Réflexion de géographie linguistique: le reportage du « Schweizer Fernsehen » sur le tournage du film « der große Kater » à Interlaken

img_0005der-grose-kater.1250514611.jpgEn préparant ma dernière note « La disparition annoncée de l’éditeur zurichois « Ammann », – et en rédigeant un article sur Thomas Hürlimann pour Wikipedia.fr : en fait, je trouvais que cet auteur suisse manquait cruellement sur wikipedia.fr, je découvris sur le site personnel de Thomas Hürlimann (ce site est aussi hébergé par la maison d’éditioné Amman) , un reportage de la télévision suisse (Schweizer Fernsehen) sur le tournage du film « der große Kater » avec Bruno Ganz, qui est l‘ adaptation cinématographique du roman éponyme de Thomas Hürlimann. En regardant le document, je me demandais qui, en Suisse romande, peut comprendre cette documentation en « Schwyzerdütsch » ?

A mon avis ; en Allemagne, à peu près les 2/3 de la population serait incapable de comprendre la totalité du document télévisé. Le Schwyzerdytsch deviendrait -il une langue germanique à part entière comme le Hollandais ?

En fait, de plus en plus d’interviews de personnalités suisses pour les chaînes allemandes sont sous-titrées en « Hochdeutsch » , car incompréhensibles pour une grande partie des téléspectateurs allemands. Personnellement je n’ai aucun problème avec le Schwyzerdütsch – car Schramberg où j’ai grandi se trouvait à cinq kilomètres de la frontière linguistique qui se situait dans ma jeunesse à Tennenbronn en Forêt Noire qui separait le souabe et l’alémanique. A Tennenbronn, on ne parlait plus le schwäbisch (le souabe) mais l’alemannisch (L’allemand alémanique) , Tennenbronn était d’un point vue linguistique beaucoup plus proche de Bâle ou de Schaffhouse que de Schramberg ou de Stuttgart ou de Tübingen. Ceci dit ,c’était la situation des années 1970, j’ignore la situation actuelle. (Une carte de la situation de 1950 se trouve ici) . Mais comme le Schwyzerdütsch dérive de plus en plus de dialecte en langue autonome , je me demande pourquoi le Kommissär Hunkeler (Hansjörg Schneider ), der große Kater, Mademoiselle Stark, Max Meier & Marie Katz (tous des figures littéraires de Hürlimann), Melnitz, Chanele Mir, Jean Meijer, Arthur Chajim Meijer (tous des figures littéraires de Charles Lewinsky tiré du roman Melnitz) parlent-ils tous Hochdeutsch, parfois même du Hochdeutsch parsemé de mots français.

Il s’agit , précisons-bien, de productions littéraires récentes, la plus ancienne, le roman « der große Kater » a à peine plus de 12 ans. Y aurait-il une discordance entre réalité linguistique et production littéraire en suisse alémanique ?

Non, diront les experts, il s’agit seulement d’une forte diglossie en Suisse alémanique entre le Schriftdeutsch et le Schwyzerdeutsch. Mais n’étant pas expert, mais seulement simple observateur, je me demande où cela va finir !

Notons qu’à part les figures issues du roman Melnitz de Charles Lewinsky (qui existe en traduction française – la traduction française a reçu le Prix Litteraire Lipp Suisse 2009 ) – toutes les autres font partie du monde littéraire des éditons Ammann, maison d‘ édition zurichoise, qui vient d‘ annoncer sa « disparition » pour l‘ hiver 2010 – voir mon dernier billet – ou le billet Edition : chronique d’une mort annoncée de la république des livres. Notons aussi, que j’ai beaucoup de mal à suivre la discussion suivant le billet de Pierre Assouline sur la disparition de la maison d’édition Ammann. Dans certaines des contributions il m’est vraiment difficile de cerner le message, même de voir le rapport avec le billet original qui traite de la « disparition annoncée de la maison Ammann ». Peut être les contributeurs de commentaires aimeraient- ils seulement laisser des traces sur un des blogs les plus lus en France ?

