Blognotice 30.03.2025 : „Timothy Snyder au Canada : Le Début d’un Exode Académique Américain ?“

Jeudi 26 mars je m’aperçus que Timothy Snyder est en train de partir de l’Université de Yale vers le Canada. Il va commencer à enseigner l’histoire contemporaine à la « Munk School » de l’Université de Toronto. Il n’est pas le seul enseignant de quitter Yale pour Toronto, – son épouse Marci Shore elle aussi enseignante à Yale suit son mari vers le Canada, ainsi que Jason Stanley philosophe expert du « fascisme » s’envolent vers Toronto. Le départ des époux Snyder-Shore était de déjà prévue de longe date, comme on pouvait lire quelque jours plus tard dans Toronto Today, Il semble qu’il s’agit d’un simple transfert académique – donc à priori rien de plus normale dans le monde universitaire international.  Mais dans le même article, Marci Shore dit : « Je suis juive et historienne des années 1930 – donc le catastrophisme névrotique est peut-être surdéterminé : ma principale leçon de 1933 c’est qu’il vaut mieux partir plus tôt que trop tard. (Traduction de l’originale par C. Neff[1] )». Tout est dit, il n’y a rien à ajouter. C’est peut être le début de l’Exodus académique américain.  Le départ de ces trois scientifiques et intellectuels américains m’intrigue beaucoup, surtout le départ de Timothy Snyder, – je crois que j’ai presque tous ce livres dans ma bibliothèque, – je lis régulièrement son blog Thinking about…et parfois même je partage ses billets sur Mastodon ! Je pense que la lecture régulière des textes et analyse des de Timothy Snyder m’ont permis de déchiffrer un peu la dérive impériale de la Russie du Tsar Poutine[2].

Le même jour je découvre aussi les nouvelles inquiétantes de la disparition de la doctorante turque Rumeysa Ozturk   de l’université de Tufts. Je poste même dans Mastodon le message « how deep you have fallen ? », tellement je fus bouleversé par ces images ! Les images de l’arrestation de Rumeysa Ozturk me rappelé des très mauvais souvenirs, – les arrestations secrètes et disparitions des dissidents de l’Europe de l’Est entre 1945 et 1989, – avant l’effondrement de l’Union soviétique. Mais aussi la disparition des opposants de dictatures militaires durant les années 1970 en Amérique du Sud, Chili, Argentine, Brésil. Je me souviens du film « Missing », recomposé par la Palme d’Or à Cannes en 1982, que j’avais vue comme lycéen dans un des cinémas à Schramberg. Les disparus politiques de l’Amérique du Sud n’ont d’ailleurs pas disparu de la mémoire collective américaine, – comme le montre  la récompense de « Ainda Estou Aqui (je suis toujours la) » par le Oscar du meilleur film international 2025. La sénateur démocrate Elizabeth Warren semble avoir pris l’initiative le « leadership » pour une libération de Rumeysa Ozturk[3]. Entre temps la juge fédéral Denise J. Casper vient de stopper la déportation d’Ozturk[4]. Est-ce que l’administration Trump va accepter cette décision de justice ? J’ai des sérieuses doutes, – et je crains malheureusement que l’administration Trump va essayer de mettre l’état de droit en ruines. Mes pires craintes que j’avais publies dans le petit billet de blog « America where are you going » en Octobre 2024 juste avant l’élection de Donald Trump se réalisent actuellement. La dérive des Etats-Unis vers un régime proto-fasciste semble pour l’instant se poursuivre sans obstacles majeurs.

Ce matin je lis dans le Blog de Hasnain Kazim « „C’est vraiment dommage qu’il puisse devenir délicat de se rendre aux États-Unis… Les États-Unis, c’est vraiment très triste, je n’aurais jamais cru que cela soit possible.“ (Traduction libre  C.Neff) [5] »

Il a quelques jours je disais presque la même chose à l’un des mes enfants « je ne crois pas que je pourrais, au moins pendant le règne de Trump un jour aller aux Etats-Unis, – c’est trop risqué, voir à quel point je me suis permis de critiquer Donald Trump et son administration dans mon Blog et sur Mastodon. »

C’est un rêve de jeunesse qui s’écroule. Faire un jour un voyages aux Etats-Unis et admirer les magnifiques paysages, les forêts, les parcs nationaux, les long voyage en train…. Le pays de la liberté bascule dangereusement vers le gouffre autoritariste. Il reste un petit peu d’espoir, que les citoyens américains se réveilleront un jour  et vont stopper ce cauchemar !

Bibliographie :
(Pour la bibliographie, j’ai choisi le dernier livre de Timothy Snyder, qui a rejoint ma bibliothèque en octobre 2024, et dont j’ai utilisé la couverture pour illustrer ce billet de blog)

Snyder, Timothy (2024) : On Freedom. London, 2024 Copyright © Timothy Snyder, 2024; Vintage , Penguin Random House, UK 2024, ISBN 978-1-529-92927-0

Christophe Neff, Grünstadt le 30.03.2025

P.S.: (30.03.2025): Quelques instants après la publication de ce billet sur paysages, – je découvre l’interview de Jason Stanley dans le Spiegel « Faschismus-Forscher Stanley über Trump und seinen Abschied von Yale (der Spiegel, 30.03.2025, 16.16 Uhr) ».  La lecture de cette interview complète parfaitement mon billet de blog.


[1] Voir citation anglaise originale “I’m both a Jew and a historian of the 1930s, so the neurotic catastrophism is perhaps overdetermined: it’s always been clear to me that the lesson of 1933 is that it’s better to get out sooner rather than later,” dans Allison Smith “UofT hires three prominent Yale professors worried about Trump Fascism scholar Jason Stanley and historians Timothy Snyder and Marci Shore have taken jobs at the University of Toronto amid concerns about the second Trump administration” 26.03.2025, Torontotoday.

[2] Voir aussi les billets : Blognotice 24.02.2022 : les troupes du Tsar Poutine attaque l’Ukraine » et « Blognotice 22.12.2013: De Dostoïevski à Mikhaïl Khodorkovski ».

[3] Voir “Led by “EizabethWarren , NewEngland  lawmakers demand release of  Tufts  University grade student”, The Boston Globe, 28.03.2025

[4] Voir „A PhD student was snatched by masked officers in broad daylight. Then she was flown 1,500 miles away“ CNN, 29.03.2025.“

[5] Voir  Hasnain Kazim „Dass es aber mal heikel werden könnte, in die USA zu reisen, das hätte ich nicht für möglich gehalten …. Die USA! Das ist wirklich sehr traurig.“ Dans „ Keine Lügen, nur Schmäh: Reisefreiheit / Lügenverbot! / Türkei / Brief pro Bohne / Wiener Schmäh / Schneewittchen“, Erbaubliche Unterredungen, 30.03.2025.

Frühlingsbeginn und Mandelblüte 2025 an der Unterhaardt / Début de printemps 2025 et floraisons des amandiers dans la Unterhaardt

Mandelblüte Grünstadt, Sausenheimer Straße , © Christophe Neff, 11.03.2025

Wie schon in den Jahren zuvor (2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021, 2022, 2023, 2024) folgt hier eine kurze Notiz über das phänologische Frühjahrsgeschehen in  Grünstadt, der Unterhaardt und dem Leiningerland. Die Mandelblüte rund um Grünstadt setzte dieses Jahr im Vergleich zu den Vorjahren später ein. Soweit man den Décodeurs vom LeMonde.fr glaubt, dann hat es im Jahr 2024 ein erhebliches „Sonnenstundendefizit“ in großen Teilen Frankreichs gegeben[1], gefühlt hatte ich auch den Eindruck, das sich hier ähnliches abspielt, –  aber die Zahlen der agrarmeteorologischen Station Grünstadt – Sausenheim sprechen hier eine andere Sprache. Der Mandelbaum in der Sausenheimer Straße in Grünstadt spielte mal wieder den Vorreiter, – am 10.03.2025 stand er in voller Blütenpracht. Hier und da kann man auch einige Blutpflaumen (Prunus cerasifera var. pissardii (Carrière) Koehne)  in Grünstadt und Umgebung blühen sehen.  Wobei man hier im Vergleich zum naheliegenden Elsass die Blutpflaume doch seltener als Ziergehölz verwendet wird. Leider ist ja mein räumlicher Radius, durch die „Maladie de Mitterrand[2]“ doch recht eingeschränkt, aber bei meinen Fahrten ins Klinikum Worms, konnte ich beobachten, dass sich die Mandelbäumchen zwischen Grünstadt und Bockenheim in der Vorblüte befinden, wobei es sich hier bei ja um die rosa blühenden Pfirsich-Mandel Hybriden (Prunus × amygdalopersica)  handelt, die  wohl auch demnächst blühen werden. Bei der „Perle der Weinstraße“ handelt es sich um eine solche Pfirsich-Mandel Hybride. Wer sich für die Sortenbestimmung der verschiedenen Mandelarten und Pfirsich-Mandel Hybriden an der Weinstraße interessiert, dem sei das vorzügliche Buch „Einheimische Mandeln“ von Philipp Eisenbarth zur Lektüre empfohlen. Mit Hilfe dieses Buches lassen sich wohl die meisten Mandel Sorten (und Verwandte) an der Weinstraße bestimmten.  

Comme les années précédentes (2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021, 2022, 2023, 2024), voici une brève note sur les événements phénologiques printaniers à Grünstadt, dans la Unterhaardt et le Linage.. Cette année, la floraison des amandiers autour de Grünstadt a commencé plus tard que les années précédentes. Si l’on en croit les décodeurs duMonde.fr[3], il y a eu en 2024 un « déficit d’heures d’ensoleillement » considérable dans une grande partie de la France, j’ai aussi eu l’impression qu’il se passait la même chose ici, – mais les chiffres de la station agro-météorologique de Grünstadt – Sausenheim parlent un autre langage. L’amandier de la  Sausenheim Straße à Grünstadt a une fois de plus joué les précurseurs, – le 10.03.2025, il était en pleine floraison. Ici et là, on peut également voir fleurir quelques pruniers sanguins (Prunus cerasifera var. pissardii (Carrière) Koehne) à Grünstadt et dans les environs.  Bien qu’ici, en comparaison avec l’Alsace toute proche, le prunier sanguin soit plus rarement utilisé comme arbuste d’ornement. Malheureusement, mon rayon d’action est limité par la « maladie de Mitterrand[4] », mais lors de mes déplacements au Klinikum Worms j’ai pu observer que les amandiers entre Grünstadt et Bockenheim étaient en pré-floraison. Il s’agit ici d’hybrides pêcher-amandier à fleurs roses, qui fleuriront sans doute prochainement. La „Perle der Weinstraße“ est un hybride pêche-amande de ce type. Pour ceux qui s’intéressent à l’identification des différentes variétés d’amandes et d’hybrides pêches-amandes etc. de la Route du vin allemande, nous recommandons la lecture de l’excellent livre « Einheimische Mandeln » de Philipp Eisenbarth. Grâce à ce livre, il est possible de déterminer la plupart des variétés d’amandiers (et apparentées) de la Route du Vin allemande (Deutsche Weinstraße). 

