Blognotice “27.10.2024” :  America where are you going ?

Good morning, America, how are you?
Say, don’t you know me? I’m your native son.
I’m the train they call the City of New Orleans
.”  (City of New Orleans, Steve Goodman)[1]

During my university years I was also singing a little bit in bar & cafés – and the “City of New Orleans” belonged to my singing repertoire with other songs, mostly French chansons which I used to sing in bars & cafés in Mannheim and in my hometown Schramberg[2]. Singing those songs, – was also a sort of dreaming of the American landscapes. But still I have never been in the United States of America!

I am belonging to a generation for which the USA are still the land of Liberty. In German we often call the USA “das Land der unbegrenzten Möglichkeiten” – “the  land of unlimited possibilities”. So sometimes I think, – that after retirement, if America is still a liberal democracy I will try to visit the US, and travelling around there by train. But will the US still be the land of freedom and liberty? Observing the presidential elections of 2024 I have some doubts. I hope Kamela Harris will win the election, but I fear Donald Trump could win this 2024 presidential race. In 2016 I was one of the rare persons forecasting in some way the victory of Donald Trump[3]. Now it seems that it will be a head-to-head race. A victory of Donald Trump would be a disaster for freedom and liberty of the whole planet earth. The Ukraine would also be put into a very difficult situation by a new Presidency of Donald Trump[4]. Imagining Trump turning the USA, the land of freedom, into an authoritarian state is a nightmare. In some way the 6 January 2021 was a pretaste of that nightmare[5] !

But I think currently Kamela Harris has still a chance to win this fateful presidential election. If she wins, and I hope she will win, I will try to travel through the US by train, after my retirement in some years! But currently as an attentive observer of the us political landscape, I can only wait until the 5 of November, – and sometimes share texts and videos etc. on #Mastodon for Harris Walz – as I did with the video message from Timothy SnyderObeying in advance Media billionaires ask for tyranny” and other messages I shared.

Closing my eyes, singing the City of New Orleans, – imaging me riding on a train through the US, – the City of New Orleansthe Adirondack, California Zephyr,  Coast Starlight and other trains…,  remembering “Amtrak Joe”, – the nick name of Joe Biden[6]. Never forget his courageous decision to withdraw his candidacy for presidential election in July 2024. So he levelled the way for the Kamela Harris & Tim Walz candidacy.

I have a schoolmate living in a town in the West US, which has an Amtrak Station served by the California Zephyr. Perhaps I would make a stop there, – to visit her and her family. 40 years ago we took our Abitur together in the Gymnasium Schramberg in the Black Forest town of Schramberg. She has become an American Citizen and has publicly endorsed for Kamala Harris on Facebook. I have had other schoolmates living in the USA, – but for different reasons they all come back to “old Europe”. Perhaps one day I should ask them, why they left the US and come back to Europe? Geography, family, distance, new love, new job – or other reasons ?

40 years ago, as a high school student in the Gymnasium Schramberg, I could never have imagined that the USA – the land of freedom – the land of unlimited possibilities – would turn into a proto-fascist authoritarian state! That would probably happen if Trump wins the presidential election on Tuesday, November 5, 2024!

America where are you going  ?

Good morning, America, how are you?
Say, don’t you know me? I’m your native son.
I’m the train they call the City of New Orleans
.” (City of New Orleans, Steve Goodman)

Ilustration: Book Cover of Albright, Madeleine; Woodward, Bill (2018): Fascism a warning (with Bill Woodward). London, 2018. ISBN 978-0-00-828227-1 which I also used in the post “Witnessed from Grünstadt: The storm of the United States Capitol on Epiphany 2021

Christophe Neff, Grünstadt 27.10.2024


[1] Here you can find a link to a youtube version (Arlo Guthrie interpretation) including lyrics of the City of New Orleans!  

[2] See also „Mannemer Dreck- traumhafte Zeiten – eine autobiographische Zeitreise mit Musikbegleitung nach Mannheim (in German)

[3] See also „Blognotice 02.11.2020: Donald Trump peut – il encore gagner ? and « Rétrospectives sur le blog paysages en 2016 – les billets les plus lus de « paysages » en 2016 ». The second post includes a screenshot of my Facebookpost of the 05.11.2016 in which i predicted the victory of Donald Trump.

[4] See also “L’année 2023 sur le blog paysages – une rétrospective/eine Rückschau auf das Jahr 2023 im Paysagesblog” and „Blognotice 18.08.2024: de retour à Grünstadt – et les martinets se sont déjà envolés vers le Sud„.

[5] See also „Witnessed from Grünstadt: The storm of the United States Capitol on Epiphany 2021

[6] See also “„Where Did „Amtrak Joe,“ Joe Biden’s Nickname, Come From? What may be Joe Biden’s most enduring nickname, Amtrak Joe, began out of family tragedy and morphed into a lifelong support of the railway” . Marie Clarie, May 2020

Blognotice 20.10.2024 : Port Leucate octobre 2024

Vue sur le Cap leucate depuis le ponton de Port Leucate, © Christophe Neff 09.10.2024

J’ai donc passé quelques jours de repos début octobre à Port Leucate. Comme je l’avais déjà decrit dans un des mes derniers billet Port Leucate est un pays de Martinet.  Durant ma visite les colonies de Martinet pale étaient encore sur place. La météo était encore assez clémente, – presque estivale – et une fois les vestiges de la tempête Kirk passées qui avaient provoqué une houle impressionnante dans le golf du Lion – j’ai même pu faire quelque brasse de nage de mer sur les rives de la méditerranée à Port Leucate. Trois mois après mon prostatectomie totale au Klinkum Worms, j’ai enfin eu la permission de mes médecins traitant de faire quelque brasse de natation, de prendre de bains de mer . Mais il y a encore des épreuves à surmonter dans le combat contre la « maladie de Mitterrand » comme j’ai dénommé le cancer de la prostate dans divers billets de blog[1].

La fresque mosaïque de Jacques Chirac Port Leucate, © Christophe Neff 11.10.2024

En dehors des promenades le long de la plage, du bain de mer, et des mes lectures, dont je retiens surtout « L’Autre Rive de la mer »  d‘ António Lobo Antunes dont j’ai aussi parlé dans mon dernier billet j’ai participé à l’inauguration de la place Jacques Chirac à Port Leucate.  J’ai beaucoup d’estime pour l’action politique de l’ancien président. Jacques Chirac était avec Philippe Séguin, Jacques Toubon, Michel Barnier ou Pierre Bas un des rares députés de droite à voter pour l’abolition de la peine de mort en 1981 septembre 1981[2]. Et en plus il « on lui doit aussi d’avoir fait graver dans la Constitution, quelques mois avant qu’il ne quitte le pouvoir, en février 2007, l’interdiction de la peine de mort [3] ». Et naturellement l’inoubliable « Discours de Jacques Chirac du 16 juillet 1995 au Vélodrome d’Hiver »  – discours pour lequel je suis reconnaissant jusqu’à aujourd’hui.  Donc on trouve depuis le 10 Octobre une Place Jacques Chirac – qui est embellit par une impressionnante fresque mosaïque de Jacques Chirac. Fresque mosaïque dont le modèle est une photo prise par Éric Lefeuvre le photographe personnel de Jacques Chirac.  Malheureusement le nom de l’artiste auteur de la fresque mosaïque de Jacques Chirac m’à échappé ! En tout cas c’est une belle œuvre d’art, et on peut que espérer qu’elle soit bien soigné et qu’elle ne tombé pas trop vite à l’oubli. Naturellement j’étais aussi un peu venu pour voir Carole Delga, car dans l’email d’invitation que j’ai reçu de la part de la mairie de Leucate la présence de Carole Delga pour l’inauguration de la place Jacques Chirac était annoncée ! Pour les personnes comme moi-même qui se situent au centre gauche – tendance gauche libérale de l’échiquier politique Carole Delga et Raphaël Glucksmann sont l’une des rares lueurs qui subsistent dans le paysage de la gauche française !  Notons aussi que la région Occitanie est une des rares régions françaises qui investie massivement dans la réouverture de lignes ferroviaires. Finalement la région Occitanie était représenté par Madame Catherine Bossis durant l’inauguration de la place Jacques Chirac à Port Leucate et elle aussi tenu en discours intéressant mêlant écologie appliqué et développement durable.

L‘ agly à sec, © Christophe Neff 11.10.2024

Je finis ce petit récit avec une photo de l’Agly tombé à sec, prise le vendredi 11.10.2024 près du pont sur l’Agly de la D. 900. Je connais la région depuis très longtemps, disons depuis la fin des années 1960 et la création de nouvelle station touristique de Port Leucate[4], mais je n’aie jamais vue l’Agly complètement tombé à sec. Voir ce fleuve côtier,  dont on utilisait et utilise encore l’eau pour irriguer les cultures en maraîchage de la Salanque[5], – tombé complètement à sec est un fort symbole des conséquences du changement climatique, la sécheresse prolonge qui subissent le Roussillon et la partie côtière de l’Aude entre Leucate, Port La Nouvelle et Gruissan.

Vue sur la côte entre Port Leucate et le Cap Bear depuis le Ponton de Port Leucate, © Christophe Neff 09.10.2024

La station météorologique du Cap Leucate registre un cumul de précipitations pour l’année 2024 jusque au 20 Octobre de 284,86 mm, –  le cumul des précipitations pour l’année 2023 était de 211,7 mm. Tous ces données de précipitations sont extrêmement faible – cette partie de la France semble particulièrement vulnérable au stress climatique due aux changements climatiques planétaires. Malheureusement un très grande partie des élues politiques et décideurs ne semble pas encore avoir compris ce que le défi pose la crise climatique signifie pour les régions concernées !  Pour les paysages côtiers entre la Cap Leucate et le Cap Bear la situation est vraiment inquiétante !

