Blognotice 12.02.2025: vers le soleil à Wissembourg pour enrichir ma bibliothèque

Ciel d’hiver à Wissembourg, © Christophe Neff 05.02.2025

Mercredi le 5.2.2025, je faisais une petite balade en Alsace, à Wissembourg, – pour chercher quelques livres dans la librairie à « livre ouvert » chez Willy Hahn[1]. Cloué chez moi à Grünstadt par les soubresauts de la maladie de Mitterrand[2], depuis des mois, intercepté par quelques hospitalisations, – c’est aussi un teste valeur nature pour voir si je pourrais me remettre aux trajets Grünstadt – KIT et retour pour reprendre mes activités professionnelles. Les paysages passent,  – et derrière le volant je pense au coup d’état silencieux que les Etats-Unis subissent actuellement[3]. C’est le début de la fin de la « rule of law ». Concernant l’avenir de la démocratie libérale aux Etats-Unis, sous un deuxième mandat présidentielle de Donald Trump, je suis plutôt pessimiste, – je l’avais d’ailleurs déjà écrit en Octobre 2024 dans « America where are you going ? ».

Vue sur la Librairie à Livre ouvert, Wissembourg, © Christophe Neff 05.02.2025

Au retour en Allemagne je découvre l’article de blog de Timothy Snyder « Of course it’s a coup – Miss the obvious, lose your republic »  et le soir même le Monde parle de sabordage et purge administrative dans l’administration de l’ état fédérale «La colère des employés de l’Usaid, cobayes de la purge administrative de Donald Trump et d’Elon Musk » . Par contre dans la presse écrite allemande quasiment presque rien [4]! On semble trop absorbé par la Bundestagswahl 2025, la BTW2025, – l’élection au parlement fédérale le Bundestag, qui aura lieu le 23. Février 2025.

Traversent la belle foret d’hêtre, de chênes et des pins sylvestre entre Lauterbourg et Wissembourg enfin le soleil fait son apparition. Grünstadt, – est un véritable « Nebelloch (trou de brouillard) » en hiver, – c’est en lisant et en écrivant que j’essaie d’échapper à la grisaille. J’essaie de lire le maximum de livre en version électronique sur ma liseuse Tolino[5], – mais malheureusement il y beaucoup de livres qui n’existe pas en version électronique. Souvent ce sont des livres rares,  – petit éditions à exemplaires réduits, raretés bibliographiques comme par exemple le livre sur le « TMFB – le Train Militaire Français de Berlin » de Jean-Michel Feffer (2022), que j’ai acheté dans la librairie « à livre ouvert » à Wissembourg.

Le « Train Militaire Français de Berlin » je l’avais parfois croisé pendant ma jeunesse sur le quai de la gare de Strasbourg durant les années 1980. En plus j’ai une petite collection de livres de la Bibliothèque de la Pleiade que j’enrichis de temps en temps chez Willy Hahn.

Ces souvenirs d’un train historique me rappelle aussi la rencontre « virtuelle » avec un véritable ami des trains et des chemins de fer[6] , grand lecteur et admirateur de Friedrich Hölderlin – dans les commentaires dans la République de Livres.  Jean-Philippe Goldschmidt alias « Montaigne à Cheval » qui décédait beaucoup trop tôt en février 2017. Pierre Assouline lui avait dédie une belle nécrologie « Pour saluer Montaigne à cheval » dans la RDL. Je récupère donc mes livres chez Willy Hahn, – et nous nous échangions aussi sur « le pasteur Oberlin [7]» – et sur la disparition de la « Gastwirtschaftskultur » en Allemagne du Sud – phénomène dont je parle aussi dans mon dernier billet « Schwäbisch – Französische Lesenotizen zu „Mein Schwaben“ von Vincent Klink“.  J’emballe mes livres, dont le dernier ouvrage de Joan Sfar « Que faire des juifs » et je prends quelques photos et je repars vers Grünstadt pour retrouver brouillard et grisaille de la Unterhaardt.

Et comme cette notice de blog est dédiée aux  livres et paysages. Dimanche dernier – j’ai visité l’exposition « die neue Sachlichkeit – ein Jahrhundertjubiläum[8]“ à la Kunsthalle Mannheim. Une exposition époustouflante, – mais qui souffre aussi un peu de son succès – il y avait vraiment un « monde fou » ! L’exposition me fait redécouvrir l’ouvre de Eugen Knaus[9], – comme par exemple « Wiesenlandschaften » – ou me laisse couper le souffle par « Christus und die Sünderin » de Max Beckmann. J’ai donc acheté le catalogue de l’exposition, – qui est aussi un veritable « chef-d’œuvre » bilingue (allemand/anglais) – et qui me permettra de prendre le temps et tous le calme nécessaire pour me replonger dans les tableaux de l’exposition de Mannheim. Oui – les catalogues d’exposition sont aussi des livres qui sont dans la plus part du temps des livres traditionnels. En plus dans le cas des livres d’exposition je préfère après tout l’édition traditionnelle – disons un veritable livre, – même si ce veritable livre prends énormément de place dans ma bibliothèque !

Bibliographie :

Feffer, Jean – Michel (2022): TMFB : le Train Militaire Français de Berlin et ses secrets (1945-1994). Strasbourg, © 2022, Éditions Salde. ISBN 978-2-903850-66-1

Herold, Inge: Holten, Johann; Kunsthalle Mannheim (Hrsg) (2025): Die Neue Sachlichkeit : ein Jahrhundertjubiläum / herausgegeben von Inge Herold und Johan Holten. Ausstellung „Die neue Sachlichkeit – ein Jahrhundertjubiläum“ ; (Mannheim) : 2024.11.22-2025.03.09. Berlin, 2025        © 2025 Deutscher Kunstverlag, Berlin. ISBN 978-3-422-80250-6

Sfar, Joann (2025): Que faire des Juifs ? Paris, © les Arénes, 2025. ISBN 979-10-375-1306-9

Vergilius Maro, Publius; Dion, Jeanne ; Heuzé, Philippe ; Michel, Alain (Eds.)(2015) : Virgile. Œuvres complètes. Édition bilingue établie par Jeanne Dion et Philippe Heuzé, avec Alain Michel pour les „Géorgiques“. Bibliothèque de la Pléiade, numero six cent trois. Paris,© Éditions Gallimard, 2015. ISBN 978-2-07-011684-3.

Photos : © Christophe Neff, 05.02.2025             

Christophe Neff, Grünstadt Fevrier 2025, publié le 12.02.2025


[1] Voir aussi « « Willy Hahn – Aïcha et les 40 lecteurs – Scènes d’une vie de libraire » notices de lecture, voyages et souvenirs d’un habitué de la librairie « à Livre ouvert » à Wissembourg »

[2] Voir aussi « Cahiers de maladie (Cancer de la prostate) », « Blognotice 02.06.2024 : « La promesse » d’Anne Lauvergeon » et « Wintersonnenwende 2024 ».

[3] Très bonne analyse de Piotr Smolar sur la « contre révolution de Donald Trump » aux USA dans le Monde «Les contre-révolutions de Donald Trump bouleversent déjà le visage des Etats-Unis »  que je découvre en rédigeant ce billet le mardi 11.02.2025.

[4] Dans le Spiegel quasiment une semaine après « ma sortie » vers Wissembourg on trouve l’article « Gerichte in den USA : Die letzte Bastion gegen Trump Mit einer Flut von drakonischen Beschlüssen hebelt Donald Trump den amerikanischen Rechtsstaat aus. Erst langsam sperren sich die US-Gerichte dagegen. Sie könnten zu spät kommen » de Marc Pitzke.

[5] Voir aussi « Une liseuse „Tolino“ pour délester ma bibliothèque ».

[6] Il se dénommait aussi „dévoreur de gares“ voir aussi « Conseils pour dévoreurs de gares et passionnés de photographie : l‘ exposition Stuttgart Hauptbahnhof 1 vor 21 dans la Kunststiftung Baden-Württemberg à Stuttgart »

[7] Voir aussi « Au jardin avec le pasteur Oberlin  – sur les traces de Jean Fréderic Oberlin ».

[8] Neue Sachlichkeit =  Nouvelle objectivité, mouvement artistique qui se développe en Allemagne entre 1918 et 1993, voire aussi l’article Wikipedia.fr « Nouvelle objectivité ».

[9] Eugen Knaus est un artiste quasiment oublie, on trouve quasiment pas de informations bibliographiques, même pas d’article dans la Wikipedia.de .

