Quel soulagement : Maria Kalesnikava est enfin libre ! Was für eine Erleichterung : Maria Kalesnikava endlich frei !

Quel soulagement : Maria Kalesnikava est enfin libre ! Comme par coïncidence, je rappelais son triste sort de prisonnière politique dans mon dernier billet, « Novemberschneeflocken 2025 : Es schneielet, es beielet in Grünstadt». Hier, samedi 13 décembre, Maria a été libérée avec 122 autres codétenus, dont Alés Bialiatski, colauréat du prix Nobel de la paix 2022. C’est avec un grand soulagement que j’ai appris la bonne nouvelle hier !

Naturellement, je sais bien qu’il y a encore trop de prisonniers politiques dans les « lager » en Biélorussie, en Russie. Ressurgissent les souvenirs des « Zeka », les « zaklioutchonny kanaloarmeïts » des eaux glacées du canal de la mer Blanche [1]! Personnellement, je ne les oublierai jamais, mais de nos jours, qui, dans le nouvel « empire » du tsar Poutine, s’en souvient encore ? La grande Russie oublie son propre passé à une vitesse époustouflante !

Cependant, ce qui m’intrigue plus que les événements en Russie, c’est la vitesse avec laquelle les États-Unis se transforment en démocratie illibérale. L’État de droit fonctionne encore, mais combien de temps résistera-t-il aux pressions de l’administration Trump ? Presque toutes les prédictions que j’avais faites dans le billet « America, where are you going ? », écrit en octobre 2024 quelques jours avant les dernières élections présidentielles, se sont malheureusement réalisées…

Mais aujourd’hui, il me reste le soulagement de voir Maria Kalesnikava et ses codétenus en liberté ! J’espère naturellement que Maria Kalesnikava et ses 122 codétenues trouveront un havre de paix, ainsi qu’un asile politique dans un pays européen. Selon l’article « Maria ist frei ! » d’Alice Bota, paru dans Die Zeit, Maria souhaite revenir dans la région de Stuttgart en Allemagne[2] . Il faut aussi saluer le role si precieux de la journaliste Alice Bota de la Zeit. En bas du billet se trouve une petite liste des notices de paysages qui rappelaient le sort de Maria Kalesnikava dans les « lager » en Biélorussie. Par ses articles sur la situation politique en Biélorussie et en Russie, Alice Bota a brisé le silence sur le sort des prisonniers politiques dans les « goulags » d’Europe de l’Est, luttant ainsi contre l’oubli. Car l’oubli est le pire ennemi des prisonniers politiques — non seulement en Biélorussie ou en Russie, mais partout dans le monde.


Was für eine Erleichterung, Maria Kalesnikavaist endlich frei ! Wie es der Zufall so will, erinnerte ich in meinem letzten Beitrag « Novemberschneeflocken 2025: Es schneielet, es beielet in Grünstadt» an ihr trauriges Schicksal als politische Gefangene. Gestern, am Samstag, dem 13. Dezember, wurde Maria zusammen mit 122 weiteren Mitgefangenen freigelassen, darunter Ales Bjaljazki, Mitträger des Friedensnobelpreises 2022. Mit großer Erleichterung habe ich gestern die gute Botschaft erfahren!

Natürlich weiß ich, dass es immer noch zu viele politische Gefangene in den Lagern in Belarus und Russland gibt. Da tauchen Erinnerungen an die « ZeKa », die « zaklioutchonny kanaloarmeïts » aus den eisigen Wassern des Weißmeer-Ostsee-Kanals wieder auf[3]! Ich persönlich werde sie nie vergessen, aber wer erinnert sich heute noch daran im neuen « Reich » von Zar Putin? Das große Russland vergisst seine eigene Vergangenheit mit atemberaubender Geschwindigkeit!

Was mich jedoch mehr als die Ereignisse in Russland beunruhigt, ist die Geschwindigkeit, mit der sich die Vereinigten Staaten in eine illiberale Demokratie verwandeln. Die Rechtsstaatlichkeit funktioniert zwar noch, aber wie lange wird sie dem Druck der Trump-Administration standhalten können? Fast alle Vorhersagen, die ich in meinem Beitrag « America, where are you going? » gemacht habe – geschrieben im Oktober 2024, wenige Tage vor den letzten Präsidentschaftswahlen –, sind leider eingetroffen…

Doch heute überwiegt die Erleichterung, Maria Kalesnikava und ihre Mitgefangenen endlich in Freiheit zu wissen! Ich hoffe natürlichen, dass Maria Kalesnikava und ihre 122 Mitgefangenen einen sicheren Ort und politisches Asyl in einem europäischen Land finden. Laut dem Artikel «Maria ist frei!» von Alice Bota in der „Zeit“ wünscht sich Maria Kalesnikava, nach Deutschland in den Raum Stuttgart zurückzukehren[4]. Mit ihren Artikeln über die politische Lage in Belarus und Russland hat Alice Bota das Schweigen über das Schicksal politischer Gefangener in den „Gulags“ Osteuropas durchbrochen – und damit dem Vergessen entgegengewirkt. Denn das Vergessen ist der schlimmste Feind für politische Gefangene, nicht nur in Belarus oder Russland, sondern weltweit.

Am Ende des Beitrags findet sich eine kleine Liste der Blogbeiträge von Paysages, die an das Schicksal von Maria Kalesnikava in den « Lagern » in Belarus erinnern.

Pour une juste cause – „Maria Kalesnikava“ emprisonné depuis plus de 1000 jours

Maria (für Maria Kalesnikava)

C’était vendredi, le 16 février 2024 …….

Dimanche 03.03.2024 : En mémoire d’Alexeï Navalny

Enfin, quel soulagement ! Boualem Sansal libre !

Novemberschneeflocken 2025: Es schneielet, es beielet in Grünstadt

Christophe Neff, Grünstadt 14.12.2025


[1] Voir aussi « Memorial – les forêts de Carélie n’oublieront jamais les âmes perdues des « zaklioutchonny kanaloarmeets », les détenus-combattants du Belomorkanal »

[2] Voir « Maria Kolesnikowa will zurück nach Deutschland, sagte ihre Schwester Tatjana der ZEIT. Vor ihrer Verhaftung lebte sie in Stuttgart und hatte eine Aufenthaltsgenehmigung. Sie spricht Deutsch, trat als Musikerin auf, hat in Stuttgart ihre Freunde und Unterstützer. Jetzt ist es an den deutschen Behörden, ihr zu helfen.“, Alice Bota, Die Zeit, 14.12.2025.

[3] Siehe auch « Memorial – les forêts de Carélie n’oublieront jamais les âmes perdues des « zaklioutchonny kanaloarmeets », les détenus-combattants du Belomorkanal »

[4] Siehe « Maria Kolesnikowa will zurück nach Deutschland, sagte ihre Schwester Tatjana der ZEIT. Vor ihrer Verhaftung lebte sie in Stuttgart und hatte eine Aufenthaltsgenehmigung. Sie spricht Deutsch, trat als Musikerin auf, hat in Stuttgart ihre Freunde und Unterstützer. Jetzt ist es an den deutschen Behörden, ihr zu helfen.“, Alice Bota, Die Zeit, 14.12.2025.

La Marsa, le TGM et mes souvenirs tunisiens de Claudia Cardinale

Je me réveille tôt ce matin, sous une pluie battante. Il fait encore nuit quand j’apprends, dans Le Monde : « Claudia Cardinale, égérie du cinéma italien, est morte à l’âge de 87 ans. » Une partie de mon univers cinématographique s’éteint avec elle, mais ses œuvres et sa vie resteront à jamais gravées dans ma mémoire.

Je repense aux bruits sourds des premières motrices glissant sur les rails encore humides de la rosée nocturne, celles du TGM quittant La Marsa-Gare[1] en direction de Carthage, La Goulette, Tunis… Le jour se lève, et l’appel à la prière du matin résonne sur La Marsa et ses environs.

 Durant mes années tunisiennes[2], on pouvait encore çà et là, dans la rue ou dans certains cafés entre Tunis et La Marsa, entendre des bribes de mots siciliens ou italiens noyés dans des phrases aux résonances franco-arabes[3]. Ce monde disparu, on en retrouve l’écho dans « Un été à La Goulette » de Férid Boughedir, où Claudia Cardinale incarne son propre rôle.

C’est aussi durant mes années tunisiennes que j’avais pu observer Férid Boughedir et son équipe tourner le téléfilm « Villa Jasmin » – car plusieurs scènes du film ont été tournées à l’hôtel Sidi Bou Saïd, à Sidi Dhrif, où je séjournais habituellement pendant mes séjours en Tunisie. En écrivant ces lignes, je me demande si le journal « Il Corriere di Tunisi » existe encore : pendant mes années tunisiennes, cette voix italienne en Tunisie était encore présente.

En dehors de cette « séquence tunisienne » et de mes souvenirs très personnels, j’ajouterais que, jeune enseignant-chercheur à l’université de Mannheim, je tenais un cours sur les paysages méditerranéens, avec un chapitre analysant le rôle du paysage dans le cinéma, plus particulièrement les paysages dans le néoréalisme italien et au-delà… Dans ce chapitre, je parlais aussi de Rocco et ses frères, du Guepard de Luchino Visconti, de Claudia Cardinale et d’Alain Delon. Mais au-delà, il me reste le souvenir inoubliable de ses rôles dans « Il était une fois dans l’Ouest », « Fitzcarraldo [4]», « Mayrig » et « 588, rue Paradis ». Comme par coïncidence, dans mon dernier billet dans paysages, en partie consacré à l’œuvre de Werner Herzog, je parle aussi de Fitzcarraldo – qui reste l’un de mes films préférés depuis plus de 40 ans.