Photo: © Christophe Neff, 11.03.2025

Bibliographie :

Eisenbarth, Philipp (2020) : Einheimische Mandeln. Kulturgeschichte des Mandelbaums, Mandelanbau in Deutschland, Mit 28 Sortenporträts. Hamburg. Hamburg, 2020,© 2020 Philipp Eisenbarth, Pomologen – Verein e.V., Hamburg. ISBN 978-3-943198-39-3

Grünstadt, 15.03.2025


[1] Vgl. « Les Décodeurs Climat : Manque de soleil : une année de « grisaille » record et des effets sur la santé »., LeMonde.fr , 16.02.2025

[2] Siehe u.a. « Cahiers de maladie (Cancer de la prostate) » und « Wintersonnenwende 2024 »

[3] Voir  « Les Décodeurs Climat : Manque de soleil : une année de « grisaille » record et des effets sur la santé »., LeMonde.fr , 16.02.2025

[4] Voir « Cahiers de maladie (Cancer de la prostate) » und « Wintersonnenwende 2024 »

Lesenotizen zu „der Bücherfreund“ von Monika Helfer (Text) & Kat Menschik (Illustrationen)

Diese Lesenotiz ist dem Buch „der Bücherfreund“ gewidmet, welches ich in der Radiosendung „Lesenswert“ in SWRKultur am 16.2.2025 durch die Buchkritik von Jörg Magenau „Monika Helfer – Der Bücherfreund “ entdeckte.   Als ich diese Buchrezension hörte dachte ich mir, – dieses Buch werde ich bestimmt lesen. Aber das denke ich tatsächlich oft, beschaffe mir das Buch, – und dann bleibt es erst einmal ungelesen in meiner Bibliothek. Völlig unabhängig, ob es ich um ein traditionelles gedrucktes Buch handelt oder um ein E-Book. Irgendwann wird das neuerworbene Buch dann doch angelesen, überflogen und letztendlich irgendwann mal auch „auf der Zeile“ gelesen. Den Bücherfreund habe ich mir dann doch relativ schnell nach der gehörten Rezension im örtlichen Buchhandel, also der Buchhandlung Frank in Grünstadt gekauft und dann an einem schönen Frühlingsnachmittag auf unserer Gartenterrasse gelesen, – abends dann, als die Sonne unterging hatte ich es auch schon zu Ende gelesen. Ich bin froh, dass ich es mir noch als traditionelles Buch gekauft habe, und nicht als E-Book für meinen Tolino, weil es sich tatsächlich um ein sehr schön gemachtes Buch handelt[1].  Die Illustrationen von Kat Menschik ergänzen den Text von Monika Helfer eindringlich. Mit Text und Bildern reist man durch die Bücherwelt des „Vatis“, dem Vater von Monika Helfer, auf der Tschengla[2]. Man reist auch durch die Nachkriegswelt, die dem zweiten Weltkrieg folgte, und den Erinnerungen die diese Welt hinterließ. In gewisser Weise bin ich ja auch ein Kind dieser Nachkriegswelt auch wenn ich doch jünger als die Autorin bin[3]. Auf dem Bild der Seite 21 glaube ich den „Unteroffizier Beckmann“ der den Zug der Versehrten, die dunklen stummen Schatten  der Erinnerung an den zweiten Weltkrieg, anführt, zu erkennen. „Draussen vor der Tür“ welches ich als Oberstufenschüler gelesen hatte, – ist mir bis mir bis heute als Lektüre unvergesslich geblieben. Im Staatstheater Stuttgart wird das Theaterstück von Borchert zu Zeit in einer Neuinszenierung von Sapir Heller aufgeführt, – die Premiere war am 01. November 2024[4]. Bisher habe es nicht geschafft das Stück anzusehen. Ich war ja auch zu krank und zu schwach dazu. Vielleicht kann ich es ja im anstehenden Frühjahr, soweit das Stück noch gespielt wird, mit Freunden aus Stuttgart ansehen. „Kriegsversehrtenschlangen“ – diese Bilder sind von unseren Straßen längst verschwunden, – aber in der Ukraine, – und wohl in Russland sieht man sie wieder, die „Kriegsversehrten“. Ich frage mich, ob man in Russland die Kriegsversehrten vom Straßenbild fernhält, ob man sie einfach aus dem kollektiven Gedächtnis wegretuschiert. Beim Lesen des Buches, das ja so viel vom Kriegs erzählt, denke ich oft an die Ukraine, denn dort herrscht jetzt der Krieg, – und ich frage mich, ob die Autorin nicht auch ab und zu an die Ukraine dachte als sie den Text schrieb. Aber die Autorin ist ja mit den Schatten des letzten Weltkrieges, bzw. den Erinnerungen daran aufgewachsen. Das Kriegsversehrtenheim auf der Tschengla hat es wirklich gegeben, – denn die Autorin erzählt uns die Geschichte ihres Vaters und seinen Büchern. Sie hat diese Geschichte ausführlicher und anders schon einmal in dem Roman „Vati“ erzählt. Aber dieses Buch kenn ich (noch) nicht. Ja, und natürlich geht es im Bücherfreund um Bücher und Verlust. Bücherverlust und andere Verluste, die jedoch nur angedeutet werden. Die Idee des Vatis dem drohenden „Bücherverlust“ durch das Vergraben von einigen Büchern zuvor zukommen, das hat doch einen gewissen Charme, aber zeigt auch die Ausweglosigkeit der Situation. Ich selbst habe viel zu viele Bücher, und weiß eigentlich schon gar mehr wohin mit all diesen Büchern – und ich werde mich zwangsläufig von einem Teilen meiner Bücher trennen müssen. Um das Platzproblem der überquellenden Buchregale zu lösen habe ich mir ja auch einen E-Book Reader gekauft, – darüber habe ich hier in diesem Blog schon mehrfach berichtet[5]. Im Juni 2031 werde ich das gesetzliche Pensionsalter erreicht haben, – und dann allerspätestens sollte ich wissen, wohin mit all diesen Büchern in meinem Büro am Institut für Geographie und Geoökologie (IFGG) am KIT. Vielleicht mit dem Studienfreund aus Mannheim, auch er ein Bücherfreud aus dem Schwarzwald, im besagten Schwarzwald eine Hütte mieten oder kaufen und dort die Bücher mit einem Hausvorrat an Klingelberger, Ruländer, Spätburger lagern. Den dreibändigen Rikli „das Pflanzenkleid der Mittelmeerländer“ , die „Vegetationskunde des Schwarzwaldes“ von Bartsch & Bartsch, die letzte (deutschsprachige ) Ausgabe des Ellenberges „Vegetation Mitteleuropas mit den Alpen“ , die Studie „Contribution à la mise en valeur de la Costière du Gard : étude du milieu“ mit den farbigen Vegetationskarten von Kuhnholtz-Lordat, den Maydell „Arbres et Arbustes du Sahel“ werde ich mir auf jeden Fall mit nach Hause nehmen. Den Ellenberg hatte ich mir ja seit dem Studium bei jeder Neuausgabe neu gekauft. Von einer Hütte im Schwarzwald als Bleibe für die geliebten Bücher und ein paar Bouteillen Wein um mich dort mit dem Bücherfreund aus der Studienzeit in Mannheim zu Wanderungen durch den Schwarzwald zu treffen, – das wird nur ein Traum bleiben. Studierende werden diese Bücher, also meine „Bürobücher“ die ich mir teilweise schon als Student gekauft hatte,  auch kaum gebrauchen können, das Fach, das ich vor nun vor über vierzig Jahren in Mannheim und Montpellier studiert habe[6], das kann man heut zu Tage eigentlich ohne eine Buch in die Hand zu nehmen, studieren. Manchmal wundere ich mich auch über Fachkollegen die „Bücher“ und „Buchwissen“ für relativ unbedeutend halten, ja selbst längere Zeitschriftenaufsätze gelten da schon als unwissenschaftlich oder gar irrelevant. Da komme ich mir manchmal vor wie ein Feld, Wald und Wiesengeograph aus einer „Welt von Gestern“, sozusagen eine vom Aussterben bedrohte Art[7]. Die wenigen oben genannten Bücher, und vielleicht noch ein zwei mehr, werde ich dann also  – wenn es soweit ist und ich mich vom Berufsleben verabschiede -einpacken und nach Hause nehmen und zum „Bücherfreund“ von Monika Helfer und der Flora Helvetica ins Buchregal stellen.  Den „Bücherfreund“ von Monika Helfer, kann ich denjenigen empfehlen, die gern noch ein Buch in die Hand nehmen, die beim Lesen innehalten können, – die Augen schließen um mit Monika Helfer  Bücher und Erinnerungslandschaften aus der Nachkriegszeit auf der Tschengla in Vorarlberg zu entdecken ! Und überhaupt, ohne das literarische Werk von Monika Helfer wäre das Kriegsopfer-Erholungsheim Tschengla, wahrscheinlich schon längst vergessen. Vielleicht sollte ich da irgendwann mal auch hinfahren auf die Tschengla und mir diese Welt, oder was von ihr übriggeblieben ist, auch mit eigenen Augen ansehen. Und sollte ich im Winter kommen, werde ich mich an die junge Frau in der Nachkriegszeit erinnern, die die Rehe mit bloßen Händen am schneebedeckten Waldrand fütterte.

Quellen und Bibliographie:

Bartsch J. & M. (1940): Vegetationskunde des Schwarzwaldes. Jena, Fischer, Pflanzensoziologie Band 4.

Borchert, Wolfgang (1982): Wolfgang Borchert. Das Gesamtwerk. Mit einem biographischen Nachwort von Bernhard Meyer-Marwitz. Hamburg, Copyright  © by Rowohlt Verlag GmbH, Hamburg, 440. Tausend Januar 1982

Ellenberg, Heinz; Leuschner, Christoph (2010): Vegetation Mitteleuropas mit den Alpen in ökologischer, dynamischer und historischer Sicht : 6., vollst. neu bearb. und stark erw. Aufl. / von Christoph Leuschner. Mit einem Beitr. von Hartmut Dierschke. Ulmer, Stuttgart. ISBN 978-3-8001-2824-2

Helfer, Monika (2021): Vati. Roman. Carl Hanser Verlag München. ISBN 978-3-446-26917-0

Helfer, Monika; Menschik, Kat (2025): Der Bücherfreund. Illustriert von Kat Menschik. © 2025, Carl Hanser Verlag München, erste Auflage 2025. ISBN 978-3-446-28273-5

Kuhnholtz-Lordat, Georges et al. (1949) : Contribution à la mise en valeur de la Costière du Gard : étude du milieu. Mémoires de la Société d’Etude des Sciences Naturelles de Nîmes, Nr. 8.