Schwäbisch – Französische Lesenotizen zu „Mein Schwaben“ von Vincent Klink

Mein Schwaben – Leben und Speisen im Ländle des Eigensinns“ so heißt das neueste Buch von Vincent Klink. Die erste Spur des Buches entdeckte ich in einem Spiegelbeitrag über die Erfahrungen von Barbara Supp als „Handlangerin“ in Kliniks Wielandhöhe[1]. Beim Lesen des interessanten Artikels von Barbara Supp, erinnerte ich mich daran, dass ich irgendwann in meinem Leben mal vorgehabt hatte vor meinem sechzigsten Geburtstag dort einen schönen Abend mit Studienfreunden aus Mannheim und Stuttgart zu verbringen. Aber dann erwischte mich u.a. anderem die Krankheit die schon Mitterrand zu Fall brachte, – die „Maladie de Mitterand“ – und irgendwie war es auch dann wieder vergessen[2]. Meinen sechzigsten verbrachte ich dann im Schwarzwald, in Buchenberg[3] nicht weit von der Schwarzwaldstadt Schramberg in der ich aufgewachsen bin. Mit schönen Wanderungen durch den Schwarzwald und gutem Essen. Auch in Buchenberg sowie der gesamten Raumschaft Schramberg kann man gut essen, wie beispielsweise im Café Rapp in Buchenberg, dem Hirsch in Schramberg, dem Adler auf dem Fohrenbühl um einfach ein paar Namen zu nennen. Natürlich kann man diese Gasthöfe nicht mit der Wielandshöhe in Stuttgart vergleichen. Anders, aber dennoch gut. Und dann gibt es auch noch die Friedhofskapelle St. Nickolaus in Buchenberg, – die zu meiner Schulzeit als einer ältesten Kirchen im Schwarzwald zählte. Von Buchenberg kann man schön auf den Mönchhof[4] und dann weiter aufs „Hardt“ spazieren gehen. Man kann das natürlich auch in umgekehrter Richtung laufen. Bei guter Sicht hat man auf dieser Spazierstrecke abschnittsweise einen schönen Blick auf die Schweizer Alpen, den Säntis und viele andere Berggipfel der Ostalpen. Früher gab es an diesem Weg am Waldrand auch mal eine Bank mit dem Namen „Alpenblick“. Erwähnenswert ist auch die im Jahre 2000 vom damaligen Hofbauer und Wirt Martin Flaig im Mönchhof erbaute Hofkapelle namens St. Martin[5].

Je nachdem wie man „Schwaben“ oder das „Schwäbische“ definiert, bin ich ja mitten im „Schwäbischen“ aufgewachsen. Und mit dem „Schwäbischen“ hat es ja schon eine besondere Bewandtnis bei mir. Als Kind, zu Grundschulzeiten, meinten wiederholt Freunde meiner Eltern „der Bua kann kei Hochdeutsch, – sondern nur Französisch und Schwäbisch[6]“. Hochdeutsch lernte ich dann erst in der Grundschule und später im Gymnasium in Schramberg. Schwäbisch lernte ich „uf der Gass“ – wobei man eigentlich sagen müsste ich lernte das auf den Höfen[7], den Wiesen und Wäldern auf dem Schoren, der Hutneck[8] und dem Feuerenmoos in der Bergvorstadt Schramberg-Sulgen und bei der Verwandtschaft, also meinen Großeltern und den vielen Neff’s in der Karlstraße vis à vis des Saulgauer Bahnhofes[9]. Und wahrscheinlich ist mein Deutsch doch immer noch dialektal „schwäbisch“ gefärbt, obwohl ich ja schon seit Jahrzehnten in der Kurpfalz lebe.

Als ich das Buch „mein Schwaben“ zum ersten Mal in der Hand hielt überlegte ich, wie Klink eigentlich „Schwaben“ definiert und wie ich es definieren würde. Für mich entspricht „Schwaben“, also der schwäbisch-alemannische (dialektale) Sprachraum im weitesten Sinne der Region Mitteleuropas in dem der „Wurstsalat“ zu Hause ist, wobei der Wurstsalat im Elsass nicht „Wurstsalat“ heißt, sondern als „salade de cervelas“ oder „salade alsacienne de cervelas[10]“ bezeichnet wird[11]. Letztlich entspricht diese, meine „géographie grastronomique imaginaire[12],[13]“ angelehnte kognitive Definition „Schwabens“ auch der von Klink gewählten räumlichen Abgrenzung Schwabens, die letztlich wie auch die erste Vorsatzkarte in Klinks Buch zeigt, sich an den Grenzen des mittelalterlichen Herzogtum Schwaben orientiert – was Klink dann auch im Prolog seines Buches in Worten darstellt. Das ist schon eine besondere räumliche Abgrenzung, wenn man bedenkt, dass man wohl im alltäglichen Sprachgebrauch, Schwaben mit Württemberg oder gar dem Königreich Württemberg gleichsetzt, – was wohlgemerkt historisch falsch ist. Klink ist mit der geographischen Abgrenzung „Schwabens“ historisch auf der sicheren Seite.  Wobei in diesem Sinne, das Blutgericht zu Cannstadt, doch auch irgendwie zur Sprachen kommen müsste, aber vielleicht ist es im Buch auch erwähnt und ich habe es auch „überlesen“. Und soweit man Vincent Klinks Ansatz folgt, oder eben auch der „Gastrogeographie“ des Wurstsalates bzw. der Salade de Cervelas, dann wird die badisch-württembergische Landesgrenze die ja früher auch über den Fohrenbühl verlief zur Makulatur. Das Badenerlied ist ja auch erheblich jünger als das Volkslied „uf der schwäbischen Eisenbahnen“. Und selbstverständlich zählen dann auch die nördlichen Kantone der Schweiz zu diesem Schwaben, auch wenn Klinks Buch da keinen Fuß setzt.

Weiterhin überlegte ich mir, was für mich eigentliche „Schwäbische Speisen und Gerichte[14]“ sind, – und befragte dazu auch noch meine Geschwister. Abgesehen vom „Wurstsalat“ fielen mir da ein, – schwäbischer Kartoffelsalat, Maultaschen, Flädle und Flädlesuppe, saure Nierle und Bratkartoffeln[15], Linsen mit Spätzle, der schwäbische Zwiebelrostbraten, die „Seelen“ Oberschwabens und die fast vergessenen weißen Kalbsbratwürste, die als  „Nackerten“ in Oberschwaben bezeichnet wurden[16], – die im Hause meiner Großeltern im oberschwäbischen Saulgau in den 1960 und frühen 1970 Jahren als besondere Delikatesse galten. Und nicht zur vergessen, der Träubleskuchen[17] und die „Springerle“. Vielleicht sollte man auch hinzufügen dass die Heidelbeerkuchen und auch die Zwetschgenkuchen, die ich als Kind in Raumschaft Schramberg immer gern gegessen habe, – doch sehr der elssäsischen „Tarte aux Myrtille[18] , [19]  bzw. „Tarte aux Quetsch[20] geähnelt haben. In Klinks Buch findet man zu einigen dieser schwäbischen Speisen, aber längst nicht zu allen,  Kochrezepte zum „selber kochen“.

Klinks Buch ist eine interessante Mischung, aus rezenter Landeskunde, historischer Geographie und Gastrogeographie eines Landstriches des südwestlichen Mitteleuropas welches man „Schwaben“ nennt. Man könnte es auch als moderne  Landeskunde Schwabens ohne wissenschaftlichen Anspruch bezeichnen. Ein Geographiebuch der schwäbischen Landschaften mit kulinarischem Hintergrund. Ja, hier und da habe Neues lernen können, obwohl ich mich ja auch beruflich mit den Südwestdeutschen Landschaften, besonders mit dem rezenten Landschaftswandel befasse,  und auch in der universitären Lehre den Zusammenhang von Naturraumausstattung und regionaler Küche immer wieder thematisiere.

Dass „Sebastian Blau“ das Pseudonym von Josef Eberle  dem späteren Herausgeber der Stuttgarter Zeitung war, unter dem er während der Naziherrschaft schwäbische Gedichte herausgab, das wusste ich. Aber beispielsweise hatte ich nie  von der Widerstandsgruppe „Schlotterbeck“ in Stuttgart während der Zeit des Nationalsozialismus gehört. Else Himmelheber und Friedrich Schlotterbeck widmet Klink auch ein paar Seiten in seinem Buch. Man entdeckt mit Wilhelm Rieber und seinen Tourbillons  einen „horloger independant“ wie man ihn doch eher irgendwo in Genf, oder im Schweizer Jura in der Vallée de Joux oder in der Umgebung von La-Chaux-de-Fonds vermutet hätte, aber doch nicht in Tiefenbronn am Rande des Nordschwarzwaldes im Enzkreis. Ja und in diesem Buch lässt sich noch weit mehr entdecken, – oder Altbekanntes wiederentdecken, wie zum Beispiel „Die Liebe höret nimmer auf[21]und begegnet  Katharina Pawlowna  der Königin von Würrtemberg und ihrem untreuen Gemahl Wilhelm. Auch Friedrich Hölderlin, sowie die anderen Dichter der schwäbischen Dichterschule wie z.B. Justinus Kerner, Eduard Mörike werden nicht vergessen. Besonders gefreut hat mich in dem Buch das Gedicht „Hälfte des Lebens[22] von Hölderlin wiederzufinden. Ich halte es für eines der schönsten Gedichte der deutschen Sprache.