Le Monde vient de republier le remarquable entretien que Annik Cojean avait mené avec Claudia Cardinale, en mai 2017 : « Claudia Cardinale au « Monde » : « Ce métier m’aura offert une foule de vies »», où l’actrice évoque entre autre sa jeunesse française en Tunisie : « Oui. Mes ancêtres avaient quitté la Sicile pour la Tunisie, alors protectorat français. Et mes parents, comme moi-même, avons donc été élevés dans la langue française. J’ai eu beaucoup de chance, car ils formaient un couple éternel… Ma langue maternelle est le français… »

Ce petit billet de blog met en lumière la couverture de son livre « Ma Tunisie », une évocation à la fois cinématographique et nostalgique d’un monde méditerranéen aujourd’hui disparu. Je le conclus avec cette citation, extraite de l’ouvrage : « Un été à La Goulette en 1995. Je joue mon propre rôle. Ce tournage n’était pas prévu : de passage à Tunis, j’avais croisé le réalisateur Férid Boughedir, qui me demanda de faire une apparition dans le film. Il m’a convaincue. À Carthage, où avait lieu le tournage, il m’a fait une magnifique surprise : il m’a dit d’aller sur le balcon… et j’ai découvert toute la population de la ville réunie pour m’applaudir. C’est un souvenir fantastique, et un cadeau unique ! » (Cardinale, Claudia, 2009, p. 85).

Bibliographie :

Cardinale, Claudia (2004) : Du Lycée de Tunis à Hollywood. In : Tselikas, Effy & Hayoun, Lina (Eds.) : Les lycées français du soleil. Creusets cosmopolites du Maroc, de l’Algerie et de la Tunisie. Paris, les Éditions Autrement, ISBN 2-7467-0435-8, p. 201 – 207.

Cardinale, Claudia (2009) : Ma Tunisie. Boulogne sur Mer, 2009, Timée Éditions. ISBN 978-2-35401-082-9

Christophe Neff, écrit et publié à Grünstadt 24 Septembre 2025


[1] Gare aujourd’hui dénomme « La Marsa Plage »

[2] Voir aussi « Les belles de Tunis sont en deuil » et « Impressions du « Deuxième Symposium International de l’AGT : « Territoires, Changements globaux et Développement Durable», 12-17 novembre 2018, Hammamet –Tunisie » et naturellement « Villa Jasmin – quelques pensées personnelles en vagabondant sur le téléfilm de Férid Boughedir (PDF du Texte dans KITopen, DOI: 10.5445/IR/1000162896

[3] Cela ressemblait un peu a la  « chakchouka » de langues dont nous parle Claudia Cardinale dans le Chapitre « Du Lycée de Tunis à Hollywood » dans le livre les lycées français du soleil : « A` la maison,  nous parlions en français en mélangeant des mots d’arabe, d’hébreu, de sicilien une véritable chakchouka (Cardinal, C. 2004, p. 203)»

[4] Dans la nécrologie de Claudia Cardinale de Georg Seeßlen  « Sie war die Göttin der Zukunft  – Die Filme „Der Leopard“ und „Spiel mir das Lied vom Tod“ machten Claudia Cardinale unsterblich. Für Italien bedeutete die Schauspielerin aber noch viel mehr. Ein Nachruf» dans l’hebdomadaire allemand die Zeit les conditions de tournage difficile de Fitzcarraldo sont évoquées. Voir aussi la nécrologie de Christian Buß dans le Spiegel « Zum Tod von Claudia Cardinale Die größte Überlebenskünstlerin des europäischen Kinos In ihren Filmen erzählte sie von der Gewalt und der Ökonomie, denen der weibliche Körper ausgesetzt ist. Die Geschichte von Claudia Cardinale ist eine des Willens, der Würde und des Widerstands. »

Blognotiz 19.09.2025: Spätsommer & Herbstfahrten durch die Frankenthaler Terrasse – Windenergielandschaften und Radiobegegnung mit Werner Herzogs „paysages intérieures“

Blick auf den Windpark Dirmstein-Groß-Kleinniedesheim-Heuchelheim, © Christophe Neff 19.09.2025

Ich fahre, wie so oft, nach Frankenthal an den Bahnhof, um jemanden aus der Familie abzuholen. Angesichts der „Kettenverspätungen“ der Bahn ist das Umsteigen in die Regionalbahn nach Grünstadt in Frankenthal ein richtiges Glücksspiel – und wenn man Pech hat, wartet man eben „ewig“ auf den nächsten Anschluss. Diesmal hole ich meine Schwägerin und ihren Ehemann ab. Sie leben eigentlich in einem französischsprachigen Land, wo die Züge in der Regel pünktlich sind. Diesmal kommen sie jedoch aus dem Norden, aus der Hansestadt Hamburg, und haben bereits mehr als zwei Stunden Verspätung, als ich ins Auto steige.

Im Radio läuft auf SWR Kultur die Sendung „Der Soldat des Kinos – Ehrenlöwe für Werner Herzog“, ein SWR-Kultur-Forum unter anderem mit Rüdiger Suchsland als Mitdiskutant[1]. Suchsland ist so etwas wie der „Monsieur Cinéma“ des Südwestrundfunks. Früher, in meiner Jugend, war das Herbert Spaich. In meiner Oberstufenzeit weckte mich das Radio – mein damaliger Lieblingssender SWF3 – mit den Filmtipps von Herbert Spaich oder mit Gisela Eberles Gesundheitsansprache „Guten Morgen – positiv sollen Sie den Tag beginnen“. Irgendwann begann ich dann auch aufzustehen und lief dann das „Steighäusle“ vom Sulgen hinab in die Talstadt zur Schule ins Gymnasium Schramberg um dort irgendwann nach Schulbeginn auch anzukommen. Das war noch die Zeit, als der kürzlich verstorbene Frank Laufenberg den „Popshop“ in SWF3 moderierte.

Ich war damals – wie auch später während meines Studiums – ein richtiger Cineast, ein Kinogänger, der ein- bis zweimal pro Woche ins Kino ging. Lange Zeit war Fitzcarraldo einer meiner Lieblingsfilme, vielleicht ist er es sogar immer noch. Für „Fitzcarraldo“ bin ich sogar mit dem Fahrrad von Schramberg nach Paris gefahren[2]. Das ist lange her, und im Kino war ich seitdem Abschluss des Studiums nur noch selten. Zuletzt sah ich Anselm – Das Rauschen der Zeit von Wim Wenders und viele Jahre zuvor Die andere Heimat – Chronik einer Sehnsucht von Edgar Reitz, Film in dem Werner Herzog in einer Gastrolle den Alexander von Humboldt spielt.

In Grünstadt gibt es zwar einen sehr schönen Kinokomplex, „die Filmwelt Grünstadt“, doch meistens wird nichts gezeigt, das meinem Filmgeschmack entspricht. Filme in Originalfassung gibt es so gut wie nie. Im letzten Frühjahr hätte ich mir gerne das Original des brasilianischen oscarprämierten Films Ainda Estou Aqui (Für immer hier) angeschaut. Er wurde tatsächlich in einem Mainzer Kino gezeigt, doch die Komplikationen, die mit der „maladie de Mitterrand“ verbunden waren, verhinderten diese Kinofahrt nach Mainz. Kinofilme sehe ich mir meistens später im Fernsehen an – in den meisten Fällen auf Arte oder, wie zuletzt im ZDF, „An einem Tag im September“. Dieser Spielfilm berührt in gewisser Hinsicht meine eigene deutsch-französische Familiengeschichte[3].

Mein Fahrtweg ist gesäumt von Windkraftanlagen. Wegen der Komplikationen mit der „maladie de Mitterrand“ beschränkt sich mein aktueller räumlicher Radius auf Fahrten ans Klinikum Worms oder auf „familiäre Taxifahrten“ von oder zum Frankenthaler Hauptbahnhof. Die Landschaft, die ich durchquere, gehört laut der „Naturräumlichen Gliederung Deutschlands“ zur „Frankenthaler Terrasse“. Wie beim „Unterem Pfrimmhügelland“ gibt es auch hier keinen Wikipedia-Artikel über diesen Naturraum[4]. Die Funktionsweise eines Naturraums hat in Deutschland kaum noch gesellschaftliche Relevanz. Sonderbarerweise berufen sich die Proteste gegen den geplanten Windpark bei Dirmstein genau auf den Schutz des Naturraums zwischen Obersülzen und Dirmstein[5].

Das Windrad ist zum Symbol des Landschaftswandels, aber auch zum Symbol für „Nutzungskonflikte“ in der Landschaft Mitteleuropas geworden. Nicht umsonst ziert das Buchcover der Zweitauflage von „La théorie du paysage en France“von Alain Roger das Foto eines Windrads. Als ich mich vor Jahrzehnten auf der „Frankenthaler Terrasse“ in Richtung Grünstadt bewegte, konnte man nachts die hellerleuchtete amerikanische Raketenstellung auf dem Quirnheimer Berg sehen[6]. Die Raketenstellung ist verschwunden – nun leuchten dort nachts die Positionsleuchten der Windräder.

Blick auf Bockenheim und den Quirnheimer Berg mit Windkraftwerken, – dort befand sich im kalten Krieg die US-Raketenstellung, © Christophe Neff 19.09.2025

Meine Schwägerin bemerkt während der Autofahrt nach Frankenthal, dass sie das Gefühl habe, es gebe bei jeder Reise nach Grünstadt mehr Windräder. Sie wüchsen förmlich wie Pilze aus der Landschaft. Ich pflichte ihr bei und sage: „Ja, das Gefühl ist bestimmt nicht ganz falsch.“ Gleichzeitig weise ich darauf hin, dass man Energie nicht zum umweltpolitischen Nulltarif bekommt – und Energie verbrauchen wir alle. Doch meine Schwägerin hat nicht unrecht: Die Windräder sind längst zu einem markanten Landschaftelement geworden. Zwischen Grünstadt und Frankenthal sieht man sie überall – in der Nähe und in der Ferne. Man kann ihnen visuell kaum noch ausweichen.

Ich denke an Werner Herzog und versuche mir vorzustellen, wie ein Film von ihm über Windkraft und Windkraftlandschaften aussehen würde. Weltweite Windenergielandschaften aus Herzogs filmischer Erzählperspektive. Tatsächlich gibt es eine wissenschaftliche Arbeit über die Landschaften im Werk Werner Herzogs: „Les paysages intérieurs de Werner Herzog“, eine französische Abschlussarbeit von Manon Levet im Fach Kunstgeschichte, die man im „Halopenarchive“ finden und herunterladen kann. Dass diese Arbeit in Frankreich verfasst wurde, wundert mich nicht. Ich habe den Eindruck, dass Herzogs künstlerisches Werk dort erheblich mehr gewürdigt wird als in Deutschland.

