellung ist verschwunden – nun leuchten dort nachts die Positionsleuchten der Windräder.

Blick auf Bockenheim und den Quirnheimer Berg mit Windkraftwerken, – dort befand sich im kalten Krieg die US-Raketenstellung, © Christophe Neff 19.09.2025

Meine Schwägerin bemerkt während der Autofahrt nach Frankenthal, dass sie das Gefühl habe, es gebe bei jeder Reise nach Grünstadt mehr Windräder. Sie wüchsen förmlich wie Pilze aus der Landschaft. Ich pflichte ihr bei und sage: „Ja, das Gefühl ist bestimmt nicht ganz falsch.“ Gleichzeitig weise ich darauf hin, dass man Energie nicht zum umweltpolitischen Nulltarif bekommt – und Energie verbrauchen wir alle. Doch meine Schwägerin hat nicht unrecht: Die Windräder sind längst zu einem markanten Landschaftelement geworden. Zwischen Grünstadt und Frankenthal sieht man sie überall – in der Nähe und in der Ferne. Man kann ihnen visuell kaum noch ausweichen.

Ich denke an Werner Herzog und versuche mir vorzustellen, wie ein Film von ihm über Windkraft und Windkraftlandschaften aussehen würde. Weltweite Windenergielandschaften aus Herzogs filmischer Erzählperspektive. Tatsächlich gibt es eine wissenschaftliche Arbeit über die Landschaften im Werk Werner Herzogs: „Les paysages intérieurs de Werner Herzog“, eine französische Abschlussarbeit von Manon Levet im Fach Kunstgeschichte, die man im „Halopenarchive“ finden und herunterladen kann. Dass diese Arbeit in Frankreich verfasst wurde, wundert mich nicht. Ich habe den Eindruck, dass Herzogs künstlerisches Werk dort erheblich mehr gewürdigt wird als in Deutschland.

In diesem Sommer gab es im „Le Monde“ eine lesenswerte Sommerserie über das Leben von Isabelle Adjani[7] – und darin war eine Episode dem Film „Nosferatu – Phantom der Nacht“ und den Dreharbeiten mit Werner Herzog und Klaus Kinski gewidmet. Auch in diesem Blog verfasste ich bereits einen Beitrag über einen Herzog-Film auf Französisch: „Souvenirs d’une soirée de samedi passé devant le petit écran : Au cœur des volcans, requiem pour Katia et Maurice Krafft, documentaire de Werner Herzog“. In Frankreich genießt Herzog doch ein anderes Renommee als in Deutschland. Ich glaube hierzulande ist er nur noch ein „Geheimtipp“ für eingefleischte Cineasten und Boomer. In der Generation meiner Kinder, oder auch bei meinen Studierenden, kennt ihn wohl kaum noch jemand.

Werner Herzog hat auch eine bemerkenswerte Autobiographie verfasst: „Jeder für sich und Gott gegen alle. Erinnerungen“. Als ich mit meiner Schwägerin und meinem Schwager an den Windrädern entlang durch die „Frankenthaler Terrasse“ nach Grünstadt fuhr, hatte ich gerade mit der Lektüre dieses Buches begonnen. Inzwischen weiß ich: Wer mehr über die „paysages intérieures“, also die inneren Landschaften Werner Herzogs, erfahren möchte – und darüber hinaus ein vollständiges Werkverzeichnis (Filmographie, Operninszenierungen) sucht –, der sollte dieses Buch lesen. Ich erlaube mir daraus die letzten Sätze zu zitieren „An ihrem Fuß ist sie achtundzwanzig Meter dick und aus besonders gehärtetem Stahlbeton gegossen. Dieser untere Teil stünde noch mit an Sicherheit grenzende Wahrscheinlichkeit, majestätisch, ohne etwas verkünden zu können, keine Botschaft an niemanden. Dort am Fuß der glatten Betonwand, gäbe es kristallklares Sickerwasser aus den Felsen zur Seite, aufgesucht von Rudeln von Hirschen, als wäre (Herzog, Werner: 2022, p. 329)“

Quellen und Bibliographie:

  • Herzog, Werner (2022): „Jeder für sich und Gott gegen alle. Erinnerungen“. München, 5. Auflage 2022, © Carl Hanser Verlag GmbH & Co. KG, ISBN 978-3-446-27561-4.
  • Levet, Manon (2016): „Les paysages intérieurs de Werner Herzog“. Art et histoire de l’art. HAL Id: dumas-01438354
  • Roger, Alain (Hrsg.) (2009): „La théorie du paysage en France : 1974–1994“ (Réédition). Seyssel: Champ Vallon, ISBN 978-2-87673-508-8.

Nachwort zur Texterstellung

Den vorliegenden Text entwarf ich am 28.08.2025 bei der familiären Taxifahrt Grünstadt- Frankenthal HBF- Grünstadt im Auto und speicherte es als Gedächtnisprotokoll ab. Die Niederschrift fand dann im Laufe des Septembers statt. Photos von den Windrädern des Windpark „Dirmstein-Groß-Kleinniedesheim-Heuchelheim“ sind auch in den Beiträgen „Wintersonnenwende 2024“ und „Blognotice 11.01.2022 : les liens perdus du blog paysages“ zu finden. Man kann die Windräder dieses „Windparkes“ von erhöhten Standorten in Grünstadt sehr gut sehen. Tatsächlich bin ich die „Wegstrecke“ Grünstadt – Frankenthal HBF – Grünstadt so oft gefahren, dass ich fast jeden Baum und Busch am Wegerand dort kenne. Die gartenflüchtige Pallisadenwolfsmilch (Euphorbia characias)[8] am Straßenrand in Dirmstein, der Mandelbaum in Obersülzen auf dem die Halsbandsittiche sich verpflegen und rasten[9], den Paradiesvogelbaum in Dirmstein der im Spätsommer & Herbst blüht[10].

Photo: © Christophe Neff 19.09.2025

Christophe Neff, Grünstadt August/September 2025


[1] Siehe : „ Der Soldat des Kinos – Ehrenlöwe für Werner Herzog, Karsten Umlauf diskutiert mit Dr. Kristina Jaspers, Kuratorin, Deutsche Kinemathek Berlin, Rüdiger Suchsland, Filmkritiker Prof. Dr. Marcus Stiglegger, Filmwissenschaftler. Forum, Sendung vom 28.08.2025

[2] Siehe u.a.  « De Schramberg à Paris en vélo – souvenirs de ma première rencontre avec « Notre – Dame de Paris » sowie « Mit Thomas E. Schmidt die Bundesrepublik der Babyboomer bereisen »

[3] Siehe u.a. „Ein persönlicher Rückblick auf sechzig Jahre Élysée-Vertrag“und « Blognotice 22.01.2013: pensées personnelles franco-allemandes sur le cinquantième anniversaire du Traité de l’Elysée »

[4] Siehe u.a. „Das Pfrimmhügelland: Von Weinbergen, Windrädern und Bauernkriegen: Eine Landschaft im Wandel – eine persönliche Blognotiz

[5] Zum geplanten Windpark Dirmstein siehe u.a. „Windpark Dirmstein – Ein Projekt von BayWa r.e.“ (Webpräsenz des Projektbetreibers)

[6] « Launching Area Quirnheim » dazu u.a. mehr in „Quirnheim – ehem. Atomwaffenstandort, Deutschland“ in Webpräsenz Atomwaffen  A – Z.

[7] Le Monde « Séries d’été, Isabelle Adjani, célèbre inconnue – Malgré ses quarante-cinq films, ses quinze pièces de théâtre et ses cinq Césars, la star du cinéma français reste une énigme. » Samuel Blumenfeld, August 2025.

[8] Siehe Inaturalist Beobachtung 276494790

[9] Siehe Inaturalist Beobachtung 315026479

[10] Siehe Inaturalist Beobachtung 314994187

Blognotiz 31.07.2025: der Juli geht zu Ende und die Mauersegler sind schon fortgezogen

Der Juli geht zu Ende. Die Mauersegler haben Grünstadt auch schon verlassen. Ich beobachte die Segler schon seit Coronazeiten, nicht nur die Mauersegler, sondern alle Vögel die über dem Stadthimmel von Grünstadt die ich eindeutig erkennen kann. Aber die Präsenz der Mauersegler in Grünstadt verleitete mich dazu, eine Art täglicher Vogelliste zu führen. Ich führe sie noch heute und weiß daher recht genau, in welchem Zeitraum die Mauersegler den Grünstadter Himmel bevölkern. Aus meinem Interesse an den „Seglern“ habe ich mir in dieser „Mauerseglersaison“ das schöne und auch sehr informative Buch „Mauer- und Alpensegler“ von Alfred Engler gekauft[1]. Die letzten Mauersegler im Grünstadter Stadthimmel in diesem Jahr 2025 habe ich dann auch am Montag den 29.07.2025 beobachtet. Wahrscheinlich wird man in diesem Jahr hier in Grünstadt keine Mauersegler mehr sehen.

Den Fortgang der Jahreszeiten kann ich auch auf meinen regelmäßigen Fahrten ins Klinikum Worms beobachten. Die Maladie de Mitterrand[2] und die ganzen Komplikationen, die sich aus der Behandlung dieser Krankheit ergeben, bedingen es, dass ich regelmäßig dorthin ins Klinikum fahre. Mit dem Auto kann man die Strecke bequem „erledigen“, wenn sein muss auch mehrmals am Tag. Meistens fahre ich über Pfeddersheim durchs Pfrimmtal, manchmal auch „außenherum“ über Flörsheim-Dalsheim. Wenn ich eine „GoPro“-Kamera hätte, könnte ich eine jahreszeitliche Videolandschaftsanalyse über meine Wegstrecken von Grünstadt ins Wormes Klinikum vice versa machen. Jetzt ist der Hochsommer da, die Mähdrescher sind schon gefahren, und die Getreidefelder sind abgeerntet. In Pfeddersheim gibt es auch die Pfeddersheimer Bluthohl, also die Straße nach Mörstadt. So könnte ich auch mal fahren. Vor 500 Jahren tobte hier im Juni 1525 im Bauernkrieg die Schlacht bei Pfeddersheim. Aber der Bauernkrieg ist schon längst aus dem kollektiven Gedächtnis verschwunden. In der Schlacht von Pfeddersheim sind wohl soviele Menschen zu Tode gekommen, dass das Blut der Gefallenenen die Straße nach Mörstadt mit Blut füllte, – daher kommt wohl der überlieferte Name „Pfeddersheimer Bluthohl“.