Letztlich hat mir das Buch sehr gut gefallen. Natürlich hat Vincent Klink eine sehr subjektive Auswahl getroffen, aber das halte ich für normal. Schwäbisch Gmünd und die Ostalb schildert Klink so anschaulich, dass ich mir bei der Lektüre dachte, da müsste ich doch mal hinfahren, da ich die Gegend nur sehr oberflächlich kenne. Gefehlt haben mir etwas die Wilhelma, der Modellbahnhersteller Märklin[23] aus Göppingen, die schwäbischen Lokomotivbauer von der Maschinenfabrik Esslingen und das Volkslied  „uf der schwäbische Eisenbahnen“, die Schwarzwälder Uhrenindustrie, das sind alles Begriffe die ich persönlich mit „Schwaben“ verbinde. In die Wilhelma machte ich als kleiner Bub meine erste größere Reise, – eine Tagesreise Ende der 1960 Jahre von Schramberg in die Landeshauptstadt Stuttgart, – den Onkel Ewald der mit komplizierten Beinbruch in einem Stuttgarter Krankenhaus lag, – danach die Wilhelma entdeckt, – und auch die gelben Straßenbahnen, sowie die Zacke gesehen habe. Der Nachmittag in der Wilhelma war ein unvergessliches Erlebnis für den kleinen Buben, der ich damals war. Und ich bin danach immer wieder gekommen, – auch als Erwachsener, habe sogar während meiner Assistentenzeit in Mannheim dorthin botanische Exkursion durchgeführt, – denn das ist weniger bekannt, – die Wilhelma ist auch ein sehenswerter botanischer Garten.

Der vorliegende Text ist keine Buchkritik, sondern eine Art persönlicher Lesenotizen und Gedanken, die mir bei der Lektüre des Buches „Mein Schwaben“ von Vincent Klink so durch den Kopf gingen[24]. Wer eine solche Buchrezension sucht findet sie beispielsweise hier „Vincent Klink, Mein Schwaben. Leben und Speisen im Ländle des Eigensinns“ im Stuttgart Blog von Heiner Wittmann.

Abschließend noch ein Punkt, der mich besonders berührt hat. Das Buch von Klinik ist natürlich hier und da eine Beschreibung der Wirtshaus bzw. Gastwirtschaftskultur „Schwabens“ – bzw. dem was davon heute noch übrig geblieben ist[25]. Dementsprechend gibt es auch eine subjektive Liste von empfehlenswerten Gasthäusern aus dem Schwabenland die Klink an den Schluss seines Buches gestellt hat.

In meinen Kindheitstagen gingen wir mit den Eltern fast an jedem Sonntag irgendwo ins Gasthaus essen. In Schramberg, wo ich aufwuchs, – hatte das sonntägliche Essen in der „Wirtschaft“, vielleicht auch etwas mit der Uhrenindustrie[26] zu tun,in der auch viele Frauen arbeiteten. Den arbeitenden Frauen in der Fabrik bzw. der Heimarbeit, wollten die Familien soweit sie es sich leisten konnten, einen „Koch“ und „Arbeitsfreien“ Sonntag schenken. Bei meinen Eltern traf das ja sowieso nicht zu, denn sie waren ja gar nicht beim „Junghans“, sondern im öffentlichen Dienst beschäftigt[27]. Aber das sonntägliche Essen gehen, das kannte mein Vater auch von seinem Zuhause im Oberschwäbischen Saulgau. Da ging man halt sonntags ins „Gasthaus“. Meistens nach dem Kirchgang. Und dann gab es auch noch die Stammtische abends, an den dann auch „gevespert[28]“ wurde. So nahmen meine Eltern jahrzehntelange am Französischlehrerstammtisch des Gymnasium Schramberg teil. Diese wurde u.a. von Irmgard Ströhle[29], unsere Familien waren befreundet – ja wir hatten quasi gemeinsam im Neubeugebiet Eckenhof im Lärchenweg gebaut[30], organisiert. Diese Französischlehrerstammtische fanden dann entweder im Schwanen auf der badischen Seite der Passhöhe Fohrenbühl, – oder im Schraivogel in der Talstadt in etwas unregelmäßigen Abständen statt. Essen gingen meine Eltern oft in Lauterbach, – ins Gedächtnishaus Fohrenbühl dem „Turm“ zum Mutschler, – manchmal auch in den Adler auf dem Fohrenbühl – der württembergischen Seite des Fohrenbühl, manchmal in den „Hasen“ im Sulzbachtal. Oft gingen sie auch mit Freunden in die Hirschbrauerei in Flözlingen, die ja Jahrzehnte lang als kleinste gewerbliche Brauerei Deutschland galt. Hier war dann oft das Ehepaar Harald und Gabi Frommer mit dabei, auch ein Lehrerehepaar vom Gymnasium mit denen meine Eltern auch befreundet waren und die darüber hinaus noch ähnliche politische Ansichten wie meine Eltern teilten. Und natürlich gab es noch andere Gastwirtschaften die mit anderen Freunden oder auch mit den Genossen der Schramberger SPD, aber die Gasthäuser der Schramberger SPD das wäre dann doch noch ein eigenes Kapitel wert, regelmäßig besucht wurden, denn Gasthäuser gab es damals rund um Schramberg wie in großen Teilen des Schwabenlandes noch mehr als genug. Diese kleine „Wirtschaftswelt“ findet man auch im Buch von Vincent Klink zwischen den Zeilen wieder. Und was die „historische Wirtschaftsgeographie“ der Raumschaft Schramberg betrifft, – da könnte man ein ganzes Buch füllen, – ein Buch was man erst noch schreiben müsste[31]. Tatsächlich gibt es solch eine „Wirtschaftgeographie“ für das kleine oberschwäbische Saulgau,  man findet in dem Buch „ Saulgau Stadt und Landschaft“ (Eck & Höhfeld 1989) im Kapitel „kleine „ Wirtschafts“ – Geographie“ (S.162-192) tatsächlich ein Verzeichnis der Gastwirtschaften incl. historische Kurzbiographie der einzelnen Lokalitäten.

Manche dieser Wirtschaften aus meinen Kindheitstagen gibt es heute noch[32], manche sind auch verschwunden, und das gilt sowohl für Bad Saulgau als auch die Raumschaft Schramberg in der ich aufgewachsen bin. In den Adler auf dem Fohrenbühl gehe ich selbst immer noch sehr gerne, ein oder zweimal im Jahr soweit es sich einrichten lässt. Der Adler ist schon eine regelrechte Institution auf dem Fohrenbühl, – seit 1780 wird dieser Gasthof von der Familie Moosmann geführt. Irgendwann sollte ich doch etwas mehr in diesem Blog über den Adler schreiben. Wie Vincent Klink so schön schreibt „Es gibt sie aber noch, die guten Gasthäuser, man muss sie nur finden“ (Klink, 2024, 309)[33].

Als ich das Buch „Mein Schwaben“ las ging es mir gesundheitlich nicht sehr gut, – aber vielleicht waren es auch diese kleinen Ausflüge in die Welt der ländlichen Gasthäuser Schwabens die man hier und da verstreut über das ganz Buche findet, die mich persönlich so angesprochen haben. Ja, ich muss es gestehen, die Lektüre des Buches „Mein Schwaben“ von Vincent Klink, die hat mir richtig gut getan! Wie die „Flädlesuppe“ aus meinen Kindheitstagen …..

Bibliographie & Quellen:

Cohen, Ute (2024): Der Geschmack der Freiheit. Eine Geschichte der Kulinarik. Ditzingen, Philipp Reclam jun. Verlag GmbH, ISBN 978-3-15-962278-1

Eck, Helmut; Höhfeld, Volker (Hrsg.)(1989): Saulgau. Stadt und Landschaft. Ein geographischer Führer und die Stadt und ihre Umgebung. Saulgau, © Gebr. Edel, Gmbh & Co. KG, Druck und Verlag, D-7968 Saulgau, ISBN 3-9801892-0-1

Evangelische Kirchengemeinde Buchenberg (Hrsg)(2001): Todt-Druck Villingen, 2001/2002 im Auftrag der evangelischen Kirchengemeinde Buchenberg. ISBN 3-927677-32-9

Gaudry, François-Régis (2017): On va deguster la France. François-Régis Gaudry & ses amis presentent.  Paris, © Hachette livre (Departement Marabout) 2017, ISBN 978-2-501-11672-5

Klink, Vincent (2024): Mein Schwaben. Leben und Speisen im Ländle des Eigensinns. Mit zahlreichen handkolorierten Fotos des Autors. Hamburg, Copyright © 2024 by Rowohlt Verlag GmbH, Hamburg Dezember 2024, ISBN 978-3-498-00310-4

Kohlmann Dieter (2024):  Die Kindheitserinnerungen der Anna Braitsch – Zur Geschichte der Gastwirtschaft „Hammerhäusle“ im Stadtteil Höfle (1). In : D’Kräz, Beiträge zur Geschichte der Stadt und Raumschaft Schramberg 2024, 44, 5- 19.