Revenons sur la compréhension du Schwyzerdütsch – les Suisses romands avec ce qu’ils apprennent comme allemand à l’école sont-ils vraiment capables de comprendre leurs compatriotes de Suisse alémanique , comment font- ils si une grande partie des allemands ne comprennent plus le « Schwyzerdütsch ». Qui en suisse romande, qui en Allemagne peut encore l comprendre un reportage comme celui-ci, « Kurzreportage des Schweizer Fernsehens über die Dreharbeiten zum Film der große Kater » ? Naturellement le SF, das Schweizer Fernsehen, s’adresse seulement au public de suisse alémanique. Mais ceci n’interdit pas des questions sur l’avenir de la langue allemande , car si cela continue ainsi, le jour viendra où peut -être les habitants du Oberwallis et du Schleswig-Holstein ne pourront plus que communiquer en utilisant l’anglais ?

Que ceci ne relève pas de la fiction lointaine – nous montre Spiegel-online « Bloß nicht nach Niederbayern » les écoliers dans le District de Basse-Bavière (Niederbayern) ne peuvent plus communiquer avec leurs enseignants car les « maitres » ne comprennent plus leurs élèves parlant un allemand très dialectal ou tout simplement un bavarois tout cru !

Christophe Neff, Grünstadt le 15.8.2009

La disparition annoncée de l’éditeur zurichois « Ammann »

Le Monde des livres devient encore plus petit, je l‘ avais déjà décrit le 12.8.2009 dans le billet allemand Die deutschsprachige Bücherwelt wird kleiner: Ammann schließt 2010 – l‘ éditeur zurichois Ammann a annoncé sa fermeture pour 2010.

Même si l´éditeur Zurichois Ammann , fondé par Egon Ammann et Marie-Luise Flammersfeld en 1981 – est peut être inconnu en France ou dans les pays francophones – pour le monde des livres des pays germanophones, la disparition de Amman est une vraie perte.

Les raisons de la disparition : je cite l‘ info presse officielle de Ammanin eigener Sache : „Die Gründe für diesen Entschluss liegen im fortgeschrittenen Alter der Verleger und in einer Marktsituation, die für Literatur zunehmend schwieriger wird“ – les motifs pour cette décision est l‘ âge avancé des éditeurs et l‘ état du marché qui devient de plus en plus difficile pour la littérature.

Notons que Ammann, c’est aussi un peu la maison mère d’écrivains suisses comme Thomas Hürlimann et Hansjörg Schneider : deux auteurs qui sont presqu’inconnus en France ou dans le reste du monde francophone ; à part « Mademoiselle Stark », aucune traduction des deux n’est, à ma connaissance, actuellement disponible en français. C’est dommage, ! Notons aussi que « der große Kater » de Hürlimann est cours d’adaptation pour le cinéma avec « Bruno Ganz » dans le rôle principal.

Peut être cela pourra-t-il persuader un éditeur français de traduire « la grand matou – der große Kater » de Thomas Hürlimann en français.

Avec la disparition annoncée de la maison d’édition zurichoise « Ammann » – la littérature helvétique, la littérature de langue allemande, le monde des livres devient encore plus petit.

Christophe Neff, Grünstadt le 14.8.2009

P.S : Je viens de découvrir le billet de la république de livres sur la fermeture d’Ammann sous le titre : chronique d‘ une mort annoncée.

Die deutschsprachige Bücherwelt wird kleiner: Ammann schließt 2010

Heute Morgen war es eine kleine Notiz in der Rheinpfalz „Buchverlage – Ammann macht 2010 Schluss“ – und in der elektronischen Zeit war es gestern unter dem Titel „Buchbranche – Der Ammann-Verlag gibt auf “ zu lesen. Der Orignalpressemeldung von Egon Ammann in eigener Sache ist eigentlich kaum etwas hinzufügen. Damit geht ein Stück deutschsprachiger Verlags – und Literaturgeschichte zu Ende – ich meine sogar, dass damit ein Stück deutschsprachiger Kulturgeschichte beendet sein wird.