Ich könnte auch mit dem Zug fahren. Aber das wäre ein erheblich zeitintensiverer Vorgang. Umsteigen in Bahnhof Monsheim und vom Bahnhof mit dem Bus ans Klinikum. Zweimalige ambulante Termine am Tag sind nur so schwer machbar – bzw. man muss den Tag dann am Klinikum Worms verbringen. Früher gab es auch in Worms mal eine Straßenbahn, sowie es auch einmal eine direkte Bahnverbindung Grünstadt – Worms gab. Mit etwas Phantasie könnte man sich vorstellen, dass man in Worms wieder ein modernes Straßenbahnnetz kreiert und diese neue Wormser Straßenbahn auch ans Klinikum fahren lässt. Die stillgelegte Bahnstrecke nach Grünstadt könnte man auch wieder reaktivieren und einen „Tram-Train“ nach Karlsruher Modell von Grünstadt in die Wormser Innenstadt und ans Klinikum fahren lassen. Das ließe sich auch mit anderen Destinationen verwirklichen. Aber das wird natürlich nie kommen, genauso wie die „Flomersheimer Kurve“, die Direktzüge ohne Umsetzen des Zuges in Frankenthal von Grünstadt nach Ludwigshafen oder Mannheim erlauben würde, wahrscheinlich nie kommen wird[3]. Ohne Umsetzmanöver (Fahrtrichtungswechsel) in Frankenthal wären direkte Eisenbahnverbindung von Grünstadt nach Mannheim in ca. 40 Minuten durchaus machbar. Nur leider fehlt der politische Wille das auch umzusetzen !

Soweit ich irgendwann wieder meine Arbeit am KIT aufnehmen kann, werde ich wohl wieder mit dem Auto fahren müssen. Und schon vor der Diagnose der Mitterrandschen Krankheit im Winter 2024 fielen mir die Autofahrten zum KIT immer schwerer. Die Verkehrsdichte hat auf dem südwestdeutschen Strassennetz in den letzten so erheblich zugenommen.  Und dann gibt es ja noch die Zellertalbahn, deren Reaktivierung von Jahr zu Jahr verschoben wird[4]. Wenn dann, wie geplant, im Jahre 2028 die Bahnstrecke Mannheim – Saarbrücken wegen der „Generalsanierung“ fünf Monate voll gesperrt wird, könnte man die wieder reaktivierte Zellertalbahn sehr gut als Ausweichstrecke für die gesperrte Bahnstrecke Mannheim – Saarbrücken nutzen. Aber das scheint sowieso niemanden zu interessieren.

Und überhaupt haben wir nach der Hitzeperiode Ende Juni/Anfang Juli – eine Hitzeperiode, die ich im Artikel „Mittwoch, 02.07.2025: ‚Canicule‘ Grünstadt – Sausenheim 16:00 Uhr 38,1 Grad“ thematisierte – wieder einen ganz normalen, sehr niederschlagsreichen mitteleuropäischen Sommer, wie er in meiner Kindheit und Jugend durchaus normal war. Damit sind die Herausforderungen, die uns durch den Klimawandel drohen, fürs Erste für einige Zeit schlichtweg vergessen. Mehr Verkehr von der Straße auf die Bahn bzw. das Binnenschiff zu bringen, das nannte man „klimaökologische Verkehrswende“, und das wollte man vor Urzeiten, als die berühmte Ampel noch regierte, in Bewegung bringen. Übrig geblieben aus diesen Zeiten ist davon das „Deutschlandticket“ – aber das wird wahrscheinlich auch bald das Opfer von alternativlosen Spar- und Budgetzwängen werden.

Was mich in diesen letzten Juliwochen auch sehr beschäftigt hat, ist die Lage in Gaza. Die Bilder aus Gaza erinnern mich an die Bilder aus dem Biafrakrieg in meiner Kindheit. Ich habe darüber in den letzten Tagen zwei Blogbeiträge auf Französisch verfasst: „Ces images insoutenables qui me rappellent les souvenirs des enfants du Biafra“ und „Blognotice 30.07.2025: et encore les souvenirs du Biafra se mêlent aux images de la famine à Gaza“. Ich hatte mir erst überlegt, das auch noch ins Deutsche oder ins Englische zu übersetzen, aber inzwischen denke ich, dass DeepL – oder auch Le Chat AI von Mistral – so gute Übersetzungen liefert, dass ich mir das auch sparen kann. Diejenigen die sich für den Inhalt der Artikel interessieren und deren Französischkenntnisse nicht für die Lektüre dieser Artikel ausreicht die werden dann einfach diese KI unterstützten Übersetzungstool nüzten.

Heute veröffentlichte der ehemalige französische Premierminister Dominique de Villepin in der Tageszeitung Le Monde einen aufrüttelnden Aufruf: „Dominique de Villepin: ‚Nous avons le devoir moral absolu de nous opposer à cette folie meurtrière à Gaza‘“[5]. Man wünschte sich, dass dessen Appell auch in Deutschland gelesen und wahrgenommen wird. Als Abonnent der Wochenzeitung Die Zeit würde ich mir wünschen, dass „Die Zeit“ den Text von Dominique de Villepin übersetzt und publiziert.

Abschließend noch: Aus dem Zimmer in Grünstadt, in dem ich gerade meinen Blogbeitrag schreibe, kann man nicht nur „Vögel“ über dem Stadthimmel von Grünstadt beobachten, sondern, wenn man ein Fernglas benutzt, auch ganz deutlich den Wormser Dom sehen.

Bibliographie:

Engeler, Alfred (2025): Mauer – und Alpensegler. Flugakrobaten ohne Grenzen. Bern, © 2025, Haupt Verlag Bern, ISBN 978-3-258-08410-7

Christophe Neff, Grünstadt, 31.07.2025


[1] Über die Mauersegler und andere Segler wie z.b. Fahlsegler berichtet ich auch im Paysagesblog schon mehrfach wie z.B. in „Blognotice 18.08.2024: de retour à Grünstadt“ und „Blognotice 20.10.2024 : Port Leucate octobre 2024

[2] Siehe auch „Cahiers de maladie (Cancer de la prostate) »

[3] Siehe hierzu „Freitag 10 November 2023: Klimakleber vor dem KIT“.

[4] Zur Zellertalbahn in diesem Blog siehe auch „ Blognotice 17.03.2017: Il y avait une fois un train direct Worms – Paris via la Zellertalbahn“.

[5] Dominique de Villepin : « Nous avons le devoir moral absolu de nous opposer à cette folie meurtrière à Gaza »  – « Pour l’ancien premier ministre, se taire face à l’horreur de la situation dans l’enclave palestinienne n’est plus possible, le silence serait une forme de complicité. Chacun a le devoir d’agir et de nommer le crime en cours, affirme-t-il dans une tribune au « Monde ». Le Monde, 31.07.2025. Auch auf Englisch verfügbar « Dominique de Villepin: ‚We have an absolute moral duty to oppose this murderous madness in Gaza‚”

Le Portugal fête le centième anniversaire de Suzanne Daveau

C’est avec l’exposition « „Suzanne Daveau 100 anos: Geógrafa e… não só!“ » que le Monde académique portugais, – en premier plan la géographie portugaise et lusophone  fête le centième anniversaire de la géographe franco – portugaise Suzanne Daveau[1]. L’exposition est organisée par le géographe José Manuel Simões.

Mercredi le 2 Juillet cette exposition sera inaugurée à 15 heures à Lisbonne, dans l’espace art du Instituto de Geografia e Ordenamento do Território da Universidade de Lisboa (IGOT-ULisboa) (Institut de Géographie et de l’aménagement du territoire de l’Université de Lisbonne).  

Dans un autre temps j’aurais pris le train mythique « le Sudexpress »  pour faire le voyage à Lisbonne pour pouvoir participer à cet événement car Suzanne Daveau est pour tous les géographes  s’intéressant aux paysages portugais devenue un nom incontournable une référence. Dans ce contexte on aurait bien aimé pouvoir lire un article dans le journal de référence du Monde francophone « Le Monde » un article sur la vie si intéressante de Suzanne Daveau.

Le Sudexpress n’existe plus depuis le début de l’épidémie de COVID et je ne crois pas que la Renfe va ressusciter ce train de nuit mythique qui dans ses heures de gloire permettait de rejoindre Lisbonne depuis Paris (et vice versa) en train de nuit sans changement de train. Naturellement j’aurais pu prendre l’avion pour l’inauguration de l’exposition,  – mais les complications qu’entraine  la maladie de Mitterrand – semblent pour l’instant m’interdire ou rendre très très compliqué un voyage à Lisbonne. Je me demande si le commissaire de l’exposition José Manuel Simões ait prévue de publier un catalogue de l’exposition. Comme pour l’instant il semble assez improbable que je puisse rejoindre l’exposition qui dure jusque aux 27 septembre je relis quelques pages dans le livre «  Geografias de Suzanne Daveau » édité par Maria Fernanda Alegria en 2015. Naturellement je pense aussi un peu à son mari défunt Orlando Ribeiro – c’est avec lui que débutait la recherche scientifique géographique  du volcan sortant des vagues de l’atlantique à l’ouest de ile de Faial – le Capelinhos– en Septembre 1957. Dans un certain sens je poursuis ses recherches sur le Capelinhos[2].  Suzanne Daveau m’avait d’ailleurs donnée l’autorisation de reproduire les croquis de la « naissance et genèse » du Capelinhos d’Orlando Ribeiro de 1958 dans une de mes publications scientifiques[3]. J’écris ce ligne en demandant si un jour je pourrais revenir sur l’ile de Faial et continuer mes relèves de plantes sur le Capelinhos et les champs de Cendre de Capelo. En faite en ce moment cela me semble être encore très improbable.

Bibliographie :

Alegria, Maria Fernanda (2015)(Ed) : Geografias de Suzanne Daveau. Centro de Estudos Geograficos, Lisboa, ISBN 978-972-636-252-4

Daveau, Suzanne; Belo, Duarte (2021)(Ed.): Atlas Suzanne Daveau. Museo da Paisagem. Lisboa. ISBN 978-989-54497-4-3

Neff, Christophe (2021) : Observations de la dynamique végétale sur le Volcan des Capelinhos (Île de Faial, Açores, Portugal). Finisterra, 56(117), pp.107- 126 . doi.org/10.18055/Finis18523

Christophe Neff, Grünstadt 29.06.2025


[1] Dans Paysages on retrouve plusieurs partie de texte ou je mentionne Suzanne Daveau et son œuvre « Blognotice 06.08.2017: Souvenirs d‘un bibliophile des sables »,  « Se ressourcer – auftanken, – über versteckte Orte in der Zeit vom 14. Juli 2022 – und andere Ferne und Nahe „Aufladestationen“ », « Paysages d’été – pays de Gex, Genève et autres paysages d’été (Aout 2022) ».

