J’ai décidé d’ouvrir une nouvelle catégorie dans « paysages » – catégorie dans laquelle je réunis tous les articles qui sont ou été écrits sous l’emprise de la maladie de Mitterrand – le cancer de la prostate. En France, c’est mon impression, – on parle plus ouvertement du cancer de la prostate qu’en Allemagne. En Allemagne ce cancer est plutôt considéré comme un « stiller Krebs » – un cancer silencieux, – et j’ai l’impression que en terme de prévention en Allemagne on parle beaucoup plus du Cancer du sein et du Cancer colorectal. Même si globalement mes chances de guérison sont plutôt bonne, – la diagnose d’être atteint d’un cancer de la prostate a bouleversé ma vie. Peut être un jour j’écrierais aussi un livre comme le fit l’écrivain suisse alémanique Urs Faes. Dans « Halt auf Verlangen » (arrêt sur demande), livre malheureusement pas disponible en traduction française[1], l’auteur nous parle de sa confrontation avec la maladie de Mitterrand. Pour ainsi dire comme j’espère bientôt pouvoir reprendre mon travail de chercheur enseignant je reste donc au stade de catégorie de Blog ! Pour le livre on va attendre ma retraite professionnelle.
Lisant l’annonce de Märklin que la loco de surprise 2024 « Überraschungslok 2024 [1]» était la 141 R 1244 de l’association suisse « Verein Mikado 1244 » à Brugg je me dis : enfin je pourrais m’acheter cette locomotive en version originale « Märklin » dont je rêvais déjà comme petit garçon, – mais Märklin ne les avait pas reproduite jusqu’à présent ces 141 R mythiques. Comme je l’ai déjà écrit dans le post « Erinnerungen an die „märklinModerne“ » j’avais vers la fin de mes années Post-Doc songé à créer une entreprise de modélisme ferroviaire – et pensé à recréer la DB BR 94.1 – la tn wurtembergeoise qui circulait jadis sur la ligne Schiltach – Schramberg et peut-être la 141R Sncf en échelle HO AC/DC, – tous des modèles de loco à vapeurs, rares et jusqu’à l’annonce de la loco surprise 2024 concernant la Sncf 141 R – jamais produite par l´entreprise de Göppingen.
Les 141 R c’étaient un peu les locos de mon enfance, de la partie de mon enfance que j’avais passé en France, – Eckbolsheim, Leucate, Aubord, et j’en parlais aussi déjà dans un des premiers billets de paysages « La gare de Leucate – La Franqui – rétrospectives & observations de « trainspotter » dans une petite gare de campagne (25.10.2009) » . Souvenir d’un voyage en train de Dijon à Strasbourg, tracté par une loco vapeur entre Besançon et Belfort, – vers la fin des années 1960, – même si je ne suis pas sûr si c’était un 141 R ou une 141 P du dépôt de Belfort. Séjour des plusieurs semaines chez ma tante Danielle à Dijon, – école maternelle et beaucoup de « Heimweh » – et le voyage de retour en train vers Strasbourg où mes parents et mes grands-parents m’attendaient fut un voyage inoubliable.
Les 141 R du dépôt de Narbonne (loco fioul) étaient les « reines » de ligne Narbonne – Cerbère jusqu’en 1973. Je me souviens encore bien quand on déposait l’oncle Jean-Pierre[2] à la petite gare de Leucate – La Franqui pour son train de nuit pour Strasbourg que était tracté par une des ces mythiques locomotives. Et naturellement les 141 R du dépôt de Hausbergen et du dépôt de Sarreguemines (loco charbon) qu’on voyait régulièrement quand mon grand-père m’a emmené à la gare de Strasbourg pour chercher ou déposer quelqu’un de ma famille, – ou juste pour regarder « les trains »[3]. Pour le petit garçon franco-allemand que j’étais, – c’était des énormes locomotives, – de telles locomotives à vapeur n’existaient pas en Allemagne. Et en plus ces énormes locomotives en arrêt en gare de Leucate-la Franqui, – qui possédait encore des voies d’évitement et de garages ainsi qu’un château d’eau, – devant le minuscule bâtiment de gare – cela « avait de la gueule » ! La 141 R[4] c’était peut être un des symboles de la libération, des années après guerres, – des Trente Glorieuses – et c’est juste après le Premier choc pétrolier que la SNCF retira ces mythiques locomotives du service commercial régulier en 1973/74.
Le modèle Märklin me plait beaucoup, même si personnellement j’aurais préféré la 141 R 1187 exposée à la Cité du train à Mulhouse, la loco de la libération avec sa Jeep. Les 80 ans de la libération de la France, les 80 ans du débarquement, auraient surement aussi value de reproduire la 141 R 1187, – mais qui sait peut être ce modèle suivra – comme peut être une version charbon du dépôt de Sarreguemines. Mais je comprends très bien la décision de « Märklin » de reproduire la 141 R 1244 de l’association suisse « Verein Mikado 1244 ». Elle est une véritable Star en Suisse et même en Allemagne aussi cette loco est assez connue – et pour Märklin l’Allemagne et la Suisse sont les principaux marchés pour leurs trains miniatures! Peut être un jour suivront des autres versions de la 141 R. En tous cas la 141 R 1244 produite par Märklin (38141) est un très beau modèle des « belles américaines » comme on désignait aussi les 141 R, qui réveille des souvenirs et des rêves d’enfants !
Couverture du prospectus « Nouveautes Automnes 2024 Märklin » ( Abbildung mit freundlicher Genehmigung der Gebr. Märklin & Cie. GmbH wiedergegeben, Illustration reproduite avec l’aimable autorisation de Gebr. Märklin & Cie. GmbH 16.09.2024)
Ayant plus au moins vécu chez elle à Aubord dans le Gard durant les années 1980 et 1990[2], – j’avais pris l’habitude de lire en plus du « Monde » que je cherchais ou à Nîmes ou à Générac, parfois « le Monde » se trouvait aussi à Aubord, de lire ces lectures, – qui fut le mensuel catholique « le Pèlerin » et « la Croix du Midi (Croix du Gard) ». Je crois aussi de me souvenir qu’elle contribuait aussi de temps en temps avec des articles sur la vie religieuses entre Vauvert, Bernis, Aubord et Nîmes à la Croix du Midi. Et naturellement elle pratiquait aussi une sorte parfois très spéciale du culte marial. Et comme « Tante Jeanne » , elle aussi était une « fille de l’Est ». Je me souviens encore bien, que quelques mois avant de mourir elle entonnait « On ira pendre notre linge sur la ligne Siegfried » devant ma fille, qui n’avaient même par dix ans, ou lui parlait du « serment de Koufra » du colonel Leclerc « « Jurez de ne déposer les armes que lorsque nos couleurs, nos belles couleurs, flotteront sur la cathédrale de Strasbourg. ». Drôle de coïncidence, aujourd’hui, le jour que j’écris ces lignes, on fête le 80e anniversaire de la libération de la ville de Paris. On se souvient des exploits de la résistance, on se souvient du général Leclerc, de « La Nueve», – si naturellement on veut bien se souvenir, qu’on a un certain sens historique !