Lauber, Konrad; Wagner, Gerhart; Gygax, Andreas (2024): Flora Helvetica. Illustrierte Flora der Schweiz, mit Artbeschreibung und Verbreitungskarten von 3250 wild wachsenden Farn und Blütenpflanzen, einschließlich wichtiger Kulturpflanzen. Siebte, überarbeitete Auflage. Bern, © 2024 Haupt Verlag, Bern. ISBN 978-3-258-08349-0

Magenau, Jörg (2025): Buchkritik. Monika Helfer – Der Bücherfreund. SWRKultur Lesenswert 14.02.2025

Maydell, Hans-Jürgen von (1990) : Arbres et Arbustes du Sahel – leurs caractéristiques et leurs utilisation. GTZ, Eschborn, ISBN 3-8236-1197-6

Neff, C. (2023): Der Schramm, der Bahnhof und der Krieg. In: Scheck, Conny; Gelder, Maria Margarete (Hrsg): Aus dem Grau der Kriegszeit. Geschichten hinter der Geschichte. Spuren Lebendig Gemacht, Band III, Bad Saulgau Mai 2023, S. 252 – 259. (Ein PDF – Sonderdruck des Buchbeitrages kann in der KITOPEN Bibliothek heruntergeladen werden DOI: 10.5445/IR/1000159193)

Rikli, Martin Albert (1943 – 48): Das Pflanzenkleid der Mittelmeerländer, 3 Bde., 1943-48. Bern, Haupt.

Christophe Neff, Grünstadt, im März 2025 (veröffentlicht am 10.03.2025).


[1] Den „Tolino“ habe ich mir gekauft um den Raumproblemen meiner Bibliothek Herr zu werden, siehe auch « Une liseuse „Tolino“ pour délester ma bibliothèque».

[2] Tschengla ist eine Hochebene in der vorarlbergischen Gemeinde Bürserberg. Sonderbarerweise gibt es keinen Wikipediaartikel über „Tschengla“, auch über das Kriegsopfer Erholungsheim Tschengla gibt es in der Wikipedie nichts zu finden. In der Vorarlberger Landesbibliothek kann man hier Ansichtskarten vom Beginn der 1950 Jahre finden.

[3] Siehe auch „Der Schramm, der Bahnhof und der Krieg“.

[4] Siehe „Draußen vor der Tür – von Wolfgang Borchert“ , Schauspielhaus Stuttgart.

[5] Siehe u.a. « Une liseuse „Tolino“ pour délester ma bibliothèque», « Willy Hahn – Aïcha et les 40 lecteurs – Scènes d’une vie de libraire » notices de lecture, voyages et souvenirs d’un habitué de la librairie « à Livre ouvert » à Wissembourg », « Blognotice 12.02.2025: vers le soleil à Wissembourg pour enrichir ma bibliothèque » , „ Erinnerungen  und Gedankenfetzen zu Martin Walsers autobiographischem Roman „ein springender Brunnen“,

[6] Siehe u.a. „Mannemer Dreck- traumhafte Zeiten – eine autobiographische Zeitreise mit Musikbegleitung nach Mannheim“ und „Das Fach Geographie an der Mannheimer Hochschule“.

[7] Siehe u.a. auch « Flâneries d’un phytogéographe sur le billet « Les fleurs qui rendent immortel » du blog « l’Aventura – le BD blog scientifique de Fiamma Luzzati » ».

Blognotiz 02.03.2025: Das Ende des transatlantischen Zeitalters

Blick auf Horta (Faial/Azoren) im sich lichtenden Atlantiknebel , © Christophe Neff, 30.09.2023

Auf dem „Apfeltablet“ sah ich im Familienkreis die siebzigste Ausgabe von „Mainz wie es singt und lacht an[1]– und irgendwann bekam ich es in der Mastodontimeline meines „Handtelefones“ – Smartphone würde man ja wortwörtlich als „Schlautelefon“ bezeichnen, mit, die öffentliche Demütigung von Wolodymyr Selenskyj durch Donald Trump und J.D. Vance. Es muss noch vor dem bemerkenswerten Auftritt von Lars Reichow in Mainz bleibt Mainz gewesen sein. Spätestens jetzt müsste es also jedem klar geworden sein, das transatlantische Zeitalter ist vorbei. Dass die Trumpadministration die Ukraine aufgeben würde, – davor hatte ich in diesem Blog schon vor der Wahl Donalds Trump mehrfach hingewiesen[2], das war zu erwarten. Dass man Selenskyj so in aller Öffentlichkeit demütigen würde, das war auch für mich erstaunlich, aber es zeigt klar und deutlich, dass die Trumpadministration keine Grenzen kennt. Sie kennt auch keine Grenzen bei der Zertrümmerung der us-amerikanischen Wissenschaft, der Grundlagenforschung, der Gesundheitsvorsorge etc.. Ich hatte es schon in „America where are you going“ im Oktober 2024 beschrieben, dass ich befürchte,  dass ein Wahlsieger Trump die USA in einen autoritären proto-faschistischen Staat verwandeln würde. Es sieht fast so aus, als würden meine Befürchtungen leider eintreffen, wenn man so mitbekommt was in den USA alles so passiert. Charles de Gaulle, der große Charles de Gaulle, hat mit seiner Abkopplung von den USA in den 1960 Jahren recht gehabt[3], – Frankreich ist zur Zeit wohl das einzige europäische Land welches voll verteidigungsfähig ist, – auch wenn es etwas an eigenständigen „Augen“ und „Ohren“ mangelt. Nils Minkmar hat das sehr schön in seinem Blog „der siebte Tag“ mit den Worten „Charles de Gaulle hat – darum denke ich an diesen Besuch – den Moment, an dem wir heute sind, kommen sehen. Amerika und Russland verbünden sich gegen Europa. Darum misstraute er der NATO, förderte die Frankophonie und setzte ganz auf Souveränität und Autonomie. Kern des von ihm ersonnenen, freien Europas war die deutsch-französische Freundschaft. Das Minimum an atomarer Abschreckung auf dem Kontinent, das nicht von Trump abhängig ist, verdanken wir ihm“  ausgedrückt. Als ich die Demütigung von Selenskiy mitbekam, dachte ich, die nächste Bundesregierung sollte zusätzlich zu der geplanten  F- 35  Anschaffung für die Luftwaffe, noch einige Rafales anschafften, denn man weiß ja nie ob die „Musk-Boys“ sollte es darauf ankommen, die F-35 per Fernsteuerung am Boden halten. Wir werden uns gewaltig umstellen müssen, – und das nicht nur in verteidigungspolitischer Hinsicht.

Unsere technologische Abhängigkeit von den USA ist schon gewaltig, – das gilt für ganze Europa,- aber für Deutschland gilt das ganz besonders. Immerhin gibt es ja Deepl oder den französischen Chatbot – le Chat, aber ansonsten sieht es im Bereich der vieldiskutierten KI in Europa doch ziemlich mau aus. In vielen Bereichen, vor allem im naturwissenschaftlichen-technischen Bereich ist unsere Abhängigkeit von den USA doch beträchtlich. Auch dieser Blog wird von WordPress.com gehostet, und das ist nur ein kleines Beispiel, von vielen aus unserem Alltagleben. Wir werden, und das gilt besonders für Deutschland, technologisch unabhängiger von den USA werden müssen. Das wird in jeder Hinsicht ein anstrengender Weg sein, der da vor uns steht. „Sich nur zu empören“ – wie es Julia Amalia Heyer so treffend in ihrem Kommentar „Europa und der Eklat im Weißen Haus “ beschreibt wird wenig hilfreich sein! Von der Ukraine will ich gar nicht reden, – man kann nur hoffen, dass die europäischen Staaten den Willen und die Kraft haben die Ukraine nicht im Stich zu lassen[4].  

Bibliographie:
Mishchenko, Kateryna; Raabe, Katharina (Hrsg) (2023): Aus dem Nebel des Krieges. Die Gegenwart der Ukraine. Herausgegeben von Kateryna Mishchenko und Katharina Raabe. Mit Photographien. Berlin, 2023, © der deutschsprachigen Auflage, Suhrkamp Verlag Berlin, erste Auflage 2023, edition Suhrkamp, ISBN 978-3-518-02982-4.

Photo: © Christophe Neff, 30.09.2023

Christophe Neff, Grünstadt 02.03.2025


[1] Eine hörenswerte Radiodiskussion zu 70 Jahre Mainz bleibt Mainz findet man in SWRKultur im Forum „Politik mit Kokolores – 70 Jahre „Mainz bleibt Mainz“

[2] Siehe u.a. „L’année 2023 sur le blog paysages – une rétrospective/eine Rückschau auf das Jahr 2023 im Paysagesblog“, « Blognotice 18.08.2024: de retour à Grünstadt – et les martinets se sont déjà envolés vers le Sud », sowie « Blognotice “27.10.2024” :  America where are you going ? ».

[3] Austritt Frankreich aus der militärischen Integration der Nato im Jahre 1966.

[4] In diesem Sinne, der Blogbeitrag von Sebastian Rogler „Stand with UKRAINE!“ in Schneckinternational !

Blognotice 12.02.2025: vers le soleil à Wissembourg pour enrichir ma bibliothèque

Ciel d’hiver à Wissembourg, © Christophe Neff 05.02.2025

Mercredi le 5.2.2025, je faisais une petite balade en Alsace, à Wissembourg, – pour chercher quelques livres dans la librairie à « livre ouvert » chez Willy Hahn[1]. Cloué chez moi à Grünstadt par les soubresauts de la maladie de Mitterrand[2], depuis des mois, intercepté par quelques hospitalisations, – c’est aussi un teste valeur nature pour voir si je pourrais me remettre aux trajets Grünstadt – KIT et retour pour reprendre mes activités professionnelles. Les paysages passent,  – et derrière le volant je pense au coup d’état silencieux que les Etats-Unis subissent actuellement[3]. C’est le début de la fin de la « rule of law ». Concernant l’avenir de la démocratie libérale aux Etats-Unis, sous un deuxième mandat présidentielle de Donald Trump, je suis plutôt pessimiste, – je l’avais d’ailleurs déjà écrit en Octobre 2024 dans « America where are you going ? ».

Vue sur la Librairie à Livre ouvert, Wissembourg, © Christophe Neff 05.02.2025

Au retour en Allemagne je découvre l’article de blog de Timothy Snyder « Of course it’s a coup – Miss the obvious, lose your republic »  et le soir même le Monde parle de sabordage et purge administrative dans l’administration de l’ état fédérale «La colère des employés de l’Usaid, cobayes de la purge administrative de Donald Trump et d’Elon Musk » . Par contre dans la presse écrite allemande quasiment presque rien [4]! On semble trop absorbé par la Bundestagswahl 2025, la BTW2025, – l’élection au parlement fédérale le Bundestag, qui aura lieu le 23. Février 2025.

