Les années « le Monde.fr » du blog paysages furent une aventure intéressante, enrichissante, – et je trouve dommage, que le Monde ferme ses blogs quasiment en catimini. Des blogs intéressants, comme « près, loin » de Paul Edel, que je suis depuis son début en 2008, vont peut-être disparaitre de la blogosphère francophone, – et on ne peut qu’espérer que des blogs comme « près, loin » pourront redémarrer sous un autre formule, sur une autre plateforme. D’ailleurs dans ce contexte, je suggère la lecture de « Virginia Woolf, sa dernière lumière d’été » de Paul Edel, un billet particulièrement réussi et peut-être le dernier billet de Paul Edel dans les blogs le Monde.
On peut toujours se demander pourquoi le Monde ferme-il ses blogs abonnés. Les raisons techniques (voir ici) données par le Monde ne me semblent guère convaincantes. Ce qui me semble sûr c’est que les blogs et la blogosphère ont énormément évolué depuis les débuts des blogs le Monde. Les réseaux sociaux, Facebook en première, ont sûrement changé une très grande partie du paysage médiatique francophone des dernières années. Pas seulement le paysage médiatique francophone, mais ceci est certainement un phénomène global, cela concerne d’autres pays, et aussi l’Allemagne – et concerne aussi tous les domaines de la presse écrite.
Le blog paysages prend fin sur le Monde.fr. On trouvera à la fin de ce petit billet (après la partie allemand) un tableau des cinq articles les plus consultés de paysages durant la période le Monde.fr. Après avoir sauvé le contenu de mon blog je tenterai de relancer « paysages » sur une autre plateforme durant les prochaines semaines.
Et pour finir, – après 10 ans de blogs paysages sur le Monde.fr, blog qui au moins au début voulait aussi témoigner des relations franco- allemandes, je constate que le fossé qui sépare la France et l’Allemagne, en dépit de tous ces discours de Dimanche (Sonntagsreden en allemand) sur l’importance de l’amitié franco-allemande, ne cesse de s’agrandir. J’ai l’impression qu’en fait, il ne fut jamais si grand qu’en ce moment. En écrivant mon dernier post sur ma première rencontre avec Notre-Dame de Paris en 1981, j’avais l’impression que c’était bien au temps de François Mitterrand et de Helmut Kohl que les relations franco-allemandes avaient certainement atteint leur sommet, et ce fossé culturel qui sépare la France de l’Allemagne était alors certainement beaucoup plus étroit que de nos jours. Parfois il me semble que de nos jours ce n’est pas un fossé culturel qui sépare l’Allemagne et la France, mais un océan d’incompréhension mutuelle.
Damit war paysages ein vorzugsweise französischsprachiger, ein francophoner Blog, in den ich meine persönlichen (manchmal politischen) Ansichten (prises de position), meine Ideen, meine Lektüren, meine Landschaften beschrieb und manchmal nur ein Bild eines durch eine Landschaft fahrenden Zuges zeigte. Am Anfang von paysages stand eigentlich die Idee, aus paysages ein deutsch-französischen Blog, einen zweisprachigen Blog zu gestalten, aber diese Idee konnte ich letztlich aus Zeitmangel (berufliche Zwänge, Familie etc.) nicht umsetzten. Einen Text in zwei Sprachen zu verfassen braucht einfach Zeit. Der letzte in Deutsch verfasste Beitrag auf paysages war „Erinnerungen an die „märklinModerne“.
Die Le Monde Jahre von paysages waren ein interessantes Abenteuer, eine bereichernde Zeit, und ich finde es schade, dass der Monde seine Blogs quasi im Verborgenen schließt. Lesenswerte Blogs wie beispielsweise « pres, loin » von Paul Edel, dem ich seit seinem Beginn 2008 folge, werden vielleicht von der frankophonen Blogosphäre verschwinden. Man kann eigentlich nur hoffen, dass Blogs wie « pres, loin » von Paul Edel unter einer anderen Form, auf einer anderen Plattform wiederauferstehen werden. In diesem Zusammenhang empfehle ich die Lektüre von „Virginia Woolf, sa dernière lumière d’été“ ein bemerkenswerter und vielleicht der letzte Blogbeitrag von Paul Edel auf le Monde.fr.
Die Frage wieso Le Monde.fr seine Blogs einstellt bleibt unbeantwortet. Die Gründe die Le Monde.fr angibt (siehe hier auf frz,), d.h. technische Gründe durch geplante Veränderungen in der Internetpräsenz von Le Monde.fr, erscheinen nicht überzeugend zu sein. Was sicher zu sein scheint ist, dass die Blogosphäre seit dem Beginn der Blogs auf Le Monde.fr sich sehr verändert hat. Die sozialen Netzwerke, insbesondere Facebook, haben die francophone Medienlandschaft erheblich verändert. Das betrifft, d.h. die Dominanz der sozialen Netzwerke, natürlich nicht nur die francophone Medienlandschaft, sondern auch andere Länder wie z.B. Deutschland. Es ist ein globales Phänomen, welches vor allen den Printmedien weltweit zu schaffen macht.
Die Zeit von paysages auf le Monde.fr geht zu Ende. Am Ende dieses zweisprachigen Blogbeitrages befindet sich eine Zusammenstellung der fünf Artikel von paysages die am häufigsten konsultiert, ja ggf. sogar gelesen wurden.
Ich werde in den nächsten Wochen versuchen die Inhalte von paysages zu erhalten – und paysages in anderer Form auf einer anderen Plattform neu zu starten.
Und am Ende noch eine Bemerkung zu den deutsch-französischen Beziehungen. Nach zehn Jahren paysages auf Le Blogs le Monde – und paysages wollte zumindest in den Anfängen auch ein deutsch französischer Blog sein – muss ich feststellen, dass der Graben der Frankreich und Deutschland trennt, trotz aller Sonntagsreden über die wichtige, gar lebensnotwendige Bedeutung der deutsch-französischen Beziehungen, noch nie so groß war wie heute. Als ich meinen letzten Blogbeitrag über meine erste Begegnungen mit Notre Dame de Paris im Jahre 1981, als ich mit dem Fahrrad von Schramberg fuhr, verfasste, kam ich zum Schluss, dass die deutsch-französischen Beziehungen in den Zeiten von Helmut Kohl und François Mitterrand wohl am besten gediehen, dass der Graben der beide Länder trennt, zu dieser Zeit wohl am engsten war. Zurzeit will es mir manchmal so erscheinen, als würde unsere beiden Länder Frankreich und Deutschland nicht von einem kulturellen Graben getrennt, sondern von einem Ozean von gegenseitigen Un- und Missverständnissen.
Et voici les cinq articles les plus lus sur paysages. Und hier die 5 am häufigsten gelesenen Artikel auf paysages
Je venais juste d’avoir dix-sept ans. J’arrivais en vélo, depuis Schramberg en Forêt-Noire, après avoir traversé la Forêt-Noire, les Vosges via le Col de la Steige, la Lorraine en passant par Colombey les Deux Églises. En fait c’était un pari avec mes camardes cavaliers du club d’équitation de Schramberg du Beschenhof à Schramberg-Sulgen, – que j’arriverais à faire le trajet « Schramberg- Paris » en trois jours en vélo. La nuit tombant, longeant la Seine, Quai de la Tournelle, Quai de Montebello je découvris la silhouette de la Cathédrale Notre-Dames de Paris. J’en fu ébloui, et ébloui je continuais à forcer les pédales, j’avais encore les Champs-Élysées devant moi, avant d’enfin arriver à la Place de l’Etoile. En fait, je ne me rappelle plus très bien si les frères et sœur Laetitia & Bruno M., m’avaient cherché en voiture avec leur père, à la Place de l’étoile ou à la Porte Maillot, mais je pense que ce fut la Porte Maillot. Mais je me rappelle encore très bien les pavés des Champs-Élysées, j’étais crevé il faisait nuit, et comparé à la Haupstrasse de Schramberg, il y avait une circulation assez dense.
Laetitia et Bruno, que je les ’avais connus au camping de Mus, dans le Gard pas loin de Vergèze. C’est au camping du Mus, ce camping qui longeait la voie ferrée Nîmes – Montpellier, qu’on avait passé l’été 1980 en famille avec la tante et l’oncle alsacien, – mon grand-père Jean Migliori était malade, mourant – et nous passions les journées soit à l’hôpital à Nîmes, soit chez la grand-mère à Aubord, – soit parfois à la plage au Grau – du – Roi ou à La Grande Motte, ou simplement à la petite piscine de Calvisson. C’était en 1980 et il y avait encore des trains de marchandise sur la ligne de Chemins de Fer Nîmes- Sommières -Le Vigan. On pouvait voir passer le train du soir vers Le Vigan, en fin d’après-midi depuis la piscine de Calvisson. D’une part ce fut un été triste, car je perdais mon grand-père, – mais le chagrin n’était pas trop douloureux, grâce aux amitiés de vacances de camping comme Bruno et Laetitia. Donc en été 1981 je leurs rendis visite en faisant le trajet Forêt-Noire – Paris en vélo.
Voyant « Notre Dame » en flammes, ce soir du lundi 15 avril 2019 sur mon écran notebook, je me suis souvenu comment j’ai aperçu dans les derniers rayons de soleil d’un soir d’été en 1981 depuis mon vélo la vielle « Dame ». Mes visites de « Notre Dame », la première tout de suite après avoir débarqué à vélo à Paris, où j’avais entre autres visité une partie de la charpente, cette forêt de poutres. Je suis revenu plusieurs fois depuis rendre visite à la vielle dame, la dernière fois je pense ce fut durant un congrès en 2002[1]. En fait je ne logeais qu’à quelques pas de l’Île de la Cité , le congrès se tenait à la Sorbonne. C’était d’ailleurs aussi la dernière fois que je mis les pieds à Paris intra-muros. Depuis j’ai vu assez souvent Notre Dame et aussi la tour Eiffel depuis l’avion traversant le ciel de Paris, les avions reliant Francfort à Lisbonne survolent assez souvent Paris. Et naturellement beaucoup de changements d’avion à CDG ou à Orly, sans mettre les pieds en dehors de l’aéroport. Le contact avec Bruno & Laetitia s’endormit pendent mon bac, le service militaire, -mes stages d’application d’officier de réserve à la Bundeswehr etc. Les flammes de Notre Dame ont fait ressurgir les souvenirs de ma première rencontre avec Notre Dame en 1981, de l’été passé chez Laetitia & Bruno – et ceci après presque 38 longues années.
