Il neige encore à Grünstadt et il neige aussi en Kroumirie. Apres avoir laissé sur le dernier billet de la République des livres nous présentant le livre « un de nous deux » de Jean-Noël Jeanneney un petit commentaire en allemand ,je viens de m’apercevoir sur le wordpress Dashboard que le blog paysage a reçu de la visite de lecteurs utilisant le mot clef « neige à Tabarka ». Donc en recherchant « neige à Tabarka », on atterrit chez « paysages » – même si je n’ai jamais rien écrit sur de la neige à Tabarka . Donc en observant discussions et commentaires dans « Quelques saisons tout près de l’enfer» de la RDL qui sont entre autre à la recherche d‘ un poème disparu des commentaires, j‘ entame une petite recherche sur la toile sur la soi- disant neige à Tabarka. Notons au début que des chutes de neige dans les environs de Ain Draham n‘ ont absolument rien d‘ exceptionnel , je me souviens encore bien lorsque j’ai visité la première fois Ain Draham avec des collègues tunisiens : ils me précisaient qu’à Ain Draham il y avait à peu prés une ou deux semaines de neige par an dans les montagnes entourant Ain Draham ,principalement en Janvier ou en Février (sur la neige à Aïn Draham voir aussi ici et ici ) . Je me rappelle bien avoir pensé au mimosa en fleurs, avec des paysages de neige, la Subéraie et Zéenaie cela pourrait donner de belles photos de paysages. Eh bien il a réellement neigé ces derniers jours entre Jendouba , Ain Draham et Tabarka – la Presse.tn nous annonce cela sous le titre «Manteau blanc sur Jendouba ». Nous apprenons, je cite, « Des chutes de neige, en quantités importantes, persistent, depuis la nuit de jeudi, dans les différentes délégations de la région de Jendouba. Les quantités enregistrées jusqu’à hier matin varient entre 10 cm, sur les hauteurs de Aïn Draham, et 6 cm, dans la délégation de Balta Bouaouane, au niveau des hauteurs de Béni Mohamed, Chouawla, El Awaoudhna et Kasseb…. » .En outre, si j’interprète bien l’article on a bien dû déneiger la route n°17 entre Fernana, Aïn Draham et Tabarka – et vu que les internautes arrivent sur « paysages » il y bien eu de la neige à Tabarka. En divaguant sur le web à la recherche de la neige à Tabarka ,j‘ ai fait quelques découvertes- dans cette page intitulée simplement Tabarka, page qui doit être plutôt une page de promotion touristique on découvre la phrase suivante : « Tabarka est relié à Tunis par la voie ferrée, mais les trains y sont irréguliers » c’est une étrange affirmation vu que la ligne de chemin de Fer Mateur-Sedjenene-Tabarka n‘ existe que sous forme de vestiges. Depuis la construction du barrage de Sidi El Barraq la voie ferrée est coupée à la hauteur de Nefza, – le chemin de fer a été littéralement noyé par les flots du lac artificiel de Sidi El Barraq. Je précise car j’ai moi-même plaidé dans un document sur les perspectives et potentialités de production de biocarburant en Tunisie pour la reconstruction de cette ligne de chemin de Fer. Finissons le tour du web avec cette page de blog «les paysages entre Tunis et Tabarka» avec de très belles images de paysages, paysages de montagnes et forêts méditerranéenne en Kroumirie et dans les Mogods que j’aimerais beaucoup revoir.
Je finis mon billet, – il neige encore à Grünstadt, le SPON nous apprends «Eiswinter und Hitzesommer El Niño macht Europa kalt » que c’est a cause de EL Nino que l’Europe et les Etats Unis ont froid – et aussi au fait que pendant un hiver froid il y a une forte probabilité de fortes chutes de neige. Nous avons simplement oublié qu’en hiver il y a parfois des risques de fortes chutes de neige – comme je l’avais déjà écrit dans L‘ Allemagne fatiguée de son hiver.
Il neige donc à Grünstadt, entre Tabarka et Aïn Draham, même à Port Leucate il y a eu quelque flocons qui sont tombés , ce qui est vraiment exceptionnel pour le coin – mais les flocons de neige de Port Leucate n‘ ont même pas perduré quelques minutes avant de disparaître – comme le soi -disant poème disparu dans les commentaires de Quelques saisons tout près de l’enfer.
Christophe Neff, Grünstadt le 13.2.2010
Ein Kommentar zu „De la neige entre Jendouba, Aïn Draham et Tabarka“