Sources & Bibliographie :

Données climatologiques de la station métérologique du Cap Leucate : le site infoclimat, Station météorologique de Leucate

Lobo Antunes, Antonio :  « L’Autre Rive de la mer  (Traduit du Portugais par Dominique Nédellec ) » Christian Bourgois éditeur, Paris 2024,  ISBN 978-2-26704964-0

Photos : © Christophe Neff 09.10.2024  © Christophe Neff 11.10.2024

Leucate/Grünstadt  Octobre 2024, publie le 20.10.2024


[1] Voir par example « Blognotice 18.08.2024: de retour à Grünstadt – et les martinets se sont déjà envolés vers le Sud »,  « Blognotice 02.06.2024 : « La promesse » d’Anne Lauvergeon » et « Blognotice 06.07.2024: veille du deuxième tour des élections législatives 2024 » et « Erinnerungen  und Gedankenfetzen zu Martin Walsers autobiographischem Roman „ein springender Brunnen“ »

[2] Voir aussi „Robert Badinter : « Chirac fut un adversaire résolu de la peine de mort » L’ancien garde des Sceaux de François Mitterrand, qui fit abolir la peine capitale en 1981, estime que Jacques Chirac « n’était pas un répressif ». Le Point.fr  26.09.2019.

[3] Citation de Robert Badinter dans l’Interview dans le Point du 26.09.2024 : « Chirac fut un adversaire résolu de la peine de mort »  du 26.09.2024.

[4] Voir « Blognotice 7.08.2013: Les cigales de Port Leucate » , « Blognotice 16.06.2022: Retour à Leucate – des vagues de la méditerranée qui se brisent au Cap Leucate jusques aux neiges du massif du Carlit – récit d’un cours de géobotanique en juin 2022 »,  « Quel surprise – la 141 R de Märklin » et aussi « Se ressourcer – auftanken, – über versteckte Orte in der Zeit vom 14. Juli 2022 – und andere Ferne und Nahe „Aufladestationen“ »

[5] Description de la Salanque dans l’atlas des paysages du Languedoc-Roussillion

Quel surprise – la 141 R de Märklin

La Sncf 141 R 1187 , Cité du train Mulhouse, © Christophe Neff 02.06.2011

Lisant l’annonce de Märklin que la loco de surprise 2024 « Überraschungslok 2024 [1]» était la 141 R 1244 de l’association suisse « Verein Mikado 1244 » à Brugg je me dis : enfin je pourrais m’acheter cette locomotive en version originale « Märklin » dont je rêvais déjà comme petit garçon, – mais Märklin ne les avait pas reproduite jusqu’à présent ces 141 R mythiques. Comme je l’ai déjà écrit dans le post « Erinnerungen an die „märklinModerne“ » j’avais vers la fin de mes années Post-Doc songé à créer une entreprise de modélisme ferroviaire – et pensé à recréer la DB BR 94.1 – la tn wurtembergeoise qui circulait jadis sur la ligne Schiltach – Schramberg et peut-être la 141R Sncf en échelle HO AC/DC, – tous des modèles de loco à vapeurs, rares et jusqu’à l’annonce de la loco surprise 2024 concernant la Sncf 141 R – jamais produite par l´entreprise de Göppingen.

Les 141 R c’étaient un peu les locos de mon enfance, de la partie de mon enfance que j’avais passé en France, – Eckbolsheim, Leucate, Aubord, et j’en parlais aussi déjà dans un des premiers billets de paysages « La gare de Leucate – La Franqui – rétrospectives & observations de « trainspotter » dans une petite gare de campagne (25.10.2009) » . Souvenir d’un voyage en train de Dijon à Strasbourg, tracté par une loco vapeur entre Besançon et Belfort, – vers la fin des années 1960, – même si je ne suis pas sûr si c’était un 141 R ou une 141 P du dépôt de Belfort. Séjour des plusieurs semaines chez ma tante Danielle à Dijon, – école maternelle et beaucoup de « Heimweh » – et le voyage de retour en train vers Strasbourg où mes parents et mes grands-parents m’attendaient fut un voyage inoubliable.

Les 141 R du dépôt de Narbonne (loco fioul) étaient les « reines » de ligne Narbonne – Cerbère jusqu’en 1973. Je me souviens encore bien quand on déposait l’oncle Jean-Pierre[2] à la petite gare de Leucate – La Franqui pour son train de nuit pour Strasbourg que était tracté par une des ces mythiques locomotives. Et naturellement les 141 R du dépôt de Hausbergen et du dépôt de Sarreguemines (loco charbon) qu’on voyait régulièrement quand mon grand-père m’a emmené à la gare de Strasbourg pour chercher ou déposer quelqu’un de ma famille, – ou juste pour regarder « les trains »[3]. Pour le petit garçon franco-allemand que j’étais, – c’était des énormes locomotives, – de telles locomotives à vapeur n’existaient pas en Allemagne. Et en plus ces énormes locomotives en arrêt en gare de Leucate-la Franqui, – qui possédait encore des voies d’évitement et de garages ainsi qu’un château d’eau, – devant le minuscule bâtiment de gare – cela « avait de la gueule » ! La 141 R[4] c’était peut être un des symboles de la libération, des années après guerres, – des Trente Glorieuses – et c’est juste après le Premier choc pétrolier que la SNCF retira ces mythiques locomotives du service commercial régulier en 1973/74.

Le modèle Märklin me plait beaucoup, même si personnellement j’aurais préféré la 141 R 1187  exposée à la Cité du train à Mulhouse, la loco de la libération avec sa Jeep. Les 80 ans de la libération de la France, les 80 ans du débarquement, auraient surement aussi value de reproduire la 141 R 1187, – mais qui sait peut être ce modèle suivra – comme peut être une version charbon du dépôt de Sarreguemines.  Mais je comprends très bien la décision de « Märklin » de reproduire la 141 R 1244 de l’association suisse « Verein Mikado 1244 ». Elle est une véritable Star en Suisse et même en Allemagne aussi cette loco est assez connue – et pour Märklin l’Allemagne et la Suisse sont les principaux marchés pour leurs trains miniatures! Peut être un jour suivront des autres versions de la 141 R. En tous cas la 141 R 1244 produite par Märklin (38141) est un très beau modèle des « belles américaines » comme on désignait aussi les 141 R, qui réveille des souvenirs et des rêves d’enfants !

Couverture du prospectus « Nouveautes Automnes 2024 Märklin » ( Abbildung mit freundlicher Genehmigung der Gebr. Märklin & Cie. GmbH wiedergegeben, Illustration reproduite avec l’aimable autorisation de Gebr. Märklin & Cie. GmbH 16.09.2024)

Photo : © Christophe Neff 02.06.2011, Sncf 141 R  1187 Cité du train Mulhouse, Couverture du prospectus « Nouveautes Automnes 2024 Märklin » ( Abbildung mit freundlicher Genehmigung der Gebr. Märklin & Cie. GmbH wiedergegeben, Illustration reproduite avec l’aimable autorisation de Gebr. Märklin & Cie. GmbH 16.09.2024)

Christophe Neff, 8 Septembre 2024


[1] Document PDF (version francaise/neerlandaise) « Une Américaine en France Série 141.R. pour la première fois au programme Märklin/ Een Amerikaanse in Frankrijk Het type 141.R. Voor het eerst in het Märklin assortiment Notre modèle surprise 2024. Ons Verrassingsmodel 2024. » et « Nouveautes Automnes 2024 Märklin »

[2] Jean – Pierre Migliori, 1943 – 1977

[3] Voir aussi « Blognotice 22.01.2013: pensées personnelles franco-allemandes sur le cinquantième anniversaire du Traité de l’Elysée »

[4] On retrouve l’histoire des 141 R dans la lettre du cheminot du 5 Octobre 2018 « Il était une fois dans La Vie du Rail / Il était une fois dans la Vie du Rail – 36) La fin des 141 R ». C’est une reproduction d’un article de la Vie du Rail du 9 Novembre 1975 (Nr. 1516)

Notice de lecture « Simone Morgenthaler : Sur la route avec Tante Jeanne »

« Sur la route avec Tante Jeanne [1]» ce livre, je l’ai lu pendant mon séjour dans une clinique de réadaptation à Durbach entre forêts et vignes au bord de la Forêt-Noire – dans ma chambre par temps de pluie, orages etc. ou le soir quand la météo le permettait au bord de l’Heinrichs-Brunnen. Ce récit de voyage à travers la France des débuts des années 2000, sorte de pèlerinage vers Lourdes, ma permis de me replonger dans ce monde catholique, qui faisait aussi partie du paysage intérieure de ma propre Grand-Mère.

Heinrichs-Brunnen à Durbach avec le livre sur la route avec Tante Jeanne, © Christophe Neff 05.08.2024

Ayant plus au moins vécu chez elle à Aubord dans le Gard durant les années 1980 et 1990[2], – j’avais pris l’habitude de lire en plus du « Monde » que je cherchais ou à Nîmes ou à Générac, parfois « le Monde » se trouvait aussi à Aubord, de lire ces lectures, – qui fut le mensuel catholique « le Pèlerin » et « la Croix du Midi (Croix du Gard) ». Je crois aussi de me souvenir qu’elle contribuait aussi de temps en temps avec des articles sur la vie religieuses entre Vauvert, Bernis, Aubord et Nîmes à la Croix du Midi. Et naturellement elle pratiquait aussi une sorte parfois très spéciale du culte marial. Et comme « Tante Jeanne » , elle aussi était une « fille de l’Est ». Je me souviens encore bien, que quelques mois avant de mourir elle entonnait « On ira pendre notre linge sur la ligne Siegfried » devant ma fille, qui n’avaient même par dix ans, ou lui parlait du « serment de Koufra » du colonel Leclerc « « Jurez de ne déposer les armes que lorsque nos couleurs, nos belles couleurs, flotteront sur la cathédrale de Strasbourg. ». Drôle de coïncidence, aujourd’hui, le jour que j’écris ces lignes, on fête le 80e anniversaire de la libération de la ville de Paris. On se souvient des exploits de la résistance, on se souvient du général Leclerc, de « La Nueve», – si naturellement on veut bien se souvenir, qu’on a un certain sens historique !