Voyant la toiture de Notre Dame dévorée par les flammes j’avais l’impression que le cœur de la France éternelle saignait. Notre Dame de Paris n’est certainement pas la seule église avec laquelle j’ai disons un lien affectif spécial. La Cathédrale de Strasbourg certes, – pour diverses raisons familiales & personnelles, mais aussi historiques comme par exemple le serment de Koufra « « Jurez de ne déposer les armes que lorsque nos couleurs, nos belles couleurs, flotteront sur la cathédrale de Strasbourg » ou pour ainsi dire où souvenirs personnels et histoires convergent, – pour ma grand-mère Germaine Migliori, qui décéda en 2011, c’était certainement son église, sa cathédrale. Dans mes souvenirs d’enfance[2] – la cathédrale de Strasbourg fut certainement la plus grande, la plus impressionnante et certainement la plus belle des Cathédrales.
Ou la petit église St.Nickolaus à Buchenberg (Königsfeld), église presque millénaire, certainement une des plus anciennes églises de Forêt – Noire, qui est tellement inconnue, dont on ne trouve même pas d’article Wikipédia, et je parle ici de wikipedia.de. Perdue au fond de la Forêt – Noire elle attend d’être découverte par le pèlerin à la recherche d’églises romanes dans le Sud de l’Allemagne. Ou par exemple les vitraux de la Cathédrale Saint-Paul d’Abidjan m’ont laissé un souvenir inoubliable. Ou le silence du Prieuré de Serrabone sur les contreforts du Canigou,- mais apparemment je dirais que dans ma géographie imaginaire- Notre Dame de Paris et l’Ile de la Cité est le cœur de la France éternelle – ou le centre de ma géographie imaginaire de la France.
En voyant les blessures et les séquelles que l’incendie de dimension dantesques a laissées derrière soi, je disais à ma fille Viola, que je ne pensai pas voir de mon vivant la Cathédrale de Notre Dame reconstruite, – en tous cas pas la « forêt » de la charpente de la toiture. Dans ce contexte les annonces du gouvernement, de reconstruire la cathédrale en cinq ans, me semble être très ambitieuses, et parfois je me demande si en dehors des travaux de stabilisation et de sécurisation où la vitesse s’impose,- il ne serait peut-être pas nécessaire de prendre plus de temps de réflexion, à réfléchir à ce que l’on veut reconstruire[3]. La reconstruction d’un bâtiment millénaire, où l’histoire, l’imaginaire[4], le temps et même divers architectes on laissé leurs traces[5], nécessite je pense un temps d’analyses, de réflexion. Consolider avant de rebâtir à la hâte, me semble être une meilleure option[6].
Peut-être me suis-je trompé en disant à ma fille que je ne verrai pas de mon vivant Notre Dame de Paris reconstruite. Je ne le sais pas. Je sais par contre, que grâce à la formidable action des pompiers de Paris, le pire a été évité, – « Fluctuat nec mergitur » – battue par les flots de l’histoire elle ne sombre pas !
La Cathédrale de Notre Dame en flammes m’a fait ressurgir le souvenir, de l’été 1981 – une aventure en bicyclette entre Schramberg et Paris, l’Île de la Cité, le quai de Montebello, la charpente dite la « forêt » de Notre Dame. En 1981, c’était déjà un monument très apprécié par les touristes, mais l’affluence n’était en aucun cas comparable aux masses de touristes de nos jours. On pouvait encore, après avoir gravi les 387 marches pour attendre le sommet de la tour sud paisiblement regarder les flots de la Seine s’écoulant sous le petit pont, les bouquinistes sur les quais de la Seine, – c’était un peu le paysage – dont nous parlait notre livre de français au Gymnasium Schramberg. Le livre s’appelait « Salut », et entre 1975 -1985 de milliers de lycéens allemands du Bade-Wurtemberg apprenaient leurs premiers mots de français, dans un paysage imaginaire que ce livre d’apprentissage de français dessinait entre « Boul Mich » et l’Île de la Cité. C’était très loin de l’image du roman de Victor Hugo sur Notre Dame de Paris. Mais ce fut aussi une découverte des paysages de Paris. La plupart de mes collègues bacheliers ont surement découvert « Notre Dame de Paris », comme d’ailleurs moi-même par le film de Jean Delannoy sur le scenario de Jean Autrèche et de Jacques Prévert se basant sur le roman de Victor Hugo avec l’interprétation inoubliable de Gina Lollobrigida dans le rôle d’Esméralda[7]. Plus tard j’ai lu des extraits du livre dans la bibliothèque de mes grands-parents à Aubord. C’était un volume des Œuvres complètes de Victor Hugo du Club français du livre édité par Jean Massin. Peut-être un jour relirai- je le roman de Victor Hugo – sûrement en version poche – car Œuvres complètes de Victor Hugo du Club français du livre édité par Jean Massin dans leurs reliures rouges si caractéristiques semble avoir disparu dans les méandres du temps de l’héritage familial.
Et naturellement je reviendrai sur les lieux de ma jeunesse, pour voir comment progressent les travaux de reconstruction de « Notre-Dame de Paris », et pour me souvenir d’un voyage en vélo de Schramberg à Paris à travers la Forêt – Noire et les Vosges, l’ascension du Col de la Steige. C’était 1981, quelques semaines après l’élection de François Mitterrand, le peuple de gauche fêtait la victoire (on a gagné !!!)[8] – et moi j’étais jeune – et je fêtais surtout ma jeunesse.
Quelques 15 années plus tard je suivais les obsèques de Mitterrand à Notre Dames de Paris à la télé[9], – la voix de Barbara Hendricks, les mots du Cardinal Lustiger, les larmes de Helmut Kohl résonnaient dans Notre Dame et sur nos écrans de téléviseurs et ceci même en Allemagne….[10]
Christophe Neff, écrit pendant la semaine sainte 2019, publie le Samedi 20.04.2019
P.S. : C’est certainement un des derniers billets de paysages dans sa formule « Les Blogs Le Monde ». Comme je l’ai déjà décrit dans le précédent billet, le Monde va fermer les blogs abonnés le 5. Juin 2019.
[1] Ce fut la participation au Congrés „Environmental dynamics and history in Mediterranean areas, Paris, Universite de Paris-Sorbonne, 24-26 avril 2002“
[4] Voir aussi par exemple Anne-Marie Thiesse « Avec Hugo, Notre-Dame est devenue la cathédrale de la nation » dans le Monde (MERCREDI 17 AVRIL 2019,p.14) (version électronique ici), ou Raphaëlle Leyris « Une « cathédrale de poésie » devenue source d’inspiration pour la littérature D’innombrables écrivains, à la fois français et étrangers, ont chanté dans leurs écrits les louanges du majestueux édifice, à l’image de Victor Hugo » (MERCREDI 17 AVRIL 2019,p.13) (version électronique ici).
[5] Voir aussi l’article de Laurent Carpentier « Viollet – le – Duc, restaurateur de mythes. L’architecte français réinventa Notre Dame de Paris au XIXe siècle, en se référant à un Moyen Age revisité » dans le Monde, SAMEDI 20 AVRIL 2019, p.24, version électronique voir ici.
[6] Dans se contexte je suggere de lire « Notre-Dame : pour une cathédrale du XXIe siècle», l’editorial du Monde du 18.04.2019 (Éditorial du Vendredi 19 avril 2019,p.30 dans la version imprimée du Monde)
[7] Sur le rôle du cinéma dans l’imaginaire de Notre Dame, voir aussi « Au cinéma, le joyau gothique piégé dans le rôle que lui a écrit Hugo La cathédrale parisienne doit l’essentiel de sa carrière – essentiellement hollywoodienne – au roman de l’écrivain » de Thomas Sotinel dans le Monde du MERCREDI 17 AVRIL 2019, p.13.
Das Buch die „märklinModerne – vom Bausatz und zurück/From Archtecture to Assembly KIT and Back again“ habe ich durch den Artikel „Avantgarde H0 Mythos Alltag: Modelleisenbahnträume und ihre Wurzeln in der Wirklichkeit – Eine Ausstellung „Märklin Moderne“[1] im Deutschen Architekturmuseum in Frankfurt“ von Markus Clauer in der Rheinpfalz entdeckt[2], [3]. Schon die Lektüre des Artikels von Clauer ließ in mir Kindheitserinnerungen an unsere Märklinbahn im Lärchenweg auf dem Sulgen[4], aufsteigen. Lange, lange ist das alles her – aber die Märklinbahn[5] zumindest die Lokomotiven, das Wagenmaterial ist immer noch da. Verpackt und dennoch quasi betriebsbereit, steht die Bahn in unserem Keller bzw. auf der Bühne. Immer mal wieder zur Winterzeit, wird sie kurz als „Parkett & Teppichbahn“ wieder zum Leben erweckt. Die Ausstellung im Architekturmuseum habe ich noch nicht gesehen, hingegen habe ich mir das Buch gekauft und gelesen – und damit meine kleine Sammlung von „Ausstellungskatalogen“ wieder etwas vergrößert.
Als mein Bruder und ich in den Wintermonaten der 1970 Jahre, im Hobbykeller des neu gebauten Atriumhauses im Lärchenweg auf dem Sulgen mit unserer Eisenbahn spielten, welches wir im Winter 1971/72 bezogen hatten, hätten wir uns wohl nie träumen lassen, dass es einen Zusammenhang zwischen Architektur und Modelleisenbahn gäbe. Aber unsere Bahn war mehr eine Spiel- und Betriebsbahn. Tischtennisgroße Spanplatte, zwei Stromkreise, – eine angedeutete Gebirgsbahn – ein paar Fallerhäuschen, – aber eine richtige Landschaft hatten wir nie. Mein Bruder begann schon früh an den Loks herumzuschrauben, – da waren wohl schon die ersten Anlagen zu seinem Beruf gelegt, er ging ins technische Metier – wurde Feingeräteelektroniker. Ja, und eine Märklinbahn hat er auch noch. Man könnte ihn auch im Gegensatz zu mir als einen Märklinisten bezeichnen. Im vorliegenden Buch, wird ja Märklin als Synonym für „Modellbahn“ und „rollendes“ Material verwendet. Einerseits ist das für große Teile Süddeutschlands korrekt, andererseits gab es und gibt es auch andere Hersteller von Modelleisenbahnen. In meinen Schramberger Kinderjahren, gab es auch Buben die hatten eine Fleischmann oder eine Arnold-Rapido im Kinderzimmer oder Hobbykeller stehen. Beim „Eisenschweizer“ in der Haupstrasse konnte man die Märklin, aber auch ausgewählte Roco oder Liliput Modelle erwerben. Beim „Kosel“ in der Lauterbacherstrasse Fleischmann und Arnold-Rapido. Fleischmann oder Arnold-Rapido hatten die Nachbarsbuben, deren Väter vom „Diehl“ nach Schramberg versetzt wurden, nachdem die damalige Firma Diehl die Junghanswerke Ende der 1960 Jahre erworben hatte. Nürnberg, – das war auch einmal eine Modelleisenbahnmetropole – wenn man nur an die Marken Arnold-Rapido, Bing, Fleischmann, Trix, – denkt. Aber das ist ja inzwischen fast schon Modelleisenbahngeschichte. Was auch wohl Modelleisenbahngeschichte ist, dass damals bei den meisten Buben (zumindest in meinem Kindheitsumfeld) eine Modellbahn im Kinderzimmer stand, meistens war es eine Märklin, aber eben nicht immer. Hingegen kann ich mich nicht daran erinnern, irgendwo in einem dieser Kinderzimmer eine richtige „Modelleisenbahnlandschaft“ gesehen zu haben. Das waren dann wohl eher „Erwachsenanlagen“ – oder eben die mobilen Schauanlage die hier und da mal im Albert Schweizer Saal in der Talstadt Schramberg zu sehen waren[6]. Die einzige Modellbahnanlage aus Kindheitstagen, in der eine es richtige Landschaft zu bestaunen gab, an die ich mich erinnern kann, war die „Schwarzwaldanlage“ – des Freizeitpark Hardt. Eine richtige Märklinbahn mit Landschaft, Siedlung und Gebirge, die man auch noch heute besuchen kann. In diesem Sinn auch schon Modelleisenbahngeschichte, weil diese Modellbahn schon Jahrzehnte vor den großen Modelleisenbahnschauanlagen 2000 Jahre wie z.B. in Hamburg das Minaturwunderland in Hamburg oder die etwas weniger bekannte, aber durchaus bewundernswerte Schwarzwald-Modellbahn von Thomas Panzer in Hausach[7], im Jahre 1975 „auf dem Hardt“ das Licht der Welt erblickte[8]. Dem Minaturwunderland wurde im Buch „Märklin-Moderne“ unter Titel dem „Hamburger – Modelle – was bleibt vom City-Hof?“ ein ganzes Kapitel gewidmet, – die „Schwarzwaldbahn“ von Thomas Panzer wird leider ausgespart.