[2] On retrouve un résume des mes recherches sur le Capelinhos & Capelo dans la presentation «  “Capelo mon amour” – Fajã Grande, Flores, Capelo, Faial 1999 – 2023. 24 anos de investigação ecológica e geográfica nos Açores » qui est déposé dans KITopen.

[3] Neff, Christophe (2021) : Observations de la dynamique végétale sur le Volcan des Capelinhos (Île de Faial, Açores, Portugal). Finisterra, 56(117), pp.107- 126 . doi.org/10.18055/Finis18523

Blognotice 23.03.2025 : le printemps démarre à Grünstadt et dans la Unterhaardt

Fleurs d’abricotier, Grünstadt, © Christophe Neff, 22.03.2025

L’abricotier des voisins fleurit depuis quelques jours, les amandiers longeant la route de vins allemands se mettent à fleurir. Le printemps est enfin arrivé ici dans la Unterhaardt et j’en parlais déjà dans mon dernier billet « Frühlingsbeginn und Mandelblüte 2025 an der Unterhaardt / Début de printemps 2025 et floraisons des amandiers dans la Unterhaardt ».  L’hiver à Grünstadt, – fut une fois de plus, long – sombre et gris – enfin c’est comme cela que j’ai perçu cet hiver qui vient de se finir. J’aimerais bien revoir les pêchers et abricots en fleurs du Roussillon, avec en coulisse le Canigou enneigé. Partir voire la famille à Leucate pour quelques jours. Se balader sur le plateau de Leucate, – voir les orchidées et les narcisses en fleur. Mais c’est un long trajet – que ce soit en voiture ou en train. Le TGV n’a d’ailleurs pas amélioré considérablement les voyages en train entre Perpignan et Strasbourg et l’Allemagne. J’ai plutôt l’impression que cela s’est empiré d’année en année ! Qui se souvient encore du train Rapide « Rouget-de-Lisle  » Strasbourg – Marseille (Nice)[1],  – qui comportait des voitures directs Strasbourg – Cerbere, – et qui était dédoublé en saison estivale par un train direct Strasboug – Cerbere. Et naturellement il y avait les trains de nuits qui reliaient l’Allemagne  et l’Alsace avec le Midi. En plus au temps d’Air Inter, – la relation avec correspondance courte à Orly Ouest – en 3H30 de l’Strasbourg vers Perpignan, relation que fut partiellement repris par Air France, – mais qui a disparu entre temps. La manière dont la Sncf organise les relations TGV/trains de nuits en l’Allemagne, l’Alsace et la partie occidentale de l’Occitanie n’invite guerre au voyage en trains. Seule alternative depuis Grünstadt les vols directs de Lufthansa Francfort – Toulouse. Sinon, si on veut éviter l’avion il reste que le trajet en voiture, – mais c’est un long trajet épuisant, surtout si l’on est dans état de santé fragile.

Je me demande parfois comment François Mitterrand,  a pu « régner » pendant deux septennats sur la France, – menant en même temps quasiment une double vie privée – et  souffrait d’un cancer de la prostate. La manière de Mitterrand de faire face à la maladie mortelle et ses souffrances m’impressionne encore beaucoup. En plus j’aimerais bien pouvoir « Mitterrand » interroger sur la situation géopolitique international actuelle. La vue Mitterrandienne sur les relations internationales actuelles et du rôle de la France, – cela mériterai certainement l’attention. Même si la dérive autoritaire de l’administration Trump me surprend pas trop, – je l’avais même prévue dans un certain sens dans le billet « America where are you going » –  cela m’attriste de voir l’Amérique, les Etats-Unis –  le pays de la liberté s’enfoncer de plus en plus dans un régime techno-féodalisme protofasciste[2].

Je finis cette petite notice de blog, avec une pensée pour Boualem Sansal. Lui aussi est, si on croit bien le Monde, est atteint d’un cancer de la prostate[3]. Malade, emprisonné à Alger, – j’espère que Boualem Sansal pourra vite retrouver la liberté et revenir en France. Plusieurs fois par semaine, je reposte dans Mastodon sous le  #boualemsansal mon petit message de solidarité « Poste restante : Alger  – pour ne pas oublier Boualem Sansal ! » que j’avais écrit début décembre 2024. Ce fait déjà plus que trois mois que Boualem Sansal est emprisonné, malade d’un cancer de la  prostate ….. espérons qu’il pourra vivre le temps que la maladie lui laisse en pleine liberté en dehors des murs d’une prison !

Vue sur Grünstadt avec amandier en fleurs, © Christophe Neff, 23.03.2025

Photos: © Christophe Neff, 22.03.2025 & 23.03.2025

Christophe Neff, Grünstadt le 23.03.2025


[1] Plus d’info sur ce train  (et beaucoup d’autres train) se retrouvent dans l’article « La ligne Strasbourg-Lyon : pour l’Alsace, le rêve venait du Sud. » dans le trainconsultant de Cleve Lamming.

[2] Voir l’interview de Natscha Strobl par Jonas Spreng dans le Spiegel:  « Trump, AfD und Co. »Das Wort Faschismus ist angemessen« Ist Donald Trump ein Rechtsextremer? Sind AfD-Politiker einfach nur Populisten? Die Politikwissenschaftlerin Natascha Strobl erklärt, welche Begriffe die richtigen für die neuen politischen Zeiten sind.“ Der Spiegel, 23.03.2025.

[3] Voir „Boualem Sansal devant ses juges : « Je n’ai rien voulu faire contre mon pays, je n’ai fait qu’exprimer une opinion », Simon Roger, LeMonde 20.3.2025

Blognotice 12.02.2025: vers le soleil à Wissembourg pour enrichir ma bibliothèque

Ciel d’hiver à Wissembourg, © Christophe Neff 05.02.2025

Mercredi le 5.2.2025, je faisais une petite balade en Alsace, à Wissembourg, – pour chercher quelques livres dans la librairie à « livre ouvert » chez Willy Hahn[1]. Cloué chez moi à Grünstadt par les soubresauts de la maladie de Mitterrand[2], depuis des mois, intercepté par quelques hospitalisations, – c’est aussi un teste valeur nature pour voir si je pourrais me remettre aux trajets Grünstadt – KIT et retour pour reprendre mes activités professionnelles. Les paysages passent,  – et derrière le volant je pense au coup d’état silencieux que les Etats-Unis subissent actuellement[3]. C’est le début de la fin de la « rule of law ». Concernant l’avenir de la démocratie libérale aux Etats-Unis, sous un deuxième mandat présidentielle de Donald Trump, je suis plutôt pessimiste, – je l’avais d’ailleurs déjà écrit en Octobre 2024 dans « America where are you going ? ».

Vue sur la Librairie à Livre ouvert, Wissembourg, © Christophe Neff 05.02.2025

Au retour en Allemagne je découvre l’article de blog de Timothy Snyder « Of course it’s a coup – Miss the obvious, lose your republic »  et le soir même le Monde parle de sabordage et purge administrative dans l’administration de l’ état fédérale «La colère des employés de l’Usaid, cobayes de la purge administrative de Donald Trump et d’Elon Musk » . Par contre dans la presse écrite allemande quasiment presque rien [4]! On semble trop absorbé par la Bundestagswahl 2025, la BTW2025, – l’élection au parlement fédérale le Bundestag, qui aura lieu le 23. Février 2025.

Traversent la belle foret d’hêtre, de chênes et des pins sylvestre entre Lauterbourg et Wissembourg enfin le soleil fait son apparition. Grünstadt, – est un véritable « Nebelloch (trou de brouillard) » en hiver, – c’est en lisant et en écrivant que j’essaie d’échapper à la grisaille. J’essaie de lire le maximum de livre en version électronique sur ma liseuse Tolino[5], – mais malheureusement il y beaucoup de livres qui n’existe pas en version électronique. Souvent ce sont des livres rares,  – petit éditions à exemplaires réduits, raretés bibliographiques comme par exemple le livre sur le « TMFB – le Train Militaire Français de Berlin » de Jean-Michel Feffer (2022), que j’ai acheté dans la librairie « à livre ouvert » à Wissembourg.

Le « Train Militaire Français de Berlin » je l’avais parfois croisé pendant ma jeunesse sur le quai de la gare de Strasbourg durant les années 1980. En plus j’ai une petite collection de livres de la Bibliothèque de la Pleiade que j’enrichis de temps en temps chez Willy Hahn.

Ces souvenirs d’un train historique me rappelle aussi la rencontre « virtuelle » avec un véritable ami des trains et des chemins de fer[6] , grand lecteur et admirateur de Friedrich Hölderlin – dans les commentaires dans la République de Livres.  Jean-Philippe Goldschmidt alias « Montaigne à Cheval » qui décédait beaucoup trop tôt en février 2017. Pierre Assouline lui avait dédie une belle nécrologie « Pour saluer Montaigne à cheval » dans la RDL. Je récupère donc mes livres chez Willy Hahn, – et nous nous échangions aussi sur « le pasteur Oberlin [7]» – et sur la disparition de la « Gastwirtschaftskultur » en Allemagne du Sud – phénomène dont je parle aussi dans mon dernier billet « Schwäbisch – Französische Lesenotizen zu „Mein Schwaben“ von Vincent Klink“.  J’emballe mes livres, dont le dernier ouvrage de Joan Sfar « Que faire des juifs » et je prends quelques photos et je repars vers Grünstadt pour retrouver brouillard et grisaille de la Unterhaardt.

Et comme cette notice de blog est dédiée aux  livres et paysages. Dimanche dernier – j’ai visité l’exposition « die neue Sachlichkeit – ein Jahrhundertjubiläum[8]“ à la Kunsthalle Mannheim. Une exposition époustouflante, – mais qui souffre aussi un peu de son succès – il y avait vraiment un « monde fou » ! L’exposition me fait redécouvrir l’ouvre de Eugen Knaus[9], – comme par exemple « Wiesenlandschaften » – ou me laisse couper le souffle par « Christus und die Sünderin » de Max Beckmann. J’ai donc acheté le catalogue de l’exposition, – qui est aussi un veritable « chef-d’œuvre » bilingue (allemand/anglais) – et qui me permettra de prendre le temps et tous le calme nécessaire pour me replonger dans les tableaux de l’exposition de Mannheim. Oui – les catalogues d’exposition sont aussi des livres qui sont dans la plus part du temps des livres traditionnels. En plus dans le cas des livres d’exposition je préfère après tout l’édition traditionnelle – disons un veritable livre, – même si ce veritable livre prends énormément de place dans ma bibliothèque !

