Les premières neiges de l‘hiver 2022/23 arrivent à Grünstadt durant la journée du Mercredi 14 Décembre 2022

premières neiges de l‘hiver 2022-23 à Grünstadt, feuilles de palmier de Chine (Trachycarpus fortunei) couvert de neige,  © Christophe Neff, 14.12.2022

Et finalement les  premières neiges de l‘hiver 2022/23 arrivent à Grünstadt durant la journée du Mercredi 14 Décembre 2022. Très très tardivement car une très grande parte de l’Allemagne est déjà couvert de neige depuis quelques jours. Et d’après le SPON le décembre 2022 pourrait devenir le décembre le plus froids des derniers dix années en Allemagne. Est-ce que nous pourrons avoir un peu plus de neige que normalement dans la Unterhaardt dans ce coin de l’Allemagne qui est certainement un des plus méditerranéens de l’Europe Centrale ? Mais décidément en ce moment il fait froid à Grünstadt, samedi matin le 17.12.2022 la station météorologique de Grünstadt-Sausenheim affichait – 10 (voir capture d’écran). Moins dix c’est vraiment rare dans la « Unterhaardt » qui prétend être la Toscane allemande (Toskana Deutschlands).

Capture d’écran de la station météorologique de Grünstadt-Sausenheim du 17.12.2022

Pour finir ce petit billet de neige  –  je rappelle ici les dates des premières chutes de neiges à Grünstadt depuis 2009 – 2009 dans la nuit du 12 au 13 décembre 2009, en  2010 vers la fin novembre, en 2011 le 18.12.2011en 2012  le 27.10.2012 , L’hiver 2013-2014 fut un hiver sans neige à Grünstadt, en 2015  le 14 Octobre 2015, durant l’hiver 2016/2017 les premiers neiges apparaissait le 2 janvier 2017, pour l’hiver 2017/18 c’était le 4 décembre, l’hiver 2019/18 la nuit du 15 au décembre 2018 apportait les premiers neiges arrivait à Grünstadt. Les premières neiges de l’hiver 2019/2020 arrivaient très tardivement le 27.02.2020 et ces neiges tardives recouvraient les vignobles de l’Unterhaardt pendant plusieurs jours. Durant l’hiver 2020/21 la neige arriva à Grünstadt durant la durant la nuit du 30 novembre au 1 décembre 2020. Et pendant l’hiver de 2021 la neige arriva durant la journée du lundi 29.11.2021, – pour disparaitre en quelques heures, – mais elle reviendra durant la nuit du 8 au 9 avril 2022 pendant le début du printemps 2022.

Photos : © Christophe Neff, 14.12.2022

Christophe Neff, Grünstadt le 17.12.2022

Une liseuse „Tolino“ pour délester ma bibliothèque

Après de longues hésitations,  j’ai donc acheté une liseuses Tolino chez la libraire Frank à Grünstadt (Buchhandlung Frank Grünstadt). Longues hésitations, dont je parlai entre autre dans le billet « « Willy Hahn – Aïcha et les 40 lecteurs – Scènes d’une vie de libraire » notices de lecture, voyages et souvenirs d’un habitué de la librairie « à Livre ouvert » à Wissembourg ».  Mais finalement je l’ai fait, – car il faudra un jour se délester d’une partie des ma bibliothèque, – car je ne sais plus où et comment stocker tous ces livres qui m’appartiennent. Des milliers de livres stockés dans des étagères à livres, des « boites en plastiques », – qui on tendances à envahir pièce après pièce. Le grand lecteur, – a déjà besoin du temps pour la lecture, – mais aussi de la place pour tous ces livres lus, – mais aussi tous les autres livres qui attendent la lecture, la relecture et ainsi va la vie des livres dans une étagère à livres. Tous ce livres ont aussi leur propre histoire, – histoire de lecture, de voyage, de souvenirs. Pierre Assouline nous a récemment parlé des écrivains qui se séparant de leur bibliothèques dans le billet « Quand un écrivain se sépare de sa bibliothèque » de la République des livres. Notons en plus que le billet suivant de la RDL est consacré à une sorte de bibliothèque du future au parfum postapocalytique ! Naturellement je ne suis pas « écrivain », mais simplement un géographe, bloggeur du week-end et lecteur régulier de livres, de textes, journaux etc.  – qui aux fils des années s’est vu déborder par ses « livres » envahissants les lieux d’habitations.  Au début de l’été dernier, en lisant « Vider les lieux » – je me suis déjà préparé mentalement a me séparer d’une partie de ma bibliothèque, – mais en même temps en lisant ce livre étonnant de Olivier Rolin j’ai encore découvert plein de livres – que je devrais un jour découvrir, lire – mais peut être plus – ou en tout cas pas toujours lire en forme de livre traditionnel[1].

Etant en congé maladie après une intervention chirurgical, – je me suis donc mis à utiliser et tester cette fameuse « liseuse Tolino » – qui est d’ailleurs quasiment inconnue en France. Achat de deux livres epub en allemand chez la librairie Frank à Grünstadt (Iglhaut/Poesie und Politik), un en français (Le Cartographe des absences) et en portugais (O Mapeador de Ausências) chez la FNAC, – et un livre anglo-américain chez Lehmanns (the Nethanyhus). Je découvre que le marché pour les epub aux Etats – Uni est minuscule, le marché des livres électroniques est dominé par le « Kindle » d’Amazon.  En France, comme je l’ai déjà décrit – le système Tolino, – qui entre autre fédère les librairies indépendantes allemandes– et leur permets de vendre les livres epub est quasiment inconnue. Donc je peux acheter mes livres epub allemands chez mon librairie à Grünstadt la librairie Frank.  Dommage qu’un tel system n’existe pas en France, – j’ai donc acheté deux eBook chez la FNAC – un en français, – et un en portugais. J’ai mis assez de temps de comprendre l’Univers de ma liseuse Tolino, – et j’ai l’impression que je ne suis pas encore à l’abri de mauvaises surprises. Mais j’ai bien commencé à lire des livres sur la liseuse – et déjà la lecture d’un livre m’emporte vers un univers étrange, – et paysage lointains, – comme pendant mes premiers lectures d’enfance. En fait, souvent malade pendant mon enfance, collé au lit – j’ai aussi découvert le Monde par mes lectures – et je suis devenu aussi un grand lecteur dévoreur de livres, de paysages.  « Le Cartographe des Absences » de Mia Couto m’a  – d’une certaine façon – allumé comme mes premières lectures, et en plus je me suis mis à lire certains chapitres dans la version originale portugaise !

Magnifique traduction d’Elisabeth Monteiro Rodrigues qui transporte le rythme du texte original écrit en portugais mozambicain, mais qui nous ouvre aussi les paysages intérieurs des protagonistes du roman. Mais est-ce que c’est vraiment un roman ? Après avoir lu à peu près 70 pages de la traduction françaises et une trentaine de pages de l’original portugais on pourrait aussi bien avoir l’impression qu’on lit un livre de géographie. Je m’arrêterai ici, – car je n’ai pas encore lu le livre entier. Dans le Monde on trouve un très beau récit sur « le Cartographe des Absences » et son auteur Mia Couto sous le titre « Le rêve mozambicain de l’écrivain Mia Couto » écrite par  Gladys Marivat. En plus sur YouTube « MIA COUTO – LE CARTOGRAPHE DES ABSENCES » une rencontre animée par Gladys Marivat avec Mia Couto et sa traductrice Elisabeth Monteiro Rodrigues publié par la Maison de la Poésie. Peut-être je reviendrai un jour sur le livre « le cartographe des absences » dans paysages.

Donc la liseuse Tolino m’a permis de lire en parallèle «O mapeador de ausências » et la traduction française « Le Cartographe des absences » – vue qu’il est très difficile d’acquérir des livres portugais en Allemagne  cela aurait été quasiment impossible en livre traditionnel. Ce n’est déjà pas si mal pour un premier début.

Donc une première expérience, disons positive avec la liseuse Tolino, – on verra bien que ce donnera – et puis ceci pourrait peut-être libérer un peu de place dans mes étagères de livres.

Photos : toutes Christophe Neff, © Christophe Neff 06.12.2022   + couvertures des ebook O Mapeador de Ausências & Le Cartographe des absences, + capture d’ecran de ma liseuse Tolino du 06.12.2022.

Bibliographie :

Adler, Katharina (2022): Iglhaut. Roman.  Hamburg : Rowohlt E-Book 2022, ISBN 978-3-644-01074-1

Cohen, Joshua (2021): The Nethanyhus. London, Fitzcarraldo Editions, eISBN 978–1–913097–61–5

Couto, Mia (2020) : O Mapeador de Ausências, © Mia Couto, 2020, Al fragide , Editorial Caminho ISBN: 9789722130615

Couto, Mia (2022) : Le Cartographe des absences. Traduit du portugais (Mozambique) par Elisabeth Monteiro Rodrigues à partir du texte original de l’édition Caminho révisé par l’auteur. Éditions Métailié. Titre original : O Mapeador de Ausências, © Mia Couto, 2020, By arrangement with Literarische Agentur Mertin Inh. Nicole Witt e.K., Frankfurt am Main, Germany, E-ISBN : 979-10-226-1227-2

Hörisch, Jochen (2022): Poesie und Politik, München, Carl Hanser Verlag, ISBN (epub) 978-3-446-27648-2

Rolin, Olivier (2022) : Vider les lieux. Paris, © Éditions Gallimard, ISBN 978-2-07-284499-7

Christophe Neff, Grünstadt, écrit le 05.12.2022, publié le 06.12.2022


[1] Très belle critique littéraire  de  Raphaëlle Leyris « « Vider les lieux », d’Olivier Rolin : la mémoire des choses » dans le Monde. Je crois de me souvenir, que j’ai découvert le livre d’Olivier Rolin – ou disons que ce cette critique qui m’a incité d’acheter le livre et de le lire.

Fleurs de Novembre « Courir toujours plus loin pour un brin de liberté – pour les courageuses femmes iraniennes » / Novemberflowers  « Running further and further for a bit of freedom  – – for the brave Iranian women »

Prunus subhirtella Miq. en fleurs d’automne à Grünstadt, © Christophe Neff 23.11.2022 

Je reprends ici mon poème « Courir toujours plus loin pour un brin de liberté – pour les courageuses femmes iraniennes » que j’ai publié  dans le dernier billet, en ajoutant une traduction anglaise et persan. Ces traductions sont l’œuvre d’une amie iranienne. Pour des raisons de sécurité elle préfère l’anonymat.