In diesem Sommer gab es im „Le Monde“ eine lesenswerte Sommerserie über das Leben von Isabelle Adjani[7] – und darin war eine Episode dem Film „Nosferatu – Phantom der Nacht“ und den Dreharbeiten mit Werner Herzog und Klaus Kinski gewidmet. Auch in diesem Blog verfasste ich bereits einen Beitrag über einen Herzog-Film auf Französisch: „Souvenirs d’une soirée de samedi passé devant le petit écran : Au cœur des volcans, requiem pour Katia et Maurice Krafft, documentaire de Werner Herzog“. In Frankreich genießt Herzog doch ein anderes Renommee als in Deutschland. Ich glaube hierzulande ist er nur noch ein „Geheimtipp“ für eingefleischte Cineasten und Boomer. In der Generation meiner Kinder, oder auch bei meinen Studierenden, kennt ihn wohl kaum noch jemand.

Werner Herzog hat auch eine bemerkenswerte Autobiographie verfasst: „Jeder für sich und Gott gegen alle. Erinnerungen“. Als ich mit meiner Schwägerin und meinem Schwager an den Windrädern entlang durch die „Frankenthaler Terrasse“ nach Grünstadt fuhr, hatte ich gerade mit der Lektüre dieses Buches begonnen. Inzwischen weiß ich: Wer mehr über die „paysages intérieures“, also die inneren Landschaften Werner Herzogs, erfahren möchte – und darüber hinaus ein vollständiges Werkverzeichnis (Filmographie, Operninszenierungen) sucht –, der sollte dieses Buch lesen. Ich erlaube mir daraus die letzten Sätze zu zitieren „An ihrem Fuß ist sie achtundzwanzig Meter dick und aus besonders gehärtetem Stahlbeton gegossen. Dieser untere Teil stünde noch mit an Sicherheit grenzende Wahrscheinlichkeit, majestätisch, ohne etwas verkünden zu können, keine Botschaft an niemanden. Dort am Fuß der glatten Betonwand, gäbe es kristallklares Sickerwasser aus den Felsen zur Seite, aufgesucht von Rudeln von Hirschen, als wäre (Herzog, Werner: 2022, p. 329)“

Quellen und Bibliographie:

  • Herzog, Werner (2022): „Jeder für sich und Gott gegen alle. Erinnerungen“. München, 5. Auflage 2022, © Carl Hanser Verlag GmbH & Co. KG, ISBN 978-3-446-27561-4.
  • Levet, Manon (2016): „Les paysages intérieurs de Werner Herzog“. Art et histoire de l’art. HAL Id: dumas-01438354
  • Roger, Alain (Hrsg.) (2009): „La théorie du paysage en France : 1974–1994“ (Réédition). Seyssel: Champ Vallon, ISBN 978-2-87673-508-8.

Nachwort zur Texterstellung

Den vorliegenden Text entwarf ich am 28.08.2025 bei der familiären Taxifahrt Grünstadt- Frankenthal HBF- Grünstadt im Auto und speicherte es als Gedächtnisprotokoll ab. Die Niederschrift fand dann im Laufe des Septembers statt. Photos von den Windrädern des Windpark „Dirmstein-Groß-Kleinniedesheim-Heuchelheim“ sind auch in den Beiträgen „Wintersonnenwende 2024“ und „Blognotice 11.01.2022 : les liens perdus du blog paysages“ zu finden. Man kann die Windräder dieses „Windparkes“ von erhöhten Standorten in Grünstadt sehr gut sehen. Tatsächlich bin ich die „Wegstrecke“ Grünstadt – Frankenthal HBF – Grünstadt so oft gefahren, dass ich fast jeden Baum und Busch am Wegerand dort kenne. Die gartenflüchtige Pallisadenwolfsmilch (Euphorbia characias)[8] am Straßenrand in Dirmstein, der Mandelbaum in Obersülzen auf dem die Halsbandsittiche sich verpflegen und rasten[9], den Paradiesvogelbaum in Dirmstein der im Spätsommer & Herbst blüht[10].

Photo: © Christophe Neff 19.09.2025

Christophe Neff, Grünstadt August/September 2025


[1] Siehe : „ Der Soldat des Kinos – Ehrenlöwe für Werner Herzog, Karsten Umlauf diskutiert mit Dr. Kristina Jaspers, Kuratorin, Deutsche Kinemathek Berlin, Rüdiger Suchsland, Filmkritiker Prof. Dr. Marcus Stiglegger, Filmwissenschaftler. Forum, Sendung vom 28.08.2025

[2] Siehe u.a.  « De Schramberg à Paris en vélo – souvenirs de ma première rencontre avec « Notre – Dame de Paris » sowie « Mit Thomas E. Schmidt die Bundesrepublik der Babyboomer bereisen »

[3] Siehe u.a. „Ein persönlicher Rückblick auf sechzig Jahre Élysée-Vertrag“und « Blognotice 22.01.2013: pensées personnelles franco-allemandes sur le cinquantième anniversaire du Traité de l’Elysée »

[4] Siehe u.a. „Das Pfrimmhügelland: Von Weinbergen, Windrädern und Bauernkriegen: Eine Landschaft im Wandel – eine persönliche Blognotiz

[5] Zum geplanten Windpark Dirmstein siehe u.a. „Windpark Dirmstein – Ein Projekt von BayWa r.e.“ (Webpräsenz des Projektbetreibers)

[6] « Launching Area Quirnheim » dazu u.a. mehr in „Quirnheim – ehem. Atomwaffenstandort, Deutschland“ in Webpräsenz Atomwaffen  A – Z.

[7] Le Monde « Séries d’été, Isabelle Adjani, célèbre inconnue – Malgré ses quarante-cinq films, ses quinze pièces de théâtre et ses cinq Césars, la star du cinéma français reste une énigme. » Samuel Blumenfeld, August 2025.

[8] Siehe Inaturalist Beobachtung 276494790

[9] Siehe Inaturalist Beobachtung 315026479

[10] Siehe Inaturalist Beobachtung 314994187

Blognotiz 24.08.2025: Insomnialektüren und Déesse

Irgendwann in dieser Sommerwoche, wachte ich mitten in der Nacht auf und entdeckte den neuesten Beitrag in Schneckinternational – „Agde – Aout“. Wenn ich mal schlecht schlafe, was Gott sei Dank selten vorkommt, lese ich oder schaue aus meinem Schreibzimmer und betrachte den Nachthimmel. Sebastian Rogler schreibt in „„Agde – Aout“ über seine Ferieneindrücke in der Stadt Agde welche an der Mündung des Flusses Herault ins Mittelmeer liegt. Ein alter Citroën Bx fungiert als Titelbild und erinnert mich daran, dass ich irgendwann mal etwas über meine „Autos“ in paysages schreiben wollte. Also über die Autos die ich in meinem Leben schon gefahren habe und die dann auch Teil meines Lebens wurden. Hier in Grünstadt begegnet mir ab und zu eine alte „Déesse[1]“. Sie parkt öfter gar nicht so weit weg von meiner Schreibstube entfernt, quasi fußläufig in wenigen Minuten erreichbar. Sollte ich jemals einen größeren Betrag im Lotto gewinnen, würde ich mir auch so eine „Déesse“ kaufen wollen. Einfach so um durch die Landschaft zu fahren, durch Weinberge und Wälder. Aber dazu müsste man auch erst einmal Lotto spielen.

Ergänzend zu seinem Blogbeitrag hat S. Rogler auch in Facebook noch eine paar Urlausbsbilder aus Agde und Umgebung in veröffentlicht. Besonders beeindruckend ist das Photo „n’oublions jamais le progrom du 7 octobre 2023[2]. Ich bin mir nicht sicher, aber das müsste das « Hôtel de Ville » also das Rathaus des benachbarten  Béziers sein. Da kann man gemütlich mit den „Schiff“ auf dem Canal du Midi von Agde nach Béziers fahren. Oder mit dem Fahrrad entlang des alten Treidelsweges am Kanal entlang unter Platanen und Pinien die Landschaft zwischen beiden Städten erkunden.

Sebastian Rogler ist auch so ein „alter Blogger“ wie ich selbst  – er führt seinen Blog schon seit 2006, also seit bald zwanzig Jahren. Damit exitiert „Schneckinternational“ schon drei Jahre länger als das  Paysages Blog[3]. Das hat in unserer Zeit, in der fast nur noch über soziale Netzwerke kommuniziert wird „Seltenheitswert“ bzw. ist schon ein „Alleinstellungsmerkmal“. Vielleicht sollte Sebastian die Texte aus seinem Blog zu einem Buch machen. Ein Buch in dem man hier und da auch eines seiner Bilder und Photos abgedruckt findet. Ähnliches hat ja „Joe Bauer[4]“ auch mit seinen „Depeschen“ und „Kolumnen“ gemacht und diese u.a. im Buch „Einstein am Stuttgartstrand – Beobachtungen eines Stadtspaziergängers“ veröffentlicht. Den „Einstein am Stuttgartstrand“ habe ich durch eine Buchkritik von Julia Schröder im Radio entdeckt und anschließend mit Gewinn gelesen[5]. Am 4. September 2026, also in einem Jahr und ein paar Tagen wird Schneckinternational zwanzig Jahre alt – der Blog startete mit dem Beitrag „Schuhe“. Das wäre doch Anlass genug, ein schönes Buch aus den lesenswerten Texten von Sebastian Rogler zu machen. Ich wäre bestimmt Käufer und Leser eines solchen Buches.

Bibliographie:

Bauer, Joe (2024): Einstein am Stuttgartstrand. Beobachtungen eines Stadtspaziergängers. Berlin : edition TIAMAT, © Verlag Klaus Bittermann 2024, Critica Diabolis, 333 ISBN 978-3- 893-20-320-8

Christophe Neff, Grünstadt 24.08.2028


[1] Déesse (franz. Göttin) so wird im Französichen oft die Citroën DS bezeichnet.