Märklin als Synonym für Modelleisenbahn, einschließlich Rollmaterial, Gleis und Modellbahnlandschaft, ist durchaus auch in der Belletristik angekommen. In Tellkamps Turm[9], welches ich persönlich für einer besten deutschsprachigen Romane der letzten zwanzig Jahre halte, finden sich im Kapitel „Wolken im April 26“ folgende Zeilen: „»Glaubst du, dass es die Wahrheit gibt?« Verena zupfte den Pullover zu recht, dessen Ärmel sie über der Brust verknotet hatte. Siegbert ließ sich Zeit mit einer Antwort. Es war warm, der April schien Kredit beim Mai aufgenommen zu haben. Sie lagen im Gras eines Abhangs über dem Kaltwasser, Christian beobachtete die wechselnden, von Strömungen und Wind getuschten Schriften auf dem Apfelgrün der Talsperre. Am anderen Ufer tuckerte die Erzgebirgsbahn, klein wie ein Märklin-Spielzeug, setzte die Fichten an der Trasse unter Dampf[10].“ Christian Hoffmann, der hier die Erzgebirgsbahn unter den Fichten dampfen sieht, würde wohl eher an eine Pikomodellbahn gedacht haben, denn in der DDR war Märklin als Modellbahnhersteller gar nicht präsent. Als Tellkamp den Roman dann Jahre später verfasste, war wohl inzwischen in ganz Deutschland der Name Märklin zum Synonym für Modelleisenbahn geworden. Als ich vor Jahren diese Textstelle gelesen hatte, erinnerte ich mich an unsere Familienfahrten ins Elsass durchs Kinzigtal, die Großeltern wohnten bis Anfang der 1970er in Eckbolsheim bei Strasbourg, – damals konnte man dort noch auf der Kinzigtalbahn regelmäßig Dampfloks fahren sehen. Meistens waren es Tübinger oder Freudenstädter 38er. Man kann diese Szenerie im kürzlich erschienen Buch „Mit Dampf und Diesel durch den Schwarzwald“ von Heinrich Baumann im Kapitel Kinzigtal schön nacherleben. Man könnte es auch in einem „Modul“ oder Dioroma nachbauen – oder sich den Modellbahnhof „Halbmeil“ der Modell Eisenbahn Freunde Kinzigtal ansehen. Märklin war aber in den 50er und 60er Jahren weit mehr an als nur eine „Spielzeugeisenbahn“ – der Begriff Modelleisenbahn war wahrscheinlich damals noch gar nicht so gebräuchlich. Eine Märklinbahn im Kinderzimmer, gar noch mit einer Märklin V 200, das war das erlebte „Wirtschaftswunder“ in den eigenen vier Wänden[11]. Wie viele „Kriegerwitwen“, „Vertriebenenfamilien“ etc. haben sich in der Nachkriegszeit die „Spielzeugeisenbahn“ vom Munde abgespart [12]?
Ja, und da gab es noch die „Villa im Tessin“ – im Buch „märklinModerne“ sind der Villa im Tessin, – gleich mehrere Kapitel gewidmet, – die hing als Plakat von Klaus Staeck – jahrelang im Arbeitszimmer meines Vater. Meine Eltern waren überzeugte Sozialdemokraten – und so fand die Villa im Tessin von Klaus Staeck ihren Weg in unser Atriumhaus im Lärchenweg. Die Faller Ho Villa im Tessin hat nie auf unsere Modellbahnanlage im Lärchenweg gefunden. Unsere Familie wohnte ja damals selbst in den sogenannten „Studienratsvillen“ im Lärchenweg[13], – einer Siedlung von Artiumshäusern, die soweit meine Erinnerung korrekt ist, von der Schramberger Wohnungsbau Gesellschaft auf Grundlage der Pläne der Architekten Paul Gais und Georg Stollbert Anfang der 1970er Jahre im Neubaugebiet Eckenhof auf dem Sulgen erbaut wurde[14]. Da war der Wunsch nach einer „Villa im Tessin“ – auf der Modelbahnanlage wohl nicht so groß. Wobei man bestimmt aus diesen Atriumshäuser oder Gartenhofhäuser am Lärchenweg wie die Häuser bei Baubeginn von der SWB benannt wurden, gute „Ho/N“ Modellhäuser hätte machen können. Aus traurigem Anlass, der Vater eines Freundes aus Kindheitstagen war verstorben, ich war nach Schramberg zur Beerdigung nach Schramberg gefahren, unsere Eltern hatten gemeinsam im „Lärchenweg“ mit anderen Kollegen vom Gymnasium gebaut, hatte ich die Gelegenheit nochmals so ein Atriumshaus betreten zu können. Lichtdurchflutet, obwohl es ein Winternachmittag war – das Wohnzimmer – wahrlich für die damalige Zeit eine moderne Vorstellung von Wohnen. Als Kind hatte ich schon mal vorgestellt die Siedlung in Teilen nachzubauen und mit einem imaginären Eckenhofbahnhof zu ergänzen – und das ganze mit einem Nachbau der von Karl Hans Neumann entworfenen neuen St. Laurentius Kirche auf dem Sulgen zu erweitern. Also keine Untergrundbahn wie der Theobald in der Wochenendausgabe vom 18. März 1987 im Schramberger Lokalteil des Schwarzwälder Boten spottete , aber immerhin hätte es einen Modellbahnhof „Lärchenweg“ gegeben[15]. Mit etwas bastlerischen Geschick wäre es bestimmt möglich gewesen, aus dem Fallerbausatz Moderne Kirche B-235, die sich an der (Karin Berkemann Moderne Kirche 93 – 99) an der Kirche St. Katharina in Gütenbach orientiert, ein an der St. Laurentius angelehntes Ho-Modell zu basteln. Aber über dieses bastlerische Geschick habe ich nie verfügt, – was bestimmt auch einer der Gründe war, dass bei uns im Keller im Lärchenweg nie eine richtige Modelleisenbahnlandschaft entstand[16]. Und was die „Nachkriegsmoderne“ betrifft, – im ländlichen Raum der 1960/70er Jahre der alten Bundesrepublik gab es natürlich weit weniger Vorbilder als in den urbanen Verdichtungsräumen. Deshalb werden Modelle, die die „Nachkriegsmoderne“ auf Eisenbahnmodellanlagen der 1970er, zumindest auf den, die den ländlichen Raum darstellen, natürlich auch weniger vorhanden gewesen sein. Darüber hinaus war es natürlich auch eine Platz- und Preisfrage ein solches Modell auf seiner Anlage zu platzieren.
Modellbahnlandlandschaften sind in einem gewissen Sinn eine Form von Umweltwahrnehmung und daraus folgend von Umweltdarstellung. Eine Modellbahnanalage könnte man auch als dreidimensionale mental Map begreifen. Wenn mir etwas an dem Buch „märklinModerne“ fehlt, ist dass die „märklinModerne“ eben nur in (West)Deutschland so entstehen konnte. In anderen Ländern gibt es auch Modelleisenbahnen. Großbritannien, Frankreich, Italien, Schweiz und vielen anderen europäischen Ländern gab und gibt es Modelleisenbahnen und gab oder gibt es noch Modelleisenbahnhersteller. In Frankreich jedoch, und hier kann ich es recht gut beurteilen, gab es kein Pendant zu Märklin oder Fleischmann, – und es gab auch kein französisches Pendant zu Faller oder Kibri. Jouef Champagnole, der letzte eigenständige französische Miniatureisenbahnhersteller der Großserien produzierte, eine Marke die heute der britischen Firma Hornby gehört, und die als sie noch eigenständig war, Modellbahnzubehör wie Häuser/Bahnhofsanlagen produzierte, hatte auf den französischen Modelleisenbahnmarkt nie die Monopolstellung wie Märklin oder Fleischmann in den 1960/70er Jahren in Deutschland. Ein französischer Modelleisenbahner, der nicht auf die „Modellbahnhäuser“ von Jouef Champagnole zurückgeifen wollte, die bis ca. 2001 produziert wurden[17], konnte ggf. ein Fallermodell „französiieren“, oder musste eben selbst basteln. Faller hat zwar schon seit langem vereinzelt Modelle für den französischen Markt produziert, im Katalog 2017/18 sind das im Ho Bereich die Modelle „Bahnhof Aubance (190605)“, „Bahnhof Collenibbio (190620), sowie der „Bahnhof „Volgelsheim (110121)[18]. Ein französischer Modelleisenbahner, konnte und kann, soweit er auf seiner Modellbahnanlage eine wie auch immer geartete Französische Umwelt gestalten wollte, konnte eben nicht wie sein „deutscher Pendant“ auf die vielfältigen Produktepallette von Faller, Kibri etc. zurückgreifen. Das fängt im Grunde genommen schon beim „Bahnübergang“ an, und geht über die zwei Oberleitungssysteme (1,5kv/25kv[19]) etc. weiter. So entstand in Frankreich eine riesige Modellbahnbastlerszene, mit Klein- und Kleinstserienherstellern sowohl für Bahnanlagezubehör als auch für rollendes Material, die es in Deutschland in diesen Ausmaßen nicht gibt. Bemerkenswert am Rande, in diesem Markt hat sich auch die deutsche Firma Makette [20][21] von Martin Klinger mit seinen „Wagonmodellen“ erfolgreich etabliert. Dieses Fehlen von ein oder zwei dominanten Modellbahnfabrikanten in Frankreich hat wohl auch dazu geführt, dass sich im Ho-Bereich der exakte Längenmaßstab von 1:87 bei rollenden Material durchgesetzt hatte, – wo Märklin und Fleischmann lange bei 1:100 und dann 1:93:5 bei den langen Reisewagen verblieben.
