Lectures matinales de „Aschermittwoch“ 2010

Aschermittwoch, – die Fasnet ist vorüber – Mercredi des cendres , la fasnet est finie. Grünstadt a aussi son carnaval, son défilé de mardi gras, sein Faßnachtsumzug, mais comparé à  la Schwäbisch-Alemannische Fasnet (voir aussi Schau, ein Philosoph geht da de Bach na – Schau eine Schriftstellerin geht da de Bach na) ce n‘ est guère  une vraie tradition – le Grünstadter Faßnachtsumzug a à peine 25 ans – ce qui n’est rien, comparé  aux 200 ans de Fasnet à Schramberg. Mais personnellement je ne suis pas un Fasnetsnarr (fou de carnaval)- nous avions  prévu de passer les vacances de carnaval  dans les neiges du Champ du Feu – mais un rhume m’a cloué à la maison :donc ni Fasnet, ni plaisir de neige, simplement la lecture de Tee , eine Kulturgeschichte de Martin Krüger et  de quelques pages de blog.  Pour finir ce chapitre de la Fasnet, même si je ne suis pas un Fasnetsnarr , j’ai depuis mon plus jeune enfance rêvé de devenir un Hansel, – un vrai Schramberger Hansel  – et le Schramberger Narro  est aussi un figure qui fait  rêver – mais lui, il ne distribue  pas de Bretzel  comme le Hansel –  mais jusqu’à présent acquérir un masque (larve comme on dit en allemand-souabe) et un costume de Hansel  (Kleidle) est resté  un rêve.

Hier soir en intervenant directement sur  « Malraux, l’éternelle épouse » de la République des livres j’ai découvert un très beau texte de montaigneàcheval sur la géographie de la ville et de son fleuve la Garonne « SI LA GARONNE, ELLE AVAIT VOULU ».  Concernant Clara Malraux, née Goldschmidt, j’ai l’impression que le livre Clara Malraux « Nous avons été deux » de Josette Clotis décrit par la RDL « Il est si agréable qu’il encourage à flâner dans cette vie dont l’intérêt ne semblait pas a priori mériter 474 pages. A posteriori non plus. » pourrait en fait valoir la lecture, même si j’ai des difficultés à cerner les sens des mots d’Assouline  cités ci dessus. On va voir si les 474 pages méritent le temps de la lecture.

Concernant la petit géographie de Bordeaux éditée par montaigneàcheval cela rappelle un peu une mental map littéraire. Très beau passage sur Hölderlin. En plus, dans les commentaires MAC annonce «Ich habe die Absicht eine Rezension der berühmten Reise zu Fuss des Hölderlin von Tûbingen bis Bordeaux zumachen“ – cette „Rezension“ serait elle un texte de blog ou un vrai livre en papier ? En plus l’expression  – grand consommateur de gare – dans la phrase suivante m’a beaucoup plu : « Pour ma part, grand consommateur de gares, Bordeaux Saint-Jean est une merveille, tout comme Toulouse-Matabiau ou Marseille-Saint-Charles, j’y ai souvent traîné mes guètres.  » ,- car autrefois dans ma jeunesse j’étais aussi un grand consommateur de gare – et les vestiges de cet amour pour le chemin de fer se retrouvent aussi dans divers billets du blog Paysage – comme par exemple dans ces billets –  Un TGV POS chez la vielle dame de Göppingen ? ; Saint-Genis-Pouilly à bientôt – quelques réflexions sur l‘ après Copenhague – et quelques aspects de la politique des transports en Allemagne, en France et en Suisse ; La gare de Leucate – La Franqui – rétrospectives & observations de « trainspotter » dans une petite gare de campagne (25.10.2009)  – et j’y ai même créé une categorie Trains & chemins de Fer.

La mental map de géographie de montaigneàcheval sur la ville de Bordeaux et son fleuve la Garonne invitent le lecteur à découvrir un autre visage de Bordeaux. Personnellement, car je ne connais pas Bordeaux « SI LA GARONNE, ELLE AVAIT VOULU  » me fait envie de découvrir là-bas fleuve, ville et paysages proches.