I am reprinting my poem „Running further and further for a bit of freedom – for the brave Iranian women I published“ in the last post, adding an English and Farsi translation. These translations are the work of an Iranian friend. For security reasons she prefers to remain anonymous.

Courir toujours plus loin pour un brin de liberté

(pour les courageuses femmes iraniennes)

Courir toujours plus loin …..

Courir sur une plage déserte

Sentir le vent

Pour voir les premiers aurores

Toujours plus

Sentir

Le premier souffle du jeune matin

dans tes longs cheveux

Courir dans le sable

Pour une simple mèche

Qui brille

Dans les premières lumières du jour naissant

Toujours plus

Ne jamais s’arrêter

Semer l’espoir

D’un matin meilleur

Le chant des premiers oiseux

Caresse les mèches des femmes iraniennes

Qui rêvent d’un jour meilleur

Courir

Sentir le vent

Entendre les vagues silencieuses

Les vagues silencieuses qui ne cesseront jamais de chanter

La liberté

Courir toujours plus loin

Écrit pour les courageuses femmes iraniennes, durant un samedi soir de novembre 2022

Courir toujours plus loin pour un brin de liberté – Courir toujours plus loin pour un brin de liberté Running further and further for a bit of freedom – for the brave Iranian women

Always run further…..

Running on a deserted beach

Feel the wind

To see the first dawns

Always more

Feel

The first breath of early morning

In your long hair

Run in the sand

For a single strand

Shining

In the first light of dawn

Always more

Never stop!

Sowing hope

Of a better morning

The song of the first birds

Strokes the (hair) strands of Iranian women

Who dream of a better day

To run

Feel the wind

Hear the silent waves

The silent waves that will never stop singing

Freedom

Run ever further



(تقدیم به زنان شجاع ایرانی)

به دویدن ادامه بده

دویدن در یک ساحل خلوت

برای احساس باد

برای دیدن اولین سحر
ادامه بده

اولین نفس صبح جوان را در موهای بلندت احساس کن

برای قدم زدن در میان ماسه ها

برای یک رشته (تار) باریک که می درخشد

در اولین چراغ های سپیده دم

ادامه بده

هیچگاه توقف نکن

امید را به فردایی بهتر بکار

به آواز پرندگان

به رویای یک روز بهتر
که تار موهای زنان ایرانی را نوازش می کند

بدو

باد را احساس کن

امواج خاموش را بشنو

امواج خاموشی که هرگز از آواز خواندن دست بر نمی دارند

آزادی

به دویدن ادامه بده …

Photo : Prunus subhirtella Miq. en fleurs d’automne à Grünstadt /automn flowers of Prunus subhirtella Miq. in Grünstadt © Christophe Neff 23.11.2022 

Christophe Neff, Grünstadt le 23.11.2022

Courir toujours plus loin pour un brin de liberté

Courir toujours plus loin pour un brin de liberté

(pour les courageuses femmes iraniennes)

Courir toujours plus loin …..

Courir sur une plage déserte

Sentir le vent

Pour voir les premiers aurores

Toujours plus

Sentir

Le premier souffle du jeune matin

dans tes longs cheveux

Courir dans le sable

Pour une simple mèche

Qui brille

Dans les premières lumières du jour naissant

Toujours plus

Ne jamais s’arrêter

Semer l’espoir

D’un matin meilleur

Le chant des premiers oiseux

Caresse les mèches des femmes iraniennes

Qui rêvent d’un jour meilleur

Courir

Sentir le vent

Entendre les vagues silencieuses

Les vagues silencieuses qui ne cesseront jamais de chanter

La liberté

Courir toujours plus loin

Écrit pour les courageuses femmes iraniennes, durant un samedi soir de novembre 2022

J’ai écrit ce petit poème le soir du samedi 19 novembre sous l’impression des courageuse iraniennes et iraniens que font face à une répression sanglante de la part du régime des mollahs de Téhéran. Que peut-on faire comme simple citoyen pour exprimer son soutien, sa sympathie pour ces courageuses femmes. Ecrire un poème pour avoir au moins une lueur d’espoir. Dans ma jeunesse entre 15 ans et 30 ans, – j’en écrivais assez souvent dans des petit cahiers – on retrouve un petit vestige d’essai littéraires dans le billet « Les premières neiges de l’hiver 2009/10 sont arrivées à Grünstadt ». Et la situation politique en Iran ma toujours inquiété, bouleversé – d’ailleurs  un de mes billet dans paysages, écrit en juin 2009 « F comme Freidoune – et ouvrons-leur nos portes quand ils en auront besoin » n’a pas perdu en brin d’actualité ! Les moyens d’un simple citoyen pour venir à l’aide d’iraniens qui se battent à mains nue contre la terreur sanglante sont assez limités, mais nous gouvernement pourraient faire un effort. Il y a en France, en Allemagne, en Suisse, en Belgique etc. des jeunes doctorants, des post doc – qui vivent sous la menace permanant de devoir retourner dans le pays des Mollahs, – après la fin du  financement du doctorat, du post-doc.  Là nos gouvernements pourraient faire beaucoup plus  ……  en fait parfois j’ai même le sentiment qu’ils ne se rendent pas compte ce qui se passe là bas dans les villes du Kurdistan iraniens.

Comme j’écrivais déjà en juin 2009 «  Espérons le meilleur pour le mouvement de liberté qui bouleverse l’Iran en ce moment – et ouvrons quant à nous nos portes quand ils en auront besoin » !

Ich habe dieses kleine (siehe oben) auf Französisch verfasste Gedicht am Samstagabend, dem 19. November, unter dem Eindruck der mutigen Iranerinnen und Iraner geschrieben die versuchen der blutigen Repression durch die Mullahs zu trotzen. Das Gedicht selbst habe ich nicht übersetzt, man müsste es wohl nochmals auf Deutsch nachdichten. Es handelt von jungen Iranerinnen, die an einem menschenleeren Strand, zum Tagesanbruch durch den Sand rennen, ihre Kopfbedeckung abwerfen … und der Freiheit entgegen eilen.

Was kann man als einfacher Bürger tun, um seine Unterstützung, seine Sympathie für diese mutigen Frauen auszudrücken? Ein Gedicht schreiben, um wenigstens einen Hoffnungsschimmer zu haben. Ich habe in einer früheren Lebensphase, so zwischen meinem fünfzehnte und dreißigstem Lebensjahre eine Menge von Gedicht in kleine Schreibhefte geschrieben, ein kleines Überbleibsel dieser literarischer Versuche befindet sich in „« Les premières neiges de l’hiver 2009/10 sont arrivées à Grünstadt „.

Die politische Situation im Iran hat mich schon immer beunruhigt und erschüttert – übrigens hat einer meiner Blogbeiträge  in paysages , der im Juni 2009 geschrieben wurde, “ Espérons le meilleur pour le mouvement de liberté qui bouleverse l’Iran en ce moment – et ouvrons quant à nous nos portes quand ils en auront besoin“, nichts von seiner Aktualität verloren! Die Mittel eines einfachen Bürgers, um den Iranern zu helfen, die mit bloßen Händen gegen die blutigen Staatsrepression kämpfen, sind ziemlich begrenzt, aber unsere Regierungen könnte sich schon etwas mehr bemühen, da gibt es noch Luft nach oben. In Frankreich, Deutschland, der Schweiz, Belgien usw. gibt es junge Doktoranden und Postdoktoranden, die unter der ständigen Bedrohung leben, in das Land der Mullahs zurückkehren zu müssen, wenn die Finanzierung des Doktorats oder des Postdoktorats ausläuft.  Hier könnten unsere Regierungen viel mehr tun …… Manchmal habe ich sogar das Gefühl, dass sie sich nicht bewusst sind, was in den Städten im iranischen Kurdistan vor sich geht.

Wie ich bereits im Juni 2009 schrieb: “ Espérons le meilleur pour le mouvement de liberté qui bouleverse l’Iran en ce moment – et ouvrons quant à nous nos portes quand ils en auront besoin / Hoffen wir das Beste für die Freiheitsbewegung, die den Iran derzeit erschüttert – und öffnen wir unsere Türen, wenn sie es brauchen„!

Christophe Neff, Grünstadt 21.11.2022

P.S. (22.11.2022 20:00): Hieranbei der Versuch der Übertragung/Nachdichtung des Gedichtes „Courir toujours plus loin pour un brin de liberté“ aus dem Französischen.

Immer weiter laufen für ein Stückchen Freiheit

(für die mutigen iranischen Frauen)

Immer weiter laufen…..

An einem einsamen Strand rennen

Den Wind zu spüren

Um die erste Morgenröte zu sehen

Immer weiter

Den ersten Atemzug des jungen Morgens fühlen

in deinem langen Haar

Durch den Sand zu laufen

Für eine einzige Strähne

Die glänzt

In den ersten Lichtern des beginnenden Tages

Immer mehr

Niemals aufhören

Die Hoffnung säen

Auf einen besseren Morgen

Der Gesang der ersten Vögel

Streichelt die Strähnen der iranischen Frauen

Die von einem besseren Tag träumen

Rennen

Den Wind spüren

Die stillen Wellen hören

Die stillen Wellen, die nie aufhören werden zu singen.

Die Freiheit

Immer weiter laufen

Paysages – treizième  année d’existence sur la toile donc déjà trois ans sur wordpress.com (billet trilingues français, allemand, anglais)

Novemberblick auf Grünstadt, Vue de novembre sur Grünstadt, © Christophe Neff 20.11.2022

Le blog « Paysages » qui a débuté en mai 2009 comme blog abonné le Monde avec l’article « I. Un blog sur les paysages : un petit début – ou quelle langue choisir ? » est entre dans sa treizième année d’existence  durant le mois de juin 2022. Durant le printemps 2019 le Monde annonce à ses abonnées bloggeur – que les blogs abonnés seraient supprimés début juin 2019et après avoir publié un dernier billet d’adieu retraçant un peu l’épopée de paysages sur le monde.fr – paysages est relancé le 16 juin 2019 sur wordpress.com avec le billet « Nouveau départ pour le blog paysages ». Comme l’année dernière je publie donc la liste des 10 articles les plus consultés depuis le 16 juin 2019 (jusque au 16.06.2022), date de la « relance » de paysages sur wordpress.com – et la liste des origines géographiques des consultations.  Donc pas de grand changement dans les deux tableaux, sauf qu’on retrouve l’article « Encore une déception avec le Monde – La suppression du format PDF du journal numérique du Monde » à la première place des consultations depuis juin 2019. Les articles de paysages sur la guerre d’Ukraine, se retrouvent pas (encore) sur ce tableau, – mais néanmoins l’auteur de paysages est un des rares personnes – ayant averti la blogosphère du risque d’une guerre en Ukraine dans le billet « L’année 2021 sur le blog paysages – une rétrospective » en l’écrivant le 9. Janvier 2022 « je crains que nous nous pouvons être confrontées avec la possibilité de voir éclater des guerres pas si loin de nos frontières comme par exemple en Ukraine ». Donc le matin du 24 février je n’étais pas trop surpris d’apprendre que les troupes du Tsar Poutine avait attaqué l’Ukraine[1].