Den deutschen Modelleisenbahnern wurde ja oftmals vorgeworfen, sich mit der Modelleisenbahn in eine „heile Scheinwelt“ zu flüchten. Aber ähnliches kann man in Frankreich auch oft feststellen. In Frankreich konnte man und kann man bei Modelleisenbahnanlagen einen Hang zur Reproduktion des Eisenbahnverkehres der 1970er/Beginn 1980 Jahre feststellen. Nebenbahnidylle im ländlichen Frankreich am Kreuzungsbahnhof, der noch einen Gleisanschluss zur landwirtschaftlichen Cooperative verfügt. Eine Péniche, die im Kanalhafen oder am Flußhafen liegt, die auch über einen Gleisanschluss beladen wird. Eine einsame „Micheline“[22], die über eine Nebenbahn durchs ländliche Frankreich schaukelt. Eisenbahnszenen, die man im ländlichen Frankreich heutzutage lange suchen muss. Nebenbahnen, auf denen es regelmäßigen Personenverkehr und Güterverkehr gibt, sind im ländlichen Frankreich eine Seltenheit geworden[23]. Im Elsass gibt es noch ein relativ dichtes Eisenbahnnetz, welches auch den ländlichen Raum bedient, aber ansonsten findet man diese “Eisenbahnwelt“ vor allem auf den Modeleisenbahnanlagen der Modellbahner und in der Erinnerungsbänden und Bildbänden der Verlagsgruppe von la „Vie du Rail“ (oder auch anderer Verlagsgruppen wiez.B. die Editions du Cabri). Stellvertretend sei hier das Buch „Une Vie en auto rail“ von Vincent Lalu genannt, welches dem Leser anhand von „Triebwagenbildern“ ermöglicht, eine Eisenbahnreise durch das ländliche Frankreich der „Trentes Glorieuses“ zu machen[24]. Die „Trentes Glorieuses[25]“ waren die französischen Wirtschafswunderjahre, in denen trotz permanenter „Croissance“ (Wachstum) die SNCF begann, systematisch unrentable Nebenbahnen zu schließen. Um noch mal auf das „Elssas“ zurückzukommen, das Elsass mit seinem Heritage „Alsace-Lorraine“, also dem Erbe der „Reichseisenbahnen in Elsaß-Lothringen“ ermöglicht es einem französischen Modelleisenbahner, soweit er seine Anlage nach eine Vorbild aus dem Elsass gestaltet, eine Vielzahl der Modellbahngebäude der großen deutschen Hersteller wie Faller ohne große Umbauten oder Retuschierungen zu verwenden. Wie bereits erwähnt, ein Kapitel über die „Modelbahnlandschaft und Modeleisenbahnarchitektur außerhalb Deutschlands, hätte das Buch „märklinModerne“ bestimmt bereichert. Weiterhin wäre es vielleicht auch sinnvoll gewesen, in einem weiteren Kapitel auf die Bedeutung der Kataloge einzugehen – ich denke hier in erster Linie an den Märklinkatalog, auf die „Entwicklung“ der Modellbahnarchitektur in Deutschland. Ich kann mir vorstellen, dass in „Vorinternetzeiten“, die in den Modellbahnkatalogen gezeigten „Modellbahnlandschaften“ durchaus Auswirkungen auf die Gestaltung einer Modellbahnanlage haben konnten. Die „Titelseite/Frontseite“ des aktuellen Märklinkatalog 2017-18 könnte übrigens ein französisches Landschaftsszenario darstellen – die Sncf 241 A 65, Vorbild ist 241 A des Eisenbahnmuseums Mulhouse (Märklin Artikel 39241), dampft mit ihrem Museumszug an der französischen Atlantikküste in die Ferne. Den Häusern, die man auf der Katalogfront sieht, könnte es sich ggf. um ein Motiv handeln, welches die bretonische Küste darstellt soll.
Schön wäre es bestimmt auch gewesen, wenn das Buch auf ein paar Seiten versucht hätte, der Frage nachzugehen inwiefern das „Bauen an der Modelleisenbahnanlage/die Landschaftsgestaltung für die Modellbahn“ im Kindesalter den Weg zum Architekturstudium vorgezeichnet hat. Zumindest mir sind aus meinem persönlichen Umfeld Beispiele bekannt, in den der Weg der aus dem „Eisenbahnmodellbahnbau“ den Weg ins Architekturstudium ebnete. Umgekehrt vielleicht auch inwiefern, trotz (oder gerade) wg. des Albert’schen Abstraktionsgebotes in der Architektur[26] sich auch in Architekturmodellen „Modelleisenbahnelemente“ finden lassen. Da fiele mir zum Beispiel das Projekt „Tiefbahnhof Stuttgart“ von Frei Paul Otto ein, welches auf den Seiten 404-405 des von Georg Vrachliotis herausgegeben Bandes „Frei Otto – Denken in Modellen“ zu finden ist.
Abgesehen davon, halte ich das Buch „Märklinmoderne“, den Museumskatalog für ein schönes bereicherndes Buch, dass man auch sehr gut lesenkann, ohne die Ausstellung zu besuchen. Für alle diejenige die sich für den Zusammenhang zwischen Modellbahnlandschaft/Umweltperzeption/Architektur in Deutschland interessieren, ist dieses Buch bestimmt ein Werk an dem man nicht vorbeikommt.
Abschliessend noch zwei persönliche Randbemerkungen:
In Schramberg, der Stadt in der ich aufgewachsen, bin führte man „Auswärtsbesuche aus Ferne“ gern auf den Schloßberg, d.h. die Ruine Hohenschramberg von der man einen sehr schön Blick auf die Talstadt Schramberg und die Bergvorstadt Schramberg – Sulgen hat, danach ging es dann oftmals weiter zum Mittagessen auf dem Fohrenbühl (Turm, Adler, Schwanen, Cafe Lauble etc.). Von der Hohenschramberg aus gesehen sieht die Talstadt Schramberg aus wie eine kleine Modellbahnlandschaft. Architektonisch hatte die „Nachkriegsmoderne“ in der Talstadt kaum Spuren hinterlassen, Parkhaus, Citycenter und das von Godehard Schwethelm erbaute Krankenhaus, das inzwischen geschlossen wurde. Und ab 1973 der Neubau des Gymnasium Schramberg, an dem ich dann 1984 mein Abitur abgelegt hatte. Über den Purben, konnte man seinen Blick Richtung Auerhahn/Tennenbronn wenden (was man nicht sieht) und dort gab es (und gibt es immer noch) den Ferienpark Tennenbronn mit seinen Nurda Häusern. Die Faller Nurdahäuser werden im dem Buch „Märklinmoderne“, thematisiert und mit einem Vorbild aus dem Harz verglichen. Die Nurda Häuser im Ferienpark Tennenbronn, sind anscheinend vergessen worden, – als ich Kind war, waren die NURDA-Häuser im Ferienpark Tennenbronn etwas ganz besonderes, da kam man schon mal zum Sonntagsausflug von Stuttgart nach Tennenbronn gefahren um sowas anzusehen. Das war schon eine Sehenswürdigkeit. Soweit ich mich erinnern kann, hatte in diesem Park die sozialdemokratische Politikerin Antje Huber auch ein Ferienhäuschen. Und Schramberg hatte auch einen Bahnhof, den man teilweise vom Schloßberg aus sehen konnte. Die Bahnstrecke nach Schiltach wurde 1992 stillgelegt. Seitdem gibt es keine Eisenbahn mehr in Schramberg, aber dafür gibt es das „Eisenbahn Museum Schwarzwald“ in der „Auto & Uhrenwelt Schramberg“, – was ich ehrlicherweise noch nicht besucht habe. Und in Schramberg gibt es jetzt sogar einen professionellen Modelleisenbahnanlagenbauer – das ist die Firma „Modellbau Weber[27]“ die vor ca. 15 Jahren von Roland Weber gegründet wurde.
Sommer 1989: Der 627-004-5 fährt durchs abendliche Kinzigtal von Hausach nach Eutingen. An Bord der Geographiestudent C.N. der in Schiltach austeigen wird. (Diorama J.J. Neff; Rivarossi AC Model der DB-Baureihe 627)
Der vorliegende Blogbeitrag ist vielleicht etwas länger und ausführlich geworden, als sonst üblich. Nach Promotion und Post-doc an der Universität Mannheim, nicht wissend ob es eine berufliche Zukunftsperspektive in der Wissenschaft geben könnte, trug sich der Verfasser mit dem Gedanken, eine Modellbahn & Modellbahnzubehörfirma zu gründen. Es gab auch andere Projekte/Ideen wie z.B. Weinhändler, geopolitischer Berater für Afrika/vordere Orient, Consultant für „Waldbrandmanagement/Bioenergiegewinnung aus mediterranen/submediterranen Wäldern/Buschwäldern. Aber die Idee für die Modellbahnzubehörfirma war wohl am ausgereiftesten, Vorgespräche wurden auch schon geführt. Aber dann war letztendlich meine Bewerbung für akademische Ratsstelle an der damaligen Universität Karlsruhe doch erfolgreich. Im Fachbereich Geographie und Geoökologie sollte ich an der Seite von Professor Manfred Meurer die „Vegetationsgeographie & geographische Landschaftsökologie“ in der Lehre vertreten und im frankophonen Afrika & Mittelmeerraum Feldforschungen betreiben. Die Pläne für die „Modellbahnfirma“ verschwanden im Karton, oder sind sogar längst weggeschmissen. Vielleicht werde ich irgendwann mal etwas mehr über diese geplante Modellbahn& Modellbahnzubehör Firma in diesem Blog schreiben.
Das Interesse an den großen und kleinen Zügen und alles was dazu gehört ist geblieben, wie ja dieser Blogbeitrag zeigt. Die Modellbahn ist zwar verpackt, und wartet darauf irgendwann wieder zumindest in der Form einer „Parkett & Teppichbahn“ wieder aufgebaut zu werden. Ja, und ab und zu wird auch eine Lok gekauft, zuletzt die 94.1 (Württembergische Tn) von Brawa in der AC[28] Version. Zwar keine Märklinlok, aber dennoch ein sehr schönes Modell. Die Stammstrecke der 94.1 war bis zur Ablösung durch Dieselloks der Reihe V60 und V100 zw. 1959 – 1961, das war die Eisenbahnstrecke „Schiltach – Schramberg“[29].