La « guerre », « l’occupation allemande », « la résistance », – mort et déportation faisait aussi partie de ce monde. Ma grand mère attendait jusqu’à la fin de ses jours le retour du cousin de son mari (mon grand – père) déporté « Libéro Casciola » du camp de Bergen-Belsen[3]. Ce monde des souvenirs de la deuxième guerre mondiale on le trouvait aussi bien dans le Monde de Tante Jeanne de Simone Morgenthaler comme chez ma propre Grand Mère. Même dans la Forêt Noire entre Durbach et Offenburg on trouve encore des vestiges de ces terribles années, le mémorial pour les résistantes Henriette Amable, Lucienne Barnet, Marie-Therese Mengel et Simone Pauchard qui fut fusillées le 27. Novembre 1944, victimes de la « Schwarzwälder Blutwoche ».
Une chose qui m’a particulièrement plu dans le livre de Simone Morgenthaler ce sont les passages en Alsacien (qui sont traduit en français dans le livre). Je lis et je comprends et je peux même parler un peu l’Alsacien, – en fait l’Alsacien est phonétiquement assez proche du Schramberger Schwäbisch (le dialecte souabe qu’on parlait à Schramberg dans les années 1950 – 2000). Quand j’étais petit les amis de me parents, disait souvent « der bua kann kei Hochdeutsch, – nur Französisch und Schwäbisch (le garçon ne pratique pas le « Hochdeutsch » seulement le français et le schwäbisch (le souabe)) – le français était ma langue maternelle – le « schwäbisch » je l’avais appris « uf de gass[4] » (dans la rue) et finalement le Hochdeutsch à école primaire au « Sulgen »[5]. Mais il faut aussi préciser que le « Schramberger Schwäbisch » que j’ai apris « uf de gass » – et aussi en train de disparaitre peu à peu au profit du « Hochdeutsch » et « Honorationenschwäbisch[6] ». Et comme j’ai grandit dans cette langue, – ce qui me permait même de lire le « Yiddish » en transcription latine ce qui est en fait qu’une version écrite du « Yiddish alsacien » [7], les passages en alsaciens dans Tante Jeanne m’ont réellement touché au cœur. Je pense que l’alsacien comme le Schwyzerdytsch est un train de devenir un véritable langue qui s’éloigne de plus en plus du « Hochdeutsch » . Il faut savoir qu’une grande partie des films de télévisions provenant de la Suisse alémanique sont sous-titrés en Allemagne, ou même comme les « Tatort Suisse » synchronise en « Hochdeutsch »[8]. Simone Morgenthaler dans son récit utilise souvent l’expression de culture germanique, peut être « Tante Jeanne » était une française de culture germanique, – mais de nos jours – je pense que les personnes maitrisant encore l’alsacien sont plutôt de culture franco-alémanique – et dans ce sens il me semble que le prix Johann-Peter-Hebel-Preis fut récemment décerné à Pierre Kretz. Et pour revenir à ma Grand-mère, chez elle à table à Eckbolsheim on parlait que le français. A sa table on ne parlait pas de langues « étrangères », c’était même plus ou moins « interdit » ! . Ici donc tout un autre monde que chez « Tante Jeanne » à Lochwiller. Mon grand-père, d’origine italienne, – quand il s’énervait, – et cela arrivait assez souvent – tombait dans l’italo-romagnole d’Hussigny – le dialecte qu’on parlait dans la « Basse-Italie » de Hussigny[9] ! L’alsacien à Eckbolsheim pendait ma petite enfance je le parlais surtout avec le frère de ma mère l’oncle Jean-Pierre, – et avec Edouard le fiancé et marie de ma tante Chantal!
On peut aussi lire le livre de Simone Morgenthaler comme voyage dans le temps, décrivant les paysages ruraux de la France du début des années 2000, du III ième millénaire, sorte de livre de géographie de la France profonde pendant les années de la présidence de « Jacques Chirac ». Et en parcourant la France avec le récit de Simone Morgenthaler on découvre aussi la vie « Nicolas de Flüe (Niklaus von Flüe/ Bruder Klaus)», on rencontre Robert Bengel[10], juste parmi les nations qui fut curée à Lochwiller de 1945 à 1959. On fait aussi la connaissance de Pierrette Bideau première méhariste et résistante et de son époux Henri Brandstetter, résistant et Chef d’état-major de la Brigade indépendante Alsace-Lorraine. Ces deux personnages qui ont façonnées l’histoire de France aurait largement méritée un article dans la Wikipedia francophone, – jusqu’à présent on ne retrouve pas beaucoup d’informations sur les deux, – sauf cette petite biographie militaire « Henri Brandstetter Schatzy» écrite par Marie Noèl Diener-Hatt sur le site du Comité pour la mémoire de la Brigade Alsace-Lorraine. Je pourrais longtemps continuer de décrire mes découvertes dans les lignes du récit de voyages de Simone Morgenthaler. Mais pour cela il faudrait peut-être même écrire un livre entier à part – « paysages historiques & histoires entre Strasbourg, Marmoutier, Lochwiller et Lourdes – sur les traces de Tante Jeanne et Simone Morgenthaler à travers la France profonde».
J’ai beaucoup aimé le livre « sur la route avec Tante Jeanne » écrite par Simone Morgenthalter. Petit B-Mol, – les éditions « la Nue bleues » aurait pu présenter une version électronique « epub » pour les « liseuses », car comme je l’ai déjà écrit dans ce blog, – je manque de place dans ma bibliothèque[11] !
Je suis géographe et j’ai donc une « carte cognitive » assez précise de la France – mais je pense qu’une petite carte de la France où on retrouve « Lochwiller » le centre du Monde de Tante Jeanne, et le tracé du voyage de pèlerinage de Lochwiller à Lourdes allez et retour à travers la France pourrait certainement enrichir le livre.
Durant mes derniers jours à la clinique de réadaptation à Durbach j’ai gravi le Ölberg pour voir si je pourrais apercevoir Lochwiller, mais je n’ai pas réussi à reconnaitre le centre du Monde de Tante Jeanne, – mais j’ai quand même pu reconnaitre la Cathédrale de Strasbourg depuis mon point de vue. Peut être un jour je ferai un petit tour vers Lochwiller, visiter Église Saint-Jacques-le-Majeur de Lochwiller, pour déchiffrer un peu les paysages qui ont fait partie de la vie de Tante Jeanne et d’une certaine manière de Simone Morgenthaler.
Et pour finir, – une traduction allemande serait certainement la bienvenue – en n’oubliant pas de traduire les parties alsaciennes en « Hochdeutsch ».
Le récit de voyage « sur la route avec tante Jeanne » écrite par Simone Morgenthaler était une lecture qui d’une certaine façon m’a permis de partir en voyage virtuel à travers la « France profonde » loin des réalités parfois étranges d’une clinique de réadaptation, un ouvrage à lire sans modération.
Bibliographie :
Minczeles, Henri (2022) : Histoire générale du BUND. Un mouvement révolutionnaire juif. Troisième édtion. Préface de Constance Pâris de Bollardière. Édition l’échappée Paris 2022, ISBN 978-23730910-9-0
[6] «Honorationenschwäbisch » literalement le « souabe » des notables, – originellement le Hochdeutsch des notables ayant fait des etudes universitaires avec une conotation dialectale suabe, – c’était le parlé des pasteurs protestants, des medicins, avocats, professeurs qui avait fait leurs etudes universitaire à Tübingen. Dans un certains sens les vestiges de la langue parle par Schiller, Hegel, Hölderlin, Mörike …..