Ce billet, qui a pris un peu de retard, le mois d’anniversaire de paysages c’est bien le mois de mai, – je l’ai finalement écrit, après mon entré dans le Monde de Mastodon (voir mon dernier billet) – et vue à quel point la blogosphère se rétrécit – comme une sorte de contribution à l’histoire de la blogosphère  -ou de l’histoire des vestiges de la blogosphère.

Donc dans le Tableau 1 on trouve les articles les plus consultés depuis la reprise de paysages sur wordpress.com le 16 juin 2019 et dans le Tableau 2 la liste des origines géographiques des lecteurs de paysages du 16 juin 2019 au 16 juin 2022. Notons aussi, que paysages est blog, autofinance, sans aucune publicité, – dont naturellement une version moderne et digital d’autopublication & auto-édition.  

Vue l’importance des lecteurs allemands (et anglophones) – suivent ici en dessous les traductions allemandes (et anglaises)!

RangTitre/Titel/titel%
1Encore une déception avec le Monde – La suppression du format PDF du journal numérique du Monde4,63
21949 – l‘incendie meurtrier dans la Forêt des Landes3,01
3La fin annoncée des blogs abonnées du Monde.fr, la fin du blog paysages sur les blogs leMonde.fr2,46
4Souvenirs de vingt ans de voyage de recherche à Capelo (Île de Faial/Açores)2,35
5Erinnerungen an die „märklinModerne“2,04
6Blognotiz 18.4.2012: Kommentar zu Dirk Kurbjuweit „Die Freiheit der Wölfe – Wird das Internet zu einer neuen Schule der Barbarei?“1,91
7The Fatal Forest Fire – remembering the “1949 Mega fire” in the „Forêt des Landes” (South West France)1,30
8Pyrotragedies – a critical retrospective on the wildfire situation in Europe during July 20181,25
9Ein paar Tage im November 1989: Erinnerung zum Mauerfall aus Südwestdeutschland1,07
10Les belles de Tunis sont en deuil1,04
Tableau 1. Les dix articles les plus consultés de paysages du 16 juin 2019 au 16 juin 2022.

Der Blog „paysages„, der im Mai 2009 als Abonnentenblog der Tageszeitung  Le Monde mit dem Artikel „I. Un blog sur les paysages: un petit début – ou quel langue choisir?“ begann, trat im Juni 2022 in sein dreizehntes Existensjahr an. Im Frühjahr 2019 kündigte Le Monde seinen Blogger-Abonnenten an, dass die Abonnentenblogs Anfang Juni 2019 eingestellt würden, und nach der Veröffentlichung eines letzten Abschiedsbeitrags, der die Geschichte von paysages auf le monde.fr nachzeichnet, wurde paysages am 16. Juni 2019 auf wordpress.com mit dem Beitrag „Nouveau départ pour le blog paysages“ neu gestartet. Wie im letzten Jahr veröffentliche ich also die Liste der 10 Artikel, die seit dem 16. Juni 2019 (bis zum 16.06.2022), dem Datum des „Relaunchs“ von paysages auf wordpress.com, am häufigsten aufgerufen wurden – und die Liste der geografischen Ursprünge der Aufrufe.  In beiden Tabellen hat sich also nicht viel geändert, außer dass der Artikel „Encore une déception avec le Monde – La suppression du format PDF du journal numérique du Monde“ auf dem ersten Platz der Aufrufe seit Juni 2019 zu finden ist. Die Artikel von Paysages über den Krieg in der Ukraine finden sich (noch) nicht in dieser Tabelle wieder, aber dennoch ist der Autor von Paysageseiner der Wenigen, der in der Blogosphäre vor der Gefahr eines Krieges in der Ukraine in dem Beitrag “ L’année 2021 sur le blog paysages – une rétrospective “ gewarnt hat, indem er am 9. Januar 2022  schrieb „je crains que nous nous pouvons être confrontées avec la possibilité de voir éclater des guerres pas si loin de nos frontières comme par exemple en Ukraine (Übers. Ich befürchte, dass wir uns mit der Möglichkeit konfrontiert sehen könnten, dass Kriege nicht so weit von unseren Grenzen entfernt ausbrechen könnten, wie zum Beispiel in der Ukraine) „. Am Morgen des 24. Februar war ich also nicht allzu überrascht, als ich erfuhr, dass die Truppen von Zar Putin die Ukraine angegriffen hatten. Am diesem selbigen Morgen des russischen Angriff auf die Ukraine schrieb ich noch auf Französisch den Artikel „Blognotice 24.02.2022 : les troupes du Tsar Poutine attaque l’Ukraine“. Ein paar Tage später veröffentlichte ich ein erweiterte deutsche Übertragung dieses Artikels unter dem Titel „Die Truppen des Zaren Putin greifen die Ukraine an! (Übertragung der « Blognotice 24.02.2022: les troupes du Tsar Poutine attaque l’Ukraine » aus dem Französischen)“.

Dieser Beitrag, der ein wenig verspätet erscheint  – der Geburtstagsmonat von paysages ist ja tatsächlich der Monat Mai, verfasst ich, nachdem ich in die Welt von Mastodon eingetreten bin (siehe meinen letzten Beitrag „(Blognotice 16.11.2022: révision/finissage d’un chapitre de livre sur la fin de seconde guerre mondiale dans une petite ville allemande & débuts sur Mastodon)) – und sah, wie sehr die Blogosphäre schrumpft – als eine Art Beitrag zur Geschichte der Blogosphäre – oder zur Geschichte der verbleibende Überreste der Blogosphäre.

In der Tabelle 1 finden Sie die am häufigsten aufgerufenen Artikel seit der Neustart von paysages auf wordpress.com am 16. Juni 2019 und in Tabelle 2 die Liste der geografischen Herkunft der Leser von paysages vom 16. Juni 2019 bis zum 16. Juni 2022. Ich möcht auch darauf hinweisen, dass paysages ein Blog ist, der sich selbst finanziert, ohne jegliche Werbung, d.h. den der Verfasser finanziert – und damit  natürlich eine moderne digitale Version des Self-Publishing ist. 

RangPays/Land/state%
1Allemagne/Deutschland/Germany53,82
2France/Frankreich20,65
3États-Unis d’Amérique/ USA12,88
4Suisse/Schweiz1,04
5Canada1,00
6Portugal0,97
7Tunisie0,94
7Belgique0,94
8Chine/China0,83
9Corée du Sud/South-Corea/Südkorea0,58
10Royaume-Uni/United Kingdom/Vereinigtes Königreich0,54
Tableau 2 : Liste des origines géographiques des lecteurs de paysages du 16 juin 2019 au 16 juin 2022

The blog « Paysages »  which started in May 2009 as a ”Le Monde” subscriberblog  with the article“« I. Un blog sur les paysages : un petit début – ou quelle langue choisir “ is entering its twelfth year of existence. During the spring of 2019 le Monde announces to its subscriber bloggers – that the subscribed blogs (blog abonnées le Monde.fr)  will be deleted at the beginning of June 2019and after having published a last farewell post retracing a bit the epic of “paysages” on le monde.fr – paysages is relaunched on June 16, 2019 on wordpress.com with the post „Nouveau départ pour le blog paysages „. So, as last year, I publish the list of the 10 articles most accessed since June 16, 2019 (until June 16, 2022), the date of the „relaunch“ of paysages on wordpress.com – and the list of the geographical origins of the views.  So, not much has changed in both tables, except that the article „Encore une déception avec le Monde – La suppression du format PDF du journal numérique du Monde“ is in the first place of views since June 2019. The articles of Paysages on the war in Ukraine do not (yet) find themselves in this table, but nevertheless the author of Paysages is one of the few who warned in the blogosphere of the risk of war in Ukraine in the post “ L’année 2021 sur le blog paysages – une rétrospective „, writing on 9. January 2022 „je crains que nous nous pouvons être confrontées avec la possibilité de voir éclater des guerres pas si loin de nos frontières comme par exemple en Ukraine (transl. I fear that we could be faced with the possibility of wars breaking out not so far from our borders, as for example in Ukraine) „. So, on the morning of February 24, I was not too surprised to learn that Tsar Putin’s troops had attacked Ukraine. On this same morning of the Russian attack on Ukraine, I still wrote in French the article „Blognotice 24.02.2022 : les troupes du Tsar Poutine attaque l’Ukraine„. A few days later I published an extended German translation of this article under the title „Die Truppen des Zaren Putin greifen die Ukraine an! (Übertragung der « Blognotice 24.02.2022: les troupes du Tsar Poutine attaque l’Ukraine » aus dem Französischen)“.

This post, which appears a bit late – the birthday month of paysages is actually the month of May, was wrote after I entered the world of Mastodon (see my last post „(Blognotice 16.11. 2022: révision/finissage d’un chapitre de livre sur la fin de seconde guerre mondiale dans une petite ville allemande & débuts sur Mastodon)) – and saw how much the blogosphere is shrinking – as a kind of contribution to the history of the blogosphere – or to the history of the remaining remnants of the blogosphere.

Table 1 shows the most accessed articles since paysages was relaunched on wordpress.com on June 16, 2019, and Table 2 shows the list of geographical origins of paysages readers from June 16, 2019 to June 16, 2022. I would also like to point out that paysages is a blog that is self-funded, without any advertising, i.e., funded by the author – and thus, of course, a modern digital version of self-publishing

Photo: © Christophe Neff 20.11.2022, Novemberblick auf Grünstadt, Vue de novembre sur Grünstadt

Écrit le samedi 19 Novembre/Dimanche 20 Novembre à Grünstadt, publié le  Dimanche 20 Novembre 2022 à Grünstadt.

Christophe Neff, Grünstadt 20.11.2022


[1] Une version allemand (révisée et augmente) du billet « Blognotice 24.02.2022 : les troupes du Tsar Poutine attaque l’Ukraine » a été publiée quelques jours plus tard sous le titre « Die Truppen des Zaren Putin greifen die Ukraine an! ».

