Je me réjouis de l’attribution du prix Sakharov à Mahsa Amini (posthum) et au mouvement des femmes en Iran – Femme, Vie, Liberté comme je me suis réjoui de l’attribution du Prix Nobel de la Paix à Narges Mohammad et du retour de la chercheuse franco-iranienne Fariba Adelkhah en France ! Enfin une des rares bonnes nouvelles dans une Monde assombri par les massacres[1], le terrorisme, les guerres[2], les catastrophes[3] …… Ces Prix sont aussi une récompense bien mérité pour les courageuse femmes iraniennes pour lesquelles j’avais écrit en Novembre 2022 le poème « Courir toujours plus loin pour un brin de liberté (pour les courageuses femmes iraniennes) ». Ces prix devraient aussi nous nous rappeler de ne pas oublier le combat de ces courageuses femmes iraniennes pour la liberté, mais aussi avoir une pensée pour tous ceux qui souffrent en silence quelques part dans une prison iranienne ….
I am delighted by the award of the Sakharov Prize to Mahsa Amini (posthumously) and to the women’s movement in Iran – Woman, Life, Freedom – just as I was delighted by the award of the Nobel Peace Prize to Narges Mohammad and by the return of the Franco-Iranian researcher Fariba Adelkhah to France! At last, one of the few pieces of good news in a world overshadowed by massacres[4], terrorism, wars[5] and disasters[6] …… These prizes are also a well-deserved reward for the courageous Iranian women for whom I wrote the poem „Courir toujours plus loin pour un brin de liberté (pour les courageuses femmes iraniennes)[7]“ in November 2022. These awards should also remind us not to forget the struggle of these brave Iranian women for freedom, but also to spare a thought for all those who suffer in silence somewhere in an Iranian prison ….
« Caravane des Cavaliers (Chayreth Harochvim) »: C’est une légende sur une caravane de cavaliers qui partait, pendant la guerre d’indépendance d’Israël, dans les Montagnes, et qui n’est pas revenue ….. » On trouve ces mots sur le verso de l’emballage du disque vinyle « les Dudaïm – Chants d’Israel » – et c’est avec cette chanson des Dudaïm que j’ai (avec beaucoup d’autres chansons[1]) passé mon enfance à Tübingen, Eckbolsheim, Schramberg …… La mélodie et les chants de Chayreth Harochvim[2] restent un souvenir, un paysage de musique de mon enfance inoubliable ! Et même si je ne parle pas un mot d’hébreu je peux encore entonner cette chanson …..
En Mai 2009, quand je débutais le blog paysages avec le billet « I. Un blog sur les paysages : un petit début – ou quelle langue choisir ? » je m’avais promis de ne jamais me prononcer sur le conflit israélo-palestinien, trop compliqué, trop de passions, et surtout depuis la prise du pouvoir à Gaza par le Hamas en 2007 j’avais l’impression que le processus de paix des accords d’Oslo était arrivé au point mort et qu’un jour tous cela finirait dans une catastrophe. C’était assez prévisible, mais malheureusement comme je ne savais pas comment trouver une issu de ce cul de sac mortelle j’avais préféré de rester silencieux !
Mais je suis tellement sidéré, révolté par les images des carnages et massacres commis par le Hamas le Samedi 7 Octobre le lendemain du Souccot en terre d’Israël, – que j’abandonne cette promesse en écrivant ce billet de blog. Bercé dans mon enfance par les chants d’Israël des Dudaim, connaissant très bien l’histoire d’Israël, du Sionisme, de la Palestine, mais aussi du Bund, l’histoire de la religion juive, parlant et comprenant un peu le yidish-daytsh[3] – voyant ces images des massacres du 7 Octobre en Israël- je ne peux pas autrement que d’exprimer ma rage et ma révolte. Au moins 1300 morts, – un véritable pogrom sur la terre d’Israël, – terre de refuge pour le peuple d’Israël, – le pire pogrom depuis la terreur des Einsatzgruppen de la SS en Europe de l’Est pendant la Shoa !« Filoche » du début de « La promesse de l’aube» de Gary Romain est de retour laissant un lac de sang sur les terres d’Israël !
J’ai 59 ans, – 30 ans plus tôt, après un telle évènement, comme étudiant de géographie à l’Université de Mannheim, j’aurais rassemblé quelques-uns de mes amis musiciens pour chanter avec eux sur une place publique allemande « Chayereth Harovhvim » la caravanne des cavaliers, – « Comme toi »[4][5] de Jean – Jacques Goldmann et surtout « Zog Nit Keynmol » – ce poème écrit au ghetto de Vilnius par Hirsch Glik qui devient par la suite l’hymne des partisan juives. Mais je n’ai plus vingt ans, – je ne monterai surement pas au Wasserturm de Mannheim avec un énorme drapeau d’Israël pour montrer ma compassion et ma solidarité avec Israël, ce que j’aurais surement fait comme étudiant de vingt ans! Je ne chanterai aucune de ses chanson en publique !
Rien, la seule chose que j’ai fait c’est de participer vendredi soir le 13.10.2023 à Grünstadt a une prière politique pour Israël organisé par les églises protestantes et catholiques de Grünstadt. Très impressionnant – le Pasteur Funke qui récitait le Birkat Cohanim en Hébreu !