à la memoire de Henriette Amable, Lucienne Barnet, Marie-Therese Mengel et Simone Pauchard, victmes de la „Schwarzwälder Blutwoche“ en Novembre 1944 (Bohlsbacher Wald), © Christophe Neff 11.08.2024

La « guerre », « l’occupation allemande », « la résistance », – mort et déportation faisait aussi partie de ce monde. Ma grand mère attendait jusqu’à la fin de ses jours le retour du cousin de son mari (mon grand – père) déporté « Libéro Casciola » du camp de Bergen-Belsen[3]. Ce monde des souvenirs de la deuxième guerre mondiale on le trouvait aussi bien dans le Monde de Tante Jeanne de Simone Morgenthaler comme chez ma propre Grand Mère. Même dans la Forêt Noire entre Durbach et Offenburg on trouve encore des vestiges de ces terribles années, le mémorial pour les résistantes Henriette Amable, Lucienne Barnet, Marie-Therese Mengel et Simone Pauchard qui fut fusillées le 27. Novembre 1944, victimes de la « Schwarzwälder Blutwoche ».

Une chose qui m’a particulièrement plu dans le livre de Simone Morgenthaler ce sont les passages en Alsacien (qui sont traduit en français dans le livre). Je lis et je comprends et je peux même parler un peu l’Alsacien, – en fait l’Alsacien est phonétiquement assez proche du Schramberger Schwäbisch (le dialecte souabe qu’on parlait à Schramberg dans les années 1950 – 2000). Quand j’étais petit les amis de me parents, disait souvent « der bua kann kei Hochdeutsch, – nur Französisch und Schwäbisch (le garçon ne pratique pas le « Hochdeutsch » seulement le français et le schwäbisch (le souabe)) – le français était ma langue maternelle – le « schwäbisch » je l’avais appris « uf de gass[4] » (dans la rue) et finalement le Hochdeutsch à école primaire au « Sulgen »[5].  Mais il faut aussi préciser que le « Schramberger Schwäbisch » que j’ai apris « uf de gass » – et aussi en train de disparaitre peu à peu au profit du « Hochdeutsch » et « Honorationenschwäbisch[6] ». Et comme j’ai grandit dans cette langue, – ce qui me permait même de lire le « Yiddish » en transcription latine ce qui est en fait qu’une version écrite du « Yiddish alsacien » [7], les passages en alsaciens dans Tante Jeanne m’ont réellement touché au cœur. Je pense que l’alsacien comme le Schwyzerdytsch est un train de devenir un véritable langue qui s’éloigne de plus en plus du « Hochdeutsch » . Il faut savoir qu’une grande partie des films de télévisions provenant de la Suisse alémanique sont sous-titrés en Allemagne, ou même comme les « Tatort Suisse » synchronise en « Hochdeutsch »[8]. Simone Morgenthaler dans son récit utilise souvent l’expression de culture germanique, peut être « Tante Jeanne » était une française de culture germanique, – mais de nos jours – je pense que les personnes maitrisant encore l’alsacien sont plutôt de culture franco-alémanique – et  dans ce sens il me semble que le prix  Johann-Peter-Hebel-Preis fut récemment décerné à Pierre Kretz. Et pour revenir à ma Grand-mère, chez elle à table à Eckbolsheim on parlait que le français. A sa table on ne parlait pas de langues « étrangères », c’était même plus ou moins « interdit » ! . Ici donc tout un autre monde que chez « Tante Jeanne » à Lochwiller. Mon grand-père, d’origine italienne, – quand il s’énervait, – et cela arrivait assez souvent – tombait dans l’italo-romagnole d’Hussigny – le dialecte qu’on parlait dans la « Basse-Italie » de Hussigny[9] ! L’alsacien à Eckbolsheim pendait ma petite enfance je le parlais surtout avec le frère de ma mère l’oncle Jean-Pierre, – et avec Edouard le fiancé et marie de ma tante Chantal!

On peut aussi lire le livre de Simone Morgenthaler comme voyage dans le temps, décrivant les paysages ruraux de la France du début des années 2000, du III ième millénaire, sorte de livre de géographie de la France profonde pendant les années de la présidence de « Jacques Chirac ». Et en parcourant la France avec le récit de Simone Morgenthaler on découvre aussi la vie « Nicolas de Flüe (Niklaus von Flüe/ Bruder Klaus)», on rencontre Robert Bengel[10], juste parmi les nations qui fut curée à Lochwiller de 1945 à 1959.   On fait aussi la connaissance de Pierrette Bideau première méhariste et résistante et de son époux Henri Brandstetter, résistant et Chef d’état-major de la Brigade indépendante Alsace-Lorraine. Ces deux personnages qui ont façonnées l’histoire de France aurait largement méritée un article dans la Wikipedia francophone, – jusqu’à présent on ne retrouve pas beaucoup d’informations sur les deux, – sauf cette petite biographie militaire « Henri Brandstetter Schatzy » écrite par Marie Noèl Diener-Hatt sur le site du Comité pour la mémoire de la Brigade Alsace-Lorraine.  Je pourrais longtemps continuer de décrire mes découvertes dans les lignes du récit de voyages de Simone Morgenthaler. Mais pour cela il faudrait peut-être même écrire un livre entier à part – « paysages historiques & histoires  entre Strasbourg, Marmoutier, Lochwiller et Lourdes  – sur les traces de Tante Jeanne et Simone Morgenthaler à travers la France profonde». 

J’ai beaucoup aimé le livre « sur la route avec Tante Jeanne » écrite par Simone Morgenthalter. Petit B-Mol, – les éditions « la Nue bleues » aurait pu présenter une version électronique « epub » pour les « liseuses », car comme je l’ai déjà écrit dans ce blog, – je manque de place dans ma bibliothèque[11] !

Je suis géographe et j’ai donc une « carte cognitive » assez précise de la France – mais je pense qu’une petite carte de la France où on retrouve « Lochwiller » le centre du Monde de Tante Jeanne, et le tracé du voyage de pèlerinage de Lochwiller à Lourdes allez et retour à travers la France  pourrait certainement enrichir le livre.

Vue depuis le Ölberg sur la plaine du Rhin, au fond la Cathédrale de Strasboug, © Christophe Neff 10.08.2024

Durant mes derniers jours à la clinique de réadaptation à Durbach j’ai gravi le Ölberg pour voir si je pourrais apercevoir Lochwiller, mais je n’ai pas réussi à reconnaitre le centre du Monde de Tante Jeanne, – mais j’ai quand même pu reconnaitre la Cathédrale de Strasbourg depuis mon point de vue. Peut être un jour je ferai un petit tour vers Lochwiller, visiter Église Saint-Jacques-le-Majeur de Lochwiller, pour déchiffrer un peu les paysages qui ont fait partie de la vie de Tante Jeanne et d’une certaine manière de Simone Morgenthaler.

Et pour finir, – une traduction allemande serait certainement la bienvenue – en n’oubliant pas de traduire les parties alsaciennes en « Hochdeutsch ».

Le récit de voyage « sur la route avec tante Jeanne » écrite par Simone Morgenthaler était une lecture qui d’une certaine façon m’a permis de partir en voyage virtuel à travers la « France profonde » loin des réalités parfois étranges d’une clinique de réadaptation, un ouvrage à lire sans modération.

Bibliographie :

Minczeles, Henri (2022) : Histoire générale du BUND. Un mouvement révolutionnaire juif. Troisième édtion. Préface de Constance Pâris de Bollardière. Édition l’échappée Paris 2022, ISBN 978-23730910-9-0

Morgenthaler, Simone (2023): Sur la route avec Tante Jeanne. © La Nuée Bleu/EBRA Éditions Strasbourg, 2024, ISBN 978-2-7165-0957-2

Photos : © Christophe Neff, 05.08.2024, 10.08.2024, 11.08.2024,

Christophe Neff, Durbach & Grünstadt Aout 2024

P.S: Premier brouillon écrit début Aout 2024 à Durbach , réécriture et finissage fin Aout à Grünstadt, publication le 31.08.2024


[1] On retrouve une critique du livre dans France bleu Alsace sous le titre « „Sur la route avec tante Jeanne“ : le dernier livre de Simone Morgenthaler » et dans les DNA la critique de Serge Hartmann « L’autrice alsacienne Simone Morgenthaler raconte sa tante Jeanne. En mai 2000, Simone Morgenthaler décide de faire découvrir l’océan à sa vieille tante Jeanne qui n’avait encore jamais quitté l’Alsace. Un quart de siècle plus tard, elle livre le récit d’un road trip hexagonal d’une tendresse touchante. »

[2] Voir aussi « Aubord de « Macondo » (19.04.2014) » , « Blognotice: 22.4.2012 – un dimanche électoral en France » et « Blognotice 25.04.2015: premières floraisons d’Arbre de Judée à Grünstadt dans la Unterhaardt ».

[3] Voir aussi « Blognotice 6.5.2011 : – souvenir d’une longue attente pour un enfant du Pays-Haut mort en déportation ».

[4] Dans ce sens « In di gassn, tsu di massn » préface Yiddish dans l’histoire général du Bund écrite par Henri Minczeles.

