C’était vendredi, le 16 février 2024 …….

C’était vendredi, le 16 février 2024, fin des cours du « Wintersemester ». J’avais bien diné avec un collègue pour fêter cela – diné aux « goldener Anker (ancre en or) » à Eggenstein. J’étais sur la route du retour pour Grünstadt, – je passais la forêt de pins entre Spire et Böhl-Iggelheim pour éviter les bouchons habituelles du vendredi sur l’A 61 entre Spire et le Frankenthaler Kreuz. Je pensai à la discussion de radio que j’avais écouté la veille sur la « Leitkultur [1]», Simone Egger, professeur de Anthropologie culturelle à l’université de la Sarre qui menait la dernière charge du « Bildungsbürgertum » allemand. Le matin même de ce vendredi, j’avais demandé à mes étudiants s’ils avaient déjà entendu d’un certain « Friedrich Hölderlin », – mais pour eux tous des futurs profs de Lycée aux Bade-Wurtemberg ou dans un autre Land du Sud de l’Allemagne, Hölderlin était un illustre inconnue ! Durant ma carrière académique j’avais déjà proposé des sorties sur le « Neckar et les paysages de Hölderlin » j’en parle d’ailleurs dans un de mes anciens billets « Les premiers jours de brumaire 2010 dans le Sud de l’Allemagne (Unterhaardt et Grünstadt, vallée du Neckar) » . Hölderlin et ses amis écrivains poètes comme Kerner, Mörike, Lenau etc. ont façonné d’une certaine manière  la perception du paysage, de la « Heimat »  du Bildungsbürgertum allemand. Je pense qu’il faudrait peut-être recommander à mes étudiants la lecture de la nouvelle version retravaillée et augmentée du livre « Der Neckar – eine literarische Reise ». Recommander un livre de plus 280 pages comme lecture pour étudiants, – c’est à priori une façon de se compliquer la vie. Je sors de la forêt de Spire contourne Böhl-Iggelheim, à l’horizon je vois les contreforts du « Pfälzer Wald », il commence à pleuvoir. Il pleut même assez fort, – je pense au nouveau roman de Clara Arnaud « et vous passerez comme des vents fou », dont j’ai commencé la lecture il y a quelque jours. On peut lire le livre comme un roman – ou comme un livre de géographie sur les paysages d’un pays perdu dans les Pyrénées ariégeoise. Je me demande pourquoi on ne trouve pas d’article Wikipédia sur Clara Arnaud.

Et soudain, la pluie battant sur le pare-brise, la nouvelle me parvient par la voix du speaker de la Radio  des nouvelles de SWR2 « Alexeï Navalny » vient de décéder dans un camp pénal russe en Sibérie. Je pense au poème « La Mort du poète » de Mikhaïl Lermontov. Triste destin, – et quel courage ! Les « zaklioutchonny kanaloarmeets », les détenus-combattants du Belomorkanal et tous les autres « Zek/Zeka »[2] on décidément encore des beaux jours devant eux. Les ombres des « Zeka » ont été réveillés par le Tsar Poutine, – les grand forêts du Nord en Biélorussie, en Russie, en Sibérie – cachent  ouvertement dans les paysages des vastes étendues éternelles les camps, les lagers ….. le soir même j’écoute le discours émouvant de sa veuve Ioulia Navalnaïa pendant la 60e Conférence de Munich sur la sécurité[3] .

La Russie de Poutine est redevenue un pays de bagnes, comme aux temps des Tsars, – je me souviens de mon premier billet dans paysages ecrit sur le  règne de Poutine «   Blognotice 22.12.2013: De Dostoïevski à Mikhaïl Khodorkovski », c’était en 2013, il y maintenant 11 ans …… de nos jours le rousskiï mir , c’est le monde des « lager[4]» dans les forêts du grand nord, c’est les terres de sang et de la désolation en Ukraine, ce sont les cris silencieux de «Maria Kalesnikava  »[5] dans un bagne inconnue des paysages de forêts et de marécages de la Biélorussie ….