La seule chose, qui me reste, c’est d’espérer que l’Etat hébreux, ne soit pas entièrement ravage par le désir de vengeance et de tomber dans le piège que le Hamas lui tend. Au contraire qu’après avoir anéanti les structures militaires du Hamas on construise enfin une base d’entente qui puisse ouvrir un meilleur avenir pour Israël et la Palestine. Cela semble d’étrange des écrire des telles mots, après ces pogromes et carnages commis par le Hamas. Mais qui auraient parie en 1945 que la France et l’Allemagne trouvent enfin un chemin de sortir des cycles de guerres dévastatrices et meurtrières interminables ? Mais grâce a des hommes et femmes courageux des deux côtés du Rhin cet exploit a réussi, – même si en 1945 les blessures semblait tellement insurmontable[6].
Abitol, Michel (2018): Histoire d‘Israël. Paris, Perrin, ISBN 978- 2-262- 03087-2
Benndorf, A. (2023): Nie wieder darf es geschehen. Zu einem politischen Friedensgebet haben die protestantischen und katholischen Kirchen Grünstadt und Sausenheim-Neuleiningen geladen. Im Gedenken an die Opfer der Angriffe auf Israel durch die Hamas fanden die Geistlichen deutliche und mahnende Worte. Die Rheinpfalz, Nr. 240, Unterhaardter Rundschau, Montag 16. Oktober 2023. (Version electronique = Grünstadt Geistliche finden bei Friedensgebet deutliche Worte für die Angriffe auf Israel)
Gary, Romain (2018) : la promesse de l’aube. Folio/Éditions Gallimard, Paris, 2018, ISBN 978-2-07-036373-5
Les Dudaïm (1960): „Chants d’Israel“. Disque vinyl, 45 tours, fontana 460,652 Me Medium[9] ,
Christophe Neff, écrit le 16.10.2023 à Grünstadt, publié le 17.10.2023
Mit Ende vierzig nach fast 25 jähriger Abstinez habe ich das „Joggen“ wieder angefangen, und ziehe seitdem regelmäßig meine Runden über den Grünstadter Berg und angrenzende „Landschaften“. Zu Anfangs haben sich meine Kinder etwas mokiert über den alten Mann der damit Regelmäßigkeit, bei fast jedem Wetter langsam seine Runden dreht. Der Spruch meiner Kinder – da rennt das Grünstadter Walross über n’Berg ist mir durchaus in Erinnerung geblieben. Aber das Grünstadter Walross rennt immer noch. Und hat bei seinen Runden über den Grünstadter Berg, doch immer wieder interessante Naturbeobachtung gemacht. Im Mai des Vorjahres, also genau am 8 Mai 2022 ist mir westlich vom Quackenbrunnen ein Luchs begegnet. Bis ich mein Smartphone photographierbereit hatte, war der Luchs schon wieder im Gebüsch verschwunden. Der Luchs thronte neben dem „Wasserschutzgebietsschild“ und blickte gen Osten in die Rheinebene. Als er mich entdeckte verschwand er geräuschlos im Gebüsch zwischen den Weinbergen. Das Photo machte ich dann, als der Luchs längst verschwunden war.
Gestern, Sonntag 20.08.2022 verzichtete ich auf meine übliche Runde, mit dem Aufstieg durch den Park via Schlangenweg bzw. Bückelhaube auf den Grünstadter Berg, weil es morgens schon kurz nach acht sehr heiß und schwül war! Also lief ich an Sausenheim vorbei, der alten Bahnstecke nach Altleiningen bis kurz vor Neuleiningen folgendend, um dann nach Norden einschwenkend am Goldberg vorbei, wieder in Richtung Grünstadter Berg. Ja und dann habe ich ihn gehört, den Gesang der „Cigallen“, – in den Weinbergen zwischen dem NSG „Haardtrand – Am Goldberg“ und dem Weingut Gaul in Grünstadt-Sausenheim. Erst dachte ich, dass ich wegen dem schwülen heißen Wetter, wohl an „Halluzinationen“ leiden würde, – aber der „Gesang“ kam mir so bekannt vor, – das musste eindeutig eine mediterrane Singzikade sein, – sowie ich das aus Südfrankreich[1] aber auch aus dem Wallis kannte. „Cigallen“ – das Wort gibt es eigentlich auf Deutsch nicht, es ist die eingedeutschte Version von „les Cigales“ – so erklärten wir früher den Kindern den Unterschied zwischen Grillen und Zikaden. Leider habe ich es versäumt, das Ganze auf dem Smartphone aufzuzeichnen, aber die Schwüle hatte mir schon so zugesetzt. Es spricht viel dafür, dass ich den Gesang der Mannasingzikade (Cicada orni) gehört habe, da es in Süddeutschland und auch dem benachbarten „Grand Est“ in Frankreich immer wieder Meldungen von Manna-Zikaden gibt[2]. Weiterhin entspricht ja das Habitat in dem ich den Zikadengesang vernahm durchaus den „Biotopansprüchen“ dieser Zikadenart. Dass es sich um den Gesang der gemeinen Singzikade handelte, kann ich mir eher weniger vorstellen, – da findet man auch i-naturalist keine Belege von anderen Beobachtungen in Deutschland oder auch der Schweiz. Nach Hertrach und Nagel (2013) gibt es in der Schweiz zwei kleinere Populationen der gemeinen Singzikade im Wallis und im Tessin, so dass ich es für eher unwahrscheinlich halte den Gesang einer gemeinen Singzikade gehört zuhaben!
Mediterrane Singzikaden, – hier auch in der „Unterhaardt“ ? Ja das erscheint mir durchaus möglich zu sein, – und das würde auch in das Bild passen, welches auch hier vom Tourismusmarketing gern gezeichnet wird, – die Unterhaardt, das Leiningerland, die Pfalz etc. das ist die Toskana Deutschlands[3]! Ob dieses Auftreten der Singzikaden etwas mit dem Klimawandel zu tun hat, kann ich nicht beurteilen. Sollte sich jedoch die Feigengallwespe (Blastophaga psenes), dauerhaft in den Landschaften des Oberrheingrabens niederlassen, wovon ich bisher noch nichts gelesen habe, -und auch noch nichts gesehen habe, dann könnte man bestimmt von einem Klimasignal sprechen.