[2] Zum 7 Oktober 2023 siehe u.a. „Souvenirs des chants d’Israël, « La Caravane des Cavaliers  (Chayreth Harochvim) »“  und „Paysages: Retour sur le 07 octobre 2023 –  „Stand with Israel!““. Im letzteren Beitrag findet sich auch ein Photo eines Bildes von Sebastian Rogler.

[3] Den Paysagesblog gibt es nun schon seit 16 Jahren. Siehe auch « Paysages – seizième année d’existence sur la toile donc déjà six ans sur wordpress.com (billet trilingues français, allemand, anglais) »

[4] Webpräsenz von Joe Bauer.

[5] Siehe u.a. „Buchkritik Joe Bauer – Einstein am Stuttgartstrand. SWRKultur Julia Schröder Buchkritik“, SWRKultur, 3.2.2025.

Blognotiz 31.07.2025: der Juli geht zu Ende und die Mauersegler sind schon fortgezogen

Der Juli geht zu Ende. Die Mauersegler haben Grünstadt auch schon verlassen. Ich beobachte die Segler schon seit Coronazeiten, nicht nur die Mauersegler, sondern alle Vögel die über dem Stadthimmel von Grünstadt die ich eindeutig erkennen kann. Aber die Präsenz der Mauersegler in Grünstadt verleitete mich dazu, eine Art täglicher Vogelliste zu führen. Ich führe sie noch heute und weiß daher recht genau, in welchem Zeitraum die Mauersegler den Grünstadter Himmel bevölkern. Aus meinem Interesse an den „Seglern“ habe ich mir in dieser „Mauerseglersaison“ das schöne und auch sehr informative Buch „Mauer- und Alpensegler“ von Alfred Engler gekauft[1]. Die letzten Mauersegler im Grünstadter Stadthimmel in diesem Jahr 2025 habe ich dann auch am Montag den 29.07.2025 beobachtet. Wahrscheinlich wird man in diesem Jahr hier in Grünstadt keine Mauersegler mehr sehen.

Den Fortgang der Jahreszeiten kann ich auch auf meinen regelmäßigen Fahrten ins Klinikum Worms beobachten. Die Maladie de Mitterrand[2] und die ganzen Komplikationen, die sich aus der Behandlung dieser Krankheit ergeben, bedingen es, dass ich regelmäßig dorthin ins Klinikum fahre. Mit dem Auto kann man die Strecke bequem „erledigen“, wenn sein muss auch mehrmals am Tag. Meistens fahre ich über Pfeddersheim durchs Pfrimmtal, manchmal auch „außenherum“ über Flörsheim-Dalsheim. Wenn ich eine „GoPro“-Kamera hätte, könnte ich eine jahreszeitliche Videolandschaftsanalyse über meine Wegstrecken von Grünstadt ins Wormes Klinikum vice versa machen. Jetzt ist der Hochsommer da, die Mähdrescher sind schon gefahren, und die Getreidefelder sind abgeerntet. In Pfeddersheim gibt es auch die Pfeddersheimer Bluthohl, also die Straße nach Mörstadt. So könnte ich auch mal fahren. Vor 500 Jahren tobte hier im Juni 1525 im Bauernkrieg die Schlacht bei Pfeddersheim. Aber der Bauernkrieg ist schon längst aus dem kollektiven Gedächtnis verschwunden. In der Schlacht von Pfeddersheim sind wohl soviele Menschen zu Tode gekommen, dass das Blut der Gefallenenen die Straße nach Mörstadt mit Blut füllte, – daher kommt wohl der überlieferte Name „Pfeddersheimer Bluthohl“.

Ich könnte auch mit dem Zug fahren. Aber das wäre ein erheblich zeitintensiverer Vorgang. Umsteigen in Bahnhof Monsheim und vom Bahnhof mit dem Bus ans Klinikum. Zweimalige ambulante Termine am Tag sind nur so schwer machbar – bzw. man muss den Tag dann am Klinikum Worms verbringen. Früher gab es auch in Worms mal eine Straßenbahn, sowie es auch einmal eine direkte Bahnverbindung Grünstadt – Worms gab. Mit etwas Phantasie könnte man sich vorstellen, dass man in Worms wieder ein modernes Straßenbahnnetz kreiert und diese neue Wormser Straßenbahn auch ans Klinikum fahren lässt. Die stillgelegte Bahnstrecke nach Grünstadt könnte man auch wieder reaktivieren und einen „Tram-Train“ nach Karlsruher Modell von Grünstadt in die Wormser Innenstadt und ans Klinikum fahren lassen. Das ließe sich auch mit anderen Destinationen verwirklichen. Aber das wird natürlich nie kommen, genauso wie die „Flomersheimer Kurve“, die Direktzüge ohne Umsetzen des Zuges in Frankenthal von Grünstadt nach Ludwigshafen oder Mannheim erlauben würde, wahrscheinlich nie kommen wird[3]. Ohne Umsetzmanöver (Fahrtrichtungswechsel) in Frankenthal wären direkte Eisenbahnverbindung von Grünstadt nach Mannheim in ca. 40 Minuten durchaus machbar. Nur leider fehlt der politische Wille das auch umzusetzen !

Soweit ich irgendwann wieder meine Arbeit am KIT aufnehmen kann, werde ich wohl wieder mit dem Auto fahren müssen. Und schon vor der Diagnose der Mitterrandschen Krankheit im Winter 2024 fielen mir die Autofahrten zum KIT immer schwerer. Die Verkehrsdichte hat auf dem südwestdeutschen Strassennetz in den letzten so erheblich zugenommen.  Und dann gibt es ja noch die Zellertalbahn, deren Reaktivierung von Jahr zu Jahr verschoben wird[4]. Wenn dann, wie geplant, im Jahre 2028 die Bahnstrecke Mannheim – Saarbrücken wegen der „Generalsanierung“ fünf Monate voll gesperrt wird, könnte man die wieder reaktivierte Zellertalbahn sehr gut als Ausweichstrecke für die gesperrte Bahnstrecke Mannheim – Saarbrücken nutzen. Aber das scheint sowieso niemanden zu interessieren.

Und überhaupt haben wir nach der Hitzeperiode Ende Juni/Anfang Juli – eine Hitzeperiode, die ich im Artikel „Mittwoch, 02.07.2025: ‚Canicule‘ Grünstadt – Sausenheim 16:00 Uhr 38,1 Grad“ thematisierte – wieder einen ganz normalen, sehr niederschlagsreichen mitteleuropäischen Sommer, wie er in meiner Kindheit und Jugend durchaus normal war. Damit sind die Herausforderungen, die uns durch den Klimawandel drohen, fürs Erste für einige Zeit schlichtweg vergessen. Mehr Verkehr von der Straße auf die Bahn bzw. das Binnenschiff zu bringen, das nannte man „klimaökologische Verkehrswende“, und das wollte man vor Urzeiten, als die berühmte Ampel noch regierte, in Bewegung bringen. Übrig geblieben aus diesen Zeiten ist davon das „Deutschlandticket“ – aber das wird wahrscheinlich auch bald das Opfer von alternativlosen Spar- und Budgetzwängen werden.

Was mich in diesen letzten Juliwochen auch sehr beschäftigt hat, ist die Lage in Gaza. Die Bilder aus Gaza erinnern mich an die Bilder aus dem Biafrakrieg in meiner Kindheit. Ich habe darüber in den letzten Tagen zwei Blogbeiträge auf Französisch verfasst: „Ces images insoutenables qui me rappellent les souvenirs des enfants du Biafra“ und „Blognotice 30.07.2025: et encore les souvenirs du Biafra se mêlent aux images de la famine à Gaza“. Ich hatte mir erst überlegt, das auch noch ins Deutsche oder ins Englische zu übersetzen, aber inzwischen denke ich, dass DeepL – oder auch Le Chat AI von Mistral – so gute Übersetzungen liefert, dass ich mir das auch sparen kann. Diejenigen die sich für den Inhalt der Artikel interessieren und deren Französischkenntnisse nicht für die Lektüre dieser Artikel ausreicht die werden dann einfach diese KI unterstützten Übersetzungstool nüzten.

Heute veröffentlichte der ehemalige französische Premierminister Dominique de Villepin in der Tageszeitung Le Monde einen aufrüttelnden Aufruf: „Dominique de Villepin: ‚Nous avons le devoir moral absolu de nous opposer à cette folie meurtrière à Gaza‘“[5]. Man wünschte sich, dass dessen Appell auch in Deutschland gelesen und wahrgenommen wird. Als Abonnent der Wochenzeitung Die Zeit würde ich mir wünschen, dass „Die Zeit“ den Text von Dominique de Villepin übersetzt und publiziert.

Abschließend noch: Aus dem Zimmer in Grünstadt, in dem ich gerade meinen Blogbeitrag schreibe, kann man nicht nur „Vögel“ über dem Stadthimmel von Grünstadt beobachten, sondern, wenn man ein Fernglas benutzt, auch ganz deutlich den Wormser Dom sehen.

Bibliographie:

Engeler, Alfred (2025): Mauer – und Alpensegler. Flugakrobaten ohne Grenzen. Bern, © 2025, Haupt Verlag Bern, ISBN 978-3-258-08410-7

Christophe Neff, Grünstadt, 31.07.2025


[1] Über die Mauersegler und andere Segler wie z.b. Fahlsegler berichtet ich auch im Paysagesblog schon mehrfach wie z.B. in „Blognotice 18.08.2024: de retour à Grünstadt“ und „Blognotice 20.10.2024 : Port Leucate octobre 2024

[2] Siehe auch „Cahiers de maladie (Cancer de la prostate) »

[3] Siehe hierzu „Freitag 10 November 2023: Klimakleber vor dem KIT“.

[4] Zur Zellertalbahn in diesem Blog siehe auch „ Blognotice 17.03.2017: Il y avait une fois un train direct Worms – Paris via la Zellertalbahn“.