Bibliographie :

Arnaud, Clara (2023) : Et vous passerez comme des vents fous. Roman. Arles, 2023. © ACTES SUD, 2023, ISBN 978-2-330-18232-8 (epub)

Bürger, Jan (2024) : Der Neckar. Eine literarische Reise. Erste erweiterte um ein Nachwort ergänzte Taschenbuchausgabe. München, 2024, © C.H.Beck, ISBN 978-3-406-81490-7

Grünstadt, premier brouillon écrit le 16.02.2024, texte rédigée le 23.02.2024, publiée le 23.02.2024


[1] Voir : SWR2 – Forum: Deutsche Werte, deutsche Sitten – Brauchen wir eine Leitkultur?

[2] Voir: Extrait du billet : Memorial – les forêts de Carélie n’oublieront jamais les âmes perdues des « zaklioutchonny kanaloarmeets »,  « les détenus-combattants du Belomorkanalles « zaklioutchonny kanaloarmeets », les détenus-combattants du Belomorkanal et tous les autres « Zek/Zeka » »

[3] Voir ici sur Youtube

[4] Goluag acronym de „Glavnoïé oupravlenie laguereï“

[5] Voir le billet „Maria (für Maria Kalesnikava) 12 Monate lang, Kein Wort nur Stille ….“

Frühlingsbeginn und Mandelblüte 2024 an der Unterhaardt / Début de printemps 2024 et floraisons des amandiers dans la Unterhaardt

Mandelblüte Grünstadt, Sausenheimer Strasse, © Christophe Neff, 17.2.2024

Wie schon in den Jahren zuvor (2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021, 2022, 2023) folgt hier eine kurze Notiz über das phänologische Frühjahrsgeschehen in  Grünstadt, der Unterhaardt und dem Leiningerland. Dieses Jahres und so wie oftmals in den Jahren davor war es wieder der Mandelbaum in der Sausenheimer Straße in Grünstadt der als erster an der Unterhaardt in Vollblüte stand – und dies am Freitag den 16.02.2024. Tags zuvor am Donnerstag den 15.02.2024 konnte ich in Herxheim am Berg die ersten Osterglocken (Narcissus pseudonarcissus) blühen sehen[1]. Inzwischen kann man diese auch in Grünstadt blühen sehen. Bei meiner sonntäglichen Joggingrunde über den Grünstadter Berg konnte ich heute ein Rotmilanpaar beim Segeln über den Trockenrasenflächen beobachten, – und auch hier und da die ersten blühenden Helleborus foetidus[2] entdecken[3]. Der Frühling hat also hier rund um Grünstadt schon begonnen, und hier und da kann man auch vereinzelt Iris reticulata in den Gärten blühen sehen[4]!

Comme les années précédentes (2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021, 2022, 2023), voici une brève note sur les événements phénologiques printaniers à Grünstadt, dans la Unterhaardt et le Linage. Cette année, comme souvent les années précédentes, c’est l’amandier de la rue de Sausenheim (Sausenheimer Strße) à Grünstadt qui a été le premier à être en pleine floraison dans la région de la Unterhaardt – et ceci le vendredi 16 février 2024. La veille, le jeudi 15 février 2024, j’ai pu voir les premières jonquilles (Narcissus pseudonarcissus)[5] fleurir à Herxheim am Berg. Depuis, on peut aussi les voir fleurir à Grünstadt. Lors de mon jogging dominical aujourd’hui sur le Grünstadter Berg[6], j’ai pu observer un couple de milans royaux voguant au-dessus des pelouses sèches, – et aussi découvrir ici et là les premières Helleborus foetidus[7] en fleurs. Le printemps a donc déjà commencé ici, et autour de Grünstadt, on peut voir ici et là des Iris reticulata fleurir dans les jardins[8] !