J’ai découvert le livre « la promesse » par la critique de Nathalie Segaunes « Anne Lauvergeon raconte « son » Mitterrand jusqu’au déni » dans le Monde[1]. Et même si cette critique me semblait plutôt une rétrospective amer sur les années Mitterrand, par endroits on a l’impression de retrouver l’anti mitterrandisme primaire des années Plenel à la direction de la rédaction du Monde, je me suis mis à lire l’ouvrage, – le récit personnelle d’Anne Lauvergeon sur ses années Mitterrand – et surprise l’ouvrage m’a laissé plutôt une très bonne impression, surtout les chapitres sur l’amitié et la maladie, la mort et la souffrance. Peut-être je suis un de derniers « Mitterrandiste » – je ne le sais pas – mais en lisant le récit de la vie de François Mitterrand par la plume de Anne Lauvergeon je me suis dit – si j’attends l’âge de la retraite, – en Allemagne pour l’âge de classe née en 1964 la retraite c’est donc à 67 ans, donc je pourrais aller en retraite durant l’été 2031 – et je pourrais peut être trouver le temps d’écrire un livre sur les paysages de François Mitterrand[2]. Je souffre de la même maladie que François Mitterrand et je ne sais pas si j’atteindrai l’âge de la retraite allemande, – mais comme la médicine a fait d’énorme progrès depuis les années Mitterrand, – je suis plutôt optimiste – de pouvoir un jour écrire un essai, un livre sur les paysages, l’idée de la France de François Mitterrand. Dans ce contexte je précise que le récit d’Anne Lauvergeon peut être aussi lu comme un récit de géographie, de l’idée d’Anne Lauvergeon sur la géographie de la France, des paysages de France vue et vécu par François Mitterrand. Oui ce petit récit personnel d’Anne Lauvergeon sur ses années Mitterrand m’a tellement plu,- que je pense de m’acheter la version papier pour mon petit coin « François Mitterrand » dans ma bibliothèque, car j’ai lu le livre en version électronique epub sur mon tolino[3] ! Pour les « Mitterrandistes éternels » ce livre est certainement une lecture enrichissant. Pour les autres lecteurs non « Mitterrandistes éternels » l’ouvrage peut être lu comme un coup d’œil sur la perception de la« géographie humaine de la France du vingtième siècle et de sa place dans le Monde » dans l’imaginaire littéraire de François Mitterrand. Et simplement pour ceci une traduction en anglais et surtout en allemand, car l’Allemagne et l’Europe ont un place particulièrement importante dans le livre d’Anne Lauvergeon, – serait surement serait une bonne initiative !
Vor drei Jahren entdeckte ich im „Buena Vista“, einem der Grünstadter Optikergeschäft die weihnachtliche Schaufensterbahn über die ich auch einen Blogbeitrag namens „Die Schaufenstermodellbahn der Buena Vista Augenoptik in Grünstadt“ verfasste. Und auch dieses Jahr fährt sie immer noch, – nur wurde die Spur-N Anlage durch eine Ho Märklin Bahn auf „altem M-Gleis“ ausgetauscht. Da dampft sie nun die DB 01-097, – wahrscheinlich eine Märklin 3048 die meines Wissens zwischen 1960 – 1972 von Märklin produziert wurde[1], entlang von Brillenmodellen durch das Schaufenster des Buena Vista. Wie ich schon 2020 schrieb, – Schaufensterbahnen, die man in den 1960 und 1970 Jahren in der Adventszeit in dem meisten westdeutschen Städten antraf, werden immer seltener, insofern wird die Schaufensterbahn in Grünstadt auch immer mehr zum Unikat, zum „Erinnerungsfenster“ an eine längst vergessene Zeit. Ich schaue mir das „Bähnlein“ immer noch gern an, sowie ich mir auch regelmäßig den Märklinkatalog erwerbe, obwohl die eigene Modellbahn verpackt ist. Und hin und wieder kaufe ich auch mal eine Lok oder einen Wagen, zuletzt die 181-203-1 (Märklin 39583) (DB Baureihe 181). Mit dem Original fühle ich mich irgendwie besonders verbunden, weshalb ich die „Lok“ auch gekauft habe, – sie zog den Mozart zwischen Strasbourg und Stuttgart, – mit dem ich selbst ab und zu gefahren bin. Wobei das in der Zeit, in dem ich den Zug nahm (Ende 1980 Jahre/Mitte 1990) ein kompletter ÖBB Zug war[2]. Und dann donnerte ja noch der IC/EC Goethe Paris – Frankfurt (später in den 1990er Jahren bis Prag verlängert), mit einer 181 bespannt, während meiner Studienjahre in Mannheim über die Riedbahnbrücke, die damals noch zweigleisig befahrbar war. Soweit man den Infos der DB Glauben schenkt, wird man im Jahre 2030 damit rechnen können, dass die östliche Riedbahn wieder zweigleisig befahrbar sein wird, – und Mannheim – Neuostheim, dort wohnte ich ja während meiner Studienjahre[3], einen S-Bahnanschluss bekommt[4]. Ja, und was den Mozart betrifft, das war eine sehr gelungene Tageszugverbindung von Paris nach Wien und vice versa – und es wäre eigentlich zu wünschen, dass dieses Verbindung eines Tages wieder aufersteht, entweder als ÖBB-Railjet oder als TGV/ICE. Soweit dieses Bahnprojekt jemals Wirklichkeit werden wird, – wird man dann auch im Jahr 2030 immer noch eine Schaufenstermodellbahn durch das Buenavista in Grünstadt fahren sehen?
Ich erlebte diese Zeit in der Raumschaft Schramberg im mittleren Schwarzwald, also im Lärchenweg oben auf dem Sulgen über der Talstadt Schramberg, was man damals auch Schramberg – Sulgen nannte, und dieser Teil des Südweststaates war damals noch weit weg von jeglichem Autobahnanschluss entfernt. Die nächste Autobahn war die A 5, die man nach stundenlanger Autofahrt durch das Kinzigtal in Offenburg erreichen konnte. Die A 81 Stuttgart –Singen, wurde erst 1978 eröffnet, – und damit wurde Schramberg zumindest „gefühlt“ ans Autobahnnetz angeschlossen. Immerhin gab es (und gibt es immer noch) an der Autobahnausfahrt Rottweil Ausfahrtsschilder mit dem Namen Schramberg.
Spaziergänge auf der Autobahn, das konnte man allenthalben in Fernsehen in den Abendnachrichten sehen. Genauso verhielt es sich mit dem ephemeren Erscheinens von Pferden und Pferdenkutschen im Straßenbild. Wobei ja es ja tatsächlich auf dem Sulgen noch bis in die 1980 Relikte der „Zivilistation“ des Pferdes, deren Abschied ja so treffend von Ulrich Raulff in seinem Buch „Das letzte Jahrhundert der Pferde. Geschichte einer Trennung“ beschrieben wurde, gab. Ich denke da an die alte Dorfschmiede auf dem Sulgen, über die ich ja in diesem Blog schon geschrieben haben. Und bis Mitte des 1970 Jahre konnte man hier und da noch einen Bauern sehen, der Felder, Wiesen und Wälder vereinzelt mit dem Pferd bestellt. Die Motorisierung der Landwirtschaft war zwar schon sehr weit fortgeschritten, – aber diese hatte das Pferd in diesen Teilen des Schwarzwaldes noch nicht ganz verdrängt. Die erste Strophe des Volkliedes „Im Märzen der Bauer“ – „Im Märzen der Bauer die Rößlein einspannt“ – diesen Szene aus dem bäuerlichen Landleben konnte man zu Beginn meiner Grundschulzeit hier und da auf den Feldern zwischen den „24 – Höfe“, dem „Sulgen“ und dem „Haardt“ durchaus noch begegnen.