Traversent la belle foret d’hêtre, de chênes et des pins sylvestre entre Lauterbourg et Wissembourg enfin le soleil fait son apparition. Grünstadt, – est un véritable « Nebelloch (trou de brouillard) » en hiver, – c’est en lisant et en écrivant que j’essaie d’échapper à la grisaille. J’essaie de lire le maximum de livre en version électronique sur ma liseuse Tolino[5], – mais malheureusement il y beaucoup de livres qui n’existe pas en version électronique. Souvent ce sont des livres rares,  – petit éditions à exemplaires réduits, raretés bibliographiques comme par exemple le livre sur le « TMFB – le Train Militaire Français de Berlin » de Jean-Michel Feffer (2022), que j’ai acheté dans la librairie « à livre ouvert » à Wissembourg.

Le « Train Militaire Français de Berlin » je l’avais parfois croisé pendant ma jeunesse sur le quai de la gare de Strasbourg durant les années 1980. En plus j’ai une petite collection de livres de la Bibliothèque de la Pleiade que j’enrichis de temps en temps chez Willy Hahn.

Ces souvenirs d’un train historique me rappelle aussi la rencontre « virtuelle » avec un véritable ami des trains et des chemins de fer[6] , grand lecteur et admirateur de Friedrich Hölderlin – dans les commentaires dans la République de Livres.  Jean-Philippe Goldschmidt alias « Montaigne à Cheval » qui décédait beaucoup trop tôt en février 2017. Pierre Assouline lui avait dédie une belle nécrologie « Pour saluer Montaigne à cheval » dans la RDL. Je récupère donc mes livres chez Willy Hahn, – et nous nous échangions aussi sur « le pasteur Oberlin [7]» – et sur la disparition de la « Gastwirtschaftskultur » en Allemagne du Sud – phénomène dont je parle aussi dans mon dernier billet « Schwäbisch – Französische Lesenotizen zu „Mein Schwaben“ von Vincent Klink“.  J’emballe mes livres, dont le dernier ouvrage de Joan Sfar « Que faire des juifs » et je prends quelques photos et je repars vers Grünstadt pour retrouver brouillard et grisaille de la Unterhaardt.

Et comme cette notice de blog est dédiée aux  livres et paysages. Dimanche dernier – j’ai visité l’exposition « die neue Sachlichkeit – ein Jahrhundertjubiläum[8]“ à la Kunsthalle Mannheim. Une exposition époustouflante, – mais qui souffre aussi un peu de son succès – il y avait vraiment un « monde fou » ! L’exposition me fait redécouvrir l’ouvre de Eugen Knaus[9], – comme par exemple « Wiesenlandschaften » – ou me laisse couper le souffle par « Christus und die Sünderin » de Max Beckmann. J’ai donc acheté le catalogue de l’exposition, – qui est aussi un veritable « chef-d’œuvre » bilingue (allemand/anglais) – et qui me permettra de prendre le temps et tous le calme nécessaire pour me replonger dans les tableaux de l’exposition de Mannheim. Oui – les catalogues d’exposition sont aussi des livres qui sont dans la plus part du temps des livres traditionnels. En plus dans le cas des livres d’exposition je préfère après tout l’édition traditionnelle – disons un veritable livre, – même si ce veritable livre prends énormément de place dans ma bibliothèque !

Bibliographie :

Feffer, Jean – Michel (2022): TMFB : le Train Militaire Français de Berlin et ses secrets (1945-1994). Strasbourg, © 2022, Éditions Salde. ISBN 978-2-903850-66-1

Herold, Inge: Holten, Johann; Kunsthalle Mannheim (Hrsg) (2025): Die Neue Sachlichkeit : ein Jahrhundertjubiläum / herausgegeben von Inge Herold und Johan Holten. Ausstellung „Die neue Sachlichkeit – ein Jahrhundertjubiläum“ ; (Mannheim) : 2024.11.22-2025.03.09. Berlin, 2025        © 2025 Deutscher Kunstverlag, Berlin. ISBN 978-3-422-80250-6

Sfar, Joann (2025): Que faire des Juifs ? Paris, © les Arénes, 2025. ISBN 979-10-375-1306-9

Vergilius Maro, Publius; Dion, Jeanne ; Heuzé, Philippe ; Michel, Alain (Eds.)(2015) : Virgile. Œuvres complètes. Édition bilingue établie par Jeanne Dion et Philippe Heuzé, avec Alain Michel pour les „Géorgiques“. Bibliothèque de la Pléiade, numero six cent trois. Paris,© Éditions Gallimard, 2015. ISBN 978-2-07-011684-3.

Photos : © Christophe Neff, 05.02.2025             

Christophe Neff, Grünstadt Fevrier 2025, publié le 12.02.2025


[1] Voir aussi « « Willy Hahn – Aïcha et les 40 lecteurs – Scènes d’une vie de libraire » notices de lecture, voyages et souvenirs d’un habitué de la librairie « à Livre ouvert » à Wissembourg »

[2] Voir aussi « Cahiers de maladie (Cancer de la prostate) », « Blognotice 02.06.2024 : « La promesse » d’Anne Lauvergeon » et « Wintersonnenwende 2024 ».

[3] Très bonne analyse de Piotr Smolar sur la « contre révolution de Donald Trump » aux USA dans le Monde «Les contre-révolutions de Donald Trump bouleversent déjà le visage des Etats-Unis »  que je découvre en rédigeant ce billet le mardi 11.02.2025.

[4] Dans le Spiegel quasiment une semaine après « ma sortie » vers Wissembourg on trouve l’article « Gerichte in den USA : Die letzte Bastion gegen Trump Mit einer Flut von drakonischen Beschlüssen hebelt Donald Trump den amerikanischen Rechtsstaat aus. Erst langsam sperren sich die US-Gerichte dagegen. Sie könnten zu spät kommen » de Marc Pitzke.

[5] Voir aussi « Une liseuse „Tolino“ pour délester ma bibliothèque ».

[6] Il se dénommait aussi „dévoreur de gares“ voir aussi « Conseils pour dévoreurs de gares et passionnés de photographie : l‘ exposition Stuttgart Hauptbahnhof 1 vor 21 dans la Kunststiftung Baden-Württemberg à Stuttgart »

[7] Voir aussi « Au jardin avec le pasteur Oberlin  – sur les traces de Jean Fréderic Oberlin ».

[8] Neue Sachlichkeit =  Nouvelle objectivité, mouvement artistique qui se développe en Allemagne entre 1918 et 1993, voire aussi l’article Wikipedia.fr « Nouvelle objectivité ».

[9] Eugen Knaus est un artiste quasiment oublie, on trouve quasiment pas de informations bibliographiques, même pas d’article dans la Wikipedia.de .

Schwäbisch – Französische Lesenotizen zu „Mein Schwaben“ von Vincent Klink

Mein Schwaben – Leben und Speisen im Ländle des Eigensinns“ so heißt das neueste Buch von Vincent Klink. Die erste Spur des Buches entdeckte ich in einem Spiegelbeitrag über die Erfahrungen von Barbara Supp als „Handlangerin“ in Kliniks Wielandhöhe[1]. Beim Lesen des interessanten Artikels von Barbara Supp, erinnerte ich mich daran, dass ich irgendwann in meinem Leben mal vorgehabt hatte vor meinem sechzigsten Geburtstag dort einen schönen Abend mit Studienfreunden aus Mannheim und Stuttgart zu verbringen. Aber dann erwischte mich u.a. anderem die Krankheit die schon Mitterrand zu Fall brachte, – die „Maladie de Mitterand“ – und irgendwie war es auch dann wieder vergessen[2]. Meinen sechzigsten verbrachte ich dann im Schwarzwald, in Buchenberg[3] nicht weit von der Schwarzwaldstadt Schramberg in der ich aufgewachsen bin. Mit schönen Wanderungen durch den Schwarzwald und gutem Essen. Auch in Buchenberg sowie der gesamten Raumschaft Schramberg kann man gut essen, wie beispielsweise im Café Rapp in Buchenberg, dem Hirsch in Schramberg, dem Adler auf dem Fohrenbühl um einfach ein paar Namen zu nennen. Natürlich kann man diese Gasthöfe nicht mit der Wielandshöhe in Stuttgart vergleichen. Anders, aber dennoch gut. Und dann gibt es auch noch die Friedhofskapelle St. Nickolaus in Buchenberg, – die zu meiner Schulzeit als einer ältesten Kirchen im Schwarzwald zählte. Von Buchenberg kann man schön auf den Mönchhof[4] und dann weiter aufs „Hardt“ spazieren gehen. Man kann das natürlich auch in umgekehrter Richtung laufen. Bei guter Sicht hat man auf dieser Spazierstrecke abschnittsweise einen schönen Blick auf die Schweizer Alpen, den Säntis und viele andere Berggipfel der Ostalpen. Früher gab es an diesem Weg am Waldrand auch mal eine Bank mit dem Namen „Alpenblick“. Erwähnenswert ist auch die im Jahre 2000 vom damaligen Hofbauer und Wirt Martin Flaig im Mönchhof erbaute Hofkapelle namens St. Martin[5].

Je nachdem wie man „Schwaben“ oder das „Schwäbische“ definiert, bin ich ja mitten im „Schwäbischen“ aufgewachsen. Und mit dem „Schwäbischen“ hat es ja schon eine besondere Bewandtnis bei mir. Als Kind, zu Grundschulzeiten, meinten wiederholt Freunde meiner Eltern „der Bua kann kei Hochdeutsch, – sondern nur Französisch und Schwäbisch[6]“. Hochdeutsch lernte ich dann erst in der Grundschule und später im Gymnasium in Schramberg. Schwäbisch lernte ich „uf der Gass“ – wobei man eigentlich sagen müsste ich lernte das auf den Höfen[7], den Wiesen und Wäldern auf dem Schoren, der Hutneck[8] und dem Feuerenmoos in der Bergvorstadt Schramberg-Sulgen und bei der Verwandtschaft, also meinen Großeltern und den vielen Neff’s in der Karlstraße vis à vis des Saulgauer Bahnhofes[9]. Und wahrscheinlich ist mein Deutsch doch immer noch dialektal „schwäbisch“ gefärbt, obwohl ich ja schon seit Jahrzehnten in der Kurpfalz lebe.