Photo : © Christophe Neff, 17.2.2024

Christophe Neff, Grünstadt 18.2.2024


[1] Siehe auch/voir aussi Inaturalist observation 199440529

[2] Siehe auch/voir aussi Inaturalist observation 199653142.

[3] Zu meinen sonntäglichen Joggingrunden über den Grünstadter Berg und den damit verbundenen Naturbeobachtungen siehe auch „Cigallengesang an der Unterhaardt – auch in Grünstadt gibt es wohl vereinzelt mediterrane Singzikaden zu hören“.

[4] Siehe auch/voir aussi Inaturalist observation 199654622

[5] Siehe auch/voir aussi Inaturalist observation 199440529

[6] Pour mes joggings dominicaux sur le Grünstadter Berg et les observations naturalistes qui en découlent, voir aussi „Cigallengesang an der Unterhaardt – auch in Grünstadt gibt es wohl vereinzelt mediterrane Singzikaden zu hören“.

[7] Siehe auch/voir aussi Inaturalist observation 199653142.

[8] Siehe auch/voir aussi Inaturalist observation 199654622

Maria (für Maria Kalesnikava)

Maria

(für Maria Kalesnikava)

12 Monate lang

Kein Wort nur Stille

Wind weht

kalt

durch  Birkenäste

Nackt und Licht durchflutet

Schneekristalklar

dein blaublondes Haar

verstummt

kurzgeschoren

wie ein Schrei in der Nacht

ungehört

Tag für Tag

Stunde für Stunde

bis der nächste Frühling uns weckt

wir vergessen dich nicht

eine Blume wächst für dich

in unserem Garten

die Vögel singen ein Lied für Dich

Maria

für Maria Kalesnikava die sich schon viel zu lange in Haft in einer Strafkolonie, in einem Lager an einem unbekannten Ort  in Belarus befindet. Seit über einem Jahr, seit dem 12.2.2023 gibt es kein Lebenszeichen von Maria mehr ! Im letzten Juni verfasste ich den  Text „Pour une juste cause – „Maria Kalesnikava“ emprisonné depuis plus de 1000 jours » um gegen das Vergessen anzukämpfen …

pour Maria Kalesnikava qui se trouve depuis trop longtemps en détention dans une colonie pénitentiaire, dans un camp situé dans un lieu inconnu en Biélorussie. Depuis plus d’un an, depuis le 12.2.2023, il n’y a plus aucun signe de vie de Maria ! En juin dernier, j’ai rédigé le texte „Pour une juste cause – „Maria Kalesnikava“ emprisonnée depuis plus de 1000 jours“ pour lutter contre l’oubli…

for Maria Kalesnikava, who has been detained for far too long in a penal colony, in a “Lager” at an unknown location in Belarus. There has been no sign of life from Maria for over a year, since February 12, 2023! Last June I wrote the text „Pour une juste cause – „Maria Kalesnikava“ emprisonné depuis plus de 1000 jours “ to fight against oblivion …

Birken im Winterlicht (Höningen -Altleiningen), © Christophe Neff 20.1.2024

Photo : © Christophe Neff, 20.1.2024 Birken im Winterlicht (Höningen – Altleiningen)

Christophe Neff, Grünstadt verfasst am 13.02.2024, publiziert am 14.02.2024

Blognotiz 11.02.2024: Weshalb ich das „Plakat für die Kundgebung Demokratie und Freiheit am Samstag den 17.02.2024 in Grünstadt“ in „Paysages“ geteilt habe

Grünstadt Blick auf die Martinskirche, © Christophe Neff, 11.02.2024

Anbei ein paar Erklärungen weshalb ich in meinen letzten Blogbeitrag „das Plakat für die Kundgebung Demokratie und Freiheit am Samstag den 17.02.2024 in Grünstadt“ in „Paysages“ geteilt habe.

Ein Plakat, einen Aufruf für eine Demo gegen Rechts hätte ich vermutlich hier in meinem Blog nicht geteilt. In meiner „politischen Selbsteinschätzung“ würde ich mich doch eher als „Linksliberaler“ links der Mitte einordnen, aber vielleicht bin auch doch längst ein „Rechter“ geworden ohne es zu wissen.