Neff, Christophe (2023): Der Schramm, der Bahnhof und der Krieg. In: Scheck, Conny; Gelder, Maria Margarete (Hrsg): Aus dem Grau der Kriegszeit. Geschichten hinter der Geschichte. Spuren Lebendig Gemacht, Band III, Bad Saulgau Mai 2023, S. 252 – 259. (Ein PDF – Sonderdruck des Buchbeitrages kann in der KITOPEN Bibliothek heruntergeladen werden DOI: 10.5445/IR/1000159193)

Pitte, Jean – Robert (2017). Atlas Gastronomique de la France. Paris, Armand Colin, ISBN 978-2-200-61480-5.

Stähle, Gernot (2022): Junghans. Uhren – Federn – Zünder ein Kaleidoskop. Schramberg, 2022         © 2022 Große Kreisstadt Schramberg, erste Auflage. Schriftenreihe des Stadtarchivs und Stadtmuseums Schramberg Band 32, ISBN 978-3-9821496-3-9

Walser, Martin (2021): Ein springender Brunnen. Roman. 6. Auflage 2021, Erste Auflage 2000 suhrkamp Taschenbuch 3100, © Suhrkamp Verlag Frankfurt am Main 1998. ISBN 978-3-518-39600-1

Bilder und Photographien: Scan des Buchcover von „Mein Schwaben“, Flädlesuppe © Christophe Neff 08.06.2024

Christophe Neff, Grünstadt Januar 2025

P.S.: Den ersten Entwurf dieses Textes verfasste ich am 23.01.2025, also genau am 80 Todestag von Eugen Bolz, dem letzten Staatspräsidenten des Volksstaates Württemberg, der am 23.01.1945 in Berlin Plötzensee von den Nazis hingerichtet wurde.


[1] Siehe: Supp, Barbara „Alpträume einer Küchenmagd“, Der Spiegel, 42, 12.10.2024, S. 68 – 71. In digitaler Version auch unter „Wie geht es wirklich zu in einer Sterneküche? Eine Woche als Handlangerin bei Vincent Klink in der Stuttgarter »Wielandshöhe« – zwischen Fischgerippe und der Suche nach dem perfekten Gemüsewürfel“ im Spiegel Weekender lesbar.

[2] Siehe u.a. auch « Cahiers de maladie (Cancer de la prostate) » und « Wintersonnenwende 2024 »

[3] „Leben im Dorf – Schmackhaftes und Liebenswertes aus Buchenberg“ so heißt eine durchaus lesenswerte  kulinarisch-historische Dorfchronik dieses inzwischen zu „Köngigsfeld“ gehörenden Schwarzwalddorfes welches 2001 durch die Evangelische Kirchengemeinde Buchenberg herausgegeben wurde.

[4] Der Weiler Mönchhof gehört auch zu Buchenberg, dort befindet sich auch ein gleichnamiger Gasthof, der Mönchhof. Der eigentliche Möchhof geht wahrscheinlich ursprünglich auf eine Siedlung der Klosters St. Georgen zurück, deren Spuren sich bis ins 11 Jahrhundert  verfolgen lassen. Im gleichnamigen Gasthaus kehrten meine Eltern oft mit Freunden und mit uns Kindern in den 1970 Jahren nach dem Pilzesammeln ein.

[5] Zur Geschichte des Mönchhofes und der St. Martin Kapelle siehe auch die reichbebilderte Internetseite  „Krippe in der Mönchhof-Kapelle“  der Griesshaber – Family aus Tennenbronn. Erstaunlich ist das es keine Wikipediaseite zum Weiler Mönchhof gibt.

[6] Das mit dem „Schwäbisch“ habe ich schon im letzten Sommer  auf Französisch im Blogbeitrag „Notice de lecture « Simone Morgenthaler : Sur la route avec Tante Jeanne »“ beschrieben.

[7] Höfen, im Sinne von landwirtschaftlichen Anwesen, also Bauernhöfen.

[8] Interessante geographisch-landeskundliche Hinweise zur Hutneck findet man auf Internet-Seite „Hutneck – der Stadtteil von Schramberg“ und zwar hier unter: „Hutneck und deren Geschichte“.

[9] Zu meinen Kindheitserinnerungen aus Bad Saulgau siehe das Buchkapitel „Der Schramm, der Bahnhof und der Krieg (Neff, C. 2023) „ sowie in diesem Blog u.a. „„Net schon wieder Ulm“ : Über die Buchpräsentation „Aus dem Grau der Kriegszeit – Geschichten hinter der Geschichte“ in der Bad Saulgauer Stadthalle am Donnerstag den 25.5.2023“  und  „Saulgau Oberschwaben Oktober 2022: Photos, Buchlektüren und Kindheitserinnerungen

[10] In der Wikipedia.fr unter „Salade alsacienne“ zu finden.

[11] Laut dem „Atlas gastronomique de la France“ als  „Salade de Cervelas au Gruyere“ (Pitte, J.-R.2017, Karte S. 97) bezeichnet, was wohl weitestgehend dem im Schwarzwald als « Straßburger Wurstsalat » Gericht entspricht. Wobei das Verbreitungszentrum der „Salade de Cervelas au Gruyere“ sich bei Pitte in den Hochvogesen befindet.

[12] Eine sehr schöne rezente „géographie gastronomique“  Frankreichs ist das Buch „On va deguster la France“  (Gaudry 2017). Solch eine „géographie gastronomique“ von Deutschland wäre auch ein schönes Buchprojekt.

[13] Eine deutschsprachige historische Geographie der „Kulinarik“ bietet das Buch von Ute Cohen „Der Geschmack der Freiheit – eine Geschichte der Kulinarik“ – welche die historisch-geographische Entwicklung der Kulinarik beidseits des Rheines in Frankreich und Deutschland und darüberhinaus durchleuchtet

[14] Es gibt ja bei Wikipedia ja tatsächlich eine Seite namens „Schwäbische Küche“, die ich bei der Korrektur dieses Textentwurfes dieses Blogbeitrag entdeckte.

[15] „Sauere Nierle“ findet man an Fasnacht noch relativ regelmäßig auf Speisekarten der „Wirtschaften“ in der Raumschaft Schramberg. Aber ansonsten, sind sie doch sehr selten auf Speisekarten in Südwestdeutschland zu finden, hingegen findet man „Rognons“ in Frankreich schon etwas öfter.  Vor kurzem konnte jedoch im „Ochs & Schwan“ in Kirchheim an der Weinstraße vorzügliche Kalbsnieren in Cognacsrahm genießen, – hier ein Link zur Winterkarte 24/25.

[16] In Wikipedia.de werden dies Würste als „Wollwürste“ bezeichnet.

[17] Träubleskuchen = Johannesbeerkuchen.

[18] Tarte aux Myrtille = auch Tarte aux Brimbelles genannt, Heidelbeertarte.

[19] Einen solchen Heidelbeerkuchen, der sehr der elsässichen „Tarte aux Myrtilles“ ähnelt, mit selbstgepflückten Heidelbeeren vom Fohrenbühl  gibt es im mehrfach in diesem Text erwähnten Adler auf dem Fohrenbühl.

[20] Tarte aux Quetches = Zwetschgentarte

[21] Siehe auch „„Die Liebe höret nimmer auf“ – découvrir les paysages sonores du „ Royaume du Wurtemberg“ avec Katharina Eickhoff

[22] Siehe auch den Beitrag „Wintersonnenwende 2024“ – in welchem der Verfasser des Paysagesblog „Hälfte des Lebens“ rezitiert (im Tondokument).

[23] Zu Märklin siehe u.a. auch „Erinnerungen an die „märklinModerne““ und „Quel surprise – la 141 R de Märklin“ .

[24] Ähnlich wie beispielsweise die Blogbeiträge  „Der Neckar – literarische Spaziergänge mit Jan Bürger„, „Erinnerungen und Gedankenfetzen zu Martin Walsers autobiographischem Roman „ein springender Brunnen„“ , „Bemerkungen zur Biographie „der Walder vom Schwarzwald, Erinnerungen an den rebellischen Förster Walter Trefz“ von Annette Maria Rieger„, „Notice de lecture « Simone Morgenthaler : Sur la route avec Tante Jeanne »“.