Damit ich bei meinen nächsten Joggingrunden und Naturbeobachtungen solche Dinge etwas besser dokumentieren kann, habe ich mich mal beim inaturalist angemeldet und mir auch die entsprechende App auf mein altersschwache Smartphone geladen. Vielleicht gelingt es mir ja damit Singzikaden oder das Vorkommen anderer Tierarten hier und da zu dokumentieren.
P.S. (22.08.2023 16:30): Die beiden letzten Bilder habe ich bei meiner morgendlichen Joggingrunde heute Morgen am Dienstag den 22.08.2023 aufgenommen, und tatsächlich konnte man hier und da Zikaden Gesang an gleicher Stelle hören, wobei das längst nicht so deutlich war wie am Sonntag 20.08.2023, – aber das lag wohl auch an der „Geräuschkulisse“ der Autobahn A 6. Am Sonntagfrüh war da ja so gut wie kein Verkehr auf besagter Autobahn. Das war natürlich heute ganz anders.
Aout, – le mois des Grandes vacances! Je vais profiter des vacances pour enfin essayer, – de « délester » un peu ma bibliothèque ! Comme je suis en possession d’une liseuse Tolino depuis quelques mois, j’essaie donc de plus en plus lire des « livres numériques », – mais naturellement il m’arrive de temps en temps d’acheter et lire des « livres traditionnelles » en papier[1]! Et comme il pleut énormément depuis des semaines,- les nappes phréatiques du Oberrheingraben ont certainement dû se recharger assez facilement – je pense que je pourrais enfin un peu « vider les lieux ». Pendant les rares apparitions du soleil je fais un peu de train spotting – et comme je n’aurais pas l’occasion de voir la mer ou simplement une plage de lac ou d’un fleuve – je me suis rapproché de la mer et des plages par la lecture du livre « Éloge de la plage » – un véritable «Strandbuch/livre de plage » écrit par Grégory le Floch. J’avais découvert le livre par la critique de Virginie François dans le Monde des livres[2].
J’ai d’ailleurs lu le livre, après l’avoir acheté à libraire « à livre ouvert » chez « Willy Hahn » à Wissembourg, en version traditionnel en papier. J’avais pensé de donner/prêter le livre à la « famille » ou des amis comme lecture estivale,- et pour cela le livre numérique n’est pas trop adapté ! Si par hasard j’aurais toute la place du Monde pour ranger tous mes livres, je n’aurai certainement pas acheté une « liseuse » ! Concernant le livre de Grégory Le Floch, je dirai simplement, que c’était une belle lecture estivale qui m’a bien rapproché un peu à la mer, que je n’aurais certainement pas l’occasion de la côtoyer pendant ces vacances ! J’ai particulièrement aimé le chapitre « faire renaitre les plages d’Ukraine » – et naturellement la fin – car je retrouve l’œuvre de Thomas Mann. Etrange coïncidence, avant d’entamer « L’Éloge de la plage » je venais juste finir la lecture du livre impressionnant de Volker Weidermann sur Thomas Mann et la Mer « Mann vom Meer. Thomas Mann und die Liebe seines Lebens (non traduit) (Homme de la mer – Thomas Mann et l’amour de sa vie), – un essai sublime sur l’œuvre de Thomas et la mer, qui mériterait surement une traduction en français ! Et pour continuer, – pour le lecteur de plages & rivages – le livre de Menget Lucas « Nages Libres », que j’ai lu pendant mes derniers « grandes » vacances en aout 2022[3] – est certainement aussi une lecture estivale à déguster !
Comme le décrit merveilleusement Olivier Rolin dans « vider les lieux » – se séparer d’une partie de ses livres, – cela réveille de souvenirs. C’est ainsi que je suis tombé sur le petit livre de Philippe de Baleine « le petit train de la brousse » que j’avais acheté en 1989 à la librairie de France à Abidjan. Le livre décrit un voyage en train en Afrique francophone, en occurrence la fameuse ligne de chemin de fer Abidjan à Ouagadougou, tout simplement le Abidjan-Niger , – à laquelle Clive Lamming vient de consacrer un billet de blog sous le titre « L’Abidjan-Niger : Niamey attend toujours son train. ».
Dans ce petit livre de poche, – qui a parcouru les forêts de la région de Man, le mont Tonkoui dans mes « poches » on retrouve même encore la fiche libraire de la librairie de France d’Abidjan de 1989 que j’avais oubliée de retirer et de renvoyer à Abidjan ! Ce livre, plein de souvenirs, – car c’est en Afrique francophone entre Abidjan et les montagnes de Man pour ainsi dire que j’avais commencé ma carrière de « géographe de terrain & universitaire» – il ne partira surement pas dans une « Librairie de livres anciens et d’occasion » dénommé « Antiquariat » en allemand ! Et même si mon parcours professionnel a pris un autre chemin, – depuis ce séjour en Côte d’Ivoire et même avant – je suis avec attention les « évènements » en Afrique francophone » ! Dans ce contexte je n’étais pas trop surpris par le pronunciamiento[4] de Niamey au Niger du 26 juillet 2023 !