Beispielsweise hielte ich und halte ich die Abschaffung, bzw. die Aussetzung der Wehrpflicht für einen Fehler und natürlich bin auch dafür diese in „intelligenterer Form“ wieder einzuführen bzw. einzusetzten. Ich hatte mir auch schon überlegt während der großen Koalition unter der Kanzlerin Merkel aus der SPD auszutreten, weil ich ja auf meinem vielen Wehrübungen während meiner aktiven Reserveoffizierszeit mitbekam, wie man die Bundeswehr zusammensparte und vor allem was das im Tagesbetrieb für Konsequenzen hatte. Wer erinnert sich noch an die Haltung der SPD zu Anschaffung von bewaffneten Drohnen Anfang der 2020 Jahre, – das war fürwahr eine Katastrophe. Im Sommer 1985 begann ich in Calw meine Ausbildung zum Reserveoffizier (ROB-W15[1]) weil ich der Überzeugung war, dass nur eine wehrhafte Demokratie zukunftsfähig sein[2]! Demokratische Offiziere für eine demokratische Armee[3]. Ich brauchte wahrlich nicht die Erfahrung des Überfalles auf die Ukraine im Februar 2022 um mir klar zu werden, dass wir verteidigungsfähige Streitkräfte brauchen um in Demokratie und Freiheit leben zu können[4].

Ja, und auch in der komplexen Frage der „Einwanderungsproblematik“ da werde ich mich wahrscheinlich auch schon rechts der Mitte befinden, sozusagen frei nach Michel RocardLa France ne peut pas accueillir toute la misère du monde, mais elle doit en prendre fidèlement sa part (Frankreich kann nicht das gesamte Elend der Welt aufnehmen, aber es muss treu seinen Teil davon übernehmen). In diesem Sinne lassen sich die Aussagen von Michel Rocard meiner Ansicht nach auch auf Deutschland übertragen. Man darf ein Land und eine Gesellschaft auch nicht überfordern.

Wahrscheinlich befinde ich mich auch mit meinen Ansichten zur Kernkraft rechts der Mitte. Ich bin wohl eher ein „Kernkraftskeptiker“ – als ein Kernkraftgegner[5]. Ich halte die zivile Nutzung der Kernkraft derzeit als nicht zukunftsfähig, aber gleichwohl meine ich, dass man weiterhin in diesem Bereich forschen sollte. Vielleicht kann man doch irgendwann die „Kernfusion“ nutzen, – wer weiß.  

Deshalb hätte ich auch ein Plakat für eine „Demo“ gegen „Rechts“ wohl nie in meinem Blog geteilt. Weil ich wohl auch Ansichten teile, die man durchaus auch als „Rechts“ bezeichnen könnte, obwohl ich mich selbst doch eher für „linksliberal“ halte.

Aber einen positiven Aufruf „für Freiheit und Demokratie“ wie hier in Grünstadt teile ich gern. Es geht auch um ein positives „Wir“ Gefühl – wie ich das auch schon in einem  meiner letzten Blogbeiträge schrieb! Denn die liberalen Demokratien stehen schon sehr unter Druck, und das nicht nur hier in Deutschland. Sie stehen wie Wolfgang Merkel  seinem neuen Buch „Im Zwielicht : Zerbrechlichkeit und Resilienz der Demokratie im 21. Jahrhundert“ schreibt unter dem Druck gewaltiger Herausforderungen und ungelöster globaler Probleme. Aber sowohl links bzw. rechtsautoritären Regierungsformen, Diktaturen gleich welcher Natur werden diese gewaltigen Probleme, diese multiplen Krisen wie man gern neudeutsch sagt die unsere Gesellschaften herausfordern,  weder lösen können noch wollen. Ganz im Gegenteil, diese „Regime“ brauchen die „ewige“ Krise als Grundlage und Treibstoff für ihre Machtausübung. Abgesehen davon möchte ich nicht in einem autoritär regierten Staat leben.