[25] Historisch – literarisch ist die schwäbische Gastwirtschaftskultur in Martin Walser’s autobiographischen Roman „ein springender Brunnen“ beschrieben worden. Persönliche Lesenotizen des Verfassers des Paysagesblog zum Roman finden sich in „Erinnerungen  und Gedankenfetzen zu Martin Walsers autobiographischem Roman „ein springender Brunnen““.

[26] Eine sehr kompakte Darstellung der Geschichte findet man u.a. in dem Buch „Junghans. Uhren – Federn – Zünder ein Kaleidoskop“ von Gernot Stähle (2022). Eine Kurzrezension dieses Buches kann man hier in diesem Blog im Artikel „Blognotiz 24.11.2024: Worms im Nebelmeer“   finden.

[27] Mein Vater unterrichte Französisch, Geschichte und Politik am Gymnasium Schramberg. Meine Mutter leitete einen Kinderhort in Schramberg, – und war daneben sehr in der SPD sowohl landespolitisch als auch kommunalpolitisch aktiv.

[28] Schwäbisch „Vespern gehen“, – Abends in die Gastwirtschaft essen  gehen,-  und meist einen Wurstsalat, Bratwürste oder eine kalte Wurst bzw. Speckplatte verzehren.

[29] Irmgard Ströhle unterrichte Französisch und Geographie am Gymnasium Schramberg. Sie absolvierte zusammen mit meinem Vater das Referendariat am Seminar Rottweil. Sie war mit Karl Ströhle verheiratet, der am selbigen Gymnasium Mathematik und Physik unterrichtete. Ihn hatte es sozusagen von Laichingen von der „Alb ra“ nach Schramberg in den Schwarzwald geweht.

[30] Siehe u.a. auch „Erinnerungen an die „märklinModerne“.

[31] Zur Bedeutung der Wirtschaft bzw. des Gasthauses für die Geschichte der Stadt Schramberg siehe u.a. auch Kohlmann Dieter (2024):  Die Kindheitserinnerungen der Anna Braitsch – Zur Geschichte der Gastwirtschaft „Hammerhäusle“ im Stadtteil Höfle (1). In : D’Kräz, 44, 5- 19.

[32] Lesenswerter Kommentar von Barbara Supp zur Bundestagswahl 2025 im SPON bezüglich des  „Verschwinden“ der Infrastruktur im ländlichen Raum, wozu auch die Gastwirtschaft gehört, „Wahlkampf und der ländliche Raum – Warum interessiert ihr euch nicht für die Provinz?

[33] Hierzu auch „Eduardo“ in Vincents Klinks Tagebuch.

Blognotice 12.01.2025: Ni oubli, ni pardon – « n’oublions pas les victimes des attentats de janvier 2015 »

Il y a dix ans, Dimanche le 11 Janvier 2015, – à Paris et dans beaucoup de villes françaises il y avait des « marche républicaine » en hommage aux victimes des attaques de Charlie Hebdo et du Hyper-Cacher de la Porte de Vincennes[1]. Mais pas seulement en France il y avait des hommages pour les victimes du terrorisme de cette semaine de Janvier 2015, mais aussi à l’étranger comme en Allemagne[2]. Personnellement j’avais participé à une telle manifestation en hommage aux victimes de cette semaine sanglante à Mannheim – et j’avais même écrit une petite notice de blog sous le titre « Dimanche 11 Janvier 2015 – Le drapeau tricolore qui flotte devant le Mannheimer Rosengarten en hommage aux victimes des attentats de Charlie Hebdo, de Montrouge et du supermarché casher de la porte de Vincennes » .  Mais durant ce mois de Janvier on ne se doutait pas encore que d’autres attentats allaient suivre – comme par exemple les « Attentats du 13 novembre 2015 en France » – mais ce n’était pas le début[3]. Le début en France c’était peut être en mars 2012, quand le mal absolu fit pour une fois de plus son apparition  « La main qui attrapa par les cheveux la petite Myriam Monsonego 8 ans pour l’abattre froidement – cette main fut la main du mal absolu ! » comme je l’écrivais dans mon blog dans le billet « KW12 (2012): la semaine où le mal ressurgissait en France (25.3.2012) ». Et malheureusement cette main du mal absolu fit son réapparition en terre d’Israël le 07 Octobre 2023[4]. Mais hors des terres françaises, des massacres sanglants perpétué par des islamistes avant le Janvier  2015, il y en avait déjà trop. Je ne serais prêt d’oublier la trace sanglantes du GIA en Algérie durant les années 1990, j’en parle même ici et là dans paysages[5]. Il y a eu beaucoup trop  de début en Algérie durant la décennie noire, – le massacre de Benthala –   le massacre de Ramaka  etc., etc., etc., – et à force de chercher un début on commence jamais de trouver une fin. On retrouve le souvenir de la décennie noire en Algérie dans le dernier Roman de Kamel Daoud « Houris » [6]– mais personnellement je n’avais jamais oublié les victimes de la décennie noire en Algérie. L’islamo-fascisme, le  terrorisme islamique n’a certainement pas encore dit son dernier mot, et il faut malheureusement  craindre qu’un jour ce fléau réapparait pour menacer liberté, démocratie et droit de l’homme [7]! Mais en 2015 la France a surmonté ses peurs et divisons – en se rappellent de sa devise  « Liberté, Égalité, Fraternité ». Pour finir – n’oublions pas les victimes des attentats de janvier 2015 – on retrouve leur noms sur cette liste dans Wikipedia.fr

Photo : Le Parapluie « Charlie » de Mannheim © Christophe Neff 11.01.2015 (premier publication dans « Dimanche 11 Janvier 2015 – Le drapeau tricolore qui flotte devant le Mannheimer Rosengarten en hommage aux victimes des attentats de Charlie Hebdo, de Montrouge et du supermarché casher de la porte de Vincennes »)

Bibliographie :

Daoud, Kamel (2024) : Houris, roman . Paris, Éditions Gallimard, 2024. ISBN 978-2-07300002-6 (Epub)

Christophe Neff, écrit le 11.01.2025, publié le 12.01.2025 à Grünstadt


[1] Voir aussi « La « marche républicaine » du 11 janvier 2015 vue par les photographes du « Monde » et « Vidéo. Marche du 11 janvier 2015 : retour sur une mobilisation historique ».

[2] Voir aussi « Liste des manifestations des 10 et 11 janvier 2015 »

[3] Voir aussi « Souvenir du Samedi 14.11.2015 – visite de la Bibliothèque française de Spire »

[4] Voir aussi « Souvenirs des chants d’Israël, « La Caravane des Cavaliers  (Chayreth Harochvim) »

[5] Voir aussi « Blognotice 11.04.2015: A la recherche des souvenirs d’un vieux texte de 2001 « Deux ou trois choses que j’ai vues de l’Algérie» de François Maspero » et « Une gerbe de fleurs d’abricotier en souvenir des sept moines de Tibhirine ».

[6] Voir aussi le post de Facebook de Pierre Assouline « „Houris“, qui vient d’être couronné par le prix Goncourt 2024, … » et le billet dans la République des livres du 20 Aout 2024 « Rentrée littéraire : première salve ! »

[7] Je considère depuis longtemps l’islamise (et tous les intégrismes religieux) – il y maintenait plus de 30 ans que je préparais mes épreuves finales universitaires et un des thèmes que je préparais était l’examen « der islamische Fundamentalismus als Bedrohung für die westlichen Demokratien (le fondamentalisme islamique comme menace pour les démocraties occidentales) chez le Professeur Wildenmann. Voir aussi « Souvenir du Samedi 14.11.2015 – visite de la Bibliothèque française de Spire » et « Mannemer Dreck- traumhafte Zeiten – eine autobiographische Zeitreise mit Musikbegleitung nach Mannheim ».

Cahiers de maladie (Cancer de la prostate)

St. Nickolaus Buchenberg 09.06.2024

J’ai décidé d’ouvrir une nouvelle catégorie dans « paysages » – catégorie dans laquelle je réunis tous les articles qui sont ou été écrits sous l’emprise de la maladie de Mitterrandle cancer de la prostate. En France, c’est mon impression, – on parle plus ouvertement du cancer de la prostate qu’en Allemagne. En Allemagne ce cancer est plutôt considéré comme un « stiller Krebs » – un cancer silencieux, – et j’ai l’impression que en terme de prévention en Allemagne on parle beaucoup plus du Cancer du sein et du Cancer colorectal. Même si  globalement mes chances de guérison sont plutôt bonne, – la diagnose d’être atteint d’un cancer de la prostate a bouleversé ma vie. Peut être un jour j’écrierais aussi un livre comme le fit l’écrivain suisse alémanique Urs Faes. Dans « Halt auf Verlangen »  (arrêt sur demande), livre malheureusement pas disponible en traduction française[1], l’auteur nous parle de sa confrontation avec la maladie de Mitterrand. Pour ainsi dire comme j’espère bientôt pouvoir reprendre mon travail de chercheur enseignant je reste donc au stade de catégorie de Blog ! Pour le livre on va attendre ma retraite professionnelle.