Für die Freunde der Welt der Bücherwelt ist das Aus des Amman-Verlages ein herber Verlust. Mein erstes Buch aus dem Hause Ammann war „der große Kater“ von Thomas Hürlimann . Ich hatte es im Herbst 1998 erworben, – nach der damaligen Buchmesse. Das letze Buch aus dem Hause Amman habe ich erst vor ein paar Tagen gekauft, – Hansjörg Schneidersdas Wasserzeichen“ – ich habe es ja noch gar nicht gelesen. Im Wasserzeichen befindet sich sogar noch ein Verlagsprospekt von 2003.

Soweit man Taschenbuchausgaben von ursprünglich Originalausgaben des Hauses Ammann mitzählt, dann hat mich der Verlag in den letzten Wochen stetig in der Hunkeler Reihe begleitet – da habe ich als Genesungslektüre alle als Taschenbuchausgabe vorliegenden Hunkeler – Krimis als Genesungslektüre gelesen – vom Paar im Kahn – bis Hunekeler und der Fall Livius.

Ja, ich bin auch notgedrungen Taschenbuchleser – früher als Schüler und Student waren es vor allem finanzielle Gründe die mich zum Taschenbuch führten – heute ist es existenzielles Platzproblem. Wohin mit den ganzen Büchern ? – ein Taschenbuch braucht einfach weit weniger Platz als ein traditionelles Buch. Jedes neugekaufte Buch führt zu einem „existenziellen casse-tête“ – wohin nur mit dem neuen Buch. Jedesmal wenn ich den Kulturteil im Spiegel, den Feuilleton in der Zeit, – Le Monde des Livres – oder auch Pierre Assoulines „Bücherrepublik “ lese – frage ich mich immer wieder – wer hat den die Zeit die ganzen Bücher zu lesen – und soweit diese wirklich gekauft werden – wo finden denn diese ganzen Bücher Platz. Wer hat genug Platz für die ganzen jährlichen Neuerscheinungen? Vielleicht werden aber auch gar mehr nicht so viele Bücher gekauft wie man zu meinen glaubt – dass zumindest legt einem das angekündigte Ende des Ammann Verlages in Zürich nahe.

Das angekündigte Ende des Ammann Verlages in Zürich ist für den deutschsprachigen Freund des Buches und der Bücherwelt kein schöner Tag. Den Verlagsgründern Egon Ammann und Marie-Luise Flammersfeld, sowie allen Mitarbeitern des Verlages sei jedoch gedankt für ihr über 25 Jähriges Engagement für das Buch und die Welt der Bücher !

Christophe Neff, Grünstadt le 12.8.2009

Blog paysage : – dépassement du seuil de 110 lecteurs par jour

Le 10.8 le blog paysages a dépassé le seuil de 110 lecteurs quotidiennement – le blog a reçu 115 visites le lundi 10 août.

C‘ était surtout les articles : les images qui se ressemblent, Mediale Deutsch-französische Wahrnehmungsdifferenzen: Clotilde Reiss und Loubna Ahmed al-Hussein, et l‘ article 1949 – l‘incendie meurtrier dans la Forêt des Landes qui ont contribué à ce succès.

Les deux premiers articles étaient surtout dédiés à l’affaire Clotilde Reiss, – l’article sur les feux de forêts historiques de la Forêt des Landes dédié à l’incendie meurtrier d’août 1949. Notons qu’en ce qui concerne le blog paysages – j’ai mis le blog « Plapperstorch » dans mon blogroll. Plapperstorch semble aussi être un blog allemand (son blogroll contient de nombreux medias français) qui contribue à transmettre des infos françaises dans la blogosphère allemande. En plus un des rares blogs allemands traitant l’affaire Clotilde Reiss avant le 11.08.2009, comme par example le billet Mahmouds Geisel ou Reiss-Gericht .