En dehors de mes livres, cet été pas de voyages, peut-être si la météo veut un petit séjour dans les Vosges ou en Forêt-Noire. Ce temps que nous avons depuis à peu près mi-juillet, – beaucoup de pluie, – qui permet au nappe phréatiques de la plaine du Rhin de ce recharger, – me rappellent un peu des conditions météorologiques des étés de mon enfance en Forêt-Noire. Il pleuvait beaucoup, – de voir un ciel bleu, limpide en pleine été sans craindre un prochain orage était plutôt rare ! Ces étés pluvieux étaient surement aussi un des facteurs de la rue vers le Sud[5] des vacanciers Allemands (Belges, Hollandais et c’est surement aussi valable pour les vacanciers du Nord-est de la France) durant les années 1970, 1980 ….….
Et naturellement j’essaierai de finir la lecture de « Pour une juste cause » de Vassili Grossman. Mes cours reprennent le vendredi 25 aout, – et j’aimerais bien finir ce grand ouvrage de Grossman dans la traduction de Luba Jurgenson avant ma rentrée ! Et peut-être commencer à relire le Docteur Jivago dans la nouvelle traduction d’Hélène Henry [7]!
Menget, Lucas (2022): Nages Libres. Paris, Éditions des Equateurs, ISBN 978-2-3828-4334-5
Pasternak, Boris: Herny, Hélène (trad.)(2023): Le Docteur Jivago. Nouvelle traduction. Roman. Traduction du russe, note et postface d’Hélène Henry. Éditions Gallimard, 4 mai 2023, Paris. ISBN 978-2-07-292533-7
Mercredi 5 juillet j’ai fait une sortie avec les étudiants de mon cours de Master « Biotoptypen » sur les traces de pasteur Oberlin – visitant l’exposition des Archives de la ville et de l’eurométropole de Strasbourg « Au jardin avec le pasteur Oberlin », le Musée Oberlin à Waldersbach – et naturellement les paysages et biotopes du « Ban de la Roche » et de ses environs que le pasteur Oberlin a décrits dans ses « écrits ». Une des priorités[1] de ce cours fut naturellement « l’herbier » du Pasteur Oberlin, que l’exposition à Strasbourg ressuscite pour le grand public.
Très belle exposition que met bien en valeur l’herbier d’Oberlin. Notons que les Archives de la ville et de l’eurométropole de Strasbourg ont publié un petit livre qui porte le même titre que l’exposition qui permet d’avoir une approche plus scientifique de l’œuvre naturaliste du pasteur Oberlin[2]. Notons que le livre reproduit quelques planches de l’herbier d’Oberlin dans une qualité d’impression vraiment exceptionnelle !
Apres avoir visité l’exposition « au jardin avec le pasteur Oberlin » – nous avons consacré le reste de la journée aux paysages & biotopes & forêts entre Grendelbruch, le Champ du Feu, le Col de la Charbonnière et naturellement pour finir le musée Oberlin à Waldersbach.
Sans entrer dans les détails, les étudiants ont découvert les hêtraies-sapinières assez impressionnantes entre Grendelbruch et le Champ du Feu. Et naturellement le site fabuleux du Champ du Feu où nous avons botanisé un peu[3]. J’ai expliqué aux étudiants que le nom « Champ du feu » est assez récent, – et que anciennement le lieu était dénommé « Hochfeld » -et que cette grande espace ouverte ressemble dans beaucoup d’aspect aux « Grinden » et aux « Weidfelder » de la Forêt-noire qui ont une historie environnementale commune mêlant pâturage et utilisation du feu pour ouvrir le milieu et le maintenir ouvert[4] ! En fait le site du Champ du Feu sensu largo réunit trois quatre types de biotopes – les hêtraies-sapinières et les Hêtraie d’altitude acide, les landes et les tourbières[5] – et on peut donc montrer une vaste typologie de mosaïques de paysages et de biotopes.
Comparé à la Schwarzwaldhochstraße qui longe les « Grinden » du « Nordschwarzwald » – on a l’impression de baigner dans un bain de silence, – ici et là quelques randonneurs – des naturalistes qui nous montrent leurs récoltes de « Myrtilles » et nous racontent leurs vécu d’une rencontre hivernale avec un « loup » dans les environs du Champs du Feu.
Beil, Marie; Egiemme, Albane; Jordan, Benoît (Eds) (2021) : Au jardin avec le pasteur Oberlin. exposition, Archives de la ville et de l’eurométropole de Strasbourg, 14 mars – 16 juillet 2023. Strasbourg, Archives Archives de la ville et de l’eurométropole de Strasbourg
Boeuf, Richard (2001) : La lande à Lycopodes du Hochfeld (Bas-Rhin) : quelques éléments essentiels pour la gestion d’un milieu remarquable. Rev. For. Fr. LIII – numéro spécial 2001, page 252- 262
[5] Boeuf, R. (2001) : La lande à Lycopodes du Hochfeld (Bas-Rhin) : quelques éléments essentiels pour la gestion d’un milieu remarquable. Rev. For. Fr. LIII – numéro spécial 2001, page 252- 262.
Dans le Tableau 1 on trouve donc les articles les plus consultés depuis la reprise de paysages sur wordpress.com le 16 juin 2019 et dans le Tableau 2 la liste des origines géographiques des lecteurs de paysages du 16 juin 2019 au 16 juin 2023. Notons aussi que paysages est un blog, autofinancé, sans aucune publicité, – dont naturellement une version moderne et digital d’auto publication & autoédition.
Auch wenn paysages in der Deutschen Nationalbibliothek unter dem Titel „paysages: paysages et livres – Landschaften und Bücher“ archiviert wird, denke ich, dass einige Paysagesbeiträge, die auch einen wissenschaftlichen Charakter haben, es verdienen würden, in KITopen – und in geringerem Maße auch in HAL (open Archiv) – hinterlegt zu werden. Persönlich denke ich, dass ich den Landschaftsblog weiterführen werde, – bis zu meiner Pensionierung im Sommer 2031 – und sogar darüber hinaus – vorausgesetzt, dass die Plattform wordpress.com noch existiert!