Wir fuhren also auf den Straßen Ski und Schlitten, – wobei wir dafür eigentlich keine autofreien Straßen brauchten, denn Schlittenfahren konnte man damals wunderbar auf dem sehr steilen Fußweg der den Lärchenweg mit dem Bolzplatz am Erlenweg verband (und noch verbindet). Das Hörnle war noch nicht verbaut, dort konnte man Fußläufig vom Lärchenweg wunderbar Ski und Schlittenfahren, gleiches galt auch für die nicht weit entfernte „Fixwiese“ hinter dem Feriendorf Eckenhof. Und später als wir dann auf dem Gymnasium waren sind auch einige Schulkameraden übers „Steighäusle“ per Ski in die Schule gefahren. Schnee gab es ja meistens in den Wintermonaten mehr als genug. Der Skilift auf den Fohrenbühl war gerade eröffnet worden, soweit meine Erinnerungen, und dann brachten mich an den Samstagen meine Eltern zu den Skikursen des Skivereins Schrambergs. Skifahren hatte ich tatsächlich schon vorher beim Skiverein Schramberg gelernt, auch am Fohrenbühl, – aber noch ohne Lift, – da musste man sich nach erfolgreicher Abfahrt noch beschwerlich im Treppenschritt mit den Skiern den „Hang“ am Fohrenbühl hinaufarbeiten!
Mit den Eltern sind wir wohl vor den autofreien Sonntagen und gleich nach deren Ende zu den Großeltern ins oberschwäbische Saulgau, Saulgau damals noch ohne Bad, gefahren. Mein Vater stammte ja aus dem oberschwäbische Saulgau, – und bis zum Tod meines Großvaters im Jahre 1977 sind wir da doch relativ oft in den Ferien und vor allem an den Wochenende hingefahren[1]. Die Weihnachtsferien 1973/74 verbrachte ich dann bei den französischen Großeltern in Südfrankreich in Aubord, in einem kleinen ca 15 km südwestlichen von Nîmes gelegenen, damals sehr sehr kleinen Dorf der Vistrenque. Frankreich war ja auch von der Ölkrise betroffen – und dort lernte ich den Spruch kennen, der sich bei mir bis auf den heutigen Tag eingeprägt hatte – „En France, on n’a pas de pétrole, mais on a des idées (in Frankreich haben wir zwar kein Erdöl, aber dafür Ideen“. Man hatte mich „alleine“ zu den französischen Großeltern nach Südfrankreich geschickt, damit ich mich dort in Ruhe und unter der geduldigen Anleitung meines französischen Großvaters auf die „Prüfungsarbeiten/Probearbeiten“ vorbereiten konnte. Heute fast vergessen, aber in den 1970 Jahren gab es in Bayern und Baden-Württemberg ein sehr selektives Aufnahmeverfahren um ins Gymnasium zu kommen. Baden-Württemberg hatte wohl die höchsten Hürden, die „Prüfungsarbeiten“, die man später auch „Probearbeiten“ nannte, das waren sozusagen die Relikate des alten „würrtembergische Landexamens“. Die Vorbereitungszeit auf die „Prüfungsarbeiten“ sind mir persönlich eigentlich viel präsenter als die Sonntagsfahrverbote während der ersten Ölpreiskrise. Die Prüfungsarbeiten hatte ich problemlos bestanden, aber der Schulleiter der Grundschule bestellte meine Eltern ein und erklärte ihnen er hätte beim „Schulamt“ ein Veto eingelegt und so erreicht er, dass ich zusätzlich noch zur Aufnahmeprüfung müsste – weil ich so ein renitenter, unordentlich und fauler Schüler mit erheblichen Rechtschreibproblemen sei – und so musste ich tatsächlich im Frühsommer 1974 noch zur Aufnahmeprüfung im Gymnasium Schramberg antreten, – Prüfung die ich letztlich bestand, sowie die auch folgende übliche „Probezeit“ in der fünften Klassen. Man nannte das damalige Aufnahmeverfahren für die weiterführenden Schulen in Baden-Württemberg auch das „kleine Abitur“ oder auch „Grundschulabitur“. Es hatte eine gewisse Ähnlichkeit mit dem alten württembergischen Landexamen – und nicht umsonst wurde später einmal für eine Zeitlang die Erzählung „Unterm Rad“ von Hermann Hesse zu einem meiner Lieblingsbücher. Für das Erfolgreiche Bestehen des „kleinen Abiturs“ erhielt ich von meinen Eltern eine Kleinbildkamera – mein Vater erlernte mir das „manuelle Photographieren“ anhand dieser einfachen Revuekamera[2]. Und ich photographiere auch heute noch, obwohl natürlich die kleine Revuekamera schon längst verschollen ist, – und beherrsche auch immer noch die „manuelle Photographie“. Das kleine Abitur – oder das „Grundschulabitur“ wie man diese Prüfung in Baden-Württemberg auch nannte, sind längst vergessen, man findet auch kaum noch etwas in Internet darüber –immerhin fand ich diesen vielsagenden Artikel in der Zeit „Numerus clausus fürs Gymnasium“ der im April 1978 verfasst wurde, also vier Jahre nach meinem eigen erfolgreich absolvierten „Grundschulabitur“.
Die Ölkrise, insbesondere die autofreien Sonntage erlebte ich eher als Lernzeit. Viele „Vorbereitungsdiktate“ die an Sonntagen aus grauen käuflich erwerblichen Vorbereitungsheften diktiert wurden. Samstags war Skikurs auf dem Fohrenbühl, – und an einem Nachmittag in der Woche nahm uns eine Freundin der Familie mit zu Skifahren an den Skilift an den Fohrenbühl – manchmal ging es auch an den Schloßberg nach St. Georgen. Die Sonntagsfahrverbote tangierten zumindest unsere Familie nur marginal. Ich habe diese Zeit zumindest in Deutschland auch nicht als energiepolitische Umbruchphase erlebt, – kaum war die Ölkrise vorbei – ging es fast weiter wie bisher – während auf der anderen Seite des Rheines also in Frankreich, Frankreich zu dem wir ja intensive familiäre Bindungen hatten war das schon anderes[3]. Im Sinn von « En France, on n’a pas de pétrole, mais on a des idées » hat man nach der Ölkrise auf den massiven Einsatz der Kernenergie gesetzt – und letztlich glaubt heutzutage ein Großteil der politischen Elite in Frankreich man könne die globale Klimakrise und die Reduktion der Co² Emissionen nur durch einen weiteren Ausbau der Kernenerigie in den Griff bekommen. Die Ereignisse von Harrisburg, Tchernobyl und Fukushima scheinen quasi so keinerlei Spuren in der französische Energie und Umweltpolitik hinterlassen zu haben[4].