Clotilde Reiss et les autres 150 accusés devant le tribunal révolutionnaire de Téhéran – ont besoin de notre soutien !

Signons la pétition pour la libération de Clotilde Reiss . J’ai moi même signé la pétition le dimanche le 9.8.2009 comme signataire numéro 4391 – nous sommes aujourd’hui‘ hui à la signature 6266 (11.8.2009 17:00).

Christophe Neff, Grünstadt le 11.8.2009

Mediale Deutsch-französische Wahrnehmungsdifferenzen: Clotilde Reiss und Loubna Ahmed al-Hussein

Es ist schon erstaunlich wie lange im Zeitalter von Twitter und Internet Nachrichten brauchen um von West nach Ost über den Rhein zugelangen – um dann auch bei uns in Deutschland wahrgenommen zu werden. Loubna Ahmed al-Hussein der ich unter Titel „Madame Courage: Loubna Ahmed al-Hussein “ am 30.7 ein deutschsprachiges Billet widmete brauchte nach meiner Wahrnehmung über eine Woche um in die deutschen Medien zu gelangen. Am Samstag den 8.8 konnte man in der Rheinpfalz auf Seite drei einen Beitrag mit dem Titel „Peitschenhiebe für Hosen tragende Frauen – Eine sudanesische Journalistin wehrt sich“ über die Sudanesin die dem Regime von Umar Hasan Ahmad al-Baschir Omar trotzt lesen. In der frankophonen Presse rund um den Globus war das Thema fast den ganzen Juli ein Dauerbrenner.

Gleiches gilt für Clotilde Reiss , auch wenn es weniger die frankophone Presse, als die französische Presse war, die sich der Affäre um die junge Doktorandin der Bildungsgeographie und Französischlektorin der Universität Isphan widmete. Die „Affäre Clotilde Reiss“ die schon Anfang Juli die französischen Medien beherrschte fand erst heute Eingang in die mediale Wirklichkeit der Bundesrepublik Deutschland. Der Plapperstorch hat das schön mit dem Titel „Medien entdecken Clotilde “ beschrieben. Das war gestern, Sonntag den 9 August 2009. Gestern habe ich auch meinen französischen Artikel mit dem Titel „les images qui se ressemblent “ – die Bilder die sich ähneln – über Clotilde Reiss verfasst. Ich habe dort die Bilder die uns aus dem iranischen Revolutionsgericht erreichten mit denen aus dem Volksgerichtshof verglichen. Heute war in der französischen Presse vor allem von stalinistischen Schauprozessen die Rede, – wie Beispielsweise der Geograph & Iranspezialist & Herausgeber des Atlas de l‘ Iran Bernard Hourcade in einem Interview in Le Monde.fr „“Clotilde Reiss n’est pas une espionne, ne cédons pas à la paranoïa “ sagte. Die deutschen Leitmedien haben fast einen Monat gebraucht um Clotilde Reiss zu entdecken, – immerhin gibt es ja seit gestern auch schon einen deutschsprachigen Wikipediaartikel über Clotilde Reiss . Aber angesichts der Löschwut in der deutschsprachigen Wikipedia kann man ja gespannt sein, wann dort der erste Löschantrag gestellt wird, – und ob der Artikel überlebt. Abgesehen von den Postings beim Plapperstorch war Clotilde Reiss in der medialen Wirklichkeit Deutschland bis heute weitgehend unbekannt. Aber wie ich schon im bei Madame Courage schrieb, – die Dienstwagenaffäre von Ulla Schmidt war bei uns in Deutschland einfach wichtiger. Der Rhein scheint, trotz Twitter und Internet eine tiefgreidender kulturgeographische bzw. mediengeographische Trennungslinie zwischen Frankreich und Deutschland dazustellen, die doch weit tiefer zu sein scheint als allgemein dargestellt. So stellt sich das jedenfalls in meiner Wahrnehmung dar, – zumindest lassen dass die aufgeführten Beispiele Loubna Ahmed al-Hussein und Clotilde Reiss vermuten.

