Le Portugal fête le centième anniversaire de Suzanne Daveau

C’est avec l’exposition « „Suzanne Daveau 100 anos: Geógrafa e… não só!“ » que le Monde académique portugais, – en premier plan la géographie portugaise et lusophone  fête le centième anniversaire de la géographe franco – portugaise Suzanne Daveau[1]. L’exposition est organisée par le géographe José Manuel Simões.

Mercredi le 2 Juillet cette exposition sera inaugurée à 15 heures à Lisbonne, dans l’espace art du Instituto de Geografia e Ordenamento do Território da Universidade de Lisboa (IGOT-ULisboa) (Institut de Géographie et de l’aménagement du territoire de l’Université de Lisbonne).  

Dans un autre temps j’aurais pris le train mythique « le Sudexpress »  pour faire le voyage à Lisbonne pour pouvoir participer à cet événement car Suzanne Daveau est pour tous les géographes  s’intéressant aux paysages portugais devenue un nom incontournable une référence. Dans ce contexte on aurait bien aimé pouvoir lire un article dans le journal de référence du Monde francophone « Le Monde » un article sur la vie si intéressante de Suzanne Daveau.

Le Sudexpress n’existe plus depuis le début de l’épidémie de COVID et je ne crois pas que la Renfe va ressusciter ce train de nuit mythique qui dans ses heures de gloire permettait de rejoindre Lisbonne depuis Paris (et vice versa) en train de nuit sans changement de train. Naturellement j’aurais pu prendre l’avion pour l’inauguration de l’exposition,  – mais les complications qu’entraine  la maladie de Mitterrand – semblent pour l’instant m’interdire ou rendre très très compliqué un voyage à Lisbonne. Je me demande si le commissaire de l’exposition José Manuel Simões ait prévue de publier un catalogue de l’exposition. Comme pour l’instant il semble assez improbable que je puisse rejoindre l’exposition qui dure jusque aux 27 septembre je relis quelques pages dans le livre «  Geografias de Suzanne Daveau » édité par Maria Fernanda Alegria en 2015. Naturellement je pense aussi un peu à son mari défunt Orlando Ribeiro – c’est avec lui que débutait la recherche scientifique géographique  du volcan sortant des vagues de l’atlantique à l’ouest de ile de Faial – le Capelinhos– en Septembre 1957. Dans un certain sens je poursuis ses recherches sur le Capelinhos[2].  Suzanne Daveau m’avait d’ailleurs donnée l’autorisation de reproduire les croquis de la « naissance et genèse » du Capelinhos d’Orlando Ribeiro de 1958 dans une de mes publications scientifiques[3]. J’écris ce ligne en demandant si un jour je pourrais revenir sur l’ile de Faial et continuer mes relèves de plantes sur le Capelinhos et les champs de Cendre de Capelo. En faite en ce moment cela me semble être encore très improbable.

Bibliographie :

Alegria, Maria Fernanda (2015)(Ed) : Geografias de Suzanne Daveau. Centro de Estudos Geograficos, Lisboa, ISBN 978-972-636-252-4

Daveau, Suzanne; Belo, Duarte (2021)(Ed.): Atlas Suzanne Daveau. Museo da Paisagem. Lisboa. ISBN 978-989-54497-4-3

Neff, Christophe (2021) : Observations de la dynamique végétale sur le Volcan des Capelinhos (Île de Faial, Açores, Portugal). Finisterra, 56(117), pp.107- 126 . doi.org/10.18055/Finis18523

Christophe Neff, Grünstadt 29.06.2025


[1] Dans Paysages on retrouve plusieurs partie de texte ou je mentionne Suzanne Daveau et son œuvre « Blognotice 06.08.2017: Souvenirs d‘un bibliophile des sables »,  « Se ressourcer – auftanken, – über versteckte Orte in der Zeit vom 14. Juli 2022 – und andere Ferne und Nahe „Aufladestationen“ », « Paysages d’été – pays de Gex, Genève et autres paysages d’été (Aout 2022) ».

[2] On retrouve un résume des mes recherches sur le Capelinhos & Capelo dans la presentation «  “Capelo mon amour” – Fajã Grande, Flores, Capelo, Faial 1999 – 2023. 24 anos de investigação ecológica e geográfica nos Açores » qui est déposé dans KITopen.