[5] Voir aussi « I. Un blog sur les paysages : un petit début – ou quelle langue choisir ? »

[6] «Honorationenschwäbisch » literalement le « souabe » des notables, – originellement le Hochdeutsch des notables ayant fait des etudes universitaires avec une conotation dialectale suabe, – c’était le parlé des pasteurs protestants, des medicins, avocats, professeurs qui avait fait leurs etudes universitaire à Tübingen. Dans un certains sens les vestiges de la langue parle par Schiller, Hegel, Hölderlin, Mörike …..

[7] Ce qui en fait ressemble beaucoup au « Yiddish alsacien »  une version du « Yiddish » plus ou moins en voie de disparition. Voir aussi « Sandrock, Lisa „Projektreportage: Das Elsässer Jiddisch/yiddish alsacien in Straßburg und im Elsass ». On trouve aussi on un « petit Lexique des mots d’origine hébraïque ou araméenne du judéo-alsacien (jéddischdaitsch) » et d’autres articles sur le Yédisch-Daïtsch sur le site du Judaisme d’Alsace et de Lorraine  !

[8] Voir aussi „Tatort aus der Schweiz – Zuschauer beklagen sich über schlechte Synchronisation“ (Stuttgarter Zeitung, 17.06.2019)

[9] Voir aussi « Hussigny-Godbrange : la petite Italie du Pays-Haut »

[10] On retrouve un biographie de Robert Bengel « L’ Abbé Robert BENGEL, né en 1905 à Seltz – décédé en 1987 à Vaux-sur-Seine » ecrite par François Beck sur le site du Judaisme d’Alsace et de Lorraine 

[11] Voir aussi « „Une liseuse „Tolino“ pour délester ma bibliothèque »

Blognotice 18.08.2024: de retour à Grünstadt – et les martinets se sont déjà envolés vers le Sud

Vue depuis ma chambre d’hôpital à Durbach/ Blick aus meinem Krankenhauszimmer Durbach, © Christophe Neff 28.07.2024

De retour à Grünstadt – et les martinets[1] se sont déjà envolés vers le Sud ! Apres avoir passé trois semaines dans une clinique de réadaptation à Durbach dans la Ortenau au pied de la Forêt-Noire, je suis de retour à Grünstadt et je constante que la France est encore en attente d’un premier ministre ! Trois étranges semaines que j’ai passées à Durbach, balades entre vignes et forets[2], lectures – et naturellement le programme de réadaptation quotidien. L’expression la maladie de Mitterrand que j’ai déjà utilisé plusieurs fois dans ce blog pour designer le cancer de la prostate est quasiment inconnue en Allemagne[3]. Mais comme en France en Allemagne ce cancer sévit comme une moissonneuse infatigable …. mais j’ai l’impression qu’on n’en parle moins dans les medias allemands.

Ce que je retiens de ces trois semaines à Durbach, – quelques lectures, – mais la montagne magique de Thomas Mann que j’avais mis dans mes bagages, disons chargé sur mon « Tolino » avant de partir vers Durbach était un peu tombée a l’oublie, – je relis l’ouvrage plus tard, j’avais déjà lu ce livre durant mes années de jeunesse. En faite j’ai lu que trois livres pendant mon séjour à Durbach. La biographie du forestier Walter Trefz, une personnalité légendaire de l’histoire récente de la Foret Noire, livre dont je parle dans ce billet «   Bemerkungen zur Biographie „der Walder vom Schwarzwald, Erinnerungen an den rebellischen Förster Walter Trefz“ von Annette Maria Rieger ». Le nouveau livre de Simone Morgenthaler « Sur la route avec Tante Jeanne » et le récit d’une randonnée à travers la vallée de la Kinzig de Elmar Langenbacher « Mein Licht. Meine Stille.  Der Kinzigtäler Jacobsweg.  Quer duch den Schwarzwald – eine Reisereportage mit Stille. Überarbeitete Neuauflage incl. Nachwort ». Avant de repartir vers Grünstadt, j’avais juste commencé la lecture de « Fille de Tunis » de Olivia Elkaim. Pour mes lectures souvent je me retrouvais au bord du Heinrichs-Brunnen à quelques pas de la clinique pendant les heures du soir sous un majestueux Noyer!

Blick vöm Köpfle -Plauelrain auf die Mediclin Staufenburg in Durbach, Vue depuis le Köpfle -Plauelrain sur la Mediclin Staufenburg à Durbach, © Christophe Neff 10.08.2024

Mais peut être les souvenirs restants de ces trois semaines sont mes pérégrinations vers la Linde, une auberge familiale & restaurant avec une très bonne cuisine badoise. Ici on trouve sur la même carte les classiques de la cuisine badoise ainsi que l’infatigable Wurstsalat –  et la patronne parle  couramment le français. Les balades à travers les vignes et forêts de Durbach et mes repas dans la « Linde » m’ont permis de m’échapper de cette atmosphère étrange de clinique de réadaptions, –  où les souvenirs de la montagne magique ne sont jamais loin. Et pour finir, naturellement réellement gravé dans mes souvenirs de ces trois semaines à Durbach la mémoire des images de la chevauche du cheval d’argent et de sa cavalière Morgane Suquart sur la Seine pendant la ceremonie d’ouverture de Jeux olympiques de Paris 2024. Dommage qu’on ne trouve pas d’article wikipedia sur ce fabuleux cheval d’argent créé par l’atelier de design Atelier Blam à Nantes. Inoubliables aussi l’hymne à l’amour de Céline Dion depuis le premier étage de la Tour Eiffel ! Et aussi la danse d’Aya Nakamura avec la Garde républicaine !

Je suis donc de retour à Grünstadt, les martinets se sont envolée vers le sud, et la France est toujours en attenante d’un nouveau premier ministre. La couverture du nouveau spiegel nous annonce les débuts d’un nouveau fascisme « wie Faschismus beginnt (comment débute le fascisme )» – et oui, comme je l’avais déjà écrit au début de l’année « nous risquons de voir Donald Trump gagner les élections présidentielles aux Etats-Unis, l’AFD au chevet du pouvoir régionale en Allemagne de l’Est,   et ne parlons pas de l’Ukraine où je crains le pire ! Un Ministre-président Björn Höcke dans l’état fédérale de Thuringe, est peut être improbable, mais certainement pas impossible ! » Concernant les Etats-Unis, je suis devenu un peu plus optimiste, car je pense que Kamala Harris a vraiment des chances de gagner les prochaines élections présidentielles aux Etats-Unis. Disons que je l’espère qu’elle gagne ces élections tellement décisives ! Une victoire de Donald Trump serait une catastrophe pour les Etats-Unis, un véritable désastre pour le Monde libre, – et il faut toujours le rappeler que nous étions déjà témoins d’un essai d’un coup de état fasciste aux Etats-Unis, c’était le 6 janvier 2021[4]. Je me suis donc mis à suivre le groupe « Kamala Harris for President News & Organizing » sur Mastodon !

Je finis ces lignes, il pleut à Grünstadt ! Par mes lectures matinale du Monde, j’aprends la mort de Alain Delon. Je pense à ses films, « il gattopardo », « Rocco e i suoi fratelli » inoubliables et je pense aussi à Romy Schneider, à la chanson « paroles, paroles » enregistrée avec Dalida !

J’aurais aimé de partir avec les Martinets vers le Sud, – me reposer quelques jours fin août à Port Leucate. Port Leucate est un pays de Martinets, – on y retrouve des véritables colonies de Martinet pale[5]. Mais les bains de mer me sont formellement interdits pendant trois mois. Je tacherai donc de descendre à Port Leucate début octobre, – les martinets seront encore sur la place, d’ailleurs il arrive qu’ils passent parfois les mois d’hiver à Port Leucate, et en Octobre je pourrais de nouveau profiter d’un bain de mer, car un peut encore très bien se baigner à Port Leucate en Octobre !

Bibliographie

Elkaim, Olivia (2023): Fille de Tunis. Paris, © Éditions Stock, 2023 ISBN 978-2-234-09192-4

Mann, Thomas ( 2010) : Der Zauberberg. Roman In der Textfassung der Großen kommentierten Frankfurter Ausgabe (GKFA ) Mit Daten zu Leben und Werk. © S. Fischer Verlag GmbH, Frankfurt am Main 2010, Fischer Ebooks, ISBN 978-3-10-400300-9

Morgenthaler, Simone (2023): Sur la route avec Tante Jeanne. © La Nuée Bleu/EBRA Éditions Strasbourg, 2024, ISBN 978-2-7165-0957-2

Langenbacher, Elmar (2020) : Mein Licht. Meine Stille.  Der Kinzigtäler Jacobsweg.  Quer duch den Schwarzwald – eine Reisereportage mit Stille. Überarbeitete Neuauflage incl. Nachwort. © Elmar Langenbacher, Offenburg 2. Auflage 2020, Elmar Langenbacher Verlag Hornberg im Schwarzwald, ISBN 978-3-98214753-6

Rieger, Annette Maria (  2023  ): Der Walder vom Schwarzwald. Erinnerungen an den rebellischen Förster Walter Trefz. © Alfred Kröner Verlag Stuttgart, I. Auflage in der Edition Edition Klöpfer, Alfred Kröner Verlag. ISBN 978-3-520-76905-3

Photos: toutes © Christophe Neff 28.07.2024 & 10.08.2024

Christophe Neff, Durbach/Grünstadt Aout 2024


[1][1] A Grünstadt on retrouve principalement le Martinet noire (Apus apus) de debut Mai à debut Aout !

[2] On retrouve mes observations naturaliste de cette periode ici sur le projet « Durbach/Ortenau etc. Juli – August 2024  »  dans l’ inaturaliste »

[3] Voir par example « Blognotice 02.06.2024 : « La promesse » d’Anne Lauvergeon » et « Blognotice 06.07.2024: veille du deuxième tour des élections législatives 2024 » et « Erinnerungen  und Gedankenfetzen zu Martin Walsers autobiographischem Roman „ein springender Brunnen“ ».