Abschließend noch – wer Clotilde Reiss unterstützen möchte – unter dem Titel „Soutien à Clotilde Reiss “ gibt es einen französischsprachigen Unterstützungsblog. Unter „Signons la pétition pour libérer Clotilde Reiss “ gibt es eine online-Petition zur Freilassung von Clotilde Reiss. Ich selbst habe die Onlinepetition als Nummer 4391 am 9.8.2009 unterschrieben.

Christophe Neff, Grünstadt le 10.8.2009

Les images qui se ressemblent

Comme les images se ressemblent – Clotilde Reiss devant ses juges – les victimes du nazismes (comme par exemple les martyres du 20.7.1944 , les martyres de la rose blanche ), devant le Volksgerichtshof . Nazak Afshar en pleurs, – Hossein Rassam en angoisse – et les aveux naturellement, ces fameux aveux .

Comme l’écrit Ulrike Putz « erst die Folter, dann der Prozess » d‘ abord la torture après le procès.Je ne sais pas s‘ il y a réellement eu torture, ou si ce sont « seulement » les circonstances particulièrement dures de la prison de Evin , les pressions psychologiques qui ont abouti aux aveux. La seule chose que je sais réellement , c’est que la peur et l’angoisse sur le visage de Clotilde Reiss et des autres détenus me rappellent étrangement les visages des victimes du Volksgerichtshof.

Pour les lecteurs qui aimeraient exprimer leur solidarité envers Clotilde Reiss je suggère de visiter le site soutien à Clotilde Reiss . En outre n’oublions pas les autres accusées du Volksgerichtshof iranien – comme je l’avais déjà écrit le 20.6.2009 « F comme Freidoune – et ouvrons-leur nos portes quand ils en auront besoin ». Et je crois sincèrement que les victimes de la répression du régime de Téhéran auront besoin de portes largement ouvertes en France, en Europe, au Canada, aux Etats-Unis :dans le Monde libre !

Christophe Neff, Grünstadt le 9.8.2009

P.S.: Et voici le site « Signons la pétition pour libérer Clotilde Reiss»

Blogostatistiques 3000

Le Jeudi 6 aout 2009 vers 13.00 heures le blog paysages vient de franchir la barre des 3000 visiteurs-lecteurs.

Je remercie vivement mes lecteurs. Les trois articles les plus visités sont répertoriés dans le tableau ci-dessous. Notons que c’est encore l’article sur l’incendie de la Forêt des Landes en 1949 qui est la tête du soi- disant palmarès.

Article Place % Visites estimées
1949 – l‘incendie meurtrier 1 21,969 659
I. Un blog sur les paysages : un petit début 2 15,340 460
Nachtrag zum Mannemer Dreck 3 5,592 168
    42,901 1287

Christophe Neff, Grünstadt le 7.8.2009

La Schramberger Majolika Fabrik – la Céramique de Schramberg sur wikipedia.fr

Pour une fois Wikipedia.fr fait mieux que Wikipedia.de, ce qui est assez rare – donc cela mérite d‘ être noté dans un petit billet. Je viens de découvrir un article sur la Schramberger Majolika – l’article est nommé « Céramique de Schramberg » – mais on aurait dû plutôt l’intituler Schramberger Majolika Fabrik – SMF – ce fut le sigle officiel de la marque. L’article que l’utilisateur Patrik Charpiat a crée est encore un peu maigre, – il y a des informations importantes qui manquent,mais après tout un tel article sur la Schramberger Majolika jusqu’à ce jour manquait cruellement sur wikipedia.de – et il manque encore jusque à présent. (6.8.2009 10:20)