Wahrscheinlich hat die Historikerin Melanie Arndt Recht wenn sie sagt, dass durch das Sonntagsfahrverbot wohl nur wenig Energie eingespart wurde, diese nur symbolischer Natur waren. Die Geschwindigkeitsbegrenzungen, die man im Zuge der Ölpreiskrise in Deutschland 1973/74 für ein halbes Jahr einführte, nämlich 100km/h auf Autobahnen und 80km/h auf Landstraßen haben hingegen schon dazu beigetragen, Energie einzusparen. Ein Sonntagsfahrverbot wird sich in Deutschland nicht mehr durchführen lassen, – dazu ist unsere Gesellschaft, die Mobilität unserer „automobilen“ Gesellschaft schon viel zu sehr vom „Auto“ abhängig. Angesichts der „Klimakrise“ wäre die Einführung eines Tempolimit anlog dem Französischen und Schweizer Tempolimit in Deutschland bestimmt sinnvoll, aber das lässt sich politisch nicht durchsetzen. Ein Tempolimit wird es in Deutschland wohl nur geben, wenn die Grünen bei Bundestagswahlen die absolute Mehrheit gewinnen, also nie in absehbarer Zeit. Wobei meine Erfahrungen als Pendler sind, dass man angesichts der andauernden ewig langen Lastwagenkolonnen auf unseren Autobahnen, Trucker die sich auch dann immer wieder ewige „Elefantenrennen“ liefern – wohl in der Regel an Wochentagen nur noch nachts und am frühen Morgen vor fünf Uhr, ungebremst als Autofahrer auf der Autobahn aufs Gas drücken kann! Da wäre es doch endlich angebracht zu versuchen, den Güterverkehr endlich massiv auf Schiene und Binnenschifft zu verlagern[5]. Das hilft Umwelt und Klima – und würde auch erheblich dazu beitragen die Staus auf den Autobahnen zu verringern.
Es ist immer schwierig aus historischen Ereignissen Schlüsse für den heutigen Lebensalltag zu ziehen. Aber eines konnte die damalige Regierung Brandt, – nämlich „Krisenkommunikation“! Das vermisst man bei der aktuellen Ampel Bundesregierung . Man vergisst das immer gern, die damalige sozialliberale Koalitionsregierung mit dem Bundeskanzler Willy Brandt „kommunizierte“ so geschickt, dass ein sehr großer Teil der Bevölkerung hinter den Maßnahmen wie „Sonntagsfahrverbot“ und „Geschwindigkeitsbegrenzungen“ während der ersten Ölpreiskrise standen.
Bibliographie:
Neff, C. (2023): Der Schramm, der Bahnhof und der Krieg. In: Scheck, Conny; Gelder, Maria Margarete (Hrsg): Aus dem Grau der Kriegszeit. Geschichten hinter der Geschichte. Spuren Lebendig Gemacht, Band III, Bad Saulgau Mai 2023, S. 252 – 259.
Nun habe ich ihn also mit eigenen Augen selbst gesehen, den Regiolis bi-mode France-Allemagne (Coradia polyvalent)[1]. Den Triebwagen der den Eisenbahnverkehr zwischen Frankreich und Deutschland nachhaltig verbessern soll entdeckte ich am Mittwoch, den 11 Oktober auf einer Exkursion in den Nationalpark Schwarzwald, als wir einen kleinen Halt einlegten und ich ein paar Erklärungen über die Sukzessionsprozesse auf den Schotterflächen des Rheinhafens Lauterbourg gab. Als alter „Trainspotter“ konnte ich es dann auch nicht lassen[2], die Ansammlung von Regiolis bi-mode France-Allemagne (Coradia polyvalent), auf den neuen Gleisanlagen des Containerhafens von Lauterbourg aus der Ferne zu photographieren. Man kann ja nur hoffen, dass sich alle in diesen Triebzug gesetzten Hoffnungen auch erfüllen. Eine Zugverbindung Strasbourg – Lauterbourg-Wörth-Karlsruhe im Einstundentakt wäre natürlich ein enormer Gewinn. Statt ewig auf der Rheinbrücke in Wörth zu stehen, würden bestimmt viele elsässische Einpendler nach Karlsruhe, den Zug nutzen, soweit ein attraktives Fahrplanangebot bestehen würde. Wie ich bei der Podiumsdisskusion der Eröffnung des deutsch-französischen Bürgerportal FRED am 07.07.2023 in Karlsruhe erfuhr, dort war ich als Herausgeber des deutsch-französischen „Paysagesblog“ eingeladen, ist es tatsächlich der schlecht funktionierende grenzüberschreitende Eisenbahnverkehr, der als eines der „Hauptärgernisse“ im täglichen Miteinander im deutsch-französischen Grenzverkehr empfunden wurde. Es kann also nur besser werden. Wobei man natürlich auch die Eisenbahninfrastruktur ansprechen muss. Wollte man ein attraktives Zugangebot zwischen Strasbourg und Karlsruhe via Lauterbourg/ Wörth anbieten, müsste man dringend die Eisenbahnstecke Strasbourg-Lauterbourg-Wörth, – modernisieren, elektrifizieren, – und zwischen Lauterboug und Wörth ein zweites Gleis errichten. Die Bahnstrecke wurde nach der Havarie des Bahntunnels in Rastatt im August 2017 teilweise als Umleiterstrecke für die in Rastatt gesperrte Rheintalbahn genutzt, hatte aber aufgrund ihrer bescheidenen Bahninfrastruktur nur eine relative bescheidene Verkehrskapazität[3]. Sechs Jahre nach der Rastatthavarie muss man feststellen, dass es keine nennenswerte Verbesserung in der Infrastruktur dieser Bahnstecke gibt, es sind auch keine, soweit mein Wissenstand, in naher Zukunft geplant.
Den Regiolis bi-mode France-Allemagne könnte man weiterhin nutzten um den längst vergessen sogenannten Franzosenzug Strasbourg-Freudenstadt-Horb-Tübingen-Reutlingen-Stuttgart wiederzubeleben. Ein Zug der ursprünglich nur für die Angehörigen der FFA vorgesehen war, der aber dann aber ab den 1960 Jahren auch den deutschen Reisenden zugänglich war. In manchen Jahren verkehrte der Zug auch nur bis Kehl, wobei seit den 1970 Jahren der Zug durchweg bis Strasbourg fuhr. Im Kinzigtal wurde der Zug auch „Tübinger Eilzug“ genannt, wie man im Buch „Mit Dampf und Diesel durch den Schwarzwald„ von Heinrich Baumann erfährt, der dem Zug ein ganzes Kapitel mit dem Titel „der Tübinger Eilzug“[4] gewidmet hat[5]. In der Tat war dieser Zug wohl der einzige internationale Personenzug der bisher regelmäßig auf der Kinzigtalbahn[6] verkehrte. Er ermöglichte es französischen Militärangehörigen von Reutlingen bzw. Tübingen, wo es ja bis in die 1990er Jahre große Militärgarnisonen gab, früh morgens nach Strasbourg zu fahren, den Tag in der elsässischen Metropole zu verbringen und abends wieder nach Tübingen respektive Reutlingen zurückzufahren. Bis Anfang der 1970 wurde der Zug von einer Dampflok durchs Kinzigtal gezogen meist eine P 8, die Bergstrecke durchs Kinzigtal manchmal mit Vorspann durch eine „Fuchziger“. Ab den 1970 er Jahren übernahm eine Ulmer 215 die Zugleistung, – in den 1980 erinnerte ich mich auch an 218 er. Ich selbst habe den Zug vor allem als Schüler, aber auch als Student relativ häufig genommen, – er ermöglichte es dem „Kinzigtäler“, aber auch dem „Schramberger“ den Tag in Strasbourg, – oder mit Umsteigen in Offenburg oder sonst wo (Freiburg, Karlsurhe, Heidelberg, Mannheim etc.) im Oberrheingebiet zu verbringen und abends wieder in den Schwarzwald zurück zu fahren[7]. Eine Interregioexpresslinie Strasbourg-Freundstadt-Tübingen-Reutlingen –Strasbourg mit dem Regiolis bi-mode France-Allemagne, ggf. mit Flügelzügen von und nach Schramberg (sollte die Bahnstrecke Schiltach-Schramberg jemals wieder reaktiviert werden), wäre bestimmt eine tolle Sache, aber ich mache mir da keinerlei Illusionen!