In der Tabelle 1 finden Sie die am häufigsten aufgerufenen Artikel seit der Neustart von paysages auf wordpress.com am 16. Juni 2019 und in Tabelle 2 die Liste der geografischen Herkunft der Leser von paysages vom 16. Juni 2019 bis zum 16. Juni 2023. Ich möcht auch darauf hinweisen, dass paysages ein Blog ist, der eigenfinanziert ist, – ohne Werbung auskommt und damit eine moderne Version des digitalten Selbstpublishing ist!
Even if paysages is archived in the German National Library under the title „paysages: paysages et livres – Landschaften und Bücher„, I think that some paysages blog posts that also have a scientific character would deserve to be deposited in KITopen – and to a lesser extent in HAL (open Archive). Personally, I think that I will continue edit paysages – until my retirement in summer 2031 – and even beyond – provided that the wordpress.com platform still exists!
In Table 1 you will find the most accessed articles since the re-launch of paysages on wordpress.com on June 16, 2019 and in Table 2 you will find the list of geographical origin of paysages readers from June 16, 2019 to June 16, 2023. I would also like to point out that paysages is a blog that is self-funded, – does not use advertising and is therefore a modern version of digital self-publishing!
C’était un Dimanche, – c’était le Dimanche quatre juin l’été avait comme avec une premier vague de chaleur dans la plaine du Rhin et les vignobles de la Unterhaardt. Dans le Spiegel je lisais « Maria Kalesnikava » était déjà emprisonnée depuis plus de 1000 jours[1]. Ses amis et ses proches l’ont nommé « Mascha » – et ces proches n’ont pas de nouvelle de Mascha depuis 4 mois. Maria Kalesnikava est plus connue en Allemagne qu’en France, – car elle a étudié la musique à la Hochschule für Musik und Darstellende Kunst Stuttgart (École supérieure de musique de Stuttgart) à Stuttgart. En même temps je lis dans « Pour une juste cause[2]» de Vassili Grossman – je lis d’ailleurs encore – cet œuvre magistral – que Luba Jurgensen vient de retraduire en français et qui a été édité par Calmann-Levy[3]. Je tombe donc sur l’affaire Dimitri … – une victime de la construction du canal de Belomor, un ZAK (zaklioutchonny kanaloarmeets), une victime du stalinisme !
Dimitri est le fils de Alexandra Vladimirovna Chapochnikova une des personnages clefs du roman de Grossman. Dans les notes de bas de pages écrites par Robert Chandler, le traducteur anglais de Grossman nous apprenons que ce paragraphe qui nous parle de la disparation « Dimitri » dans un chantier du Belomorkanal a été seulement publié en 1956, donc trois ans après la mort de Joseph Staline. Je me permets donc de citer quelques phrases du paragraphe qui parle de l’affaire Dimitri du livre de Grossman « pour une juste cause » – car en lisant cette partie du livre je pensais à Maria Kalesnikava, qui est souffrante et malade, et aussi à tous les autres prisonniers politiques en Biélorussie et en Russie qui risque de tomber à l’oubli avec le temps qui passe, la guerre en Ukraine …..
« Cet homme lui avait obtenu un rendez-vous avec son fils qui travaillait maintenant au chantier du canal Baltique – mer Blanche, il lui avait donné l’espoir de voir l’affaire de Dmitri révisée. L’unique fois où ses proches la virent pleurer, ce fut lorsqu’elle raconta ce rendez-vous…En voyant Dimitri, elle était allée vers lui, et ils étaient restés longtemps debout en se tenant par la main comme des enfants, à se regarder dans les yeux, au bord d’une mer froide. Lui parti, elle avait marché de long en large sur la côte déserte ; les vagues affluaient, surmontées d’écume blanche, recouvraient les pierres, et les mouettes criaient au-dessus de sa tête blanchie par les ans … Depuis 1939, son fils avait cessé de répondre à ses lettres… Le temps passait, la guerre avait commencé. (Grossman 2023, 116 )»
Il n’y a pas de Belomorkanal en Biélorussie[4], – mais la dictature qui gouverne avec une main de fer le pays a certainement des manières semblablement efficace pour réduire au silence, de faire oublier les prisonniers politiques comme aux vieux temps des « zaklioutchonny kanaloarmeets » des eaux glacées du Belomorkanal.
J’écris ces lettres en espérant ainsi lutter contre l’oubli de Maria Kalesnikava dans le Monde francophone ! J’avais pensée a illustre le billet avec la photo portrait de Maria Kalesnikava publiée dans les divers article Wikipédia dédie a sa personne ! Les droits de copyright ne me semblait pas être très clair, – j’ai donc décidé d’utiliser le couverture du livre « Les eaux glacées du Belomorkanal » de Anne Brunswic, qu’on retrouve déjà dans deux anciens billets de paysages[5] – car la Russie et la Biélorussie sont malheureusement devenue des états autoritaires – ou le système des « lager » retrouve de plus en plus son ancienne « vocation ».