[5] Dominique de Villepin : « Nous avons le devoir moral absolu de nous opposer à cette folie meurtrière à Gaza »  – « Pour l’ancien premier ministre, se taire face à l’horreur de la situation dans l’enclave palestinienne n’est plus possible, le silence serait une forme de complicité. Chacun a le devoir d’agir et de nommer le crime en cours, affirme-t-il dans une tribune au « Monde ». Le Monde, 31.07.2025. Auch auf Englisch verfügbar « Dominique de Villepin: ‚We have an absolute moral duty to oppose this murderous madness in Gaza‚”

Frühlingsbeginn und Mandelblüte 2025 an der Unterhaardt / Début de printemps 2025 et floraisons des amandiers dans la Unterhaardt

Mandelblüte Grünstadt, Sausenheimer Straße , © Christophe Neff, 11.03.2025

Wie schon in den Jahren zuvor (2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021, 2022, 2023, 2024) folgt hier eine kurze Notiz über das phänologische Frühjahrsgeschehen in  Grünstadt, der Unterhaardt und dem Leiningerland. Die Mandelblüte rund um Grünstadt setzte dieses Jahr im Vergleich zu den Vorjahren später ein. Soweit man den Décodeurs vom LeMonde.fr glaubt, dann hat es im Jahr 2024 ein erhebliches „Sonnenstundendefizit“ in großen Teilen Frankreichs gegeben[1], gefühlt hatte ich auch den Eindruck, das sich hier ähnliches abspielt, –  aber die Zahlen der agrarmeteorologischen Station Grünstadt – Sausenheim sprechen hier eine andere Sprache. Der Mandelbaum in der Sausenheimer Straße in Grünstadt spielte mal wieder den Vorreiter, – am 10.03.2025 stand er in voller Blütenpracht. Hier und da kann man auch einige Blutpflaumen (Prunus cerasifera var. pissardii (Carrière) Koehne)  in Grünstadt und Umgebung blühen sehen.  Wobei man hier im Vergleich zum naheliegenden Elsass die Blutpflaume doch seltener als Ziergehölz verwendet wird. Leider ist ja mein räumlicher Radius, durch die „Maladie de Mitterrand[2]“ doch recht eingeschränkt, aber bei meinen Fahrten ins Klinikum Worms, konnte ich beobachten, dass sich die Mandelbäumchen zwischen Grünstadt und Bockenheim in der Vorblüte befinden, wobei es sich hier bei ja um die rosa blühenden Pfirsich-Mandel Hybriden (Prunus × amygdalopersica)  handelt, die  wohl auch demnächst blühen werden. Bei der „Perle der Weinstraße“ handelt es sich um eine solche Pfirsich-Mandel Hybride. Wer sich für die Sortenbestimmung der verschiedenen Mandelarten und Pfirsich-Mandel Hybriden an der Weinstraße interessiert, dem sei das vorzügliche Buch „Einheimische Mandeln“ von Philipp Eisenbarth zur Lektüre empfohlen. Mit Hilfe dieses Buches lassen sich wohl die meisten Mandel Sorten (und Verwandte) an der Weinstraße bestimmten.  

Comme les années précédentes (2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021, 2022, 2023, 2024), voici une brève note sur les événements phénologiques printaniers à Grünstadt, dans la Unterhaardt et le Linage.. Cette année, la floraison des amandiers autour de Grünstadt a commencé plus tard que les années précédentes. Si l’on en croit les décodeurs duMonde.fr[3], il y a eu en 2024 un « déficit d’heures d’ensoleillement » considérable dans une grande partie de la France, j’ai aussi eu l’impression qu’il se passait la même chose ici, – mais les chiffres de la station agro-météorologique de Grünstadt – Sausenheim parlent un autre langage. L’amandier de la  Sausenheim Straße à Grünstadt a une fois de plus joué les précurseurs, – le 10.03.2025, il était en pleine floraison. Ici et là, on peut également voir fleurir quelques pruniers sanguins (Prunus cerasifera var. pissardii (Carrière) Koehne) à Grünstadt et dans les environs.  Bien qu’ici, en comparaison avec l’Alsace toute proche, le prunier sanguin soit plus rarement utilisé comme arbuste d’ornement. Malheureusement, mon rayon d’action est limité par la « maladie de Mitterrand[4] », mais lors de mes déplacements au Klinikum Worms j’ai pu observer que les amandiers entre Grünstadt et Bockenheim étaient en pré-floraison. Il s’agit ici d’hybrides pêcher-amandier à fleurs roses, qui fleuriront sans doute prochainement. La „Perle der Weinstraße“ est un hybride pêche-amande de ce type. Pour ceux qui s’intéressent à l’identification des différentes variétés d’amandes et d’hybrides pêches-amandes etc. de la Route du vin allemande, nous recommandons la lecture de l’excellent livre « Einheimische Mandeln » de Philipp Eisenbarth. Grâce à ce livre, il est possible de déterminer la plupart des variétés d’amandiers (et apparentées) de la Route du Vin allemande (Deutsche Weinstraße). 

Photo: © Christophe Neff, 11.03.2025

Bibliographie :

Eisenbarth, Philipp (2020) : Einheimische Mandeln. Kulturgeschichte des Mandelbaums, Mandelanbau in Deutschland, Mit 28 Sortenporträts. Hamburg. Hamburg, 2020,© 2020 Philipp Eisenbarth, Pomologen – Verein e.V., Hamburg. ISBN 978-3-943198-39-3

Grünstadt, 15.03.2025


[1] Vgl. « Les Décodeurs Climat : Manque de soleil : une année de « grisaille » record et des effets sur la santé »., LeMonde.fr , 16.02.2025

[2] Siehe u.a. « Cahiers de maladie (Cancer de la prostate) » und « Wintersonnenwende 2024 »

[3] Voir  « Les Décodeurs Climat : Manque de soleil : une année de « grisaille » record et des effets sur la santé »., LeMonde.fr , 16.02.2025

[4] Voir « Cahiers de maladie (Cancer de la prostate) » und « Wintersonnenwende 2024 »

Wintersonnenwende 2024

Blick auf den Windpark Dirmstein-Groß-Kleinniedesheim-Heuchelheim 22.12.2024

Gestern war der kürzeste Tag des Jahres, die Wintersonnenwende. Von nun an werden die Tage wieder länger und die Nächte kürzer. Es beginnt auch die Zeit der Raunächte. Urs Faes hat ein schönes Buch über die Raunächte im Kinzigtal verfasst, welches ich schon vor Jahren gelesen habe. Das Buch hatte mir damals gut gefallen, weil ich selbst biographische Verwurzelungen und Erinnerungen im Kinzigtal habe, und weil Faes da eine schöne Geschichte geschrieben hatte[1]. Urs Faes hat auch ein beeindruckendes Buch über seine Prostatakrebserkrankung und die daraus folgende Strahlentherapie verfasst. Halt auf Verlangen heißt dieses Fahrtenbuch durch die Erinnerung an frühere Lebenswelten, Kindheit, Jugend, Liebe, Alter, Krebs und Strahlentherapie[2]. Ich habe dieses Buch in diesem Herbst gelesen. Ich leide an der gleichen Krankheit wie Urs Faes , – ich nenne die Krankheit oft „la maladie de François Mitterrand – die Krankheit François Mitterrand[3]“  – aber im deutschsprachigen Raum können wohl nur Mitterrandexperten, Onkologen und Urologen damit etwas anfangen. Tatsächlich ist mir die Krankheit zum ersten Mal über den Weg gelaufen als man in Frankreich plötzlich über die zu Anfangs rätselhafte Krankheit des alten Präsidenten öffentlich diskutierte. Damals war ich noch ein junger Mann. Das mich dieser Krebs irgendwann selbst auch tangieren könnte, das konnte ich mir damals nicht vorstellen. Inzwischen habe ich die sechzig überschritten, – wobei ich die Diagnose schon mit neunundfünfzig Jahren erhielt. Laut dem „Leitlinien Programm Onkologie – Prostatakarzinom“ beträgt das „Mittel des Erkrankungsalters in Deutschland 72 Jahre“ (S.23)[4]. Ich gehe wahrscheinlich schon seit über zwanzig Jahren zum Urologen zur Prostatakrebsfrüherkennung. So wurde das Karzinom dann auch im Winter/Frühjahr 2024 entdeckt. Die Prognose ist an für sich gut, aber eine gute Prognose, verhindert auch keine Komplikationen. Strahlentherapie wie sie Urs Faes schildert, davon blieb ich erst mal verschont. Wie schon in der „Blognotice 20.10.2024 : Port Leucate octobre 2024“ beschrieben unterzog ich mich im letzten Sommer einer radikalen Prostatektomie. Sehr selten kann es zu nach einer radikalen Prostatektomie zu postoperativen Komplikation kommen. Das habe ich in den letzten Wochen erlebt.  Mein Büro am IFGG – KIT habe ich seit Anfang November nicht mehr gesehen. Stationäre Aufenthalte am Klinikum Worms, wechselten sich  mit Phasen im Krankenzimmer zuhause in Grünstadt ab. Zuhause in Grünstadt kann ich von unserem Balkon auf die Windräder in der Ferne am Horizont schauen. Ich habe die Windräder auch schon vor meiner Krankheit aus den verschiedenstem Blickwinkeln photographiert. Es handelt sich um die Windräder des „Windpark Dirmstein-Groß-/Kleinniedesheim-Heuchelheim“ die sich rund um die A 61 gruppieren. Es sind richtige Landschaftmarker geworden, man kann die Schatten der Windräder auch auf Googlearth erkennen. Das langsame Drehen der Räder im Wind, – erinnert mich manchmal an die klirrenden Fahnen in Hölderlins Gedicht „Hälfte des Lebens“. Seit ein paar Tagen habe ich das Gefühl, dass es wieder aufwärts geht. Ich denke auch an die Weihnachtszeit meiner Kindheit, aber das werde ich irgendwann in einem eigenen Beitrag beschreiben.

Ich stehe am offenen Fenster und beobachte das auf und ab der „Windflügel“ in der Ferne und rezitiere Hölderlins „Hälfte des Lebens“[5]. Ich halte es für einer der schönsten Gedichte der deutschen Sprache. Aber wer kennt heute noch Hölderlin ?