Bibliographie:

Merkel, Wolfgang (2023): Im Zwielicht : Zerbrechlichkeit und Resilienz der Demokratie im 21. Jahrhundert. Frankfurt, Campus Verlag 2023, ISBN 978-3-593-51780-3

Grünstadt, 11.02.2024


[1] In der alten Bundesrepublik war es in den 1980 Jahren möglich gewesen, sich während der Wehrdienstzeit zum Reserveoffizier ausbilden zu lassen. In Abgrenzung zu den Z-2 ROA (Reserveoffiziersanwärter Zeitsoldat zwei Jahre) nannte man diese ROB-W15 (Reserveoffiziersbewerber Wehrdienstleistender 15 Monate ). Während der Grundwehrdienstzeit erfolgte dabei die Ausbildung zum Unteroffizier. Die Zulassung zum Reserveoffiziersanwärter erfolgte dann danach nach erfolgreicher Wehrübung als „Unteroffizier“ und „Gruppenführer“ in einer „Grundausbildungskompanie“.

[2] Vgl. u.a. „Ottmar Schreiner – Sozialdemokrat, Fallschirmjägeroffizier und Katholik (21.04.2013)“

[3] Siehe auch : „Schramberger Auswärts Wissenschaftler Christophe Neff Feuer und Flamme für Waldbrände

[4] Siehe auch : „Die Truppen des Zaren Putin greifen die Ukraine an! (Übertragung der « Blognotice 24.02.2022: les troupes du Tsar Poutine attaque l’Ukraine » aus dem Französischen)“

[5] Siehe auch « Fukushima pays de neige – Souvenirs du Vendredi 11 Mars 2011 » sowie « La Marguerite antinucléaire alsacienne et l’adieu de L’Allemagne à ses dernières centrales nucléaires »

Blognotiz 04.02.2024: es ist Sonntag

Januarblick vom Grünstadter Berg auf Grünstadt, © Christophe Neff, 28.01.2024

Es ist Sonntag, – graues Nieselwetter ist angesagt, wobei jetzt wo ich diese Blognotiz niederschreibe, das Wetter etwas aufklart. Letzten Sonntag, nach dem ich im Schneck International dem Blog von Sebastian Rogler[1] den Beitrag „Keine“ gelesen hatte, habe ich die winterlichen Sonnenstrahlen genutzt, bin ich übern Grünstadter Berg gerannt, sowie ich das bei gutem Wetter, eigentlich immer mache. In „Keine – Maultaschen für Nazi“ berichtet Rogler über seine Teilnahme an der Anti-AFD Demo in Stuttgart. Sehr schön geschrieben, – mit dem Autor von Schneck International bin ich auf einem Landgasthof nahe dem Bodensee ins neue Jahr „getanzt“ – ja habe sogar etwas gesungen, – unter anderem den „Vechio Frack“ von Domenico MondugoÈ giunta mezzanotte, Si spengono i rumori, Si spegne anche l’insegna, Di quell’ultimo caffè …..

Nach dem Sonntagssport habe ich mich der Steuer gewidmet, – und diese dann tatsächlich im Laufe der Woche bei der Steuerberaterin abgegeben. Aber leider hat sich inzwischen herausgestellt, dass ich wieder Unterlagen nachreichen muss. Was haben wir nur für ein kompliziertes Steuersystem, dass jemand wie ich der im Sinne Bierbichlers „Mittelarm oder Mittelreich“ ist, die Hilfe eines Steuerberatungsbüros braucht um seine Steuererklärung ordnungsgemäß abgeben zu können. Man zahlt einen Haufen Steuern und Abgaben, derweil es bei der Bahn an allen Ecken und Enden hakt, es fehlt an Ärzten und Medizinstudienplätzen, an Pflegern, an Lehrern, die Bundeswehr krächzt aus dem letzten Loch und man sich schon fragt wo bleibt das ganze „Geld“ . Es gibt ja da die Zeitenwende, aber im Alltagsleben merkt man nichts davon …..