Livres et ouvrages citées :
Brunswic, Anne (2009): Les eaux glacées du Belomorkanal. Arles, Actes Sud. ISBN 978-2-7427-8214-7
Flige, Irina (2021) : Sandormokh. Le livre noire d’un lieu de Mémoire. Traduit du russe par Nicolas Werth. Deuxieme tirage. Titre original: Sandormokh, Dramaturgia smyslov. Paris, Société d’édition des belles lettres, ISBN 978-2-251-45129-9
Sirenen heulen, lautes Motorengeräusch durchpflügt die Nacht, in der Ferne hört man Einschläge donnern. In stockfinsterer Dunkelheit in einem Keller drückt eine junge Mutter ihre kleinen Kinder an sich, der Mann irgendwo im Felde … und irgendwann kündigt ein langer gleichbleibender Sirenenton Entwarnung an – das Bühnenbild wechselt, der Himmel über Saulgau brennt … und die junge Mutter ruft voller Schrecken ….. „Net schon wieder Ulm“ ….
Szene eines bewegenden Theaterstückes namens „Vom Wort zum Bild“ welches Saulgauer Schüler unter Leitung von Michael Skuppin anlässlich der Buchpräsentation des von Conny Scheck und Maria Gelder herausgegebenen Buches „Aus dem Grau der Kriegszeit. Geschichte hinter der Geschichte. Spuren Lebendig Gemacht. Menschen erinnern sich an eine schwierige Zeit, aber auch an den hoffnungsvollen Neubeginn. Ihre Wege kreuzen sich in Saulgau und Umgebung.“ am Donnerstagabend den 25 Mai in der Stadthalle von Bad Saulgau präsentierten[1]. Der brennende Himmel über Ulm, aber auch Friedrichhafen, – das ist eine Erinnerung, – eine meiner Kindheitserinnerung aus der Karlstraße in Bad Saulgau[2]. Dort wohnten meine Großeltern, und tatsächlich waren wir bis zum Tode meines Opa Anton Neff Ende der 1970 Jahre, relativ häufig in der Karlsstraße in Saulgau, wie es damals noch hieß, denn ein Thermalbad gab es damals noch nicht. Die Erzählung vom Flammenschein des im Bombenhagel untergehenden Ulm habe ich wohl als Kleinkind in der Karlstraße zum ersten mal gehört, und konnte es zu Anfang gar nicht richtig glauben, dass man das von Saulgau aus sehen konnte. Aber es wurde mir so oft erzählt, dass ich es dann doch irgendwann glaubte, – und es eigentlich bis auf den heutigen Tag nicht vergessen habe. Vielleicht hat mich genau deshalb diese Szene aus dem Theaterstück vom „Wort zum Bild“ so bewegt. Wie in einem Fahrstuhl zurückversetzt in die Kindheitstage in der Karlstraße, – höre ich noch die Stimmen meiner Saulgauer Verwandtschaft erzählen „dann sie mer hoch zur Schillerhöhe und henn Ulm brennen sähee“. Und natürlich auch nachdenklich gemacht, weil im Mai 2023, und dies im Grunde genommen seit 24. Februar 2024 in der Ukraine die Luftschutzsirenen heulen, die Städte brennen, Menschen im Bombenhagel sterben[3] …..
Ich hatte mir dann doch einen Tag Urlaub genommen, mich in den Grünstadt in den Zug gesetzt und nach Saulgau gefahren, um an der Buchpräsentation des von Conny Scheck und Maria Gelder herausgegebenen Zeitzeugenbuches über das Ende des zweiten Weltkrieges in Bad Saulgau, teilzunehmen[4]. Hatte ja auch mit einem kleinem „Zeitzeugenbericht“ namens „Der Schramm, der Bahnhof und der Krieg“ zum Buch beigetragen. Über die Genese dieses kleinen Zeitzeugenkapitels berichtete ich bereits mehrfach in „Paysages“ [5]. Das Buch, eigentlich eine Buchtriologie aus drei Bänden, – ist wie die „Schwäbische Zeitung“ in ihrer Lokalausgabe berichtete – sowohl vom Umfang als auch vom Inhalt ein regelrechtes „Schwergewicht“. Ich habe das Buch schon mehrfach durchblättert, manches oberflächlich überflogen, – aber bisher nur die in der Bibliographie aufgeführten Kapitel aufmerksam und im Detail durchgelesen. Bei dem von mir verfassten Kapitel konnte eine kleine Korrektur aus der Druckfahne für den Druck nicht mehr berücksichtigt werden, so dass ich hier nochmals anmerke, dass der Wilhelm Schramm, also der Gründer der gleichnamigen Möbelspedition, nicht mein Großvater ist, sondern mein Urgroßvater ist. Mein „Opa“ das ist der Anton Neff, der die Blanka, also die Tochter Firmengründers noch vor dem zweiten Weltkrieg heiratete, – und der nach dem Ende des zweiten Weltkrieges die Geschäftsführung der Spedition Wilhelm Schramm übernahm. Aber so etwas kann bei so einen Riesenwerk schon mal passieren. Auch wenn die Buchtriologie keinerlei wissenschaftlichen Anspruch erhebt, – ist es ein wichtiges zeitgeschichtliches Dokument geworden – was durchaus auch der zeitgeschichtlich – landeskundliche Forschung noch Einblicke in das Ende des zweiten Weltkrieges im ländlichen Raum Südwest Deutschlands ermöglicht. Bemerkenswert sind auch die vielen Zeitzeugenberichte, die von Frauen verfasst wurden, oder wie es Irmgard Bertsch-Ehrat im Vorwort zum dritten Band der Triologie schreibt „ Die Geschichten hinter der Geschichte sind vielfach auch Frauengeschichten“. In dieser Hinsicht ist das vielleicht auch schon ein Alleinstellungsmerkmal des Zeitzeugenbuches über Saulgau.