Source :

Krieger, Martin (2009): Tee – eine Kulturgeschichte . Böhlau Verlag  Köln, ISBN 978-3-412-20427-3

Christophe Neff, Grünstadt le 17.02.2010

Schau, ein Philosoph geht da de Bach na – Schau eine Schriftstellerin geht da de Bach na – carrousel d‘ idées de Rosenmontag 2010 ( lundi des roses – le lundi d’avant mardi-gras 2010)

Il neige encore à Grünstadt ,depuis vendredi  12  février la neige n’a pas cessé de tomber sur la Unterhaardt . Aujourd’hui‘  c’est Rosenmontag en Allemagne, – dans les régions catholiques allemandes c‘ est le grand jour du Carnaval, dans la région où j‘ ai grandi ,c‘ est la « Schwäbisch-Alemannische Fasnet  » (carnaval souabe et alémanique, en contraste avec le carnaval rhénan). Par exemple  à Rottweil, la Fasnet avec ses racines moyenâgeuses  est réellement célébrée comme une sorte de messe, à Schramberg , la ville de mon enfance, la Fasnet a des souches un peu moins nobles ,mais la fameuse « de Bach‘ na Fahrt  », (course en  baquets de bois sur la rivière Schiltach parfois déchaînée par les crues de février, baquets décorés ( l’imagination étant la reine !) reprenant souvent des sujets de politique nationale , internationale et évidemment régionale et locale) est devenue un réel  événement qui passe régulièrement dans les chaines de télévision nationales et qui attire dans les 40000 spectateurs chaque année. Eh bien, en  ce jour de Rosenmontag je constate que l‘ affaire Botul-Henry Levy vient même atterrir dans la « Rheinpfalz  » – Dagmar Gilcher lui consacre un article sous le titre « Denk mal – Schau ein Philosoph – Frankreichs Star-_Vordenker hat mal kurz nicht nachgedacht und ist auf eine Satire hereingefallen. » Donc une semaine après le bulletin d‘ Aude Lancelin  «Bernard-Henri Lévy en flagrant délire»,  le billet «Désolé mais Botul-Henri Lévy a encore frappé» de la république des livres avec à l’instant où  j‘ écris ces lignes  484 commentaires, le spon «Dandy-Philosoph fällt auf Satire rein »  ces  deux derniers repris par moi-même dans «Vue de Grünstadt – encore de la grisaille», l‘ affaire arrive par la voix de Dagmar Gilcher dans les salons – plutôt les « Wohnzimmer » et les « Küchen »  (cuisines) du Palatinat, du Leiningerland et de la Unterhaardt.

Mais l’Allemagne a aussi son scandale littéraire dont  à présent en France nul ne  parle – une vraie affaire de plagiat littéraire – pas un simple  « Délit de citation  » dont nous parle la RDL ce matin concernant le roman Jan Karski de Yannick Haenel. Le roman «Axolot Roadkill  » de Helene Hegemann , qui fut ovationné par la critique littéraire allemande, est en  fait en grande partie un plagiat du roman « Strobo » du bloggeur Airen. Ca fait mal, même très mal, à tel point qu‘ une  partie de la critique littéraire allemande  se voit obligée de disculper le plagiat comme par exemple Ijoms Mangold dans la Zeit « Unecht wahr – die Autorin Helene Hegemann hat abgeschrieben . Und ? ». Pour Paysages c’est du plagiat tout court et je reprends ici les mots de Glam (Glam = Volker Luedewig Auteur du blog « GlamourDick ») « Nicht abschreiben! Selber leben! Selber schreiben!  (Ne pas copier ! Vivre soi-même ! Ecrire soi- même !».)  dans la FAZ-Net (Dans ce context voire aussi le billet notes on a roadkill de GlamourDick) . L’affaire fut pour finir découverte  par le billet – Axolot Roadkill : Alles nur geklaut – du blog de Deef Pirmasens. Résumons tout court comme on le fait lors de la Bach na Fahrt à Schramberg  :

„BHL und Helene Hegemann –

Sin Da Bach na gefahre –

patsch Nass BHL und Helene Hegemann“,

Tombés  en plein dedans, un grand plouf,

Tout  mouillés,  pleins de bleus,

Ça fait mal, ouf !

Joyeux carnaval !  (Traduction française E.Neff )

Christophe Neff, Grünstadt le 15.2.2010

P.S . : Les paroles du Schramberger Narrenmarsch se retrouvent ici – et ici en traduction française sur la site de la Narrenzunft Schramberg.