Als ich das Buch „mein Schwaben“ zum ersten Mal in der Hand hielt überlegte ich, wie Klink eigentlich „Schwaben“ definiert und wie ich es definieren würde. Für mich entspricht „Schwaben“, also der schwäbisch-alemannische (dialektale) Sprachraum im weitesten Sinne der Region Mitteleuropas in dem der „Wurstsalat“ zu Hause ist, wobei der Wurstsalat im Elsass nicht „Wurstsalat“ heißt, sondern als „salade de cervelas“ oder „salade alsacienne de cervelas[10]“ bezeichnet wird[11]. Letztlich entspricht diese, meine „géographie grastronomique imaginaire[12],[13]“ angelehnte kognitive Definition „Schwabens“ auch der von Klink gewählten räumlichen Abgrenzung Schwabens, die letztlich wie auch die erste Vorsatzkarte in Klinks Buch zeigt, sich an den Grenzen des mittelalterlichen Herzogtum Schwaben orientiert – was Klink dann auch im Prolog seines Buches in Worten darstellt. Das ist schon eine besondere räumliche Abgrenzung, wenn man bedenkt, dass man wohl im alltäglichen Sprachgebrauch, Schwaben mit Württemberg oder gar dem Königreich Württemberg gleichsetzt, – was wohlgemerkt historisch falsch ist. Klink ist mit der geographischen Abgrenzung „Schwabens“ historisch auf der sicheren Seite.  Wobei in diesem Sinne, das Blutgericht zu Cannstadt, doch auch irgendwie zur Sprachen kommen müsste, aber vielleicht ist es im Buch auch erwähnt und ich habe es auch „überlesen“. Und soweit man Vincent Klinks Ansatz folgt, oder eben auch der „Gastrogeographie“ des Wurstsalates bzw. der Salade de Cervelas, dann wird die badisch-württembergische Landesgrenze die ja früher auch über den Fohrenbühl verlief zur Makulatur. Das Badenerlied ist ja auch erheblich jünger als das Volkslied „uf der schwäbischen Eisenbahnen“. Und selbstverständlich zählen dann auch die nördlichen Kantone der Schweiz zu diesem Schwaben, auch wenn Klinks Buch da keinen Fuß setzt.

Weiterhin überlegte ich mir, was für mich eigentliche „Schwäbische Speisen und Gerichte[14]“ sind, – und befragte dazu auch noch meine Geschwister. Abgesehen vom „Wurstsalat“ fielen mir da ein, – schwäbischer Kartoffelsalat, Maultaschen, Flädle und Flädlesuppe, saure Nierle und Bratkartoffeln[15], Linsen mit Spätzle, der schwäbische Zwiebelrostbraten, die „Seelen“ Oberschwabens und die fast vergessenen weißen Kalbsbratwürste, die als  „Nackerten“ in Oberschwaben bezeichnet wurden[16], – die im Hause meiner Großeltern im oberschwäbischen Saulgau in den 1960 und frühen 1970 Jahren als besondere Delikatesse galten. Und nicht zur vergessen, der Träubleskuchen[17] und die „Springerle“. Vielleicht sollte man auch hinzufügen dass die Heidelbeerkuchen und auch die Zwetschgenkuchen, die ich als Kind in Raumschaft Schramberg immer gern gegessen habe, – doch sehr der elssäsischen „Tarte aux Myrtille[18] , [19]  bzw. „Tarte aux Quetsch[20] geähnelt haben. In Klinks Buch findet man zu einigen dieser schwäbischen Speisen, aber längst nicht zu allen,  Kochrezepte zum „selber kochen“.

Klinks Buch ist eine interessante Mischung, aus rezenter Landeskunde, historischer Geographie und Gastrogeographie eines Landstriches des südwestlichen Mitteleuropas welches man „Schwaben“ nennt. Man könnte es auch als moderne  Landeskunde Schwabens ohne wissenschaftlichen Anspruch bezeichnen. Ein Geographiebuch der schwäbischen Landschaften mit kulinarischem Hintergrund. Ja, hier und da habe Neues lernen können, obwohl ich mich ja auch beruflich mit den Südwestdeutschen Landschaften, besonders mit dem rezenten Landschaftswandel befasse,  und auch in der universitären Lehre den Zusammenhang von Naturraumausstattung und regionaler Küche immer wieder thematisiere.

Dass „Sebastian Blau“ das Pseudonym von Josef Eberle  dem späteren Herausgeber der Stuttgarter Zeitung war, unter dem er während der Naziherrschaft schwäbische Gedichte herausgab, das wusste ich. Aber beispielsweise hatte ich nie  von der Widerstandsgruppe „Schlotterbeck“ in Stuttgart während der Zeit des Nationalsozialismus gehört. Else Himmelheber und Friedrich Schlotterbeck widmet Klink auch ein paar Seiten in seinem Buch. Man entdeckt mit Wilhelm Rieber und seinen Tourbillons  einen „horloger independant“ wie man ihn doch eher irgendwo in Genf, oder im Schweizer Jura in der Vallée de Joux oder in der Umgebung von La-Chaux-de-Fonds vermutet hätte, aber doch nicht in Tiefenbronn am Rande des Nordschwarzwaldes im Enzkreis. Ja und in diesem Buch lässt sich noch weit mehr entdecken, – oder Altbekanntes wiederentdecken, wie zum Beispiel „Die Liebe höret nimmer auf[21]und begegnet  Katharina Pawlowna  der Königin von Würrtemberg und ihrem untreuen Gemahl Wilhelm. Auch Friedrich Hölderlin, sowie die anderen Dichter der schwäbischen Dichterschule wie z.B. Justinus Kerner, Eduard Mörike werden nicht vergessen. Besonders gefreut hat mich in dem Buch das Gedicht „Hälfte des Lebens[22] von Hölderlin wiederzufinden. Ich halte es für eines der schönsten Gedichte der deutschen Sprache.

Letztlich hat mir das Buch sehr gut gefallen. Natürlich hat Vincent Klink eine sehr subjektive Auswahl getroffen, aber das halte ich für normal. Schwäbisch Gmünd und die Ostalb schildert Klink so anschaulich, dass ich mir bei der Lektüre dachte, da müsste ich doch mal hinfahren, da ich die Gegend nur sehr oberflächlich kenne. Gefehlt haben mir etwas die Wilhelma, der Modellbahnhersteller Märklin[23] aus Göppingen, die schwäbischen Lokomotivbauer von der Maschinenfabrik Esslingen und das Volkslied  „uf der schwäbische Eisenbahnen“, die Schwarzwälder Uhrenindustrie, das sind alles Begriffe die ich persönlich mit „Schwaben“ verbinde. In die Wilhelma machte ich als kleiner Bub meine erste größere Reise, – eine Tagesreise Ende der 1960 Jahre von Schramberg in die Landeshauptstadt Stuttgart, – den Onkel Ewald der mit komplizierten Beinbruch in einem Stuttgarter Krankenhaus lag, – danach die Wilhelma entdeckt, – und auch die gelben Straßenbahnen, sowie die Zacke gesehen habe. Der Nachmittag in der Wilhelma war ein unvergessliches Erlebnis für den kleinen Buben, der ich damals war. Und ich bin danach immer wieder gekommen, – auch als Erwachsener, habe sogar während meiner Assistentenzeit in Mannheim dorthin botanische Exkursion durchgeführt, – denn das ist weniger bekannt, – die Wilhelma ist auch ein sehenswerter botanischer Garten.

Der vorliegende Text ist keine Buchkritik, sondern eine Art persönlicher Lesenotizen und Gedanken, die mir bei der Lektüre des Buches „Mein Schwaben“ von Vincent Klink so durch den Kopf gingen[24]. Wer eine solche Buchrezension sucht findet sie beispielsweise hier „Vincent Klink, Mein Schwaben. Leben und Speisen im Ländle des Eigensinns“ im Stuttgart Blog von Heiner Wittmann.

Abschließend noch ein Punkt, der mich besonders berührt hat. Das Buch von Klinik ist natürlich hier und da eine Beschreibung der Wirtshaus bzw. Gastwirtschaftskultur „Schwabens“ – bzw. dem was davon heute noch übrig geblieben ist[25]. Dementsprechend gibt es auch eine subjektive Liste von empfehlenswerten Gasthäusern aus dem Schwabenland die Klink an den Schluss seines Buches gestellt hat.

In meinen Kindheitstagen gingen wir mit den Eltern fast an jedem Sonntag irgendwo ins Gasthaus essen. In Schramberg, wo ich aufwuchs, – hatte das sonntägliche Essen in der „Wirtschaft“, vielleicht auch etwas mit der Uhrenindustrie[26] zu tun,in der auch viele Frauen arbeiteten. Den arbeitenden Frauen in der Fabrik bzw. der Heimarbeit, wollten die Familien soweit sie es sich leisten konnten, einen „Koch“ und „Arbeitsfreien“ Sonntag schenken. Bei meinen Eltern traf das ja sowieso nicht zu, denn sie waren ja gar nicht beim „Junghans“, sondern im öffentlichen Dienst beschäftigt[27]. Aber das sonntägliche Essen gehen, das kannte mein Vater auch von seinem Zuhause im Oberschwäbischen Saulgau. Da ging man halt sonntags ins „Gasthaus“. Meistens nach dem Kirchgang. Und dann gab es auch noch die Stammtische abends, an den dann auch „gevespert[28]“ wurde. So nahmen meine Eltern jahrzehntelange am Französischlehrerstammtisch des Gymnasium Schramberg teil. Diese wurde u.a. von Irmgard Ströhle[29], unsere Familien waren befreundet – ja wir hatten quasi gemeinsam im Neubeugebiet Eckenhof im Lärchenweg gebaut[30], organisiert. Diese Französischlehrerstammtische fanden dann entweder im Schwanen auf der badischen Seite der Passhöhe Fohrenbühl, – oder im Schraivogel in der Talstadt in etwas unregelmäßigen Abständen statt. Essen gingen meine Eltern oft in Lauterbach, – ins Gedächtnishaus Fohrenbühl dem „Turm“ zum Mutschler, – manchmal auch in den Adler auf dem Fohrenbühl – der württembergischen Seite des Fohrenbühl, manchmal in den „Hasen“ im Sulzbachtal. Oft gingen sie auch mit Freunden in die Hirschbrauerei in Flözlingen, die ja Jahrzehnte lang als kleinste gewerbliche Brauerei Deutschland galt. Hier war dann oft das Ehepaar Harald und Gabi Frommer mit dabei, auch ein Lehrerehepaar vom Gymnasium mit denen meine Eltern auch befreundet waren und die darüber hinaus noch ähnliche politische Ansichten wie meine Eltern teilten. Und natürlich gab es noch andere Gastwirtschaften die mit anderen Freunden oder auch mit den Genossen der Schramberger SPD, aber die Gasthäuser der Schramberger SPD das wäre dann doch noch ein eigenes Kapitel wert, regelmäßig besucht wurden, denn Gasthäuser gab es damals rund um Schramberg wie in großen Teilen des Schwabenlandes noch mehr als genug. Diese kleine „Wirtschaftswelt“ findet man auch im Buch von Vincent Klink zwischen den Zeilen wieder. Und was die „historische Wirtschaftsgeographie“ der Raumschaft Schramberg betrifft, – da könnte man ein ganzes Buch füllen, – ein Buch was man erst noch schreiben müsste[31]. Tatsächlich gibt es solch eine „Wirtschaftgeographie“ für das kleine oberschwäbische Saulgau,  man findet in dem Buch „ Saulgau Stadt und Landschaft“ (Eck & Höhfeld 1989) im Kapitel „kleine „ Wirtschafts“ – Geographie“ (S.162-192) tatsächlich ein Verzeichnis der Gastwirtschaften incl. historische Kurzbiographie der einzelnen Lokalitäten.