Die Einführung der Regiolis bi-mode France-Allemagne (Coradia polyvalent) wird bestimmt den grenzüberschreitenden Eisenbahnpersonnenverkehr zwischen Deutschland und Frankreich verbessern, – da gibt es auch genug Luft nach oben – aber ohne erheblichen Ausbau der Bahninfrastruktur wird sich die Situation nur graduell verbessern.
Und überhaupt darf man sich was den Ausbau der Schienenwege sowohl in Deutschland als auch in Frankreich keinerlei Illusionen machen. Der Ausbau und Elektrifizierung der Strecke Wörth-Lauterbourg-Strasbourg, – die ja wie schon erwähnt während der Rastatthavarie als Umleiterstrecke für die Rheintalbahn diente, – dieser Ausbau hätte die vollkommene überlastete Rheintalbahn entlasten können, – und dadurch für weitere Trassen für Güterzüge sorgen können, – und dadurch für weniger Lastwagenstaus sowohl auf deutschen und französischen Autobahnen und natürlich für weniger Co² Ausstoß sorgen können. Aber in den sechs Jahren nach der Rastatthavarie ist hier nicht viel geschehen. Die „Idee“ der Schweizer Eidgenossenschaft sich an der Finanzierung der Modernisierung dieser Eisenbahnstreck zu beteiligen halte ich zwar grundsätzlich für positiv, aber ich sehe zurzeit keinerlei Anzeichen, dass diese „Pläne“ auch umgesetzt werden.
Die Verkehrspolitik der Ampel hat sich eigentlich im Vergleich zur großen Koalition nur graduell verbessert. Der große Wurf ist ausgeblieben, – die klimaökologische Verkehrswende scheint der Vergangenheit anzugehören. Wer sich Matthias Gastel als Verkehrsminister wünschte und rot-grün bei der letzten Bundestagswahl wählte bekam stattdessen Volker Wissing[8].
Und was Frankreich betrifft, – Frankreich ist schon seit Jahrzehnten kein Eisenbahnland mehr! Wenn es in Europa ein Eisenbahnland gibt, dann ist es bestimmt die Schweiz. Frankreich war das vielleicht einmal in den 1980er oder 1990er Jahren. Nennenswerten Personennahverkehr auf der Schiene gibt es in Frankreich außerhalb der Ile de France nicht mehr, – die Bedeutung des Güterverkehrs auf der Schiene ist minimal, – Eisenbahnverkehr außerhalb des TGV-Netzes findet wie ich es einmal dem Beitrag „Erinnerung an die Märklinmoderne“ schrieb findet vor allem auf Modellbahnanlagen statt. Und die französische Politik scheint daran auch nicht viel ändern zu wollen. Linke und Grüne wollen aus den verbleibenden Resten des einst sehr engmaschigen Eisenbahnnetzes Frankreichs vor allem „Voie vertes/Pistes cyclables (Grüne Wege/Fahrradwege“) machen, – die Rechte möchte das Land weiter mit Autobahnen zukleistern – und die Regierung Macron ist nicht bereit, die dringend nötigen Mittel zur Renovierung des Eisenbahnnetzes bereitzustellen. Die ligne d’Aubrac und die ligne des Cevennes sterben ein langsamen Tod – und irgendwann in den nächsten Jahren wird es im Zentralmassiv überhaupt keine Eisenbahn mehr geben, soweit man nicht energisch gegensteuert. Im ländlichen Raum Frankreichs ist ein Leben ohne Auto kaum vorstellbar[9]. Das erklärt auch in Teilen die heftigen Gelbwestenproteste in den Jahren 2018-2019!
Vielleicht wird ja der Regiolis bi-mode France-Allemagne (Coradia polyvalent) den grenzüberschreitenden Eisenbahnpersonenverkehr zwischen Frankreich und Deutschland verbessern, – was ja zu wünschen wäre! Aber wenn man das beiderseits des Rheines zu einem richtigen Erfolg machen möchte, sollte man dringend in die Eisenbahninfrastruktur investieren.
Und vielleicht gibt es ja irgendwann ein Eisenbahnmodell des schönen Triebwagen, möglichst in HO in AC – Ausführung (Märklinsystem). Den würde ich mir bestimmt kaufen …..
Je l’ai donc vu de mes propres yeux, le Régiolis bi-mode France-Allemagne (Coradia polyvalent)[10]. J’ai découvert l’autorail qui doit améliorer durablement le trafic ferroviaire entre la France et l’Allemagne le mercredi 11 octobre lors d’une sortie professionnelle avec mes étudiants dans le Parc national de la Forêt-Noire. Nous avons fait une petite halte et j’ai donné quelques explications sur les processus de succession végétales sur les surfaces en friche du port rhénan de Lauterbourg. En tant que vieux „trainspotter“[11], je n’ai pas pu m’empêcher de photographier de loin le rassemblement de Régiolis bi-mode France-Allemagne (Coradia polyvalent), sur les nouvelles voies du port de conteneurs de Lauterbourg. On ne peut qu’espérer que tous les espoirs placés dans cette rame se réaliseront. Une liaison ferroviaire Strasbourg – Lauterbourg-Wörth-Karlsruhe à la cadence d’une heure serait bien sûr un énorme avantage. Au lieu de rester éternellement sur le pont du Rhin à Wörth, de nombreux Alsaciens se rendant à Karlsruhe utiliseraient certainement le train, pour autant qu’il existe une offre horaire attrayante.
Badge de participation à l’inauguration du portail citoyen franco-allemand FRED à Karlsruhe le 07.07.2023
Comme je l’ai appris lors de la table ronde organisée à l’occasion de l’inauguration du portail citoyen franco-allemand FRED à Karlsruhe le 07.07.2023, où j’étais invité en tant qu’éditeur du blog franco-allemand „Paysages“, c’est effectivement le mauvais fonctionnement du trafic ferroviaire transfrontalier qui a été ressenti comme l’un des „principaux ennuis“ dans la cohabitation quotidienne du trafic frontalier franco-allemand. Les choses ne peuvent donc que s’améliorer. Bien entendu, il faut aussi parler de l’infrastructure ferroviaire. Si l’on voulait proposer une offre de trains attractive entre Strasbourg et Karlsruhe via Lauterbourg/Wörth, il faudrait d’urgence moderniser la ligne ferroviaire Strasbourg-Lauterbourg-Wörth, – l’électrifier, – et construire une deuxième voie entre Lauterboug et Wörth. Suite à l’avarie du tunnel ferroviaire de Rastatt en août 2017, la ligne ferroviaire a été utilisée en partie comme itinéraire de déviation pour la Rheintalbahn, fermée à Rastatt, mais n’avait qu’une capacité de trafic relativement modeste en raison de l’insuffisance son infrastructure ferroviaire[12]. Six ans après l’accident de Rastatt, force est de constater qu’aucune amélioration notable n’a été apportée à l’infrastructure de cette ligne ferroviaire et qu’aucune n’est prévue dans un avenir proche, à ma connaissance.