[3] Neff, Christophe (2021) : Observations de la dynamique végétale sur le Volcan des Capelinhos (Île de Faial, Açores, Portugal). Finisterra, 56(117), pp.107- 126 . doi.org/10.18055/Finis18523

Blognotice 22.06.2025: canicule et Fête de la musique & Dictionnaire amoureux de Pouchkine

Décidément la canicule transforme le « Oberrheingraben » en véritable fournaise[1]. Pour une fois, qu’on aurait pu visiter la Fête de la musique à Wissembourg ! Mais cette chaleur estivale précoce me semblait pas trop invitant pour passer l’après midi et la soirée à Wissembourg. J’aurais en plus pu chercher les livres pour ma collection de la pléiade chez Willy Hahn dans sa belle petite libraire « à livre ouvert ». J’ai donc passé cet après midi avec  la lecture – et je me suis plongé dans le « Dictionnaire amoureux de Pouchkine » de André Markowicz que j’avais découvert grâce au billet « Pouchkine, c’est la Russie » de Pierre Assouline dans la République des livres. C’est le premier dictionnaire amoureux que je lis en version epub, – mais le manque de place dans ma bibliothèque m’oblige de plus en plus d’acheter et de lire de livres électroniques[2] ! Je me plonge donc dans le Monde de Pouchkine, pense au Monde de Eugène Onéguine, je me souviens de l’opéra de Piotr Ilitch Tchaïkovski, la version allemande  Acte II, Scène 2: Aria. „Wohin, wohin seid ihr entschwunden“ de l‘aria de Lenski interprete par Fritz Wunderlich. Je croise le monde des décabristes, les tableaux de Ivan Aïvazovski, la mer… partir vers la mer en villégiature pour échapper à cette chaleur lourde du « Oberrheingraben », ou vers les hauteurs en Forêt Noire ou dans le Vosges avec quelques livres à bord. On peut toujours rêver ….. mais je n’ai toujours pas dépassé la lettre A.

Mais la réalité ne se laisse guerre tromper,- je pense avec tristesse à la poète iranienne Parnia Abbassi morte sous les bombes de la première attaque israélienne  sur Téhéran[3]. Les victimes de la guerre ce sont toujours les innocents. Il y une petit notice dans la wikipedia.nl sur la vie et l’œuvre bien trop courte de Parnia Abbassi[4].  Je continue mes lectures du Samedi, Pouchkine d’une part et la Mage du Kremlin d’une autre part. Il m’arrive assez souvent de lire plusieurs livres à la fois. Et surtout je ne change pas le sort d’événements géopolitiques. Mais je pense souvent aux habitants des villes iraniennes. Ils sont les victimes d’un régime sanguinaire, – et maintenant en plus ils doivent subir les bombardements aériennes sans aucune protection contre les attaques aériennes…

Je reviens à mes lectures du Samedi, – je pense et j’espère qu’un jour le Nationaltheater Mannheim, va reprendre les Opéras russes ……j’aimerais bien un jour assister à Eugène Onéguine.

Je pense aussi que la traduction française d’Eugène Onéguine par André Markowicz n’existe pas en version epub. C’est dommage, j’aurais bien aimeé de la lire. Et dans ma collection « la Pléiade » il me manque les L’œuvres de Michel Lermontov et d’Alexandre Pouchkine.  Et il me semble bien que dans ce volume de la Pléiade (Bibliothèque de la Pléiade, n° 245)  il manque Eugène Onéguine.  Je n’ai pas encore fini la lettre A, mais j’ai sauté quelques pages pour lire le chapitre sur Eugène Onéguine dans le « « Dictionnaire amoureux de Pouchkine » de André Markowicz, – et je pense que déjà ce chapitre est une invitation a se procurer ce livre.  Au moins pour les amis de la littérature russe !  