Blognotice 16.11.2022: révision/finissage d’un chapitre de livre sur la fin de seconde guerre mondiale dans une petite ville allemande & débuts sur Mastodon

Gare de Bad Saulgau, vue en direction d’Aulendorf, © Christophe Neff 09.10.2022

Le week-end du 5/6. Novembre 2022 je travaillais sur la révision d’un chapitre de livre, sur la perception de la fin de la deuxième guerre mondiale et le début de la période d’occupation française  à Bad Saulgau, petite ville de la Haute-Souabe (Oberschwaben en allemand), et je faisais mes premiers pas sur Mastodon. Le chapitre de livre est une contribution pour un livre en phase d’écriture sur la fin de la deuxième guerre mondiale à Bad Saulgau, livre dont j’ai déjà dédié deux contributions écrites en allemand dans paysages[1]. Ma contribution est le résumé des souvenirs de la partie allemande de ma famille, les Neff’s et les Schramm’s tous plus ou moins originaire de Saulgau et de Munderkingen. La guerre, ou disons les guerres, – la première et la deuxième guerre mondiale avait laissé des souvenirs profonds dans la famille et donc on en parlait souvent. Autres thème, pendant les rencontres dominicales, – était souvent le chemin de fers et les trains. Mon grand-père Anton, était à la tête d’une entreprise de transport et déménagement la Wilhelm Schramm (Möbel) Spedition qui collaborait étroitement avec les chemins de fers. Les marchandises (surtout les carburants & combustibles) et les messageries arrivant en train étaient distribuées par camions vers les clients à Saulgau et les environs. L’autre branche de cette société était dédiée aux déménagements. En révisant ce chapitre je découvris que Jacques Coup de Fréjac qui incita la création du centre culturel « die Fähre » à Saulgau en 1947 est quasiment un inconnu dans l’espace de la toile. La « Fähre » était un outil important de la politique culturel française en zone d’occupation française en Allemagne. En ouvrant l’espace culturel on voulait initier & aider la jeunesse allemande de devenir des citoyens démocratiques. Je précise que dans le chapitre de livre que je retravaillé, je ne mentionne pas Jacques Coup de Fréjac. Je suis vraiment curieux à voir à quoi ressemblera la version édité du livre et de ma contribution au livre, – et naturellement curieux de savoir quand le livre sera finalement édite. Et tous cela c’est plutôt un témoignage personnel sur la perception de la fin de la seconde guerre mondiale dans une famille allemande d’une petite ville du Sud du Wurtemberg, de l’histoire contemporaine, de la Géographie historique, que de la Géographie physique ou de l’écologie du paysage.

Parallèlement à la révision du chapitre dont je parle ci-dessus je me suis « inscrit » sur « Mastodon ». En suivant Anna Colin Lebedev sur twitter, j’ai suivi « l’invitation » de Rémy Grünblatt et je me suis inscrit sur le serveur Mastodon administre par Rémy Grünblatt. En fait je suis inscrit sur twitter depuis aout 2012,  – mais je n’ai jamais fait grand-chose sur twitter, – je n’ai participé à presque aucune discussion, quelque retweets – j’ai principalement annoncé mes nouveaux billets de paysages sur twitter – donc que 413 tweets depuis mes débuts chez twitter. Je n’ai pas encore quittée Twitter, car je suis encore des personnalités comme Timothy Snyder, Carlo Masala, Anna Colin Lebedev, Michel Goya,  Claudia Major et d’autres personnes  – mais à part cela Twitter n’a et n’avait aucune importance particulière pour moi. Ma vie professionnelle & privée se passe a des éternités de l’espace twitter.

Je suis donc entré un peu par curiosité dans la sphère de Mastodon, – comme je suis entré dans le Monde de l’internet en utilisant Gopher au début des années 1990 et finalement  NCSA Mosaic en 1994 et découvrant ainsi le WWW.  Ma première adresse email comme jeune assistant en géographie à l’université de Mannheim était « neff@rumms.uni-mannheim.de »  – et ici et là on peut encore trouver des vestiges de cette adresse dans Internet. Au début des années 1990 j’ai été un des premiers jeunes chercheurs de l’université de Mannheim en dehors des informaticiens débarquant sur Internet, – et j’ai l’impression de retrouver un peu l’esprit de ces années pionniers de l’internet en ce moment sur Mastodon. Jusqu’à présent j’ai l’impression qu’on rencontre beaucoup de chercheurs, scientifiques et peut d’autre Monde. Je sais que cela va certainement changer.  Cette impression est peut-être aussi dû au fait que je me suis inscrit sur « une instance Mastodon pour le Monde academique francophone » Concernant Twitter, – peut-être dans une ou deux décennies – Twitter sera peut-être aussi tombé à l’oubli comme « Gopher ».  Mais il y a naturellement une grande différence entre les deux – Gopher était un outil pour une petite communauté de scientifiques assez restreinte au début des années 1990 – mais Twitter c’est un autre espaces. Je me demande souvent qui –où et comment sont archivées les contenus des tweets ? Est-ce que un chercheur dans dix, quinze années pourra consulter ces tweets pour un analyse de la campagne électoral des Midterms en 2022, la guerre en Ukraine, le rachat de Twitter par Elon Musk pour donner juste quelque exemples ?  D’ailleurs dans ce contexte, – le blog paysage est archive par la DNB à Francfort. Concernant Mastodon, je vais explorer avec curiosité ce nouveau espace, espace qui n’est pas si nouveau que ça, car Mastodon était déjà crée en octobre 2016 par Eugen Rochko – annoncer mes nouveaux billets dans paysages, peut-être faire ici et la connaitre mes publications/communication orales scientifiques – on va voir. En tous cas le fait, que ce soit un réseau décentralisé, – qui n’appartient pas à quelques milliardaires – mais plutôt à tout le monde qui y participe – mais semble déjà être une idée sympathique !

Photos : Scan de Twitter/Mastodon. La photo de couverture montre les installations ferroviaires de la gare de Bad Saulgau en Octobre 2022, image déjà utilise dans mon dernier billet. La photo que j’utilise actuellement sur mon compte Mastodon, – me montre pendant une pause de travail dans la  surface d’incendie de forêt de Schiltach – Kirchberg en Forêt – Noire[2], la photo a déjà été publiée dans le post  « Wie einst Maria Chapdelaine in Péribonka: Erinnerungen an Birthe Geitmann’s Zeit  im Lärchenweg in Schramberg – Sulgen – mit Vorwort vom 30.01.2022 », la photo d’arbousier montre un de mes arbousier et leurs fruits dans notre jardin à Grünstadt.

Christophe Neff, écrit le 13.11.2022, révise le 15.11.2022, publié le 16.11.2022


[1] Voir: „Blognotiz 13.03.2022: Erinnerungen an eine Bahnreise nach Saulgau im März 2010“et „Saulgau Oberschwaben Oktober 2022: Photos, Buchlektüren und Kindheitserinnerungen“.

[2] Oui les incendies de forêts en Forêt Noire cela existe, – voir « Blognotice 15.08.2015: Incendies de forêt à Schramberg en Forêt-Noire et processus de californisation du paysage » et la communication orale « The Schiltach – Kirchberg fire succession site : Analyzing Post Fire succession in a submontan/montan mixed Abies alba forest » deposé ici dans KIT-Open.

Saulgau Oberschwaben Oktober 2022: Photos, Buchlektüren und Kindheitserinnerungen

Bahnhof Bad Saulgau Fahrtrichtung Herbertingen, © Christophe Neff 09.10.2022

Bad Saulgau im Oberland, –  in meinen Kinderjahren hieß es noch einfach Saulgau, – und für mich erschien es lange so, als sei die ehemalige Kreisstadt des Landkreises Saulgau das Zentrum von Oberschwaben, ja das Zentrum der historischen Donaustädte. Zuletzt führte mich im Frühjahr 2010, anlässlich eines familiären Trauerfalles, eine Bahnreise nach Saulgau, ich verfasste auch über diese Bahnreise vor über zwölf Jahren einen eigenen Blogbeitrag unter dem Titel „Blognotiz 13.03.2022: Erinnerungen an eine Bahnreise nach Saulgau im März 2010“ in paysages[1].

Ich sollte Anfang Oktober zu einem Phototermin zum Photographen Albert Drescher nach Bad Saulgau fahren, – um Autorenbilder für ein Buchkapitel in einem Zeitzeugenbuch über das Kriegsende in Saulgau machen zu lassen. Über das eigentliche Buchprojekt findet man auch ein paar Sätze in schon erwähntem Blogbeitrag aus dem Frühjahr 2022.

Ich habe natürlich das Ende des zweiten Weltkrieges in Saulgau nicht selbst erlebt, da ich erst 1964 in Tübingen geboren wurde. Aber der zweite Weltkrieg war eigentlich immer präsent bei den Familienbesuchen in der Karlstraße gegenüber dem Saulgauer Bahnhof, so lebensnah, dass ich sie bis heute nicht vergessen konnte. Eigentlich wollte ich mich vor der dieser Reise in meine „oberschwäbische Vergangenheit“ noch etwas einlesen, – und suchte nach einem „gescheiten“ Reiseführer über Oberschwaben, musste aber leider erkennen, dass es solch einen Reiseführer der meinen Erwartungen entspricht so wohl nicht mehr gibt. In meiner kleinen Privatbibliothek, befindet sich noch ein Baedecker aus dem Beginn der 2000er Jahre mit dem Titel „Bodensee – Oberschwaben“ (Buness et al. 2003), und in diesem Reiseführer finden sich fast alle Ortschaften und Sehenswürdigkeiten, die ich als Kind bei Saulgau besuchte und die ich mit Oberschwaben verband, also die zahlreichen Klöster, der Bussen, Bad Buchau mit dem Federsee, Riedlingen, Ravensburg, Mengen, der Bodensee, – nur Munderkingen fehlt. Letztlich las ich dann zur Vorbereitung der Reise nach Saulgau ein paar Kapitel in dem Federseeführer von Hans Günzl (2007), und zur Nachbereitung ein paar Kapitel in dem geographischen Saulgauführer von Eck & Höhfeld ( 1989) – letztgenanntes Buch hatte ich schon als Student gelesen. Rückblickend muss ich sagen, dass der geographische Führer „Saulgau – Stadt und Landschaft“ von Eck & Höhfeld (1989), immer noch das Beste ist, was ich über Saulgau lesen konnte. In diesem „geographischen Führer“ finden sich Blockbilder zur Landschaftgenese der Landschaft rund um Bad Saulgau, wie man sie so heute kaum noch macht.