Deshalb sollte das Buch sowohl in der württembergischen Landesbibliothek, als auch in allen wichtigen Universitätsbibliotheken/Forschungsbibliotheken Südwestdeutschlands stehen – und damit der Forschung zur Verfügung stehen. Weiterhin erwähnenswert ist die reichhaltige Bilddokumentation der Bände, – sie ermöglicht es auch weitergehende kulturlandschaftliche Forschungen über den Wandel der Kulturlandschaft im oberschwäbischen Saulgau seit dem zweiten Weltkrieg anzustellen. Wahrlich, – die beiden Herausgeberinnen Conny Scheck und Maria Gelder ist es mit dieser „Zeitzeugentriologie“ über das Kriegsende in Bad Saulgau gelungenen, ein bemerkenswertes Buch herauszugeben. Ein bemerkenswertes Buch welches übrigens auch durchaus ansprechend mit Graphiken, Aquarellen, und Handzeichnungen illustriert ist.
Als ich am Freitag in der Früh, mich auf die Rückfahrt nach Grünstadt machte, und mich um 7:23 im Bahnhof Bad Saulgau in den Regionalexpress nach Stuttgart mit drei Kilo „Buchgepäck“ setzte – hatte ich das Gefühl, – das sich die Bahnreise und der Urlaubstag doch gelohnt hatten. Der Regionalexpress über Sigmaringen durch die Alb über Tübingen nach Stuttgart, – mit dessen Vorvorläufer reiste ich mit meinen Eltern von Tübingen nach Saulgau und zurück zu den Großeltern in die Karlstraße. Wir wohnten noch in Tübingen, meine Eltern hatten noch kein Auto, – und wir fuhren notgedrungen mit Zug zu Oma und Opa. Damals waren die Eilzüge Tübingen – Aulendorf und zurück mit einer Dampflok, meist war es eine P-8, bespannt. Am 26.5. war es dann ein schneller Dieseltriebwagen der Baureihe 612, der mich zurück mit meinen Eindrücken, Kindheitserinnerungen und der Zeitzeugentriologie im Gepäck durch die Alb Richtung Pfalz brachte.
Bertsch, Ehrat (2023): Vorwort – Die Geschichten hinter der Geschichte sind vielfach auch Frauengeschichte. In: Scheck, Conny; Gelder, Maria Margarete (Hrsg): Aus dem Grau der Kriegszeit. Geschichten hinter der Geschichte. Spuren Lebendig Gemacht, Band III, Bad Saulgau Mai 2023, S. 6 – 7.
Fischer, Monica (2023): Bad Saulgau – Die Buchtrilogie wiegt drei Kilogramm und ist auch inhaltlich ein Schwergewicht. In Schwäbische Zeitung, 29.05.2023.
Frommer, Helmut (2023): Das Jahr 1945. In: Scheck, Conny; Gelder, Maria Margarete (Hrsg): Aus dem Grau der Kriegszeit. Geschichten hinter der Geschichte. Spuren Lebendig Gemacht, Band I, Bad Saulgau Mai 2023, S. 240 – 247.
Frommer, Hansjörg (2023): Warum ich zu meiner Geburtsstadt Saulgau ein gespaltenes Verhältnis habe. In: Scheck, Conny; Gelder, Maria Margarete (Hrsg): Aus dem Grau der Kriegszeit. Geschichten hinter der Geschichte. Spuren Lebendig Gemacht, Band II, Bad Saulgau Mai 2023, S. 274 – 279.
Kleber, Andreas. (2023):“Kleber Post“ – vor, während und nach dem Krieg. In: Scheck, Conny; Gelder, Maria Margarete (Hrsg): Aus dem Grau der Kriegszeit. Geschichten hinter der Geschichte. Spuren Lebendig Gemacht, Band I, Bad Saulgau Mai 2023, S. 176 – 177.
Kleber, Andreas. (2023): Schicksalhafte Begegnung im Zug im August 1968. In: Scheck, Conny; Gelder, Maria Margarete (Hrsg): Aus dem Grau der Kriegszeit. Geschichten hinter der Geschichte. Spuren Lebendig Gemacht, Band I, Bad Saulgau Mai 2023, S. 70 – 73.
Riester, Brigitte (2023): Bewusstes „Ja“ zum Neuanfang. In: Scheck, Conny; Gelder, Maria Margarete (Hrsg): Aus dem Grau der Kriegszeit. Geschichten hinter der Geschichte. Spuren Lebendig Gemacht, Band I, Bad Saulgau Mai 2023, S. 148 – 151.
Scheck, Conny; Gelder, Maria Margarete (Hrsg)(2023): Aus dem Grau der Kriegszeit. Geschichten hinter der Geschichte. Spuren Lebendig Gemacht. Menschen erinnern sich an eine schwierige Zeit, aber auch an den hoffnungsvollen Neubeginn. Ihre Wege kreuzen sich in Saulgau und Umgebung. Mit einem Vorwort von Wolfgang Schneiderhahn. Ausgabe in drei Bänden im Schuber. Bad Saulgau Mai 2023.
Schneiderhahn, Wolfgang (2023): Vorwort – Geschichten hinter der Geschichte. In: Scheck, Conny; Gelder, Maria Margarete (Hrsg): Aus dem Grau der Kriegszeit. Geschichten hinter der Geschichte. Spuren Lebendig Gemacht, Band I, Bad Saulgau Mai 2023, S. 4-5.
Schwierz, Ulrich (2023): Flucht ins Ungewisse. In: Scheck, Conny; Gelder, Maria Margarete (Hrsg): Aus dem Grau der Kriegszeit. Geschichten hinter der Geschichte. Spuren Lebendig Gemacht, Band III, Bad Saulgau Mai 2023, S. 198 – 207.