Ich war bisher auf keiner Anti-AFD Demo, –  Menschenmengen sind mir generell suspekt, – aber falls meine Freunde in Stuttgart oder München wieder eine solche Besuchen würden, würde ich mich in den ICE setzten und mich ihnen anschließen. Ich bin überhaupt überrascht wie viele meiner Freunde, aber auch Kollegen vom KIT an solchen Demos teilnahmen ….  So wie man es in Schneck International nachlesen kann, – es ist ein „Wir“ Gefühl entstanden.  Wobei diejenigen die an solchen Demos teilnehmen, an der Wahlurne sowieso der AFD ihre Stimme nicht schenken würden!

Kann man diejenigen die AFD wählen oder beabsichtigen AFD zu wählen überhaupt jemals mit Argumenten überzeugen dies besser nicht zu tun. Da bin ich inzwischen doch recht skeptisch. Letzthin hinterließ mich die Lektüre des Artikels „“Lasst sie mal machen„“ in der Zeit doch eher ratlos. Da staunt man über das „Gottvertrauen“ des Rechtsanwaltes der der AFD seine Stimme bei den nächsten Landtagswahlen geben will, in die Stabilität unserer demokratischen Institutionen. Ich bin da eher bei Dirk Kurbjuweit der letzthin in einem lesenswerten Essay vor der „deutschen Unbedingtheit“ der AFD warnt. Lesenswert in diesem Zusammenhang im gleichen Spiegel, das Interview von Wolf Biermann „»Falsche Feinde sind gefährlicher als falsche Freunde«“. In diesem Sinne auch bemerkenswert der Kommentar von Christian Bangel „Demonstrationen gegen Rechtsextremismus: Wo bleibt das „Wir haben verstanden“?“ in Zeitonline,  oder auch die Kolumne von Susanne Beyer „Kampf gegen Rechtsextreme – Auf die Union kommt es jetzt an“ im Spon.

Verbleibe nach dieser Woche eher ratlos was die AFD betrifft, – wenn man sieht wie schwer sich das Nachbarland Polen mit der „Rückabwicklung“ autoritärer und antidemokratischer Strukturen tut, – dann kann man angesichts der deutschen Unbedingtheit der AFD nur hoffen, dass diese Partei weder auf Landesebene noch auf Bundesebene jemals in Regierungsverantwortung kommt. Vor einem Ministerpräsidenten Björn Höcke habe ich ja in meinem letzten Blogbeitrag gewarnt – „Das Björn Höcke zum Ministerpräsidenten von Thüringen gewählt wird ist vielleicht unwahrscheinlich, aber bestimmt nicht unmöglich!

Soweit sich das Wetter heute etwas stabilisiert, werde ich wieder übern Berg rennen, mich danach um die fehlenden Steuerunterlagen kümmern, vielleicht noch etwas über Buch welches mich über viele Monate begleite und das ich in der Nacht von Freitag auf Samstag zu Ende gelesen habe, schreiben. „Pour une juste cause“ von Vasili Grossman in der neuen französischen Übersetzung von Luba Jurgenson. Das Buch ist in Deutschland auch unter dem Titel „Stalingrad“ oder „Wende an der Wolga“ bekannt. Da bin nach über 1048 Seiten Lektüre in einer nächtlichen Überfahrt über die Wolga im herbstlichen Mondscheinlicht des Jahres 1942 mit dem Politkommisar Krymov am westlichen Wolgastrand im brennenden Stalingrad angekommen. Vor 81 Jahren ging die 6. Armee in Stalingrad in den „Untergang“. Vor einem Jahr, also dem achtzigjährigen Untergang der 6 Armee habe ich mich doch sehr gewundert, wie wenig von „Stalingrad“ noch in unserem kollektiven Gedächtnis in Deutschland vorhanden ist. Ich musste im letzten und auch im vorletzten Jahr beim Verfassen eines Zeitzeugenkapitels für ein Buch über die Kriegsjahre in Bad Saulgau oft an Stalingrad denken[2]. In Saulgau der Geburtsstadt meines Vater, waren vor dem Russlandfeldzug Teile der Bodenseedivision der Wehrmacht einquartiert[3]. Die 305. Infanterie-Division, die sogenannte Bodenseedivision war Teil der 6. Armee und wurde im Kessel von Stalingrad vernichtet. Nur sehr sehr wenige Soldaten der Bodenseedivision überlebten die Schlacht von Stalingrad, – nur einer Handvoll war es vergönnt wieder in ihre Heimat in Oberschwaben, der schwäbischen Alb und dem Bodenseeraum zurückzukehren! Und die wenigen die zurückkehrten waren vom Krieg und Gefangenschaft gezeichnet.