Bibiliographie :

Da Empoli, Giuliano (2022) : Le mage du Kremlin. Roman. Paris, 2022, Éditions Gallimard, 21 mars 2022, ISBN 978-2-07295819-9

Markowicz, André (2025) : Dictionnaire amoureux de Pouchkine. Dessins d‘ Alain Bouldouyre d’apres Alexandre Pouchkine. Paris, 2025 , © Éditions Plon, un département de Place des Éditeurs, 2025, ISBN 978-2-259-31829-7

 Christophe Neff, Grünstadt écrit le 22.06.2025, publié le 23.06.2025


[1] Voir aussi « Avec la canicule, l’été débute et la France suffoque déjà : « Impossible de dormir avant 3 heures du matin » LeMonde, 21.06.2025

[2] Voir aussi  « Une liseuse „Tolino“ pour délester ma bibliothèque ».

[3] Voir „Bei Luftangriff auf Teheran getötet PEN Deutschland trauert um junge iranische Lyrikerin

Beim israelischen Luftangriff auf einen Gebäudekomplex in Teheran wurden Parnia Abbasi und ihre Familie getötet. Die junge Frau schrieb Gedichte, eines wurde in einer Literaturzeitschrift veröffentlicht. Der Spiegel, 18.06.2025.

[4] Voir „Parnia Abbasi“, wikipedia.nl

Zum Welttag des Tagebuches am 12. Juni 2025

Am Morgen, des Donnerstag 12 Juni erfahre ich im Radio, dass es einen Welttag des Tagebuches gibt (Kurzform Tag des Tagebuchs)[1]. Also zwei Tage nach meinem 61. Geburtstag. Tagebuch schreibe ich schon seit gefühlten Ewigkeiten, ich würde mal sagen, so ca. 45 Jahre. Über das Tagebuch schreiben hatte ich auch schon vor ein paar Wochen im Beitrag „Blognotiz : Palmsonntag 13.04.2025“ ein paar Zeilen verfasst. Abgesehen davon, dass ich selbst Tagebuch schreibe, hatte ich mich schon immer fürs Tagebuchschreiben interessiert, wusste dass es in Emmendingen ein deutsches Tagebucharchiv gibt[2], aber von einem Tag des Tagesbuches hatte bis zu diesem Donnerstagmorgen noch nie etwas gehört. Nach dem „Hören“ des besagten Tagebuchrundfunkbeitrags suchte ich nach einem Eintrag „Welttag des Tagebuches“  bzw. „Tag des Tagebuch“ in der deutschen Wikipedia, aber da scheint dieser Tag doch noch nicht vorhanden zu sein. Eine Suche auf Französisch unter „Journée mondiale du journal intime“ führt auch zu keinem besseren Ergebnis. Hingegen finde ich bei Weka France einen Hinweis auf eine „Journée mondiale du blog 2025“, also sozusagen einen Welttag des Blogs. Auch auf Englisch konnte ich unter „World Diary Day“ nichts Verwertbares finden.

Der Tag des Tagebuches bzw. der Welttag des Tagebuches scheint wohl nur im deutschen Sprachraum bekannt zu sein. Er soll an den 12 Juni 1942 erinnern, als Anne Frank von ihrem Vater ein Notizbuch erhielt und mit dem Tagebuchschreiben begann[3]. Dieses Notizbuch sollte die Grundlage des berühmten „Tagebuches der Anne Frank“ werden. Wer diesen Tagebuch Gedenktag, den man wohl nur im deutschsprachigen Raum kennt, initiiert hat, das konnte ich bei meiner kleinen Recherche nicht herausfinden. Ich habe das Tagebuch der Anne Frank zum ersten Mal wohl als „Unterstufenschüler“ gelesen, so in der 6. oder gar 7. Klasse. Das Buch hatte mich ziemlich aufgewühlt, aber zum Tagebuch schreiben hat es mich bestimmt nicht bewegt. Ich hätte es auch schon fast als verwerflich empfunden mich an Anne Franks Tagebuch zu orientieren.

Überhaupt – was bewegt einem zu Tagebuch schreiben ? Was hat mich als Mittelstufenschüler des Gymnasium Schramberg Anfang der 1980 Jahre, oder sogar früher, bewogen ein Tagebuch zu führen? Tagebuch, welches ich bis zum heutigen Tage mehr oder weniger regelmäßig bis zum heutigen Tag mit „Tagesnotizen“ fülle.