Samedi, le 15.04.2023 fut certainement un jour historique, car l’Allemagne a mis fin à l’utilisation de ses centrales nucléaires pour la production de l’électricité. Les centrales atomiques Neckarwestheim 2, Emsland, Isar 2 ont donc cessé de produire de l’électricité. Ainsi s’achève un long combat d’une partie de la société civile allemande contre l’industrie nucléaire. Il débutait ainsi dire, au milieu des années 1970 pas loin de la frontière française, – à quelques encablures du Rhin dans le petit village de Wyhl am Kaiserstuhl. Et au début de ce mouvement antinucléaire allemand naissant dans le petit village de Whyl fut fortement « épaule » par les militants écologistes alsaciens. Sans la « Radio Verte Fessenheim/Dreyekland [1]» donc pas de « Ausstieg » du nucléaire en Allemagne le 15.04.2023. En France ce fait est carrément oublié, – et même en Allemagne on ne trouve que des vestiges de cette histoire. Mais quand même dans l’article de wikipedia.de sur l’histoire de la mouvance antinucléaire « Anti-Atomkraft-Bewegung in Deutschland » on en parle[2].
Et c’est pour cela que hier j’ai beaucoup pensé à cette fameuse « Marguerite » antinucleaire sur fond bleu, qui existait en affiche, en autocollant, etc. – et qui faisait un peu partie du paysage alsacien durant les années 1970. De nos jours cette affiche est presque oubliée, – mais dans un certain sens cette marguerite alsacienne signait le début de la fin du nucléaire allemand. Et j’ai en plus aussi de souvenirs très personnelles de cette « marguerite » – on la trouvait sur la caravane, sur les voitures de ma famille alsacienne, – ma tante Chantal et son mari Édouard qui ont « trimbalée » cette fameuse marguerite avec leur caravane un peu partout en Europe. Malheureusement décédés depuis quelques temps, ils n’ont pas eu la chance, – de se réjouir de la fin du nucléaire civile en Allemagne.
Personnellement comme je l’ai déjà écrit dans le billet « Fukushima pays de neige – Souvenirs du Vendredi 11 Mars 2011 » je ne me considère pas comme un antinucléaire stricte, – plutôt comme un nucléaire sceptique ! Je pense, qu’on aurait aussi pu, attendre une ou deux années, – pour émettre un peu moins de Co² – pour éteindre un plus tôt une de ces fameuses centrales électrique à lignite, – mais globalement je suis d’accord avec l’abandon de l’énergie électrique nucléaire par l’Allemagne. Néanmoins je pense que la recherche nucléaire en Allemagne doit continuer, – et j’espère que l’Allemagne n’abandonne pas ses réacteurs nucléaires de recherche – et j’espère même qu’un nouveau réacteur nucléaire de type plus moderne sera construite dans un proche future.
Et en France ? La France était et est tellement aveugle par le tout nucléaire qu’elle a tout simplement raté le changement envers des énergies renouvelables. En plus elle a complètement laissé dégrader son réseau de chemins de fer[3], – à tel point qu’à peu près de 90% du territoire national il est impossible de se passer de sa voiture pour mener une vie correctement[4]. Même si cela n’intéresse pas grand monde, – la France est en train de perdre sa souveraineté énergétique[5] et elle rate complétement sa transition écologique. Et même si en ce moment en matière des énergies décarbonées, la France a encore un avantage considérable face à l’Allemagne, – cet avantage risque être de courte durée, vue les efforts en cours en Allemagne. Vue ce que la France hérite de sa « géographique physique » – elle a vraiment un potentiel énorme en énergie solaire et éolienne comparé à l’Allemagne – mais malheureusement ces ressources naturelles ne sont guère prises en considération pour produire de l’énergie renouvelable. Inscrite sur les listes électoral de Leucate[6], – le pays leucatois – est un pays de soleil et de vents – qui pourrait être « autosuffisante » en matière énergétique et même exporter de l’énergie électrique. Mais en France on préfère croire au mirage de l’énergie nucléaire – jusqu’au jour où les centrales nucléaires françaises devront réduire considérablement leur production électrique par manque d’eau de refroidissement – et ceci grâce aux conséquences des changements climatiques. Au moment où j’écris ces lignes – l’Agly et la Têt sont plus ou moins complétement à sec – et je me demande si en France on est vraiment conscient de la crise écologique qui s’annonce ici avec les changements climatiques. Les premiers incendies de forêt ont d’ailleurs déjà dans le Roussillion[7].
Je pense en matière de transition écologique et de souveraineté énergétique l’Allemagne, même si on peut longtemps discuter sur certains détails, a pris les bonnes décisions énergétiques vue les changements climatiques qui nous attendent !
Et finissons par la remarque que la « Marguerite antinucléaire alsacienne » avait déjà débarquée à Port Leucate longtemps avant qu’on parle des changements climatiques, – c’était dans les années 1970 ou en envisageait de construire une centrale nucléaire à Port la Nouvelle – la petite « Marguerite antinucléaire alsacienne » séjournait tranquillement comme autocollant sur la caravane de ma famille alsacienne au Camping rives des Corbières de Port Leucate.
Christophe Neff, écrit le Dimanche 16.04.2023 à Grünstadt, publié le 16.04.2023
P.S.: Pour les lecteurs de ce billet comprenant l’allemand je suggère d’écouter sur SWR2 les deux émissions radio produite par Gábor Paál avec l’historien Joachim Radkau sur l’histoire de l’énergie nucléaire en Allemagne.
Voici quelques impressions des paysages de printemps de la Unterhaardt que j’ai prises en photo pendant le mois de mars et d’avril 2023. Anbei ein paar photographische Impressionen der Frühlingslandschaften der Unterhaardt, die ich im März und April 2023 anfertigte.