Le début de la Schramberger Majolika en 1820 comme Schramberger Steingut Fabrik (Faiences de Schramberg) fut le début de l’Industrialisation à Schramberg , – industrialisation qui amena les horloges et les montres Junghans et plus tard les chemins de Fer à Schramberg. La Schramberger Steingut fut fondée en 1820 par Isidor Faißt, en 1883 la Fabrique est achetée par Villeroy & Boch Mettlach und Utzschneider & Co , Sarreguemines – et en 1911 la Steingutfabrik est vendue aux chemins de Fer du Würtemberg (Königliche Württembergische Staatseisenbahn ) qui utilise une part du terrain de la Steingutfabrik pour agrandir la gare de marchandises de Schramberg. En 1912 ce fut Moritz Meyer qui racheta les terrains restants des chemins de fer du Würtemberg pour fonder une nouvelle société, une nouvelle fabrique – la Majolikafabrik Gebr. Meyer, qui fut renommée Schramberger Majolikafabrik GmbH en 1918. C’est avec Moritz Mayer que l’épopée de la Céramique de Schramberg débuta, – des noms comme Eva Zeisel , Eugenie Roth porteront le nom de la SMF autour du Monde. Mais l’histoire rattrapa les Gebrüder Meyer, étant juifs ils furent obligés de vendre la SMF au cours de campagne d‘Aryanisation en 1938 – et ils furent obligés à quitter Schramberg et à émigrer vers l’Angleterre. Moritz Meyer fut un des rares entrepreneur s juifs qui osèrent rentrer en Allemagne après la shoah – il reprendra la Schramberger Majolika en 1949. Moritz Mayer est décédé en 1970. La SMF malheureusement fut mise en liquidation judiciaire en 1988/89 – mais quelques restes de l‘usine subsistent dans le Schramberger Majolika Firmenpark. La fin de la SMF fut aussi décisive pour la ligne de chemins de Fers reliant Schramberg, à Schiltach et au reste du Monde -ayant perdu un de ses principaux clients, – la D.B. ferma la ligne de chemin de Fer Schramberg – Schiltach quelques mois plus tard. C‘ est ainsi qu’un chapitre d’histoire industrielle de la Forêt noire fut clos. Mais d’une certaine manière la SMF a quand même survécu – les céramiques de Schramberger Majolika – la SMF – sont des objets appréciés et recherchés par les collectionneurs de céramiques.

Sources :

Museums und Geschichtsverein Schramberg, Grosse Kreisstadt Schramberg (Eds.): Schramberg – Adelsherrschaft – Marktflecken- Industriestadt. Schramberg, ISBN 3-98077406-3-3

Stadt Schramberg (Ed): Das ist Schramberg. Die Uhren und Fünftälerstadt im Schwarzwald. Schramberg 1967

Christophe Neff, Grünstadt le 6.8.2009

Incendies et sécheresses répétés menacent les forêts – quelques mots sur l’article paru dans Le Monde.fr du 3.8.09

« Incendies et sécheresses répétés menacent les forêts » est le titre d’un article sur le Monde.fr, – un article de presse, à mon avis ,pour une fois de bonne qualité, ce qui est rare pour un article de presse sur les feux de forêts. Un article qui propose une petite esquisse assez complète sur l’état actuel de la recherche scientifique sur les feux de forêts. Néanmoins je trouve qu‘ on aurait pu ajouter une ou deux phrases sur le phénomène de « californisation », « suburbanisation et feux », « forest & urban interface » – car ce phénomène va devenir un des grand défis pour les pays du nord du pourtour méditerranéen comme la France ou l’Espagne ( Neff & Scheid 2005) et même pour les pays riverains de la façade sud méditerranéenne ne sont pas à l’abri du phénomène de californisation comme par exemple la Tunisie (Neff 2006) .