Weiterhin las ich dann noch das kleine Heftchen von Barbara Wiedemann (2017) über die literaturgeschichtliche Bedeutung der Kleberpost in Saulgau. In einem gewissen Sinne war Saulgau, durch die Bedeutung des Hotels Kleberpost für die Gruppe 47, eine Zeitlange eine der „geheimen Literaturhauptstädte“ Deutschlands. Zumindest solange, wie sich in den Räumen der Kleberpost, die Mitglieder der Gruppe 47 trafen. Die „wechselvolle“ und teilweise auch „tragische“ Geschichte der Kleberpost in Saulgau würde es bestimmt auch einmal verdienen „verschriftlicht“ zu werden[2].  Weiterhin beendete ich kurz nach dieser Reise auch noch die Lektüre von Huby’s Lehrjahren (2020). Hubys journalistische Lehrjahre, die ja nicht weit von Saulgau in Blaubeuren stattfanden, und die Huby in diesem autobiographischen Roman nochmals Revue passieren lässt. Was beim Romanwerk Hubys auffällt, hier meine ich vor allem die „Bienzle“ Kriminalromane, die ich alle gelesen habe, dass diese alle in „Altwürttemberg“ spielen, – nach „Oberschwaben“ kommt der „Bienzle“ wohl nie. Oberschwaben, die alten Donaustädte liegen offensichtlich zu weit von Stuttgart, dem „Wirkungskreis“ des Bienzle entfernt.

Wenn man sich die zeitgenössische Lebenswelt Oberschwabens, also die Lebenswelt des Oberlandes vom Ende des zweiten Weltkrieges bis heute, annähernd erlesen will, dann denke ich, kommt man an dem Romanwerk von Arnold Stadler nicht vorbei. Mein letzter Stadler, das war seine Reise an den Kilimandscharo, – sozusagen Oberschwaben – Kilimandscharo und zurück – geographisch und historisch. Im Umfeld der Lektüre des Reiseromans Stadler entdeckte ich schon im März 2021, den tansanischen Schriftsteller Abdulrazak Gurnah, so dass mir Werk und Autor nicht unbekannt waren, als Gurnah den Literaturnobelpreis im Oktober 2021 verliehen wurde. Da hatte ich dem deutschen Feuilleton dann schon etwas voraus, als Gurnah der Literaturpreis verliehen wurde, war er für mich zumindest kein „Unbekannter“ mehr. So kann man die Welt mit Stadler bereisen und entdeckt dabei nicht nur Oberschwaben.

Bei der nächsten Oberschwabenreise packe ich mir dann wieder einer meiner „Stadler“ mit ins Reisegepäck, denn Stadler ist sowohl schreibender Fernreisender als auch aufmerksam scheibender „Maler“ des schwäbischen Oberlandes. Vielleicht auch der letzte „Zeuge“ des katholischen Landlebens in Oberschwaben, seinen Wirtschaften, seinen Stammtischen, seinen Legenden ….

Abgesehen von den Lektüren, sind da noch die Erinnerungen an zwei Exkursion die ich als Student durch Schwaben machten durfte. Einmal war da überhaupt meine erste mehrtägige Exkursion als Geographiestudent überhaupt, die „Schwaben Exkursion“ mit Besuch der Städte Ulm, Augsburg und Nördlingen, – Exkursion die von Professor Christoph Jentsch und seiner damaligen Assistentin Barbara Hahn geleitet wurde, – die zwar die Landschaften des alten Landkreises Saulgau nur streiften, aber die mir dennoch unvergesslich geblieben ist, denn wir „bekamen mit“ und verfolgten quasi live im Busradio die Ankunft der radioaktiven Wolke aus Tschernobyl. Das war der Beginn des Sommersemesters 1986, nach Bundeswehr und Beginn der Reserveoffiziersausbildung, hatte ich gerade begonnen in Mannheim Geographie zu studieren. Was wir damals im Exkursionsbus noch nicht wussten, – die Nuklearkatastrophe von Tschernobyl leitet den Zerfall der Sowjetunion ein. Der russische Überfall auf die Ukraine ist letztlich auch nur ein verzweifelter Versuch diesen Zerfall in Teilen Rückgängig zu machen.

Bronzestatue der Kaiserin Maria Theresia in Bad Saulgau (Kopie eines Barokkunstwerkes von Franz Xaver Messerschmidt, das Orignal „Maria Theresia als Königin von Ungarn“ steht im Belvedere in Wien ) , © Christophe Neff 09.10.2022

Aber das konnten wir natürlich Ende April 1986 alles noch nicht wissen. Genauso unvergesslich die Oberschwabenexkursion von Rainer Loose, der von seinem damaligen Assistenten Sebastian Lentz begleitet wurde. Rainer Loose[3], eigentlich ein „Humangeograph“ und „historischer Landeskundler“ konnte quasi in einem Atemzug die Vereinödung und Agrarmelioration durch Maria Theresia in Oberschwaben, die Federseefällung, die Reliefgestaltung Oberschwabens durch den Bodenseegletscher, die Entstehung des Federsee’s im Gelände erklären. Man steht auf dem Bussen, und man sieht vor dem geographischen Auge die Landschaftsgenese „Oberschwaben“ quasi in Zeitlupe vor sich abspielen. Solche geographischen Exkursion, soweit meine Erfahrung, sind heut zu Tage weitgehend aus dem universitären Curriculum herausgefallen, – was ich persönlich für schade halte. Hingegen bleibt das „Wirken“ der Kaiserin Maria Theresia im Oberland unvergesslich, – und auf dem Marktplatz von Bad Saulgau, findet man ja ein schönes Denkmal das an Maria Theresia und die vorderösterreichische Zeit in Oberwaben erinnert.

Blick auf die Karlstraße 15, Bad Saulgau, © Christophe Neff 08.10.2022

Der eigentliche Phototermin im Photostudio von Albert Drescher am Samstag den 08.10.2022 war sehr interessant, – und neben dem eigentlichen „Photomachen“ erfuhr ich auch noch vieles über die neuere und ältere Geschichte von Bad Saulgau. Im Grunde genommen könnte man wohl mit dem Wissen von Albert Drescher einen ganzen „Bild & Geschichtsband“ über die Karlstraße in Bad Saulgau erstellen. Wenn man mit Albert Drescher die Karlstraße auf und ab läuft, hat man das Gefühl, dass er wirklich über fast jedes Gebäude eine Geschichte erzählen kann. Ja und dann hat er mich mit meiner Arbeitskamera, einer „hosentaschentauglichen“ Allroundkamera (Panasonic DMC-TZ71), die mich seit Jahren, im Gelände, bei Exkursion fast überall begleitet, zusammen mit meiner Frau vor der Karlstraße 15 photographiert. Die Karlstraße 15, das war das Wohnhaus meiner Großeltern, – und lange Zeit auch Firmensitz der Wilhelm Schramm Spedition. Bis zum Tod meines Großvaters[4], der auch Geschäftsführer dieser Spedition war, waren wir die Neff Geschwister aus Schramberg,  doch relativ oft in der Karlstraße, gegenüber den damals noch sehr großflächigen Gleisanlagen des Bahnhofes Saulgau.

Gedenkstein für Theodore D. Nielsen, Bad Saulgau, © Christophe Neff 08.10.2022

Natürlich habe ich an diesem Wochenende auch selbst ein paar Photos gemacht. Ich hatte ja nicht nur meine kleine Arbeitskamera, sondern auch meine „große Vollformat“ Kamera von Canon. Nicht alle sollen hier veröffentlicht werden, das würde den Rahmen des Blogbeitrages bei weitem sprengen. Ein Bild vom Gedenkstein für den amerikanischen Jagdfliegerpiloten Lt. Theodore D. Nielsen der am 9. August 1944 von einem SS Schergen am Haidemer Stöckle ermordet wurde. Geschichte, die ich meinem Vater, der sie mir immer wieder und wieder in verschiedenen Variationen erzählte, nie richtig glauben wollte. In besagtem Buchkapitel gehe ich etwas näher auf diese tragische Geschichte ein. Und natürlich Photos vom Saulgauer Bahnhof, – von der Karlstraße aus photographiert – also quasi aus dem Blickwinkel meiner „Kleinkinderinnerung“.

Bahnhof Bad Saulgau Zustand der Ladegleise, © Christophe Neff 09.10.2022

Die Ladestraße, an der ich mit meinem Onkel Ewald die Güterwägen mit Kohle und teilweise auch Heizöl entlud[5], ist komplett verschwunden, die Gleise teilweise mit Sträuchern und Bäumen überwuchert. Der Stückgutschuppen verschwunden, –  so wie ein auch ein Großteil der anderen Lade, Anschluss und Rangiergleise. Aber immerhin gibt es in Saulgau noch einen funktionierenden Bahnhof, – Personenzüge gibt es wahrscheinlich mehr als in meinen Kindheitstagen, hingegen ist vom einst florierenden Güterverkehr, außer der Bedienung des Claaswerkes[6] durch die HZL nicht mehr viel übrig geblieben. Soweit es nicht gelingt den Güterverkehr wieder zurück auf die Schiene zu verlagern, wird das mit der viel beschworenen klimaökologischen Verkehrswende nichts werden. Da nützten auch alle Lippenbekenntnisse nichts.

Ich erhielt dann an diesem Wochenende auch noch das Neff Familienarchiv von einer meiner Großtanten, –  ich will sie mal so nennen. Darin befindet sich neben vielen persönlichen Photos, Feldpostbriefen aus dem ersten und zweiten Weltkrieg, – auch eine Festschrift zu 150 Jahren Eisenhandlung Josef Pischl[7], – eine alte Saulgauer Firma, – die auch viel mit meiner Familie[8] zu tun hatte, – und von der man ebenso wie von der Wilhelm Schramm Spedition im Saulgauer Stadtbild nicht mehr viel oder gar nichts mehr findet. Und soweit man heute jüngere Passanten in Bad Saulgau nach beiden Firmen fragt – oder auch den berühmten Dr. Google – so erfährt man eigentlich nichts mehr „nennenswertes“ über beide Firmen, – die einst doch das „Stadtbild“ und auch das „Wirtschaftsleben“ in Saulgau prägten. Der „Pischl“ – und der „Schramm“ – das ist in Saulgau längst vergangene und fast vergessene „Wirtschaftsgeschichte“.

