Aschermittwoch, – die Fasnet ist vorüber – Mercredi des cendres , la fasnet est finie. Grünstadt a aussi son carnaval, son défilé de mardi gras, sein Faßnachtsumzug, mais comparé à la Schwäbisch-Alemannische Fasnet (voir aussi Schau, ein Philosoph geht da de Bach na – Schau eine Schriftstellerin geht da de Bach na) ce n‘ est guère une vraie tradition – le Grünstadter Faßnachtsumzug a à peine 25 ans – ce qui n’est rien, comparé aux 200 ans de Fasnet à Schramberg. Mais personnellement je ne suis pas un Fasnetsnarr (fou de carnaval)- nous avions prévu de passer les vacances de carnaval dans les neiges du Champ du Feu – mais un rhume m’a cloué à la maison :donc ni Fasnet, ni plaisir de neige, simplement la lecture de Tee , eine Kulturgeschichte de Martin Krüger et de quelques pages de blog. Pour finir ce chapitre de la Fasnet, même si je ne suis pas un Fasnetsnarr , j’ai depuis mon plus jeune enfance rêvé de devenir un Hansel, – un vrai Schramberger Hansel – et le Schramberger Narro est aussi un figure qui fait rêver – mais lui, il ne distribue pas de Bretzel comme le Hansel – mais jusqu’à présent acquérir un masque (larve comme on dit en allemand-souabe) et un costume de Hansel (Kleidle) est resté un rêve.
Hier soir en intervenant directement sur « Malraux, l’éternelle épouse » de la République des livres j’ai découvert un très beau texte de montaigneàcheval sur la géographie de la ville et de son fleuve la Garonne « SI LA GARONNE, ELLE AVAIT VOULU ». Concernant Clara Malraux, née Goldschmidt, j’ai l’impression que le livre Clara Malraux « Nous avons été deux » de Josette Clotis décrit par la RDL « Il est si agréable qu’il encourage à flâner dans cette vie dont l’intérêt ne semblait pas a priori mériter 474 pages. A posteriori non plus. » pourrait en fait valoir la lecture, même si j’ai des difficultés à cerner les sens des mots d’Assouline cités ci dessus. On va voir si les 474 pages méritent le temps de la lecture.
Concernant la petit géographie de Bordeaux éditée par montaigneàcheval cela rappelle un peu une mental map littéraire. Très beau passage sur Hölderlin. En plus, dans les commentaires MAC annonce «Ich habe die Absicht eine Rezension der berühmten Reise zu Fuss des Hölderlin von Tûbingen bis Bordeaux zumachen“ – cette „Rezension“ serait elle un texte de blog ou un vrai livre en papier ? En plus l’expression – grand consommateur de gare – dans la phrase suivante m’a beaucoup plu : « Pour ma part, grand consommateur de gares, Bordeaux Saint-Jean est une merveille, tout comme Toulouse-Matabiau ou Marseille-Saint-Charles, j’y ai souvent traîné mes guètres. » ,- car autrefois dans ma jeunesse j’étais aussi un grand consommateur de gare – et les vestiges de cet amour pour le chemin de fer se retrouvent aussi dans divers billets du blog Paysage – comme par exemple dans ces billets – Un TGV POS chez la vielle dame de Göppingen ? ; Saint-Genis-Pouilly à bientôt – quelques réflexions sur l‘ après Copenhague – et quelques aspects de la politique des transports en Allemagne, en France et en Suisse ; La gare de Leucate – La Franqui – rétrospectives & observations de « trainspotter » dans une petite gare de campagne (25.10.2009) – et j’y ai même créé une categorie Trains & chemins de Fer.
La mental map de géographie de montaigneàcheval sur la ville de Bordeaux et son fleuve la Garonne invitent le lecteur à découvrir un autre visage de Bordeaux. Personnellement, car je ne connais pas Bordeaux « SI LA GARONNE, ELLE AVAIT VOULU » me fait envie de découvrir là-bas fleuve, ville et paysages proches.
Source :
Krieger, Martin (2009): Tee – eine Kulturgeschichte . Böhlau Verlag Köln, ISBN 978-3-412-20427-3
Christophe Neff, Grünstadt le 17.02.2010