Quellen und Bücher:
Baumann, Heinrich (2018): MitDampfundDieseldurchdenSchwarzwald : Erinnerungen an P 8, V 200 und die Eisenbahn von damals : den alten Hausacher Eisenbahnern gewidmet. Hövelhof : DGEG Medien. ISBN 978-3-946594-09-3
Berkemann, Karin; Bartetzko, Daniel (HG./EDS)(2018): märklin Moderne. Vom Bau zum Bausatz und zurück. From Architectur to Assembly KIT and back again. Berlin, 2018, Jovis Verlag, ISBN 978-3-86859-518-5
Becker, Karin; Lixfeld, Gisela; Schaub, Cajetan: Schramberg, die fünfziger Jahre. Erfurt, 2003, Sutton Verlag, ISBN 3-89702-552-3
Eckert, Klaus (Hrsg): Die Legende lebt. Geschichte, Menschen, Modelle. 150 Jahre Märklin. Essen, 2009, Klartext Verlag, ISBN 978-3-8375-0129-2
Lalu, Vincent; Feunteun, Philippe; Pourrageaux, Guillaume : Une Vie en autorail. Paris 2011, Éditions la Vie du Rail, ISBN 978-2-918758-21-1
Tellkamp, Uwe: Der Turm. Geschichte aus einem versunkenen Land. Roman. suhrkamp Taschenbuch 4160. Frankfurt am Main 2010. ISBN 978-3-518-46160-0
Vrachliotis, Georg et al. (HRSG) : Frei Otto – Denken in Modellen. Leipzig 2017, Spector Books, ISBN 978-3-95905-075-3
Danksagungen :
Dem Stadtarchiv Schiltach und Herrn Dr. Andreas Morgenstern vom Stadtarchiv Schiltach danke ich für die Erlaubnis das Photo der aus dem Bahnhof Schiltach ausfahrenden 94 129 für diesen Blogbeitrag verwenden zu dürfen.
Christophe Neff, Grünstadt 8. Juli 2018.
P.S. (16.07.2018) Ich bin in mehreren emails daraufhingewiesen worden, dass es Antje Huber war die im Ferienpark Tennenbronn ein Ferienhäuschen hatte, und nicht Annemarie Renger wie ich ursprünglich geschrieben hatte. Hier hatte sich wohl meine Erinnerung offensichtlich getäuscht. Dazu auch hier hier ein kleiner Artikel aus dem Schwarzwälder Boten „Schramberg:SPD vor Ort trauert um Antje Huber“ aus dem Jahr 2015.
[5] Zur Geschichte der Marke Märklin siehe auch das von Klause Eckert herausgebene Buch „Die Legende lebt. Geschichte, Menschen, Modelle. 150 Jahre Märklin.
[10] Der Turm, S. 322 (Zitiert nach den Seitenzahlen der Taschenbuchausgabe)
[11] Auf Seite 100 des Bildbandes „Schramberg – Die Fünzfiger Jahren“ von Karin Becker, Barbara Lixfeld, Cajetan Schaub welches ausgewählte Photographien des Fotoarchivs Kasenbacher der 1950 darstellen und kurz beschreibt wird eine „Modelbahnanlage der 1950“ Jahre dargestellt. Im Textteil kann man lesen „Ein beliebtes Weihnachtsgeschenk für Buben war die Eisenbahnanlage. Die Aufnahme stammt aus dem Jahre 1959“
[12] Hierzu auch Hagen von Ortloff „Die Märklin-Eisenbahn, so hieß damals eine elektrische Eisenbahn, war mein Traum. Ein Traum, den sich meine Eltern vom Munde abgespart hatten“ in dem von Klaus Eckert herausgegeben Buch die Legende lebt (2009, S.54-55)
[14] Zur Geschichte des Neubaugebiets Eckenhof in Schramberg-Sulgen siehe auch in der d’Kräz 30 und 31 (2010 + 2011) eine von Hermann Körner verfasste Dokumentation (Vierzig Jahre Wohngebiet Eckenhof; Ein Rückblick auf die Jahre des Baubooms in Schramberg ).
[16] Port Leucate, die „nouvelle Station“ die von Georges Candilis konzipert wurde und dessen sich Zentrum sich das „Kyklos“ befand, hätte ich als Kinde als Kind gerne irgendwie nachgebaut, auch wenn es dort keine Eisenbahn gab (und gibt). Aber um alleine nur das „Kyklos“ zu reproduzieren, mußte man schon über ein erhebliches bastlerisches Geschickt verfügen, über das ich leider nicht verfüge. Unabhängig davon würde ein „Modellbahnkyklos“ wohl jeder Modellbahn eine besondere Aura verleihen. Zu Port Leucate und Georges Candilis siehe auch: « Blognotice 7.08.2013: Les cigales de Port Leucate ».
[17] Eine Produktinventar der Maquettes Jouef Chamapgnole befindet sich hier (auf französich)
[18] Der französische Eisenbahnmodellbahnverein „Souffel’modelisme“ ist gerade dabei eine Märklinanlage mit dem Fallerbausatz des Bahnhofs „Volgelsheim als Mittelpunkt zu erstellen. Siehe auch deren Facebookseite: https://www.facebook.com/souffelmodelisme67/posts/2175667625998583
[21] Makette in Anlehnung an Maquette dem französischem Wort für Miniaturmodell
[22]Micheline der französische umgangssprachliche Begriff für Triebwagen. Wurde ursprünglich nur für die reifenbespannten Triebwagen der Firma Michelin benutzt.
[25] Der Begriff „les trentes glourieuse“ wurde von Jean Fourastié in Anlehnung an die Julirevolution von 1830 ,die in Frankreich „Les Trois Glorieuses“ genannt wird, geprägt.
[26] Hierzu dass von Oliver Elser verfasste Kapitel „Architekturmodelle und Modellbahnhäuschen“ in „Märklinmoderne“ pp. 38- 45.
[28] AC = internationale Bezeichnung für das Mittelleiter-Gleissystem, quasi das Märklin Ho System, was oftmals fälschlicherweise als Dreileiter-Wechselstrom-System bezeichnet wird.
Gleisanlagen Bahnhof Lauterbourg 17.8.2017, 17H 44B1
Wie der aufmerksame Leser bestimmt schon bemerkt hat, gibt es auf diesem Blog auch hin und wieder Eisenbahnbilder. Man könnte den Verfasser des „Paysagesblog“ durchaus als Gelegenheits – „Trainspotter“ bezeichnen.
Die Rheintalbahn war und ist ja wegen der durch den Tunnelbau des Rastatter Tunnels unabsichtlich erfolgten Gleisabsenkung in Rastatt schon seit 12.8.2018 gesperrt, und ich dachte mir, dass man trotz der strukturellen Unzulänglichkeiten der Strecke Wörth-Lauterbourg-Strasbourg, über die auch schon die Rheinpfalz berichtete[1], im Bahnhof von Lauterbourg mit seinen doch noch recht umfangreichen Gleisanlagen ggf. auf ein paar Umleitungsgüterzüge treffen würde. So fuhr ich am Donnerstag den 17.8.2017 nach Dienstschluss vom KIT durch die Stadt über die Wörtherbrücke nach Lauterbourg. Von den erhofften Umleitungsgüterzügen war nichts zu sehen, die umfangreichen Gleisanlagen im Bahnhof Lauterbourg waren, wie so oft in den letzten Jahren verwaist: Kein Güterzug weit und breit. Nachdem ich meine Photos gemacht hatte, musste ich leider feststellen, dass eine Rückkehr in die Pfalz fast unmöglich geworden war. Wieder mal hatte ein Unfall auf der B9 zu einer Vollsperrung dieser von „Lastwagen“ gefluteten Grenzstraße geführt und ich saß in Lauterbourg fest[2]. Nach ein paar weiteren Photoshootings, u.a. von der Großbaustelle am im Bau befindlichen Containerhafen von Lauterbourg, der ja übrigens auch einen Gleisanschluss bekommen soll, fuhr ich ans Rheinufer und setzte mich in den Biergarten des Restaurants „Aubord du Rhin[3]“. Man sitzt hier schön unter Platanen, mit Rheinblick und je nach Strömungsverhältnissen des Rheins, kann man in aller nächster Nähe die Schiffe passieren sehen. Besonders beeindruckend kann das werden, wenn ein großes Containerschiff der sogenannten JOWI-Klasse an einem vorbeifährt, was auch an diesem Abend der Fall war. Ich sitze gern im Bord du Rhin und sehe den Schiffe auf dem Rhein zu. Es erinnert mich etwas an meine Kindheit: an die Zeit als wir nach Eckbolsheim fuhren und mein Grossvater[4] mir im Hafen von Strasbourg oder am Rheinufer spazieren ging, um mit mir die Rheinschiffe anzuschauen. Wir wohnten damals noch auf dem Schoren auf dem Sulgen und meine Eltern verbrachten, bevor die Großeltern nach Aubord ins mediterrane Südfrankreich zogen, doch recht viel Zeit in Eckbolsheim. So lernte ich u.a. die Rheinschifffahrt kennen. Ich saß also im „Aubord du Rhin“ , sah den Rheinschiffen hinterher und sinnierte darüber, wie es sein kann, dass die ideale Umleitungsstrecke für die Rheintalbahn bei einer Vollstreckensperrung dieser für große Teile Deutschlands und die Nachbarstaaten so wichtigen Lebensader, nicht benutzt wird. Denn, selbst wenn die Strecke zwischen Wörth und Lauterbourg eingleisig ist, – zwischen Strasbourg und Lauterbourg ist die Strecke zweigleisig ausgebaut, könnte diese Strecke doch einen erheblichen Teil des Güterverkehrs der Rheintalbal vorübergehend aufnehmen. Zwar ist die Strecke nicht elektrifiziert, aber im Grunde genommen reicht es, eine für das französische Streckennetz zugelassene Diesellok vorzuspannen[5]. Die Lok bespannten ICs zwischen Karlsruhe – Freiburg – Basel hätte man durchaus auch über diese Strecke leiten können. Auf der Bahnstrecke Wörth – Strasbourg gab (und gibt) es auch hin und wieder grenzüberschreitenden Güterverkehr. Hiervon habe ich auch schon hier diesem Blog ein Bild veröffentlicht[6]. Bekannt in der Öffentlichkeit sind vor allem die Castortransporte, die auch über Lauterbourg geleitet werden. Eine Zeitlang verkehrte auch über diese Strecke ein Chemie-Shuttle der BASF welches von und bis Ludwigshafen von Sncf Loks bespannt war, in der Regel waren das BB61000 der Sncf[7].