Manche dieser Wirtschaften aus meinen Kindheitstagen gibt es heute noch[32], manche sind auch verschwunden, und das gilt sowohl für Bad Saulgau als auch die Raumschaft Schramberg in der ich aufgewachsen bin. In den Adler auf dem Fohrenbühl gehe ich selbst immer noch sehr gerne, ein oder zweimal im Jahr soweit es sich einrichten lässt. Der Adler ist schon eine regelrechte Institution auf dem Fohrenbühl, – seit 1780 wird dieser Gasthof von der Familie Moosmann geführt. Irgendwann sollte ich doch etwas mehr in diesem Blog über den Adler schreiben. Wie Vincent Klink so schön schreibt „Es gibt sie aber noch, die guten Gasthäuser, man muss sie nur finden“ (Klink, 2024, 309)[33].

Als ich das Buch „Mein Schwaben“ las ging es mir gesundheitlich nicht sehr gut, – aber vielleicht waren es auch diese kleinen Ausflüge in die Welt der ländlichen Gasthäuser Schwabens die man hier und da verstreut über das ganz Buche findet, die mich persönlich so angesprochen haben. Ja, ich muss es gestehen, die Lektüre des Buches „Mein Schwaben“ von Vincent Klink, die hat mir richtig gut getan! Wie die „Flädlesuppe“ aus meinen Kindheitstagen …..

Bibliographie & Quellen:

Cohen, Ute (2024): Der Geschmack der Freiheit. Eine Geschichte der Kulinarik. Ditzingen, Philipp Reclam jun. Verlag GmbH, ISBN 978-3-15-962278-1

Eck, Helmut; Höhfeld, Volker (Hrsg.)(1989): Saulgau. Stadt und Landschaft. Ein geographischer Führer und die Stadt und ihre Umgebung. Saulgau, © Gebr. Edel, Gmbh & Co. KG, Druck und Verlag, D-7968 Saulgau, ISBN 3-9801892-0-1

Evangelische Kirchengemeinde Buchenberg (Hrsg)(2001): Todt-Druck Villingen, 2001/2002 im Auftrag der evangelischen Kirchengemeinde Buchenberg. ISBN 3-927677-32-9

Gaudry, François-Régis (2017): On va deguster la France. François-Régis Gaudry & ses amis presentent.  Paris, © Hachette livre (Departement Marabout) 2017, ISBN 978-2-501-11672-5

Klink, Vincent (2024): Mein Schwaben. Leben und Speisen im Ländle des Eigensinns. Mit zahlreichen handkolorierten Fotos des Autors. Hamburg, Copyright © 2024 by Rowohlt Verlag GmbH, Hamburg Dezember 2024, ISBN 978-3-498-00310-4

Kohlmann Dieter (2024):  Die Kindheitserinnerungen der Anna Braitsch – Zur Geschichte der Gastwirtschaft „Hammerhäusle“ im Stadtteil Höfle (1). In : D’Kräz, Beiträge zur Geschichte der Stadt und Raumschaft Schramberg 2024, 44, 5- 19.

Neff, Christophe (2023): Der Schramm, der Bahnhof und der Krieg. In: Scheck, Conny; Gelder, Maria Margarete (Hrsg): Aus dem Grau der Kriegszeit. Geschichten hinter der Geschichte. Spuren Lebendig Gemacht, Band III, Bad Saulgau Mai 2023, S. 252 – 259. (Ein PDF – Sonderdruck des Buchbeitrages kann in der KITOPEN Bibliothek heruntergeladen werden DOI: 10.5445/IR/1000159193)

Pitte, Jean – Robert (2017). Atlas Gastronomique de la France. Paris, Armand Colin, ISBN 978-2-200-61480-5.

Stähle, Gernot (2022): Junghans. Uhren – Federn – Zünder ein Kaleidoskop. Schramberg, 2022         © 2022 Große Kreisstadt Schramberg, erste Auflage. Schriftenreihe des Stadtarchivs und Stadtmuseums Schramberg Band 32, ISBN 978-3-9821496-3-9

Walser, Martin (2021): Ein springender Brunnen. Roman. 6. Auflage 2021, Erste Auflage 2000 suhrkamp Taschenbuch 3100, © Suhrkamp Verlag Frankfurt am Main 1998. ISBN 978-3-518-39600-1

Bilder und Photographien: Scan des Buchcover von „Mein Schwaben“, Flädlesuppe © Christophe Neff 08.06.2024

Christophe Neff, Grünstadt Januar 2025

P.S.: Den ersten Entwurf dieses Textes verfasste ich am 23.01.2025, also genau am 80 Todestag von Eugen Bolz, dem letzten Staatspräsidenten des Volksstaates Württemberg, der am 23.01.1945 in Berlin Plötzensee von den Nazis hingerichtet wurde.


[1] Siehe: Supp, Barbara „Alpträume einer Küchenmagd“, Der Spiegel, 42, 12.10.2024, S. 68 – 71. In digitaler Version auch unter „Wie geht es wirklich zu in einer Sterneküche? Eine Woche als Handlangerin bei Vincent Klink in der Stuttgarter »Wielandshöhe« – zwischen Fischgerippe und der Suche nach dem perfekten Gemüsewürfel“ im Spiegel Weekender lesbar.

[2] Siehe u.a. auch « Cahiers de maladie (Cancer de la prostate) » und « Wintersonnenwende 2024 »

[3] „Leben im Dorf – Schmackhaftes und Liebenswertes aus Buchenberg“ so heißt eine durchaus lesenswerte  kulinarisch-historische Dorfchronik dieses inzwischen zu „Köngigsfeld“ gehörenden Schwarzwalddorfes welches 2001 durch die Evangelische Kirchengemeinde Buchenberg herausgegeben wurde.

[4] Der Weiler Mönchhof gehört auch zu Buchenberg, dort befindet sich auch ein gleichnamiger Gasthof, der Mönchhof. Der eigentliche Möchhof geht wahrscheinlich ursprünglich auf eine Siedlung der Klosters St. Georgen zurück, deren Spuren sich bis ins 11 Jahrhundert  verfolgen lassen. Im gleichnamigen Gasthaus kehrten meine Eltern oft mit Freunden und mit uns Kindern in den 1970 Jahren nach dem Pilzesammeln ein.

[5] Zur Geschichte des Mönchhofes und der St. Martin Kapelle siehe auch die reichbebilderte Internetseite  „Krippe in der Mönchhof-Kapelle“  der Griesshaber – Family aus Tennenbronn. Erstaunlich ist das es keine Wikipediaseite zum Weiler Mönchhof gibt.

[6] Das mit dem „Schwäbisch“ habe ich schon im letzten Sommer  auf Französisch im Blogbeitrag „Notice de lecture « Simone Morgenthaler : Sur la route avec Tante Jeanne »“ beschrieben.

[7] Höfen, im Sinne von landwirtschaftlichen Anwesen, also Bauernhöfen.

[8] Interessante geographisch-landeskundliche Hinweise zur Hutneck findet man auf Internet-Seite „Hutneck – der Stadtteil von Schramberg“ und zwar hier unter: „Hutneck und deren Geschichte“.

[9] Zu meinen Kindheitserinnerungen aus Bad Saulgau siehe das Buchkapitel „Der Schramm, der Bahnhof und der Krieg (Neff, C. 2023) „ sowie in diesem Blog u.a. „„Net schon wieder Ulm“ : Über die Buchpräsentation „Aus dem Grau der Kriegszeit – Geschichten hinter der Geschichte“ in der Bad Saulgauer Stadthalle am Donnerstag den 25.5.2023“  und  „Saulgau Oberschwaben Oktober 2022: Photos, Buchlektüren und Kindheitserinnerungen

[10] In der Wikipedia.fr unter „Salade alsacienne“ zu finden.

[11] Laut dem „Atlas gastronomique de la France“ als  „Salade de Cervelas au Gruyere“ (Pitte, J.-R.2017, Karte S. 97) bezeichnet, was wohl weitestgehend dem im Schwarzwald als « Straßburger Wurstsalat » Gericht entspricht. Wobei das Verbreitungszentrum der „Salade de Cervelas au Gruyere“ sich bei Pitte in den Hochvogesen befindet.

[12] Eine sehr schöne rezente „géographie gastronomique“  Frankreichs ist das Buch „On va deguster la France“  (Gaudry 2017). Solch eine „géographie gastronomique“ von Deutschland wäre auch ein schönes Buchprojekt.

[13] Eine deutschsprachige historische Geographie der „Kulinarik“ bietet das Buch von Ute Cohen „Der Geschmack der Freiheit – eine Geschichte der Kulinarik“ – welche die historisch-geographische Entwicklung der Kulinarik beidseits des Rheines in Frankreich und Deutschland und darüberhinaus durchleuchtet

[14] Es gibt ja bei Wikipedia ja tatsächlich eine Seite namens „Schwäbische Küche“, die ich bei der Korrektur dieses Textentwurfes dieses Blogbeitrag entdeckte.

[15] „Sauere Nierle“ findet man an Fasnacht noch relativ regelmäßig auf Speisekarten der „Wirtschaften“ in der Raumschaft Schramberg. Aber ansonsten, sind sie doch sehr selten auf Speisekarten in Südwestdeutschland zu finden, hingegen findet man „Rognons“ in Frankreich schon etwas öfter.  Vor kurzem konnte jedoch im „Ochs & Schwan“ in Kirchheim an der Weinstraße vorzügliche Kalbsnieren in Cognacsrahm genießen, – hier ein Link zur Winterkarte 24/25.

[16] In Wikipedia.de werden dies Würste als „Wollwürste“ bezeichnet.

[17] Träubleskuchen = Johannesbeerkuchen.

[18] Tarte aux Myrtille = auch Tarte aux Brimbelles genannt, Heidelbeertarte.

[19] Einen solchen Heidelbeerkuchen, der sehr der elsässichen „Tarte aux Myrtilles“ ähnelt, mit selbstgepflückten Heidelbeeren vom Fohrenbühl  gibt es im mehrfach in diesem Text erwähnten Adler auf dem Fohrenbühl.

[20] Tarte aux Quetches = Zwetschgentarte

[21] Siehe auch „„Die Liebe höret nimmer auf“ – découvrir les paysages sonores du „ Royaume du Wurtemberg“ avec Katharina Eickhoff

[22] Siehe auch den Beitrag „Wintersonnenwende 2024“ – in welchem der Verfasser des Paysagesblog „Hälfte des Lebens“ rezitiert (im Tondokument).

[23] Zu Märklin siehe u.a. auch „Erinnerungen an die „märklinModerne““ und „Quel surprise – la 141 R de Märklin“ .

[24] Ähnlich wie beispielsweise die Blogbeiträge  „Der Neckar – literarische Spaziergänge mit Jan Bürger„, „Erinnerungen und Gedankenfetzen zu Martin Walsers autobiographischem Roman „ein springender Brunnen„“ , „Bemerkungen zur Biographie „der Walder vom Schwarzwald, Erinnerungen an den rebellischen Förster Walter Trefz“ von Annette Maria Rieger„, „Notice de lecture « Simone Morgenthaler : Sur la route avec Tante Jeanne »“.