Bibliographie :

Feffer, Jean – Michel (2022): TMFB : le Train Militaire Français de Berlin et ses secrets (1945-1994). Strasbourg, © 2022, Éditions Salde. ISBN 978-2-903850-66-1

Herold, Inge: Holten, Johann; Kunsthalle Mannheim (Hrsg) (2025): Die Neue Sachlichkeit : ein Jahrhundertjubiläum / herausgegeben von Inge Herold und Johan Holten. Ausstellung „Die neue Sachlichkeit – ein Jahrhundertjubiläum“ ; (Mannheim) : 2024.11.22-2025.03.09. Berlin, 2025        © 2025 Deutscher Kunstverlag, Berlin. ISBN 978-3-422-80250-6

Sfar, Joann (2025): Que faire des Juifs ? Paris, © les Arénes, 2025. ISBN 979-10-375-1306-9

Vergilius Maro, Publius; Dion, Jeanne ; Heuzé, Philippe ; Michel, Alain (Eds.)(2015) : Virgile. Œuvres complètes. Édition bilingue établie par Jeanne Dion et Philippe Heuzé, avec Alain Michel pour les „Géorgiques“. Bibliothèque de la Pléiade, numero six cent trois. Paris,© Éditions Gallimard, 2015. ISBN 978-2-07-011684-3.

Photos : © Christophe Neff, 05.02.2025             

Christophe Neff, Grünstadt Fevrier 2025, publié le 12.02.2025


[1] Voir aussi « « Willy Hahn – Aïcha et les 40 lecteurs – Scènes d’une vie de libraire » notices de lecture, voyages et souvenirs d’un habitué de la librairie « à Livre ouvert » à Wissembourg »

[2] Voir aussi « Cahiers de maladie (Cancer de la prostate) », « Blognotice 02.06.2024 : « La promesse » d’Anne Lauvergeon » et « Wintersonnenwende 2024 ».

[3] Très bonne analyse de Piotr Smolar sur la « contre révolution de Donald Trump » aux USA dans le Monde «Les contre-révolutions de Donald Trump bouleversent déjà le visage des Etats-Unis »  que je découvre en rédigeant ce billet le mardi 11.02.2025.

[4] Dans le Spiegel quasiment une semaine après « ma sortie » vers Wissembourg on trouve l’article « Gerichte in den USA : Die letzte Bastion gegen Trump Mit einer Flut von drakonischen Beschlüssen hebelt Donald Trump den amerikanischen Rechtsstaat aus. Erst langsam sperren sich die US-Gerichte dagegen. Sie könnten zu spät kommen » de Marc Pitzke.

[5] Voir aussi « Une liseuse „Tolino“ pour délester ma bibliothèque ».

[6] Il se dénommait aussi „dévoreur de gares“ voir aussi « Conseils pour dévoreurs de gares et passionnés de photographie : l‘ exposition Stuttgart Hauptbahnhof 1 vor 21 dans la Kunststiftung Baden-Württemberg à Stuttgart »

[7] Voir aussi « Au jardin avec le pasteur Oberlin  – sur les traces de Jean Fréderic Oberlin ».

[8] Neue Sachlichkeit =  Nouvelle objectivité, mouvement artistique qui se développe en Allemagne entre 1918 et 1993, voire aussi l’article Wikipedia.fr « Nouvelle objectivité ».

[9] Eugen Knaus est un artiste quasiment oublie, on trouve quasiment pas de informations bibliographiques, même pas d’article dans la Wikipedia.de .

Schwäbisch – Französische Lesenotizen zu „Mein Schwaben“ von Vincent Klink

Mein Schwaben – Leben und Speisen im Ländle des Eigensinns“ so heißt das neueste Buch von Vincent Klink. Die erste Spur des Buches entdeckte ich in einem Spiegelbeitrag über die Erfahrungen von Barbara Supp als „Handlangerin“ in Kliniks Wielandhöhe[1]. Beim Lesen des interessanten Artikels von Barbara Supp, erinnerte ich mich daran, dass ich irgendwann in meinem Leben mal vorgehabt hatte vor meinem sechzigsten Geburtstag dort einen schönen Abend mit Studienfreunden aus Mannheim und Stuttgart zu verbringen. Aber dann erwischte mich u.a. anderem die Krankheit die schon Mitterrand zu Fall brachte, – die „Maladie de Mitterand“ – und irgendwie war es auch dann wieder vergessen[2]. Meinen sechzigsten verbrachte ich dann im Schwarzwald, in Buchenberg[3] nicht weit von der Schwarzwaldstadt Schramberg in der ich aufgewachsen bin. Mit schönen Wanderungen durch den Schwarzwald und gutem Essen. Auch in Buchenberg sowie der gesamten Raumschaft Schramberg kann man gut essen, wie beispielsweise im Café Rapp in Buchenberg, dem Hirsch in Schramberg, dem Adler auf dem Fohrenbühl um einfach ein paar Namen zu nennen. Natürlich kann man diese Gasthöfe nicht mit der Wielandshöhe in Stuttgart vergleichen. Anders, aber dennoch gut. Und dann gibt es auch noch die Friedhofskapelle St. Nickolaus in Buchenberg, – die zu meiner Schulzeit als einer ältesten Kirchen im Schwarzwald zählte. Von Buchenberg kann man schön auf den Mönchhof[4] und dann weiter aufs „Hardt“ spazieren gehen. Man kann das natürlich auch in umgekehrter Richtung laufen. Bei guter Sicht hat man auf dieser Spazierstrecke abschnittsweise einen schönen Blick auf die Schweizer Alpen, den Säntis und viele andere Berggipfel der Ostalpen. Früher gab es an diesem Weg am Waldrand auch mal eine Bank mit dem Namen „Alpenblick“. Erwähnenswert ist auch die im Jahre 2000 vom damaligen Hofbauer und Wirt Martin Flaig im Mönchhof erbaute Hofkapelle namens St. Martin[5].

Je nachdem wie man „Schwaben“ oder das „Schwäbische“ definiert, bin ich ja mitten im „Schwäbischen“ aufgewachsen. Und mit dem „Schwäbischen“ hat es ja schon eine besondere Bewandtnis bei mir. Als Kind, zu Grundschulzeiten, meinten wiederholt Freunde meiner Eltern „der Bua kann kei Hochdeutsch, – sondern nur Französisch und Schwäbisch[6]“. Hochdeutsch lernte ich dann erst in der Grundschule und später im Gymnasium in Schramberg. Schwäbisch lernte ich „uf der Gass“ – wobei man eigentlich sagen müsste ich lernte das auf den Höfen[7], den Wiesen und Wäldern auf dem Schoren, der Hutneck[8] und dem Feuerenmoos in der Bergvorstadt Schramberg-Sulgen und bei der Verwandtschaft, also meinen Großeltern und den vielen Neff’s in der Karlstraße vis à vis des Saulgauer Bahnhofes[9]. Und wahrscheinlich ist mein Deutsch doch immer noch dialektal „schwäbisch“ gefärbt, obwohl ich ja schon seit Jahrzehnten in der Kurpfalz lebe.

Als ich das Buch „mein Schwaben“ zum ersten Mal in der Hand hielt überlegte ich, wie Klink eigentlich „Schwaben“ definiert und wie ich es definieren würde. Für mich entspricht „Schwaben“, also der schwäbisch-alemannische (dialektale) Sprachraum im weitesten Sinne der Region Mitteleuropas in dem der „Wurstsalat“ zu Hause ist, wobei der Wurstsalat im Elsass nicht „Wurstsalat“ heißt, sondern als „salade de cervelas“ oder „salade alsacienne de cervelas[10]“ bezeichnet wird[11]. Letztlich entspricht diese, meine „géographie grastronomique imaginaire[12],[13]“ angelehnte kognitive Definition „Schwabens“ auch der von Klink gewählten räumlichen Abgrenzung Schwabens, die letztlich wie auch die erste Vorsatzkarte in Klinks Buch zeigt, sich an den Grenzen des mittelalterlichen Herzogtum Schwaben orientiert – was Klink dann auch im Prolog seines Buches in Worten darstellt. Das ist schon eine besondere räumliche Abgrenzung, wenn man bedenkt, dass man wohl im alltäglichen Sprachgebrauch, Schwaben mit Württemberg oder gar dem Königreich Württemberg gleichsetzt, – was wohlgemerkt historisch falsch ist. Klink ist mit der geographischen Abgrenzung „Schwabens“ historisch auf der sicheren Seite.  Wobei in diesem Sinne, das Blutgericht zu Cannstadt, doch auch irgendwie zur Sprachen kommen müsste, aber vielleicht ist es im Buch auch erwähnt und ich habe es auch „überlesen“. Und soweit man Vincent Klinks Ansatz folgt, oder eben auch der „Gastrogeographie“ des Wurstsalates bzw. der Salade de Cervelas, dann wird die badisch-württembergische Landesgrenze die ja früher auch über den Fohrenbühl verlief zur Makulatur. Das Badenerlied ist ja auch erheblich jünger als das Volkslied „uf der schwäbischen Eisenbahnen“. Und selbstverständlich zählen dann auch die nördlichen Kantone der Schweiz zu diesem Schwaben, auch wenn Klinks Buch da keinen Fuß setzt.

Weiterhin überlegte ich mir, was für mich eigentliche „Schwäbische Speisen und Gerichte[14]“ sind, – und befragte dazu auch noch meine Geschwister. Abgesehen vom „Wurstsalat“ fielen mir da ein, – schwäbischer Kartoffelsalat, Maultaschen, Flädle und Flädlesuppe, saure Nierle und Bratkartoffeln[15], Linsen mit Spätzle, der schwäbische Zwiebelrostbraten, die „Seelen“ Oberschwabens und die fast vergessenen weißen Kalbsbratwürste, die als  „Nackerten“ in Oberschwaben bezeichnet wurden[16], – die im Hause meiner Großeltern im oberschwäbischen Saulgau in den 1960 und frühen 1970 Jahren als besondere Delikatesse galten. Und nicht zur vergessen, der Träubleskuchen[17] und die „Springerle“. Vielleicht sollte man auch hinzufügen dass die Heidelbeerkuchen und auch die Zwetschgenkuchen, die ich als Kind in Raumschaft Schramberg immer gern gegessen habe, – doch sehr der elssäsischen „Tarte aux Myrtille[18] , [19]  bzw. „Tarte aux Quetsch[20] geähnelt haben. In Klinks Buch findet man zu einigen dieser schwäbischen Speisen, aber längst nicht zu allen,  Kochrezepte zum „selber kochen“.