Le Regiolis bi-mode France-Allemagne pourrait être utilisé pour faire revivre le train des « Français Strasbourg-Freudenstadt-Horb-Tübingen-Reutlingen-Stuttgart », oublié depuis longtemps. Un train qui, à l’origine, n’était prévu que pour les membres des FFA, mais qui, à partir des années 1960, était également accessible aux voyageurs allemands. Certaines années, le train ne circulait que jusqu’à Kehl, mais à partir des années 1970, il est allé jusqu’à Strasbourg. Dans la vallée de la Kinzig, le train était également appelé „Tübinger Eilzug“[13], comme on peut le lire dans le livre „Mit Dampf und Diesel durch den Schwarzwald“ de Heinrich Baumann, qui a consacré un chapitre entier à ce train sous le titre „der Tübinger Eilzug“[14]. En fait, ce train était probablement le seul train de voyageurs international à circuler régulièrement sur la Kinzigtalbahn.
Il permettait aux militaires français de se rendre de Reutlingen ou de Tübingen, où se trouvaient de grandes garnisons militaires jusque dans les années 1990, tôt le matin à Strasbourg, de passer la journée dans la métropole alsacienne et de rentrer le soir à Tübingen ou à Reutlingen. Jusqu’au début des années 1970, le train était tracté par une locomotive à vapeur dans la vallée de la Kinzig, le plus souvent une P 8, le trajet de montagne dans la vallée de la Kinzig étant parfois renforce par une „Fuchziger (BR50)„. A partir des années 1970, c’est une 215 d’Ulm qui assurait la traction, – dans les années 1980, je me souviens aussi de 218. Personnellement, j’ai pris ce train assez souvent, surtout en tant qu’écolier, mais aussi en tant qu’étudiant, – il permettait au „Kinzigtäler“, mais aussi au „Schramberger“, de passer la journée à Strasbourg, – ou avec changement à Offenburg ou ailleurs (Freiburg, Karlsurhe, Heidelberg, Mannheim etc.) dans la région du Rhin supérieur et de retourner le soir en Forêt Noire[15]. Une ligne express interrégionale (IRE) Strasbourg-Freundstadt-Tübingen-Reutlingen -Strasbourg avec le Regiolis bi-mode France-Allemagne, éventuellement avec des branches de train (allemand Flügelzugkonzept) de et vers Schramberg (si la ligne Schiltach-Schramberg devait être réactivée un jour), serait certainement une bonne chose, mais je ne me fais aucune illusion !
L’introduction du Régiolis bi-mode France-Allemagne (Coradia polyvalent) améliorera certainement le transport ferroviaire transfrontalier de passagers entre l’Allemagne et la France, – il y a aussi suffisamment de marge de progression – mais sans un développement considérable de l’infrastructure ferroviaire, la situation ne s’améliorera que graduellement.
Et de toute façon, il ne faut pas se faire d’illusions sur le développement des voies ferrées, tant en Allemagne qu’en France. L’extension et l’électrification de la ligne Wörth-Lauterbourg-Strasbourg – qui, comme nous l’avons déjà mentionné, a servi de déviation pour la Rheintalbahn pendant l’accident de Rastatt – auraient pu désengorger la Rheintalbahn, complètement surchargée, et offrir ainsi de nouveaux sillons pour les trains de marchandises, ce qui aurait permis de réduire les embouteillages de camions sur les autoroutes allemandes et françaises, et bien sûr les émissions de CO2. Mais au cours des six années qui ont suivi l’accident de Rastatt, il ne s’est pas passé grand-chose. L'“idée“ de la Confédération suisse de participer au financement de la modernisation de ces voies ferrées me semble certes positive, mais je ne vois actuellement aucun signe de mise en œuvre de ces „plans“.
La politique des transports de Coalition en feu tricolore ne s’est en fait améliorée que graduellement par rapport à la grande coalition. Le grand coup de balai n’a pas eu lieu, – le tournant climatique et écologique dans le domaine des transports semble appartenir au passé. Ceux qui souhaitaient Matthias Gastel comme ministre des Transports et qui ont voté rouge-vert lors des dernières élections fédérales ont reçu à la place Volker Wissing[16].
Et en ce qui concerne la France, – cela fait des décennies que la France n’est plus un pays ferroviaire ! S’il y a un pays ferroviaire en Europe, c’est certainement la Suisse. La France l’a peut-être été une fois dans les années 1980 ou 1990. En dehors de l’Ile de France, il n’existe plus de transport ferroviaire de voyageurs digne de ce nom, – l’importance du transport de marchandises par le rail est minime, – le trafic ferroviaire en dehors du réseau TGV se déroule essentiellement sur des réseaux de trains miniatures, comme je l’ai écrit dans l’article „Erinnerungen an die Märklinmoderne„. Et la politique française ne semble pas vouloir changer grand-chose à cette situation. La gauche et les Verts veulent faire des vestiges du réseau ferroviaire français, autrefois très dense, surtout des „voies vertes/pistes cyclables“, – la droite veut continuer à couvrir le pays d’autoroutes – et le gouvernement Macron n’est pas prêt à mettre à disposition les moyens nécessaires à la rénovation urgente du réseau ferroviaire. La ligne d’Aubrac et la ligne des Cévennes meurent à petit feu – et dans les années à venir, il n’y aura plus de chemin de fer du tout dans le Massif central, à moins que l’on ne prenne des mesures énergiques. Dans les régions rurales de France, il est difficile d’imaginer une vie sans voiture[17]. Cela explique aussi en partie les violentes manifestations des gilets jaunes en 2018-2019 !
Peut-être que le Régiolis bi-mode France-Allemagne (Coradia polyvalent) améliorera le transport ferroviaire transfrontalier de voyageurs entre la France et l’Allemagne, – ce qui est à souhaiter ! Mais si l’on veut en faire un véritable succès de part et d’autre du Rhin, il est urgent d’investir dans l’infrastructure ferroviaire.
Et peut-être y aurait-il un jour un modèle ferroviaire de la belle automotrice, si possible en HO en version AC (système Märklin). Je l’achèterais certainement …..
Bibliographie:
Baumann, Heinrich (2018 ): Mit Dampf und Diesel durch den Schwarzwald. Erinnerungen an P 8, V 200 und die Eisenbahn von damals. Den alten Hausacher Eisenbahner gewidmet. Hövelhof, DGEG Medien, ISBN 978-3-946594-09-3
[4] 1968 als Zugpaar E753/754 – 1970 später als E2140/41 bezeichnet, siehe auch Baumann, H. 2018: 4.
[5] In der Raumschaft Schramberg in der ich aufwuchs nannte man den Zug auch den „Straßburger Eilzug“.
[6] Die Kinzigtalbahn, sprich die Bahnstrecke Hausach – Schiltach, also die Kursbuchstrecke 721 gibt es so auf der deutschsprachigen Wikipedia nicht mehr, – sie wurde am 14. April vom User Rolf – Dresden in die Artikel Bahnstrecke Hausach–Schiltach und Bahnstrecke Eutingen im Gäu–Schiltach überführt. Die Gründe sind mir unbekannt bzw. für mich sowohl eisenbahngeschichtlich als auch bahntechnisch nicht nachvollziehbar. Immerhin findet man die Bahnstrecke in ihrer vollen Länge noch hier auf der französischen und englischen Wikipedia.