[4] « “Currently we are witnessing a fascist coup d’état attempt in Washington” were the words I published on my Facebook wall while observing the storming the United States Capitol on Wednesday the 6 January 2021 on CNN. » écrit dans « Witnessed from Grünstadt: The storm of the United States Capitol on Epiphany 2021 »

[5] Une des mes observations sonore du Martinet pale a Port Leucate du 14. September 2023 sur inaturaliste !

Blognotice 02.06.2024 : « La promesse » d’Anne Lauvergeon

J’ai découvert le livre « la promesse » par la critique de Nathalie Segaunes « Anne Lauvergeon raconte « son » Mitterrand jusqu’au déni »  dans le Monde[1]. Et même si cette critique me semblait plutôt une rétrospective amer sur les années Mitterrand, par endroits on a l’impression de retrouver l’anti mitterrandisme primaire des années Plenel à la direction de la rédaction du Monde,  je me suis mis à lire l’ouvrage, – le récit personnelle d’Anne Lauvergeon sur ses années Mitterrand – et surprise l’ouvrage m’a laissé plutôt une très bonne impression, surtout les chapitres sur l’amitié et la maladie, la mort et la souffrance.  Peut-être je suis un de derniers « Mitterrandiste » – je ne le sais pas – mais en lisant le récit de la vie de François Mitterrand par la plume de Anne Lauvergeon je me suis dit – si j’attends l’âge de la retraite, – en Allemagne pour l’âge de classe née en 1964 la retraite c’est donc à 67 ans, donc je pourrais aller en retraite durant l’été 2031 – et je pourrais peut être trouver le temps d’écrire un livre sur les paysages de François Mitterrand[2]. Je souffre de la même maladie que François Mitterrand et je ne sais pas si j’atteindrai l’âge de la retraite allemande, – mais comme la médicine a fait d’énorme progrès depuis les années Mitterrand, – je suis plutôt optimiste – de pouvoir un jour écrire un essai, un livre sur les paysages, l’idée de la France  de François Mitterrand. Dans ce contexte je précise que le récit d’Anne Lauvergeon peut être aussi lu comme un récit de géographie, de l’idée d’Anne Lauvergeon sur la géographie de la France, des paysages de France vue et vécu par François Mitterrand. Oui ce petit récit personnel d’Anne Lauvergeon sur ses années Mitterrand m’a tellement plu,- que je pense de m’acheter la version papier pour mon petit coin « François Mitterrand » dans ma bibliothèque, car j’ai lu le livre en version électronique epub sur mon tolino[3] ! Pour les « Mitterrandistes  éternels » ce livre est certainement une lecture enrichissant. Pour les autres lecteurs non « Mitterrandistes  éternels » l’ouvrage peut être lu comme un coup d’œil sur la perception de la« géographie humaine  de la France du vingtième siècle et de sa place dans le Monde » dans l’imaginaire littéraire de  François Mitterrand. Et simplement pour ceci une traduction en anglais et surtout en allemand, car l’Allemagne et l’Europe ont un place particulièrement importante dans le livre d’Anne Lauvergeon,  – serait surement serait une bonne initiative !

Lauvergeon, Anne (2024) : La Promesse. Paris, © Éditions Grasset & Fasquelle, 2024, ISBN 978-2-246-85730-3

Christophe Neff, Grünstadt le 2 Juin 2024


[1] Segaunes, Nathalie (2024): Anne Lauvergeon raconte « son » Mitterrand jusqu’au déni. L’ancienne secrétaire générale de l’Elysée, qui fut aussi « sherpa » de l’ex-président de la République, livre, dans un récit publié mercredi 17 avril, un témoignage intime et personnel de François Mitterrand, tout en faisant l’impasse sur son action politique. Le Mondefr. 16.04.2024

[2] Sur les paysages de François Mitterrand voir aussi ici quelques ligne écrite en allemand « Blognotiz 14.12.2011 – Erinnerung an die fünf Platanen vom Schramberger Rathausplatz »

[3] Voir aussi « Une liseuse „Tolino“ pour délester ma bibliothèque »

Der Neckar – literarische Spaziergänge mit Jan Bürger

Blick auf dem Neckar von der Fähre Neckarhausen – Ladenburg, © Christophe Neff 15.03.2024

In Tübingen am Neckar bin ich geboren. Ich verbrachte dort, d.h. in Tübingen und in der näheren Umgebung meine ersten drei Lebensjahre, danach zogen wir nach Schramberg in den Schwarzwald, und zwar in die Bergvorstadt Sulgen, auf dem Schoren neben dem Feurenmoos, später dann in das Neubaugebiet Eckenhof in selbiger Schramberger Bergvorstadt . Fast zwanzig Jahre später wohnte ich keine 50 m Luftlinie vom Neckarufer entfernt in Mannheim-Neuostheim, –  von 1986 bis 1993 studierte ich Geographie an der Universität Mannheim[1]. Bei guten Wetter lief ich oft am Neckar entlang in die Mannheimer Innenstadt, stärkte mich mit einem „Fleischsalatbrötchen“ beim Grimminger auf den Planken und widmete mich danach dem Studium der Geographie an der Schlossuniversität[2].  Es gab auch Tage da lief auch einfach nur über die Riedbahnbrücke um auf die Maulbeerinsel zu gelangen, – und verbracht dort lange Stunden mit Lektüren, sah den Zügen auf der Riedbahnbrücke und erschloss mir dabei wohl einen Großteil der europäischen und amerikanischen Literatur. So viel Zeit zum Lesen würde ich wohl nie mehr haben werden, das war mir schon als Student bewusst. Und immer wieder führt es mich an den Neckar zurück. Ich habe noch Familie am Neckar im Schwäbischen, am Rande der Schwäbischen Alb, gar nicht weit weg von Niederstetten dem Geburtsort von Berthold Auerbach dem Erzähler der „Schwarzwälder Dorfgeschichten“[3].  Mannheim besuche ich immer wieder gern, – ja manchmal führe ich sogar noch Exkursionen ans Neckarufer durch.  In diesem Sinne habe ich bestimmt eine fast schon lebenslang andauernde Beziehung zum Neckar dessen Literaturgeschichte Jan Bürger in seinem Buch der Neckar eine literarischen Reise von der Quelle bis zu Mündung geographisch und literarisch beschreibt,

Mit Studierenen meines geobotanischen Frühjahrspraktikum auf der Fähre Neckarhause – Ladenburg, der letzten betriebsfähigen Fähre des Neckars, © Christophe Neff 15.03.2024

Eigentlich wollte ich mir ja nur noch in Einzelfällen „Papierbücher“ kaufen. Meine Bücherregale quellen über, einen „Tolino“ habe ich mir auch schon gekauft und nutzte diesen auch regelmäßig[4]. Jan Büger‘ s „der Neckar – eine literarische Reise“ hatte ich schon im Jahre  2013  gekauft und gelesen. Vor einigen Wochen hatte ich mitbekommen, dass es von dem Buch eine erweiterte Neuausgabe in als Taschenbuch gibt, – aber eben nicht als epub – und weil mich so viel wie oben geschildert mit diesem Fluss verbindet, habe ich mir es dann doch als echtes Papierbuch zugelegt. Dann das neue Kapitel „Herbst 2023, Neckarbiotop Zugwiesen“  verschlungen, – und danach noch den Rest des Buches wiedergelesen um herauszufinden ob mir das Buch immer noch so gefällt wie bei der ersten Lektüre im Jahre 2013. Wäre Jan Bürger im Herbst 2023 irgendwo zwischen Mannheim und Heidelberg am Neckarufer entlangspaziert, so wären ihm vielleicht die Kanadagänse auf dem Neckar[5] und vor allem die Edelsittiche, die grünen Alexandersittiche am Neckarufer aufgefallen. Ich hatte tatsächlich über diese großen grünen exotischen Vögel schon in einer Veröffentlichung über die urbane Vegetation Mannheims in den 1990 Jahren eine Randbemerkung veröffentlicht[6]. Dreißig Jahre danach kann man wohl sagen, dass das Neckarufer zwischen Mannheim und Heidelberg ein regelrechtes „Papageienland“ geworden ist. Die grünen Vögel finden sich inzwischen auch in Ludwigshafen, Frankenthal und Worms, – manchmal kann man sie auch schon über den Dächern von Grünstadt fliegen sehen, – hingegen scheinen sie in Karlsruhe noch nicht dauerhaft beobachtet worden. Darüber hinaus breiten sich auch neue Pflanzen in Wälder in Fluren aus, – rund um Stuttgart vor allem Kirschlorbeer (Prunus laurcerasus) und Runzelblättriger Schneeball (Viburnum rhytidophyllum) …  Man kann das schön bei einer Fahr auf der „Panoramastrecke“ der Gäubahn vom Stuttgarter HBF, also das was vom alten Bonatzbau noch übrig geblieben ist, rauf nach Vaihingen sehr schön sieht. Auf solch einer Zugfahrt, die man ja irgendwann so nicht mehr machen kann, weil mit Fertigstellung von Stuttgart 21 die „Panormabahn“  sterben soll, – kann man auch sehr gut in die Gärten in der Hauptmannsreute, Herdweg und Lenzhalde schauen, – und dabei auch hier und da – Hanfpalmen (Trachycarpus fortunei) und andere exotische Pflanzen entdecken. Palmen in Stuttgarts Gärten, das hätten sich Mörike und Schiller um nur zwei Namen zu nennen, wohl so nicht vorstellen können. Ähnliches gilt ja auch für Mannheim, – welches ich ja vor Jahren in einem Blogbeitrag als „Mannheim les Palmiers“ bezeichnete. Mannheim war schon seit Beginn der Industrialisierung ein „Hotspot“ der Ausbreitung von exotischen Pflanzen in Mitteleuropa. Inzwischen breitet sich ja im Mannheimer Hafengebiet das Pampagras (Cortaderia seollana) aus (Junghans, T. 2024).