In meinem persönlichen Umfeld gab es meinen französischen Großvater Jean Migliori, der regelmäßig ein „Journal“ führte. Er notierte mit Akribie das lokale Wettergeschehen, – und kommentierte das Weltgeschehen. Das Weltgeschehen das war vor allem die Lektüre seiner geliebten Tageszeitung – dem Le Monde. Wetteraufzeichnungen, das Festhalten seines Gesundheitszustandes und die Kommentare zu einzelnen Artikel aus der „Le Monde“ – und hier und da ein paar Zeichnungen – das war sein Tagebuch. Manchmal las er mir auch abschnittsweise daraus vor. Und für uns seine deutsch-französischen Enkelkinder aus Schramberg-Sulgen en „Forêt –Noire“ hat er auch mal eine ganze Bildergeschichte gezeichnet[4]. Heute würde man das als eine Graphic Novel bezeichnen. Ich denke, dass zumindest bei mir das Tagebuch Schreiben meines Großvaters Jean Migliori einer der Beweggründe war, dass ich selbst eines führte. Und ich wurde durch die gemeinsame Lektüre des Monde zum Le Monde Leser, und irgendwann dann auch zum Abonnenten von Le Monde. Und dieser Blog begann ja auch im Mai 2009 als Abonnentenblog der Tageszeitung Le Monde[5] vor über 16 Jahren.

Und was den Blog paysages betrifft – angesichts der derzeitigen Entwicklung in den Vereinigten Staaten von Amerika – muss ich leider feststellen – dass meine Befürchtungen, die ich in „Blognotice “27.10.2024” :  America where are you going ?“ niedergeschrieben hatte leider immer mehr zur Realität werden. Ich hätte es mir anderes gewünscht – und ich hoffe trotz allem, dass die USA immer noch eine Demokratie bleiben! Der aktuelle Spiegel, – hat den Entwicklungen in den USA – seine aktuelle Titelstory gewidmet „ Will man da noch hin“? Soweit die USA eine liberale Demokratie bleiben, würde ich bestimmt einmal dahin wollen. Als Kind und Jugendlicher habe ich ja immer von einer Reise in die USA geträumt. Aber zurzeit erscheint mir eine Reise unter der Präsidentschaft von Donald Trump weder wünschenswert noch durchführbar.

Am Tag des Tagebuch 2025 schrieb ich dann auch noch einen kurzen Tagebucheintrag. Ich verbrachte auch wieder viel Zeit bei der Hausärztin/meiner Urologin. Die Maladie de Mitterrand, – und die ganzen damit verbunden postoperativen Komplikationen bestimmen meinen Tagesablauf. So hatte ich mir das vor über einem Jahr, Ende Juni 2024 kurz vor der totalen Prostatektomie bestimmt nicht vorgestellt. Aber grundsätzlich habe ich ja eine gute Prognose, – und man muss trotz aller Widrigkeiten die einem Begegnen das Beste daraus machen. In Deutschland ist der Begriff „Maladie de Mitterrand“ quasi unbekannt, ich hatte schon im Winter darüber geschrieben[6]. Dafür hat die Diagnose Prostatakrebs durch Veröffentlichung der Prostatakrebsdiagnose des ehemaligen amerikanischen Präsidenten Joe Biden auch in Deutschland einer erhöhte Medienaufmerksamkeit bekommen[7]. In diesem Zusammenhang fand ich den Artikel der Spiegeljournalistin Irene Berres „Prostatakrebs ertasten? Was Männer über Früherkennung wissen müssen“ besonders gelungen. Im Grunde genommen sollte jeder Mann über 40 diesen Artikel lesen.

Im Tagebucheintrag des 14 Juni findet sich auch eine Notiz über den Air India Absturz, also den Absturz des Air-India-Flug 171 am Morgen des 12. Juni. Ich musste da gleich an Kindheitstage denken, denn für mich war damals der Name Air India mit Flugzeugkatastrophen im Montblanc Massiv verbunden. Das war der Air-India-Flug 245, also die Lookheed-749A « Malabar Princess » die am dritten November 1950 am Rocher de la Tournette Montblanc Massiv zerschellte.  In Frankreich wurde dieses Flugzeugunglück „Accident du Malabar Princess“ genannt. Dieses Ereignis hat auch das kulturelle Gedächtnis Frankreichs geprägt, – so schrieb Henry Troyat den Roman „la neige en deuil“ – der dann die Vorlage für den amerikanischen Spielfilm „der Berg der Versuchung (the mountain)“ von  Edward Dmytryk mit Spencer Tracy in der Hauptrolle bildete. Mich hatte dieser Spielfilm, den ich auch als Kind mehrfach gesehen hatte schwer beeindruckt. Sechzehn Jahre später , am 24 Januar 1966, zerschellte dann eine weitere Air India Maschine im Montblanc Massiv, – es war der Air-India-Flug 101.