Bibliographie :

Faes, Urs (2017): Halt auf Verlangen. Ein Fahrtenbuch. Berlin, 2017       eBook Suhrkamp Verlag Berlin 2018. Der vorliegende Text folgt der  Ausgabe des suhrkamp Taschenbuchs 4890. © dieser Ausgabe Suhrkamp Verlag AG, Berlin, 2017, ISBN 978-3-518-75089-6

Photo :   St. Nickolaus à Buchenberg (Forêt – Noire), que j’ai prise en photo quelques jours  avant mon prostatectomie totale fin Juin 2024. © Christophe Neff, 09.06.2024

Grünstadt, 06 Janvier 2025


[1] Voire aussi „Halt auf Verlangen Ein Fahrtenbuch  dans  Viceversa Littérature.ch

Les premières neiges de l‘hiver 2024/25 arrivent à Grünstadt durant la matinée du Dimanche 5 Janvier 2025

Schnee auf den Dächern von Grünstadt/ Neige sur les toits de Grünstadt, © Christophe Neff, 05.01.2025

Et finalement les  premières neiges de l‘hiver 2024/25 arrivent à Grünstadt durant la matinée du du Dimanche 5 Janvier 2025. Cela ne dura certainement pas, car le manteau neigeux est déjà entrain de fondre, et je pense que la neige va certainement disparaitre durant la journée ! Encore une fois de plus une apparition plutôt fugace de neige à Grünstadt et la Unterhaardt.

Und letztendlich kam dann der erste Schnee des Winters 2024/25 am Sonntagmorgen, dem 5. Januar 2025, in Grünstadt an. Lange wird die weiße Pracht nicht andauern. Die Schneedecke schmilzt bereits und ich denke, dass der Schnee im Laufe des Tages wieder verschwinden wird. Wieder einmal ein eher flüchtiger Schneetag in Grünstadt und der Unterhaardt

Photo: © Christophe Neff, 05.01.2025

Grünstadt, 05.01.2025

Deutsche Hörer : Neujahrsansprache 1945 von Thomas Mann

2025 soll ja ein Thomas Mann Jahr werden. So verbrachte ich, nachdem ich eine kleine zweisprachige Retrospektive des Paysagesblog im Jahr 2024 verfasst hatte (französisch/deutsch), – einen kleinen Teil des Neujahrtages mit der Beschäftigung mit Thomas Mann und seinem Werk. Ich hörte mir die Neujahransprache „Deutsche Hörer“ vom 1.1.1945 in SWR Kultur im Archivradio an. Eine kleine Einführung von des Geographen Gábor Paál, – und dann spricht Thomas Mann. Eine wahrhaft historische Aufnahme und ich frage mich, wieso man die Tondokumente von „Deutsche Hörer“ nicht in digitaler Form in der deutschen Nationalbibliothek hinterlegt sind. Immerhin wird der Fischerverlag ja Ende des Monates ein Buch namens „Deutsche Hörer! Radiosendungen nach Deutschland | Neuausgabe mit einem Vorwort und einem Nachwort von Mely Kiyak „ veröffentlichen und man kann zumindest hoffen, dass man in dem Buch, die Textversionen aller seiner Hörbotschaften „Deutsche Hörer“ finden wird. Aber wer liest noch Thomas Mann heut zutage ? Der Spiegel veröffentlichte im Oktober 2024 einen Literaturkanon der besten deutschsprachigen Erzählwerke von 1924 -2024 „Die besten 100 Bücher aus 100 Jahren“ und da findet man auch gleich den Zauberberg. Aber wer hat den Zauberberg denn wirklich gelesen? Ich persönlich kenne eigentlich nur recht wenige „Zauberbergleser“. Ich hatte mir im letzten Sommer, während meines Rehaaufenthaltes in Durbach, vorgenommen, den „Zauberberg“ wieder zu lesen, diesmal sozusagen „wirklich auf der Zeile“ – aber dann, wie ich es hier schon berichtete – kamen mir andere Bücher dazwischen. Irgendwann werde ich den Zauberberg wieder lesen. Aber dazu braucht man auch Zeit und Muße. Gern wieder lesen würde ich auch  die Roman-Tetralogie „Joseph und seine Brüder“ . Ich hatte den Josephs Roman schon mal als Oberstufenschüler verschlungen. Ich würde mir gern  die von Jan Assmann, Dieter Borchmeyer und Stephan Stachorsk 2018 herausgegebene und kommentierte Textversion zulegen, aber leider gibt es das Werk in dieser Form nicht als Epub. Angesichts des Platzmangels in meiner Bibliothek versuche ich soweit möglich Bücher nur noch als Epub zu kaufen, also wird die Anschaffung dieses Werkes und seine neuerliche Lektüre erst einmal in die Zukunft verschoben werden. Aber auch für den Josephs Roman braucht man Zeit und Muße.

Bleibt die Frage, was hat uns Thomas Mann heute, 150 Jahre nach seinem Geburtstag, noch zu sagen? Wer liest noch Thomas Mann, – außer den immer älter werdenden literarischen Wegetreuen wie ich es wohl selbst einer bin. Für mich und hier kann ich nur für mich sprechen ist Thomas Mann immer noch der Meister, der Zauberer der deutschen Sprache.

Christophe Neff, Grünstadt Januar 2025

P.S.: Man kann sich das Tondokument der Archivaufnahme der Neujahrsansprache vom 1.1.1945 incl. der kurzen Einführung von Gábor Paál auch hier herunterladen. Inwiefern man das dann auch in einem persönlichen nicht kommerziellen Blog auch hochladen und veröffentlichen darf erscheint mir rätselhaft.

L’année 2024 sur le blog paysages – une rétrospective/eine Rückschau auf das Jahr 2024 im Paysagesblog

Regionalexpress nach Karlsruhe fährt in Gengenbach ein, © Christophe Neff 28.07.2024

Comme les années précédentes[1], je publie une petite rétrospective de l’année 2024 du blog paysages présentant les billets les plus lus durant l’année 2024. Les 10 articles les plus lus (ou les plus visitées ou les plus cliquées – qui sait ?) de l’année 2024 se retrouvent dans le Tableau 1. Dans le Tableau 2 on retrouve l’origine géographique des lecteurs de paysages. Quelques changements par rapport à 2023, – par exemple l’article  « 1949 – l‘incendie meurtrier dans la Forêt des Landes »    qui était toujours dans les premier dix est relégué à la quinzième place. Paysages en plus semble de perdre de plus en plus de lecteurs français.

L’événement le plus marquant durant l’année 2024 au niveau personnel, – fut naturellement la maladie de Mitterrand – le cancer de la prostate – dont je parle à demi couvert dans le billet « Pensées pascales 2024 : Eloi, eloi, lamma sabacthani? » , ouvertement dans un billet écrit en français « Blognotice 02.06.2024 : « La promesse » d’Anne Lauvergeon » et finalement aussi dans un billet écrit en allemand « Wintersonnenwende 2024 ». Au niveau personnel durant l’année 2024 j’ai réalisé un rêve d’enfance – en m’achetant la 141R de Märklin[2].

Concernant l’année 2025 je crains que les ennemis de la liberté, de la démocratie libérale et de l’État de droit ont le vent en poupe. Pour l’Ukraine je crains le pire. Ils sont partout les Poutinistes, les Mumpistes, les Trumpistes[3]. Et n’oublions pas les Neobolcheviks à la sauce de Maduro. Et naturellement l’islamisme n’a pas disparu, n’a certainement dits son dernier mot. Et pour finir, – n’oublions pas les femmes afghanes, – que vivent déjà l’horreur au quotidien. Et l’antisémitisme ne va certainement pas disparaitre comme le rappelle Michel Wieviorka dans sa Tribune du 1 Janvier 2025  « La haine des juifs pourrait-elle animer un mouvement politique cohérent, comme hier le nazisme ? » publie dans le Monde.

Par contre au niveau personnel je suis plutôt optimiste – je viens de m’acheter la nouvelle « Flora Helvetica » en espérant de pouvoir rependre mes cours d’écologie de terrain & et de géobotanique au IFGG-KIT durant l’année 2025.