Literarisch ist dieses neue Kapitel auch aufschlussreich, wobei mir „Felix Huby“ und „Anna Katharina Hahn“ fehlen. Man kann natürlich lange über den literarischen Wert von Huby‘s Kriminalromanen diskutieren, aber die Lektüre von „Bienzle und die schöne Lau“ und der „Atomkrieg in Weihersbronn“, – beide Kriminalromane las ich tatsächlich auf der „Maulbeerinsel“ im Neckar zwischen Neuostheim und Feudenheim,  hat mir das Werk Eduard Mörikes neu erschlossen. Ich gehöre ja noch zu der Generation von Gymnasialschülern die den „Feuerreiter“ und „Er ist’s“ auswendig lernen musste[7].  Ich halte auch das erste der autobiografischen Romantrilogie von Huby, also die „Heimatjahre“, für ein sehr gelungenes Buch.  Ja was Anna Katharina Hahn betrifft, „wer wenn nicht sie“ wurde zum literarischen Chronisten des Zeitgeschehens der Landeshauptstadt Stuttgart. Sie greift auch famos alte Begrifflichkeiten wie Beispielsweise den  „Pietcong“  wieder auch, – ich hatte das Wort ja fast schon vergessen  –  und durch die Lektüre von „Aus und davon“ – ist es mir wieder ins Gedächtnis gerufen worden. Natürlich gibt es da noch andere „neuere“ Bücher aus den Neckarlanden, Herkunft  von Saša Stanišić oder das deutsche Krokodil von Ijoma Mangold. Oder auch „Wem sonst als Dir“, (Kriminal) – Roman von Uta Maria Heim, der mich vom Hölderlinturm in Tübingen zurück in den Lärchenweg, die Dr. Helmuth Junghans Strasse in die Bergvorstadt Schramberg – Sulgen führte.

Aber letztlich ist das natürlich auch alles Geschmackssache, – und weiterhin muss die neue deutsche Literaturgeschichte des Südweststaates auch erst noch geschrieben werden. Und diesen Anspruch hat natürlich Jan Bürgers Buch auch nicht. Bausingers im Jahre 2016 verfasste  sehr lesenswerte „Schwäbische Literaturgeschichte“ kann man auch im neuen Buchkapitel finden. Jan Bürger ist ein guter Naturbeobachter, aber die Bedeutung der an den Ufer des Neckars wirkenden Schriftsteller für die heute im Naturschutz gängigen Leitbilder von schützenwerter Natur und Landschaft im deutschsprachigen Raum, werden im Buch nicht  thematisiert. Die „Schönheit“ der Landschaften rund um den Neckar, sowie sie die Dichter der „schwäbischen Dichterschule“, aber eben nicht nur diese „besangen“,  – finden sich in den heutigen in Deutschland gängigen Naturschutzleitbilder wieder. Im Grunde genommen waren das keine „natürlichen Landschaften“ – sondern es waren die Erinnerungsbilder der idealisierten Agrarlandschaften  rund um den Neckar vor dem Beginn der Industrialisierung im deutschsprachigen Südwesten. Und schön zu Leben war es in diesen Württembergischen Landen auch nicht immer. Der Ausbruch des indonesischen Vulkans Tambora im Jahr 1815 verursachte das Jahr ohne Sommer im darauffolgenden Jahr 1816. Massenarmut und Auswanderungswellen hielten in Süddeutschland Einzug, und das Königreich Württemberg wurde besonders hart vom Jahr ohne Sommer getroffen.

In diesem Zusammenhang musste ich auch an ein Buch denken, was ich vor vielen Jahrzehnten als „Pennäler las, die  „Reise durch das Königreich Württemberg“  von Karl Julius Weber, denken.  Mein Vater hat es mir einst als Lektüre empfohlen. Darin findet man die vorindustriellen Landschaften Württembergs recht eindrücklich beschrieben.

Der Neckar – eine literarische Reise“ ist ein rundum gelungenes Buch.  Ich habe das ganze „neue“ Buch mit dem Zusatzkapitel jedenfalls sehr gern wieder gelesen, – und kann es allen die den „Neckar“ literarisch erwandern wollen sehr zur Lektüre empfehlen. Und sollte es irgendwann mal eine Neuauflage des Buches geben, würde ich mir einen farbigen Abdruck der Abbildungen wünschen, drucktechnisch ist das heute problemlos machbar und das würde auch den Preis des Buches nur unwesentlich erhöhen.

Bibliographie:

Bausinger, Hermann (2016): Eine schwäbische Literaturgeschichte. © 2016, Klöpfer & Meyer, Tübingen, I Auflage 2016

Bürger, Jan (2024): Der Neckar. Eine literarische Reise. Erste erweiterte um ein Nachwort ergänzte Taschenbuchausgabe. 1 Auflage 2024, C.H. Beck, © C.H. Beck München 2013, ISBN 978-3-406-81217-0

Hahn, Anna Katharina (2020): Aus und davon. Roman. 2. Auflage 2020, erste Auflage 2020 Suhrkamp Verlag Berlin 2020, ISBN 978-3-518-42919-8

Heim, Uta – Maria (2013): Wem sonst als Dir. Roman. Tübingen, Klöpfer & Meyer, ISBN 978-3-86351-064-0

Huby, Felix (1977): Der Atomkrieg in Weihersbronn : Kriminalroman. Reinbek bei Hamburg : Rowohlt, 1977, ISBN 3-499-42411-8

Huby, Felix (1985): Bienzle und die schöne Lau. Reinbek bei Hamburg,  rororo-Thriller 2705, ISBN 3-499-42705-2

Huby, Felix (2015 ): Heimatjahre. Roman. © 2014 Klöpfer & Meyer, Tübingen. 3. Auflage 2015, ISBN 978-3-86351-083-1

Junghans, T. (2024): Kurze Notiz zur Verwilderung des Amerikanischen Pampagras (Cordaderia selloana) im Mannheimer Hafen. In: Pollichia Kurier 1 (40), 2024, 14-15.

Neff, C. (1996): Neophyten in Mannheim – Beobachtungen zu vegetationsdynamischen Prozessen in einer Stadtlandschaft.  In: Anhuf, Dieter; Jentsch, Christoph (Hrsg): Beiträge zur Landeskunde Südwestdeutschlands und angewandten Geographie,  Mannheimer Geographische Arbeiten ; 46, 65-110. (U.a. hier in Researchgate hinterlegt)

Mangold, Ijoma (2018): Das deutsche Krokodil. Meine Geschichte. Copyright ©2017 by Rowohlt Verlag Gmbh, Veröffentlicht im Rowohlt Taschenbuch Verlag, Dezember 2018, ISBN 978-3-499-63216-7

Stanišić, Saša ( 2019 ): Herkunft. Copyright © 2019 Luchterhand Literaturverlag München, 10. Auflage, ISBN 978-3-630-87473-9

Weber, Karl Julius (1978): Reise durch das Königreich Württemberg. Vorwort von Franz Georg Brustgi. Erläuterungen zu den Illustrationen von Rudolf Henning, Stuttgart : Steinkopf, 1978, ISBN 3-7984-0381-3

Bilder alle © Christophe Neff 15.03.2024

Christophe Neff, Grünstadt März 2024


[1] Zu meiner Studienzeit in Mannheim siehe u.a. auch “ Mannemer Dreck- traumhafte Zeiten – eine autobiographische Zeitreise mit Musikbegleitung nach Mannheim“,   „Ein paar Tage im November 1989: Erinnerung zum Mauerfall aus Südwestdeutschland“ sowie „Se ressourcer – auftanken, – über versteckte Orte in der Zeit vom 14. Juli 2022 – und andere Ferne und Nahe „Aufladestationen“.

[2] Zur Geschichte des Faches Geographie an der Universität Mannheim siehe auch „Das Fach Geographie an der Mannheimer Hochschule“.

[3] Siehe u.a. auch „Blognotiz 01.05.2013: Farbtupfen auf der Gäubahn, – Legoloks im Neckartal“.

[4] Siehe auch „Une liseuse „Tolino“ pour délester ma bibliothèque

[5] Kanadagänse in Neckarhausen, Beobachtung des Verfassers auf Inaturalist!

[6] Neff, C. (1996): Neophyten in Mannheim – Beobachtungen zu vegetationsdynamischen Prozessen in einer Stadtlandschaft.  In Mannheimer Geographische Arbeiten ; 46, 65-110.

[7] Vgl auch „Blognotiz 07.04.2013: Er ist’s – ist er es auch wirklich?“.

Dimanche 03.03.2024 : En mémoire d’Alexeï Navalny

La mort subite d’Alexeï Navalny[1] m’avait tellement ému, que j’avais écrit le billet « C’était vendredi, le 16 février 2024 ……. ». Le poème « Maria » que je dédie à  Maria Kalesnikava, qui a disparu quelque part dans un « goulag » en Biélorussie,  est aussi un poème écrit pour tous les détenues des goulags en Russie, Biélorussie, en Chine, en Corée du Nord. La situation des « dissidents », des prisonniers politiques me rappelle parfois les paroles de la chanson « Diego libre dans sa tête[2] » de Michel Berger !

« Derrière des barreaux

Pour quelques mots qu’il pensait si fort

Dehors

Oui dehors, il fait chaud

Et des milliers d’oiseaux s’envolent

Sans effort

Quel est ce pays

Où frappe la nuit

La loi du plus fort? » (Extraits de la chanson Diego libre dans sa tête de Michel Berger)

Ecrit par Michel Berger en 1981 ces paroles dénonçant les dictatures sanglantes qui sévissaient sur une très grande partie de l’Amérique latine dans les années 1970, – paroles qui de nos jours sont encore d’actualité en Russie, Biélorussie, en Chine etc. – même si la chaleur tropicale a été remplacé par le froid polaire du Grand Nord.