Hälfte des Lebens

Mit gelben Birnen hänget
Und voll mit wilden Rosen
Das Land in den See,
Ihr holden Schwäne,
Und trunken von Küssen
Tunkt ihr das Haupt
Ins heilignüchterne Wasser.

Weh mir, wo nehm’ ich, wenn
Es Winter ist, die Blumen, und wo
Den Sonnenschein,
Und Schatten der Erde?
Die Mauern stehn
Sprachlos und kalt, im Winde
Klirren die Fahnen. (Friedrich Hölderlin 1804)

Bibliographie:

Faes, Urs (2017): Halt auf Verlangen. Ein Fahrtenbuch. Berlin, 2017       eBook Suhrkamp Verlag Berlin 2018. Der vorliegende Text folgt der  Ausgabe des suhrkamp Taschenbuchs 4890. © dieser Ausgabe Suhrkamp Verlag AG, Berlin, 2017, ISBN 978-3-518-75089-6

Faes, Urs: (2018): Raunächte. Erzählung. Mit Zeichnungen von Nanne Meyer. Berlin,© Insel Verlag Berlin 2018, ISBN 978-3-458-19452-1

Photo : © Christophe Neff, 22.12.2024

Christophe Neff, Grünstadt im Dezember 2024 (verfasst am 22.12.2024, veröffentlich 23.12.2024)


[1] Eine Rezension des Buches Raunächte von Urs Faes kann man hier (NZZ) finden.

[2] Eine Rezension des Buches „Halt auf Verlangen“ von Urs Faes kann man hier (NZZ) finden.

[3] Mehr zur Krankheit « Mitterrands » findet sich auch in den folgenden Blogbeiträgen « Blognotice 15.12.2024 », «Blognotiz 24.11.2024: Worms im Nebelmeer » « Blognotice 20.10.2024 : Port Leucate octobre 2024 », « Notice de lecture « Simone Morgenthaler : Sur la route avec Tante Jeanne » » , « Blognotice 18.08.2024: de retour à Grünstadt – et les martinets se sont déjà envolés vers le Sud », «Bemerkungen zur Biographie „der Walder vom Schwarzwald, Erinnerungen an den rebellischen Förster Walter Trefz“ von Annette Maria Rieger » , « Erinnerungen  und Gedankenfetzen zu Martin Walsers autobiographischem Roman „ein springender Brunnen“ », « Blognotice 06.07.2024: veille du deuxième tour des élections législatives 2024 » « Blognotice 02.06.2024 : « La promesse » d’Anne Lauvergeon »,

[4] Siehe https://www.leitlinienprogramm-onkologie.de/fileadmin/user_upload/Downloads/Leitlinien/Prostatatkarzinom/Version_6/LL_Prostatakarzinom_Langversion_6.0.pdf

[5] Siehe auch dieses Tondokument.

Paysages forecast for Nobel Prize in Literature 2024

As every year since 2009 paysages tries to forecast the winner of the Nobel Prize in Literature [1]. Difficult as every year, but this year my favourite candidate for the 2024 Nobel Prize in Literature are António Lobo Antunes[2] followed by Mia Couto. I am currently reading «A outra margem do mar » in the french translation «  L’Autre Rive de la mer » of Dominique Nédellec.

And as Florence Noiville wrote in her critique of l’Autre Rive de la mer in Le  Monde „Tout cela n’était-il que mirage ?, se demande à travers lui le grand Lobo Antunes. Pendant que le lecteur, admiratif, s’interroge : qu’attendent donc les jurés de Stockholm pour lui décerner enfin leur prix ?[3] (translated: Was it all a mirage? asks the great Lobo Antunes. While the reader, in admiration, wonders: what are the Stockholm jurors waiting for to finally award him their prize?“ I think Lobo Antunes would very much deserve the prize. Even if « A outra margem do mar“ has’nt been translated in to English.

So I would position António Lobo Antunes in first place followed by Mia Couto and furthermore the other aspirants of my permanent list of candidates for the Nobel Prize in Literature:  Lyudmila Ulitskaya, Boualem Sansal , Claudio Magris,  Adunis, Margaret Atwood, Jamaica Kincaid, Anne Carson, Art Spiegelman, Marjane Satrapi,  Don DeLillo , Kamel Daoud, Salman Rushdie, Pierre Michon! More or less the same names as in my forecast list of the last years, but fare away from Ladebrokes betting lists 2024 . A review of some more “Nobel Prize in Literature 2024 Speculations” can be found here in the Literary Saloon. Perhaps more interesting for the German literary world than the nobel price speculations is the information we can in the find in the Literary Saloon review (7 October 2024 – Monday) concerning the “Suhrkamp takeover”.

And now we have to wait until 10 of October and meanwhile continuing reading «  L’Autre Rive de la mer » and other interesting readings.

Photos: Bookcover of  António Lobo Antunes « L’Autre Rive de la mer  (Traduit du Portugais par Dominique Nédellec ) » Christian Bourgois éditeur, Paris 2024,  ISBN 978-2-26704964-0 and Bookcover of the original portugese edition « A outra margem do mar : romance » Lisboa : D. Quixote, 2019 ISBN 978-972-20-6842-0

Christophe Neff, Grünstadt 07.10.2024

P.S: (10.10.2024 13:40): Finally Han Kang was awarded with the Nobel Prize in Literature 2024.


[1] See also, Le Nobel à Herta Müller ? Der Literaturnobelpreis für Herta Müller ? ,Wer wird den Literaturnobelpreis 2010 verliehen bekommen?, Blognotice 5.10.2011 – neiges automnales & prochain lauréat du Prix Nobel de littérature , Paysages forecast for Nobel Prize in Literature 2012, Paysages forecast for Nobel Prize in Literature 2013, Paysages forecast for Nobel Prize in Literature 2014, Paysages forecast for Nobel Prize in Literature 2015, Paysages forecast for Nobel Prize in Literature 2016, Paysages forecast for Nobel Prize in Literature 2017, Paysages forecast for Nobel Prize in Literature 2018/2019, Paysages forecast for Nobel Prize in Literature 2020 , Paysages forecast for Nobel Prize in Literature 2021, Paysages forecast for Nobel Prize in Literature 2022 and Paysages forecast for Nobel Prize in Literature 2023

[2] António Lobo Antunes was also one of my favorite in 2018/19.

[3] « L’Autre Rive de la mer », d’Antonio Lobo Antunes : au début de la fin de l’Angola portugais . Dans son nouveau roman, le grand écrivain portugais déploie sa phrase-flux pour évoquer une révolte dans une plantation de coton, et sa répression, en 1961. Par Florence Noiville , Le Monde des livres, Publié le 12 mai 2024

Blognotice 18.08.2024: de retour à Grünstadt – et les martinets se sont déjà envolés vers le Sud

Vue depuis ma chambre d’hôpital à Durbach/ Blick aus meinem Krankenhauszimmer Durbach, © Christophe Neff 28.07.2024

De retour à Grünstadt – et les martinets[1] se sont déjà envolés vers le Sud ! Apres avoir passé trois semaines dans une clinique de réadaptation à Durbach dans la Ortenau au pied de la Forêt-Noire, je suis de retour à Grünstadt et je constante que la France est encore en attente d’un premier ministre ! Trois étranges semaines que j’ai passées à Durbach, balades entre vignes et forets[2], lectures – et naturellement le programme de réadaptation quotidien. L’expression la maladie de Mitterrand que j’ai déjà utilisé plusieurs fois dans ce blog pour designer le cancer de la prostate est quasiment inconnue en Allemagne[3]. Mais comme en France en Allemagne ce cancer sévit comme une moissonneuse infatigable …. mais j’ai l’impression qu’on n’en parle moins dans les medias allemands.

Ce que je retiens de ces trois semaines à Durbach, – quelques lectures, – mais la montagne magique de Thomas Mann que j’avais mis dans mes bagages, disons chargé sur mon « Tolino » avant de partir vers Durbach était un peu tombée a l’oublie, – je relis l’ouvrage plus tard, j’avais déjà lu ce livre durant mes années de jeunesse. En faite j’ai lu que trois livres pendant mon séjour à Durbach. La biographie du forestier Walter Trefz, une personnalité légendaire de l’histoire récente de la Foret Noire, livre dont je parle dans ce billet «   Bemerkungen zur Biographie „der Walder vom Schwarzwald, Erinnerungen an den rebellischen Förster Walter Trefz“ von Annette Maria Rieger ». Le nouveau livre de Simone Morgenthaler « Sur la route avec Tante Jeanne » et le récit d’une randonnée à travers la vallée de la Kinzig de Elmar Langenbacher « Mein Licht. Meine Stille.  Der Kinzigtäler Jacobsweg.  Quer duch den Schwarzwald – eine Reisereportage mit Stille. Überarbeitete Neuauflage incl. Nachwort ». Avant de repartir vers Grünstadt, j’avais juste commencé la lecture de « Fille de Tunis » de Olivia Elkaim. Pour mes lectures souvent je me retrouvais au bord du Heinrichs-Brunnen à quelques pas de la clinique pendant les heures du soir sous un majestueux Noyer!

Blick vöm Köpfle -Plauelrain auf die Mediclin Staufenburg in Durbach, Vue depuis le Köpfle -Plauelrain sur la Mediclin Staufenburg à Durbach, © Christophe Neff 10.08.2024

Mais peut être les souvenirs restants de ces trois semaines sont mes pérégrinations vers la Linde, une auberge familiale & restaurant avec une très bonne cuisine badoise. Ici on trouve sur la même carte les classiques de la cuisine badoise ainsi que l’infatigable Wurstsalat –  et la patronne parle  couramment le français. Les balades à travers les vignes et forêts de Durbach et mes repas dans la « Linde » m’ont permis de m’échapper de cette atmosphère étrange de clinique de réadaptions, –  où les souvenirs de la montagne magique ne sont jamais loin. Et pour finir, naturellement réellement gravé dans mes souvenirs de ces trois semaines à Durbach la mémoire des images de la chevauche du cheval d’argent et de sa cavalière Morgane Suquart sur la Seine pendant la ceremonie d’ouverture de Jeux olympiques de Paris 2024. Dommage qu’on ne trouve pas d’article wikipedia sur ce fabuleux cheval d’argent créé par l’atelier de design Atelier Blam à Nantes. Inoubliables aussi l’hymne à l’amour de Céline Dion depuis le premier étage de la Tour Eiffel ! Et aussi la danse d’Aya Nakamura avec la Garde républicaine !