Klinks Buch ist eine interessante Mischung, aus rezenter Landeskunde, historischer Geographie und Gastrogeographie eines Landstriches des südwestlichen Mitteleuropas welches man „Schwaben“ nennt. Man könnte es auch als moderne  Landeskunde Schwabens ohne wissenschaftlichen Anspruch bezeichnen. Ein Geographiebuch der schwäbischen Landschaften mit kulinarischem Hintergrund. Ja, hier und da habe Neues lernen können, obwohl ich mich ja auch beruflich mit den Südwestdeutschen Landschaften, besonders mit dem rezenten Landschaftswandel befasse,  und auch in der universitären Lehre den Zusammenhang von Naturraumausstattung und regionaler Küche immer wieder thematisiere.

Dass „Sebastian Blau“ das Pseudonym von Josef Eberle  dem späteren Herausgeber der Stuttgarter Zeitung war, unter dem er während der Naziherrschaft schwäbische Gedichte herausgab, das wusste ich. Aber beispielsweise hatte ich nie  von der Widerstandsgruppe „Schlotterbeck“ in Stuttgart während der Zeit des Nationalsozialismus gehört. Else Himmelheber und Friedrich Schlotterbeck widmet Klink auch ein paar Seiten in seinem Buch. Man entdeckt mit Wilhelm Rieber und seinen Tourbillons  einen „horloger independant“ wie man ihn doch eher irgendwo in Genf, oder im Schweizer Jura in der Vallée de Joux oder in der Umgebung von La-Chaux-de-Fonds vermutet hätte, aber doch nicht in Tiefenbronn am Rande des Nordschwarzwaldes im Enzkreis. Ja und in diesem Buch lässt sich noch weit mehr entdecken, – oder Altbekanntes wiederentdecken, wie zum Beispiel „Die Liebe höret nimmer auf[21]und begegnet  Katharina Pawlowna  der Königin von Würrtemberg und ihrem untreuen Gemahl Wilhelm. Auch Friedrich Hölderlin, sowie die anderen Dichter der schwäbischen Dichterschule wie z.B. Justinus Kerner, Eduard Mörike werden nicht vergessen. Besonders gefreut hat mich in dem Buch das Gedicht „Hälfte des Lebens[22] von Hölderlin wiederzufinden. Ich halte es für eines der schönsten Gedichte der deutschen Sprache.

Letztlich hat mir das Buch sehr gut gefallen. Natürlich hat Vincent Klink eine sehr subjektive Auswahl getroffen, aber das halte ich für normal. Schwäbisch Gmünd und die Ostalb schildert Klink so anschaulich, dass ich mir bei der Lektüre dachte, da müsste ich doch mal hinfahren, da ich die Gegend nur sehr oberflächlich kenne. Gefehlt haben mir etwas die Wilhelma, der Modellbahnhersteller Märklin[23] aus Göppingen, die schwäbischen Lokomotivbauer von der Maschinenfabrik Esslingen und das Volkslied  „uf der schwäbische Eisenbahnen“, die Schwarzwälder Uhrenindustrie, das sind alles Begriffe die ich persönlich mit „Schwaben“ verbinde. In die Wilhelma machte ich als kleiner Bub meine erste größere Reise, – eine Tagesreise Ende der 1960 Jahre von Schramberg in die Landeshauptstadt Stuttgart, – den Onkel Ewald der mit komplizierten Beinbruch in einem Stuttgarter Krankenhaus lag, – danach die Wilhelma entdeckt, – und auch die gelben Straßenbahnen, sowie die Zacke gesehen habe. Der Nachmittag in der Wilhelma war ein unvergessliches Erlebnis für den kleinen Buben, der ich damals war. Und ich bin danach immer wieder gekommen, – auch als Erwachsener, habe sogar während meiner Assistentenzeit in Mannheim dorthin botanische Exkursion durchgeführt, – denn das ist weniger bekannt, – die Wilhelma ist auch ein sehenswerter botanischer Garten.

Der vorliegende Text ist keine Buchkritik, sondern eine Art persönlicher Lesenotizen und Gedanken, die mir bei der Lektüre des Buches „Mein Schwaben“ von Vincent Klink so durch den Kopf gingen[24]. Wer eine solche Buchrezension sucht findet sie beispielsweise hier „Vincent Klink, Mein Schwaben. Leben und Speisen im Ländle des Eigensinns“ im Stuttgart Blog von Heiner Wittmann.

Abschließend noch ein Punkt, der mich besonders berührt hat. Das Buch von Klinik ist natürlich hier und da eine Beschreibung der Wirtshaus bzw. Gastwirtschaftskultur „Schwabens“ – bzw. dem was davon heute noch übrig geblieben ist[25]. Dementsprechend gibt es auch eine subjektive Liste von empfehlenswerten Gasthäusern aus dem Schwabenland die Klink an den Schluss seines Buches gestellt hat.

In meinen Kindheitstagen gingen wir mit den Eltern fast an jedem Sonntag irgendwo ins Gasthaus essen. In Schramberg, wo ich aufwuchs, – hatte das sonntägliche Essen in der „Wirtschaft“, vielleicht auch etwas mit der Uhrenindustrie[26] zu tun,in der auch viele Frauen arbeiteten. Den arbeitenden Frauen in der Fabrik bzw. der Heimarbeit, wollten die Familien soweit sie es sich leisten konnten, einen „Koch“ und „Arbeitsfreien“ Sonntag schenken. Bei meinen Eltern traf das ja sowieso nicht zu, denn sie waren ja gar nicht beim „Junghans“, sondern im öffentlichen Dienst beschäftigt[27]. Aber das sonntägliche Essen gehen, das kannte mein Vater auch von seinem Zuhause im Oberschwäbischen Saulgau. Da ging man halt sonntags ins „Gasthaus“. Meistens nach dem Kirchgang. Und dann gab es auch noch die Stammtische abends, an den dann auch „gevespert[28]“ wurde. So nahmen meine Eltern jahrzehntelange am Französischlehrerstammtisch des Gymnasium Schramberg teil. Diese wurde u.a. von Irmgard Ströhle[29], unsere Familien waren befreundet – ja wir hatten quasi gemeinsam im Neubeugebiet Eckenhof im Lärchenweg gebaut[30], organisiert. Diese Französischlehrerstammtische fanden dann entweder im Schwanen auf der badischen Seite der Passhöhe Fohrenbühl, – oder im Schraivogel in der Talstadt in etwas unregelmäßigen Abständen statt. Essen gingen meine Eltern oft in Lauterbach, – ins Gedächtnishaus Fohrenbühl dem „Turm“ zum Mutschler, – manchmal auch in den Adler auf dem Fohrenbühl – der württembergischen Seite des Fohrenbühl, manchmal in den „Hasen“ im Sulzbachtal. Oft gingen sie auch mit Freunden in die Hirschbrauerei in Flözlingen, die ja Jahrzehnte lang als kleinste gewerbliche Brauerei Deutschland galt. Hier war dann oft das Ehepaar Harald und Gabi Frommer mit dabei, auch ein Lehrerehepaar vom Gymnasium mit denen meine Eltern auch befreundet waren und die darüber hinaus noch ähnliche politische Ansichten wie meine Eltern teilten. Und natürlich gab es noch andere Gastwirtschaften die mit anderen Freunden oder auch mit den Genossen der Schramberger SPD, aber die Gasthäuser der Schramberger SPD das wäre dann doch noch ein eigenes Kapitel wert, regelmäßig besucht wurden, denn Gasthäuser gab es damals rund um Schramberg wie in großen Teilen des Schwabenlandes noch mehr als genug. Diese kleine „Wirtschaftswelt“ findet man auch im Buch von Vincent Klink zwischen den Zeilen wieder. Und was die „historische Wirtschaftsgeographie“ der Raumschaft Schramberg betrifft, – da könnte man ein ganzes Buch füllen, – ein Buch was man erst noch schreiben müsste[31]. Tatsächlich gibt es solch eine „Wirtschaftgeographie“ für das kleine oberschwäbische Saulgau,  man findet in dem Buch „ Saulgau Stadt und Landschaft“ (Eck & Höhfeld 1989) im Kapitel „kleine „ Wirtschafts“ – Geographie“ (S.162-192) tatsächlich ein Verzeichnis der Gastwirtschaften incl. historische Kurzbiographie der einzelnen Lokalitäten.

Manche dieser Wirtschaften aus meinen Kindheitstagen gibt es heute noch[32], manche sind auch verschwunden, und das gilt sowohl für Bad Saulgau als auch die Raumschaft Schramberg in der ich aufgewachsen bin. In den Adler auf dem Fohrenbühl gehe ich selbst immer noch sehr gerne, ein oder zweimal im Jahr soweit es sich einrichten lässt. Der Adler ist schon eine regelrechte Institution auf dem Fohrenbühl, – seit 1780 wird dieser Gasthof von der Familie Moosmann geführt. Irgendwann sollte ich doch etwas mehr in diesem Blog über den Adler schreiben. Wie Vincent Klink so schön schreibt „Es gibt sie aber noch, die guten Gasthäuser, man muss sie nur finden“ (Klink, 2024, 309)[33].

Als ich das Buch „Mein Schwaben“ las ging es mir gesundheitlich nicht sehr gut, – aber vielleicht waren es auch diese kleinen Ausflüge in die Welt der ländlichen Gasthäuser Schwabens die man hier und da verstreut über das ganz Buche findet, die mich persönlich so angesprochen haben. Ja, ich muss es gestehen, die Lektüre des Buches „Mein Schwaben“ von Vincent Klink, die hat mir richtig gut getan! Wie die „Flädlesuppe“ aus meinen Kindheitstagen …..

Bibliographie & Quellen:

Cohen, Ute (2024): Der Geschmack der Freiheit. Eine Geschichte der Kulinarik. Ditzingen, Philipp Reclam jun. Verlag GmbH, ISBN 978-3-15-962278-1

Eck, Helmut; Höhfeld, Volker (Hrsg.)(1989): Saulgau. Stadt und Landschaft. Ein geographischer Führer und die Stadt und ihre Umgebung. Saulgau, © Gebr. Edel, Gmbh & Co. KG, Druck und Verlag, D-7968 Saulgau, ISBN 3-9801892-0-1

Evangelische Kirchengemeinde Buchenberg (Hrsg)(2001): Todt-Druck Villingen, 2001/2002 im Auftrag der evangelischen Kirchengemeinde Buchenberg. ISBN 3-927677-32-9

Gaudry, François-Régis (2017): On va deguster la France. François-Régis Gaudry & ses amis presentent.  Paris, © Hachette livre (Departement Marabout) 2017, ISBN 978-2-501-11672-5

Klink, Vincent (2024): Mein Schwaben. Leben und Speisen im Ländle des Eigensinns. Mit zahlreichen handkolorierten Fotos des Autors. Hamburg, Copyright © 2024 by Rowohlt Verlag GmbH, Hamburg Dezember 2024, ISBN 978-3-498-00310-4

Kohlmann Dieter (2024):  Die Kindheitserinnerungen der Anna Braitsch – Zur Geschichte der Gastwirtschaft „Hammerhäusle“ im Stadtteil Höfle (1). In : D’Kräz, Beiträge zur Geschichte der Stadt und Raumschaft Schramberg 2024, 44, 5- 19.