J’étais et je suis encore particulièrement touché par tous ces citoyens russes, courageux qui bravaient l’interdiction d’assister aux funérailles d’Alexeï Navalny, que ce soit à Moscou, à Saint Pétersbourg, à Novossibirsk ….  Quel courage ! Quelle audace !

En mémoire d’Alexeï Navalny et des courageux citoyens russes qui ont bravé les interdictions et les intimidations du pouvoir russe et qui ont osé d’accompagner Alexeï pour son dernier voyage, qui ont ensevelie sous les fleurs la tombe du dissident au cimetière de Borisovo à Moscou, l’hebdomadaire le Spiegel parlait même de « Blumenberg  (Montagnes de fleurs)», je publie le tableau « Nawalny » de l’artiste franco-allemand Agnès Deramecourt.

© Deramecourt, Agnes (2024) : Nawalny

Image: Deramecourt, Agnes (2024) : Nawalny (permission de publication via message Facebook), © Deramecourt, Agnes 29.02.2024

Christophe Neff, Grünstadt le 03.03.2024


[1] Alexeï Navalny transcription francophone et anglophone du russe, en allemand on utilise la transcription Alexei Nawalny.

[2] « Diego, libre dans sa tête » chanson écrite en 1981 par Michel Berger pour France Gall rendu populaire par l‘interprétation de Johnny Hallyday (Dans la chaleur de Bercy 1990, Bercy 1992), que j’ai moi-même interprète pendant mes années étudiants chantants ( voir aussi :  Mannemer Dreck- traumhafte Zeiten – eine autobiographische Zeitreise mit Musikbegleitung nach Mannheim).

L’année 2023 sur le blog paysages – une rétrospective/eine Rückschau auf das Jahr 2023 im Paysagesblog

© Christophe Neff 14.09.2023, Vue sur le Cap Leucate, certainement un des lieux les plus arides de la France continentale en 2023/ Blick auf das Cap Leucate, sicherlich einer der trockensten Orte auf dem französischen Festland im Jahr 2023

Comme les années précédentes[1], je publie une petite rétrospective de l’année 2023 présentant les billets les plus lus durant l’année 2023. Vue que le blog paysages reçoit de plus en plus de lecteurs allemands – (voir tab 2) – cette fois si dans une notice bilingue franco-allemand. Plus de 90 % des lecteurs des paysages en 2023 provenait de L’Allemagne, des Etats-Unis, de la France et du  Canada. 62 % des lecteurs de paysages provenaient d’Allemagne. Les 10 articles les plus lus (ou les plus visitées ou les plus cliquées – qui sait ?) de l’année 2023 se retrouvent dans le Tableau 1.

L’évènement qui m’a certainement très marqué fut le massacre commis par le Hamas le 07. Octobre 2023 en terre d’Israël, – évènement dont je parle dans un billet daté 17 Octobre 2023 «Souvenirs des chants d’Israël, « La Caravane des Cavaliers  (Chayreth Harochvim) »  , – mais qu’on retrouve pas dans le tableau suivant – et plus récemment dans la notice daté 04.01.2024 « Paysages: Retour sur le 07 octobre 2023 –  „Stand with Israel!“ ».

Je me suis réjoui de l’attribution du prix Sakharov à Mahsa Amini et au mouvement des femmes en Iran –  Femme, Vie, Liberté de façon posthume durant l’automne 2023! J’étais très ému écoutant le magnifique discours des enfants de Narges Mohammadi pendant la cérémonie de l’attribution du prix Nobel de la paix 2023 à Oslo (en francais)[2] – et pendant que j’écris ce lignes – je sais bien que Narges Mohammadi croupit encore dans une prison iranienne  – espérons que le monde n’oublie pas le terrible sort de Narges Mohammadi et des femmes iraniennes !

© Christophe Neff 24.09.2023, Vue sur Pico depuis Horta/Blick von Horta auf Pico

Au niveau plus personnel, ce fut mon voyage d’étude aux Açores  en Septembre 2023 qui m’a beaucoup « ému », même si jusque à présent ce voyage de recherche n’a pas (encore) laissé des traces sur paysages – et la publication de mon petite chapitre personnel dans un livre de témoignage sur la fin de la deuxième guerre mondiale à Bad Saulgau[3].

L’année 2024 s’annonce, comme je l’aie déjà décrit dans billet publie fin décembre 2023, – comme l’année des « tous les risques » géopolitique – nous risquons de voir Donald Trump gagner les élections présidentielles aux Etats-Unis, l’AFD au chevet du pouvoir régionale en Allemagne de l’Est,   et ne parlons pas de l’Ukraine où je crains le pire ! Un Ministre-président Björn Höcke dans l’état fédérale de Thuringe, est peut être improbable, mais certainement pas impossible !

Les changements climatiques risquent, la crise climatique risque,  de nous atteindre une fois de plus de plein fouet en 2024. Je suis inscrite sur les listes électorales de Leucate dans l’Aude. La station météorologique du Cap Leucate a reçu en 2023 213,7 mm de précipitons[4]. Un record négative absolu… ces conditions climatiques frôlent déjà le semi-aride ! Et ce n’est pas seulement Leucate que cette sècheresse historique concerne, c’est toute la plaine du Roussillon dans les Pyrénées-Orientales qui subit les conséquences des aléas climatiques. La crise climatique est arrivé en France, – mais cela apparemment n’intéresse pas grand monde, – sauf les vignerons et agriculteurs de ces petites régions côtières le Narbonnais, le Leucatois et le Roussillon entre Narbonne, Perpignan et la frontière espagnole !

L’année 2024 vient de débuter, j’espère que je pourrais enfin entamer ma lecture du roman de Vasilli Grossman « Pour une juste cause » !

Rang 2023Rang 2022Titre/Titel%
11Encore une déception avec le Monde – La suppression du format PDF du journal numérique du Monde4,69
28Blognotice 24.02.2022 : les troupes du Tsar Poutine attaque l’Ukraine3,22
3Le Cartographe des absences / O Mapeador de Ausências2,22
47Souvenirs de vingt ans de voyage de recherche à Capelo (Île de Faial/Açores)2,17
531949 – l‘incendie meurtrier dans la Forêt des Landes2,13
620I. Un blog sur les paysages : un petit début – ou quelle langue choisir ?2,04
7Au jardin avec le pasteur Oberlin  – sur les traces de Jean Fréderic Oberlin 1,58
816Erinnerungen an die „märklinModerne“1,51
9Ein persönlicher Rückblick auf sechzig Jahre Élysée-Vertrag1,49
106Blognotiz 13.03.2022: Erinnerungen an eine Bahnreise nach Saulgau im März 20101,28
Tableau 1/Tabelle 1 : Les 10 articles les plus lus sur paysages en 2023/ Die 10 meistgelesenen Artikel im Paysagesblog im Jahre 2023

RangPays/Land%
1Allemagne/Deutschland62,35
2USA18,51
3France/Frankreich11,46
4Canada1,86
5Suisse/Schweiz0,82
6Portugal0,77
7Tunisie0,66
8Pays-Bas/Niederlande0,36
9UK0,30
10Belgique0,30
Tableau 2 : Provenance de géographique des lecteurs/lectrices  de paysages/ Geographische Herkunft der Leser/innen des paysagesblog

Wie in den vergangenen Jahren[5] veröffentliche ich einen kleinen Jahresrückblick mit den meistgelesenen Beiträgen des Paysagesblog des Jahres 2023. Angesichts der Tatsache, dass der paysagesblog immer mehr deutsche Leser erhält – (siehe Tab 2) – diesmal in einem zweisprachigen deutsch-französischen Blogpost. Mehr als 90 Prozent der Leser von paysages im Jahr 2023 kamen aus Deutschland, den USA, Frankreich und Kanada. 62 Prozent der Leser des paysagesblog kamen aus Deutschland. Die 10 meistgelesenen Artikel des Jahres 2023 (oder die meistbesuchten oder meistgeklickten – wer weiß das schon?) finden sich in Tabelle 1.

Das Ereignis, das mich sicherlich am meisten gezeichnet hat, war das Massaker, das die Hamas am 07. Oktober 2023 im Land Israel verübte , – dem  ich dem Blogbeitrag  vom 17. Oktober 2023 „Souvenirs des chants d’Israël, « La Caravane des Cavaliers  (Chayreth Harochvim) »  widmete und welcher sich nicht in der Tabelle befindet, weiterhin die Blognotiz vom  04.01.2024 „Paysages: Retour sur le 07 octobre 2023 –  „Stand with Israel!“ » die ich zu Beginn dieses Jahres verfasste

Ich habe mich sehr gefreut, dass Mahsa Amini und die Frauenbewegung im Iran – Frau, Leben, Freiheit im Herbst 2023 posthum den Sacharow-Preis erhalten haben. Ich war sehr bewegt, als ich die sehr beeindruckende Rede der Kinder von Narges Mohammadi bei der Verleihung des Friedensnobelpreises 2023 in Oslo hörte (die Kinder von Narges Mohammadi die in Frankreich leben, hielten die Rede auf Französisch und teilweise in Persisch)[6] – und während ich diese Zeilen schreibe – weiß ich, dass Narges Mohammadi immer noch in einem iranischen Gefängnis leidet – und man kann nur hoffen, dass die Welt das schreckliche Schicksal von Narges Mohammadi und den iranischen Frauen nicht vergisst.