Und dann eben der Krieg, eigentlich müsste man schreiben, die Weltkriege, – denn im Grunde genommen sind es Bilder, Briefe, Traueranzeigen aus beiden Kriegen, – aus denen man rudimentär die Geschichte eine Munderkinger Flaschnerfamilie[9] nachvollziehen kann. Bilder der Kinder von Josef und Augustine Neff, – die von Munderkingen aus in Welt aufbrachen, – und von denen einige dann vor und nach dem zweiten Weltkrieg in Saulgau landeten und dort Fuß fassten. Der Verfasser des „paysagesblog“ ist einer der vielen Urenkel von Josef und Augustine Neff aus Munderkingen. Und das „Neff’sche Familienarchiv“ – so will ich diese Bilder und Briefsammlung mal nennen, ist bei mir dem Verfasser des paysagesbloges gelandet, weil ich mich u.a. auch für diese „Familiengeschichte“ interessiere. Der Krieg, bzw. die beiden Weltkriege, die in diesem Familienarchiv omnipräsent sind, – waren auch oft Thema der Tischgespräche die ich in der Karlstraße als Kleinkind mitbekam. Diese Kriege, die Verletzungen, die Narben, die Erinnerung an die die nicht mehr zurückkamen, – waren 20 und 30 Jahre nach den Ende des zweiten Weltkrieges in der Karlstraße 15 allgegenwärtig. Und angesichts der Ereignisse in der Ukraine, den russischen Angriff auf die Ukraine am 26. Februar 2022, erwachen diese Erinnerungen wieder zum Leben[10].

Nach einem Besuch des Federsees, – einem Spaziergang über den „Federseesteg“ fuhren wir über Riedlingen, Honau und an Stuttgart zurück nach Grünstadt. Die Alb strahlte herbstlich golden wie einst in meinen Kindertagen. In Stuttgart standen wir dann lange im Stau auf der A 81 / A8 zwischen Stuttgarter Kreuz und Leonberger Kreuz. In einer besseren Welt, – d.h. in einer Welt in der die „klimaökologische Wende“ längst vollzogen wäre,- wäre ich mit dem Zug nach Bad Saulgau gefahren, – hätte mir dort ein E-Auto gemietet,- und wäre dann mit diesem nach dem Wochende entweder wieder über die Alb nach Tübingen oder Reutlingen, – und dann wieder mit dem Zug nach Grünstadt- oder eben mit dem E-Auto durchs Donautal an Burg Wildenstein und Schloss Werenwag vorbei, übers Kloster Beuron zum Soldatenfriedhof von Beuron, über den es bis jetzt immer noch keinen Wikipediaartikel gibt, nach Immendingen, – und von dort mit der Schwarzwaldbahn über Offenburg, Karlsruhe nach Grünstadt. Die letztgenannte Variante, wäre natürlich irgendwie auch eine „Erinnerungsfahrt“ an die fernen Kindheitstage gewesen, – denn mein Vater wählte oftmals diese Route, auf unseren Fahrten von Schramberg nach Saulgau und zurück.

Ich hätte mir von der jetzigen Bundesregierung zumindest einen Einstieg in solch eine klimaökologisch nachhaltige Mobilität gewünscht, aber davon sind wir noch lange entfernt. Es gibt übrigens ein Land in unmittelbarer Nachbarschaft zu Deutschland, in welchem man die Form von nachhaltiger Verkehrsmobilität schon lange umgesetzt hat (nicht perfekt, aber erheblich besser als in Deutschland),  das ist die Schweiz. Abgesehen davon erscheint einem Saulgau und das Oberland von der Kurpfalz aus gesehen, – völlig unabhängig davon ob man mit der Bahn oder dem Auto anreist schon irgendwie sehr weit weg, wie auf einem anderen Planeten. Eine kleine Provinzstadt in der Ferne von Schwäbisch-Mesopotamien[11].

Bahnhof Bad Saulgau Fahrtrichtung Aulendorf, © Christophe Neff 09.10.2022

Ein Freund und Kollege, ein Geograph der so wie ich selbst in einer schwäbischen Provinzstadt aufwuchs, fragte mich nachdem ich ihm von der Reise in die oberschwäbische Provinz berichtete, ob ich mir vorstellen könnte, dort in Saulgau zu wohnen und zu leben. Ich antworte ihm, wohl eher nicht, – die Württembergische Landesbibliothek in Stuttgart, die Universitätsbibliothek Tübingen, – erschienen mir doch recht weit weg von Saulgau. Im Nachhinein muss ich sagen, dass per Bahn München von Saulgau aus im Gegensatz zu Grünstadt recht gut und schnell erreichbar ist, – der Bodensee natürlich auch, – dann gibt es ja auch noch die von Jacques Coup de Fréjac nach dem zweiten Weltkrieg gegründete Kunstgalerie die Fähre[12]. Also so ganz im Windschatten von Kultur und Wissenschaften liegt dann Saulgau dann doch nicht. In Schramberg der Kleinstadt im Schwarzwald in der ich aufgewachsen bin gab es und gibt etwas Vergleichbares wie die Kunstgalerie die Fähre in Bad Saulgau nicht – und in Schramberg gibt es auch schon lange keine Eisenbahn mehr.

Photos : © Christophe Neff, Oktober 2022

Literatur:

Buness, Jutta; Galenschowski, Carmen; Linde, Helmut, Strüber, Reinhard (2003): Bodensee Oberschwaben. Mit großer Reisekarte. Baedeker, Allianz Reiseführer. 7. Auflage 2003. Ostfildern, 2003, ISBN 3-87504-403-7

Eck, Helmut; Höhfeld, Volker (Hrsg.)(1989): Saulgau. Stadt und Landschaft. Ein geographischer Führer und die Stadt und ihre Umgebung. Saulgau, © Gebr. Edel, Gmbh & Co. KG, Druck und Verlag, D-7968 Saulgau, ISBN 3-9801892-0-1

Ertle, Robert; Neff, Max (Hrsg.)(1953): 150 Jahre Eisenhandlung Jos Pischl Saulgau seit 1803. Festschrift der Eisenhandlung Josef Pischl. Eisenhandlung Josef Pischl, Druck Gebr. Edel Saulgau.

Günzl, Hans (2007): Das Naturschutzgebiet Federsee. Ein Führer durch Landschaftsgeschichte und Ökologie. Tübingen, © Silberbuchverlag, ISBN 978-3-87407-747-7

Huby, Felix (2020): Lehrjahre. Roman. © 2020 Silberburgverlag 2020, 1. Auflage Taschenbuchausgabe, Originalausgabe Hardcover © Klöper & Meyer Verlag Tübingen 2016, ISBN 978-3-8425-2213-8

Loose, Rainer (2022): Gustav Schübler (1787-1834). Professor für Naturgeschichte und Botanik in Tübingen. © Franz Steiner Verlag Stuttgart 2022, zugleich Contuberinium Tübinger Beiträge zur Universitäts und Wissenschaftgeschichte B. 90, und Jahreshefte der Gesellschaft für Naturkunde in Württemberg, Sonderheft 6. ISBN, 978-3-515-13254-1.

Stadler, Arnold (2021): Meine Reise zum Kilimandscharo. Am siebten Tag flog ich zurück. Roman. © 2021 S. Fischer Verlag GmbH , Frankfurt am Main.

Wiedemann, Barbara (2017): Die Gruppe 47 und das Hotel „Kleber Post“ in Saulgau. Marbach am Neckar, 2017, Spuren 116, © 2017, Deutsche Schillergesellschaft Marbach am Neckar, ISBN 978-3-944469-33-1,

Verfasst im Oktober 2022, veröffentlicht am 31.10.2022


[1] In paysages gibt es zwei weiterer Blogbeiträge die sich hauptsächlich mit Saulgau beschäftigen, nämlich „Blognotiz 16.11.2014: Novembererinnerungen an Saulgau – Gedanken zum Volkstrauertag 2014“ und „Ein paar Tage im November 1989: Erinnerung zum Mauerfall aus Südwestdeutschland“.

[2] Man kann ein paar photographische Erinnerungen an die alte Kleberpost, hier auf den Seiten von Jörn Schramm, finden.

[3] In diesem Zusammenhang auch beachtenswert die Monographie die Rainer Loose dem württembergischen Botaniker „Gustav Schübler“ widmete!

[4] Anton Neff, 1904- 1977

[5] Eigentlich begleitete ich meine Onkel Ewald mehr als das ich selbst die Kohlen aus dem Eisenbahnwagen entlud. Wobei die Kohle mit Selbstentladewagen (wahrscheinlich Eds 090) und dann per Förderband auf Laster geladen wurde, die die Kohle ins Lager der Firma Schramm brachte.

[6] Das Claaswerk in Saulgau hat seinen Ursprung im Bautzwerk der Josef Bautz AG die 1969 von Class übernommen wurde.

[7] Diese Festschrift ist unter dem Titel „Festschrift der Eisenhandlung Josef Pischl“ ist laut KVK u.a. in folgenden Bibliothek im Bestand aufgeführt : Stuttgart, Württembergische Landesbibliothek <24>, Mannheim, Universität Mannheim, Universitätsbibliothek <180>, Ruhr-Universität Bochum, Fakultät für Geschichtswissenschaft, Historische Bibliothek. In diesem Sinne ist die Pischl Festschrift schon eine bibliographische Rarität.

[8] Mein Großvater, der schon erwähnte Anton Neff, war u.a. von ca. 1935 bis 1945 Prokurist beim Pischl, – und in der schon erwähnten Festschrift ist u.a. die Rede von ihm. Aber auch andere weiter Geschwister meines Großvaters Anton Neff, waren eng verbunden mit der Eisenhandlung Pischl, wie zum Beispiel meine Großtante Veronika Neff genannt die „Vroni“.

[9] Flaschner = schwäbischer Begriff für Klempner, Sprengler. Mein Urgroßvater Josef Neff war Flaschnermeister in Munderkingen.

[10] Zum Überfall auf die Ukraine, siehe auch „Die Truppen des Zaren Putin greifen die Ukraine an! (Übertragung der « Blognotice 24.02.2022: les troupes du Tsar Poutine attaque l’Ukraine » aus dem Französischen)“.

[11] Hierzu siehe auch: „Sprachlosigkeit in Schwäbisch-Mesopotamien –  Arnold Stadlers Geschichten „New York machen wir das nächste Mal“ sind Zeugnisse einer außergewöhnlich bildkräftigen Sprache“ von Gunter Irmler.