[8] Der Verfasser des Paysagesblog hat sich eindeutig mehr von der Ampel erhofft, – die sozialökologische Wende die sich der Verfasser von einer rot-grünen Regierung erhoffte ist bisher wenn überhaupt nur schemenhaft erkennbar, dazu siehe auch: „Meine Erststimme für Isabel Mackensen-Geis!“
[16] L’auteur du blog paysages espérait clairement plus du governement Scholz– le tournant socio-écologique que l’auteur espérait d’un gouvernement rouge-vert n’est jusqu’à présent que vaguement perceptible, voire pas du tout, voir à ce sujet : Meine Erststimme für Isabel Mackensen-Geis
« Caravane des Cavaliers (Chayreth Harochvim) »: C’est une légende sur une caravane de cavaliers qui partait, pendant la guerre d’indépendance d’Israël, dans les Montagnes, et qui n’est pas revenue ….. » On trouve ces mots sur le verso de l’emballage du disque vinyle « les Dudaïm – Chants d’Israel » – et c’est avec cette chanson des Dudaïm que j’ai (avec beaucoup d’autres chansons[1]) passé mon enfance à Tübingen, Eckbolsheim, Schramberg …… La mélodie et les chants de Chayreth Harochvim[2] restent un souvenir, un paysage de musique de mon enfance inoubliable ! Et même si je ne parle pas un mot d’hébreu je peux encore entonner cette chanson …..
En Mai 2009, quand je débutais le blog paysages avec le billet « I. Un blog sur les paysages : un petit début – ou quelle langue choisir ? » je m’avais promis de ne jamais me prononcer sur le conflit israélo-palestinien, trop compliqué, trop de passions, et surtout depuis la prise du pouvoir à Gaza par le Hamas en 2007 j’avais l’impression que le processus de paix des accords d’Oslo était arrivé au point mort et qu’un jour tous cela finirait dans une catastrophe. C’était assez prévisible, mais malheureusement comme je ne savais pas comment trouver une issu de ce cul de sac mortelle j’avais préféré de rester silencieux !
Mais je suis tellement sidéré, révolté par les images des carnages et massacres commis par le Hamas le Samedi 7 Octobre le lendemain du Souccot en terre d’Israël, – que j’abandonne cette promesse en écrivant ce billet de blog. Bercé dans mon enfance par les chants d’Israël des Dudaim, connaissant très bien l’histoire d’Israël, du Sionisme, de la Palestine, mais aussi du Bund, l’histoire de la religion juive, parlant et comprenant un peu le yidish-daytsh[3] – voyant ces images des massacres du 7 Octobre en Israël- je ne peux pas autrement que d’exprimer ma rage et ma révolte. Au moins 1300 morts, – un véritable pogrom sur la terre d’Israël, – terre de refuge pour le peuple d’Israël, – le pire pogrom depuis la terreur des Einsatzgruppen de la SS en Europe de l’Est pendant la Shoa !« Filoche » du début de « La promesse de l’aube» de Gary Romain est de retour laissant un lac de sang sur les terres d’Israël !
J’ai 59 ans, – 30 ans plus tôt, après un telle évènement, comme étudiant de géographie à l’Université de Mannheim, j’aurais rassemblé quelques-uns de mes amis musiciens pour chanter avec eux sur une place publique allemande « Chayereth Harovhvim » la caravanne des cavaliers, – « Comme toi »[4][5] de Jean – Jacques Goldmann et surtout « Zog Nit Keynmol » – ce poème écrit au ghetto de Vilnius par Hirsch Glik qui devient par la suite l’hymne des partisan juives. Mais je n’ai plus vingt ans, – je ne monterai surement pas au Wasserturm de Mannheim avec un énorme drapeau d’Israël pour montrer ma compassion et ma solidarité avec Israël, ce que j’aurais surement fait comme étudiant de vingt ans! Je ne chanterai aucune de ses chanson en publique !
Rien, la seule chose que j’ai fait c’est de participer vendredi soir le 13.10.2023 à Grünstadt a une prière politique pour Israël organisé par les églises protestantes et catholiques de Grünstadt. Très impressionnant – le Pasteur Funke qui récitait le Birkat Cohanim en Hébreu !
La seule chose, qui me reste, c’est d’espérer que l’Etat hébreux, ne soit pas entièrement ravage par le désir de vengeance et de tomber dans le piège que le Hamas lui tend. Au contraire qu’après avoir anéanti les structures militaires du Hamas on construise enfin une base d’entente qui puisse ouvrir un meilleur avenir pour Israël et la Palestine. Cela semble d’étrange des écrire des telles mots, après ces pogromes et carnages commis par le Hamas. Mais qui auraient parie en 1945 que la France et l’Allemagne trouvent enfin un chemin de sortir des cycles de guerres dévastatrices et meurtrières interminables ? Mais grâce a des hommes et femmes courageux des deux côtés du Rhin cet exploit a réussi, – même si en 1945 les blessures semblait tellement insurmontable[6].
Abitol, Michel (2018): Histoire d‘Israël. Paris, Perrin, ISBN 978- 2-262- 03087-2
Benndorf, A. (2023): Nie wieder darf es geschehen. Zu einem politischen Friedensgebet haben die protestantischen und katholischen Kirchen Grünstadt und Sausenheim-Neuleiningen geladen. Im Gedenken an die Opfer der Angriffe auf Israel durch die Hamas fanden die Geistlichen deutliche und mahnende Worte. Die Rheinpfalz, Nr. 240, Unterhaardter Rundschau, Montag 16. Oktober 2023. (Version electronique = Grünstadt Geistliche finden bei Friedensgebet deutliche Worte für die Angriffe auf Israel)
Gary, Romain (2018) : la promesse de l’aube. Folio/Éditions Gallimard, Paris, 2018, ISBN 978-2-07-036373-5
Les Dudaïm (1960): „Chants d’Israel“. Disque vinyl, 45 tours, fontana 460,652 Me Medium[9] ,
Christophe Neff, écrit le 16.10.2023 à Grünstadt, publié le 17.10.2023
Es war Teil einer „bildlichen Revolutionstriologie“ welche Uwe Rettkowski Mitte der 1970 Jahre erstellt hatte, und die mit leichten Abweichungen, wohl in ein paar ausgewählten Schramberger Wohnzimmern hing. Das Bild hat sich bei mir für immer eingeprägt, – als Erinnerung an Salvador Allende und seinen Traum vom demokratischen Sozialismus, und die abertausenden Opfer der Militärdiktatur Pinochets ….
Das Bild was ich hier in paysages veröffentliche ist eine Photographie diese Bildes welche ich im April 2013 angefertigt habe. Was mir beim Schreiben diesen kurzen Blogbeitrages auffällt, ist das in Frankreich der Erinnerung an Salvadore Allende, den Militärputsch des Generals Pinochet und seine unzähligen Opfer im kollektiven Gedächtnis doch erheblich präsenter sind als bei uns in Deutschland. Woran das wohl liegen mag? Vielleicht gab und gibt es in Frankreich trotz alledem einfach mehr „Sozialromantiker“ die sich dem Sozialromantiker „Salvador Allende“ verbunden fühlten, – und die auch bis auf den heutigen Tag die vielen Opfer, die Verschwundenen, die Namenlosen die die Militärdiktatur Pinochets in Chile hinterließ, nicht vergessen konnten.