Auf einer mehr persönlicheren Ebene war es meine Studienreise/Exkursion auf die Azoren im September 2023, die mich sehr „bewegt“ hat, auch wenn diese Forschungsreise bis jetzt (noch) keine Spuren auf dem paysagesblog hinterlassen hat – und die Veröffentlichung meines kleinen persönlichen Erinnerungskapitels in einem Zeitzeugenbuch über das Ende des Zweiten Weltkriegs in Bad Saulgau[7].

Das Jahr 2024 kündigt sich, wie ich es bereits in meinem Ende Dezember 2023 veröffentlichten Blogbeitrag beschrieben habe, als das Jahr der „aller geopolitischen Risiken“ an – wir riskieren, dass Donald Trump die Präsidentschaftswahlen in den USA gewinnt, die AFD in den ostdeutschen Bundesländern an der Schwelle zur Macht steht, und ganz zu schweigen von der Ukraine, wo ich das Schlimmste befürchte! Das Björn Höcke zum Ministerpräsidenten von Thüringen gewählt wird ist vielleicht unwahrscheinlich, aber bestimmt nicht unmöglich!

Der Klimawandel droht, die Klimakrise droht, uns im Jahr 2024 erneut mit voller Wucht zu treffen. Ich bin in den Wählerlisten von Leucate im Departement Aude eingetragen. Die Wetterstation Cap Leucate erhielt im Jahr 2023 213,7 mm Niederschlag[8]. Ein absoluter Negativrekord … diese klimatischen Bedingungen grenzen bereits an semiaride Verhältnisse! Und es ist nicht nur das Küstenstädchten Leucate, welches unter dieser historische Trockenheit leidet, sondern die gesamte Ebene des Roussillon in den Pyrénées-Orientales, die unter den Folgen der klimatischen Unwägbarkeiten leidet. Die Klimakrise ist in Frankreich angekommen, – aber das interessiert offenbar kaum jemanden in Frankreich, – außer den Winzern und Landwirten dieser kleinen Küstenregionen des Narbonnais, des Leucatois und des Roussillon zwischen Narbonne, Perpignan und der spanischen Grenze!

Das Jahr 2024 hat gerade begonnen, und ich hoffe, dass ich endlich die Lektüre von Vasilli Grossmans großen Roman „Pour une juste cause[9]“ beenden kann!

Photos: © Christophe Neff 14.09.2023, Vue sur le Cap Leucate, certainement un des lieux les plus arides de la France continentale en 2023/ Blick auf das Cap Leucate, sicherlich einer der trockensten Orte auf dem französischen Festland im Jahr 2023; © Christophe Neff 24.09.2023, Vue sur Pico depuis Horta/Blick von Horta auf Pico; Scan de la couverture du livre « Femme, Vie, Liberté ».

Bibliographie :

Grossman, Vasilli; Jurgenson, Luba (trad.) : Pour une juste cause. Traduit du russe par Luba Jurgenson.. Édition  établie et prefacée par Luba Jurgenson. Postface de Robert Hugh Chandler. Paris, 2023. За правое дело (For a just cause), © Ekaterina Vasilyevna Korotkova et Yelena Fedoronvna Kozhichkina, 2019, Postface © Robert Hugh Chandler, pour la traduction. ISBN 978-2-7021-8035-8

Neff, C. (2023): Der Schramm, der Bahnhof und der Krieg. In: Scheck, Conny; Gelder, Maria Margarete (Hrsg): Aus dem Grau der Kriegszeit. Geschichten hinter der Geschichte. Spuren Lebendig Gemacht, Band III, Bad Saulgau Mai 2023, S. 252 – 259. (Ein PDF – Sonderdruck des Buchbeitrages kann in der KITOPEN Bibliothek heruntergeladen werden DOI: 10.5445/IR/1000159193)

Satrapi, Marjane (Ed.)(2023): Femme, Vie, Liberté. Avoir vingt ans en Iran et Mourir pour les droits de femmes. Sous la direction de Marjane Satrapi. ©  L’Iconoclaste, Paris 2023, ISBN 978-2-37880-378-0

Christophe Neff, 14.01.2024 (publié/veröffentlicht 15.01.2024)


[1] Voir aussi : L’année 2022 sur le blog paysages – une rétrospective

[2] Voir la vidéo de la cérémonie d’attribution du Prix de Nobel de la Paix 2023 à Narges Mohammadi sur le site de la fondation Nobel « Narges Mohammadi Nobel Lecture »  et aussi ici sur Youtube !

[3] Voir aussi „„Net schon wieder Ulm“ : Über die Buchpräsentation „Aus dem Grau der Kriegszeit – Geschichten hinter der Geschichte“ in der Bad Saulgauer Stadthalle am Donnerstag den 25.5.2023

[4] Voir ici: https://www.infoclimat.fr/climatologie/annee/2023/leucate/valeurs/07666.html

[5] Siehe auch « L’année 2022 sur le blog paysages – une rétrospective » sowie „Rückblick auf das Jahr 2022 im Paysagesblog“.

[6] Siehe auch hier das Video der Zeremonie zur Verleihung des Friedensnobelpreises 2023 an Narges Mohammadi auf der Website der Nobel-Stiftung „Narges Mohammadi Nobel Lecture“ und auch hier auf Youtube !

[7] Siehe auch: „„Net schon wieder Ulm“ : Über die Buchpräsentation „Aus dem Grau der Kriegszeit – Geschichten hinter der Geschichte“ in der Bad Saulgauer Stadthalle am Donnerstag den 25.5.2023

[8] Siehe: https://www.infoclimat.fr/climatologie/annee/2023/leucate/valeurs/07666.html

[9] Im Deutschland bzw. auf Deutsch ist dieser Roman von V. Grossmann u.a. unter den Titeln „Wende an der Wolga“ bzw. später auch unter dem Namen „Stalingrad“ veröffentlicht worden

Schaufensterbahn im Bunea Vista im Advent 2023 in Grünstadt

Vor drei Jahren entdeckte ich im „Buena Vista“, einem der Grünstadter Optikergeschäft die weihnachtliche Schaufensterbahn über die ich auch einen Blogbeitrag namens „Die Schaufenstermodellbahn der Buena Vista Augenoptik in Grünstadt“ verfasste. Und auch dieses Jahr fährt sie immer noch, – nur wurde die Spur-N Anlage durch eine Ho Märklin Bahn auf „altem M-Gleis“ ausgetauscht. Da dampft sie nun die DB 01-097, –  wahrscheinlich eine Märklin 3048 die meines Wissens zwischen 1960 – 1972 von Märklin produziert wurde[1], entlang von Brillenmodellen durch das Schaufenster des Buena Vista. Wie ich schon 2020 schrieb, – Schaufensterbahnen, die man in den 1960 und 1970 Jahren in der Adventszeit in dem meisten westdeutschen Städten antraf, werden immer seltener, insofern wird die Schaufensterbahn in Grünstadt auch immer mehr zum Unikat, zum „Erinnerungsfenster“ an eine längst vergessene Zeit. Ich schaue mir das „Bähnlein“ immer noch gern an, sowie ich mir auch regelmäßig den Märklinkatalog erwerbe, obwohl die eigene Modellbahn verpackt ist. Und hin und wieder kaufe ich auch mal eine Lok oder einen Wagen, zuletzt die 181-203-1 (Märklin 39583) (DB Baureihe 181). Mit dem Original fühle ich mich irgendwie besonders verbunden, weshalb ich die „Lok“ auch gekauft habe, – sie zog den Mozart zwischen Strasbourg und Stuttgart, – mit dem ich selbst ab und zu gefahren bin. Wobei das in der Zeit, in dem ich den Zug nahm (Ende 1980 Jahre/Mitte 1990) ein kompletter ÖBB Zug war[2]. Und dann donnerte ja noch der IC/EC Goethe Paris – Frankfurt (später in den 1990er Jahren bis Prag verlängert), mit einer 181 bespannt, während meiner Studienjahre in Mannheim über die Riedbahnbrücke, die damals noch zweigleisig befahrbar war. Soweit man den Infos der DB Glauben schenkt, wird man im Jahre 2030 damit rechnen können, dass die östliche Riedbahn wieder zweigleisig befahrbar sein wird, – und Mannheim – Neuostheim, dort wohnte ich ja während meiner Studienjahre[3], einen S-Bahnanschluss bekommt[4]. Ja, und was den Mozart betrifft, das war eine sehr gelungene Tageszugverbindung von Paris nach Wien und vice versa – und es wäre eigentlich zu wünschen, dass dieses Verbindung eines Tages wieder aufersteht, entweder als ÖBB-Railjet oder als TGV/ICE. Soweit dieses Bahnprojekt jemals Wirklichkeit werden wird, – wird man dann auch im Jahr 2030 immer noch eine Schaufenstermodellbahn durch das Buenavista in Grünstadt fahren sehen?

Photo: © Christophe Neff, 09.12.2023

Grünstadt, 18.12.2023


[1] Siehe unter anderem auch : „Märklin Dampflokomotive – BR 01 097 – Artnr. 3048“ und „3048 Märklin Dampflokomotive BR 01 der DB“.

[2] Siehe u.a. hier: Historische Wagenreihung 1991/1992 (2.6.1991 – 30.5.1992) EC 64   Mozart

[3] Siehe u.a. hier: „Mannemer Dreck- traumhafte Zeiten – eine autobiographische Zeitreise mit Musikbegleitung nach Mannheim“ und „Ein paar Tage im November 1989: Erinnerung zum Mauerfall aus Südwestdeutschland“ sowie „Se ressourcer – auftanken, – über versteckte Orte in der Zeit vom 14. Juli 2022 – und andere Ferne und Nahe „Aufladestationen““

[4] Siehe u.a. hier : Die östliche Riedbahn  – Wiederherstellung der zweigleisigen Befahrbarkeit in Mannheim