Je suis donc de retour à Grünstadt, les martinets se sont envolée vers le sud, et la France est toujours en attenante d’un nouveau premier ministre. La couverture du nouveau spiegel nous annonce les débuts d’un nouveau fascisme « wie Faschismus beginnt (comment débute le fascisme )» – et oui, comme je l’avais déjà écrit au début de l’année « nous risquons de voir Donald Trump gagner les élections présidentielles aux Etats-Unis, l’AFD au chevet du pouvoir régionale en Allemagne de l’Est,   et ne parlons pas de l’Ukraine où je crains le pire ! Un Ministre-président Björn Höcke dans l’état fédérale de Thuringe, est peut être improbable, mais certainement pas impossible ! » Concernant les Etats-Unis, je suis devenu un peu plus optimiste, car je pense que Kamala Harris a vraiment des chances de gagner les prochaines élections présidentielles aux Etats-Unis. Disons que je l’espère qu’elle gagne ces élections tellement décisives ! Une victoire de Donald Trump serait une catastrophe pour les Etats-Unis, un véritable désastre pour le Monde libre, – et il faut toujours le rappeler que nous étions déjà témoins d’un essai d’un coup de état fasciste aux Etats-Unis, c’était le 6 janvier 2021[4]. Je me suis donc mis à suivre le groupe « Kamala Harris for President News & Organizing » sur Mastodon !

Je finis ces lignes, il pleut à Grünstadt ! Par mes lectures matinale du Monde, j’aprends la mort de Alain Delon. Je pense à ses films, « il gattopardo », « Rocco e i suoi fratelli » inoubliables et je pense aussi à Romy Schneider, à la chanson « paroles, paroles » enregistrée avec Dalida !

J’aurais aimé de partir avec les Martinets vers le Sud, – me reposer quelques jours fin août à Port Leucate. Port Leucate est un pays de Martinets, – on y retrouve des véritables colonies de Martinet pale[5]. Mais les bains de mer me sont formellement interdits pendant trois mois. Je tacherai donc de descendre à Port Leucate début octobre, – les martinets seront encore sur la place, d’ailleurs il arrive qu’ils passent parfois les mois d’hiver à Port Leucate, et en Octobre je pourrais de nouveau profiter d’un bain de mer, car un peut encore très bien se baigner à Port Leucate en Octobre !

Bibliographie

Elkaim, Olivia (2023): Fille de Tunis. Paris, © Éditions Stock, 2023 ISBN 978-2-234-09192-4

Mann, Thomas ( 2010) : Der Zauberberg. Roman In der Textfassung der Großen kommentierten Frankfurter Ausgabe (GKFA ) Mit Daten zu Leben und Werk. © S. Fischer Verlag GmbH, Frankfurt am Main 2010, Fischer Ebooks, ISBN 978-3-10-400300-9

Morgenthaler, Simone (2023): Sur la route avec Tante Jeanne. © La Nuée Bleu/EBRA Éditions Strasbourg, 2024, ISBN 978-2-7165-0957-2

Langenbacher, Elmar (2020) : Mein Licht. Meine Stille.  Der Kinzigtäler Jacobsweg.  Quer duch den Schwarzwald – eine Reisereportage mit Stille. Überarbeitete Neuauflage incl. Nachwort. © Elmar Langenbacher, Offenburg 2. Auflage 2020, Elmar Langenbacher Verlag Hornberg im Schwarzwald, ISBN 978-3-98214753-6

Rieger, Annette Maria (  2023  ): Der Walder vom Schwarzwald. Erinnerungen an den rebellischen Förster Walter Trefz. © Alfred Kröner Verlag Stuttgart, I. Auflage in der Edition Edition Klöpfer, Alfred Kröner Verlag. ISBN 978-3-520-76905-3

Photos: toutes © Christophe Neff 28.07.2024 & 10.08.2024

Christophe Neff, Durbach/Grünstadt Aout 2024


[1][1] A Grünstadt on retrouve principalement le Martinet noire (Apus apus) de debut Mai à debut Aout !

[2] On retrouve mes observations naturaliste de cette periode ici sur le projet « Durbach/Ortenau etc. Juli – August 2024  »  dans l’ inaturaliste »

[3] Voir par example « Blognotice 02.06.2024 : « La promesse » d’Anne Lauvergeon » et « Blognotice 06.07.2024: veille du deuxième tour des élections législatives 2024 » et « Erinnerungen  und Gedankenfetzen zu Martin Walsers autobiographischem Roman „ein springender Brunnen“ ».

[4] « “Currently we are witnessing a fascist coup d’état attempt in Washington” were the words I published on my Facebook wall while observing the storming the United States Capitol on Wednesday the 6 January 2021 on CNN. » écrit dans « Witnessed from Grünstadt: The storm of the United States Capitol on Epiphany 2021 »

[5] Une des mes observations sonore du Martinet pale a Port Leucate du 14. September 2023 sur inaturaliste !

Bemerkungen zur Biographie „der Walder vom Schwarzwald, Erinnerungen an den rebellischen Förster Walter Trefz“ von Annette Maria Rieger

Der Förster Walter Trefz, auch der Walder genannt, wie ich in der lesenswerten Biografie von Annette Maria Rieger (2023) erfuhr, war einer der Ikonen der Umweltbewegung, die sich in den 1980er Jahre im Schwarzwald bildete und deren Ziel es war den drohenden Tod der Schwarzwaldwälder zu verhindern. Das Waldsterben drohte den Schwarzwald zu einer Wüste zu verwandeln. Eine andere Ikone dieser Bewegung war der Förster Wolf Hockenjos, dessen Buch „Tännlefriedhof“ ich schon als W-15Rob[1] , [2] gelesen hatte. Das Buch steht immer noch in meiner Bibliothek, ich hatte es auch schon in einem ähnlichen Zusammenhang im paysagesblog erwähnt[3]. Er hat auch sehr viel für den Wald im Schwarzwald getan. Leider gibt es nicht einmal einen Wikipedia Artikel über Wolf Hockenjos, was ich sehr schade finde, denn ich halte ihn für einen der profundesten Kenner der Waldgeschichte und der Waldökologie des Schwarzwaldes[4].

Das Waldsterben, bzw. die daraus folgenden Waldsterbensdebatte, die wurde wohl durch den Spiegel 47/81 einer größeren Öffentlichkeit bekannt und dadurch zum Politikum. Ich war damals Oberstufenschüler, 11 Klasse, am Gymnasium Schramberg. Später gab es noch den aufrüttelnden Spiegel Titel 51/84 „der Schwarzwald stirbt“, da war ich schon bei der Bundeswehr, kurz vor dem Ende der Grundausbildung im Fallschirmjägerbataillon 253 in Nagold in der Eisbergkaserne. Walter Trefz verbrachte auch in der Calwer & Nagolder Gegend einige Zeit, u.a. in der Nagolder Samenklenge, er absolvierte dort einen Teil seiner forstlichen Lehrjahre, die ja damals noch quasi militärische Züge hatte. Und zum Reserveoffizier ließ er sich dann bei den Gebirgsjäger in Bad Reichenhall ausbilden, wobei er dann viele Jahre später den Wehrdienst verweigerte und eine pazifistische Grundhaltung annahm.

Im besagten Spiegel 51/84 „der Schwarzwald stirbt“, fand sich dann auch der Artikel „„Nadeln fallen grad so raus“ des Spiegelredakteur Norbert F. Pötzl (1984, 45) da wurde ja auch Trefz mit den Worten zitiert „als wenn man den toten Opa ins Fenster stellt, um noch für ein paar Monate die Rente kassieren zu können“. Der geographische Schwerpunkt des gut sichtbaren also für jedermann erkennbaren  Waldsterbens befand sich damals zwischen Freundenstadt, Schramberg und Villingen – Schwenningen.  Im besagten Artikel wird Walter Trefz noch weiter zitiert, – zwei ganze lange Spiegelspalten referiert Trefz über den Zustand der Schwarzwaldtannen! Das war schon ein Ding, denn der Spiegel war damals in der alten Bundesrepublik das politische Leitmedium! Im selbigen Spiegelartikel findet man auch den Wolf Hockenjos mehrfach erwähnt, er war damals Förster in Villingen- Schwenningen. Weiterhin auch den im Riegers Fretz Biografie beschriebenen Mitstreiter des „Walders“, den Landschaftsplaner Olfert Dorka. In diesem Sinne ist der besagte Spiegelartikel auch schon ein zeitgeschichtliches Dokument.

Daran musste ich denken, als ich Annette Maria Riegers Biographie über Walter Trefz las. Anfang der 1980 Jahre was das Thema ja omnipräsent, vor allem, wenn man selbst im Schwarzwald aufwuchs. Letztlich hat mich die Beschäftigung mit dem Waldsterben in Wald und Landschaft getrieben und zum Geographiestudium gebracht. Als Oberstufenschüler wusste ich noch gar nicht so recht was ich „werden wollte“ – ein Medizinstudium hätte ich mir vorstellen können, ein Geographiestudium auch um ggf. Reiseschriftsteller zu werden, – Forstwissenschaften eher weniger, obwohl ich das auch in Erwägung gezogen hatte. Aber damals drohte nach einem Studium der Forstwissenschaft in Freiburg oftmals die Arbeitslosigkeit, recht wenige Absolventen wurden nach dem Referendariat in den höheren Forstdienst übernommen, weiterhin erschien die damalige Forstbehörde in Baden-Württemberg als ziemlich angestaubt und zuweilen auch etwas autoritär.  Walter Trefz hatte ja doch sehr unter dieser damals noch relativ autoritär geführten Behörde zu leiden. Wobei sich die Forstbehörden inzwischen grundlegend gewandelt haben. Dass ich Wissenschaftler und Uni-Dozent werden würde, das hätte ich mir als Abiturient wohl niemals vorstellen können.  Das lag außerhalb meines damaligen Vorstellungsvermögens. Da muss man sich einfach auch das Yearbook unseres Abiturjahrganges durchblättern[5].