[12] Siehe auch „Galerie Die Fähre, Bad Saulgau Oberschwäbische Documenta“ – Von Dietrich Heißenbüttel|Fotos: Jens Voll, Kontext Wochenzeitung, August 2022, Ausgabe 592.

Paysages forecast for Nobel Prize in Literature 2022

As every year since 2009 paysages  tries to forecast the winner of the Nobel Prize in Literature[1]. Difficult as every year, – I think Salman Rushdie will not be awarded – Pierre Assouline has wrote a very interesting article concerning Rushdie in his blog “la République des Livres” – “Le Nobel à Rushdie ? Un cadeau empoisonné”. Currently in the “literary saloon” we find a short notice published on the 22. September – “Nobel Prize in Literature betting”. Tomorrow morning M.A. Orthofer also posted this little note “Preparing for the Nobel Prize announcement”.

As more or less every year Alex Shepard published “Place Your Bets Who Will Win the 2022 Nobel Prize in Literature? If Haruki Murakami wins, I will eat one of his fancy T-shirts” an article well worth reading. If there is really something new in these crystal ball predictions, than the fact that Wikipedia.en shows a list of “Contenders based on Nicer Odds and Ladbrokes” in its article “2022 Nobel Prize in Literature”. As I write this words, – Pierre Michon – is leading the list, – and yes perhaps he could be awarded with the Nobel prize in Literature 2022, – or in the following years. I read Michons “Le roi vient quand il veut” in 2011 when I was flying over Siberia, and I talked about the book in this blog. In the same blogpost I wrote also about Boris Pasternak and Andreï Makine, – Pasternak as we know was awarded with the Nobel Prize in Literature in 1958 – but also Andreï Makine work seems to be “nobélisable[2]”. Another French author which seems to be “nobélisable” in my eyes is Olivier Rolin. Some of his literary works are also closely linked to Russia and Siberia. I read his last book – “Vider les Lieux” during this summer.

Complementary to this my favorites for the 2022 Nobel Prize in Literature are Lyudmila Ulitskaya, followed by António Lobo Antunes, and Maryse Condé. This list could be completed by Annie Ernaux, Boualem Sansal , Claudio Magris,  Adunis, Ismaïl Kadaré , Milan Kundera, Margaret Atwood, Jamaica Kincaid, Anne Carson, Art Spiegelman, Marjane Satrapi,  Don DeLillo or  Cormac McCarthy. More or less the same name as in my forecast lists of the last years!

As I wrote it last year – “in fact I don’t have any ideas to whom will be awarded this year’s Nobel Prize in literature – but it would be certainly a positive sign for the rebirth of Russian literature if Lyudmila Ulitskaya (or another Russian /Russophone writer/novelist/poet) would be awarded the prize!” Next Thursday, the 6 of October 2022, we will know the lucky awarded of the Nobel Prize in Literature 2022.

Books cited:

Michon, Pierre (2010) : Le roi vient quand il veut. Propos sur la littérature. Textes  réunis par Agnès Castigione avec la participation de Pierre Marc de Biasi.  Paris, Le livre de Poche/Albin Michel, ISBN 978-2-253-13434-3

Rolin, Olivier (2022) : Vider les lieux. Paris, © Éditions Gallimard,  ISBN 978-2-07-284499-7

Christophe Neff, written on 03.10.2022, revised & published on 04.10.2022.

P.S.:. (06.10.2022 13:07): Finally Annie Ernaux was awarded with the Nobel Prize in Literature 2022.


[1] See also, Le Nobel à Herta Müller ? Der Literaturnobelpreis für Herta Müller ? ,Wer wird den Literaturnobelpreis 2010 verliehen bekommen?, Blognotice 5.10.2011 – neiges automnales & prochain lauréat du Prix Nobel de littérature , Paysages forecast for Nobel Prize in Literature 2012, Paysages forecast for Nobel Prize in Literature 2013, Paysages forecast for Nobel Prize in Literature 2014, Paysages forecast for Nobel Prize in Literature 2015, Paysages forecast for Nobel Prize in Literature 2016, Paysages forecast for Nobel Prize in Literature 2017, Paysages forecast for Nobel Prize in Literature 2018/2019, Paysages forecast for Nobel Prize in Literature 2020 , Paysages forecast for Nobel Prize in Literature 2021

[2] French expression for a person worthy of a Nobel prize, potential Nobel prize-winner, see also nobélisable  in the wiki Wiktionary.

Souvenirs d’une soirée de samedi passé devant le petit écran : Au cœur des volcans, requiem pour Katia et Maurice Krafft, documentaire de Werner Herzog

Capture d’ecran de Arte.fr « Au cœur des volcans Requiem pour Katia et Maurice Krafft »

Regardant que très très rarement la télévision, – j’ai passé la soirée d’hier à regarder la soirée spéciale de Arte dédiée aux volcans «Les volcans – Mystérieuses forces de la nature »   – d’abord  « Le volcan de La Palma- La vie après l’éruption » de Marcus Lenz et après l’hommage de Werner Herzog pour Katia et Maurice Krafft « Au cœur des volcans Requiem pour Katia et Maurice Krafft[1] ». J’avais découvert le film de Herzog et la soirée « volcan » grâce à la critique de Thomas Sotinel « A voir sur Arte et Netflix : la fascination de Werner Herzog pour le feu sacré de Katia et Maurice Krafft » dans le Monde.

Capture d’ecran de Arte.de « Die innere Glut »

J’ai vu la version allemande sur Arte.de avec les commentaires de Werner Herzog en allemand, – et j’étais vraiment ébloui par la poésie du film, – poésie du mythe de Katia et Maurice Kraft – poésie des paysages volcaniques – et aussi par la voix de Werner Herzog.  Thomas Sotinel ne s’est pas trompé en écrivant  les phrases suivantes dans sa critique du film « Il remonte leurs images – les éruptions, mais aussi la désolation que les volcans répandent parmi les hommes – pour composer un poème qui laisse entière l’énigme que pose aux gens ordinaires le destin des vulcanologues alsaciens. »

Personnellement la poésie du film me rappelle le petit livre de Herzog « vom Gehen im Eis » – récit d’un voyage d’invitation de Herzog de Munich à Paris – à traves les paysages automnales & hivernales entre Munich et Paris en 1974. Au-delà naturellement il y a ma fascination personnelle pour les Krafft et les volcans.

Mes grand parents m’avait offert, si je me souviens bien le livre de Katia Conrad & Maurice Krafft  «Volcans et tremblements de terre »  pour ma réussite aux « Probearbeiten/Aufnahmeprüfungen » car dans le Baden Württemberg des années 1970 il fallait passer à l’âge de dix ans (après la Grundschule) un examen spéciale aussi dénommée « kleines Abitur  (petit bac) » pour accéder au lycée. En fait, cet examen qui a disparu du paysage scolaire du Baden Württemberg était un reliquat du fameux  « Landesexamen » de l’ancien « Wurrtemberg » –  immortalisé par Hermann Hesse dans son livre « Unterm Rad (L’Ornière). Donc après avoir passé cet examen j’avais le droit de passer au Gymnasium Schramberg, dans lequel j’ai donc eu mon « Abitur » en 1984.

Le livre des Krafft que j’ai lu et relu pendant ma jeunesse, – m’avait fortement marque – et le livre se trouve encore dans ma bibliothèque personnelle. Le livre est d’ailleurs aussi une rareté bibliographique, car il s’agit encore de la première édition, dans laquelle Katia était encore mentionnée comme autrice en utilisant son nom de fille, Katia Conrad.

La lecture du livre des époux Krafft a certainement contribué à mon intérêt pour les paysages de terres volcaniques, – une partie de mes travaux de terrains pour ma thèse de doctorat, je les ai faits sur le flanc du Stromboli, – et je travaille depuis plus de vingt ans sur le Capelinhos aux Açores[2] – et d’ailleurs il y a juste deux semaines j’ai présenté mes travaux sur le Capelinhos sur île de Faial pendant la conférence Floramac2022 à San Sebastían de la Gomera[3]. Dans ce sens l’Hommage inoubliable de Werner Herzog pour  Katja et Maurice Krafft ma fortement touché – et j’espère qu’on pourra retrouver le Film en DVD.

Livres citées :

Conrad, Katia; Krafft, Maurice, Krafft; Haas, Roland (1974): Volcans et tremblements de terre. Katia Conrad; Maurice Krafft, Roland Haas de l’équipe Vulcain. Préface de Jean Orcel. Paris, Éditions des Deux Coqs d’Or.

Herzog, Werner (2009) : Vom Gehen im Eis München – Paris 23.11 bis 14.12.1974. Frankfurt am Main, Fischer Taschenbuch Verlag, Frankfurt am Main, Juli 2009; Lizenzausgabe des Carl Hanser Verlages München, © 1978 Carl Hanser Verlag München/Wien.

Christophe Neff, écrit le 02.10.2022 à Grünstadt, publié le 02.10.2022


[1] On trouve quelques infos le Film « The Fire Within: Requiem for Katia and Maurice Krafft” dans rotten tomatoes

[2] Voir aussi « Souvenirs de vingt ans de voyage de recherche à Capelo (Île de Faial/Açores) »

[3] Voir : Neff, C. (2022): Overview of more than twenty years of my geobotanical & geographical field research on Faial (Azores) – history, results and outlook. In: Sansón, M., Nascimento, L. de, Patiño, J., Sangil, C., Fernández-Palacios, J.M. (Eds.): Abstract boof of the international Symposium FLORAMAC2022, San Sebastián de La Gomera, Canary Islands 12-16 September 2022, p. 40, Universidad de La Laguna – ULL ( Le conference abstract se trouve sur KTOPEN ici , les transparents de la presentation orale se retrouve ici dans KITOPEN.

Paysages d’été – pays de Gex, Genève et autres paysages d’été (Aout 2022)

Vue sur les pelouses sommitales «asséchés» de la haute chaîne du Jura, © Christophe Neff 13.8.2022

Ci-dessous on trouve quelques photos prises pendant une petite semaine de vacances d’été dans le pays de Gex, la ville de Genève et le Plateau suisse. Ces paysages je les connais depuis mon enfance, car mes parents pendant les années 1970 ont souvent passé des vacances en Suisse, – et en plus nous avons des attaches familiales dans le pays de Gex. On l’oublie souvent, mais les photos du paysages, peuvent être un outil utile, même indispensable pour retracer l’histoire du paysage, – et par suite aussi l’histoire environnementale et écologique.