Un petit regret :la très bonne carte qui est présente sur l’article de la version papier ( Monde mardi 4 août p. 4 planète – ou version pdf) du Monde (p.4 Planète) manque dans la version le Monde.fr, ce que je considère comme une grande perte. La carte a le mérite de montrer aussi que l’Algérie est touchée par une série d’incendies cet été, une information qui est et reste jusqu’à présent presque confidentielle. En ce qui concerne l‘ article « En Espagne, résidus de bois et arbres calcinés servent à produire de l’électricité » sur la première usine thermoélectrique à base de biomasse forestière (sur la même page du Monde mardi 4 août p. 4 planète) ceci est à peu près sur la même longueur d‘ ondes que nos propositions (Neff & Scheid 2008, Neff 2007) pour la production de biocarburant en Tunisie. En faite deux articles de presse sur les incendies des forêts qui valent la peine d’être lu !

Sources et documents cités:

Neff, C. (2006) : Projections Ecosystèmes tunisiens 2030. Karlsruhe.

Neff, C. (2007): Note personnelle sur les perspectives et potentialités de production de biocarburants en Tunisie (21.12.2007), Grünstadt.

Neff, C., Scheid, A. (2005): Der mediterrane Süden Frankreichs. Vegetationsdynamik und Kulturlandschaft im Languedoc- Roussillon. In: Geographische Rundschau, 57, Heft 9, 38-44.

Neff, C., Scheid, A. (2008) : Les Biocarburants – Analyse du potentiel de production de biocarburants à l’échelle internationale et en Tunisie. Executive summary/sommaire exécutif. „Orientations pour la production de biocarburants en Tunisie“. Karlsruhe, Tunis, GTZ.

Christophe Neff, Grünstadt le 4.8.2009

P.S. (5.8.2009 9:45): A noter que le Monde / le journaliste signant l’article Pierre Le Hir ont même interviewé un chercheur compétent (Michel Vennetier du CEMAGREF ) dans le domaine du feu , ce qui est loin d’être courant pour la presse française. Pour mes conseils personnels en ce qui concerne la prévention des feux de forêt et la gestion de paysages méditerranéens je renvoie au billet « Dépêches du grand bouleau : au moins encore 2 semaines » : « Et si le lecteur en passant ses vacances dans le Midi français veut activement contribuer à la gestion de ces paysages du Midi potentiellement extrêmement « combustible », je ne peux que conseiller : buvez le vin des terroirs de vacances, mangez les produits du terroir, achetez chez les producteurs locaux, que se soit coopératives vinicoles ou exploitants producteurs indépendants, préférez les restaurateurs qui ont recours aux produits locaux et régionaux – car un paysage méditerranéen, un terroir méditerranéen vivant de ses terres, c’est déjà un facteur important pour réduire les risques de feux de forêts »

Depeschen von der großen Birke: nochmals vierzehn Tage

Ich habe es schon auf Französisch im Posting „Dépechês du grand bouleau : au moins encore deux semaines „geschrieben – es wird nochmals mindestens vierzehn Tage Depeschen von der großen Birke geben. Sollte ich bis dahin endlich von meinem Unfall am 2.5. genesen sein, dann wird sich der Publikationsrythmus bestimmt ändern, als arbeitender Mensch wird es schwer sein die nötige Zeit zu finden, an solch einem Blog zu schreiben. Aber irgendwie wird es schon mit dem Bloggen weitergehen, nicht ganz so intensiv wie bisher, aber irgendein Weg wird sich schon finden lassen um weiterschreiben zu können. Überhaupt scheint das intensive Bloggen für Menschen mit großem Zeitbudget zu sein. Aber das ist ein anderes Thema.