Blick auf den Wildsee im Nationalpark Schwarzwald, © Christophe Neff 11.10.2023

Der Kampf des Walter Trefz gegen das „Waldsterben“ in den 1980 nimmt natürlich eine zentrale Stellung im Buch von Annette Maria Rieger ein. Aber letztlich geht es der Autorin um mehr als nur das Waldsterben. Rieger geht es um den ganzen „Walder“, den ganzen Menschen Walter Trefz. Sie erzählt sein ganzes Leben von der Kindheit in Loßburg-Lembach, seine Zeit als Kniebisförster,  seinen Einsatz für den Nationalpark Schwarzwald, in sehr gelungen Weise nach. Sie baut auch geschickt eigene Erinnerungen an den Walder „Walter Trefz“ in den Erzählstrang ein.  Bei den Bildern war ich etwas enttäuscht. Ich hatte mir das Buch ja extra in traditioneller Papierform gekauft, – da ich mir ansonsten wie ich schon mehrfach in diesem Blog schrieb, eigentlich soweit möglich aus Platzmangel nur noch Epubs/digitale Bücher kaufe[6]. Ich hatte doch erwartet, dass man in dem Buch wesentlich mehr Bilder von Trefz findet – denn Walter Trefz war natürlich die Ikone der Bürgerbewegung gegen das Waldsterben im Schwarzwald in den 1980 Jahre. Es gibt zwar ein paar wenige Schwarzweißbilder, aber ich hatte mir da wirklich mehr vorgestellt. Auch wenn die Erinnerungen an den rebellischen Förster Walter Trefz keine wissenschaftliche Biographie ist, hätte das Buch noch etwas an Wert gewonnen, wenn man am Schluss eine Seite an weiterführenden Literaturhinweisen zum Thema hinzugefügt hätte.

Ich vergebe ja das Thema „Waldsterben/neuartige Waldschäden“ öfter mal als Seminararbeit – und da wird einem dann bewusst, wie weit weg dieses Thema für die heutige Studentengeneration ist. Das Waldsterben und die Waldsterbensdiskussion ist für die jüngere Generation eine Geschichte aus der fernen Vergangenheit – ähnlich wie die deutsche Teilung oder der kalte Krieg[7]. Aus dieser Sicht wären weiterführenden Literaturhinweise bestimmt sinnvoll gewesen, denn es wird bestimmt Leser geben, die mehr über diese Zeit wissen wollen. Denn ohne die Waldsterbensdiskussion, ohne die Anti AKW-Bewegung, hier ist auch das Stichwort Whyl zu nennen, hätten sich die Grünen nicht 1980 in Karlsruhe gegründet, – und hätte es letztendlich in Baden-Württemberg nie einen grünen Ministerpräsidenten gegeben.

Dennoch halte ich das Buch für bemerkenswert gut gelungen. Die Autorin erzählt einfühlsam vom Leben des Walter Trefz, von seinen Ecken und Kanten, von seinen Wäldern rund um Freudenstadt. Ganz nebenbei hat die Autorin ja auch eine Wald- und Landschaftsgeschichte der Wälder zwischen Kniebis, Freudenstadt und Nagold von ca. 1950 bis in die 2020 Jahre geschrieben.

Ich habe das Buch von Annette Maria Rieger gern gelesen und dabei wieder gemerkt, wie sehr ich mich den Wäldern und Landschaften des Schwarzwaldes verbunden fühle. Gelesen habe ich das Buch in Durbach in der Rehaklink Staufenburg am Rande des Schwarzwaldes ca. 30 km Luftlinie vom Kniebes des „Walders“ entfernt. Über das Leiden, welches mich hierher brachte habe ich ja schon mehrfach in diesem Blog geschrieben[8]. Und auch hier bin ich, soweit möglich durch Weinberge und Wälder spaziert und habe an den „Walder“ und die Biographie von Annette Maria Rieger gedacht. Im Grunde genommen haben „der Walder“ und seine Mitstreiter sehr viel für den Schwarzwald erreicht. Das konnten sie auch deshalb so gut, weil sie Teil einer großen Zivilgesellschaftlichen Bewegung waren, die einen großen Rückhalt in der Bevölkerung hatten. Dies ist zum Beispiel der Klimabewegung mit Fridays für Future so nie gelungen, – und die spektakulären Aktionen der letzten Generation sind geradezu kontraproduktiv[9].  Dabei stellt der Klimawandel eine viel größere Herausforderung für die Wälder[10] und Landschaften Mitteleuropas, für die deutsche Gesellschaft dar, als das Waldsterben damals in den 1980 Jahren.

Wenn ich an den „Walder vom Schwarzwald“ denke, erinnert mich das auch an „Bala l’homme de la Forêt“, einen Blogbeitrag den ich vor etwas über zehn Jahren schrieb! Bala war, wie der Walder, ein Mensch der im Wald, für seinen Wald, und von seinem Wald lebte !

Photos: © Christophe Neff 11.10.2023

Bibliographie & Bibliographische Hinweise:

Der Spiegel (1981): Saurer Regen über Deutschland – der Wald stirbt. Nr. 47, 35 Jahrgang, 16. November 1981

Der Spiegel (1984): Der Schwarzwald stirbt. Nr. 51, 39 Jahrgang, 17. Dezember 1984

Faißt, Thomas (2000): Schwarzwälder Begegnungen : Gespräche und fotografische Porträts. Fotografien von Burkhard Riegels. Ubstadt-Weiher ; Heidelberg ; Stuttgart ; Speyer ; Basel : verlag regionalkultur,  © 2020, ISBN 978-3-95505-217-1

Hockenjos, Wolf (1984): Tännlefriedhof. Bilder einer Verwandlung. Hinterzarten (Gerhard schillinger verlag), ISBN 3-924838-02

Hockenjos, Wolf ( 2021 ): Bäumchen wechsel dich Die Bilderbuchkarriere der Tanne am Wilden See. In Schwäbische Heimat, 2021,2, S. 60 – 64.

Metzger, Birgit (2015): „Erst stirbt der Wald, dann du!“ : das Waldsterben als westdeutsches Politikum (1978 – 1986). Campus-Verlag, Frankfurt am Main, ISBN 978-3-593-50092-8

Pötzl, Norbert F. (1984): Nadeln fallen grad so raus. Spiegel Redakteur Norbert F.Plötzl über den kranken Schwarzwald. In: Der Spiegel (1984): Der Schwarzwald stirbt. Nr. 51, 39 Jahrgang, 17. Dezember 1984, 35 – 56

Rieger, Annette Maria (  2023  ): Der Walder vom Schwarzwald. Erinnerungen an den rebellischen Förster Walter Trefz. © Alfred Kröner Verlag Stuttgart, I. Auflage in der Edition Edition Klöpfer, Alfred Kröner Verlag. ISBN 978-3-520-76905-3

Siegel, Hogel; Andreae, Susanne; Maier, Clemens; Gögelein, Holger; Neff, Nathalie; Marte, Barbara; Halusa, Stefan; Günzl, Gerhard (1984): Abi’84. Gymnasium Schramberg. Yearbook. Schramberg. Im Selbstverlag der Abijahrgang 1984 des Gymnasium Schramberg, Brucker Druck Schramberg.

Durbach, im August 2024


[1] Der Status ROB W-15, Reserveoffiziersbewerber W-15, – ermöglichte es Wehrdienstleistenden in den 1980 Jahren sich zum Reserveoffizier ausbilden zu lassen. Während des Grundwehrdienstes, damals 15 Monate, durchlief man Ausbildung zum Unteroffizier, die Ausbildung zum Reserveoffizier erfolgte danach in Wehrübungen in der Truppe und an Bundeswehrschulen, wie z.B. die OSH in Hannover  und die Infanterieschule in Hammelburg.

[2] Zu meiner Reserveoffiziersausbildung siehe auch „Ottmar Schreiner – Sozialdemokrat, Fallschirmjägeroffizier und Katholik (21.04.2013)“.

[3] Siehe u.a. auch « La Forêt progresse à Schramberg – et les risques d‘ incendies aussi »

[4] Die Masterstudentin der Geoökologie Zoe Petridis schrieb im WS2020/21 in meinem Seminar Vegetation Europas eine bemerkenswerte Seminararbeit über Wolf Hockenjos mit dem Titel  „„Mit den Augen Wolf Hockenjos‘: Die rezente Wald- und Vegetationsgeschichte des Schwarzwaldes“

[5] Das Titelbild des Yearbooks unser Abitursjahrganges findet man im Beitrag „Mit Thomas E. Schmidt die Bundesrepublik der Babyboomer bereisen“ dieses Blogs.

[6] Siehe u.a. „Erinnerungen  und Gedankenfetzen zu Martin Walsers autobiographischem Roman „ein springender Brunnen“ und „Une liseuse „Tolino“ pour délester ma bibliothèque“.

[7] Vgl. „Ein paar Tage im November 1989: Erinnerung zum Mauerfall aus Südwestdeutschland“.

[8] Siehe u.a. „Erinnerungen  und Gedankenfetzen zu Martin Walsers autobiographischem Roman „ein springender Brunnen“ und « Blognotice 06.07.2024: veille du deuxième tour des élections législatives 2024 » sowie « Blognotice 02.06.2024 : « La promesse » d’Anne Lauvergeon »

[9] Siehe u.a. „Freitag 10 November 2023: Klimakleber vor dem KIT

[10] In diesem Zusammenhang ist das Interview von Andreas Bolte in der Zeit lesenswert: „Wenn Wälder wandern. Keine Fichte, nirgends. Sieht so die Zukunft des Waldes aus? Heimische Bäume leiden unter der Klimakrise. Was der Mensch jetzt tun muss, damit sie überleben. Ein Gespräch mit dem Forstökologen Andreas Bolte“, die Zeit, N. 33, 1 August 2024, S. 36. (online hier).