Während auf der Strecke Tübingen –Rottenburg – Horb ein Großteil der Personenzüge für die „Umleitungsgüterzüge“ Platz machen muss, – wird die ideale Umleitungsstrecke für die Rheintalbahn zwischen Karlsruhe und Offenburg augenscheinlich nicht genutzt. Wie kann das sein? Ich habe inzwischen in der Rheinpfalz gelesen, dass im Laufe dieser Woche die CFL die Bahnstrecke zwischen Wörth und Strasbourg für Umleitungsgüterzüge nutzen will[8]. Aber ansonsten scheint sich im Umleitungsverkehr auf der Eisenbahnstrecke Wörth – Karlsruhe-Strasbourg nicht viel zu tun[9]. Eine weitere grenzüberschreitende Eisenbahnstrecke, die man ggf. als Umleitungstrecke hätte nutzen können, ist übrigens die Strecke Rastatt – Winterdorf – Roeschwoeg. Dieses Strecke ist zur Zeit zwar nicht betriebsbereit, aber mit Einsatz von „Eisenbahnpionieren[10]“ wäre es durchaus möglich gewesen, diese Strecke in ein paar Tagen für den Güterverkehr zu reaktivieren. Das Baden –Württembergische Verkehrsministerium hatte übrigens die Bedeutung dieser Bahnstrecke für den internationalen Eisenbahn erkannt und die Aufnahme in den Bundesverkehrswegeplan gefordert[11]. Geschehen ist wohl nicht viel, die Bahnstrecke Rastatt- Roeschwoeg wiegt sich immer noch im Dornröschenschlaf.
Im Paysagesblog habe ich ja schon mehrmals über den beklagenswerten Zustand der Bahnstrecke Wörth –Lauterbourg – Strasbourg geschrieben, meist in auf französisch verfassten Beiträgen[12]. Ein Bild der verwaisten Bahnhofsanlagen von Lauterbourg befindet sich im Beitrag „Streckenbeobachtungen in der „France périphérique“ – ein geographischer Kommentar zur ersten Runde der Präsidentschaftswahlen 2017 in Frankreich“ – aber ich kann mich nicht erinnern, dass sich auch nur ein Bundestagsabgeordneter (oder te) aus den an Frankreich grenzenden Bundestagswahlkreisen für eine substantielle Modernisierung der Eisenbahnstrecke Wörth-Lauterbourg-Strasbourg, d.h. Elektrifiezierung sowie zweigleisiger Ausbau zwischen Wörth und Lauterbourg, so wie ich es in diesem Blog schon öfter gemacht habe, stark gemacht hätte. Von den Damen und Herren Thomas Gebhardt (CDU), Thomas Hitschler (SPD), Thomas Lindner (Büdnis 90/die Grünen) (alle Bundestagswahlkreis Südpfalz WK 211); Ingo Wellenreuther (CDU), Sylvia Kotting-Uhl (Bündnis 90/die Grünen)(alle Bundestagswahlkreis Karlsruhe-Stadt WK 271); Axel Fischer (CDU) (Bundestagswahlkreis Karlsruhe-Land WK 272); Kai Whittaker (CDU) , Gabriele Katzmarek (SPD) (Bundestagswahlkreis Rastatt WK 273) habe ich noch nie etwas zu den besagten Eisenbahnstrecken gehört. Ähnliches gilt auch fürFrédéric Reiss (Député de la 8e circonscription du Bas-Rhin / Abgeordneter des 8. Wahlkreises des Bas-Rhin) sowie für Claude Sturni (Député de la 9e circonscription du Bas-Rhin /Abgeordneter des 9. Wahlkreises des Bas-Rhin). Auch von diesen beiden französischen Parlamentariern habe ich zu den besagten Bahnstrecken in diesem Zusammenhang nie etwas gehört. Vielleicht täusche ich mich auch, aber sollten die angesprochenen Politiker sich doch für die „Modernisierung“ dieser Bahnstrecken eingesetzt haben, dann waren sie damit nicht besonders erfolgreich. Immerhin erscheint mir in diesem Zusammenhang erwähnenswert, dass Christian Jung, (FDP-Bundestagskandidat) in seinem Blog schon im Januar 2017[13], also schon ein paar Monate vor der Gleisabsenkung in Rastatt, ein Reaktivierung/Modernisierung der elsässischen Eisenbahnstrecken gefordert hat[14]. Eine Lehre aus der desaströsen Streckensperrung der Rheintabelle bei Rastatt sollte sein, dass man in „gesamteuropäischen Eisenbahnverkehrsnetzen“ denkt. Dazu gehört der Ausbau und die Modernisierung der deutsch-französischen Eisenbahnverbindungen, wie beispielsweise die erwähnten Eisenbahnstrecken Wörth – Lauterbourg-Strasbourg oder auch die Strecke Rastatt – Winterdorf – Roeschwoeg. In diesem Rahmen sollte auch endlich die Gäubahn modernisiert werden, d.h. zweigleisiger Ausbau von Horb bis Hattingen. Aber das Drama der Gäubahn (und ihrer Zubringer und Ergänzungsbahnen wie z.B. die Strecken Tübingen –Horb oder Rottweil – Villingen) das wäre schon ein eigenständiger Blogbeitrag, der den Rahmen dieser Betrachtungen sprengen würde[15]. Doch auch hier könnte man berechtigterweise fragen: Herr Kauder wie haben Sie sich für die Gäubahn engagiert? Herr Kauder ist seit 1990 der direkt gewählte Abgeordnete des Bundestagswahlkreis Rottweil – Tuttlingen (WK 285). Die Infrastruktur der Gäubahn hat sich seit der Elektrifizierung im Jahr 1977 zwischen Horb und Hattingen kaum zum Besseren verändert. Sollte sich Herr Kauder wirklich substanziell für die Modernisierung der Gäubahn eingesetzt haben, dann war es auf gut „schrambergerisch[16]“ „für d’Katz“ denn getan hat sich so gut wie nichts: es sind, u.a. als Folge von MORA-C, lediglich ein paar Gleisanschlüsse verschwunden [17].
Abschließend noch, weil dieser Verkehrsträger so oft vergessen wird, ein paar Worte zur Binnenschifffahrt: Ich hatte an diesem besagten Abend im „Aubord du Rhin“ das Glück, der beindruckenden Vorbeifahrt eines großes Containerschiffs der sogenannten JOWI-Klasse beizuwohnen. Die Binnenschifffahrt ist ein Verkehrsträger mit einer hervorragenden Umweltbilanz, die jedoch hierzulande ein ziemlich vergessenes Dasein fristet. Die Binnenschifffahrt fängt zur Zeit einen Teil des Güterverkehrs in die Schweiz ab, der zur Zeit nicht mit der Bahn verladen werden kann, und sorgt damit dafür, dass der Verkehr auf der A5 und den elsässischen Autobahnen nicht vollkommen zusammenbricht. Die Binnenschifffahrt hat aber darüber hinaus in Südwestdeutschland noch Potentiale und Kapazität. Zur Zeit, und dies relativ unbemerkt von der Öffentlichkeit, wird der Neckar von Mannheim bis Heilbronn für das 135 Meter Binnenschiff ausgebaut. Vielleicht sollte man aber darüber hinaus darüber nachdenken, historische Wasserwege in Süddeutschland und dem angrenzenden Frankreich für die Binnenschifffahrt zu reaktivieren. Dazu braucht es übrigens keine riesigen Containerschiffe. Mit den in Holland entwickelten Neokemp (neuer Kempenaar) ist es durchaus möglich auf kleineren Wasserstraßen Containerverkehr durchzuführen. Eine Reaktivierung der Schifffahrt auf dem Neckar bis Rottenburg oder gar Horb wäre da durchaus denkbar und machbar. Gleiches gilt für die Enz bis Pforzheim, die Murg bis Gernsbach, die Kinzig bis Wolfach oder gar Schiltach. In Frankreich ließe sich das ostfranzösische Kanalnetz und die Flussschifffahrt wie z.B. auf dem Doubs modernisieren, oder wie auf der Bruche oder der Ill wieder reaktivieren.
Man kann nur hoffen, dass die Verkehrspolitik aus der Totalsperrung der Rheintalbahn bei Rastatt lernt, endlich massiv in die Ausweichstrecken investiert und daneben auch noch die Binnenschifffahrt nicht vergisst.
Ich befürchte jedoch, dass, wenn die Streckensperrung Anfang Oktober aufgehoben wird, wir auch wieder eine neue Bundesregierung haben werden, dann in ein paar Monaten alles vergessen und nichts geschehen wird. Was übrigens tragisch wäre, denn der zunehmende LKW-Verkehr verstopft unsere Straßen immer mehr. Es ist wirklich an der Zeit verkehrspolitisch umzusteuern und mehr Güter auf die Eisenbahn und die Binnenschifffahrt zu verlagern. Ansonsten stehen wir alle bald im „Dauerstau“, weil unsere Straßen vom unaufhörlichen LKW-Verkehr regelrecht verstopft werden. Irgendwann geht nichts mehr.
P.S.: Zur Streckensperrung in Rastatt gibt es inzwischen eine Vielzahl von Kommentaren, Meinungen etc. Wirklich neues und relevantes findet man nur selten. Eine der wenigen Ausnahmen ist das Interview das der Verkehrsgeograph Heiner Monheim der Südwestpresse gab – „Interview mit Verkehrsexperte Monheim zur Sperrung der Rheintalstrecke – Stillgelegte Strecken, Denken nur im europäischen Rahmen, zu wenig Netze im Kleinen. Der Verkehrsexperte Heiner Monheim hält das Desaster für hausgemacht“. Verkehrspolitisch bemerkenswert erscheinen mir die Beiträge, die man auf der privaten Netzseite des Grünen Politikers Matthias Gastel findet – hier unter der Rubrik Schiene oder im Archiv Schiene. Einen hervorragenden Einblick in die Nachkriegsentwicklung des Eisenbahnnetzes entlang der Rheinschiene geben die Bildbände „Zeitreise durch Nordbaden[18]“ , „Zeitreise durch Südbaden[19]“ , die in der Reihe „Schienenwege gestern und heute“ erschienen sind. Die Geschichte des Eisenbahnnetzes im Südwesten Deutschlands (und auch im angrenzenden Elsass in Frankreich) ist eine Geschichte von Eisenbahninfrastrukturabbau, Streckenstilllegung und Streckenrückbau. Die Autoren haben dies in ihrer Bilddokumentation sehr schön dargestellt.
[7] Einer der wenigen Bilder dieses „historischen Eisenbahngüterverkehrs“ zwischen Ludwigshafen und Lauterbourg kann man hier finden.