Neff, Christophe (2023): Der Schramm, der Bahnhof und der Krieg. In: Scheck, Conny; Gelder, Maria Margarete (Hrsg): Aus dem Grau der Kriegszeit. Geschichten hinter der Geschichte. Spuren Lebendig Gemacht, Band III, Bad Saulgau Mai 2023, S. 252 – 259. (Ein PDF – Sonderdruck des Buchbeitrages kann in der KITOPEN Bibliothek heruntergeladen werden DOI: 10.5445/IR/1000159193)

Pitte, Jean – Robert (2017). Atlas Gastronomique de la France. Paris, Armand Colin, ISBN 978-2-200-61480-5.

Stähle, Gernot (2022): Junghans. Uhren – Federn – Zünder ein Kaleidoskop. Schramberg, 2022         © 2022 Große Kreisstadt Schramberg, erste Auflage. Schriftenreihe des Stadtarchivs und Stadtmuseums Schramberg Band 32, ISBN 978-3-9821496-3-9

Walser, Martin (2021): Ein springender Brunnen. Roman. 6. Auflage 2021, Erste Auflage 2000 suhrkamp Taschenbuch 3100, © Suhrkamp Verlag Frankfurt am Main 1998. ISBN 978-3-518-39600-1

Bilder und Photographien: Scan des Buchcover von „Mein Schwaben“, Flädlesuppe © Christophe Neff 08.06.2024

Christophe Neff, Grünstadt Januar 2025

P.S.: Den ersten Entwurf dieses Textes verfasste ich am 23.01.2025, also genau am 80 Todestag von Eugen Bolz, dem letzten Staatspräsidenten des Volksstaates Württemberg, der am 23.01.1945 in Berlin Plötzensee von den Nazis hingerichtet wurde.


[1] Siehe: Supp, Barbara „Alpträume einer Küchenmagd“, Der Spiegel, 42, 12.10.2024, S. 68 – 71. In digitaler Version auch unter „Wie geht es wirklich zu in einer Sterneküche? Eine Woche als Handlangerin bei Vincent Klink in der Stuttgarter »Wielandshöhe« – zwischen Fischgerippe und der Suche nach dem perfekten Gemüsewürfel“ im Spiegel Weekender lesbar.

[2] Siehe u.a. auch « Cahiers de maladie (Cancer de la prostate) » und « Wintersonnenwende 2024 »

[3] „Leben im Dorf – Schmackhaftes und Liebenswertes aus Buchenberg“ so heißt eine durchaus lesenswerte  kulinarisch-historische Dorfchronik dieses inzwischen zu „Köngigsfeld“ gehörenden Schwarzwalddorfes welches 2001 durch die Evangelische Kirchengemeinde Buchenberg herausgegeben wurde.

[4] Der Weiler Mönchhof gehört auch zu Buchenberg, dort befindet sich auch ein gleichnamiger Gasthof, der Mönchhof. Der eigentliche Möchhof geht wahrscheinlich ursprünglich auf eine Siedlung der Klosters St. Georgen zurück, deren Spuren sich bis ins 11 Jahrhundert  verfolgen lassen. Im gleichnamigen Gasthaus kehrten meine Eltern oft mit Freunden und mit uns Kindern in den 1970 Jahren nach dem Pilzesammeln ein.

[5] Zur Geschichte des Mönchhofes und der St. Martin Kapelle siehe auch die reichbebilderte Internetseite  „Krippe in der Mönchhof-Kapelle“  der Griesshaber – Family aus Tennenbronn. Erstaunlich ist das es keine Wikipediaseite zum Weiler Mönchhof gibt.

[6] Das mit dem „Schwäbisch“ habe ich schon im letzten Sommer  auf Französisch im Blogbeitrag „Notice de lecture « Simone Morgenthaler : Sur la route avec Tante Jeanne »“ beschrieben.

[7] Höfen, im Sinne von landwirtschaftlichen Anwesen, also Bauernhöfen.

[8] Interessante geographisch-landeskundliche Hinweise zur Hutneck findet man auf Internet-Seite „Hutneck – der Stadtteil von Schramberg“ und zwar hier unter: „Hutneck und deren Geschichte“.

[9] Zu meinen Kindheitserinnerungen aus Bad Saulgau siehe das Buchkapitel „Der Schramm, der Bahnhof und der Krieg (Neff, C. 2023) „ sowie in diesem Blog u.a. „„Net schon wieder Ulm“ : Über die Buchpräsentation „Aus dem Grau der Kriegszeit – Geschichten hinter der Geschichte“ in der Bad Saulgauer Stadthalle am Donnerstag den 25.5.2023“  und  „Saulgau Oberschwaben Oktober 2022: Photos, Buchlektüren und Kindheitserinnerungen

[10] In der Wikipedia.fr unter „Salade alsacienne“ zu finden.

[11] Laut dem „Atlas gastronomique de la France“ als  „Salade de Cervelas au Gruyere“ (Pitte, J.-R.2017, Karte S. 97) bezeichnet, was wohl weitestgehend dem im Schwarzwald als « Straßburger Wurstsalat » Gericht entspricht. Wobei das Verbreitungszentrum der „Salade de Cervelas au Gruyere“ sich bei Pitte in den Hochvogesen befindet.

[12] Eine sehr schöne rezente „géographie gastronomique“  Frankreichs ist das Buch „On va deguster la France“  (Gaudry 2017). Solch eine „géographie gastronomique“ von Deutschland wäre auch ein schönes Buchprojekt.

[13] Eine deutschsprachige historische Geographie der „Kulinarik“ bietet das Buch von Ute Cohen „Der Geschmack der Freiheit – eine Geschichte der Kulinarik“ – welche die historisch-geographische Entwicklung der Kulinarik beidseits des Rheines in Frankreich und Deutschland und darüberhinaus durchleuchtet

[14] Es gibt ja bei Wikipedia ja tatsächlich eine Seite namens „Schwäbische Küche“, die ich bei der Korrektur dieses Textentwurfes dieses Blogbeitrag entdeckte.

[15] „Sauere Nierle“ findet man an Fasnacht noch relativ regelmäßig auf Speisekarten der „Wirtschaften“ in der Raumschaft Schramberg. Aber ansonsten, sind sie doch sehr selten auf Speisekarten in Südwestdeutschland zu finden, hingegen findet man „Rognons“ in Frankreich schon etwas öfter.  Vor kurzem konnte jedoch im „Ochs & Schwan“ in Kirchheim an der Weinstraße vorzügliche Kalbsnieren in Cognacsrahm genießen, – hier ein Link zur Winterkarte 24/25.

[16] In Wikipedia.de werden dies Würste als „Wollwürste“ bezeichnet.

[17] Träubleskuchen = Johannesbeerkuchen.

[18] Tarte aux Myrtille = auch Tarte aux Brimbelles genannt, Heidelbeertarte.

[19] Einen solchen Heidelbeerkuchen, der sehr der elsässichen „Tarte aux Myrtilles“ ähnelt, mit selbstgepflückten Heidelbeeren vom Fohrenbühl  gibt es im mehrfach in diesem Text erwähnten Adler auf dem Fohrenbühl.

[20] Tarte aux Quetches = Zwetschgentarte

[21] Siehe auch „„Die Liebe höret nimmer auf“ – découvrir les paysages sonores du „ Royaume du Wurtemberg“ avec Katharina Eickhoff

[22] Siehe auch den Beitrag „Wintersonnenwende 2024“ – in welchem der Verfasser des Paysagesblog „Hälfte des Lebens“ rezitiert (im Tondokument).

[23] Zu Märklin siehe u.a. auch „Erinnerungen an die „märklinModerne““ und „Quel surprise – la 141 R de Märklin“ .

[24] Ähnlich wie beispielsweise die Blogbeiträge  „Der Neckar – literarische Spaziergänge mit Jan Bürger„, „Erinnerungen und Gedankenfetzen zu Martin Walsers autobiographischem Roman „ein springender Brunnen„“ , „Bemerkungen zur Biographie „der Walder vom Schwarzwald, Erinnerungen an den rebellischen Förster Walter Trefz“ von Annette Maria Rieger„, „Notice de lecture « Simone Morgenthaler : Sur la route avec Tante Jeanne »“.

[25] Historisch – literarisch ist die schwäbische Gastwirtschaftskultur in Martin Walser’s autobiographischen Roman „ein springender Brunnen“ beschrieben worden. Persönliche Lesenotizen des Verfassers des Paysagesblog zum Roman finden sich in „Erinnerungen  und Gedankenfetzen zu Martin Walsers autobiographischem Roman „ein springender Brunnen““.

[26] Eine sehr kompakte Darstellung der Geschichte findet man u.a. in dem Buch „Junghans. Uhren – Federn – Zünder ein Kaleidoskop“ von Gernot Stähle (2022). Eine Kurzrezension dieses Buches kann man hier in diesem Blog im Artikel „Blognotiz 24.11.2024: Worms im Nebelmeer“   finden.

[27] Mein Vater unterrichte Französisch, Geschichte und Politik am Gymnasium Schramberg. Meine Mutter leitete einen Kinderhort in Schramberg, – und war daneben sehr in der SPD sowohl landespolitisch als auch kommunalpolitisch aktiv.

[28] Schwäbisch „Vespern gehen“, – Abends in die Gastwirtschaft essen  gehen,-  und meist einen Wurstsalat, Bratwürste oder eine kalte Wurst bzw. Speckplatte verzehren.

[29] Irmgard Ströhle unterrichte Französisch und Geographie am Gymnasium Schramberg. Sie absolvierte zusammen mit meinem Vater das Referendariat am Seminar Rottweil. Sie war mit Karl Ströhle verheiratet, der am selbigen Gymnasium Mathematik und Physik unterrichtete. Ihn hatte es sozusagen von Laichingen von der „Alb ra“ nach Schramberg in den Schwarzwald geweht.

[30] Siehe u.a. auch „Erinnerungen an die „märklinModerne“.