[25] Historisch – literarisch ist die schwäbische Gastwirtschaftskultur in Martin Walser’s autobiographischen Roman „ein springender Brunnen“ beschrieben worden. Persönliche Lesenotizen des Verfassers des Paysagesblog zum Roman finden sich in „Erinnerungen  und Gedankenfetzen zu Martin Walsers autobiographischem Roman „ein springender Brunnen““.

[26] Eine sehr kompakte Darstellung der Geschichte findet man u.a. in dem Buch „Junghans. Uhren – Federn – Zünder ein Kaleidoskop“ von Gernot Stähle (2022). Eine Kurzrezension dieses Buches kann man hier in diesem Blog im Artikel „Blognotiz 24.11.2024: Worms im Nebelmeer“   finden.

[27] Mein Vater unterrichte Französisch, Geschichte und Politik am Gymnasium Schramberg. Meine Mutter leitete einen Kinderhort in Schramberg, – und war daneben sehr in der SPD sowohl landespolitisch als auch kommunalpolitisch aktiv.

[28] Schwäbisch „Vespern gehen“, – Abends in die Gastwirtschaft essen  gehen,-  und meist einen Wurstsalat, Bratwürste oder eine kalte Wurst bzw. Speckplatte verzehren.

[29] Irmgard Ströhle unterrichte Französisch und Geographie am Gymnasium Schramberg. Sie absolvierte zusammen mit meinem Vater das Referendariat am Seminar Rottweil. Sie war mit Karl Ströhle verheiratet, der am selbigen Gymnasium Mathematik und Physik unterrichtete. Ihn hatte es sozusagen von Laichingen von der „Alb ra“ nach Schramberg in den Schwarzwald geweht.

[30] Siehe u.a. auch „Erinnerungen an die „märklinModerne“.

[31] Zur Bedeutung der Wirtschaft bzw. des Gasthauses für die Geschichte der Stadt Schramberg siehe u.a. auch Kohlmann Dieter (2024):  Die Kindheitserinnerungen der Anna Braitsch – Zur Geschichte der Gastwirtschaft „Hammerhäusle“ im Stadtteil Höfle (1). In : D’Kräz, 44, 5- 19.

[32] Lesenswerter Kommentar von Barbara Supp zur Bundestagswahl 2025 im SPON bezüglich des  „Verschwinden“ der Infrastruktur im ländlichen Raum, wozu auch die Gastwirtschaft gehört, „Wahlkampf und der ländliche Raum – Warum interessiert ihr euch nicht für die Provinz?

[33] Hierzu auch „Eduardo“ in Vincents Klinks Tagebuch.

Blognotice 12.01.2025: Ni oubli, ni pardon – « n’oublions pas les victimes des attentats de janvier 2015 »

Il y a dix ans, Dimanche le 11 Janvier 2015, – à Paris et dans beaucoup de villes françaises il y avait des « marche républicaine » en hommage aux victimes des attaques de Charlie Hebdo et du Hyper-Cacher de la Porte de Vincennes[1]. Mais pas seulement en France il y avait des hommages pour les victimes du terrorisme de cette semaine de Janvier 2015, mais aussi à l’étranger comme en Allemagne[2]. Personnellement j’avais participé à une telle manifestation en hommage aux victimes de cette semaine sanglante à Mannheim – et j’avais même écrit une petite notice de blog sous le titre « Dimanche 11 Janvier 2015 – Le drapeau tricolore qui flotte devant le Mannheimer Rosengarten en hommage aux victimes des attentats de Charlie Hebdo, de Montrouge et du supermarché casher de la porte de Vincennes » .  Mais durant ce mois de Janvier on ne se doutait pas encore que d’autres attentats allaient suivre – comme par exemple les « Attentats du 13 novembre 2015 en France » – mais ce n’était pas le début[3]. Le début en France c’était peut être en mars 2012, quand le mal absolu fit pour une fois de plus son apparition  « La main qui attrapa par les cheveux la petite Myriam Monsonego 8 ans pour l’abattre froidement – cette main fut la main du mal absolu ! » comme je l’écrivais dans mon blog dans le billet « KW12 (2012): la semaine où le mal ressurgissait en France (25.3.2012) ». Et malheureusement cette main du mal absolu fit son réapparition en terre d’Israël le 07 Octobre 2023[4]. Mais hors des terres françaises, des massacres sanglants perpétué par des islamistes avant le Janvier  2015, il y en avait déjà trop. Je ne serais prêt d’oublier la trace sanglantes du GIA en Algérie durant les années 1990, j’en parle même ici et là dans paysages[5]. Il y a eu beaucoup trop  de début en Algérie durant la décennie noire, – le massacre de Benthala –   le massacre de Ramaka  etc., etc., etc., – et à force de chercher un début on commence jamais de trouver une fin. On retrouve le souvenir de la décennie noire en Algérie dans le dernier Roman de Kamel Daoud « Houris » [6]– mais personnellement je n’avais jamais oublié les victimes de la décennie noire en Algérie. L’islamo-fascisme, le  terrorisme islamique n’a certainement pas encore dit son dernier mot, et il faut malheureusement  craindre qu’un jour ce fléau réapparait pour menacer liberté, démocratie et droit de l’homme [7]! Mais en 2015 la France a surmonté ses peurs et divisons – en se rappellent de sa devise  « Liberté, Égalité, Fraternité ». Pour finir – n’oublions pas les victimes des attentats de janvier 2015 – on retrouve leur noms sur cette liste dans Wikipedia.fr

Photo : Le Parapluie « Charlie » de Mannheim © Christophe Neff 11.01.2015 (premier publication dans « Dimanche 11 Janvier 2015 – Le drapeau tricolore qui flotte devant le Mannheimer Rosengarten en hommage aux victimes des attentats de Charlie Hebdo, de Montrouge et du supermarché casher de la porte de Vincennes »)

Bibliographie :

Daoud, Kamel (2024) : Houris, roman . Paris, Éditions Gallimard, 2024. ISBN 978-2-07300002-6 (Epub)

Christophe Neff, écrit le 11.01.2025, publié le 12.01.2025 à Grünstadt


[1] Voir aussi « La « marche républicaine » du 11 janvier 2015 vue par les photographes du « Monde » et « Vidéo. Marche du 11 janvier 2015 : retour sur une mobilisation historique ».

[2] Voir aussi « Liste des manifestations des 10 et 11 janvier 2015 »

[3] Voir aussi « Souvenir du Samedi 14.11.2015 – visite de la Bibliothèque française de Spire »

[4] Voir aussi « Souvenirs des chants d’Israël, « La Caravane des Cavaliers  (Chayreth Harochvim) »

[5] Voir aussi « Blognotice 11.04.2015: A la recherche des souvenirs d’un vieux texte de 2001 « Deux ou trois choses que j’ai vues de l’Algérie» de François Maspero » et « Une gerbe de fleurs d’abricotier en souvenir des sept moines de Tibhirine ».

[6] Voir aussi le post de Facebook de Pierre Assouline « „Houris“, qui vient d’être couronné par le prix Goncourt 2024, … » et le billet dans la République des livres du 20 Aout 2024 « Rentrée littéraire : première salve ! »

[7] Je considère depuis longtemps l’islamise (et tous les intégrismes religieux) – il y maintenait plus de 30 ans que je préparais mes épreuves finales universitaires et un des thèmes que je préparais était l’examen « der islamische Fundamentalismus als Bedrohung für die westlichen Demokratien (le fondamentalisme islamique comme menace pour les démocraties occidentales) chez le Professeur Wildenmann. Voir aussi « Souvenir du Samedi 14.11.2015 – visite de la Bibliothèque française de Spire » et « Mannemer Dreck- traumhafte Zeiten – eine autobiographische Zeitreise mit Musikbegleitung nach Mannheim ».

Cahiers de maladie (Cancer de la prostate)

St. Nickolaus Buchenberg 09.06.2024

J’ai décidé d’ouvrir une nouvelle catégorie dans « paysages » – catégorie dans laquelle je réunis tous les articles qui sont ou été écrits sous l’emprise de la maladie de Mitterrandle cancer de la prostate. En France, c’est mon impression, – on parle plus ouvertement du cancer de la prostate qu’en Allemagne. En Allemagne ce cancer est plutôt considéré comme un « stiller Krebs » – un cancer silencieux, – et j’ai l’impression que en terme de prévention en Allemagne on parle beaucoup plus du Cancer du sein et du Cancer colorectal. Même si  globalement mes chances de guérison sont plutôt bonne, – la diagnose d’être atteint d’un cancer de la prostate a bouleversé ma vie. Peut être un jour j’écrierais aussi un livre comme le fit l’écrivain suisse alémanique Urs Faes. Dans « Halt auf Verlangen »  (arrêt sur demande), livre malheureusement pas disponible en traduction française[1], l’auteur nous parle de sa confrontation avec la maladie de Mitterrand. Pour ainsi dire comme j’espère bientôt pouvoir reprendre mon travail de chercheur enseignant je reste donc au stade de catégorie de Blog ! Pour le livre on va attendre ma retraite professionnelle.

Bibliographie :

Faes, Urs (2017): Halt auf Verlangen. Ein Fahrtenbuch. Berlin, 2017       eBook Suhrkamp Verlag Berlin 2018. Der vorliegende Text folgt der  Ausgabe des suhrkamp Taschenbuchs 4890. © dieser Ausgabe Suhrkamp Verlag AG, Berlin, 2017, ISBN 978-3-518-75089-6

Photo :   St. Nickolaus à Buchenberg (Forêt – Noire), que j’ai prise en photo quelques jours  avant mon prostatectomie totale fin Juin 2024. © Christophe Neff, 09.06.2024

Grünstadt, 06 Janvier 2025


[1] Voire aussi „Halt auf Verlangen Ein Fahrtenbuch  dans  Viceversa Littérature.ch

Deutsche Hörer : Neujahrsansprache 1945 von Thomas Mann

2025 soll ja ein Thomas Mann Jahr werden. So verbrachte ich, nachdem ich eine kleine zweisprachige Retrospektive des Paysagesblog im Jahr 2024 verfasst hatte (französisch/deutsch), – einen kleinen Teil des Neujahrtages mit der Beschäftigung mit Thomas Mann und seinem Werk. Ich hörte mir die Neujahransprache „Deutsche Hörer“ vom 1.1.1945 in SWR Kultur im Archivradio an. Eine kleine Einführung von des Geographen Gábor Paál, – und dann spricht Thomas Mann. Eine wahrhaft historische Aufnahme und ich frage mich, wieso man die Tondokumente von „Deutsche Hörer“ nicht in digitaler Form in der deutschen Nationalbibliothek hinterlegt sind. Immerhin wird der Fischerverlag ja Ende des Monates ein Buch namens „Deutsche Hörer! Radiosendungen nach Deutschland | Neuausgabe mit einem Vorwort und einem Nachwort von Mely Kiyak „ veröffentlichen und man kann zumindest hoffen, dass man in dem Buch, die Textversionen aller seiner Hörbotschaften „Deutsche Hörer“ finden wird. Aber wer liest noch Thomas Mann heut zutage ? Der Spiegel veröffentlichte im Oktober 2024 einen Literaturkanon der besten deutschsprachigen Erzählwerke von 1924 -2024 „Die besten 100 Bücher aus 100 Jahren“ und da findet man auch gleich den Zauberberg. Aber wer hat den Zauberberg denn wirklich gelesen? Ich persönlich kenne eigentlich nur recht wenige „Zauberbergleser“. Ich hatte mir im letzten Sommer, während meines Rehaaufenthaltes in Durbach, vorgenommen, den „Zauberberg“ wieder zu lesen, diesmal sozusagen „wirklich auf der Zeile“ – aber dann, wie ich es hier schon berichtete – kamen mir andere Bücher dazwischen. Irgendwann werde ich den Zauberberg wieder lesen. Aber dazu braucht man auch Zeit und Muße. Gern wieder lesen würde ich auch  die Roman-Tetralogie „Joseph und seine Brüder“ . Ich hatte den Josephs Roman schon mal als Oberstufenschüler verschlungen. Ich würde mir gern  die von Jan Assmann, Dieter Borchmeyer und Stephan Stachorsk 2018 herausgegebene und kommentierte Textversion zulegen, aber leider gibt es das Werk in dieser Form nicht als Epub. Angesichts des Platzmangels in meiner Bibliothek versuche ich soweit möglich Bücher nur noch als Epub zu kaufen, also wird die Anschaffung dieses Werkes und seine neuerliche Lektüre erst einmal in die Zukunft verschoben werden. Aber auch für den Josephs Roman braucht man Zeit und Muße.