[8] Siehe „Wachsende Wut über Rheintalbahn-Ausfall. Die Schweiz sieht ihre Verkehrspolitik in Gefahr – Auf Umleitungsstrecken leidet teilweise der Regionalverkehr“, Die Rheinpfalz, Nr.194, Dienstag 22. August 2017.
[9] Eckhard Buddruss von der Rheinpfalz hat sich in einem Kommentar für die vermehrte Nutzung der Strecke Lauterbourg – Strasbourg „für umgeleitete Güterzüge etwa vom BASF-Kombiterminal nach Italien“ ausgesprochen. Siehe „Das Rastatt-Desaster – Der Ausfall der Rheintalstrecke ist so verheerend, weil es wegen verkehrspolitischer Versäumnisse keine adäquate Ausweichmöglichkeit gibt“ in die Rheinpfalz, Nr. 194, Dienstag, 22. August 2017.
[10] Bei der Bundeswehr gibt es keine Eisenbahnpioniere (und gab es auch nie welche). Die Französische Armee hält diese Fähigkeit (Eisenbahnbau etc.) im 19e régiment du génie in Besancon vor. Bis 2010 gab es in der französischen Armee sogar ein eigenes Eisenbahnpionierregiment, das 5e régiment du génie . Nach dessen Auflösung werden die „Eisenbahntechnischen Fähigkeiten“ vom 19e régiment du génie vorgehalten.
[11] Siehe Anmeldungen des Landes Baden-Württemberg für den Bundesverkehrswegeplan 2015 (BVWP 2015) – Langfassung – (download hier möglich). Hierzu S. 3 „Rastatt – Roeschwoog – (Vendenheim): Wiederinbetriebnahme der Rheinbrücke; Dt.-franz. Vereinbarung von La Rochelle vom 22.05.1992 (Art. 5 Abs. 4): Anschluss an die LGV Est-Europeen [Fertigstellung Ende 2015] in Vendenheim; zusätzliche Ergänzung zur POS Süd für Verkehre nach Südfrankreich und Spanien sowie Regionalverkehr zwischen Nordbaden und Nordelsass (evtl. TEN-Kernnetz)“
[16] Schrambergerische Schwäbisch – die Mundart die man zu meiner Schulzeit und natürlich auch vorher schon in Schramberg gesprochen hat, und jetzt auch wohl immer noch spricht.
« IL timbro cromatico era quello degli sterminati semineri attorno a Donnafugata, Estatici, imploranti clemenza sotto la tirannia del sole: anche in questa sala come nei feudi a metà agosto, il raccolto era stato compiuto da tempo, immagazzinato altrove e, come là, ne rimaneva soltanto il ricordo nel colore delle stoppie; arse d’altronde e inutili. Il valzer le cui note traversavano l’aria calda gli sembrava solo una stilizzazione di quell’incessante passaggio dei venti che arpeggiavano il proprio lutto sulle superfici assetate, ieri, oggi, domani, sempre, sempre, sempre (Tomasi di Lampedusa, 2011, p. 282.)
« Le timbre des couleurs lui rappelait les champs de blé sans fin à Donnafugata en extase, implorant grâce face à la tyrannie du soleil ; dans cette salle comme sur les fiefs de la mi-août la moisson était déjà récoltée depuis longtemps, emmagasinée ailleurs. Reste le souvenir des couleurs des chaumes brulées et inutiles. La valse dont les notes traversaient l’air chaud ne lui semblait qu’un lointain souvenir du passage éternel des vents qui font des arpèges de leur deuil sur les surfaces assoiffées, hier, aujourd’hui, demain, toujours, toujours, toujours[1]» (traduction C.Neff)
J’ai pensé à ces phrases de Giuseppe Tomasi di Lampedusa, dans le Guépard, quand j’ai pris ces photos, pendant la tournée Sicile 2017 de l’association forêt méditerranéenne, quelque part entre Capizzi, Gangi et Petralia Sottana. La Sicile éternelle comme elle est décrite par Tomasi di Lampedusa,- des paysages à perte de vue …. la tyrannie du soleil, – la tyrannie du climat, des feux de forêts, – voyant les images qui me parvenaient de l’Incendie de Pedrógão Grande …. J’ai souvent pensé aux mots de Tomasi, ses descriptions des paysages siciliens, paysages méditerranéens… ces paysages marqués par les lumières du soleil, maudit par ses sècheresses, ses inondations. il ne parle pas d’incendies de forêt dans son roman, car la Sicile de Tomasi di Lampedusa n’était pas une terre de forêts. Mais les brûlures du soleil sur les paysages siciliens sont omniprésentes dans le Guépard.
Il y maintenant un peu plus de huit ans, débutait le 24.05.2009 avec le post « I. Un blog sur les paysages : un petit début – ou quelle langue choisir ? » le blog paysages sur le Monde.fr /les blogs le Monde. Depuis 401 articles ont vu le jour, la plupart écrits en français, occasionnellement en allemand et très rarement des articles publiés en anglais[1]. 401 articles, lus par approximativement 199.520 lecteurs[2]. Huit ans de billets et petites notices écrits entre Rhin et Danube, Seine et Neckar, Aude, Moselle et Kinzig, sur les rives de la Méditerranée[3] ….. Lectures de paysages et des livres ….. Souvenirs personnels franco-allemands – le temps passe et les paysages changent – et en France les présidences se suivent. Depuis que j’ai écrit mes premiers mots sur paysages, j’ai vécu la présidence de Nicolas Sarkozy, de François Hollande, et maintenant c’est le début du règne d’Emmanuel Macron. En Allemagne, Madame Merkel est chancelière depuis le 22 novembre 2005, et il semble – c’est au moins ce que je perçois, qu’elle pourrait encore gagner les Élections fédérales allemandes le 24 septembre 2017 et remporter un quatrième mandat. Une grande majorité d’allemands ont le sentiment que ça va bien en Allemagne, – et sauf si une nouvelle crise d’immigration – une nouvelle Flüchtlingskrise – se dessinait durant l’été/automne 2017 – Angela Merkel a toutes les chances de gagner les prochaines « Bundestagswahlen ».
Personnellement je préférerais que Martin Schulz gagne les prochaines élections fédérales, – mais je ne vois pas comment il pourrait persuader une majorité d’allemands de voter pour la SPD, même si le SPON dans un commentaire de Horand Knaup publie aujourd’hui dimanche 25.06.2017 pense que Martin Schultz et la SPD peuvent encore l’emporter. Pour finir, – Angela Merkel est souvent perçu comme la chancelière éternelle – où le « weiterso » domine – mais sous sa « regnance » les paysages allemands changent, – le Atomaustieg (sortie du nucléaire) – la transition énergétique vers les énergies renouvelables laisse des traces dans les paysages allemands, – la photo des éoliennes sur le Grünstadter Berg sont une image parlante, car depuis le « Atomaustieg » décidé par Angela Merkel après les évènements de Fukushima, l’ Accident nucléaire de Fukushima – les éoliennes sont devenues dans diverses parties de l’Allemagne un trait marquant du paysage. Pas partout, mais par endroit ici et là les éoliennes en Allemagne sont un élément bien visible du paysage allemand. Cette « floraison » sur une partie des paysages allemands c’est pour ainsi dire une trace bien visible de la politique énergétique des deux derniers gouvernements d’Angela Merkel.
Christophe Neff, (écrit le 25.06.2017), publié le 26.06.2017
P.S.: Pour préparer/revoir la tournée Sicile 2017 de l’association forêt méditerranéenne j’avais lu le Gattopardo dans la version de la Universalbibliothek Reclam. C’est le texte intégral en italien, avec dans chaque page une explication du vocabulaire clefs (5-10 mots par page) – et en fin du livre une postface écrite et éditée par Kerstin Marfordt. Cette version est seulement distribuée en Allemagne, Autriche et en Suisse.
C’était le 24.0.2016, lorsque Martin Graff présentait ses livres à Freinsheim[1][2], Freinsheim petite bourgade non loin de Grünstadt. D’une voix bien audible Martin Graff nous raconta que le fait, qu’une très grande partie des hommes & femmes politiques français ne répondent pas aux lettres, email etc. – était peut être due à l’héritage luthérien en Allemagne – car en Allemagne les membres du Bundestag avaient tendance à répondre par écrit/email aux questions des citoyens électeurs. Je pensais – oui, Monsieur Graff a certainement raison, – presque toutes mes demandes envers des membres du Bundestag ont reçu une réponse, – pas toujours immédiate – mais réponse il y avait toujours. Par contre toutes mes demandes envers Marie-Hélène Fabre, députée de la Deuxième circonscription de l’Aude de 2012 – 2017 n’ ont reçu aucune réponse. C’était assez décevant, car j’étais bien un de ses électeurs en 2012. Mais même en France, il y a des exceptions à la règle de non réponse de la part de «politiques » qu’avait si bien formulée Martin Graff. Aurélie Filippetti, m’avait bien répondu deux trois fois au début de son mandat de députée de la huitième circonscription de la Moselle. Mais le député, qui a bien répondu et à tous mes courriers, – ce fut bel et bien Pierre-Yves Le Borgn‘ député de la Septième circonscription des Français établis hors de France. Député exemplaire, toujours à l’écoute de ses électeurs et de ses concitoyens, – mené un courageux combat pour sa réélection face à Frédéric PETIT candidat de La République en marche ! Monsieur Le Borgn‘ s’ engage à fond pour des électeurs de sa circonscription et bien au-delà. Pour divers raisons personnelles, je suis inscrit sur les listes électorales de la petite commune de Leucate dans la Deuxième circonscription de l’Aude, donc je ne peux voter pour Pierre-Yves Le Borgn‘, mais je l’aurais certainement fait, si j’avais pu ! Donc en fin de ce petit billet, j’apporte tout mon soutien à Pierre-Yves Le Borgn‘ il a été un excellent député d’Allemagne et Europe centrale et mérite toute votre confiance.
Au-delà des échéances électorales, – je pense sincèrement que la gauche, le P.S., ou ce qui en reste après ce raz de marée électoral qui fut le premier tour des élections législative 2017 – a besoin des hommes politiques comme Pierre-Yves Le Borgn‘, hommes et femmes politiques proches de ses électeurs et de citoyens, – pour enfin se reconstruire !!!!