Rang 2024Rang 2023Titre/Titel%
12Blognotice 24.02.2022 : les troupes du Tsar Poutine attaque l’Ukraine13,926
21Encore une déception avec le Monde – La suppression du format PDF du journal numérique du Monde2,509
3 L’année 2023 sur le blog paysages – une rétrospective/eine Rückschau auf das Jahr 2023 im Paysagesblog2,338
4 Erinnerungen  und Gedankenfetzen zu Martin Walsers autobiographischem Roman „ein springender Brunnen“1,983
5 Der Neckar – literarische Spaziergänge mit Jan Bürger1,933
66I. Un blog sur les paysages : un petit début – ou quelle langue choisir ?1,883
7 Bemerkungen zur Biographie „der Walder vom Schwarzwald, Erinnerungen an den rebellischen Förster Walter Trefz“ von Annette Maria Rieger1,789
8 Blognotice 18.08.2024: de retour à Grünstadt – et les martinets se sont déjà envolés vers le Sud1,534
9 Quel surprise – la 141 R de Märklin1,473
103Le Cartographe des absences / O Mapeador de Ausências1,468

Tableau 1/Tabelle 1 : Les 10 articles les plus lus sur paysages en 2024/ Die 10 meistgelesenen Artikel im Paysagesblog im Jahre 2024

RangPays/Land%
1Allemagne/Deutschland68,244
2USA20,600
3France/Frankreich7,251
4Suisse/Schweiz0,443
5Tunisie/Tunesien0,360
6Singapur0,283
7Canada/Kanada0,277
8Belgique/Belgien0,238
9Pays-Bas/ Niederlande0,199
10Espagne/Spanien0,177

Tableau 2/Tabelle 2 : Provenance de géographique des lecteurs/lectrices  de paysages en 2024/ Geographische Herkunft der Leser/innen des paysagesblog in 2024

Wie in den vergangenen Jahren veröffentliche ich einen kleinen Jahresrückblick auf das Jahr 2024 im Paysages Blog[4], in dem die am häufigsten gelesenen Beiträge des Jahres 2024 vorgestellt werden. Die 10 meistgelesenen (meistbesuchten oder meistgeklickten – wer weiß das schon?) Artikel des Jahres 2024 finden Sie in Tabelle 1. Tabelle 2 zeigt die geografische Herkunft der Leser des paysagesblog. Im Vergleich zu 2023 gab es einige Veränderungen: Der Artikel „1949 – l‘incendie meurtrier dans la Forêt des Landes“, der immer unter den ersten zehn war, ist auf den fünfzehnten Platz abgerutscht. Weiterhin scheint der Paysagesblog immer mehr Leser aus Frankreich zu verlieren.

Das einschneidendes Ereignis im Jahr 2024 auf persönlicher Ebene – war natürlich Mitterrands Krankheit, der Prostatakrebs, über den ich halb offen im Blogbeitrag „Pensées pascales 2024 : Eloi, eloi, lamma sabacthani?“ berichtet habe, letztendlich dann offen Blogbeitrag  „Blognotice 02.06.2024 : « La promesse » d’Anne Lauvergeon“ auf Französisch und schließlich im Dezember auch in einem Blogbeitrag auf Deutsch „Wintersonnenwende 2024“ veröffentlicht. Persönlich habe ich mir im Jahr 2024 einen Kindheitstraum erfüllt – ich habe mir die 141R von Märklin gekauft[5].

In Bezug auf das Jahr 2025 befürchte ich, dass die Feinde der Freiheit, der liberalen Demokratie und der Rechtsstaatlichkeit auf dem Vormarsch sind. Für die Ukraine befürchte ich das Schlimmste. Sie sind überall, die Putinisten, die Mumpisten und die Trumpisten [6]. Und nicht zu vergessen die Neobolschewiken und Maduroanhänger. Und natürlich ist der Islamismus nicht verschwunden und hat sicherlich noch nicht sein letztes Wort gesprochen. Und zu guter Letzt – vergessen wir nicht die afghanischen Frauen, – die bereits täglich den Horror erleben. Und der Antisemitismus wird sicherlich nicht verschwinden, wie Michel Wieviorka in seiner in Le Monde veröffentlichten Tribune vom 1. Januar 2025 „La haine des juifs pourrait animer un mouvement politique cohérent, comme hier le nazisme?“ unlängst feststellte.

Hingegen bin ich was die persönliche Ebene betrifft, doch etwas optimistischer. So habe ich mir gerade die neue „Flora Helvetica“ gekauft und hoffe, dass ich meine Lehre in Feldökologie und Geobotanik am IFGG-KIT im Jahr 2025 wiederaufnehmen kann.

Bibliographie:

Lauber, Konrad; Wagner, Gerhart; Gygax, Andreas (2024): Flora Helvetica. Illustrierte Flora der Schweiz, mit Artbeschreibung und Verbreitungskarten von 3250 wild wachsenden Farn und Blütenpflanzen, einschließlich wichtiger Kulturpflanzen. Siebte, überarbeitete Auflage. Bern, 2024Copyright © 2024 Haupt Verlag, Bern, ISBN 978-3-258-08349-0

 Photos : © Christophe Neff, 28.07.2024  und Buchcover Flora Helvetica 7. Auflage 2024

Christophe Neff, 01.01.2025


[1] Voir aussi « L’année 2023 sur le blog paysages – une rétrospective/eine Rückschau auf das Jahr 2023 im Paysagesblog »

[2] Voir aussi « Quel surprise – la 141 R de Märklin »

[3] Mot-valise Trumpistes + Muskistes =Mumpist, librement derivée de « The Mump Regime » que Timothy Snyder utilise dans son blog « The Mump Regime. Musk, Trump, and Illness »

[4] Siehe « L’année 2023 sur le blog paysages – une rétrospective/eine Rückschau auf das Jahr 2023 im Paysagesblog »

[5] Siehe auch : « Quel surprise – la 141 R de Märklin »

[6] Kofferwort Trumpistes + Muskistes = Mumpistes, « The Mump Regime » frei nach Timothy Snyder « The Mump Regime. Musk, Trump, and Illness »

Wintersonnenwende 2024

Blick auf den Windpark Dirmstein-Groß-Kleinniedesheim-Heuchelheim 22.12.2024

Gestern war der kürzeste Tag des Jahres, die Wintersonnenwende. Von nun an werden die Tage wieder länger und die Nächte kürzer. Es beginnt auch die Zeit der Raunächte. Urs Faes hat ein schönes Buch über die Raunächte im Kinzigtal verfasst, welches ich schon vor Jahren gelesen habe. Das Buch hatte mir damals gut gefallen, weil ich selbst biographische Verwurzelungen und Erinnerungen im Kinzigtal habe, und weil Faes da eine schöne Geschichte geschrieben hatte[1]. Urs Faes hat auch ein beeindruckendes Buch über seine Prostatakrebserkrankung und die daraus folgende Strahlentherapie verfasst. Halt auf Verlangen heißt dieses Fahrtenbuch durch die Erinnerung an frühere Lebenswelten, Kindheit, Jugend, Liebe, Alter, Krebs und Strahlentherapie[2]. Ich habe dieses Buch in diesem Herbst gelesen. Ich leide an der gleichen Krankheit wie Urs Faes , – ich nenne die Krankheit oft „la maladie de François Mitterrand – die Krankheit François Mitterrand[3]“  – aber im deutschsprachigen Raum können wohl nur Mitterrandexperten, Onkologen und Urologen damit etwas anfangen. Tatsächlich ist mir die Krankheit zum ersten Mal über den Weg gelaufen als man in Frankreich plötzlich über die zu Anfangs rätselhafte Krankheit des alten Präsidenten öffentlich diskutierte. Damals war ich noch ein junger Mann. Das mich dieser Krebs irgendwann selbst auch tangieren könnte, das konnte ich mir damals nicht vorstellen. Inzwischen habe ich die sechzig überschritten, – wobei ich die Diagnose schon mit neunundfünfzig Jahren erhielt. Laut dem „Leitlinien Programm Onkologie – Prostatakarzinom“ beträgt das „Mittel des Erkrankungsalters in Deutschland 72 Jahre“ (S.23)[4]. Ich gehe wahrscheinlich schon seit über zwanzig Jahren zum Urologen zur Prostatakrebsfrüherkennung. So wurde das Karzinom dann auch im Winter/Frühjahr 2024 entdeckt. Die Prognose ist an für sich gut, aber eine gute Prognose, verhindert auch keine Komplikationen. Strahlentherapie wie sie Urs Faes schildert, davon blieb ich erst mal verschont. Wie schon in der „Blognotice 20.10.2024 : Port Leucate octobre 2024“ beschrieben unterzog ich mich im letzten Sommer einer radikalen Prostatektomie. Sehr selten kann es zu nach einer radikalen Prostatektomie zu postoperativen Komplikation kommen. Das habe ich in den letzten Wochen erlebt.  Mein Büro am IFGG – KIT habe ich seit Anfang November nicht mehr gesehen. Stationäre Aufenthalte am Klinikum Worms, wechselten sich  mit Phasen im Krankenzimmer zuhause in Grünstadt ab. Zuhause in Grünstadt kann ich von unserem Balkon auf die Windräder in der Ferne am Horizont schauen. Ich habe die Windräder auch schon vor meiner Krankheit aus den verschiedenstem Blickwinkeln photographiert. Es handelt sich um die Windräder des „Windpark Dirmstein-Groß-/Kleinniedesheim-Heuchelheim“ die sich rund um die A 61 gruppieren. Es sind richtige Landschaftmarker geworden, man kann die Schatten der Windräder auch auf Googlearth erkennen. Das langsame Drehen der Räder im Wind, – erinnert mich manchmal an die klirrenden Fahnen in Hölderlins Gedicht „Hälfte des Lebens“. Seit ein paar Tagen habe ich das Gefühl, dass es wieder aufwärts geht. Ich denke auch an die Weihnachtszeit meiner Kindheit, aber das werde ich irgendwann in einem eigenen Beitrag beschreiben.