visconti-une-vie-exposee-buchdeckel.1249392824.jpgEin stetiger Begleiter meiner Genesungszeit hat mich inzwischen verlassen – Laurence Schifano’sVisconti – une vie exposée„. Das erste Buch welches wg. einer positiven Kritik in einem Blog gekauft habe – und zwar bewegt durch den Beitrag „Visconti, une vie de condottiere „ in Assoulines „Bücherrepublik“ der République des Livres . Im Grunde handelt es sich um die erweiterte Neuauflage des Buches „Luchino Visconti – les feux de la passion“ (Librairie Academique Perrin 1987) – wobei die vorliegende erweiterte Neuausgabe um ein ganzes Kapitel „la part de l‘ ombre (der Teil des Schattens) ergänzt wurde. Die Altausgabe von 1987 wurde übrigens unter dem Titel „Visconti – Fürst des Films“ 1988 ins Deutsche übersetzt. Die vorliegende Neuausgabe „Luchino Visconti – les feux de la passion“ würde es bestimmt auch verdienen ins Deutsche (und andere Sprachen) übersetzt zu werden. Das Buch ist ein Meisterwerk – in welchem fast, soweit man Verdi und den Risorgimento mit einbezieht, hundert Jahre italienische Film- , Theater, Musik- und Literaturgeschichte sowie italienische Zeitgeschichte auf einem fast impressionistischen Tableau welches von Verdi, Verga, Gramsci, Marcel Proust, Thomas Mann, bis Camus reicht, dargeboten bekommt. Einziger Wehmutstropfen dieses als Orignaltaschenbuchausgabe gedruckten Oeuvres ist die kleine Typographie die das Lesen der über 770 Seiten manchmal doch sehr beschwerlich macht. Sollte Schifano’s Buch doch irgendwann ins Deutsche übersetzt werden, sollte man dem potentiellen Verleger dringend empfehlen eine weit größere Schriftgröße als in der französischen Originalversion zu wählen, auch wenn dadurch das Buch gewiss auch auf über 1200 Seiten anschwellen würde. Aber für das Verständnis, vor allem für den Lesegenuß wäre dies bestimmt förderlich. Wer der französischen Sprache mächtig ist, wer sich für den italienischen Film, insbesondere Visconti Bedeutung für die italienische, ja europäische Filmgeschichte interessiert, und wer sich vor der kleinen „Buchstabengröße“ nicht fürchtet dem sei „Visconti – une vie exposée“ ans Herz gelegt. Ich habe es auf jeden Fall mit großem Gewinn gelesen.

Zu Waldbränden dem Thema welches mir doch die meisten Leser „beschert“ (heute Abend 3.8.2009 23:25 2888 Leser) werde ich hier nichts schreiben – dazu verweise ich des französischen mächtigen Leser u.a. auf „Dépechês du grand bouleau : au moins encore deux semaines “ wo ich u.a. bezüglich dieses „sommerlichen Dauerbrenners“ folgendes schrieb: „Et si le lecteur en passant ses vacances dans le Midi français veut activement contribuer à la gestion de ces paysages du Midi potentiellement extrêmement « combustible », je ne peux que conseiller : buvez le vin des terroirs de vacances, mangez les produits du terroir, achetez chez les producteurs locaux, que se soit coopératives vinicoles ou exploitants producteurs indépendants, préférez les restaurateurs qui ont recours aux produits locaux et régionaux – car un paysage méditerranéen, un terroir méditerranéen vivant de ses terres, c’est déjà un facteur important pour réduire les risques de feux de forêts » . Was kurzgesagt sinngemäß bedeutet, dass das Genießen von Wein, regionalen Lebensmittelprodukten, regionaler Küche im mediterranen Südfrankreich durchaus ein sinnvoller Beitrag zur Reduktion von Waldbrandrisiken sein kann. Das gilt übrigens nicht nur für das mediterrane Südfrankreich sondern lässt sich durchaus auch auf andere mediterrane Landschaften übertragen.

Zitierte Literetur/Quellen:

Schifano, Laurence (2009): Visconti – une vie exposée. Édition augmentée. (Collection Folio/Éditions Gallimard), Paris ISBN 978-2-07-034808-4

Schifano, Laurence (1988) : Visconti – Fürst des Films. (Übersetztung besorgt durch Theresa Maria Bullinger). Casimir Katz Verlag ISBN 978-3925825156

Schifano, Laurence (1987) : Luchino Visconti – les feux de la passion (Librairie Academique Perrin 1987)

Christophe Neff, Grünstadt 3.8.2009