Pour son départ de Berlin, Frédéric Lemaître, correspondant du Monde à Berlin, nous a laissé un dernier mot de souvenirs dans son blog, sur ses six années passées en Allemagne pour Le Monde avant de réintégrer la rédaction parisienne du Monde[1]. J’avais découvert son blog en décembre 2012 et depuis j’étais un lecteur régulier de son blog, qui au début s’appelait encore « regard d’Allemagne »[2]. Très rarement parfois, je me suis permis de commentes ces posts, – je préférais lire les commentaires …. et assez souvent les commentaires me donnaient l’impression que pour beaucoup de lecteurs français l’Allemagne reste un pays indéchiffrable. Je me permets de citer le commentaire de Frédéric Durieux qui écrit « Souvent, je me dis que le Rhin est grand comme un océan tant il reste difficile de se comprendre, ne fût-ce que par la langue »[3] – le blog de Frédéric Lemaître a certainement permis de réduire un peu l’étendue de cet océan de frontière qui sépare l’Allemagne et la France. Dommage que ce blog va cesser d’être « alimenté » avec le retour de Monsieur Lemaître dans la rédaction parisienne du Monde. Naturellement j’étais un lecteur régulier des articles sur l’Allemagne de F. Lemaître. C’est grâce à ses articles que j’ai découvert le livre de Klaus Harpprecht sur Arletty[4] , et le livre de Guillaume Duval « Made in Germany – le modèle allemand au-delà des Mythes »[5]. D’ailleurs je considère que le livre de Guillaume Duval est une très bonne analyse du système économique allemand durant les années Schröder & Merkel – et même si le livre date de 2013, et d’ailleurs il contient une erreur d’approximation concernant la FDP durant les années Willy Brandt[6], mais néanmoins ce livre mérite encore largement la lecture de nos jours trois ans après sa parution.
Je remercie Monsieur Lemaitre pour son travail remarquable, ses articles déchiffrant un peu ce pays « indéchiffrable » qui est l’Allemagne aux yeux de beaucoup de Français. Et bon courage à Thomas Wieder pour son début à Berlin. Finissant cette petite notice, je pense que Frédéric Lemaitre devrait réunir ses souvenirs des « années Merkel » dans un livre, – un tel livre pourrait peut-être aussi contribuer à réduire le fossé culturel qui sépare Français et Allemands !
Livres cités :
Duval, Guillaume (2013): Made in Germany. Le Modèle allemand au-delà des Mythes. Paris, Éditions du Seuil, janvier 2013, ISBN 978-2-02-109779-5
Harpprecht, Klaus (2012) : Arletty und ihr deutscher Offizier. Eine Liebe in Zeiten des Krieges. Frankfurt am Main, Fischer Taschenbuchverlag, Oktober 2012, ISBN 978-3-596-18863-5
Il y maintenant un peu plus de sept ans, débutait le 24.05.2009 avec le post « I. Un blog sur les paysages : un petit début – ou quelle langue choisir ? » le blog paysages sur le Monde.fr /les blogs le Monde. Depuis 383 articles ont vu le jour, la plupart écrits en français, occasionnellement en allemand et très rarement des articles publiés en anglais[1]. 383 articles, lus par approximativement 182.615 lecteurs[2]. Sept ans de billets et petites notices écrits entre Rhin et Danube, Seine et Neckar, Aude, Moselle et Kinzig, sur les rives de la Méditerranée ….. Lectures de paysages et des livres ….. Souvenirs personnels franco-allemands – le temps passe et les paysages changent.
Voyantle Zouave du Pont de l’Alma à Paris les Pieds dans l’eau, résistant aux flots de la Seine, pas loin de boire sa Tasse d’eau de Seine comme en 1910, je me souviens d’une lecture d’hiver de 1995/1996 – sur Paris l’Atlantide.
« Je devais avoir à l’époque presque le même âge que vous. C’était en hiver 1910. La Seine s’était transformée en une vraie mer. Les Parisiens naviguaient en barque.
Les rues ressemblaient à des rivières, les places -à de grands lacs. Et ce qui m’étonnait le plus, c’était le silence … Sur notre balcon, nous entendions ce silence sommeillant de Paris inondé. Quelques clapotis de vagues au passage d’une barque, une voix assourdie au bout d’une avenue noyée. La France de notre grand-mère, telle une Atlantide brumeuse, sortait des flots » (Makine, 1995, p.25-26)
D’ailleurs ces pluies orageuses, elles ne se déversent pas seulement en France, sur le bassin de la Seine, – mais sur toute une partie de l’Europe centrale dont l’Allemagne. Et en Allemagne on découvre que la gestion de risques ne semble pas toujours à la hauteur des défis[3].
Mais ce n’était pas seulement le Zouave du Pont de l’Alma résistant aux flots de la Seine[4], – ou les souvenirs de lecture du Testament français de Makine, – ses description de Paris l’Atlantide – qui m’ont fait ressurgir la France de mes grands-parents. Il y a exactement quatre-vingts ans, le 04.06.1936 – que Léon Blum fut nommé président du Conseil par le Président de la République Albert Lebrun. Cet évènement politique avait fortement marqué les souvenirs de mes grandparents – les souvenirs du gouvernement Blum, du Front Populaire – combien de fois je fus auditeur des récits des toutes les couleurs les plus vivantes – dans la maison familiale à Aubord et aussi à la Griffoulière à Port Leucate[5].
En 1936 ma Grand-Mère avait 20ans, – vivant sa jeunesse bourgeoise dans une belle demeure de la place Place Broglie à Strasbourg – en 1936 elle n’aurait sûrement jamais osé rêver épouser un « Macaroni » et en plus « un Macaroni dit d’extrême gauche ». Quelques mois plus tard tout changeait …. Mais en fait ceci une autre histoire[6].
Livres cités :
Makine, Andreï (1995) : Le Testament français. Paris, ISBN 2-7152-1936-9
Billet écrit le 04.06.2016 à Grünstadt, 80 ans après que Léon Blum fut nommé président du Conseil par le Président de la République Albert Lebrun – et publié le Dimanche le 05.06.2016.
Le journaliste Hasnain Kazim de l’hebdomadaire allemand der Spiegel en Turquie a été contraint de partir car son accréditation de presse n’a pas été prolongée par les autorités turques. Un signe de plus qui témoigne de la dérive autoritaire de l’actuel gouvernement turc. Même en France ce triste évènement a été repris par les médias comme par exemple par le Monde.fr « Le correspondant du magazine allemand « Spiegel » contraint de quitter la Turquie ». Si les autorités turques commencent à se débarrasser des correspondants étrangers un peu trop critiques envers le gouvernement turc on peut que craindre le pire pour la liberté de la presse, la liberté tout court en Turquie. Ce qui semble être sûr, c’est que les medias critiques en Turquie en ce moment n’ont pas la vie facile.
J’avais déjà parlé de Hasnain Kazim dans paysages, en avril 2010, car son livre « Grünkohl und Curry. Die Geschichte einer Einwanderung » – fut déjà sujet de bac allemand en France. Dans son livre, histoire d’une intégration réussie – mais aussi d’une enfance entre Inde, Pakistan et Allemagne du Nord (Norddeutschland), – nous trouvons dans les dernières pages un chaleureux témoignage de l’auteur envers son ancienne enseignante de français « Manon Maliszewski » passage que je me permets de citer et de traduire ici « Es war eine merkwürdige, von Angst bestimmte Zeit. In der Schule vertraute ich mich einer Lehrerin an, Manon Maliszewski, selbst Ausländerin, Französin. Ich erzählte ihr von den Anrufen und von meiner Sorge, meine Eltern könnten sich für einen Wegzug aus Deutschland entscheiden. In ihr fand ich eine Verbündete/ Ce fut une période étrange dominée par la peur. A l’école je me confiais à une enseignante Manon Maliszewski, un française, étrangère comme moi-même. Je lui parlais des appels téléphoniques et de mes craintes que mes parents puissent décider de quitter l’Allemagne. Dans la personne de Manon Maliszweski j’ai ainsi trouvé une alliée contre mes peurs (libre traduction de l’allemand C.Neff 20.03.2016) (Kazim, H, 2009, 250, 251). Ce livre, dont je tire cette petite citation mériterait certainement une traduction française. Et pour finir, l’article « Ein schmerzlicher Abschied » mériterait une large distribution, – et comme le Spon a aussi publié une version anglaise sous le titre « A Painful Farewell » on peut au-moins espérer que cette fine analyse très personnelle de l’évolution politique en Turquie de 2013 à 2016 trouve aussi une résonance internationale plus large.
Sources :
Kazim, Hasnain (2009) : Grünkohl und Curry. Die Geschichte einer Einwanderung. München, DTV, ISBN 978-3-423-24739-9
Kazim, Hasnain (2016): Ein schmerzlicher Abschied. Der Spiegel-Korrespondent Hasnain Kazim über seine Erfahrungen mit der Pressefreiheit unter Präsident Erdogan- und seine unfreiwillige Ausreise aus dem Land. In: Der Spiegel, 12/2016, pp. 106 – 107. Version www de l’article dans le SPON: „Hasnain Kazim über die Türkei: Ein schmerzlicher Abschied“, version anglaise „A Painful Farewell“.
Christophe Neff, écrit le 20.03.2016 publié le 21.03.2016
« Adieu, la France, welcome America» c’est le titre d’un petit billet dans le SPON du 02.03.2016, qui annonce qu’après que la France fut pendant 40 ans le premier partenaire commercial de l’Allemagne, ce sont maintenant le Etats-Unis qui jouissent du privilège d’être le premier partenaire commercial de l’Allemagne[1]. Cette nouvelle se retrouvait dans une grande partie des journaux allemands parus le jeudi 03.03.2016. Dans les journaux et medias français que je consulte régulièrement, apparemment, on ne parlait pas de ce petit changement de place dans balance commerciale allemande. Le journal die Welt nous livre une intéressante analyse sur ce changement de position dans la balance commerciale allemande sous le titre « Was hat Amerika, was Frankreich fehlt ( Ce que les Etats-Unis ont qui manque à la France ? » résumant clairement que c’est la « réindustrialisation des Etats-Unis » qui est le principale responsable pour le retour en force des USA dans la balance commerciale allemande.
En-dehors de tous aspects commerciaux, et c’est la raison pour laquelle parle ici dans paysages, ce petit changement de place dans la balance commerciale allemande est aussi un coup dur pour l’apprentissage du français en Allemagne. Car jusqu’à présent l’argument principal des professeurs de français dans les écoles allemandes pour inciter les élèves à apprendre le français, était le fait que la France était le principal partenaire commercial de l’Allemagne – et que sans connaissances approfondies de français il était difficile de faire du commerce en France (Geschäfte machen in Frankreich). Une argumentation, qui après tout avait jusqu’ à présent encore assez de charme pour les parents du Bildungsbürgertum, qui incitait donc leurs enfants à apprendre le français. Avec ce changement de place dans la balance commerciale allemande cette argumentation en faveur du français est donc en train de devenir intenable. Oui pour l’apprentissage du français en Allemagne, la relégation de la France à la deuxième place de la balance commerciale allemande est plutôt une mauvaise nouvelle ! Et en plus malheureusement en France, on ne semble même pas prendre conscience de ce que cela pourrait avoir comme conséquences – aussi bien sur le plan socio-économique et que en ce qui concerne les relations culturelles ainsi que la place du français dans le Monde.