[31] Zur Bedeutung der Wirtschaft bzw. des Gasthauses für die Geschichte der Stadt Schramberg siehe u.a. auch Kohlmann Dieter (2024):  Die Kindheitserinnerungen der Anna Braitsch – Zur Geschichte der Gastwirtschaft „Hammerhäusle“ im Stadtteil Höfle (1). In : D’Kräz, 44, 5- 19.

[32] Lesenswerter Kommentar von Barbara Supp zur Bundestagswahl 2025 im SPON bezüglich des  „Verschwinden“ der Infrastruktur im ländlichen Raum, wozu auch die Gastwirtschaft gehört, „Wahlkampf und der ländliche Raum – Warum interessiert ihr euch nicht für die Provinz?

[33] Hierzu auch „Eduardo“ in Vincents Klinks Tagebuch.

L’année 2024 sur le blog paysages – une rétrospective/eine Rückschau auf das Jahr 2024 im Paysagesblog

Regionalexpress nach Karlsruhe fährt in Gengenbach ein, © Christophe Neff 28.07.2024

Comme les années précédentes[1], je publie une petite rétrospective de l’année 2024 du blog paysages présentant les billets les plus lus durant l’année 2024. Les 10 articles les plus lus (ou les plus visitées ou les plus cliquées – qui sait ?) de l’année 2024 se retrouvent dans le Tableau 1. Dans le Tableau 2 on retrouve l’origine géographique des lecteurs de paysages. Quelques changements par rapport à 2023, – par exemple l’article  « 1949 – l‘incendie meurtrier dans la Forêt des Landes »    qui était toujours dans les premier dix est relégué à la quinzième place. Paysages en plus semble de perdre de plus en plus de lecteurs français.

L’événement le plus marquant durant l’année 2024 au niveau personnel, – fut naturellement la maladie de Mitterrand – le cancer de la prostate – dont je parle à demi couvert dans le billet « Pensées pascales 2024 : Eloi, eloi, lamma sabacthani? » , ouvertement dans un billet écrit en français « Blognotice 02.06.2024 : « La promesse » d’Anne Lauvergeon » et finalement aussi dans un billet écrit en allemand « Wintersonnenwende 2024 ». Au niveau personnel durant l’année 2024 j’ai réalisé un rêve d’enfance – en m’achetant la 141R de Märklin[2].

Concernant l’année 2025 je crains que les ennemis de la liberté, de la démocratie libérale et de l’État de droit ont le vent en poupe. Pour l’Ukraine je crains le pire. Ils sont partout les Poutinistes, les Mumpistes, les Trumpistes[3]. Et n’oublions pas les Neobolcheviks à la sauce de Maduro. Et naturellement l’islamisme n’a pas disparu, n’a certainement dits son dernier mot. Et pour finir, – n’oublions pas les femmes afghanes, – que vivent déjà l’horreur au quotidien. Et l’antisémitisme ne va certainement pas disparaitre comme le rappelle Michel Wieviorka dans sa Tribune du 1 Janvier 2025  « La haine des juifs pourrait-elle animer un mouvement politique cohérent, comme hier le nazisme ? » publie dans le Monde.

Par contre au niveau personnel je suis plutôt optimiste – je viens de m’acheter la nouvelle « Flora Helvetica » en espérant de pouvoir rependre mes cours d’écologie de terrain & et de géobotanique au IFGG-KIT durant l’année 2025.

Rang 2024Rang 2023Titre/Titel%
12Blognotice 24.02.2022 : les troupes du Tsar Poutine attaque l’Ukraine13,926
21Encore une déception avec le Monde – La suppression du format PDF du journal numérique du Monde2,509
3 L’année 2023 sur le blog paysages – une rétrospective/eine Rückschau auf das Jahr 2023 im Paysagesblog2,338
4 Erinnerungen  und Gedankenfetzen zu Martin Walsers autobiographischem Roman „ein springender Brunnen“1,983
5 Der Neckar – literarische Spaziergänge mit Jan Bürger1,933
66I. Un blog sur les paysages : un petit début – ou quelle langue choisir ?1,883
7 Bemerkungen zur Biographie „der Walder vom Schwarzwald, Erinnerungen an den rebellischen Förster Walter Trefz“ von Annette Maria Rieger1,789
8 Blognotice 18.08.2024: de retour à Grünstadt – et les martinets se sont déjà envolés vers le Sud1,534
9 Quel surprise – la 141 R de Märklin1,473
103Le Cartographe des absences / O Mapeador de Ausências1,468

Tableau 1/Tabelle 1 : Les 10 articles les plus lus sur paysages en 2024/ Die 10 meistgelesenen Artikel im Paysagesblog im Jahre 2024

RangPays/Land%
1Allemagne/Deutschland68,244
2USA20,600
3France/Frankreich7,251
4Suisse/Schweiz0,443
5Tunisie/Tunesien0,360
6Singapur0,283
7Canada/Kanada0,277
8Belgique/Belgien0,238
9Pays-Bas/ Niederlande0,199
10Espagne/Spanien0,177

Tableau 2/Tabelle 2 : Provenance de géographique des lecteurs/lectrices  de paysages en 2024/ Geographische Herkunft der Leser/innen des paysagesblog in 2024

Wie in den vergangenen Jahren veröffentliche ich einen kleinen Jahresrückblick auf das Jahr 2024 im Paysages Blog[4], in dem die am häufigsten gelesenen Beiträge des Jahres 2024 vorgestellt werden. Die 10 meistgelesenen (meistbesuchten oder meistgeklickten – wer weiß das schon?) Artikel des Jahres 2024 finden Sie in Tabelle 1. Tabelle 2 zeigt die geografische Herkunft der Leser des paysagesblog. Im Vergleich zu 2023 gab es einige Veränderungen: Der Artikel „1949 – l‘incendie meurtrier dans la Forêt des Landes“, der immer unter den ersten zehn war, ist auf den fünfzehnten Platz abgerutscht. Weiterhin scheint der Paysagesblog immer mehr Leser aus Frankreich zu verlieren.

Das einschneidendes Ereignis im Jahr 2024 auf persönlicher Ebene – war natürlich Mitterrands Krankheit, der Prostatakrebs, über den ich halb offen im Blogbeitrag „Pensées pascales 2024 : Eloi, eloi, lamma sabacthani?“ berichtet habe, letztendlich dann offen Blogbeitrag  „Blognotice 02.06.2024 : « La promesse » d’Anne Lauvergeon“ auf Französisch und schließlich im Dezember auch in einem Blogbeitrag auf Deutsch „Wintersonnenwende 2024“ veröffentlicht. Persönlich habe ich mir im Jahr 2024 einen Kindheitstraum erfüllt – ich habe mir die 141R von Märklin gekauft[5].

In Bezug auf das Jahr 2025 befürchte ich, dass die Feinde der Freiheit, der liberalen Demokratie und der Rechtsstaatlichkeit auf dem Vormarsch sind. Für die Ukraine befürchte ich das Schlimmste. Sie sind überall, die Putinisten, die Mumpisten und die Trumpisten [6]. Und nicht zu vergessen die Neobolschewiken und Maduroanhänger. Und natürlich ist der Islamismus nicht verschwunden und hat sicherlich noch nicht sein letztes Wort gesprochen. Und zu guter Letzt – vergessen wir nicht die afghanischen Frauen, – die bereits täglich den Horror erleben. Und der Antisemitismus wird sicherlich nicht verschwinden, wie Michel Wieviorka in seiner in Le Monde veröffentlichten Tribune vom 1. Januar 2025 „La haine des juifs pourrait animer un mouvement politique cohérent, comme hier le nazisme?“ unlängst feststellte.

Hingegen bin ich was die persönliche Ebene betrifft, doch etwas optimistischer. So habe ich mir gerade die neue „Flora Helvetica“ gekauft und hoffe, dass ich meine Lehre in Feldökologie und Geobotanik am IFGG-KIT im Jahr 2025 wiederaufnehmen kann.

Bibliographie:

Lauber, Konrad; Wagner, Gerhart; Gygax, Andreas (2024): Flora Helvetica. Illustrierte Flora der Schweiz, mit Artbeschreibung und Verbreitungskarten von 3250 wild wachsenden Farn und Blütenpflanzen, einschließlich wichtiger Kulturpflanzen. Siebte, überarbeitete Auflage. Bern, 2024Copyright © 2024 Haupt Verlag, Bern, ISBN 978-3-258-08349-0

 Photos : © Christophe Neff, 28.07.2024  und Buchcover Flora Helvetica 7. Auflage 2024

Christophe Neff, 01.01.2025


[1] Voir aussi « L’année 2023 sur le blog paysages – une rétrospective/eine Rückschau auf das Jahr 2023 im Paysagesblog »

[2] Voir aussi « Quel surprise – la 141 R de Märklin »

[3] Mot-valise Trumpistes + Muskistes =Mumpist, librement derivée de « The Mump Regime » que Timothy Snyder utilise dans son blog « The Mump Regime. Musk, Trump, and Illness »

[4] Siehe « L’année 2023 sur le blog paysages – une rétrospective/eine Rückschau auf das Jahr 2023 im Paysagesblog »

[5] Siehe auch : « Quel surprise – la 141 R de Märklin »

[6] Kofferwort Trumpistes + Muskistes = Mumpistes, « The Mump Regime » frei nach Timothy Snyder « The Mump Regime. Musk, Trump, and Illness »

Blognotice “27.10.2024” :  America where are you going ?

Good morning, America, how are you?
Say, don’t you know me? I’m your native son.
I’m the train they call the City of New Orleans
.”  (City of New Orleans, Steve Goodman)[1]

During my university years I was also singing a little bit in bar & cafés – and the “City of New Orleans” belonged to my singing repertoire with other songs, mostly French chansons which I used to sing in bars & cafés in Mannheim and in my hometown Schramberg[2]. Singing those songs, – was also a sort of dreaming of the American landscapes. But still I have never been in the United States of America!

I am belonging to a generation for which the USA are still the land of Liberty. In German we often call the USA “das Land der unbegrenzten Möglichkeiten” – “the  land of unlimited possibilities”. So sometimes I think, – that after retirement, if America is still a liberal democracy I will try to visit the US, and travelling around there by train. But will the US still be the land of freedom and liberty? Observing the presidential elections of 2024 I have some doubts. I hope Kamela Harris will win the election, but I fear Donald Trump could win this 2024 presidential race. In 2016 I was one of the rare persons forecasting in some way the victory of Donald Trump[3]. Now it seems that it will be a head-to-head race. A victory of Donald Trump would be a disaster for freedom and liberty of the whole planet earth. The Ukraine would also be put into a very difficult situation by a new Presidency of Donald Trump[4]. Imagining Trump turning the USA, the land of freedom, into an authoritarian state is a nightmare. In some way the 6 January 2021 was a pretaste of that nightmare[5] !