Bleibt die Frage, was hat uns Thomas Mann heute, 150 Jahre nach seinem Geburtstag, noch zu sagen? Wer liest noch Thomas Mann, – außer den immer älter werdenden literarischen Wegetreuen wie ich es wohl selbst einer bin. Für mich und hier kann ich nur für mich sprechen ist Thomas Mann immer noch der Meister, der Zauberer der deutschen Sprache.

Christophe Neff, Grünstadt Januar 2025

P.S.: Man kann sich das Tondokument der Archivaufnahme der Neujahrsansprache vom 1.1.1945 incl. der kurzen Einführung von Gábor Paál auch hier herunterladen. Inwiefern man das dann auch in einem persönlichen nicht kommerziellen Blog auch hochladen und veröffentlichen darf erscheint mir rätselhaft.

L’année 2024 sur le blog paysages – une rétrospective/eine Rückschau auf das Jahr 2024 im Paysagesblog

Regionalexpress nach Karlsruhe fährt in Gengenbach ein, © Christophe Neff 28.07.2024

Comme les années précédentes[1], je publie une petite rétrospective de l’année 2024 du blog paysages présentant les billets les plus lus durant l’année 2024. Les 10 articles les plus lus (ou les plus visitées ou les plus cliquées – qui sait ?) de l’année 2024 se retrouvent dans le Tableau 1. Dans le Tableau 2 on retrouve l’origine géographique des lecteurs de paysages. Quelques changements par rapport à 2023, – par exemple l’article  « 1949 – l‘incendie meurtrier dans la Forêt des Landes »    qui était toujours dans les premier dix est relégué à la quinzième place. Paysages en plus semble de perdre de plus en plus de lecteurs français.

L’événement le plus marquant durant l’année 2024 au niveau personnel, – fut naturellement la maladie de Mitterrand – le cancer de la prostate – dont je parle à demi couvert dans le billet « Pensées pascales 2024 : Eloi, eloi, lamma sabacthani? » , ouvertement dans un billet écrit en français « Blognotice 02.06.2024 : « La promesse » d’Anne Lauvergeon » et finalement aussi dans un billet écrit en allemand « Wintersonnenwende 2024 ». Au niveau personnel durant l’année 2024 j’ai réalisé un rêve d’enfance – en m’achetant la 141R de Märklin[2].

Concernant l’année 2025 je crains que les ennemis de la liberté, de la démocratie libérale et de l’État de droit ont le vent en poupe. Pour l’Ukraine je crains le pire. Ils sont partout les Poutinistes, les Mumpistes, les Trumpistes[3]. Et n’oublions pas les Neobolcheviks à la sauce de Maduro. Et naturellement l’islamisme n’a pas disparu, n’a certainement dits son dernier mot. Et pour finir, – n’oublions pas les femmes afghanes, – que vivent déjà l’horreur au quotidien. Et l’antisémitisme ne va certainement pas disparaitre comme le rappelle Michel Wieviorka dans sa Tribune du 1 Janvier 2025  « La haine des juifs pourrait-elle animer un mouvement politique cohérent, comme hier le nazisme ? » publie dans le Monde.

Par contre au niveau personnel je suis plutôt optimiste – je viens de m’acheter la nouvelle « Flora Helvetica » en espérant de pouvoir rependre mes cours d’écologie de terrain & et de géobotanique au IFGG-KIT durant l’année 2025.

Rang 2024Rang 2023Titre/Titel%
12Blognotice 24.02.2022 : les troupes du Tsar Poutine attaque l’Ukraine13,926
21Encore une déception avec le Monde – La suppression du format PDF du journal numérique du Monde2,509
3 L’année 2023 sur le blog paysages – une rétrospective/eine Rückschau auf das Jahr 2023 im Paysagesblog2,338
4 Erinnerungen  und Gedankenfetzen zu Martin Walsers autobiographischem Roman „ein springender Brunnen“1,983
5 Der Neckar – literarische Spaziergänge mit Jan Bürger1,933
66I. Un blog sur les paysages : un petit début – ou quelle langue choisir ?1,883
7 Bemerkungen zur Biographie „der Walder vom Schwarzwald, Erinnerungen an den rebellischen Förster Walter Trefz“ von Annette Maria Rieger1,789
8 Blognotice 18.08.2024: de retour à Grünstadt – et les martinets se sont déjà envolés vers le Sud1,534
9 Quel surprise – la 141 R de Märklin1,473
103Le Cartographe des absences / O Mapeador de Ausências1,468

Tableau 1/Tabelle 1 : Les 10 articles les plus lus sur paysages en 2024/ Die 10 meistgelesenen Artikel im Paysagesblog im Jahre 2024

RangPays/Land%
1Allemagne/Deutschland68,244
2USA20,600
3France/Frankreich7,251
4Suisse/Schweiz0,443
5Tunisie/Tunesien0,360
6Singapur0,283
7Canada/Kanada0,277
8Belgique/Belgien0,238
9Pays-Bas/ Niederlande0,199
10Espagne/Spanien0,177

Tableau 2/Tabelle 2 : Provenance de géographique des lecteurs/lectrices  de paysages en 2024/ Geographische Herkunft der Leser/innen des paysagesblog in 2024

Wie in den vergangenen Jahren veröffentliche ich einen kleinen Jahresrückblick auf das Jahr 2024 im Paysages Blog[4], in dem die am häufigsten gelesenen Beiträge des Jahres 2024 vorgestellt werden. Die 10 meistgelesenen (meistbesuchten oder meistgeklickten – wer weiß das schon?) Artikel des Jahres 2024 finden Sie in Tabelle 1. Tabelle 2 zeigt die geografische Herkunft der Leser des paysagesblog. Im Vergleich zu 2023 gab es einige Veränderungen: Der Artikel „1949 – l‘incendie meurtrier dans la Forêt des Landes“, der immer unter den ersten zehn war, ist auf den fünfzehnten Platz abgerutscht. Weiterhin scheint der Paysagesblog immer mehr Leser aus Frankreich zu verlieren.

Das einschneidendes Ereignis im Jahr 2024 auf persönlicher Ebene – war natürlich Mitterrands Krankheit, der Prostatakrebs, über den ich halb offen im Blogbeitrag „Pensées pascales 2024 : Eloi, eloi, lamma sabacthani?“ berichtet habe, letztendlich dann offen Blogbeitrag  „Blognotice 02.06.2024 : « La promesse » d’Anne Lauvergeon“ auf Französisch und schließlich im Dezember auch in einem Blogbeitrag auf Deutsch „Wintersonnenwende 2024“ veröffentlicht. Persönlich habe ich mir im Jahr 2024 einen Kindheitstraum erfüllt – ich habe mir die 141R von Märklin gekauft[5].

In Bezug auf das Jahr 2025 befürchte ich, dass die Feinde der Freiheit, der liberalen Demokratie und der Rechtsstaatlichkeit auf dem Vormarsch sind. Für die Ukraine befürchte ich das Schlimmste. Sie sind überall, die Putinisten, die Mumpisten und die Trumpisten [6]. Und nicht zu vergessen die Neobolschewiken und Maduroanhänger. Und natürlich ist der Islamismus nicht verschwunden und hat sicherlich noch nicht sein letztes Wort gesprochen. Und zu guter Letzt – vergessen wir nicht die afghanischen Frauen, – die bereits täglich den Horror erleben. Und der Antisemitismus wird sicherlich nicht verschwinden, wie Michel Wieviorka in seiner in Le Monde veröffentlichten Tribune vom 1. Januar 2025 „La haine des juifs pourrait animer un mouvement politique cohérent, comme hier le nazisme?“ unlängst feststellte.

Hingegen bin ich was die persönliche Ebene betrifft, doch etwas optimistischer. So habe ich mir gerade die neue „Flora Helvetica“ gekauft und hoffe, dass ich meine Lehre in Feldökologie und Geobotanik am IFGG-KIT im Jahr 2025 wiederaufnehmen kann.

Bibliographie:

Lauber, Konrad; Wagner, Gerhart; Gygax, Andreas (2024): Flora Helvetica. Illustrierte Flora der Schweiz, mit Artbeschreibung und Verbreitungskarten von 3250 wild wachsenden Farn und Blütenpflanzen, einschließlich wichtiger Kulturpflanzen. Siebte, überarbeitete Auflage. Bern, 2024Copyright © 2024 Haupt Verlag, Bern, ISBN 978-3-258-08349-0

 Photos : © Christophe Neff, 28.07.2024  und Buchcover Flora Helvetica 7. Auflage 2024

Christophe Neff, 01.01.2025


[1] Voir aussi « L’année 2023 sur le blog paysages – une rétrospective/eine Rückschau auf das Jahr 2023 im Paysagesblog »

[2] Voir aussi « Quel surprise – la 141 R de Märklin »

[3] Mot-valise Trumpistes + Muskistes =Mumpist, librement derivée de « The Mump Regime » que Timothy Snyder utilise dans son blog « The Mump Regime. Musk, Trump, and Illness »

[4] Siehe « L’année 2023 sur le blog paysages – une rétrospective/eine Rückschau auf das Jahr 2023 im Paysagesblog »

[5] Siehe auch : « Quel surprise – la 141 R de Märklin »

[6] Kofferwort Trumpistes + Muskistes = Mumpistes, « The Mump Regime » frei nach Timothy Snyder « The Mump Regime. Musk, Trump, and Illness »