Am Welttag des Tagebuches habe ich auch noch ein bisschen gelesen, so wie ich es fast jeden Tag tue. Die Anfrangskapitel des Buches„Das Camembert-Diagramm – Ein etwas anderes Frankreich Porträt“  der Spiegel Journalistin Nadia Pantel. Das Buch ist eine Art neuer geographische Landeskunde im Sinne einer „Gastogeographie“ – „géographie gastronomique“ Frankreichs[8]. Das Buch entdecke ich durch den im Spiegel abgedruckten Auszug „Steak frites und Nationalismus“. Auch schon vor der Lektüre dieses interessantes Text war mir klar, dass Steak frites – und in manchen Gegenden Frankreich auch Moules frites den Charakter eines Nationalgerichtes haben. Ich selbst verbinde die beiden Gerichte auch mit der gastronomischen Geographie Frankreichs bzw. der Frankophonie da man ja Moules frites durchaus auch Belgien zuordnen könnte und beide Gerichte schmecken mir außerordentlich gut. Wobei man sagen muss, dass es immer noch schwer ist ein gutes Steak frites – und das Steak wohlgemerkt „saignat“ in Deutschland im Restaurant zu finden. Gleiches gilt auch für ein schönes Moules frites Gericht. Aber dazu könnte man auch hinzufügen, dass man außerhalb Schwabens in Deutschland keinen guten Wurstsalat finden kann[9]. Vielleicht schreib ich ja irgendwann etwas mehr über dieses interessante Buch von Nadia Pantel. Abschließend sollte man noch bemerken, dass es in der deutschsprachigen Wikipedia keinen Artikel über das Steak Frites gibt, – hingegen findet man ein kleines Artikelchen über die Moules frites.

Und dann las ich auch noch ein paar Seiten in „Marseille – Die große Flucht der Literatur“ des Publizisten Uwe Wittstock[10]. Das Buch hatte mir ein Freund vor der Prostataop geschenkt, – und ich hatte auch schon ein paar Seiten darin gelesen, – und nun habe ich es ein Jahr nach der OP endlich zu Ende gelesen. Es ist ein hervorragendes Buch, über das vielleicht auch einmal mehr schreiben sollte. Es ist ein Buch das auch meine eigene persönliche Familiengeschichte tangiert, ja das Tagebuch schreiben in einem gewissen Sinne berührt. Es waren die Ereignisse in Montoire, also die Entrevue de Montoire am 24.10.1940 die meine französischen Großeltern in die Résistance trieben[11]. Montoire das war der Beginn der Kollaboration zwischen Vichy – Frankreich und Nazi-Deutschland.  In Uwe Wittstocks Buch begegnet man den „Ereignissen von Montoire“ auf der Seite 231. Diese offizielle Kollabaration zwischen Vichy-Frankreich und Nazi-Deutschland empörten das Volkschulslehrerehepaar Jean Migliori und Germaine Migliori née Monasse so sehr, dass Sie sich der jungen Widerstandbewegung der Résistance anschlossen. Und so kam ich als Enkel des „Instituteur“ und „Resistant“ Jean Migliori, Sohn italienischer Einwanderer, zum Tagebuch Schreiben. Durch meinen Großvater der mir die Freude am Schreiben, am Tagebuch führen an seinem Schreibtisch in Aubord in den 1970er Jahren vermittelte. Tagebuch hat er wohl mindestens seit Mitte der 1930er geführt als er seine Stelle als Volkschullehrer in Hussigny antrat. Und dieses Tagebuch fütterte er relativ regelmäßig bis zu seinem Tod im Jahr 1980 im südfranzösischen Nîmes mit Tagebuchnotizen und Bildskizzen. 