Photo: © Christophe Neff, 28.01.2024

Bibliographische Hinweise:

Biermann, Wolf (2024) : »Falsche Feinde sind gefährlicher als falsche Freunde« Der Liedermacher und Lyriker Wolf Biermann hat drei deutsche Staaten erlebt, durch seinen in Auschwitz ermordeten Vater fühlt er sich Israel verbunden. Der Weltlage will er mit einem »Optimismus der Tat« begegnen – und Björn Höcke mit ungewöhnlichen Mitteln bekämpfen. Spiegel Gespräch mit Melanie Amann und Tobias Rapp. Der Spiegel, 6, 2024, 3.3.2024, S. 32-35.

Grossman, Vasilli; Jurgenson, Luba (trad.) : Pour une juste cause. Traduit du russe par Luba Jurgenson.. Édition  établie et prefacée par Luba Jurgenson. Postface de Robert Hugh Chandler. Paris, 2023. За правое дело (For a just cause), © Ekaterina Vasilyevna Korotkova et Yelena Fedoronvna Kozhichkina, 2019, Postface © Robert Hugh Chandler, pour la traduction. ISBN 978-2-7021-8035-8

Kurbjuweit, Dirk (2024): Die Lammfrommen und die Unbedingten. Warum es falsch wäre, der AfD ein Verbotsverfahren zu ersparen. Der Spiegel, 6, 2024, 3.3.2024, SS.50-51.

Neff, C. (2023): Der Schramm, der Bahnhof und der Krieg. In: Scheck, Conny; Gelder, Maria Margarete (Hrsg): Aus dem Grau der Kriegszeit. Geschichten hinter der Geschichte. Spuren Lebendig Gemacht, Band III, Bad Saulgau Mai 2023, S. 252 – 259. (Ein PDF – Sonderdruck des Buchbeitrages kann in der KITOPEN Bibliothek heruntergeladen werden DOI: 10.5445/IR/1000159193)

Neff, Winfried (Hrsg) (1990): Briefe aus dem Osten. Herausgegeben und Kommentiert von Winfried Neff. Graphik Uwe Rettkowski. Schramberg 1990

Christophe Neff, Grünstadt 04.02.2024


[1] Von Sebastian Rogler stammt auch das im Beitrag „Paysages: Retour sur le 07 octobre 2023 –  „Stand with Israel!“ verwendete Bild „Stand with Israel“

[2] Siehe „Der Schramm, der Bahnhof und der Krieg“ sowie „„Net schon wieder Ulm“ : Über die Buchpräsentation „Aus dem Grau der Kriegszeit – Geschichten hinter der Geschichte“ in der Bad Saulgauer Stadthalle am Donnerstag den 25.5.2033“

[3] Über diese Zeit der Einquartierung des 305 Nachrichtenabteilung in Saulgau verfasste mein Vater ein Buch mit Namen „Briefe aus dem Osten“, siehe auch „Blognotiz 16.11.2014: Novembererinnerungen an Saulgau – Gedanken zum Volkstrauertag 2014“.