Atlas Suzanne Daveau

Dans ce contexte j’aimerais aussi signaler le livre « Atlas Suzanne Daveau » – dans lequel une partie des « photos »  des « paysages » que  la géographe franco-portugaise Suzanne Daveau  a  prise pendant sa longue vie voué à la Géographie sont publié[1]. Véritable outil de travail pour Suzanne Daveau, ces photos permettent de retracer à quel point certains paysages, lieux, villes etc. ont changé dans les dernières décennies. Donc comme dans le livre de Daveau on trouve plusieurs clichés historiques de la mer de glace, j’avais prévu de visiter ce glacier pendant les vacances et aussi faire quelque photos – mais pour divers raisons cette excursion depuis le pays de Gex vers Chamonix  n’a pas pu avoir lieu.

Par contre je voulais « revisiter » la ligne de chemin de fer « Collonges – Divonne – (Nyon) » à laquelle j’avais déjà dédié plusieurs billets, – dont « Saint-Genis-Pouilly à bientôt – quelques réflexions sur l‘ après Copenhague – et quelques aspects de la politique des transports en Allemagne, en France et en Suisse » et « Blognotice 30.12.2011 – la BB 475068 en gare de Crozet ». En 2009/2010 il y avait des plans de réactiver cette ligne de chemins de fer pour le trafic voyageurs, – de la connecter aux réseaux de tramway de Genève à St. Genis Pouilly, – mais ces plans, ces idées sont restées lettres mortes, – en avril 2014 la RFF décide de fermer la ligne à tout trafic. Et depuis la végétation a repris ses droits sur l’ancienne trace de la ligne.

Dans le livre qu’Alain Primatesta consacre à l’histoire de la ligne Bellegarde sur Valserine à Genève- Cornavin on trouve aussi un chapitre dédié à l’histoire de la ligne Collonges – Divonne – (Nyon). On y découvre aussi que les plans de réactivation de la ligne ont été ressuscités. Ces plans et idées on les retrouve aussi dans la page wikipedia consacrée à la ligne. Personnellement je suis plutôt sceptique, – car en France – on préfère plutôt abandonner l’héritage ferroviaire, – que de réactiver, ou de reconstruire des anciens lignes de chemins de fer – ou même de construire de nouvelles lignes, – comme par exemple cette ligne Sergy/St.Genis – Satigny-Genève qu’on trouve dans ces plans du potentiel du  développement de la ligne du Jura[2] . Les X3800 Picasso, dont on trouve des photos dans le livre d’Alain Primatesta, je les ai vues circuler durant mon enfance entre Gex et Bellegarde.

Quelques images de Genève et du Rhône. J’avais lu quel parts que entre la ville de Genève et la Plaine on pouvait trouver des bosquets de Chêne vert sur les coteaux rocheux de la vallée du Rhône mais apparemment je n’ai rien trouvé – ou peut être ma mémoire me trahissait ? Qui sait ? Enfin on trouve l’espèce présentée dans le canton de Genève dans les données et dans la carte du fichier sur Quercus ilex dans Info.flora.ch. 

Par contre j’ai par hazard « rencontré » quelques pieds de l’Euphorbe des garrigues (Euphorbia characias) – a l’état spontané dans les pavées et murs de la Rue de la Tretasse, – et il me semble bien, que cette espèce jusqu’à présent n’a pas encore était décrite dans la Flore suisse, au moins je n’ai pas trouvé l’espèce ni dans Info.flora.ch. ni dans ma « Flora helvetica » en écrivant ce billet de blog.

Me baladant dans la ville de Genève je fus rattrapé par les souvenirs d’un film que j’avais vu dans un cinéma de Genève pendant le « Frühsommer » 1985 – ce fut « Derborence » de Francis Reusser, – tourné d’après le roman éponyme de Charles Ramuz.  Un des rares films, ou j’ai parfois l’impression, que le film surpasse l’original littéraire. Magnifique Isabelle Otero dans le rôle de Thérèse, remarquable Bruno Cremer dans le rôle de Séraphin[3].

En 1985 je n’aurais jamais cru de travailler un jour à Derborence, – mais entre-temps j’ai assez souvent dirigé des cours de géobotanique dans la forêt vierge de Derborence. La forêt vierge et le lac de Derborence sont les résultats des éboulements de 1719 et 1749 – éboulements historiques qui ont inspiré Ramuz pendant l’écriture de son roman.  Personnellement je pense que la forêt de Derborence est la seule forêt primaire en Europe  Central/Moyen Europe (Mitteleuropa) qui mérite le mot forêt primaire ou forêt vierge. La dernière fois que j’ai donné un cours pratique de géobotanique/écologie terrestre sur le site de Derborence[4], ce fut en 2011. Je suis sûr qu’un jour je retournerai sur ce site magnifique !

Retourné en Allemagne, longeant la Aar, car comme si souvent l’Autoroute entre Kriegstetten et Härkingen était « bouchonnée » et découvrant sur le Chemin de fer Soleure–Niederbipp (aujourd’hui Aare Seeland mobil) un tronçon avec « Dreischienengleis » – une voie à double écartement (ou troisième rail)  entre Oberbipp et Niederbipp. Malheureusement j’ai oublié de faire des photos  – mais on trouve une très belle vidéo sur youtoube sur la desserte marchandise de ce petit tronçon de voie à double écartement[5]. Des images comme on les voit ici en Suisse, sont devenus rarissime en France et en Allemagne aussi. Dans ses deux pays ont préfère d’encombrer les routes avec des kilomètres de bouchons de camions.

 Ceci m’a rappelé aussi, qu’au début des années 2000 il y avait encore un léger trafic marchandise dans la gare de Chevry sur la ligne Collonges – Divonne – (Nyon) qui desservait la coopérative agricole présente aux abords de la gare de Chevry.

J’ai été aussi surpris de retrouver ici et l’habitat caractéristique de l’Argovie des dessins de Jörg Müller du livre – album « Alle Jahre wieder saust der Presslufthammer nieder (en français la Ronde annuelle des marteaux-piqueurs ou la mutation d’un paysage). La maison violette des dessins de Jörg Müller ne semble pas avoir disparu des paysages du « Mittelland ».

site de Crozet gare – , © Christophe Neff 13.8.2022

gare de Crozet -vue direction Gex. C’est à peu près ici que j’avais pris la BB 475068 en photo en décembre 2011, © Christophe Neff 13.08.2022

PN31 Flies (ligne Collognes – Gex-Divonnes), © Christophe Neff 13.08.2022

ce qui reste de la gare de Chevry, © Christophe Neff 13.08.2022
welcome to switzerland – la suisse vue par Razab (La jonction Genève), © Christophe Neff 15.08.2022

la pointe de la jonction Genève, © Christophe Neff 15.08.2022
nageurs dans le Rhône, © Christophe Neff 15.08.2022

un platane allongé dans le Rhône, © Christophe Neff 15.08.2022

Euphorbia characias Rue de la Tertasse Genève, © Christophe Neff 15.08.2022

Souvenir du Risorgimento, Rue des Granges Genève, plaque commémorative Adèle de Sellon – Camillo Cavour, © Christophe Neff 15.08.2022
Pont du Montblanc & Jet d’eau Genève, © Christophe Neff 15.08.2022

le bateau à vapeur Rhône et le Jet d’eau de Genève, © Christophe Neff 15.08.2022
les drapeaux du Pont du Montblanc Genève, © Christophe Neff 15.08.2022

gedeckte Holzbrücke in Wangen an der Aare, pont en bois couvert à Wangen an der Aare, © Christophe Neff 11.08.2022
Am Aareufer unterhalb der Stausstufe Flumenthal-Riedholz/ Sur les rives de l’Aar, en aval du barrage de Flumenthal-Riedholz, © Christophe Neff 17.08.2022

Livres & ouvrages mentionnées dans le texte :

Daveau, Suzanne; Belo, Duarte (2021)(Ed.): Atlas Suzanne Daveau. Museo da Paisagem. Lisboa. ISBN 978-989-54497-4-3

Lauber, Konrad; Wagner, Gerhart, Gygax, Andreas (2014): Flore Helvetica. Fünfte, vollständig überarbeitete Auflage. 1 korrigierte Nachdruck der 5. Auflage 2014. Bern, Haupt Verlag, ISBN 978-3-258-07700-0

Müller, Jörg (1995) : Alle Jahre wieder saust der Presslufthammer nieder oder die Veränderung der Landschaft. Frankfurt am Main & Aarau, Verlag Sauerländer, 18. Auflage 1995, ISBN 3-7941-0218-5

Primatesta, Alain (2022): Ligne de Chemin de Fer Bellegarde-sur-Valserine-La Plaine-Genève-Cornavin Deux Pays, un Département, un Canton, une Grande Histoire. Vernier-Genève, Éditions Mythraz, ISBN 978-2-8399-3495-4

Ramuz, C.F. (1999) : Derborence. Paris, Bernard Grasset, Les Cahiers Rouge, ISBN 2-246-15792-7

Photos sauf couvertures de livres, toutes © Christophe Neff. Toutes les photos, sauf les deux photos des rives de l’Aar, ont été prise avec un Lumix-Panasonic avec un objectif Leica. Les photos des rives de l’Aar avec mon vieux smartphone Moto-G5.

Christophe Neff, écrit à Grünstadt en Aout 2022, publié le 24.08.2022


[1] On peut aussi retrouver une partie de ces photos dans le film « Suzanne Daveau » de Luisa Homem. On peut lira la critique du film dans le Guardian sous le titre « Suzanne Daveau review – intimate, sparkling portrait of an astonishing career ».

[2] Voir la carte « potentiel de développement de la ligne ferroviaire du Pied du Jura ».

[3] Un retrouve un bel hommage au Film de Reusser, au roman de Ramuz ercit en 2020 par Antoine Duplan pour le journal suisse Le Temps : « Francis Reusser monte à Derborence – Enfant de Mai 68, Francis Reusser fait sensation en proposant une relecture lumineuse du «Derborence» de Ramuz. Métaphysique, épique et sensuel, ce western alpin réconcilie une génération avec l’écrivain vaudois et les paysages helvétiques ». L’hommage que Antoine Duplan a écrit, lors du décès de Francis Reusser en avril 2020 vaut aussi la lecture « Francis Reusser, décès d’un éternel rebelle »

[4] Voir la page de Pro Natura Valais sur la Réserve naturelle de Derborence.

[5] Video Youtube de Joachim Kaddatz « ASm Niederbipp-Tanklager Oberbipp (CH)».