Abschließend sei noch hinzugefügt, dass das „Tagebuch Schreiben“ angeblich zur Zeit eine kleine Renaissance erfährt. Die Coronaepedemie und die daraus folgenden Lockdowns sollen zu vermehrten Tagebuch führen geführt haben[12]. Ich habe da doch so meine Zweifel, ob diese sogenannte „Tagebuchrenaissance“ wirklich nachhaltig war, ja ob sie überhaupt jemals stattgefunden hat. Ich kenne jedenfalls niemanden aus dem erweiterten Freundes und Bekanntenkreis der dauerhaft über Jahre ein Tagebuch führt.

Bibliographie:

Anne Frank Fond (Hrsg); Frank, Anne; Pressler Mirjam (Übers.) (2024): Anne Frank Gesamtausgabe : Tagebücher – Geschichten und Ereignisse aus dem Hinterhaus – Erzählungen – Briefe – Fotos und Dokumente.Anne Frank ; herausgegeben von Anne Frank Fonds, Basel ; aus dem Niederländischen von Mirjam Pressler ; mit Beiträgen von Gerhard Hirschfeld, Mirjam Pressler und Francine Prose, Fischer Taschenbuch Verlag Juni 2024, ISBN 978-3-596-71077-5 (Paperbackausgabe), ISBN 978-3-10-402068-6 (E-Book/epub)

Pantel, Nadia (2025): Das Camembert-Diagramm. Ein etwas anderes Frankreich Porträt. Copyright © 2025 by Rowohlt · Berlin Verlag GmbH, Berlin, ISBN  978-3-644-02189-1

Wittstock, Uwe (2024): Marseille. Die große Flucht der Literatur,  © C.H.Beck,  oHg, München 2024, ISBN 978-3-406-81490-7

Bild: Scan des Tagebuch des Verfassers, Auszug des Eintrages vom 12.06.2025

Christophe Neff, Grünstadt im Juni 2025


[1] Hierzu „Tag des Tagebuchs – Kein Spiegel der Seele, aber wertvolle Zeitdokumente: Was Tagebücher uns verraten“, SWRKultur, 12.6.2025.

[2] Webpräsenz des „Deutschen Tagebucharchives“ in Emmendingen.

[3] Dazu u.a. „Heute ist Tag des Tagebuchs! , Literarisches Zentrum Gießen e.V. “ und „Tag des Tagebuchs am 12. Juni, Arbeitsstelle Holocaust Literatur 12.06.2023“.

[4] Les OVNI à Schramberg-Sulgen en  Forêt-Noire ! (Jean Migliori ca. 1971) (Titel aus dem Gedächtnis rekonstruiert)

[5] Zur Geschichte des Paysagesblog siehe auch « Paysages –   quinzième année d’existence sur la toile donc déjà cinq ans sur wordpress.com (billet trilingues français, allemand, anglais) ».

[6] Siehe u.a „Wintersonnenwende 2024“ und « Cahiers de maladie (Cancer de la prostate) »

[7] Siehe u.a. Irene Berres & Veronika Hackenbroch „Metastasen und Hormontherapie – Fortgeschrittener Prostatakrebs – was Joe Bidens Diagnose bedeutet. Die Nachricht ging um die Welt: Joe Biden hat Prostatakrebs. In diesem Stadium ist die Erkrankung nicht mehr heilbar, aber Therapien können ihr Fortschreiten verzögern.“ Der Spiegel, 20.05.2025

[8] Vgl. „Schwäbisch – Französische Lesenotizen zu „Mein Schwaben“ von Vincent Klink

[9] Siehe u.a. „Schwäbisch – Französische Lesenotizen zu „Mein Schwaben“ von Vincent Klink

[10] Eine lesenswerte Buchkritik des Buches schrieb Florian Ilies in der Zeit „ „Marseille 1940“: Die Schutzengel der Geschichte – Anschaulich und atemlos: Uwe Wittstock erzählt in „Marseille 1940“, wie flüchtende jüdische Intellektuelle vor der tödlichen deutschen Gefahr aus Frankreich gerettet werden konnten.“ Die Zeit, 08/2024, 16. Februar 2024

[11] Siehe u.a. « Quoi qu’il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas (18.06.1940 – 18.06.2010) »

[12] Siehe u.a. „Tagebücher – Warum wir sie schreiben und wie die Forschung sie nutzt“, SWRKultur, das Wissen, 11.4.2025