Ich stehe am offenen Fenster und beobachte das auf und ab der „Windflügel“ in der Ferne und rezitiere Hölderlins „Hälfte des Lebens“[5]. Ich halte es für einer der schönsten Gedichte der deutschen Sprache. Aber wer kennt heute noch Hölderlin ?

Hälfte des Lebens

Mit gelben Birnen hänget
Und voll mit wilden Rosen
Das Land in den See,
Ihr holden Schwäne,
Und trunken von Küssen
Tunkt ihr das Haupt
Ins heilignüchterne Wasser.

Weh mir, wo nehm’ ich, wenn
Es Winter ist, die Blumen, und wo
Den Sonnenschein,
Und Schatten der Erde?
Die Mauern stehn
Sprachlos und kalt, im Winde
Klirren die Fahnen. (Friedrich Hölderlin 1804)

Bibliographie:

Faes, Urs (2017): Halt auf Verlangen. Ein Fahrtenbuch. Berlin, 2017       eBook Suhrkamp Verlag Berlin 2018. Der vorliegende Text folgt der  Ausgabe des suhrkamp Taschenbuchs 4890. © dieser Ausgabe Suhrkamp Verlag AG, Berlin, 2017, ISBN 978-3-518-75089-6

Faes, Urs: (2018): Raunächte. Erzählung. Mit Zeichnungen von Nanne Meyer. Berlin,© Insel Verlag Berlin 2018, ISBN 978-3-458-19452-1

Photo : © Christophe Neff, 22.12.2024

Christophe Neff, Grünstadt im Dezember 2024 (verfasst am 22.12.2024, veröffentlich 23.12.2024)


[1] Eine Rezension des Buches Raunächte von Urs Faes kann man hier (NZZ) finden.

[2] Eine Rezension des Buches „Halt auf Verlangen“ von Urs Faes kann man hier (NZZ) finden.

[3] Mehr zur Krankheit « Mitterrands » findet sich auch in den folgenden Blogbeiträgen « Blognotice 15.12.2024 », «Blognotiz 24.11.2024: Worms im Nebelmeer » « Blognotice 20.10.2024 : Port Leucate octobre 2024 », « Notice de lecture « Simone Morgenthaler : Sur la route avec Tante Jeanne » » , « Blognotice 18.08.2024: de retour à Grünstadt – et les martinets se sont déjà envolés vers le Sud », «Bemerkungen zur Biographie „der Walder vom Schwarzwald, Erinnerungen an den rebellischen Förster Walter Trefz“ von Annette Maria Rieger » , « Erinnerungen  und Gedankenfetzen zu Martin Walsers autobiographischem Roman „ein springender Brunnen“ », « Blognotice 06.07.2024: veille du deuxième tour des élections législatives 2024 » « Blognotice 02.06.2024 : « La promesse » d’Anne Lauvergeon »,

[4] Siehe https://www.leitlinienprogramm-onkologie.de/fileadmin/user_upload/Downloads/Leitlinien/Prostatatkarzinom/Version_6/LL_Prostatakarzinom_Langversion_6.0.pdf

[5] Siehe auch dieses Tondokument.

Blognotice 15.12.2024

Le vendredi 13.12.2024,  – après une énième hospitalisation au Klinikum Worms, – due au traitement des suites de la maladie de Mitterrand[1], j’apprends que la France a par miracle un nouveau Premier ministre. C’est François Bayrou, qui a été choisi par Emanuel Marcon. Je me rappelle d’avoir lu en partie son ouvrage remarquable sur Henri IV, – « Henri IV, le Roi libre [2]» – le livre se trouvait dans la bibliothèque de ma grand mère à Aubord. Depuis, beaucoup de temps s’est écroulé et j’aimerais peut être de relire l’ouvrage,  – mais malheureusement il n’y existe pas de version epub du livre, et comme ma bibliothèque personnelle manque de place[3], – la relecture du livre sur Henri IV devrait patienter jusque l’apparition d’une version epub de l’ouvrage. Peut- être les éditions Flammarion saisirons l’occasion pour préparer une version epub du livre !

C’est une tache difficile qui attend le nouveau Premier ministre. Difficile mais certainement pas impossible. S’il arrive à ficeler un budget pour 2025, – et si en plus il arrive de changer le mode de scrutin pour l’Assemblée Nationale, – proportionnelle sur liste régionale comme en Allemagne, il aurait déjà réussi beaucoup. J’ai un peu l’impression, que c’est un de rares hommes politiques en France, qui a réellement compris les règles du parlementarisme.

Et en plus naturellement, – en Syrie la chute de « Bachar Al-Assad – le Boucher de Damas » .  Naturellement je me réjouis du départ du boucher de Damas vers son exile doré en Russie.  J’espère que les Syriens auront la chance de se construire un avenir meilleur ! Mais je ne tombe pas dans l’euphorie générale,  – peut être nous verrons naître une version light du salafisme, plus de droit pour les femmes qu’en Arabie saoudite, – les minorités christe et druzes etc. auront peut être un statut de « Dhimmis » en Syrie[4]. La guerre civile, la dictature des Assad fût un cauchemar pour l’humanité  et au moins cela semble être fini. Au niveau analytique je me demande comment se fait il, – que le mouvement nationaliste laïque arabe, – le parti Baas a mis à la naissance deux famille de dictateurs sanglants, les Assad en Syrie, Saddam Hussein en Irak, qui étaient prêts à  gazer leurs propres population. Enfin ces cauchemars semblent appartenir à l’histoire. Comme souvenir de cette période sinistre pour l’humanité il reste les livres sur la Syrie qui s’accumulent dans ma bibliothèque – en écrivant ces lignes par hasard j’attrape le livre « Syrie – Anatomie d’une guerre civile » édite par les éditions du CNRS en 2016. J’avais essayé de comprendre l’incompréhensible – mais en faite je n’ai fait que d’accumuler des livres dans ma bibliothèque sans trouver de réponse.

Et pour finir ce petit billet, – durant cette dernière hospitalisation j’ai commencé à découvrir  l’Ouarsenis, les paysages de l’Oranais et les paysages intérieure d’ « Aube » une jeune coiffeuse d’Oran qui porte seule les souvenirs de années noires en Algérie. « Houris » roman à couper le souffle de Kamel Daoud[5].

Bibliographie

Bayrou, François  (1994) : Henri IV, le Roi libre, Flammarion, 1994 (ISBN 978-2-08066-821-9).

Baczko, Adam; Dorronsoro, Gilles; Quesnay, Arthur (2016): Syrie. Anatomie d’une guerre civile. © CNRS Éditions, Paris 2016, ISBN 978-2-271-09166-6

Daoud, Kamel (2024) : Houris, roman. Paris, Éditions Gallimard 2024, ISBN  978-2-07300002-6

Christophe Neff, Grünstadt le 15.12.2024, publie le 15.12.2024


[1] Sur la maladie de Mitterrand, le cancer de la prostate voir aussi «Blognotiz 24.11.2024: Worms im Nebelmeer » « Blognotice 20.10.2024 : Port Leucate octobre 2024 », « Blognotice 18.08.2024: de retour à Grünstadt – et les martinets se sont déjà envolés vers le Sud »,  « Blognotice 02.06.2024 : « La promesse » d’Anne Lauvergeon », « Blognotice 06.07.2024: veille du deuxième tour des élections législatives 2024 » , « Erinnerungen  und Gedankenfetzen zu Martin Walsers autobiographischem Roman „ein springender Brunnen“ ».

[2] On retrouve la critique du livre dans les archives du Monde « Henri IV toujours populaire  (Le Monde, 24.02.1995) »

[3] Voir aussi « Une liseuse „Tolino“ pour délester ma bibliothèque »

[4] Ceci rejoint aussi un peu l’analyse militaire et géopolitique de Michel Goya « Le miroir aux Alaouites – Une brève histoire militaire de la guerre en Syrie » publié le 14.12.2024 dans la voie de l’épée !

[5] Voir la critique du roman dans la République des Livres « Rentrée littéraire : première salve !  (troisième paragraphe dans l’article»