But I think currently Kamela Harris has still a chance to win this fateful presidential election. If she wins, and I hope she will win, I will try to travel through the US by train, after my retirement in some years! But currently as an attentive observer of the us political landscape, I can only wait until the 5 of November, – and sometimes share texts and videos etc. on #Mastodon for Harris Walz – as I did with the video message from Timothy SnyderObeying in advance Media billionaires ask for tyranny” and other messages I shared.

Closing my eyes, singing the City of New Orleans, – imaging me riding on a train through the US, – the City of New Orleansthe Adirondack, California Zephyr,  Coast Starlight and other trains…,  remembering “Amtrak Joe”, – the nick name of Joe Biden[6]. Never forget his courageous decision to withdraw his candidacy for presidential election in July 2024. So he levelled the way for the Kamela Harris & Tim Walz candidacy.

I have a schoolmate living in a town in the West US, which has an Amtrak Station served by the California Zephyr. Perhaps I would make a stop there, – to visit her and her family. 40 years ago we took our Abitur together in the Gymnasium Schramberg in the Black Forest town of Schramberg. She has become an American Citizen and has publicly endorsed for Kamala Harris on Facebook. I have had other schoolmates living in the USA, – but for different reasons they all come back to “old Europe”. Perhaps one day I should ask them, why they left the US and come back to Europe? Geography, family, distance, new love, new job – or other reasons ?

40 years ago, as a high school student in the Gymnasium Schramberg, I could never have imagined that the USA – the land of freedom – the land of unlimited possibilities – would turn into a proto-fascist authoritarian state! That would probably happen if Trump wins the presidential election on Tuesday, November 5, 2024!

America where are you going  ?

Good morning, America, how are you?
Say, don’t you know me? I’m your native son.
I’m the train they call the City of New Orleans
.” (City of New Orleans, Steve Goodman)

Ilustration: Book Cover of Albright, Madeleine; Woodward, Bill (2018): Fascism a warning (with Bill Woodward). London, 2018. ISBN 978-0-00-828227-1 which I also used in the post “Witnessed from Grünstadt: The storm of the United States Capitol on Epiphany 2021

Christophe Neff, Grünstadt 27.10.2024


[1] Here you can find a link to a youtube version (Arlo Guthrie interpretation) including lyrics of the City of New Orleans!  

[2] See also „Mannemer Dreck- traumhafte Zeiten – eine autobiographische Zeitreise mit Musikbegleitung nach Mannheim (in German)

[3] See also „Blognotice 02.11.2020: Donald Trump peut – il encore gagner ? and « Rétrospectives sur le blog paysages en 2016 – les billets les plus lus de « paysages » en 2016 ». The second post includes a screenshot of my Facebookpost of the 05.11.2016 in which i predicted the victory of Donald Trump.

[4] See also “L’année 2023 sur le blog paysages – une rétrospective/eine Rückschau auf das Jahr 2023 im Paysagesblog” and „Blognotice 18.08.2024: de retour à Grünstadt – et les martinets se sont déjà envolés vers le Sud„.

[5] See also „Witnessed from Grünstadt: The storm of the United States Capitol on Epiphany 2021

[6] See also “„Where Did „Amtrak Joe,“ Joe Biden’s Nickname, Come From? What may be Joe Biden’s most enduring nickname, Amtrak Joe, began out of family tragedy and morphed into a lifelong support of the railway” . Marie Clarie, May 2020

Blognotice 20.10.2024 : Port Leucate octobre 2024

Vue sur le Cap leucate depuis le ponton de Port Leucate, © Christophe Neff 09.10.2024

J’ai donc passé quelques jours de repos début octobre à Port Leucate. Comme je l’avais déjà decrit dans un des mes derniers billet Port Leucate est un pays de Martinet.  Durant ma visite les colonies de Martinet pale étaient encore sur place. La météo était encore assez clémente, – presque estivale – et une fois les vestiges de la tempête Kirk passées qui avaient provoqué une houle impressionnante dans le golf du Lion – j’ai même pu faire quelque brasse de nage de mer sur les rives de la méditerranée à Port Leucate. Trois mois après mon prostatectomie totale au Klinkum Worms, j’ai enfin eu la permission de mes médecins traitant de faire quelque brasse de natation, de prendre de bains de mer . Mais il y a encore des épreuves à surmonter dans le combat contre la « maladie de Mitterrand » comme j’ai dénommé le cancer de la prostate dans divers billets de blog[1].

La fresque mosaïque de Jacques Chirac Port Leucate, © Christophe Neff 11.10.2024

En dehors des promenades le long de la plage, du bain de mer, et des mes lectures, dont je retiens surtout « L’Autre Rive de la mer »  d‘ António Lobo Antunes dont j’ai aussi parlé dans mon dernier billet j’ai participé à l’inauguration de la place Jacques Chirac à Port Leucate.  J’ai beaucoup d’estime pour l’action politique de l’ancien président. Jacques Chirac était avec Philippe Séguin, Jacques Toubon, Michel Barnier ou Pierre Bas un des rares députés de droite à voter pour l’abolition de la peine de mort en 1981 septembre 1981[2]. Et en plus il « on lui doit aussi d’avoir fait graver dans la Constitution, quelques mois avant qu’il ne quitte le pouvoir, en février 2007, l’interdiction de la peine de mort [3] ». Et naturellement l’inoubliable « Discours de Jacques Chirac du 16 juillet 1995 au Vélodrome d’Hiver »  – discours pour lequel je suis reconnaissant jusqu’à aujourd’hui.  Donc on trouve depuis le 10 Octobre une Place Jacques Chirac – qui est embellit par une impressionnante fresque mosaïque de Jacques Chirac. Fresque mosaïque dont le modèle est une photo prise par Éric Lefeuvre le photographe personnel de Jacques Chirac.  Malheureusement le nom de l’artiste auteur de la fresque mosaïque de Jacques Chirac m’à échappé ! En tout cas c’est une belle œuvre d’art, et on peut que espérer qu’elle soit bien soigné et qu’elle ne tombé pas trop vite à l’oubli. Naturellement j’étais aussi un peu venu pour voir Carole Delga, car dans l’email d’invitation que j’ai reçu de la part de la mairie de Leucate la présence de Carole Delga pour l’inauguration de la place Jacques Chirac était annoncée ! Pour les personnes comme moi-même qui se situent au centre gauche – tendance gauche libérale de l’échiquier politique Carole Delga et Raphaël Glucksmann sont l’une des rares lueurs qui subsistent dans le paysage de la gauche française !  Notons aussi que la région Occitanie est une des rares régions françaises qui investie massivement dans la réouverture de lignes ferroviaires. Finalement la région Occitanie était représenté par Madame Catherine Bossis durant l’inauguration de la place Jacques Chirac à Port Leucate et elle aussi tenu en discours intéressant mêlant écologie appliqué et développement durable.

L‘ agly à sec, © Christophe Neff 11.10.2024

Je finis ce petit récit avec une photo de l’Agly tombé à sec, prise le vendredi 11.10.2024 près du pont sur l’Agly de la D. 900. Je connais la région depuis très longtemps, disons depuis la fin des années 1960 et la création de nouvelle station touristique de Port Leucate[4], mais je n’aie jamais vue l’Agly complètement tombé à sec. Voir ce fleuve côtier,  dont on utilisait et utilise encore l’eau pour irriguer les cultures en maraîchage de la Salanque[5], – tombé complètement à sec est un fort symbole des conséquences du changement climatique, la sécheresse prolonge qui subissent le Roussillon et la partie côtière de l’Aude entre Leucate, Port La Nouvelle et Gruissan.

Vue sur la côte entre Port Leucate et le Cap Bear depuis le Ponton de Port Leucate, © Christophe Neff 09.10.2024

La station météorologique du Cap Leucate registre un cumul de précipitations pour l’année 2024 jusque au 20 Octobre de 284,86 mm, –  le cumul des précipitations pour l’année 2023 était de 211,7 mm. Tous ces données de précipitations sont extrêmement faible – cette partie de la France semble particulièrement vulnérable au stress climatique due aux changements climatiques planétaires. Malheureusement un très grande partie des élues politiques et décideurs ne semble pas encore avoir compris ce que le défi pose la crise climatique signifie pour les régions concernées !  Pour les paysages côtiers entre la Cap Leucate et le Cap Bear la situation est vraiment inquiétante !

Sources & Bibliographie :

Données climatologiques de la station métérologique du Cap Leucate : le site infoclimat, Station météorologique de Leucate

Lobo Antunes, Antonio :  « L’Autre Rive de la mer  (Traduit du Portugais par Dominique Nédellec ) » Christian Bourgois éditeur, Paris 2024,  ISBN 978-2-26704964-0

Photos : © Christophe Neff 09.10.2024  © Christophe Neff 11.10.2024

Leucate/Grünstadt  Octobre 2024, publie le 20.10.2024


[1] Voir par example « Blognotice 18.08.2024: de retour à Grünstadt – et les martinets se sont déjà envolés vers le Sud »,  « Blognotice 02.06.2024 : « La promesse » d’Anne Lauvergeon » et « Blognotice 06.07.2024: veille du deuxième tour des élections législatives 2024 » et « Erinnerungen  und Gedankenfetzen zu Martin Walsers autobiographischem Roman „ein springender Brunnen“ »

[2] Voir aussi „Robert Badinter : « Chirac fut un adversaire résolu de la peine de mort » L’ancien garde des Sceaux de François Mitterrand, qui fit abolir la peine capitale en 1981, estime que Jacques Chirac « n’était pas un répressif ». Le Point.fr  26.09.2019.

[3] Citation de Robert Badinter dans l’Interview dans le Point du 26.09.2024 : « Chirac fut un adversaire résolu de la peine de mort »  du 26.09.2024.

[4] Voir « Blognotice 7.08.2013: Les cigales de Port Leucate » , « Blognotice 16.06.2022: Retour à Leucate – des vagues de la méditerranée qui se brisent au Cap Leucate jusques aux neiges du massif du Carlit – récit d’un cours de géobotanique en juin 2022 »,  « Quel surprise – la 141 R de Märklin » et aussi « Se ressourcer – auftanken, – über versteckte Orte in der Zeit vom 14. Juli 2022 – und andere Ferne und Nahe „Aufladestationen“ »

[5] Description de la Salanque dans l’atlas des paysages du Languedoc-Roussillion